Encouragement agro-forestier pour la réhabilitation
Transcription
Encouragement agro-forestier pour la réhabilitation
Profil du Projet Encouragement agro-forestier pour la réhabilitation productive et écologique de fermes dans le Département de Jinotega, Nicaragua. L’objectif final étant l’éradication de la pauvreté dans un secteur du pays (forêt des brumes) ou l’économie (café) est une des premières ressource. Septembre 2011 Managua, Nicaragua I CONTEXTE GENERAL 1.1 Nom du Projet Encouragement agro-forestier pour la réhabilitation de la production (du café, du cacao, du mais, des haricots rouge) et du milieu naturel dans les fermes de petits et moyens producteurs du Département de Jinotega. 1.2 Entité chargée de l’exécution Les activités d’encouragement agro forestier qui vont être développées pour le projet seront coordonnées par la Fondation Eric Barone, constituée conformément aux lois nicaraguayennes. 1 1.3 Bénéficiaires On compte sur la participation effective de 764 associés, (194 femmes et 570 hommes), situés dans les municipalités de : Wiwilí, Jinotega et Santa Rosa del Cuá. Du point de vue de la productivité, le potentiel de UNACOR RL, (Union de Coopérativas Del Norte a Responsabilidad Limitada) dans les 14 coopératives caféiers constitue un total de 4,249.75 hectares (Manzanas) de sol dont 2,887.50 correspond à la culture du café avec une production estimée de 36,000 quintaux en or du café chaque année (la production varie d’environ 40% selon la production biennal). Pour l’exemple en 2010 le quintal c’est vendu sur le marché international à 260$, ce qui équivaut à un chiffre d’affaire de 9 360 000$US. On cultive 1,132 hectares (Manzanas) de maïs pour la dernière récolte (septembre) et une surface égale d’haricots rouge pour la première récolte (décembre) avec une production estimée à 34,000 quintaux de maïs et 17,000 quintaux d’haricots rouges par an. Le nombre de salariés varie selon la saison, il est de près de 5000 personnes emplois directs à l’année et près de 7000 emplois indirects à la saison de la récolte. Poids d’un quintal 45,350Kg 1. Premièrement nous concentrer sur nos produits principaux (café, cacao, haricot rouge et maïs) 2. Développement de Services en faveur de l’intégration productive (Financement, Assistance technique et commercialisation) 1.4 Emplacement Le Projet sera mis en place dans le Département de Jinotega région du café et des brumes. 1.5 Durée du Projet Le Projet aura une durée d’exécution de 5 ans (étape de pilotage 2012 – 2017), selon les résultats de la continuité et la durabilité de l’investissement sur les 3 premières années. Pour obtenir les résultats souhaités, nous présentons nos objectifs, investissements et actions à moyen et long terme, sans perdre de vue les besoins immédiats auxquels nous avons trouvés les solutions qui contribuent aux buts fixés. II.- OBJECTIFS 2.1 Objectif général Atteindre un bon niveau de gestion d’entreprise chez les bénéficiaires, améliorer la compétitivité de ce secteur productif sur le marché national et international sur la base des principes de durabilité économique, social et écologique avec la participation total de la famille. 2 Construction d’un nouveau comportement des bénéficiaires à moyen terme, par le biais de différents programmes, (politiques, et instruments de formation humaine, organisatrice, productive, commerciale, financière, écologique, et technologique), permettant un plus grand nombre un accès à la connaissance de la technologie et des marchés, afin d’obtenir une augmentation durable de la production agro-alimentaire exportable. Tout ceci, sur des principes d’équité, solidarité et transparence comme un moyen efficace d’éradiquer la pauvreté ». 2.2 Objectifs spécifiques Etablir de nouveaux modèles agro-forestiers comprenant un composant forestier de bois de construction associé au café et cacao, ce qui permettra de diversifier et d’assurer une production durable dans les petites fermes. Promouvoir l’utilisation de cuisinières améliorées pour réduire la consommation de bois et les maladies respiratoires, en particulier chez les femmes. Créer des petits jardins de plantes médicinales pour améliorer la santé des communautées. Conserver et protéger des petites réserves de forêts et les rives (forêt de galerie) des ruisseaux (humidité, eau) et les sources de ces zones, (arbres fruitiers). Aider à la création d’emplois et améliorer l’économie de bénéficiaires. On incitera à la mise en place de mécanisme pour le processus de certification de systèmes et produits agro forestiers, (puits de carbone) et les services écologiques provenant du bon fonctionnement (aspect innovateur et d’apprentissage à moyen et long terme). Développer des capacités techniques, administratives et organisatrices pour l’application de meilleures pratiques agro-forestières, afin de réduire l’utilisation des produits agrochimiques, (pesticides), la pollution de l’environnement, d’améliorer la productivité agroforestière, ainsi que pour provoquer un changement de comportements dans le groupe cible par rapport à l’utilisation durable des ressources naturelles. III. Stratégie, orientations (axes principaux) et programme du projet Stratégies : a) Formation de ressources humaines en tant que partie essentielle du développement technologique, productif et financier. b) Intégration des chaines de production et leur transformation en chaines de valeur. c) Développement de services liés à la chaine de production. d) Mise en place de nouveaux systèmes de production durable au niveau écologique et financier, e) Investissements à moyen et long terme. 3 f) Qualité et compétitivité sur le marché national et international. g) Consolidation du modèle coopératif. h) Développement d’alliances nationales et internationales. Axes principaux : a) b) c) d) e) Durabilité Territorialité Egalité des sexes Compétitivité Institutionnalité Programmes concernant : a) b) c) d) e) Le café Le cacao La sécurité alimentaire (mais, haricots rouge) L’éducation et la formation La transparence financière IV. Résultats attendus 1) Premièrement, nous concentrer sur les produits : café, cacao, haricots rouges et maïs. 2) Développer les services d’intégration et participation productives (axés sur les aspects financiers, techniques et de commercialisation). 3) Mise en place d’acheteurs internationaux directs. 4) Structuration juridique de la part de nos associés. 5) Disposer d’un plan d’investissement à moyen et long terme. 6) Construction du Centre de Services Coopératifs et de l’école de formation d’ »entraide mutuelle » (CSC/EFM UCANOR RL) (Construccion del Centro de Servicios / Escuela de Formacion de Ayuda Mutua) V. Réalisation des programmes de production La réalisation des programmes de production, d’organisation, et de financement sera basée sur l’aspect territorial et intégrée, liée aux services que, UCANOR RL développera au fur et à mesure. Dans ce but, on organisera les Centres Coopératifs d’Echange, là où les coopératives affiliées à UCANOR RL disposent des conditions d’infrastructures nécessaires à leur installation et lorsqu’elles sont placées dans des points de concentration de coopératives affiliées ou non à UCANOR RL. Celles-ci disposeront de : Matériels et mobiliers : a) b) c) Panneaux solaires et appareils nécessaires à la production d’électricité Matériel informatique Mobilier de bureau 4 d) Fournitures de bureau Personnel technique : a) Equipe technique agricole (Ingénieurs agronomes et agronomes selon les programmes à développer) b) Expert comptable c) Caissier d) Magasinier e) Spécialiste en entreprise coopérative pour développer le projet 5.1. Services à mettre en place sur le terrain et stratégie d’intervention Les services développés par UCANOR RL fonctionneront sur le terrain. La stratégie d’intervention de :UCANOR RL est d’assumer au départ l’administration des CCI (Centros Cooperativos de Intercambio) en commun avec les coopératives. Au fur et à mesure du développement des capacités humaines et administratives. L’administration sera assumée pleinement par les coopératives affiliées. Les services seront à leur tour liés à l’Entreprise Coopérative de 2º degré. Les services qui seront fournis depuis les CCI sont : 5.1.1. Certification des fermes 5.1.2. Financement à la production 5.1.3. Approvisionnement 5.1.4. Rassemblement des récoltes lié au recouvrement des paiements 5.1.5. Assistance technique 5.1.6. Assistance d’entreprise coopérative 5.1.7. Education 5.2. Programme Produit Café Le café est le principal produit de nos associés. Il représente 67,94% du territoire cultivé détenu par les producteurs et est cultivé par 100% de nos associés. Les surfaces par producteur vont de 1 à 25 hectares (manzanas). 5.2.1. Encouragement à la production de café L’encouragement à la production du café chez nos associés a comme objectif de traiter et résoudre les problèmes structurels à l’aide d’un financement à long terme destiné à : a) b) La rénovation des plantations La modernisation des dépôts humides 5.2.2. Schéma d’encouragement à la production du café a) Entretien et conservation des sources, forêts et sols. b) Accès aux matériaux et fournitures, approvisionnement de base pour la consommation, assistance technique et formation à la gestion d’entreprise. 5 c) Accès à des marchés qui améliorent la qualité et le prix au producteur. De la même manière, résoudre les problèmes urgents de l’encouragement à la production en matière de : Assistance technique Rénovation Maîtrise écologique Rassemblement des récoltes Dépôts secs Certification des fermes (Rain Forest Alliance) Entretien des plantations durant la production Fonds pour assurer le rassemblement et la conversation de la récolte Accès aux matériaux et fournitures, approvisionnement de base pour la consommation Accès au marché de façon organisée. Ces actions sont liées à des investissements d’entreprise à moyen et long terme destinés à l’organisation de 2º degré (UCANOR RL) permettant de lier la chaine productive et agroindustrielle en tant que solution stratégique de la problématique analysée. Ces investissements sont : A) Construction d’un système d’entassement et dépôt humide Elle consiste en l’installation de lieux de travail écologiques dans chaque coopérative et l’équipement nécessaire (transport interne pour le lieu d’entassement du produit, balance) jusqu’à son transport vers le dépôt sec. B) Construction d’un dépôt sec Il permet l’entassement de café mouillé traité dans les installations écologiques de chaque coopérative pour obtenir un café or pour l’exportation (sécher, dépiquer, sélectionner, polissage, emballer, entreposer) pour sa commercialisation à l’étranger. C) Entretien des plantations de caféières Cette opération met en relation les différents aspects de la culture du café année après année : financement, assistance agronomique, approvisionnement en matériaux et outillages, alimentation, entassement, traitement et exportation de la production. Pour cette raison, les besoins financiers sont priorité absolue pour UCANOR RL, puisqu’elle permet une intervention plus importante chez les organisations associées et développer les différents services à la production. Le plus important est de procurer une stabilité financière aux associés. Ceci est possible en ayant une seule source de financement, en garantissant un accès aux matériaux et aliments à un prix juste en assurant l’entassement et l’exportation de leur production de façon organisée, en pouvant atteindre un meilleur prix que celui offert par l’intermédiaire local, en connaissant la qualité de son café et ses possibilités sur le marché. La surface cultivée est de 2887,5 hectares (manzanas). La production attendue est de 36 093,75 quintaux « or » de café exportable (87 conteneurs). Le financement annuel par quintal de café est de 100 $ par quintal (prix maximum), distribués comme suit : 6 - 60 % ( 2 165 625,00 $) pour les travaux à exécuter dans les plantations (régulation de l’ombre, désherbage, entretien des drainages, traitement de tissu, contrôle des fléaux et maladies, fertilisation, et la récolte de la production. - 40 % (1 443 750,80 $) restant pour l’entassement et l’entreposage de la récolte. Actuellement, en raisons des limitations d’accès au crédit, UCANOR RL n’a pas pu obtenir le financement de ses cultures de café, ni disposé des fonds pour l’entassement et la commercialisation de sa production exportable dans les différents cycles de production. Le but d’UCANOR RL est de couvrir tout d’abord 35 % du total de ses besoins pour le cycle 2012/13 en ce qui concerne l’entretien des caféières (1 011 hectares (manzanas) avec une production de 27 046 quintaux de café parchemin essoré, ce qui équivaut à 30 conteneurs de 12 632,82 quintaux or exportables), correspondant à un besoin financier annuel de 1 263 281,60 $. Ainsi, notre intention est d’avancer progressivement jusqu’à couvrir 100 % de nos besoins potentiels de cette partie du programme café. D- Rénovation des caféiers La rénovation des caféières constitue un des investissements dont le but est d’attaquer à fond le problème structurel de la production caféière, et de moderniser tout ce qui lui est lié, depuis le point de vue technologique, productif, économique et social. Il s’agit de transformer la petite caféiculture en une production diversifiée, durable écologiquement et économiquement, grâce à des procédés productifs nécessitant moins de matériaux, et avec un lieu d’entassement qui réduise de 85 % la pollution par déchets liquides et solides, qui sont des sous-produits de ce travail primaire. E – Impact sur la réduction de la pauvreté Comme cela a déjà été expliqué antérieurement, le petit producteur survit dans un cercle vicieux d’endettement et de détérioremment productif année après année, ce qui l’oblige à maintenir une économie de subsistance bien qu’il soit dans un secteur productif important pour le pays. A ceci s’ajoute l’instabilité des prix internationaux, la façon de vendre localement à un intermédiaire, l’absence d’accès a des sources de financement qui encourage la production, et les coûts élevés de production. Ceci a créé une culture de production antiqualité, puisqu’ elle ne reçoit pas les stimulus financiers en n’accédant pas directement au marché et en obtenant le même prix quelque soient les différentes qualités du café récolté. Grâce au plan de rénovation des caféiers, on obtiendrait les résultats suivants : • • • • La production s’élèverait à 58,33% dans huit ans, de 12,5 quintaux en or pour hectare (manzana) équivalant à 30 quintaux or d’exportation, passeraitt à une offre de 36 093.75 quintaux à 86 625 quintaux de café or exportable. La réduction les coûts de production et l’augmentation les revenus des familles des associés serait évident. La création de trois fois plus d’emplois que ceux existant jusqu’à présent et des emplois garantis à 100% toute l’année pour la famille des associés. La dynamisation d’autres secteurs économiques comme le transport, le commerce et le secteur financier serait tout aussi évident 7 F.- L’impact sur l’environnement serait beaucoup plus faible car maîtrisée. Grâce à la rénovation des plantations on crée une structure d’administration écologique avec des courbes de niveau qui protègent les sol set les eaux, la plantation d’arbres énergétiques, fruitiers, et bois de construction, pour fournir de l’ombre et des rideaux coupe-vent. Ceci diversifie ainsi la monoculture du café et améliore l’écosystème. • Plantation de 100 arbres de différentes espèces par hectares (manzanas). • Plantation de 4000 arbustes de caféier par hectare (manzana) cultivée. • Améliorer la densité des bosquets pour la production du café avec 4 331250 arbustes de café de plus, dans les zones caféières. • On sème 288 759 arbres sources d’énergie, (puits de carbone) mais aussi servant à la construction, des arbres fruitiers, soit un total de 4 620 000 nouveaux arbres plantés. G .- Impact sur l’organisation • Grâce à la mise en place d’un programme de production à long terme, on stabilise les organisations du point de vue financier et organisationnel. • On établie entièrement les systèmes de gestions des autorités, leurs manuels et règlements. • Procédés respectant le régime juridique coopératif. • UCANOR RL remplit toutes les formalités nécessaires pour agir comme intermédiaire et fournir des fonds aux organisations qui lui sont affiliées, nationalement et internationalement. • Les organisations coopératives stabilisent le système de formation, d’éducation et de formation des dirigeants, créant des capacités pour l’administration et la gestion des coopératives. • UCANOR RL est dans la capacité de développer les services de production, intégrant la chaîne productive et de valeur en commun avec ses associés. Le plan de rénovation se développe en 4 cycles d’investissement, en essayant dans la mesure du possible de rénover 25% des plantations détenues par les associés. Chaque cycle concernera 720 hectares (manzanas) et le dernier 727,5 hectares (manzanas). Le coût est calculé à 3 334,33 $ / manzana, soit un investissement total de 8 827 290,36 $ en 7 ans. 8 G -Entassement humide et qualité Parallèlement aux travaux d’entretien et de rénovation des caféières, un des efforts les plus importants est de réduire drastiquement la pollution des eaux es des sols due aux déchets solides et liquides après l’entassement humide. Ces résultats seront obtenus au moyen d’installations écologiques d’entassement humide dans chaque coopérative, qui seront approvisionnées grâce au rassemblement du café en grains. Les installations seront conçues à partir du potentiel de chaque coopérative selon la projection du plan de rénovation, et mises en place par module, commençant à travailler à leur capacité maximum actuelle. Les résidus provenant de ce traitement (eaux, miels et pulpe du café) seront traités dans chaque coopérative pour la production d’engrais organiques foliaire et édaphiques ainsi que d’autres utilisations possibles pour profiter de ces déchets. Grâce à ces actions, la pollution est réduite de 85 % et la qualité du café est standardisée sur chaque territoire. Le producteur n’aura pas besoin de destiner du temps et des ressources pour ce traitement et pourra les consacrer à la coupe du café (au moins 3heures/jour) ce qui aura un impact positif sur les coûts de production. Les premiers modules des installations écologiques seront mis en place sur la base de 36 100 quintaux or, équivalant environ à 77 500 quintaux parchemin essorés et 1 551 000,40 boites de café en grain. Par la suite, on agrandira sa capacité au fur et à mesure que le plan de rénovation entrera dans l’étape de production avec une demande de 3 721 756,5 boites de café. Suivant le cycle de production du café, ces entassements humides pourront fournir les services d’entassement et de rassemblement aux producteurs et coopératives des alentours. H.- Entassement sec du café Un des aspects de la stratégie d’intégration de la chaîne de production consiste en ajouter de la valeur à notre matière première produite. UCANOR RL prévoit de louer les services d’un entassement sec dans les 2 premières années du plan. La 3ème année, commencera la construction d’un lieu d’entassement. Construction qui intégrera des avances technologiques permettant de diminuer les coûts et d’élever la qualité de notre produit. La capacité initiale de l’entassement sec sera de 96 669 quintaux parchemin essorés pour obtenir 45 000 quintaux or de café exportable de première qualité et 3 600 de café de seconde qualité. Avec cet entassement sec, UCANOR RL pourra vendre son café HSG alors que jusqu’à présent le café est vendu comme un café conventionnel sans connaître ses qualités de café d’altitude. Grâce à cet investissement, UCANOR RL pourra économiser pour ce service 3,00 $ / quintal (135 000 $/an) et parviendra à améliorer le prix de 4,00 $ en moyenne (soit 180 000 $/an) développant ainsi une capacité financière pour rembourser cet investissement en 3 ans. Le prix du café au producteur pourra lui aussi être amélioré substantiellement à partir de la 5ème année, lorsque commencera le premier cycle de rénovation à produire. 9 Cet investissement est estimé à 650 000 $ (installation complète avec une capacité de 90 000 quintaux or. Cet investissement comprend : l’achat du terrain, l’installation des machines, la formation et la préparation du personnel. I.- Commercialisation et exportation du café Cette partie du programme café représentera un effort à réaliser dès le cycle de production 2012/13. 5.3 Programme de sécurité alimentaire La production d’aliments par nos associés est l’activité productive la plus importante, car elle est à l’origine de l’autoconsommation et la vente de produits par lesquels on parvient à diversifier les revenus. Cependant, cette production est confrontée à une problématique semblable à celle du café. 5.3.1. Grains de base : Haricots et maïs - Les principaux problèmes de la production des grains de base pour affronter la crise alimentaire sont : Le manque de financement Les semences certifiées L’assistance technique L’administration de la récolte postérieure (post cosecha) L’entreposage et la commercialisation qui garantissent une bonne production a). Programme des grains de base La surface de plantation détermine la quantité d’aliments pour l’autoconsommation et un excédent de production parviendra au consommateur, de bonne qualité et à un prix accessible. Ces problèmes ont été rencontrés dans les derniers cycles de production, affectant sérieusement la production de ces aliments. UCANOR RL a l’intention de concevoir une nouvelle forme de production : Produire des haricots sur 1 200 hectares (manzanas) et du maïs sur 500 hectares (manzanas) par an pour les deux récoltes annuelles (première et postérieure). Ceci se réalisera dans le secteur des petits producteurs d’aliments de base, qui tend à viser globalement la problématique pour agir sur les aspects stratégiques de celle-ci, et exécuter des actions organisatrices, financières, technologiques et de commercialisation qui auront une influence positive sur l’amélioration du niveau de vie de cet important secteur. b). Activités : Rassemblement Entassement : 38 000 quintaux/an : 38 000 quintaux/an 5.4 Programme d’éducation et de formation Une des stratégies fondamentales d’UCANOR RL est la formation de leaders dans le domaine des coopératives et dans les différentes branches (comptabilité, informatique, gestion, agronomie, 10 coopérativisme, biologie, etc…) ainsi que l’initiation à des thèmes comme la dégustation, analyse des sols, extension agricole, auteurs locaux pour les certifications etc… De cette manière, nous avons l’intention de modifier et de surmonter la problématique actuelle caractérisée par un taux élevé d’analphabétisme, une faible intégration et participation des femmes dans les coopératives, des pratiques productives traditionnelles et agressives envers l’environnement, des niveaux bas de production et des coûts élevés, peu ou pas de contrôles comptable dans les fermes ainsi que dans les coopératives de 1er degré, absence d’intégration sur le marché de manière organisée, fonctionnement déficient des organes de gestion des coopératives. Toute cette problématique est un rapport avec l’attitude actuelle des organismes de gestion et des clases qui ont rapport à la présence avec le tutorat sur le terrain où les résultats d’apprentissage s’évaluent dans la pratique. Les sources de fonds de ce projet seront constitués des 10 % que la loi destine à cette activité et qui proviennent des utilités nette de chaque aspect économique, aussi bien de UNACOR RL que des associés, de la coordination avec les programmes publics d’éducation et de formation de la gestion des fonds subventionnés ou donnés par des intéressés au domaine de la formation. 5.4.1 École de formation coopérative a) Problématique • Taux élevé d’analphabétisme (36 %, 25 % peuvent seulement signer) • Peu d’intégration de la femme aux coopératives • Pratiques productives traditionnelles, agressives (envers l’environnement) qui ne peuvent être transformées de façon positive que par l’éducation et la formation liées aux tâches productives qui se pratiquent quotidiennement. Pour que ce changement devienne réalité, il faut systématiser les connaissances, ce qui n’est possible que par un système qui intègre l’éducation et la formation aux différents programmes impulsés par l’organisation. Dans ce but nous projetons de construire une école de formation coopérative. VI - Aspects financiers Le financement des activités de ce projet sera garanti par l’apport économique de la fondation Eric Barone. Pour toutes les étapes (7ans, 2012-2019) le coût total de l’investissement est estimé à 8 700 000 U$, qui seront apportés par la FONDATION ERIC BARONE. L’apport des producteurs bénéficiaires est estimé sur les coûts des semences de grains de base, musacées, main d’œuvre, entre autres. 11 Coût de l’investissement en *US Composants Systèmes Coût annuel U$ Cycle 2012/2013 1 Programme de café (annuel) 1.1 Entretien du café sur Coût total / étape 764 470,00 864 hectares 1.2 Rassemblement et entassement 1 250000,00 annuel 1.3 Rénovation du café 720 hectares Sous-total 2 2 757565,00 4.772035,50 4 772035,00 Programme forestier cycle de 5 ans Plantations bois de construction SAF (barrières vives) conservation et traitement de la forêt 2 731250,00 2 884 hectares Sous total 3 2 185000,00 2 731250,00 Programme Agroalimentaire annue) Production et certification de semences haricot rouge et noir annuel 20 400,00 Semailles de haricots et maïs sur 2 400 hectares. Programme annuel 360 000,00 Semailles de maïs jaune sur 500 hectares. programme annuel 105 000,00 12 Sous-total 485 400,00 4 Processus de certification/annuel 10 000,00 5 Assistance technique 96 236,00 6 Administration 600 000,00 7 Imprévus 5 200,00 Sous-total 701 436,00 INVERSION TOTAL 485 400,00 701 436,00 8.700121,00 Le coût total de l’investissement est de 8.700 000$ sur 7 ans soit un besoin annuel de 1.242 000€ L’équité d’un partenariat de type mécénat : - Une défiscalisation de 60% du montant total de l’investissement, voir 75%, - L’acquisition d’une belle aventure humaine communicative, - L’acquisition d’actions carbone certifiées sur un ensemble cafetiier et autres espèces d’arbres de 28 000 tonnes de CO2 séquestrés. Humainement : Le nombre de salariés varie selon la saison, il est de près de 5000 personnes emplois directs sur l’année et près de 7000 emplois indirects à la saison de la récolte. L’objectif étant d’aider ces 14 coopératives, ces 70 petits producteurs à vivre dignement de leur métier en les amenant à une autonomie totale d’ici à 5 à 7 ans avec des salaires décents leur permettant d’avoir des projets de vie de famille comme aller à la mer ne seraitce un week-end en bus local... (3h) mer qu’ils n’ont jamais vu ! L’équipe constituée par Eric Barone connaissant très bien le Nicaragua sur ce projet : - Carlos Ilabaca, de la coopérative UCANOR RL, Chilien, Ingénieur agronome, économiste spécialisé dans le café, la biodiversité et le commerce juste. - Norman Cisneros Suazo, Nicaraguayen, Ingénieur Agronome d’une grande expérience qui aujourd’hui a sa société COFORSA à Masaya (Nicaragua). - Marina Castillo, Nicaraguayenne, expert comptable et relation publique avec une grande expérience de la gestion de société agricole (café, cacao, puits de carbone). 13 - Jany Lisett Salina de Barone, nationalité, Nicaraguayenne et Française est la Présidente d’honneur de la Fondation Eric Barone. - Denis Solis, Nicaraguayen, ingénieur en fluide et directeur de sa propre société à Chinandega. - Marc Rebuttini, Photographe/caméraman, grand voyageur et découvreur de la nature et du monde.. - Eric Barone, Président & coordinateur général des projets de la Fondation Eric Barone, ancien sportif de haut niveau, spécialiste en concept touristique bien-être ayant une grande expérience en relation humaine France/Nicaragua. CONTACT/ Eric Barone : 0033 (0) 607 882 798 - E.mail :[email protected] 14