Chaine dinformation

Transcription

Chaine dinformation
Chaîne d’information
TCT
1°) Structure de la chaîne d’information
M atière d’œuvre entrante
Déchets
et pertes
AGIR
M atière d’œuvre sortante
Dans une chaîne fonctionnelle, la chaîne d’information permet:
D’acquérir (ou prélever) l’information, la traiter pour contrôler l’action réalisée sur la matière d’œuvre et de
communiquer l’état du système à l’utilisateur ou à un autre système.
Ordres vers la fonction
Distribuer
Consignes de l’opérateur
Acquérir
Grandeur physique à détecter
- Position
Capteurs
- Présence
- Vitesse
- Température
- Force
- Pression . . .
Traiter
Unité
De traitem ent
Communiquer
Informations vers
l’utilisateur ou autre
système
Constituants
de dialogues
La chaîne d’information
2°) La nature d’une information
Dans une chaîne d’informations, l’information est transmise à l’aide d’un signal électrique
qui peut être une tension électrique (en général) ou un courant électrique.
UNE
INFORMATION DE NATURE LOGIQUE
Est une information qui ne peut prendre que 2 états
(0 ou 1, état bas ou état haut), on parle également
d’information Tout Ou Rien (TOR).
Cette information sera transmise par un signal logique.
UNE
INFORMATION DE NATURE ANALOGIQUE
Est une information dont l’état peut varier de manière continue
entre un état haut et un état bas.
Cette information sera transmise par un signal analogique.
UNE
S
Vmax
t
0v S à l’état0
Signal logique
S
Vmax
0v
INFORMATION DE NATURE NUMERIQUE
Est une information qui peut prendre un certain nombre de valeurs limitées
Cette information sera transmise par plusieurs signaux logiques.
S à l’état1
t
Signal analogique
S
11
10
01
00
t
Signal numérique
Proposé par MADAK
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Chaîne d’information
TCT
3°) La fonction Acquérir
Grandeur physique
Acquérir
Information
Capteurs
Un capteur qui fournit un signal logique est appelé un détecteur
Un capteur qui fournit un signal Numérique est appelé un Codeur
Un capteur qui fournit un signal analogique est appelé un Capteur
Exemple de détecteur
Détecteur de position
Symbole
Détection d’objets solide
par contact physique
Détecteur de proximité
Détecteur photoélectrique
Symbole
Interrupteur à lame souple (ILS)
Symbole
Détection d’objets à Faible Détection d’objets à
distance (quelques mm)
une distance (quelque m)
Symbole
Détection de la présence de champ
magnétique (ex : piston d’un vérin)
4°) La fonction Traiter
Informations
Issues des capteurs
Traiter
Informations traitées
Unité de traitement
Il existe 2 types de traitements :
4. 1 ) TRAITEMENT CABLE : réalisé par le câblage de composants électriques, pneumatique ou électronique
(Cartes électroniques). Le traitement est figé (réservé au système simple)
4. 2) TRAITEMENT PROGRAMME : réalisé par un système à microprocesseur,
Par automate programmable ou par ordinateur.
Le traitement est réalisé par un programme qu’on peut modifier ou faire évoluer
Structure des unités de traitement programmable :
* Unité centrale à base de microprocesseur qui traite les informations
suivant un programme.
* Mémoire de programmes : elle sauvegarde le programme durant le traitement
* Mémoire de données : elle sauvegarde les données durant le traitement
* Interfaces d’entées: reçoit les informations depuis l’extérieur
* Interfaces de sorties: convertit les données traitées en ordres vers l’extérieur
* Horloge : elle fixe la vitesse de traitement
* Alimentation : elle fournit l’énergie électrique au système de traitement
Proposé par MADAK
Unité de traitement
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Système à microprocesseur
4. 3) LOGIQUE
automate programmable
ordinateur
COMBINATOIRE
a) Variable logique
Une Variable logique est une variable qui ne peut posséder que 2 états distincts (noté état 0 ou 1)
Exemple:
L
L
La lampe L est soit éteinte, soit allumée (L est une variable logique)
•
•
Si la lampe L est éteinte ⇒ L = 0
Si la lampe L est allumée ⇒ L = 1
L=0
L=1
L’interrupteur I est soit fermé, soit ouvert (I est une variable logique)
•
•
I
Si l’interrupteur I est ouvert ⇒ I = 0
Si l’interrupteur I est fermé ⇒ I = 1
I=0
La tension E est soit égale à 0v ou 5v (E est une variable logique)
•
•
E
5
Si la tension E est égale à 0v ⇒ E = 0
Si la tension E est égale à 5v ⇒ E = 1
0
E=0
I
I=1
E=1 t
b) Circuit logique combinatoire
Un circuit logique combinatoire (booléen) est un système logique dans le quel l’état des sorties ne dépendent
que de l’état des entrées autrement pour la même combinaison des variables d’entrées on a la même
combinaison des variables de sorties
Circuit logique
combinatoire
Variables
d’entrées
Variables
de sorties
c) La table de vérité
Elle représente l'état des variables de sorties pour chaque combinaison des variables d'entrées
Le nombre de colonnes = Nombre de variables d'entrées + Nombre de variables de sortie
Le nombre de lignes = 2n (n : Nombre de variables d'entrée)
Exemples de table de vérité (TV) : a, b, c : variables d’entrées et S : variable de sortie
TV : 2vaiables d’entrées
et une variable de sortie
22 combinaisons
des variables
d’entrées
a
0
0
1
1
Proposé par MADAK
b
0
1
0
1
S
1
0
1
0
TV : 3vaiables d’entrées
et une variable de sortie
23 combinaisons
des variables
d’entrées
a
0
0
0
0
1
1
1
1
b
0
0
1
1
0
0
1
1
c
0
1
0
1
0
1
0
1
S
0
0
1
0
1
1
0
1
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TCT
d) Fonctions logiques de base
 Fonction complément (inverse)
•
Interprétation électrique : La lampe (S) est en série avec le contact fermé, elle s’éteint quand le
contact (a) est actionné.
S
𝑎𝑎�
•
Table de vérité
•
Equation logique: S = a�
𝑎𝑎
0
1
•
1
0
1
S = a�
1
0
0
𝑎𝑎
t
𝑆𝑆
t
Chronogramme de la fonction inverse
Symbole logique
𝑎𝑎
𝑎𝑎
S = a�
1
Symbolisation européenne
S = a�
Symbolisation américaine
 Fonction AND (ET)
•
•
•
Interprétation électrique : La lampe (s) s’allume si et seulement si on appuie sur (a) et (b).
Equation logique: S = a . b
Table de vérité
a
0
0
1
1
•
𝑎𝑎
b
0
1
0
1
𝑏𝑏
0
S = a.b
0
0
0
1
Symbole logique
𝑎𝑎
&
1
1
0
1
0
S
𝑏𝑏
𝑎𝑎
𝑏𝑏
𝑆𝑆
t
t
t
Chronogramme de la fonction AND
𝑎𝑎
𝑆𝑆 = 𝑎𝑎 . 𝑏𝑏
𝑆𝑆 = 𝑎𝑎 . 𝑏𝑏
𝑏𝑏
Symbolisation européenne
Symbolisation américaine
 Fonction OR (OU)
•
•
•
Interprétation électrique : La lampe (s) s’allume si on appuie sur (a) ou sur (b), à plus forte raison sur
S
les deux
𝑎𝑎
Equation logique: S = a + b
Table de vérité
a
0
0
1
1
•
b
0
1
0
1
1
0
S = a+b
0
1
1
1
Symbole logique
𝑎𝑎
𝑏𝑏 ≥ 1
1
0
1
0
𝑎𝑎
𝑏𝑏
𝑆𝑆
t
t
t
Chronogramme de la fonction OR
𝑆𝑆 = 𝑎𝑎 + 𝑏𝑏
Symbolisation européenne
Proposé par MADAK
𝑏𝑏
𝑎𝑎
𝑏𝑏
𝑆𝑆 = 𝑎𝑎 + 𝑏𝑏
Symbolisation américaine
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TCT
 Fonction NAND (NON ET)
•
Interprétation : C’est une fonction ET dont la sortie est inversée.
•
Equation logique: S = �����
a .b
•
Table de vérité
a
0
0
1
1
•
1
1
S = �����
a .b
1
1
1
0
b
0
1
0
1
Symbole logique
𝑎𝑎
&
𝑏𝑏
0
𝑆𝑆 = �����
𝑎𝑎 . 𝑏𝑏
Symbolisation européenne
0
1
0
𝑎𝑎
t
𝑏𝑏
t
𝑆𝑆
t
Chronogramme de la fonction NAND
𝑎𝑎
𝑏𝑏
𝑆𝑆 = �����
𝑎𝑎 . 𝑏𝑏
Symbolisation américaine
 Fonction NOR (NON OU)
•
Interprétation : C’est une fonction OU dont la sortie est inversée.
•
Equation logique: S = �������
a+b
•
0
Table de vérité
a
0
0
1
1
•
1
b
0
1
0
1
Symbole logique
𝑎𝑎
≥1
𝑏𝑏
1
S = �������
a+b
1
0
0
0
𝑆𝑆 = �������
𝑎𝑎 + 𝑏𝑏
Symbolisation européenne
0
1
0
𝑎𝑎
t
𝑏𝑏
t
𝑆𝑆
t
Chronogramme de la fonction NOR
𝑎𝑎
𝑆𝑆 = �������
𝑎𝑎 + 𝑏𝑏
𝑏𝑏
Symbolisation américaine
 Fonction XOR (OU EXCLUSIVE)
Interprétation: C’est une fonction OU qui exclue le cas ou (a) et (b) sont à 1.
S
𝑏𝑏�
𝑎𝑎
•
•
Equation logique: S = a ⊕ b
1
Table de vérité
a
0
0
1
1
•
𝑎𝑎�
b
0
1
0
1
1
S=a⊕b
0
1
1
0
Symbole logique
𝑎𝑎
𝑏𝑏
0
=1
S=a⊕b
Symbolisation européenne
Proposé par MADAK
0
1
0
𝑏𝑏
𝑎𝑎
t
𝑏𝑏
t
𝑆𝑆
t
Chronogramme de la fonction XOR
𝑎𝑎
𝑏𝑏
S=a⊕b
Symbolisation américaine
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 Application
Donner le schéma logique (logigramme) des fonctions suivantes à base de portes ET, OU et NON:
𝑆𝑆1 = 𝑎𝑎. 𝑏𝑏� + 𝑎𝑎�. 𝑏𝑏
𝑆𝑆2 = 𝑎𝑎. 𝑏𝑏. 𝑐𝑐̅ + 𝑎𝑎�. 𝑏𝑏. 𝑐𝑐 + 𝑎𝑎�. 𝑏𝑏�. 𝑐𝑐̅
𝑎𝑎
𝑎𝑎�
𝑏𝑏
𝑏𝑏�
Logigramme de S1
𝑎𝑎. 𝑏𝑏�
𝑆𝑆1
𝑎𝑎�. 𝑏𝑏
𝑎𝑎
𝑆𝑆2
𝑏𝑏
𝑐𝑐
Logigramme de S2 avec des porte AND et OR et inverse
e) Simplification des fonctions logiques:
Pour aboutir à une solution économique il faut chercher à simplifier les équations logiques
 Méthode algébrique
.
Règles générales de l’algèbre de BOOLE
•
Commutativité
Associativité
Distributivité
𝑎𝑎. 𝑏𝑏 = 𝑏𝑏. 𝑎𝑎
𝑎𝑎. (𝑏𝑏. 𝑐𝑐) = (𝑎𝑎. 𝑏𝑏). 𝑐𝑐
= 𝑎𝑎. 𝑏𝑏. 𝑐𝑐
𝑎𝑎 + (𝑏𝑏 + 𝑐𝑐) = (𝑎𝑎 + 𝑏𝑏) + 𝑐𝑐
= 𝑎𝑎 + 𝑏𝑏 + 𝑐𝑐
𝑎𝑎. (𝑏𝑏 + 𝑐𝑐) = (𝑎𝑎. 𝑏𝑏) + (𝑎𝑎. 𝑐𝑐)
𝑎𝑎 + 𝑏𝑏 = 𝑏𝑏 + 𝑎𝑎
Règles particuliaires
•
Représentation électrique
𝑎𝑎
𝑎𝑎
𝑎𝑎
𝑎𝑎
𝑎𝑎 + (𝑏𝑏. 𝑐𝑐) = (𝑎𝑎 + 𝑏𝑏). (𝑎𝑎 + 𝑐𝑐)
Représentation électrique
𝑎𝑎
𝑎𝑎 + 0 = 𝑎𝑎
0
1
Equation
0
1
Proposé par MADAK
𝑎𝑎 + 1 = 1
𝑎𝑎. 0 = 0
𝑎𝑎. 1 = 𝑎𝑎
Theorème de
Morgane
𝑎𝑎
�������
𝑎𝑎 + 𝑏𝑏 = 𝑎𝑎�. 𝑏𝑏�
Equation
𝑎𝑎
𝑎𝑎 + 𝑎𝑎 = 𝑎𝑎
𝑎𝑎�
𝑎𝑎 + 𝑎𝑎� = 1
𝑎𝑎
𝑎𝑎
�����
𝑎𝑎. 𝑏𝑏 = 𝑎𝑎� + 𝑏𝑏�
𝑎𝑎
𝑎𝑎�
𝑎𝑎. 𝑎𝑎 = 𝑎𝑎
𝑎𝑎. 𝑎𝑎� = 0
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TCT
• Mise en équation des fonctions logiques
On peut déterminer l’équation de sortie d’un système combinatoire à partir de sa table de vérité
L’équation du système est égale à la somme logique (OU logique) de tous les termes pour les quelles la
sortie vaut 1.
Chaque terme (pour sortie à 1) est le produit (ET logique) de toutes les variables d’entrées en notant :
- La variable si son état vaut 1
- La variable complémentée si son état vaut 0
-
-
Exemple:
Trois interrupteurs (a, b, c) commandent une lampe (L). La lampe s’allume si seulement deux
interrupteurs sont fermés.
Table de vérité :
a
0
0
0
0
b
0
0
1
1
c
0
1
0
1
L
0
0
0
1
1
1
0
0
0
1
0
1
1
1
0
1
1
1
1
0
𝐿𝐿 = 1 𝒑𝒑𝑜𝑜𝑜𝑜𝑜𝑜 𝑎𝑎 = 0 𝐸𝐸𝐸𝐸 𝑏𝑏 = 1 𝐸𝐸𝐸𝐸 𝑐𝑐 = 1 ⇒ 𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡1 = 𝑎𝑎�. 𝑏𝑏. 𝑐𝑐
𝐿𝐿 = 1 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑎𝑎 = 1 𝐸𝐸𝐸𝐸 𝑏𝑏 = 0 𝐸𝐸𝐸𝐸 𝑐𝑐 = 1 ⇒ 𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡2 = 𝑎𝑎. 𝑏𝑏�. 𝑐𝑐
𝐿𝐿 = 1 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑎𝑎 = 1 𝐸𝐸𝐸𝐸 𝑏𝑏 = 1 𝐸𝐸𝐸𝐸 𝑐𝑐 = 0 ⇒ 𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡3 = 𝑎𝑎. 𝑏𝑏. 𝑐𝑐̅
𝐿𝐿 = 𝑎𝑎�. 𝑏𝑏. 𝑐𝑐 + 𝑎𝑎. 𝑏𝑏�. 𝑐𝑐 + 𝑎𝑎. 𝑏𝑏. 𝑐𝑐̅
•
Méthode algébrique pour la simplification des équations logiques
On utilise les propriétés de l’algèbre de Boole. Pour cela, on essaie de mettre en facteur les termes de
l’équation pour faire apparaître des termes de la forme (a + a� ) puisque a + a� = 1et que b.1=b.
Exemple: Simplifier l’équation suivante
𝐸𝐸 = 𝑎𝑎�. 𝑏𝑏. 𝑐𝑐 + 𝑎𝑎. 𝑏𝑏�. 𝑐𝑐̅ + 𝑎𝑎. 𝑏𝑏�. 𝑐𝑐 + 𝑎𝑎. 𝑏𝑏. 𝑐𝑐
= 𝑏𝑏. 𝑐𝑐(𝑎𝑎� + 𝑎𝑎) + 𝑎𝑎. 𝑏𝑏�. (𝑐𝑐̅ + 𝑐𝑐) = 𝑏𝑏. 𝑐𝑐 + 𝑎𝑎. 𝑏𝑏�
𝐻𝐻 = 𝑎𝑎. 𝑏𝑏�. 𝑐𝑐 + 𝑎𝑎�. 𝑏𝑏�. 𝑐𝑐 + 𝑎𝑎�. 𝑏𝑏�. 𝑐𝑐̅ + 𝑎𝑎. 𝑏𝑏�. 𝑐𝑐̅
= 𝑎𝑎. 𝑏𝑏�. (𝑐𝑐 + 𝑐𝑐̅) + 𝑎𝑎�. 𝑏𝑏�(𝑐𝑐 + 𝑐𝑐̅) = 𝑎𝑎. 𝑏𝑏� + 𝑎𝑎�. 𝑏𝑏� = 𝑏𝑏�(𝑎𝑎 + 𝑎𝑎�) = 𝑏𝑏�
Remarque: lorsque les états ‘0’ sont moins nombreux que les états ‘1, il est avantageux d’écrire le
complément de la somme logique des lignes où la variable de sortie prend la valeur 0.
Exemple: d’après la table de vérité suivante
𝑎𝑎
0
0
0
0
1
1
1
1
𝑏𝑏
0
0
1
1
0
0
1
1
𝑐𝑐
0
1
0
1
0
1
0
1
𝐿𝐿
1
1
1
1
1
0
1
0
𝑎𝑎�. 𝑏𝑏�. 𝑐𝑐̅
𝑎𝑎�. 𝑏𝑏�. 𝑐𝑐
𝑎𝑎�. 𝑏𝑏. 𝑐𝑐̅
𝑎𝑎�. 𝑏𝑏. 𝑐𝑐
𝑎𝑎. 𝑏𝑏�. 𝑐𝑐̅
𝑎𝑎. 𝑏𝑏. 𝑐𝑐̅
𝐿𝐿�
0
0
0
0
0
0
1
1
𝐿𝐿 = 𝑎𝑎�. 𝑏𝑏�. 𝑐𝑐̅ + 𝑎𝑎�. 𝑏𝑏�. 𝑐𝑐 + 𝑎𝑎�. 𝑏𝑏. 𝑐𝑐̅ + 𝑎𝑎�. 𝑏𝑏. 𝑐𝑐 + 𝑎𝑎. 𝑏𝑏�. 𝑐𝑐̅ + 𝑎𝑎. 𝑏𝑏. 𝑐𝑐̅
= 𝑎𝑎�. 𝑏𝑏�. (𝑐𝑐̅ + 𝑐𝑐) + 𝑎𝑎�. 𝑏𝑏. (𝑐𝑐̅ + 𝑐𝑐) + 𝑎𝑎. 𝑐𝑐̅(𝑏𝑏� + 𝑏𝑏)
= 𝑎𝑎�. 𝑏𝑏� + 𝑎𝑎�. 𝑏𝑏 + 𝑎𝑎. 𝑐𝑐̅ = 𝑎𝑎�. �𝑏𝑏� + 𝑏𝑏� + 𝑎𝑎. 𝑐𝑐̅ = 𝑎𝑎� + 𝑎𝑎. 𝑐𝑐̅
= (𝑎𝑎� + 𝑎𝑎). (𝑎𝑎� + 𝑐𝑐̅) = 𝑎𝑎� + 𝑐𝑐̅
𝑎𝑎. 𝑏𝑏�. 𝑐𝑐
𝑎𝑎. 𝑏𝑏. 𝑐𝑐
𝐿𝐿� = 𝑎𝑎. 𝑏𝑏�. 𝑐𝑐 + 𝑎𝑎. 𝑏𝑏. 𝑐𝑐 = 𝑎𝑎. 𝑐𝑐�𝑏𝑏� + 𝑏𝑏� = 𝑎𝑎. 𝑐𝑐
𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 𝐿𝐿 = 𝑎𝑎.
�����
𝑐𝑐 = 𝑎𝑎� + 𝑐𝑐̅
La simplification algébrique des fonctions logiques peut convenir pour les cas où le nombre de variables
d’entrée ne dépasse pas 2 ou 3.
Proposé par MADAK
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TCT
On préfère utiliser, en général, la méthode des tableaux de Karnaugh.
 Tableau de KARNAUGH :
Le tableau de Karnaugh est équivalent à la table de vérité; Une ligne de la table de vérité est équivalente à une
case du tableau de KARNAUGH où on note l'état logique de la sortie.
Le passage d'une case à la case suivante se fait par changement de l'état d'une seule variable d'entrée
(les combinaisons des variables d’entrées sont en code gray).
Pour deux variables ab: 00 - 01 - 11 - 10
Pour trois variables abc : 000 - 001 - 011 - 010 - 110 - 111 - 101 - 100
•
Représentation d'un T K à partir de la Table de vérité
Exemple1 : Représenter le tableau de KARNAUGH de S1 d’après la table de vérité suivante
Tableau de Karnaugh
Table de vérité
a
0
0
1
1
b
0
1
0
1
𝑎𝑎 𝑏𝑏 0
0 1
1 1
S1
1
0
1
0
1
0
0
𝑆𝑆1
Exemple 2: Représenter le tableau de KARNAUGH de S2 d’après la table de vérité suivante
Table de vérité
a
0
0
0
0
1
1
1
1
•
b
0
0
1
1
0
0
1
1
Tableau de karnaugh
c
0
1
0
1
0
1
0
1
S2
0
1
1
0
1
1
0
0
𝑎𝑎 𝑏𝑏𝑏𝑏 00
0
0
1
1
01
1
1
11
1
0
10
0
0
𝑆𝑆2
Représentation d'un T K à partir de fonction logique:
𝑆𝑆 = 𝑎𝑎�. 𝑏𝑏. 𝑐𝑐 + 𝑎𝑎. 𝑏𝑏�. 𝑐𝑐 + 𝑎𝑎. 𝑏𝑏. 𝑐𝑐
Table de vérité
a
0
0
0
0
1
1
1
1
b
0
0
1
1
0
0
1
1
c
0
1
0
1
0
1
0
1
Proposé par MADAK
S2
1
0
1
0
1
0
1
0
Tableau de karnaugh
𝑎𝑎 𝑏𝑏𝑏𝑏 00
0
1
1
1
01
0
0
11
0
0
10
1
1
𝑆𝑆2
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Chaîne d’information
•
-
-
TCT
Règles de simplification :
Il faut regrouper tous les 1 du tableau de KARNAUGH
Le nombre de cases groupées correspond à une puissance de 2 (2n = 1, 2, 4, 8, 16, . . .).
Les cases regroupées doivent être adjacentes (une variable d'entrée change d'état d'une case à l'autre:
cases voisines verticalement ou horizontalement, ou par symétrie ou les cases du bord du tableau
(comme si le tableau est enroulé sur un cylindre).
Le groupement peut être en ligne, en colonne, en carré, ou rectangle.
Il faut chercher le groupement le plus grand et On doit commencer par les 1 qui sont regroupables de
façon unique.
L’équation simplifiée est égale à la somme logique (OU logique) de tous les termes
- Chaque terme (engendré par un groupement) est le produit (ET logique) des variables d’entrées qui,
dans le groupement en passant d’une case à la case suivante, ont gardés les mêmes états (on
élimine les variables qui changent d’états) en notant :
- La variable si elle garde l’état 1 dans le groupement,
- La variable complémentée si elle garde l’état 0 dans le groupement.
Application:
1°) Compléter le groupement et établir les équations simplifiées des TK des fonctions suivantes :
𝑎𝑎 𝑏𝑏𝑏𝑏 00 01 11 10
0
1 1 1 1
1
0 0 0 0
𝑆𝑆1
𝑆𝑆1 = 𝑎𝑎�
𝑆𝑆3
𝑎𝑎 𝑏𝑏𝑏𝑏 00 01 11 10
0
1 0 0 1
1
1 0 0 1
𝑆𝑆3 = 𝑐𝑐̅
𝑎𝑎 𝑏𝑏𝑏𝑏 00 01 11 10
0
1 0 1 0
1
1 0 1 0
𝑆𝑆2
𝑆𝑆2 = 𝑏𝑏�. 𝑐𝑐̅ + 𝑏𝑏. 𝑐𝑐
1
1
1
1
Les cases externes du tableau sont
adjacentes comme si le tableau est
enroulé sur un cylindre
2°) Simplifier l’équation suivante :
𝑆𝑆 = 𝑎𝑎�. 𝑏𝑏�. 𝑐𝑐̅ + 𝑎𝑎. 𝑏𝑏�. 𝑐𝑐 + 𝑎𝑎. 𝑏𝑏. 𝑐𝑐 + 𝑎𝑎. 𝑏𝑏�. 𝑐𝑐̅
𝑎𝑎 𝑏𝑏𝑏𝑏 00 01 11 10
0
1 0 0 0
1
1 1 1 0
𝑆𝑆
𝑆𝑆 = 𝑏𝑏�. 𝑐𝑐̅ + 𝑎𝑎. 𝑐𝑐
5°) La fonction Communiquer
Informations d’états vers
l’utilisateur ou autre système
Communiquer
Informations traitées
Constituant de dialogue avec
l’utilisateur ou autre système
5. 1 ) COMMUNICATION AVEC L’ UTILISATEUR :
a) Saisie des consignes (des informations qui vont de l’opérateur vers le système) : en utilisant un pupitre de
commande, Clavier, Sourie, . . . etc.
Pupitre de commande
Proposé par MADAK
Clavier
Sourie
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TCT
b) Emission de comptes rendus (Informations renseignant sur l’état du système) en utilisant :
Un écran, une imprimante ou un afficheur numérique (ils permettent d’afficher des informations numériques)
Un afficheur analogique (il permet d’afficher des informations analogiques)
Des voyants ou avertisseur sonore (il permet d’afficher des informations logiques)
Ecran
Imprimante
Afficheur analogique
Voyants
5. 2) COMMUNICATION
Afficheur Numérique
Avertisseur sonore
AVEC D’ AUTRES SYSTEMES
Pour permettre des échanges d’informations de nature électrique entre les différentes parties d’un système
ou entre des systèmes différents.
On utilise des liaisons, filaire simples, parallèles, séries ou en réseau.
a) Liaison filaire simple : il s’agit d’un simple câble comprenant deux ou trois fils principalement utilisé pour
transmettre une information logique.
b) Liaison parallèle : Elle permet la transmission d’informations numériques
à l’aide d’un câble comportant un grand nombre de fils. Le temps de transmission
est relativement court mais les distances doivent être faibles, quelques mètres.
C’est le type de liaison utilisé pour les imprimantes.
Cordon et port Parallèle
c) Liaison série : Elle permet la transmission d’informations numériques
à l’aide d’un câble comportant un nombre réduit de fils (2fils +informations de contrôle).
Exemple de liaison série : la liaison USB (Universal Serial Bus) :
d) Liaison USB :(Universal Serial Bus)
Cordons et ports USB
Proposé par MADAK
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TCT
Connexion des périphériques externes sur un ordinateur sous tension.
Deux des quatre fils du câble servent à fournir du courant électrique, les deux autres véhiculent des données
et des commandes.
d) Liaison en réseau : permet la communication de plusieurs systèmes suivant un protocole
Exemple de liaison en réseau.
Liaison WIFI : (Wireless Fidelity)
Le réseau informatique wifi utilise les ondes hertziennes (comme la télévision). Il permet de relier des
ordinateurs là où il serait difficile ou trop coûteux de mettre un câble. Les ordinateurs A, B et C ne sont reliés
par aucun câble. Le point d’accès ou ’AP’ relie tous les ordinateurs entre eux.
Liaison bluetooth :
Bluetooth est la technologie équivalente à l’USB mais sans fil et sert donc à relier des périphériques avec un
ordinateur ou d’autres périphériques en utilisant des ondes radio avec une portée faible, de plusieurs mètres
seulement.
Proposé par MADAK
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