La tauromachie française et ses fonts baptismaux

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Nîmes
Midi Libre midilibre.fr
LUNDI 13 MAI 2013
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La tauromachie française
et ses fonts baptismaux
Exposition ❘ À la chapelle des Jésuites, près d’un demi-siècle de
passion, d’aventures et de rêves. Et des documents précieux.
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imanche 19 mai, quand les
aiguilles de l’horloge des arènes
marqueront 11 h 45, le torero arlésien Juan Leal, dans le cadre
de cette corrida matinale du jour de Pentecôte, recevra l’alternative. Des mains
de Sébastien Castella, originaire, lui, de
Béziers. Et l’histoire de la tauromachie
française s’enrichira d’une nouvelle page, qui viendra s’ajouter à celles, nombreuses, riches, attendrissantes ou
émouvantes que propose actuellement
l’exposition présentée à la chapelle des
Jésuites.
Intitulée “Pour une place au soleil”, cette galerie de souvenirs, en images, textes et sonorités, offre le panorama de
près d’un demi-siècle de passion autour
du toro. Sous la direction de Daniel
Saint-Lary, et avec pour commissaires
d’exposition Gilles Dienst et Lucien Orlewski “Chinito”, elle déroule le film d’innombrables aventures qui, replacées
dans le contexte de chaque époque, évoque ces jeunes garçons qui, vivant sur la
terre de France, ont tout fait pour se mesurer aux toros et porter un costume de
lumière.
Romero, Pilès, Casas...
Évoquant des ruelles ou un labyrinthe
de callejon, la présentation remet chaque affiche, photographie, phrase ou
coupure de presse dans le cadre chronologique de la situation. Le héros Akim
de BD et le clin d’œil adressé à Elvis
Presley ouvrent le parcours. Pour inviter le visiteur à découvrir ou retrouver
tous ces chapitres qui jalonnent la nais-
■ Cette galerie de souvenirs offre un demi-siècle de passion autour du toro.
sance, l’éclosion, puis le développement
des toreros français.
À la chapelle des Jésuites, l’installation
réalisée par Bruno Doan, de l’atelier
Baie, va étonner et séduire, toucher et
convaincre de la nécessité de mesurer
tout le chemin parcouru depuis les années 1960. Et les noms de Pepe de Montijo, Pedro Romero, José Pilès, Alain
Montcouquiol et Simon Casas de défiler. Des heures passées sur le mont Margarot, sur les hauteurs de Nîmes, à la
chanson de Dalida sur El Cordobès, des
spectaculaires limousines voyant débarquer les matadors espagnols venus toréer pour la feria au paseo intégralement français affiché lors d’une novillada à Lunel, “Pour une place au soleil”
Photo S. BARBIER
met en lumière tous les détails du récit.
Avec des documents rares, des pièces
qu’aucun aficionado n’espérait voir un
jour, avec la gueule cinématographique
de Jaquito, assis à la barrera aux côtés
de Salvador Dali ou Christian Nimeño II
citant un toro pour les banderilles tandis
que l’or de son costume éclabousse son
visage de miroitements, l’exposition
ouvre le grand livre de la tauromachie tricolore. Avec ses sacrifices, ses combats,
ses espoirs, ses disparitions ou ses heures de gloire.
ROLAND MASSABUAU
[email protected]
◗ À la chapelle des Jésuites, Grand-Rue.
Visible jusqu’au 9 juin, tous les jours sauf
le lundi, de 10 heures à 18 heures.
Un dimanche de baptême
sur l’autel de la capoeira
Festival ❘ Hier, Da Lua et Mareta ont atteint le grade d’instructeur.
«Cette corde bleue, c’est le symbole de l’engagement. Envers
son groupe de capoeira, envers son maître et envers
soi-même. » Au passage de grade des deux Français, Lionel
de Sousa (Da Lua) et Rémi Zahm (Mareta), les mots de leur
contremaître Barao sont venus
donner la solennité requise
lors de ce passage de cordes.
Un rituel vécu dans le cadre du
12e Festival de capoeira organisé par l’association nîmoise
Barracao, au théâtre Liger.
Entourés d’une dizaine de maîtres français et brésiliens, les
nouveaux instructeurs ont livré un combat qui signe la fin
de leur apprentissage et ouvre
la voie de l’enseignement. Da
Lua, en pleurs sous le coup de
l’émotion, les hanches serrées
de cette nouvelle corde, insiste : « C’est beaucoup d’investis-
sement, onze ans de pratique.
Je remercie d’abord mon maître Barao pour la qualité de
son enseignement. »
Une grande famille
Plus réservé, marqué physiquement, Mareta analyse : « Cette
roda est montée en puissance.
J’ai vécu des coups traumatisants (mise à terre) qui sont
une manière de m’indiquer le
chemin à parcourir pour un
dialogue encore meilleur avec
mes partenaires. Mais j’ai le
désir de transmettre et je sens
toujours au fond de moi la
flamme de mes débuts. »
Une flamme qui a animé la cinquantaine d’enfants dont le
baptême, hier, a signifié l’entrée dans la grande famille de
la capoeira.
■ Combat rituel pour Lionel de Sousa et Rémi Zahm.
STÉPHANE BARBIER
Photo S. B.
[email protected]
CINÉMAS
FORUM
3, rue Poise, ✆ 08 92 68 86 30.
Effets secondaires : 21 h 30.
Hôtel Normandy : 14 h 15,
16 h 40, 19 h 30, 21 h 40. Chebba
Louisa : 14 h, 17 h, 19 h 30,
21 h 40. Les profs : 13 h 55,
15 h 55, 19 h 15.
Iron Man 3 : 13 h 45, 16 h 25,
19 h 05. 3D : 21 h 45.
KINEPOLIS
Mas des Abeilles,✆ 0 892 688 630.
Evil dead (interdit aux moins de
16 ans) : 16 h, 18 h, 20 h 10,
22 h 30. Infiltré : 14 h 15, 17 h,
19 h 45, 22 h 15. Iron Man 3 :
14 h 15, 17 h 15, 20 h 45. 3D :
13 h 45, 16 h 35, 19 h 25, 22 h 10.
Jurassic Park 3D : 14 h, 22 h.
La cage dorée : 14 h, 16 h 40,
19 h 45. La fleur de l’âge :
17 h 55. L’écume des jours :
16 h 45 . Les gamins : 13 h 45,
15 h 55, 20 h 15, 22 h 30.
Les profs : 13 h 55, 16 h, 18 h 05,
20 h 10, 22 h 25. Mohamed
Dubois : 14 h. Oblivion. 19 h 45.
Sous surveillance : 14 h, 16 h 45,
19 h 40, 22 h 15. The croods :
13 h 45. The hit girls : 14 h,
16 h 30, 19 h 50, 22 h 20. Trance :
13 h 40, 15 h 50, 18 h, 20 h 15,
22 h 25. Upside down : 16 h 45,
22 h 25.
SÉMAPHORE
25, rue Porte-de-France,
✆ 04 66 67 83 11.
Une vie simple : 14 h 20, 21 h.
Enfance clandestine : 14 h 15,
18 h 20. L’esprit de 45. 20 h 50.
Le diable dans la peau : 16 h 45 .
Le premier homme : 16 h 30.
Mud : 12 h, 18 h 20. Stoker :
12 h 10, 20 h 40. L’écume
des jours : 14 h 20, 20 h 50.
Hannah Arendt : 14 h 15, 18 h 30.
La Sirga : 16 h 40.
The grandmaster : 12 h, 18 h 30.
Promised land : 16 h 20.
Le temps de l’aventure : 12 h 10.