dossier de presse - COMPAGNIE HALLET EGHAYAN international

Transcription

dossier de presse - COMPAGNIE HALLET EGHAYAN international
Avant propos
“Pour Sapiens, courir pour abattre ou pour fuir un animal, c’est chasser ; courir pour trouver l’état de la
course, c’est danser ; nous le savons tous. Ainsi pour lui le geste utilitaire et le geste symbolique sont le
même. Ce qui les différencie c’est la conscience qu’il en a. Mais en fut-il de même pour tous les hominidés,
et la quête symbolique de Sapiens fut-elle préparée par ses prédécesseurs, comme le furent les bipédies au
cours de l’évolution de notre famille ? Aujourd’hui peut-on répondre oui, peut-on répondre non ? La réponse
est cachée. Elle est enfouie dans notre corps, dans sa mémoire. Peut-on la retrouver au travers de la danse,
au sein des connaissances sur ce que furent l’évolution de l’anatomie et des bipédies, sur ce que furent les
besoins, les aspirations et les danses de nos prédécesseurs, sur ce que furent les solutions toujours
précaires qu’ils mirent en forme pendant des millions d’années pour atteindre l’émotion sublime de leurs joies
immenses et de leurs terribles peurs ? La réponse est cachée. Elle nous attend au cœur de nos intuitions
dans la mesure où l’on ose en écarter les préjugés acquis, les idées ancrées qui pavent l’histoire de nos
questionnements éternels. Pour nous la seule façon d’oser une réponse c’est de n’en formuler aucune et de
nous effacer devant le foisonnement des possibles, ce patrimoine gestuel qui recouvre ce que les
scientifiques appellent les contraintes ancestrales, c’est redéployer le jeu des variations. Et pour nous la seule
façon de vivre l’arbre des possibles c’est de laisser les danseurs se fondre dans l’état des corps et l’état des
cœurs de nos lointains ancêtres. Seule la danse peut savoir puisqu’elle écrit pour le vent.”
Michel HALLET EGHAYAN
“N’en déplaise à la longue tradition de l’échelle des espèces héritée du fond des âges de la pensée
anthropocentrique occidentale, la bipédie n’est pas apparue à la suite d’un coup de rein audacieux décidé
par un ancêtre grand singe fatigué de sa condition simiesque et brusquement animé d’un désir de devenir
humain. Ce n’est pas la bipédie mais des bipédies qui descendent des arbres. Il y a même une forêt de
bipédies. Mais comment exprimer cette diversité des déambulations sur deux pieds ? Toutes ces valses
hésitations peuvent se traduire par des équations biomécaniques, des modélisations sur ordinateurs, des
descriptions anatomico-fonctionnelles… Nécessaire et rigide tâche des scientifiques. Cependant est-ce que
toutes ces démarches scientifiques peuvent tout dire ? Ce que l’on sait, c‘est que notre corps conserve
quelques unes des grandes étapes de son évolution. Si la bipédie peut se concevoir comme une libération
du corps, pour autant elle en conserve les empreintes de son passé. C’est donc par la danse que l’on peut
à la fois retrouver et exprimer ce que les sciences ne peuvent pas dire. Ce corps de bipède, le nôtre, peut
ainsi entrer dans la danse des hypothèses et exprimer par la gestuelle et la musique les premiers pas si maladroits qui vont de “Lucy in the sky with diamonds” aux danseurs étoiles.”
Pascal PICQ
Which side story ?
Spectacle d’1 heure sur les origines et l’évolution de l’homme
Création chorégraphique de Michel Hallet Eghayan
avec la collaboration avec du paléoanthropologue Pascal Picq.
Musiques de Gilles Colliard et Jean-Christophe Désert.
1er Acte
“De l’eau vers le ciel”
Prélude suivi de 9 tableaux, 20 min
Des vertébrés sortis des eaux se métamorphosent en six types
morphologiques aux allures et cadences propres à chacune
des grandes lignées d’animaux terrestres puis aériens. Un
poisson devient Saurien et évolue vers le reptile pour devenir
oiseaux,ou vers les mammifères pour donner les Prosimiens.À
la fin de ce prélude où les danseurs transforment leur corps
pour se fondre dans les grandes étapes de l’évolution
locomotrice des vertébrés,six êtres sont au sol (Prosimiens).Un
bruit les affole : tous s’enfuient à quatre pattes, excepté l’un
d’entre eux qui tente de monter à l’arbre invisible. La scène se
reproduit plusieurs fois jusqu’à ce qu’il reste dans les arbres. À
leur démarche on voit que tous se déplacent désormais sur des
branches :ils sont devenus des singes.
Dans le tableau suivant, un jeu d’intention s’engage entre un
mâle et une femelle : mains, corps, visage, tout participe à la
danse qui s’achève lorsqu’ils se prennent la main. Plus tard les
singes passent sous les branches :l’un d’entre eux joue à se
suspendre et découvre la verticalité.Il saute au sol :il est
vertical, mais préfère rejoindre les arbres.
À la fin du huitième tableau de nouveaux êtres bipèdes
apparaissent, marchent lentement : les australopithèques. On
voit là toutes les bipédies et toutes les fantaisies locomotrices.
Lucy, Orrorin,Homo Habilis et Toumaï dansent tour à tour sous
le regard d’un être solitaire.À la fin de la scène les
australopithèques ont disparu, seul l’ultime danseur reste en
scène: il est le “ nouveau venu “ (Homo Ergaster).
2ème Acte
“Le retour sur terre”
5 tableaux, 20 min
Pendant le solo d’Ergaster,le grand marcheur,une femme
achève la construction de la cabane. Elle se redresse et dans
une danse de séduction révèle les attributs de son corps pour
capter le mâle. Un pas de deux s’engage. L’homme et la femme
se regardent,s’attirent.Seuls les mouvements vifs évoquent la
fécondation. D’autres hommes et d’autres femmes viennent
troubler la scène. La nuit venue le langage naît des caresses
échangées.
Dans le tableau suivant la femme accouche tandis que des
êtres dont la prestation corporelle signe
Neandertal en
périphérie construisent des cabanes. Au centre la femme
accouche de son enfant
lorsque apparaissent les Homo
Sapiens.
3ème Acte
5 tableaux, 20min
“Sapiens face à lui-même”
C’est la guerre,les danseurs vêtus de couleurs différentes se
précipitent armés les uns contre les autres.La femme fuit pour
protéger son enfant.Le danseur “bleu”entame un solo puis
suivent cinq autres solos (vert, jaune, violet, orange, rouge). Les
corps des guerriers morts sont tirés hors de scène. Les
danseurs colorés accomplissent la cérémonie d’enterrement, et
dans un même élan
enchaînent la parade militaire (première
chorégraphie à l’unisson). Les danseurs dressent une palissade
de bâtons séparant la scène en deux.
“Un espace pour soi”
D’un côté une flamme brûle,de l’autre un couple s’aime.
“Un monde au delà du visible”,“Regard sur l’indicible”,
“Un écrit pour le vent”.
Les tableaux suivants évoquent la vénération de l’invisible, que
certains nommeront dieux, et la découverte de l’art. Enfin, c’est
la naissance de la danse. Les danseurs poussent à l’extrême les
limites de leurs gestes pour en découvrir l’élan,le moteur vivant
de la danse.La lumière tombe sur les six danseurs en
mouvement.
© Photographies : Youri Bilak, Thierry Rollet
Le projet “Arborescence”
Initié par le Musée des Confluences à Lyon, “Arborescence” est né d’une rencontre entre les sciences et
les arts. C’est un projet scientifique par la rigueur des connaissances mises en scène ; c’est un projet artistique par la rigueur de la danse. Ni vulgarisation, ni illustration vivante, ni adaptation, c’est une création.
L’architecture d’”Arborescence” se déploie comme un arbre au fil des saisons et d’une vie : graine,
arbuste fragile, arbre aux branches déployées, élagages dus aux tempêtes, redéploiement de la couronne,
interventions des hommes…. Analogie aussi naïve que puissante, car elle dit tout ce qu’on croit connaître
avec toutes ses incertitudes, ses lacunes.
Cette architecture est devenue double, avec trois chorégraphies accompagnées de trois conférences
dansées. Tout commence avec “Which side Story ?” qui a donné par bouturage la conférence dansée ou
parole de danse “Danser avec l’évolution”. La bouture est devenue un spectacle en soi qui complète
superbement la chorégraphie. Entre temps le projet d’une chorégraphie en trois parties a pris forme et l’idée
d’une trilogie correspondante pour une série de conférences dansées aussi.
L’évolution du projet est une évolution en soi, comme dans l’histoire de la vie. Une espèce ancestrale donne
une lignée principale alors que des populations périphériques connaissent une dérive qui, si elle rencontre le
succès, donne une autre lignée. Origines communes et divergence en jouant différemment de la même
partition ancestrale.
Il ne s’agit pas d’un double projet, mais de projets qui se nourrissent l’un l’autre. L’explicite de la parole
scientifique et l’implicite de l’expression corporelle se déploient dans des éventails plus ou moins ouverts
d’un spectacle à l’autre. La conférence dansée exige une écriture qui précise le contenu scientifique, matière
première pour l’inspiration et le travail du chorégraphe. Puis des moments de la chorégraphie connaissent
d’autres développements pour venir épouser le texte de la conférence dansée.
En 2004, Pascal Picq et Michel Hallet Eghayan ont ainsi mis au point les deux créations autour de la première thématique de la trilogie, les origines et de la bipédie et de l'homme :
la conférence dansée “Danser avec l'évolution” avec Pascal Picq, la soprano Isabelle
Eschenbrenner et les six danseurs de la Compagnie Hallet Eghayan.
la pièce chorégraphique “Which side story”.
En 2006 et 2007 se développe le deuxième volet d' »Arborescence » autour du thème de l'arbre, de l'histoire
de l'homme et du foisonnement des cultures avec la création de :
la conférence dansée “Palabres” avec Pascal Picq, le baryton basse Guy Lathuraz et les
six danseurs de la Compagnie Hallet Eghayan.
La pièce chorégraphique “Seul l'arbre…”.
Prochainement, le devenir de l'homme, la nature, l'environnement et la question du développement durable
seront au cœur du 3ème volet avec la création de “Quid !”. Les oeuvres crées seront diffusées en tant que
pièces autonomes mais sont conçues pour être rassemblées à l’occasion de l’inauguration du Musée des
Confluences à Lyon.
Distribution
`
Chorégraphe et directeur artistique
Michel Hallet Eghayan
Recherche et collaboration scientifique
Pascal Picq
Danseurs
Samuel Hubert
Bruno Miachon-Midenet
Cécilia Moutardier
Emeline Olry
Charlotte Philippe
Maude Rieder
Musiciens compositeurs
Gilles Colliard
Jean-Christophe Désert
Chants
Isabelle Eschenbrenner
Guy Lathuraz
Philippe Noncle
Costumes
Carole Boissonnet
Peintures et décors
L’ours blond
Régie générale et lumières
Stéphane Rimasauskas
Régie son
Jean-Christophe Désert.
Production et communication
Thierry Rollet
Administration
Isabelle Lacroix
Pascal Picq
Michel Hallet Eghayan
Collaborateur scientifique
Chorégraphe
Trente trois années de
création
n’ont
en
rien
émoussé l’énergie de ce
chorégraphe lyonnais né en
1946, co-fondateur de la
Maison de la Danse, qui
développe un important parcours d’auteur doublé d’un
attachement à propager l’art
et la danse dans la Cité en tant
que ferment et ciment de la vie sociale. C’est en 1973,
à New York, qu’il découvre deux maîtres
incontournables : Margaret Craske et Merce
Cunningham. Il entame alors en 1975 son cycle de
création à la Dance Gallery de New York avec
“Premièrement”. De retour dans sa ville natale en
1976, il fonde sa Compagnie en même temps que
l’Ecole. Cette double naissance témoigne de la liaison
incessante entre son travail de création et de formation, phénomène qui ne fera que croître en
puissance. Depuis cette date il est l’auteur de plus de
60 oeuvres dont certaines, comme “Retour en avant”,
“Orlando Furioso”, “L’île aux ruisseaux”, “Hommage à
Kandinsky” sont des pièces d’anthologie de la danse
contemporaine française.
Puisant à la source de notre patrimoine gestuel, il crée
son propre langage privilégiant la forme
chorégraphique et le mouvement. Après une première
période de compositions autour du thème de la
Variation, il entame depuis plusieurs années un travail
sur les racines et explore les liens entre nos origines et
la pensée contemporaine. Aujourd’hui, il investit de
nouveaux espaces entre arts et sciences en
compagnie de Pascal Picq, paléoanthropologue au
Collège de France avec qui il développe depuis 2004
un cycle de créations inédites intitulé “Arborescence”
abordant les origines, l’histoire et le devenir de
l’homme. Cette double trilogie liant arts et sciences,
donne lieu à de spectaculaires conférences dansées
mettant en scène le scientifique aux côtés des artistes
mais également à des oeuvres stricto senso
chorégraphiques ne gardant plus que les signes de
cette recherche commune entre arts et sciences.
Riche de cette expérience, fort de ces potentiels
artistiques et scientifiques et d’un très beau théâtre à
“aux Echappées Belles”, l’avenir de sa compagnie
semble radieux. La saison 2010 / 2011 est ainsi
l’occasion d’explorer le coeur de l’important répertoire
de la Compagnie avec “Retour en avant” (pièce de
1983) recréée en 2008 en ouverture de la Biennale
Internationale de la Danse de Lyon, travail qui se
poursuit aujourd’hui avec “Pour Giselle”, commande
de la Maison de la Danse de Lyon. C’est également
l’opportunité de continuer ces oeuvres liant arts et
sciences avec l'astrophysicien Roland Bacon et la
conférence dansée “13 heures et des poussières...”
mais également avec les 4 pièces du projet
“Arborescence” créées avec Pascal Picq (“Danser
avec l’évolution”, “Which side story?”, “Palabres” et
“Seul l’arbre...”) dont le succès se confirme de saisons
en saison. Entre racines et avenir, l’espace est son
domaine...
Riche d'un double cursus, l'un
en physique et l'autre en
archéologie préhistorique à la
Sorbonne (Paris I), il se tourne
résolument
vers
la
paléoanthropologie au début
des années 1980. Ses
directeurs de thèse, Bernard
Vandermeersch
et
Yves
Coppens,
l'amènent
à
exploiter au mieux ses doubles compétences de
physicien et de paléontologue pour mener des
recherches sur la morphologie évolutive du crâne des
singes et des hommes. Après un long séjour au Duke
University Medical Center, il obtient un doctorat puis
devient chercheur associé et enseignant en anatomie,
Pascal Picq est de retour en France en 1990. Il rejoint
le Collège de France et la chaire de
Paléoanthropologie et Préhistoire du professeur Yves
Coppens.
Ses recherches s'intéressent à
l'évolution et
l'adaptation des ancêtres de l'homme - les hominidés
- notamment en relation avec leur régime alimentaire.
Cette approche l'amène à intégrer les travaux sur les
comportements des singes et des grands singes. La
particularité de la position de Pascal Picq au Collège
de France lui a permis de développer de nombreuses
actions pour la diffusion des connaissances
scientifiques. Cela passe par quelques expositions,
différents colloques ou conférences, de nombreux
ouvrages et de la participation à la réalisation de
nombreux films. Il est conseiller scientifique auprès
des grands musées et auprès de la Fondation Nicolas
Hulot, notamment pour la préservation de la diversité
des cultures humaines et la sauvegarde des grands
singes.
Quelques
uns
de
ses
ouvrages
:
“Lucy et l'obscurantisme”,
Odile Jacob, 2007 - Pascal Picq
“Nouvelle histoire de l'homme”,
Perrin, 2005 (Grand Prix Moron de philosophie et
d'éthique de l'Académie Française 2006)
Pascal Picq
“Au commencement était l'homme”,
Odile Jacob, 2003 - Pascal Picq
Quelques extraits de presse...
“(...) Le public est touché, les enfants captivés. Ne viennent-ils pas de traverser un grand morceau d’éternité ?”
Danser - Dominique PILLETTE
“(...) Un spectacle beau et intelligent dont on attend la
suite annoncée.”
Sciences et Avenir.
“(...) Ici, passé, présent et futur se mêlent intimement et
chacun peut ressentir dans son corps la pertinence d’un
discours qui ouvre à la réflexion et au rêve.”
La Vie - Christine Monin
“(...) Ici, le propos , qui est de mettre en scène les découvertes scientifiques les plus récentes, est atteint avec plus
de justesse que par exemple l’Odyssée de l’espèce (...)”.
Le Figaro - Isabelle Brisson
... et quelques représentations passées.
Musée des Confluences - Lyon
Centre Léonard de Vinci - Feyzin
Maison du Peuple - Pierre Bénite
Musée d’Archéologie Nationale de St Germain en Laye
Centre Culturel de Sarlat
Festival de Neuville-aux-Bois
L’Espalanade - Divonne-les-Bains
Théâtre des Cordeliers - Romans
Théâtre de Chartres
CAC de Saint Avold
Théâtre du Tournesol - Beyrouth
Théâtre National Mohamed V - Rabat
Festival International de Danse de Ramallah
Maison de la Culture de Firminy
Scène Nationale de Sète
Auditorium du CRR de Nice
Théâtre Olympe de Gouges - Montauban
Yzeurespace - Yzeure
Théâtre du Puy en Velay
Théâtre de Blanzat
Hangar 23 - Rouen
Palais du Littoral - Grande Synthe
Abbaye de Sylvanès
“Pôle Arts Sciences Société”
Depuis de nombreuses années, la Compagnie développe d’importants projets liant les arts et les sciences, participant
tout aussi bien à ouvrir de nouveaux regards sur la danse qu’à développer la culture scientifique. Cela s’est notamment
traduit par :
•
•
•
•
La création d’un festival “Arts et Sciences” itinérant en Rhône-Alpes en 2000 et 2001, commande de la Région
Rhône-Alpes.
La réalisation depuis 2003 d’un cycle de recherche et de création artistique et scientifique initié par le Musée des
Confluences à Lyon : 4 conférences dansées et créations chorégraphiques dans le cadre du projet
“Arborescence” avec Pascal Picq, paléoanthropologue au Collège de France; 1 conférence dansée avec
l’astrophysicien Roland Bacon.
De nombreuses actions pédagogiques et culturelles en direction des scolaires et des publics “éloignés”
favorisant l’accès à la culture et aux connaissances ainsi réunies dans le cadre de résidences, projets scolaires
ou extrascolaires comme dans le cadre de la “Politique de la Ville” à Lyon / La Duchère et Pierre Bénite.
La mise en oeuvre depuis 2007 d’une collaboration “Arts et Sciences” conventionné avec l’Ecole Normale
Supérieure Sciences de Lyon favorisant de nouvelles recherches et productions entre chercheurs, enseignants et
étudiants de l’ENS d’une part, danseurs en formation et artistes professionnels d’autre part.
Depuis l’année scolaire 2007/2008, la Compagnie de danse Hallet Eghayan et l’Ecole Normale Supérieure Science de
Lyon se sont engagées dans une collaboration conventionnée liant Arts et Sciences, en préfiguration de la création d’un
“PASS - Pôle Arts Sciences Société”. Cette collaboration à l’initiative d’enseignants-chercheurs de l’ENS-Sciences et de
professionnels de la Compagnie de danse Hallet Eghayan a été organisée pour les étudiants et élèves de l’Ecole Normale
Supérieure de Lyon ainsi que pour les étudiants danseurs au coeur du processus de leur formation initiale.
Aujourd’hui...
Les instigateurs et porteurs de ce projet aspirent aujourd’hui à l’ouvrir aux scientifiques professionnels et aux danseurs,
aux artistes professionnels en créant en 2012 le “PASS” soutenu par la Ville de Lyon, la Région Rhône-Alpes et l’Etat avec
le label “Investissements d’avenir”, impliquant de nombreuses institutions artistiques et scientifiques. Ils considèrent avoir
expérimenté ces nouvelles approches qui les mettent en mesure de révéler des champs de connaissances et de
pratiques constituant de nouvelles dynamiques artistiques et culturelles pour la recherche et la diffusion des
connaissances scientifiques et pour la recherche artistique contemporaine. Ces nouvelles dynamiques s’adressent à
tous les publics de la Cité. Cette initiative permet donc aujourd’hui :
•
•
•
•
•
de nouvelles dynamiques de recherche entre artistes, scientifiques et industriels dans de nombreux domaines
(design, textiles intelligents, nouvelles lumières, physique, mathématiques, ...),
la création d’oeuvres nouvelles nées de ces frottements : “Conférences dansées” mettant en scène les
scientifiques, les artistes, ou pièces chorégraphiques autonomes, véritables objets de médiation en faveur des
sciences et des connaissances,
la diffusion de ces créations et recherches dans les espaces artistiques, lieux de culture scientifique et sites
patrimoniaux, en suscitant de nouvelles synergies et mutualisations, grâce notamment à un équipement
scénique mobile, léger et innovant (plancher flottant, régie son structure et régie lumière leds,
la mise en oeuvre d’outils et d’actions pédagogiques et culturelles accompagnant la diffusion de ces créations
en direction des publics scolaires, universitaires, et du tout public,
des actions permettant l’accès à ces connaissances au profit des publics “éloignés” dans le cadre de ses
résidences et missions “Politique de la Ville” pour lesquelles la Compagnie est conventionnée à Lyon (9ème
arrondissement, quartier de la Duchère) et à Pierre Bénite.
Conditions financières et techniques
Contrat de cession
Cachet pour 1 représentation : 6 500, 00 Euros HT (TVA à 5,5%) soit 6 857, 50 Euros TTC.
+ Défraiements (hébergements et repas) de 11 personnes sur 2 jours.
+ Transport de 10 personnes et des accessoires depuis Lyon + 1 personne depuis Paris
Plateau
Loges pour 6 danseurs équipées de chaises, tables et miroirs.
Eau minérale, jus de fruits café, thé, chocolat, fruits secs coca cola et bouteilles d’eau pour 12 personnes.
Aire de jeu souhaitée : 14 m d’ouverture (+ dégagements en coulisses) X 13 m de profondeur (en dessous de ces dimensions, nous consulter).
Plancher en bois souple (non collé sur le béton, sur lambourdes, praticables...).
Tapis de danse noir sur tout le plateau.
Six jeux de deux pendrillons.
1 cyclorama si possible gris anthracite.
Son
Régie en salle (si possible)
2 lecteurs de CD audio (de préférence Technics ou Sony avec fonction Auto-Cue).
1 console de mixage 8 entrées sur au minimum 4 sorties indépendantes sur potentiomètres linéaires.
1 réverbération (type Yamaha Spx 990 ou 2000 ou Lexicon PCM 91).
3 égaliseurs 2 X 31 bandes (type klark teknik dn 360, bss fcs 960 ou équivalent).
1 double compresseur limiteur (type dbx 266, klark teknik dn dn 500 ou équivalent).
2 paires d’enceintes de type retour à fixer sur perche (type MTD 115 L acoustics, Atelier 33 MPB 600 ou équivalent).
2 amplificateurs stéréo d’une puissance supérieure ou égale à 500W par canal pour les retours.
1 système de diffusion stéréo pour la façade (avec sub) et pour la facade élargie.
Lumière et vidéo
Régie en salle (si possible).
Pupitre Avab Presto, Prompto ou ADB Phénix.
18 PAR 64.
24 Fresnel 2 KW.
12 PC 1000 W.
10 Découpes loyennes 1000 W ou 10 PC 1000 W.
14 Cycliodes.
1 vidoéprojectuer pour une image plein cadre (environ 10 X 7,5m) minimum 3000 lumens (prendre contact avec le régissuer pour plus d’infos.
Précisions
Cette fiche technique indicative s’entend pour une salle de spectacle, la fiche technique complète étant à votre disposition sur simple demande. Cette fiche technique peut être adaptée selon les lieux d’accueil en accord avec nos régisseurs.
Personnel et Planning
Personnel nécessaire pour l’installation, les réglages et répétition la veille et le jour de la représentation :
1 régisseur lumière, 1 technicien lumière, 1 régisseur son, 1 régisseur plateau et 1 costumière.
Veille de la représentation : 8h / 12h Montage - 14h / 18h - 20h / 24h.
Jour de la représentation : 8h / 12h Montage - 14h / 18h - 20h / 24h
Régisseur général et lumières - Stéphane RIMASAUSKAS - tel : +33 (0)6 85 20 92 84- email : [email protected]
Régisseur son - Jean-Christophe DESERT - tel : +33 (0)6 85 90 64 75 - email : [email protected]
Contact Production - Thierry ROLLET
Compagnie de Danse Hallet Eghayan - 65/73 rue du Bourbonnais 69009 LYON (France)
tel : +33 (0)4 78 64 84 98 - cell : +33 (0)6 71 63 95 36 - fax : +33 (0)4 78 64 87 60
mail : [email protected]
www.ciehalleteghayan.org
Egalement en tournée...
“Seul l’arbre...”
Création chorégraphique pour 6 danseurs sur l’histoire de l’homme et des cultures du monde née d’une
collaboration avec Pascal Picq, paléoanthropologue au Collège de France. Spectacle accessible dès 6 ans.
“Rêves en évolution”
Spectacle de deux heures sans entracte pour 8 danseurs composé de “Which side story?” et “Seul
l’arbre...”.
“13 heures et des poussières...”
Spectacle conférence dansée sur l’origine de l’univers mettant en scène l’astrophysicien Roland Bacon et
deux danseurs de la Compagnie.
“Pour Giselle”
Commande de la Maison de la Danse de Lyon née de la collaboration entre Michel Hallet Eghayan et le
dramaturge Philippe Verrièle autour du chef d’oeuvre du ballet omantique “Giselle”, pièce pour 8 danseurs.
“1ère correspondance” et “2ème correspondance”
“Composition vivante” ou composition en temps instantanné liant danse, musique, design, textiles
intelligents et nouvelles lumières, création du “PASS - Pôle Arts Sciences Société”
“Florilèges”
3 soli de 20 minutes chorégraphiés et interprétés par 3 danseuses de la Compagnie qui revisitent
quelques danses de 34 ans de répertoire de la Compagnie.
Contact booking :
tel : +33 (0)6 68 99 64 82
[email protected]
www.soandus.com
Contact production :
Thierry Rollet / Compagnie de Danse Hallet Eghayan - 65/73 rue du Bourbonnais 69009 LYON (France)
tel : +33 (0)4 78 64 84 98 - cell : +33 (0)6 71 63 95 36 - fax : +33 (0)4 78 64 84 98
mail : [email protected] - www.ciehalleteghayan.org
La Compagnie est subventionnée par le programme Investissements d’Avenir, le Ministère de la Culture DRAC Rhône-Alpes, le Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur
et de la Recherche, la Préfecture de Région / Fond Interministériel de la Ville, la Région Rhône-Alpes, le Conseil Général du Rhône, le Grand Lyon, la Ville de Lyon, la Ville de Pierre Bénite, la
Mission Académique d’Action Culturelle. Elle reçoit le soutien de la Spedidam et de l’Adami. La Compagnie remercie ses partenaires : Le Musée des Confluences, l’ENS de Lyon, l’IDRAC, le
Collectif Designers +, Saint-Etienne Métropole, le Théâtre Libre de Saint Etienne, le pôle de compétitivité Techtera (Textiles/Matériaux souples), le pôle Optique Rhône-Alpes et le Groupe ATC.
La Compagnie reçoit l’aide au mécénat des membres de son club d’entreprises “Echappées Belles” : Bonnet Assure Finance, Clasquin SA, Crédit Mutuel de Caluire-et-Cuire, Entreprise MTG,
IDRAC, KPMG, MFGI, Odicéo, Réseau Ferré de France, Riso France et Saniteo.