La séance est ouverte à 8 h 40, sous la présidence de Mme
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La séance est ouverte à 8 h 40, sous la présidence de Mme
La séance est ouverte à 8 h 40, sous la présidence de Mme Josette THEOPHILE, directeur du département GIS, assistée de Mme Anny BASS de GIS. Sont présents : MM. Jamaldine OUDNI Michel STIQUEL Alain MAILLARD Patrice MORICE Secrétaire Trésorier Secrétaire adjoint Trésorier adjoint liste CGT liste CGT liste CGT liste CSA/SAT CDEP/MTR CDEP/MRB CDEP/SIT CDEP/MTR MM. François BRISSON Jean-Michel BUET Mme Christine GUINAND MM. Claude MALLERIN Yvon MARTIN Pierre MEDA Pascal NIGOUT Philippe RICHAUD Membre titulaire " " " " " " " liste CGT/UGICT liste CSA/SAM liste CGT liste CGT liste CGT liste CGC liste CGT liste CGT CDEP/ITA CDEP/BUS CDEP/GIS CDEP/MRF CDEP/BUS CDEP/SC1 CDEP/ESE CDEP/RER MM. Jean-François BARRIE Jean BASSOULET Mme Lysiane LE MIGNON MM. Didier LARRIGALDIE Didier LE PAHUN Antoine MAESANO Lionel MARTINEZ Patrick PREVOST Michel PRIGENT Jean-Aimé RAULT Gilbert THIBAL Membre suppléant " " " " " " " " " " liste CGT/GIIC liste CSA/SAT liste CGT liste FO liste CSA/GATC liste CGT liste CGT liste CFDT liste CGT liste CSA/SAT liste CGT/GIIC CDEP/ITA CDEP/MTR CDEP/MTR CDEP/MRF CDEP/SIT CDEP/BUS CDEP/GIS CDEP/BUS CDEP/MRB CDEP/RER CDEP/SC1 Est excusé : M. Thierry LANUSSE Membre suppléant liste CGT CDEP/ESE Assistent à la séance : MM. Marc GRASSULLO Thierry JOUSSELIN Bernard COUDERT Bruno DUBOSCQ Jean-Jacques PARIETTI Alain LUDE Gérard BRAZON Michel MORTIER Représentant des syndicats CGT Représentant la coordination des syndicats Autonomes Représentant des syndicats FO Représentant du syndicat CFDT Représentant du syndicat CFTC Représentant du syndicat CGC Représentant des syndicats Indépendants Représentant du conseil de Prévoyance CRE – 30 mai 2001 V - QUESTIONS SOCIALES Avis du comité sur le rapport financier et le rapport d’activités pour l’exercice 2000 de la mutuelle de la RATP Didier GABORIAUD, président de la mutuelle de la RATP Claude WILLEMS, trésorier de la mutuelle de la RATP Participent à ce point de l’ordre du jour 2 V – 2 – Avis du comité sur le rapport financier et le rapport d’activités pour l’exercice 2000 de la mutuelle de la RATP Mme La PRESIDENTE : Le traitement de ce point est en constante progression. Je pense que la commission a travaillé, ce qui a donné lieu à un rapport. D’abord le calendrier, ensuite la convivialité avec la présence de MM. GABORIAUD et WILLEMS que je remercie de nous rejoindre. M. BRISSON : La commission médico-sociale n’a pas travaillé sur le bilan d'activité. En revanche, le collectif des élus CGT a une déclaration à vous faire et une proposition d'avis à soumettre. Le collectif des élus CGT acte positivement la mise à disposition des différents documents leur permettant d’apprécier le bilan de fonctionnement de la mutuelle RATP exercice 2000. Il remercie tous ceux qui ont contribué à son élaboration. Les élus tiennent, à cette occasion, à réaffirmer leur attachement au maillon essentiel de la protection sociale à la RATP que représente la mutuelle, pour les agents, leur famille et les retraités. Pour la CGT, son caractère mutualiste éminemment solidaire, et plus particulièrement inter générations, dans un contexte concurrentiel et déréglementé, présente pour ses ressortissants une garantie de réponse aux besoins de soins, besoins qui avec l’allongement de la vie évoluent vers de plus en plus de diversité, de plus en plus de qualité. Cependant, ce phénomène de progrès sanitaire ne peut pas être supporté, et ne doit pas l’être à notre sens, que par la couverture complémentaire dévolue à la mutuelle. L’entreprise se doit au travers de son statut de protection sociale de prendre en compte cette évolution, et surtout de ne pas transférer à la seule mutuelle la charge économique grandissante, bien plus forte que l’inflation. La question du pouvoir d’achat de la santé se poserait alors très rapidement. Nous comprenons donc bien les difficultés qui interviennent sur la gestion de notre mutuelle. C’est toute la politique des cotisations et des prestations qui se trouve contrainte et qui compromet gravement le juste équilibre entre l’apport des cotisations en harmonie avec le nombre d’adhérents et les dépenses sollicitées légitimement par les ayants droit. D’autres facteurs pèsent lourdement sur la gestion financière de la mutuelle, ainsi, le prélèvement obligatoire pour la CMU, la remise en cause des taux de remboursement d’un grand nombre de médicaments, la sectorisation médicale en Ile de France, l’augmentation significative des dépenses d’hospitalisation et la progression très importante du poste orthopédie. Ainsi nous comprenons la problématique posée à notre mutuelle et sommes certains que la pérennité de son action sociale passe par des solutions nouvelles et ne peut pas seulement reposer sur une inflation des cotisations qui à terme étant dissuasive, serait un arrêt de mort. Notre avis sera donc très mesuré dans ce contexte. Nous ne rendons pas, bien sûr, les gestionnaires de la mutuelle, responsables, de cette situation. Par contre, le retard d’une mise en œ uvre de la RTT pour le personnel de la mutuelle ainsi que la diminution importante des agents RATP détachés article 21 nous inspirent des évolutions contraires au rapprochement nécessaire entre la RATP et son œ uvre sociale. 3 CRE – 30 mai 2001 M. MORICE : Nous n’avons pas préparé de déclaration proprement dite, mais nous réaffirmons comme chaque année que nous faisons confiance à la mutuelle et aux personnes qui nous représentent dans ses différentes instances pour défendre les intérêts des salariés. La mutuelle et les organisations syndicales ont effectué un travail en commun, même si leurs points de vue ne sont pas tout à fait les mêmes, chacun a défendu ses intérêts. J’espère que l’entreprise répondra favorablement à un certain nombre de demandes et que des prises en compte seront effectuées par les uns et les autres quand le débat s'engagera. En tout cas, cela va pour nous dans le bon sens et nous nous satisfaisons du travail effectué au cours de cette année. M. PREVOST : Nous tenons tout d'abord à féliciter les dirigeants de la mutuelle pour leur travail. Par-delà les documents qui nous sont aujourd'hui remis, la CFDT souhaite que notre régime spécial évolue positivement et que ses prestations soient améliorées d'abord parce que cela bénéficiera au personnel ensuite parce que cela permettra à la mutuelle de maintenir des prestations de qualité à un coût normal. En effet, il n'est pas normal que la mutuelle soit contrainte de se substituer aux carences de notre régime spécial -en clair de la RATP- au risque d'une érosion de ses adhérents. Et donc, à terme, que notre entreprise et ceux qui la composent, subissent une "crise de solidarité" ou plus exactement une "solidarité en crise". La CFDT est donc satisfaite des activités du groupe de travail mis en place par la mutuelle avec les organisations syndicales, et avec la participation d'élus du conseil de prévoyance. Il reste beaucoup à faire dans la voie de l'amélioration de notre régime spécial de santé et de prévoyance. Mais nous voyons avec satisfaction se dégager des pistes (pas tout à fait inconnues...) qui vont dans cette direction. M. GABORIAUD : Je voudrais remercier les différents intervenants pour la qualité de leurs interventions et à travers celles-ci le soutien qu'ils apportent à la mutuelle. Certes, la mutuelle subit aujourd’hui ce que les organismes complémentaires et d’autres mutuelles subissent actuellement en France, l'objectif national voté en matière de dépenses d'assurance maladie, soit 2,5 % d'inflation sur une année, étant totalement dépassé pour ne pas dire pulvérisé, puisque en 2000 l’évolution des dépenses a atteint 6,4 %. Nous arrivons concernant les soins ambulatoires à plus de 9 % d'augmentation des dépenses et à plus de 12 % concernant la pharmacie. M. BRISSON a évoqué dans sa déclaration un désengagement dans la prise en charge des remboursements des produits pharmaceutiques : il est vrai que quotidiennement le remboursement des médicaments passe de 65 % à 35 %, ce qui a une incidence directe sur la 4 V – 2 – Avis du comité sur le rapport financier et le rapport d’activités pour l’exercice 2000 de la mutuelle de la RATP mutuelle, car elle compense en passant de 35 à 65 % de remboursement. Nous constatons immanquablement une augmentation importante des dépenses de la mutuelle, d’un peu plus de 8 % en 2000, ce qui est malheureusement le cas de bon nombre de mutuelles et d'organismes complémentaires sur le plan national. Nous avons essayé dans nos propositions de contenir l'augmentation de la cotisation, les dépenses nécessitant évidemment des recettes. Nous avons fait des efforts en matière de recherche d’économies et nous souhaitons que sur le plan national le groupe de travail qui œ uvre actuellement débouche sur des orientations conduisant à une meilleure prise en charge et peut-être à une moindre dépense des régimes complémentaires. C'est la raison pour laquelle nous avons fait les propositions que vous avez sous les yeux. Vous avez pu constater que la mutuelle avait tenu compte des nouvelles dispositions nationales dans la mise en place de l'aide personnalisée d'autonomie, qui nous permet de supprimer certaines prestations et de les redéployer dans d’autres domaines, un peu plus attendus par les plus jeunes de nos collègues, à savoir le dentaire et l’optique, qui sont très mal pris en charge par le régime obligatoire et laissent une part très importante à la charge des régimes complémentaires et surtout des assurés sociaux. Concernant la CMU, il est vrai que 1,75 % des cotisations sont reversées dans le cadre de cette fiscalité, même si elle n'est pas tout à fait baptisée comme telle, ce qui représente des montants importants, puisque pour la mutuelle cela doit avoisiner de mémoire plus de 3 MF. Concernant la diminution du nombre d'agents détachés à la mutuelle, une petite agitation s’est produite qui aux dires de ces derniers ne provenait pas d'eux, mais il faut laisser courir les diverses rumeurs. Il est vrai que le nombre d'agents a peut-être diminué sensiblement, mais pas autant que le document qui a été adressé aux diverses organisations syndicales pouvait le laisser supposer. En effet, dans le cadre des nouvelles activités de la mutuelle, l'optique et le dentaire sont des spécialités pour lesquelles nous avons besoin de personnes possédant les diplômes requis. Aucun agent n’ayant été recruté à la RATP dans ce cadre, le pourcentage est relativement identique s’agissant de la proportion d'agents RATP détachés par rapport aux activités antérieures de la mutuelle, à quelques postes près. Concernant la solidarité inter-générations, point soulevé par les uns et les autres, il est vrai que nos diverses activités mutualistes nous conduisent à rencontrer nombre de présidents de mutuelles, mais il est très rare sur le plan national d’en trouver une qui fait bénéficier ses adhérents retraités d'une minoration de cotisation, ce qui est dû au poids du passé, la question étant de savoir si cela perdurera dans l'avenir. Je vais me retourner vers les organisations syndicales, puisque cela entre dans le cadre des diverses négociations en cours aujourd'hui, cette solidarité actifs-retraités étant un point très important. Par exemple, quand certaines compagnies d’assurance pratiquent des adhésions de groupe, elles constituent généralement un groupe d’actifs, excluant les retraités, ou en les gardant mais à des niveaux de cotisations très supérieurs. De plus, elles scindent ce groupe 5 CRE – 30 mai 2001 des actifs en plusieurs afin d’être certaines de pouvoir rentabiliser la cotisation par rapport aux prestations servies. Il s’agit réellement d’une reconnaissance du risque, ce qui n'est pas du tout pratiqué dans le cadre de la mutuelle de la RATP. Je remercie François BRISSON de l’avoir souligné, ainsi que les autres intervenants d’avoir mis le doigt sur cet aspect de la solidarité inter-générations. Mme La PRESIDENTE : Merci. Nous pouvons sans doute passer au projet d'avis. M. BRISSON : Au vu : - des difficultés imposées à la mutuelle par le contexte marchand concurrentiel extérieur ; - du transfert de charges du régime général et des carences dans l’application de la protection sociale statutaire des agents actifs ; - de la difficile adéquation du montant des cotisations pour les actifs et leurs ayants droit, avec les prestations légitimes attendues par les ressortissants, et ne pouvant ignorer : - La diminution du pourcentage des agents Régie détachés à la mutuelle ; - le retard de l’application de la RTT ; - la responsabilité de la direction qui n’assume pas son rôle d’assureur social conformément au statut, les élus émettent un avis positif très réservé. Mme La PRESIDENTE : Il s’agit d’un avis positif très réservé, ce qui est tout à fait exceptionnel. M. OUDNI : Je demande une suspension de séance. La séance, suspendue à 11 h 20, est reprise à 11 h 25 6 V – 2 – Avis du comité sur le rapport financier et le rapport d’activités pour l’exercice 2000 de la mutuelle de la RATP Pour : 12 voix 9 CGT : Mme Guinand MM. Brisson, Maillard, Mallerin, Martin, Nigout, Oudni, Richaud, Stiquel 2 CSA : MM. Buet, Morice 1 CGC : M. Meda L’AVIS POSITIF TRES RESERVE EST APPROUVE A L'UNANIMITE DES ELUS PRESENTS vvvv 7