2007 - Commune de Montbrun
Transcription
2007 - Commune de Montbrun
Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 1 Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 2 sommaire éditorial ................................................3 histoire locale et patrimoine - L'eau à Montbrun . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 - Le métier de meunier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 - Bleu Pastel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 vie administrative - Au fil des conseils municipaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 vie communale - Animations autour du moulin à vent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 - Le marché de producteurs bio et fermiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 - Combien de Montbrunois ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 - La commission environnement, aménagement rural . . . . . . . . 19 - Des logements locatifs à Montbrun . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 vie intercommunale - Sicoval : Collecte des déchets / Logement et habitat . . . . . . 23 - Sicoval : Service de l'Eau potable / Lecteur du Val . . . . . . . . . 24 vie régionale - Le grand contournement autoroutier de Toulouse . . . . . . . . . . . 25 vie associative - Foyer Rural . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 - Bibliothèque municipale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 - Autour de l'école . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 - L’ASIP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 - Tennis Club du Moulin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 infos pratiques - Les transports en commun . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 - État civil 2007 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 - Numéros d'urgence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37 - Horaires des déchèteries du Sicoval . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38 - Services et artisans de la commune . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 2• Numéro spécial 2007 Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 3 auf surprise de dernière minute, l'année 2007 verra le Plan Local d'Urbanisme (PLU) approuvé par le conseil municipal de décembre. Ce vote marquera l'aboutissement de plusieurs années d'efforts pour doter notre commune d'un projet de développement pour les années à venir. Nous n'avions pas décidé à la légère de lancer cette opération. Nous ne l'avons fait qu'après avoir mis en route un programme d'amélioration des équipements collectifs, avec notamment la construction de l'école et l'aménagement du restaurant scolaire car il était nécessaire d'avoir la capacité d'accueillir de nouveaux habitants (et donc de nouveaux enfants). Nous l'avons fait aussi parce que, dans sa grande générosité, l'État a rallongé les mandats des conseils municipaux d'un an. Nous avions donc l'assurance d'avoir le temps de mener à bien ce travail. Il fallait bien cela puisque, décidé en avril 2005, ce PLU n'aura abouti qu'en décembre 2007. Mais ce temps était nécessaire pour faire les bons choix, et les faire en concertation avec tous les Montbrunois. Un PLU, c'est bien plus qu'un plan de zonage des zones constructibles : c'est un projet pour la commune, une volonté de dessiner le Montbrun des années 2010-2020 et de se donner les moyens d'y parvenir. Le travail est donc achevé, et notre plus grande satisfaction est votre participation à ce travail : d'abord l'enquête réalisée en 2005, où plus de 100 réponses nous ont donné une image représentative de vos attentes, ce qui a guidé nos choix ; puis votre participation aux réunions publiques, et enfin le succès de l'enquête publique d'octobre 2007. Le commissaire enquêteur a dû rallonger les 3 permanences prévues pour pouvoir recevoir tout le monde. Il faut dire que nous avons veillé, tout au long de ce travail, à vous informer. L'enquête publique a été annoncée non seulement à tous les résidents de la commune, mais aussi à tous les propriétaires n'habitant pas Montbrun. L'intégralité du document était consultable sur le site Internet créé cette année (initiative encore très rare pour laquelle nous n'avons reçu que des félicitations). En provoquant ainsi la concertation, nous suscitions le débat et des demandes. Toutes n'ont pas pu être satisfaites, et nous avons dû trancher entre des avis divergents sur certaines zones. Ces décisions, parfois difficiles, auront été prises en regardant seulement l'esprit de ce PLU (le projet d'aménagement et de développement durable, qui en est le socle) et en les étayant par le point de vue extérieur du commissaire enquêteur. Il reste maintenant à mettre en œuvre ce PLU. Il y aura certainement des intérêts divergents, mais nous serons fermes, et nous nous donnerons les moyens d'aboutir. Il faut absolument arriver à modérer l'inflation du prix du foncier, car la réalisation d'un urbanisme harmonieux et de haute qualité passe par des aménagements coûteux (une voirie bien conçue, des espaces verts, une vraie intégration dans le paysage urbain,…), et l'argent investi dans l'achat du terrain ne va pas à ces réalisations. Un bon exemple de l'équilibre à trouver est donné par l'aménagement du Coustou de Picard, qui verra en mars 2008 dix familles rejoindre notre village. Cela prouve qu'il est possible de réaliser des opérations où chacun, vendeur, acheteur, locataire, riverain, bref Montbrunois, trouve son compte. Nous sommes tous attachés à la qualité de notre village, préservons-la tous ensemble. Bonne année à chacun d'entre vous. Le Maire, Gérard Bolet Numéro spécial 2007 é d i t o r i a l S •3 Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 4 histoire locale et patrimoine L'eau à Après avoir évoqué l'air (article sur le vent en 2006), poursuivons par l'évocation d'un deuxième élément : l'eau. Aujourd'hui si facile à obtenir en ouvrant un robinet, ce ne fut pas le cas aux siècles passés. Il était essentiel de s'installer près d'un point d'eau. Où en trouve-t-on à Montbrun ? La carte ci-contre, permet de situer l'ensemble des cours d'eau et des sources Source BDT Sicoval - 2007 de la commune. 4• Numéro spécial 2007 Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 5 histoire locale et patrimoine Montbrun Numéro spécial 2007 •5 Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 6 histoire locale et patrimoine L'eau à Montbrun Les ruisseaux d'autres encore ont été aménagées pour fournir de l'eau aux animaux sauvages. Au XVIe siècle, il y avait 25 ruisseaux à Montbrun dont 22 coulaient toute l'année. Le déboisement pour créer des terres agricoles au fil des siècles en a fait disparaître beaucoup. Aujourd'hui, il en reste une douzaine et, recevant les eaux de ruissellement, leur débit dépend de la quantité des pluies. Le Rivals, Le Griffou, La Feuillade, les ruisseaux de Montan, Périole… Citons le nom du ruisseau de Latomy qui devient le Trucopores sur Corronsac puis le Cossignol à partir d'Aureville. D'autres ont changé de nom ainsi le ruisseau d'Escaneloups est devenu le ruisseau de Montan. Les lacs Les lacs de Montbrun sont des lacs collinaires qui servent en général à l'irrigation. C'était le but de M. Faggianelli quand il a construit son lac il y a 30 ans dans le bois de Goudal (près de la route de Donneville). Profond de 20 mètres, alimenté par les ruisseaux du Gay et de Peyronnet, il a fallu 4 à 5 mois pour le remplir. Les fontaines Il y a deux fontaines : une à Montbrun le Vieux (seul point d'eau du village autrefois) qui est également une source et l'autre au bord du chemin de Vassal (chemin de Corronsac) qui avait toujours de l'eau et servait à abreuver le bétail. Fontaine de Vassal Les premières années, des pédalos étaient mis gratuitement à la disposition des habitants mais la baignade a toujours été interdite. Il est loué à l'association sportive du Centre National d'Études Spatiales pour leur section pêche. Les pêcheurs y trouvent des sandres, des gardons, des brochets, des carpes et des brèmes, des tanches et des barbeaux. L'île au milieu du lac peut servir de refuge aux oiseaux qui y sont à l'abri de tout prédateur ne sachant pas nager ! Fontaine de Montbrun Le Vieux Les sources Lac de Montbrun De nombreuses sources révèlent la présence d'eau dans ce paysage du Lauragais qui peut sembler si aride les étés de sécheresse. Certaines ont de l'eau toute l'année, d'autres servent à arroser le potager, 6• Numéro spécial 2007 Un deuxième lac a été créé par M. Monnier en 2003 dans le creux entre le chemin de Montan et de Roumieu. Le terrain étant en V, les ouvriers l'ont creusé pour lui donner une forme en U. Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 7 histoire locale et patrimoine La terre récupérée a servi à ériger la digue d’une hauteur de 4 mètres. Les jours de grand vent, les vagues de surface creusent les barrages par érosion. Pour empêcher ce phénomène 400 tonnes de roches sur un mètre d'épaisseur ont été placées tout le long de la digue. Il est également aliLac de Montan menté par 2 ruisseaux, dont celui de Montan, avec un débit maximum de 200 litres par seconde les jours de gros orages. Il a suffi de 21 jours pour le remplir. Un troisième barrage a été bâti par M. Fraysse à Peres (Route d'Espanès). Il est en cours de remplissage, ne pouvant compter que sur les eaux de pluie. Une source en amont n'a pas un débit suffisant pour l'alimenter de façon aussi rapide que les deux lacs précédents. Source au-dessus du nouveau lac en cours de remplissage Le métier de meunier La fin des bonnets blancs L a profession de meunier ne peut se concevoir sans le moulin. S'il appartenait souvent au seigneur, c'est essentiellement qu'il n'y avait que lui qui pouvait investir une somme importante, dont le retour financier prenait plusieurs années. Ainsi celui de Montbrun a appartenu à la famille de Senaux (seigneurs de la baronnie jusqu'à la Révolution) puis à la famille Gineste de Saurs et de Passelègue (d'où le nom de moulin de Passelègue sous lequel il est parfois cité) acquéreurs du vieux château au début du XIXe siècle. L'achat de meules qui provenaient souvent de fort loin (des granits de la Montagne Noire ou du Sidobre, des silex d'Aquitaine ou du bassin parisien) était lui aussi lourd. Les moulins à vent sont apparus après les moulins à eau. Le Lauragais était parsemé de moulins à vent, chaque commune avait au moins un moulin, mais très souvent plusieurs (jusqu'à sept ou huit !). Il y en a eu au moins deux à Montbrun, le deuxième était situé à Négrétis (hameau de Lissac). Les moulins ne servaient pas tous à fabriquer de la farine. Dans le Lauragais, il y eut les moulins pasteliers (à meule verticale) pour écraser le pastel et fabriquer le colorant bleu (cf. l'article sur le pastel). Ils servaient aussi à produire l'huile, à partir de l'olive dans le midi, à partir de la noix, plus au nord. Certains moulins étaient utilisés dans l'industrie textile pour le foulage des tissus, dans les scieries ou pour le martelage de métaux. Les moulins à eau sont construits sur les petites rivières ayant un débit suffisant, pour être moins sensibles aux périodes de sécheresse. On préférait aménager des canaux d'alimentation pour éviter que les crues ne rendent le moulin inutilisable et parfois des réserves d'eau étaient construites. Ces moulins à eau travaillaient principalement pendant 3 saisons le printemps, l'automne et l'hiver. Souvent, l'été, le niveau des cours d'eau était insuffi- Depuis l'antiquité, le Lauragais était une terre céréalière produisant beaucoup de blé, exporté sur les foires de Toulouse et de Carcassonne. Le vent d'Autan ou le Cers assuraient des périodes venteuses suffisantes pour l'exploitation d'un moulin. Parfois, le vent d'Autan, en soufflant trop fort, empêchait l'utilisation du moulin. Numéro spécial 2007 •7 Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 8 histoire locale et patrimoine sant pour les faire fonctionner. Des moulins à eaux ont été construits suite au creusement du canal du Midi (Ayguesvives et le moulin de Ticaille par exemple). La Révolution de 1789 abolit le droit d'eau et de vent et c'est une multitude de moulins qui va se répandre partout. Très vite, un règlement sera nécessaire pour éviter les querelles. L'état imposera un certain nombre de contraintes. Le meunier « à eau » devra respecter une certaine hauteur d'eau afin d'éviter les inondations et le meunier « à vent » ne pourra faire construire son moulin à moins de 70 mètres de la route de peur d'effaroucher les chevaux tirant les carrioles, tant par la rotation des ailes que par la projection de leur ombre sur la route (ce qui est étonnant puisque les moulins existaient depuis bien longtemps). Certains moulins vont être abattus, détruits ou démontés et déplacés à la suite de nombreux procès. Ainsi le moulin de Saint Lys récemment restauré. Meules du moulin de Montbrun Les paysans portaient eux-mêmes leur blé à moudre au moulin, les autres achetaient la farine au meunier. Les paysans payaient en nature, en laissant une partie de la farine produite au meunier (en général 1/12e ), les autres payaient en monnaie. En fait le meunier était souvent perçu comme un voleur qui ne restituait pas toute la farine due au paysan (il lui était facile d'accuser les rats et autres rongeurs de lui voler de la farine). Le prix de la farine pouvait augmenter ponctuellement, parfois en raison du prix du blé, mais aussi en raison de sécheresse persistante, immobilisant les moulins à eaux, ou à cause du vent, trop violent ou défaillant, immobilisant les moulins à vent. Le meunier se faisait payer le complément en argent lorsque le 1/12e était insuffisant, ce qui parfois empêchait certaines familles plus pauvres de venir faire moudre leur blé. Le meunier avait une autre responsabilité, celle du stockage du blé en attente d'être moulu. En effet certains paysans, ou grands propriétaires terriens habitant loin du moulin, amenaient toute une charretée de blé à moudre. Le meunier devait s'assurer que le blé était correctement conservé, notamment lorsque le temps était humide. Pour la fabrication de la farine, il fallait passer plusieurs fois la mouture entre les meules et la tamiser, d'où la production de plusieurs qualités de farine (la farine blanche, les farines bises et le son). Le travail de mouture est le même, que le meunier travaille avec l'énergie du vent ou celle de l'eau : réglage de l'écartement des meules, surveillance et adaptation de leur vitesse de rotation à la céréale moulue ou aux souhaits du client, chargement de la trémie, blutage (séparation du son et de la farine), mise en sac de la farine, et parfois livraison… Généralement le meunier dormait dans son moulin (souvent le cas dans les moulins à eau), ou dans une maison voisine (comme à Montbrun-Lauragais) car lorsque le vent se levait ou lorsqu'il changeait, il fallait réagir vite. 8• Numéro spécial 2007 100 kilogrammes de blé produisaient environ 70 kilogrammes de farine (et 25 kilogrammes de son). Et encore sur les 70 kilogrammes de farine produite seule une vingtaine pouvait prétendre à la désignation de farine blanche. En fait le milieu du XVIIIe siècle fut une révolution chez les meuniers, les règlements archaïques imposant la façon de moudre le blé en interdisant la « repasse », furent mis à mal par une nouvelle façon de procéder (la mouture économique), qui consistait globalement à remoudre le son et à le re-mélanger avec la farine dans un nouveau passage sous la meule. Le blé est une nourriture universelle dans le monde occidental depuis l'antiquité. En fait la production de farine pourrait être faite avec de nombreuses plantes parmi les graminées : - le seigle : c'est une plante robuste qui résiste bien aux hivers rigoureux, mais avec un rendement plutôt Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 9 histoire locale et patrimoine faible. Il donne une farine grise et peu riche en éléments nutritifs, il était produit par les paysans pour leur consommation personnelle, car ils préféraient revendre le blé dans les foires et marchés. Semer du seigle à la place du blé (toujours pour leur propre consommation), leur permettait de payer moins d'impôts au seigneur local, au clergé et au roi. Le problème majeur du seigle est qu'il peut être porteur d’un champignon, l'ergot, dont la consommation est dangereuse, parfois mortelle (c'est le fameux mal des Ardents). - le froment : le froment produit une farine d'excellente qualité (bien fine et blanche), et donc un pain léger, mais sa culture appauvrit rapidement le sol, diminuant d'autant les rendements. - l'orge : d'un rendement meilleur que celui du froment, produit une farine de moins bonne qualité, est surtout plus sensible aux attaques des insectes et des maladies, notamment pendant sa période de stockage en hiver. - l'avoine : sa farine ne permet pas de fabriquer du pain, mais comme elle est cultivée pour l'alimentation des chevaux, en période de disette elle est consommée sous forme de bouillie. - plusieurs céréales connues par les Égyptiens, n'étaient plus guère utilisées déjà au Moyen-Âge, l'épeautre, le far, l'engrain, l'escourgeon : ces blés ont une enveloppe épaisse, demandant plus de travail, et encrassant rapidement les meules. - Une raison sociale : La fin des meuniers c'est aussi la fin de la paysannerie. L'accroissement de la population citadine, la spécialisation des métiers, font que désormais on va directement acheter son pain à la boulangerie et ce phénomène se développe même à la campagne. On n'a plus besoin de venir porter son blé au moulin. Or la production de farine d'un moulin, très variable à cause de sa dépendance au vent, mais aussi ne pouvant atteindre des volumes suffisants, ne peut assurer que très partiellement le ravitaillement en farine des boulangeries. La farine des boulangers vient des minoteries dont le développement s'accroît étant donné leur rendement bien supérieur et la régularité de la production. Enfin le développement du commerce et des voies de communication a permis une variété dans la nourriture des hommes et la consommation de pain a décru. Les meuniers n'ayant jamais pu constituer de véritable corporation, ils ne purent en organiser la défense en tant que corps social uni permettant de bâtir un projet de lutte. Il n'y a pas eu de « lobby des meuniers » au contraire des industriels de la minoterie qui avaient un poids économique bien supérieur. - Une raison industrielle : Le très grand nombre de moulins sur le territoire comme le Lauragais a sans doute fait que nombre d'entre eux étaient sous exploités. Selon la « statistique impériale » de 1809, il y avait 410 moulins à vent en Haute-Garonne, soit 1 pour 235 habitants, une des plus fortes densités en France (voir la carte ci-dessous). Vue de Montbrun avant 1940 : le moulin n'a plus que 2 ailes La fin du XIXe siècle et surtout le début du XXe ont vu peu à peu disparaître les moulins à vent. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce phénomène : - Une raison historique : De nombreux meuniers ne sont pas revenus de la première guerre mondiale. Plus personne pour faire tourner le moulin. Numéro spécial 2007 •9 Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 10 histoire locale et patrimoine En 35 ans, de 1896 à 1931, la France a perdu plus de 60 % de ses moulins. Même si après 1918 les moulins d'Alsace et de Lorraine ont été rajoutés dans ce comptage, il reste cependant imparfait. Les gros moulins à eaux résistent mieux que les moulins à vent exploités par le meunier et sa famille. On utilise de nouvelles énergies (moteurs, électricité), de nouveaux procédés : mouture par cylindres métalliques (système hongrois) remplaçant les meules de pierre. Le grain est écrasé entre deux cylindres tournant en sens opposés. - Une raison réglementaire : La réglementation en matière de qualité de farine s'est accrue ce qui favorise la farine produite en minoteries. Le contingentement a limité la production des petits moulins au profit des plus importants puisque les cultivateurs devaient porter leur blé au « centre répartiteur » souvent lointain qui se chargeait exclusivement de la livraison aux meuniers. Les moulins à vents, ne pouvant s'agrandir, ont dû cesser leur activité, certains moulins à eau ont pu mieux s'adapter. Puis il fut interdit aux moulins de produire de la farine panifiable. Les principales minoteries se sont installées à Toulouse, Les Moulins du Martinet ou les Grands moulins de Toulouse (situés au Bazacle) et dans les bourgs importants (Auterive, Revel,…). Certaines de ces « usines » à farine faisaient partie d'entreprises comprenant des unités de production sur toute la France. Minoterie moderne : les cylindres, pas de poussière, le minotier ne voit ni les grains ni la farine qui sont collectés par tuyaux Certains propriétaires ont essayé de lutter soit en ajoutant une deuxième paire de meules et en remplaçant les axes de bois et les engrenages par de la fonte comme à Montbrun, soit en modernisant le 10 • Numéro spécial 2007 système des ailes avec le système Berton (assemblages de fines planches mobiles au lieu des toiles traditionnelles) ; soit en améliorant les roues hydrauliques (turbines métalliques). Rouages en fontes du moulin de Montbrun - Une raison fiscale : La législation fiscale évaluant le montant de l'impôt foncier au regard de l'outillage nécessaire au fonctionnement d'un moulin, lorsqu'un meunier cessait son activité, il démontait les ailes afin de prouver que celui-ci n'était plus en fonction et ainsi ne plus payer cette contribution, dite « droit des ailes ». Cette loi ne fut supprimée qu'un peu avant la deuxième guerre mondiale. Renaissance des moulins Aujourd'hui des associations ont pour objet la conservation du patrimoine de la meunerie et la restauration des moulins (ainsi l'Association Régionale des Amis des Moulins ARAM). Le moulin qui reste un mythe pour beaucoup revit pour le tourisme, pour les écoliers, pour le plaisir du randonneur lorsqu'en tournant il donne vie au paysage. Les ailes tournent comme un salut, comme une invitation au souvenir, comme un rappel de ce que fut la vie des campagnes autrefois. Il y a certes beaucoup de nostalgie mais aussi un avenir, celui de l'énergie éolienne. Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 11 histoire locale et patrimoine Compléments à l'histoire du moulin de Montbrun Lauragais D'après Pierre Mercier (cf. bibliographie), le moulin de Passelègue, notre moulin de Montbrun, a d'abord été arrêté en 1913. Le dernier meunier à y avoir fait de la farine panifiable était François Monfraix. L'arbre moteur (celui relié directement aux ailes) a été remplacé en 1871 ainsi que l'atteste Moulin en 1983 : on remarque la date qui y est peinte. la présence sur le mur du reste de la connexion électrique. Il Peu à peu il perd ses reste les deux vergues des ailes. ailes, et n'a bientôt plus qu'une seule vergue. Il est remonté par Raymond Pastre meunier du moulin de Mourvilles Hautes vers 1950. Il refit la charpente et les ailes. La pièce de bois qui relie les ailes étant très vermoulue, la tête métallique du moulin d'Escalquens en ruine a été récupérée. Il fut muni d'un moteur électrique au début des années 50 ce qui laissa les ailes inactives, elles ne tournèrent que l'espace de 2 années à peine. Un broyeur à grain lui fut adjoint. Il fut exploité jusque vers 1960. Bibliographie • Le moulin et le meunier (2 tomes) : Claude Rivals Éditions Empreintes • Moulins à vent et meuniers des pays d'oc : Auguste Armengaud, Claude Rivals - Éditions Loubatières • Les grandes heures des moulins occitans : Jean et Huguette Bézian - collection Terre humaine, Éditions Plon • Au temps des moulins à vent : Jean Guilbaud - Éditions Alan Sutton • Sur la route des moulins à vent du Lauragais : Pierre Mercier - Éditions par l'auteur • Guide des moulins en France : Annie Candoré - Éditions Horay Bleu pastel C onnaissez-vous le pastel ? Cette plante - Isatis Tinctoria - est une crucifère bien connue depuis l'antiquité pour ses propriétés fourragères, médicinales (cicatrisantes) et surtout tinctoriales. Ce fut la seule source de teinture bleue dispoFleur nible en Europe jusqu'au XVIe siècle et cela fit la richesse de notre Lauragais, où elle était cultivée. Cette plante, qui peut dépasser 1 mètre de haut, forme la première année, une rosette de grandes feuilles allongées. L'année suivante, une forte tige se développe, elle porte des feuilles alternes sagittées (en forme de flèche) qui embrassent la tige Fruit par deux oreillettes aiguës. Les nombreuses fleurs jaunes qui apparaissent d'avril à juillet sont groupées en grandes grappes décoratives, ramifiées, et étalées. Les sépales, plus courts que les pétales, sont de la même couleur jaune et ont une forme oblongue. Les pétales s'élargissent vers leur extrémité. Les fruits caractéristiques de cette plante sont des siliques (fruit s'ouvrant à maturité en 2 valves, dont les graines sont attachées à une cloison médiane) pendantes, vaguement elliptiques, allongées et aplaties. Elles contiennent 1 à 2 graines. Culture, récolte et traitement de la plante Cette plante a une culture très exigeante tant pour la qualité du sol que pour l'importance de la main-d’œuvre. Elle nécessite de nombreux sarclages, et plusieurs cueillettes manuelles (cinq environ durant l'été). De plus, elle épuise rapidement le sol. En outre il semble que le pastel n'ait jamais couvert de grandes surfaces : à la fin du XVIe siècle, à Montbrun, le pastel représentait 5 % des terres cultivables. Une fois récoltées, les feuilles étaient traitées en plusieurs étapes : tout d'abord, un broyage au moulin pastelier, actionné par des hommes ou un mulet, les réduisait en pulpe. Ce moulin appartient généralement Numéro spécial 2007 • 11 Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 12 histoire locale et patrimoine au type de la meule roulante ; autour d'un poteau central tourne un rayon horizontal sur lequel est fixé une meule ronde, dressée sur tranche, tirée par l'animal ; elle roule dans une rigole circulaire (la nauque ou nauquière) où se trouve le produit à broyer. Des hommes jetaient la feuille sous la meule et un autre suivait l'action de plus près rectifiant la position du pastel dans la rigole, s'adaptant au travail du moulin. La pulpe est ensuite transformée en boules de 15 cm de diamètre, les « coques ». Puis ces coques étaient traitées par fermentation pour aboutir à une pâte noirâtre, « l'agranat », que l'on pulvérisait pour le livrer en baril ou en sac au teinturier. Tout ce processus était fort long et le pastel n'était commercialisé qu'un an après avoir été cueilli ; le poids d' « agranat » ne représentait qu'environ 7 % du poids des feuilles. Le déclin du pastel Le pastel toulousain est de grande qualité et voit l'apogée de son commerce au XVIe siècle. Le déclin de l'or bleu s'amorce en 1560 avec l'effondrement des cours dû à une surproduction (déjà !). Puis les guerres de religion (1562) désorganisent les réseaux de commercialisation et la prospérité pastelière sera définitivement mise à mal avec la concurrence de l'indigo importé d'Asie, malgré une tentative de reprise de culture sous Napoléon. Et maintenant ? Le commerce du pastel et les fortunes pastelières Aux XIVe et XVe siècles, les producteurs vendent directement leurs récoltes à des teinturiers toulousains. Puis se mettent en place des réseaux de commercialisation, qui exportent vers l'Espagne, le nord de la France, les Pays-Bas et l'Angleterre. Des fortunes se bâtissent ; certains grands marchands pasteliers sont devenus célèbres comme capitouls, on peut citer Jean de Bernuy et Pierre d'Assézat. Les capitaux amassés ont été utilisés pour la construction de divers édifices. De nombreuses églises gothiques (l'Église recevait la « dîme du pastel ») voient le jour (Baziège, Ayguesvives, Nailloux…). La plupart des châteaux lauragais du XVIe siècle sont de fondation pastelière (Mongeard, Tarabel…). Et bien sûr une multitude d'hôtels particuliers à Toulouse, entre autre l'hôtel d'Assézat. C'est l'époque où les coques du pastel font du Lauragais un « pays de Hôtel d'Assézat cocagne ». 12 • Numéro spécial 2007 Cette plante mythique pendant longtemps oubliée semble renaître. Sa culture a repris en 1989. Des progrès culturaux ont été accomplis et on redécouvre la beauté des pigments naturels. En 1994 des créateurs passionnés ont fondé la société « Bleus de Pastel de Lectoure », qui propose de multiples produits : des encres, aquarelles et pastels bien sûr, mais aussi des peintures pour meubles, volets et même pour les voitures… Bien entendu les feuilles ne sont plus traitées comme autrefois, le laboratoire de l'École de Chimie de Toulouse a mis au point un procédé qui permet d'obtenir un pigment d'une qualité exemplaire. Le « Bleu de Lectoure » est en train de devenir aussi célèbre que le Bleu de Prusse. On peut noter qu'une autre région remet cette culture à l'honneur : dans la Somme un couple d'agriculteurs espère développer la production de pigments végétaux, entre autres le pastel. L'histoire du pastel n'est donc pas terminée, une nouvelle vie commence pour cette plante ancienne. On pourrait même lui trouver de nouveaux usages, car des recherches scientifiques récentes laissent penser qu'il aurait des propriétés anti-cancérigènes comme d'autres plantes de la famille du chou. Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 13 vie administrative Au fil des conseils municipaux, la vie de notre commune La vie de la commune est ponctuée par les conseils municipaux. Ils ont lieu en principe le premier vendredi de chaque mois. C'est le moment où le travail en petits groupes sur les dossiers, dans les commissions, est soumis à l'avis et à la décision de l'ensemble des conseillers municipaux. En reprenant les comptes rendus, on peut ainsi retracer les grandes étapes de cette année 2006, en relevant pour chaque conseil un ou deux faits marquants. L'ordre du jour de chaque conseil est bien sûr beaucoup plus long, et cette sélection est symbolique de nos priorités. Janvier : le programme local pour l'habitat Face à la forte demande en logements dans l'agglomération toulousaine (on avance le chiffre de 19 000 nouveaux habitants par an), et au manque de logements locatifs, le Sicoval a lancé le P.L.H. (programme local pour l'habitat). L'objectif était, face à ce constat, de relancer une dynamique globale de production de logements sur l'ensemble du territoire, qui réponde à des besoins diversifiés : maisons individuelles, locatif, locatif social, accession à la propriété,… À travers ce PLH, le Sicoval s'est fixé un objectif de 850 à 1 000 logements nouveaux par an, dont environ la moitié pour les 6 plus grosses communes (Ramonville, Castanet, Escalquens, Auzeville, Labège, Pechabou). Mais, pour inciter toutes les communes à participer à cet effort, le territoire a été divisé en 6 zones, au sein de chacune des objectifs réalistes ont été fixés, au vu des réalisations et projets en cours, après discussion, et sans rien imposer. Nous faisons partie du groupe « des coteaux » avec Aureville, Belbèze, Corronsac, Espanès, Issus, Noueilles et Pouze. Notre objectif commun est un total de 64 logements par an sur les 8 communes, dont 10 locatifs sociaux. Ce projet est raisonnable et tout à fait conforme au P.L.U. et aux opérations en cours (programme Promologis sur Montbrun). Nous l'avons donc adopté à l'unanimité. Février : l'adhésion à des associations L'adhésion de la commune à des associations est un geste symbolique par lequel nous voulons marquer notre intérêt et notre participation à des actions liées au patrimoine et à la culture. Ainsi, nous avons renouvelé notre adhésion en 2007 à : - ARAM-MT (association régionale des amis des moulins du Midi Toulousain) : ce sont nos partenaires, nos amis dans tout le travail autour du moulin, que ce soit l'entretien, l'amélioration, les visites, les animations scolaires,… Un grand merci tout particulièrement à Michel et Claudine Lajoie-Mazenc et Philippe Bellan. Symboliquement, l'ARAM a transféré son siège social à Montbrun-Lauragais, et se réunit à la salle du moulin (bâtiment de l'école). - Les Amis des Archives de la Haute-Garonne : nous poursuivons un travail de découverte de l'histoire et du patrimoine de Montbrun, bien que nous ne puissions pas y consacrer autant de temps que souhaité. Les archives départementales sont un partenaire précieux. Dans chaque Lo Pistarel annuel, nous vous faisons partager ce travail, auquel nous vous invitons à vous associer (contacter René Lansoy). - PASTEL : cette association de sympathiques passionnés des vieilles mécaniques agricoles, et plus généralement de l'histoire agricole du Lauragais, nous a déjà aidé dans l'entretien du moulin et participe régulièrement avec son stand, son four et ses millas à nos fêtes. Et avec eux, une fête ne se conçoit jamais sans un bon repas. Numéro spécial 2007 • 13 Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 14 vie administrative - Arbres et Paysages d'Autan : cette association, basée à Saint-Léon, œuvre pour la plantation d'espèces végétales autochtones et la replantation de haies. Les arbustes que nous plantons (voir l'article de la commission environnement) viennent souvent de chez eux (ou de nos propres jardins). Début mars : arrêt du P.L.U. Ce conseil municipal était consacré uniquement au Plan Local d'Urbanisme. Il avait été lancé le 1er avril 2005. Lo Pistarel annuel de 2006 avait fait le point en 8 pages et 2 cartes. Une réunion publique avait aussi eu lieu en décembre 2006. Le document examiné le 8 mars correspondait en tout point à ce dossier et nous l'avons officiellement arrêté. Au cours de cette séance, nous avons aussi fait le bilan de la concertation que nous avions voulue aussi riche que possible (enquête préalable, 2 réunions publiques, nombreux articles dans Lo Pistarel, rendez-vous en mairie,…). Ce document a ensuite été transmis aux « personnes publiques associées », c'est-à-dire les différentes administrations (DDE, bâtiments de France, DDAF,…), collectivités locales (Conseil Régional, Conseil Général, Sicoval,…) autorités de tutelle, gestionnaires de réseaux,… concernés, qui avaient 3 mois pour nous faire part de leurs observations et désaccords éventuels. À cette occasion, nous avons remercié Christian Pouget, architecte à l'AUAT, pour la qualité de son écoute, de son travail de mise en forme de nos projets, de conseil. cédentes. Ces dépenses sont inférieures de 32 000 € aux recettes de fonctionnement, ce qui nous permet d'assurer le financement de l'emprunt pris pour la construction de l'école. Le principal poste est constitué par : - les dépenses de personnel (48 %) - nos participations (30 %) : SIVOS (Syndicat intercommunal pour la petite enfance, les centres de loisir, les aides ménagères,…), service incendie du département, RPI (école de Corronsac), subventions,… - Les frais de fonctionnement de la mairie et de l'école : 22 %. Ces chiffres n'incluent pas les dépenses d'investissement, très variables d'une année sur l'autre. L'année 2006 a été marquée par la fin de la construction de l'école et le réaménagement de l'ancienne école en restaurant scolaire, ce qui explique un total de 760 000 €. • L'année 2007 (budget primitif) Aucune évolution notable des dépenses de fonctionnement n'est prévue. Une nouvelle ligne budgétaire de 1 000 € est créée pour la bibliothèque municipale. Au niveau du personnel, la création d'un poste en CDD est budgétisée pour prendre le relais de l'emploi-jeune. Le total des recettes prévu est d'environ 453 000 €. Avec la fin des travaux de construction, aucun investissement important n'est prévu pour l'année. Les prévisions de dépenses concernent l'achat de petit matériel et surtout la voirie communale et les travaux de mise en sécurité sur la voirie départementale. Avril : subventions aux associations Fin mars : Compte administratif 2006 et budget 2007 Le vote du compte administratif de l'année passée et du budget de l'année en cours est un passage obligé des conseils municipaux de mars dans toute la France. • L'année 2006 (compte administratif) Avec un total de dépenses de fonctionnement d'environ 396 000 € (tous les chiffres sont arrondis pour faciliter la lecture), ce budget est peu différent des années pré14 • Numéro spécial 2007 La commune verse environ 8000 € par an de subventions aux associations sportives et culturelles intervenant sur la commune. C'est relativement peu, puisque cela ne représente que 2 % du budget, mais toutes les demandes sont satisfaites, car il est nécessaire d'encourager toutes les bonnes volontés. Mais cela ne suffit pas, puisque Le Petit Grenier a été dissous, faute de suffisamment de bénévoles et la bibliothèque devient bibliothèque municipale dont le fonctionnement est assuré par des bénévoles du Foyer Rural. Plus que jamais il faut rappeler, comme le fait souvent Eliane Senac, présidente du Foyer Rural, la nécessité vitale du bénévolat pour faire vivre notre village. Juin : création de poste, bilan du chauffage par géothermie, création du site Internet - Carine Albarède avait été recrutée en 2002 dans le cadre d'un contrat emploi - jeune, qui se termine cette année. Sa mission était de mettre en place le dévelop- Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 15 vie administrative pement touristique du moulin à vent et de créer un marché hebdomadaire avec un programme d'animations. Elle a parfaitement rempli sa mission, et a en plus pris en charge l'appui technique à la commission « environnement ». Dans une logique de pérennisation des emplois aidés, le conseil municipal a donc décidé de la recruter, et, vu son efficacité, de lui donner encore plus de travail (suivi des dossiers d'urbanisme). Le travail d'une mairie est de plus en plus complexe, l'état se décharge de plus en plus sur nous de nombreuses tâches (dont progressivement celles de la DDE). Même dans une petite commune, le personnel administratif ne peut plus se limiter au secrétariat de mairie, qui doit faire face à une multitude de tâches. Il est nécessaire de lui adjoindre des personnels spécialisés sur certaines fonctions, dans les limites de nos possibilités budgétaires. - À ce conseil, nous avons aussi examiné, le bilan du chauffage de l'école par géothermie pour l'hiver 20062007. Relevé de consommation en main, le chauffage a coûté 2 225 €, soit une économie estimée à 3 500 € par rapport à un chauffage au fuel. Au-delà de nos préoccupations pour la préservation de notre environnement et l'économie des ressources naturelles, le porte-monnaie municipal apprécie aussi. Cet investissement, qui a été bien subventionné, sera vite amorti. - Autre bonne nouvelle à ce conseil : la commission « information » a mis en place le site Internet de la commune : www.montbrun-lauragais.fr. Son intérêt se vérifie sans cesse, mais, comme tout le monde n'a pas Internet, Lo Pistarel continue (et puis, le papier a du bon). Septembre : suite du P.L.U., urbanisation et effacement de réseaux - Encore un ordre du jour chargé avec l'examen des observations des « personnes publiques associées » au P.L.U. arrêté en mars (vous suivez ?). La plupart de nos partenaires ont approuvé ce document et fait peu de remarques. La DDE nous a refusé quelques dispositions, assez limitées. Seul le service départemental de l'architecture et du patrimoine, fidèle à son intransigeance, a émis un avis défavorable sur le PLU, bloquant ainsi la mise en enquête publique, avec 15 demandes de modifications importantes. Avant ce conseil, nous avons dû rencontrer plusieurs fois l'architecte des Bâtiments de France pour arriver à un compromis. C'est donc un document dont l'esprit reste inchangé mais dont un certain nombre de points du règlement changent, qui est approuvé par le conseil municipal et soumis à l'enquête publique, ultime étape de la concertation. - Nous avons également décidé de réaliser des travaux de dispositifs de ralentissement sur la RD 24 (long feuilleton, retardé par des désaccords avec la DDE sur les dispositifs proposés et leur coût très élevé). Nous avons aussi décidé de poursuivre les travaux d'enfouissement des lignes électriques et téléphoniques, devant le moulin et sur l'entrée côté Corronsac, pour faire disparaître du paysage cette forêt de poteaux en béton et en bois. Mais tout ceci ne sera réalisé qu'en 2008. - Enfin nous avons délibéré sur la mise en place d'un recensement complémentaire de la population du village afin de pouvoir tenir compte de la population réelle et ainsi voir la dotation de fonctionnement de l'état aux communes (DGF) augmenter et ouvrir le conseil municipal à 15 conseillers pour les prochaines élections. Novembre : le RPI (regroupement pédagogique intercommunal Montbrun-Corronsac) Chaque année, nous examinons avec nos collègues de Corronsac le bilan financier du fonctionnement de l'école pour l'année scolaire précédente. Ces dépenses, payées par chaque commune, sont alors réparties au prorata du nombre d'habitants et d'enfants scolarisés, ce qui donne lieu à des paiements et remboursements entre les deux communes. Si l'on considère toutes les dépenses de fonctionnement (personnel, fournitures, électricité, coopérative,…), sans les investissements, le coût annuel de l'école de Montbrun est d'environ 98 000 € (1/4 du budget communal). Pour Corronsac, il est de 65 000 €, mais le fonctionnement d'une école élémentaire coûte moins cher, puisqu'il n'y a pas de personnel communal en dehors de la cantine et du ménage. Décembre : approbation du P.L.U. ? En principe, l'année se terminera par l'approbation du P.L.U. Nous avions souhaité une concertation importante jusqu'au bout. En informant par courrier tous les propriétaires extérieurs, et en mettant l'ensemble des documents sur le site Internet, en plus de l'information interne à Montbrun, nous avons tout fait pour la favoriser. Vu l'intérêt suscité par cette enquête publique, le nombre de rendez-vous pris par le commissaire enquêteur, l'objectif a été atteint. Un certain nombre de points n'avaient pas été tranchés dans l'attente des résultats de l'enquête. Au moment d'imprimer ce numéro, nous attendons le rapport du commissaire enquêteur pour statuer, approuver définitivement ce P.L.U. et maintenant le mettre en œuvre. Numéro spécial 2007 • 15 Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 16 vie communale Animations autour du moulin à vent L es ailes du moulin n'ont pas eu souvent l'occasion de tourner cette année, faute de vent. Par contre, pour sa journée d'ouverture au public le dimanche 15 juillet, le vent d'Autan soufflait si fort que 2 toiles seulement (sur les 8) ont suffi à le faire tourner, attirant 180 visiteurs entre 15 h et 19 h. Carine et Maïté, les guides de cet après-midi là n'ont pas chômé. Les visiteurs étaient ravis de découvrir le mécanisme de notre beau patrimoine en fonctionnement. Nous aimerions étoffer l'équipe d'animation de façon à pouvoir tourner et ne pas toujours solliciter les mêmes bénévoles. Aussi, si vous avez un peu de temps disponible durant vos journées et si le projet d'animer un atelier avec des enfants vous tente, n'hésitez pas venir nous en parler, la formation sera également assurée. Si d'aventure, vous souhaitiez rejoindre l'équipe de guides bénévoles, n'hésitez pas à venir nous voir (formation assurée). Pour la 3e saison complète d'ouverture du moulin aux écoles, nous maintenons aussi les mêmes chiffres de fréquentation : 850 élèves, soit 35 classes. Cela est possible grâce au partenariat que nous avons avec l'OCCE (Office Centrale de Coopération à l'École) qui diffuse nos propositions dans toutes les écoles publiques adhérentes. 35 demi-journées où Carine (guide au moulin), Oxana Conor (animatrice d'un atelier de chant et danse folklorique), Margo (conteuse), Claudine et Michel Lajoie-Mazenc (animateurs d'un atelier sur les maquettes de moulins) accueillent les écoliers. Ce sont en majorité des classes maternelles. Le carnet de réservation des visites est déjà bien rempli pour 2008 et une réorganisation des ateliers est envisagée. 16 • Numéro spécial 2007 Comme souvent, des travaux ont été réalisés : amélioration du système de fixation des toiles sur les ailes : facile d'accès ! Calage des ailes : là il faut installer le matériel de sécurité, on sort la grande échelle et on grimpe ! Des travaux d'entretien sont aussi nécessaires : nettoyage, dépoussiérage, graissage de la capelade, réglage des axes et des engrenages… Dans le moulin deux vers sont gravés sur une plaque : « … Fatigué, abîmé je m'étais endormi Je renais aujourd'hui au vent et à la vie » Non seulement le moulin revit grâce à tous les bénévoles qui s'en occupent mais aussi parce qu'il est vraiment devenu un pôle attractif pour les petits comme pour les grands. De la vie il y en a autour de lui et grâce à lui. Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 17 vie communale Le marché de producteurs bio et fermiers Le marché a fêté ses 5 ans fin mai de cette année 2007. C inq années pendant lesquelles Guy et ses légumes, Valérie et ses pains bio, viandes et fromages de brebis, Christian et ses charcuteries, Barbara et ses produits laitiers sont restés fidèles au rendez-vous du jeudi sur la place du marché de 16 h 30 à 19 h 30. D'autres, tous aussi fidèles maintenant, sont arrivés sur le marché plus tardivement : Jean-Pierre, son épouse avec leurs vins du Minervois, Christian et ses fromages de chèvre, Alain et ses agrumes, Brahim et Sandrine avec leurs pâtisseries et plats orientaux. D'autres stands viennent de façon variable comme les volailles, les canards gras ou le poisson. Le nouveau venu sur le marché en 2007 est JeanPhilippe Noto et son stand de pâtes fraîches. Il est venu pour les marchés d'été début août et depuis, il est présent tous les jeudis. La variété et la fraîcheur de ses produits sont bien appréciées. Espérons qu'après les beaux jeudis de l'été et de l'automne, il gardera le moral pour affronter les marchés de l'hiver. Ces producteurs viennent de toute la région voire audelà (Hautes-Pyrénées, Ariège, Aude, certains du Sud et d'autres du Nord de la Haute-Garonne). Pour garder une certaine convivialité, été comme hiver, la buvette reste fidèle au rendez-vous du jeudi et adapte ses produits : des glaces et boissons fraîches en été (bières locales,…) aux crêpes et boissons chaudes en hiver (vin chaud,…). Les clients du marché, les producteurs, apprécient cette buvette. Petits et grands viennent y prendre le temps de discuter, faire une pause et partager un moment convivial… proposées pendant la saison hivernale comme la dégustation de châtaignes accompagnées de vin nouveau ou le marché de Noël. Ainsi, même si les saisons d'hiver sont toujours plus difficiles car les clients sont parfois moins nombreux, nous restons confiants pour l'avenir du marché. En effet, le marché est le seul lieu de commerce du village, un réel service de proximité, il permet en plus les rencontres et l'échange entre tous ceux qui le fréquentent. Ce marché est enfin un lieu d'éco-consommation, au moment où les préoccupations pour le devenir de la planète sont de plus en plus prises en compte : transports des marchandises minimes grâce au contact direct producteur/consommateur, traitements phytosanitaires réduits sur ces produits bio/fermiers et de saison, emballages et déchets minimes puisque les produits sont frais. Comme chaque été et pour la 6e saison, les animations de juillet et août ont eu du succès et ont même débordé sur septembre. Ce programme est désormais connu et attendu par de nombreuses personnes. Beaucoup restaient manger sur place les produits achetés sur le marché, notamment les produits du stand de plats cuisinés qui variaient tous les jeudis. Le succès des marchés musicaux d'août a malheureusement subi les conséquences de conditions météorologiques parfois défavorables. Mais telle est la règle d'un marché de plein-vent : profiter des beaux jeudis et garder le moral les jours pluvieux ou froids. Des animations, certes moins nombreuses, sont Nous souhaitons une nouvelle et belle année 2008 au marché. Nous invitons ceux qui n'y viennent que peu souvent ou qui n'y sont jamais venus, à venir se rendre compte de la qualité des produits proposés et de la convivialité qui y règne tous les jeudis soirs. L'expérience et les témoignages qui nous parviennent permettent de dire que : « le marché de Montbrun : l'essayer c'est l'adopter ». Numéro spécial 2007 • 17 Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 18 vie communale Combien de Montbrunois ? Le recensement permet de mieux connaître la population résidant en France. Il fournit des statistiques sur le nombre d'habitants, le nombre de logements et leurs caractéristiques. Il permet de calculer les subventions allouées à la commune par l'état (dont la dotation globale de fonctionnement ou DGF), celle du Conseil Général (voirie communale), celle du Sicoval (dotation de solidarité de la taxe professionnelle), et aussi nos contributions aux syndicats intercommunaux (SIVOS : crèches, centre de loisirs, aides ménagères,…). D epuis janvier 2004, une nouvelle méthode de recensement remplace le comptage traditionnel organisé tous les huit ou neuf ans, il est continu par groupes de communes. Le recensement général de la population de 1999 aura donc été le dernier recensement concernant toute la population en même temps. Nous étions alors 485. En 2004, nous avions franchi la barre des 500 (voir Lo Pistarel annuel 2005). Mais ce chiffre ne sera pris en compte pour nos ressources qu'en 2009, suivant des modalités assez complexes. Pour accélérer les choses, nous avons alors décidé de faire, en octobre dernier, un recensement complémentaire, qui prend en compte les maisons en construction (dont les 10 logements Promologis) et leur future population (4 par logement). Selon ces données, en 2008 nous serons 603 montbrunois. Il était intéressant de retracer l'évolution de la population montbrunoise. En France, des « dénombrements » de la population existent depuis 1831. Malheureusement, nous n'avons retrouvé dans les archives de la mairie que les données depuis 1931, et rien aux Archives Départementales. Nous savons seulement qu'il y avait 352 habitants au recensement de 1881 (monographie de l'instituteur Perruc). Dans de nombreuses communes rurales, la guerre de 1914-18, puis l'exode rural se sont traduits par une forte diminution de la population. N'ayant pas les chiffres en dehors du recensement de 1881, nous ne pouvons rien 18 • Numéro spécial 2007 dire de précis sur le nombre d'habitants avant 1931, mais les témoignages des anciens montbrunois évoquent, du temps de leurs parents, la forte population de Montbrun le Vieux et des métairies isolées. Les courbes retracent d'une part l'évolution du nombre d'habitants depuis 1931, d'autre part la variation du nombre d'habitants par an entre deux recensements. Les chiffres de 2008 sont ceux du récent recensement complémentaire, ceux de 2020 sont les objectifs du P.L.U. (800 habitants en 2020). Deux phases apparaissent clairement : - de 1931 à 1975, la population stagnait et même diminuait à partir de 1954 ; entre 1968 et 1975, il y a eu 9 décès et seulement 7 naissances. - depuis 1975, avec l'arrivée des « citadins », qui rachètent d'anciennes métairies ou construisent le long des routes (c'était avant le POS), la population augmente régulièrement ; le POS, voté en 1991, organise un peu mieux cette vague de constructions en lotissements, puis la croissance se ralentit vers 2004, le POS n'offrant pratiquement plus de terrains constructibles. La modification du POS en 2004, puis le PLU voté en décembre, vont relancer le mouvement. L'objectif du PLU, 800 habitants vers 2020, reste dans cette logique d'une croissance, régulière pour accueillir de nouveaux habitants, mais suffisamment lente pour les intégrer ; elle devrait être de 15 à 20 nouveaux habitants par an. Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 19 vie communale La commission environnement, aménagement rural L a commission environnement est restée fidèle à ses activités « quasi habituelles » de plantations d'arbres et d'arbustes, sur les chemins communaux, entre membres de la commission ou accompagnés des enfants de l'école maternelle, ou encore en plein champ chez un propriétaire privé, M. Philippe Dubac, que nous avons interviewé. La commission a aussi suivi très attentivement le programme des plantations de la nouvelle école effectué par un prestataire privé. Et au total, ce sont quelque 700 arbres qui ont été plantés sur la commune entre fin 2006 et 2007. Au-delà, la commission environnement a préconisé des mesures d'entretien des espaces publics, y a contribué parfois (désherbage notamment). Elle a suivi les dossiers d'aménagements des espaces urbains le long de la RD 24 qui traverse le centre du village. L'aménagement des lieux-dits (Latour, les Crouzats, Lissac,…), a été étudié en commission l'année dernière, sa réalisation ne dépend pas de la commune mais du département. La commission suit aussi tous les dossiers concernant l'environnement : le Plan Local d'Urbanisme, le classement des chemins ruraux, le balisage des chemins de randonnées, l'ouverture de nouveaux chemins… Ainsi, la commission s'est réunie à 14 reprises entre septembre 2006 et novembre 2007 : 9 réunions en mairie et 5 sorties sur le terrain (3 de plantations, 1 visite de jardin et 1 de désherbage). Elle travaille en collaboration avec Mme Poumirol chargée des espaces verts. Nous vous proposons une présentation succincte d'une majorité des dossiers suivie : • Plantations : - 31 spots de 3 arbres (1 arbre de haut jet entouré de 2 arbustes) sur le chemin de l'Hom pour tenir le talus, en contrebas du moulin vers le GR - quelque 80 arbres sur le chemin de La Crouzette à l'Hom, dit le Chemin Vert, dont 48 ont été plantés par les 48 enfants des 2 classes maternelles de l'école de Montbrun-Lauragais (chaque arbre porte l'étiquette indiquant son espèce et le nom de l'enfant) - quelque 350 arbres et arbustes plantés dans le cadre de la mesure des « haies brise-vent » suivie par le Conseil Général avec Philippe Dubac, agriculteur. À cette occasion, la commission environnement qui l'a aidé à planter ces arbres, remercie tous les bénévoles de la commune qui se sont joints à nous pour partager cette belle journée de travail et de solidarité « pour la Nature ». - suivi du programme de plantations autour de la nouvelle école. La commission a pu intervenir sur le choix précis des espèces des quelque 180 arbres et arbustes et déterminer leur emplacement ou agencement les uns par rapport aux autres. Dans les cours de récréation, il y a des arbres de haute tige (4 micocouliers, côté sud et 3 érables negundo, côté nord), un verger de 9 arbres fruitiers de variété ancienne en espalier, et une haie de 60 arbres et arbustes fruitiers pour protéger la cour de récréation du vent d'Autan. Les haies extérieures à l'école vers le cimetière, en limite du parking de l'école,… les arbres de haute tige (pin parasol, poiriers pyramidaux,…) ont été aussi choisis parce que ce sont des essences locales et qu'ils apportent de la variété. • Entretien des espaces publics : - suivi du plan arrosage et paillage synthétique des plantations de la nouvelle école, toujours en cours (remplacement des arbres morts, désherbage, améliorations à prévoir…) - désherbage du jardin des aromatiques situé à côté du moulin - entretien des parcelles du delphinium chaque automne (labour, semis de céréales). • Suivi de projets d'aménagements communaux : - étude des projets d'aménagements urbains le long de la RD 24 - commande de panneaux d'interdiction de circulation pour les véhicules à moteur sur les chemins (en cours de pose) Numéro spécial 2007 • 19 Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 20 vie communale Philippe DUBAC : Le problème du vent tout simplement. Que ce soit le Cers ou l'Autan et ce, pour plusieurs raisons : sur le colza à maturité, le vent provoque un égrenage ; il provoque des dégâts sur les blés et tournesols à la floraison et aussi à maturité. Ensuite, je suis chasseur et promeneur et les haies sont les refuges, abris, niches et lieux de reproduction pour la faune. C'est important de les préserver. Enfin, elles présentent un agrément paysager certain. C'est mieux que ces grands espaces tout nus ! Attention toutefois à bien implanter la haie perpendiculairement aux vents ! Sinon on est embêté avec l'ombre des arbres sur les cultures. - préparation du balisage des chemins de randonnées communaux par le Sicoval programmé pour 2008 (dénomination des carrefours, choix d'implantations des panneaux d'information, détermination des chemins,…) - réaménagements des espaces verts entre la mairie et la place du village (arbustes déjà taillés ou arrachés, prévisions de nouvelles haies,…) - projet de rédaction d'une charte pour le passage de l'épareuse car trop souvent encore des arbres plantés ou existants sont broyés. - participation à l'élaboration du PLU sur les zones naturelles et au classement des chemins ruraux soumis à enquête publique - projet d'ouverture d'un nouveau chemin de randonnée, qui relierait le Chemin Vert au chemin de Montan, à travers un bois. Retour sur l’expérience « plantation de haie brise-vent » avec le propriétaire Philippe Dubac Philippe DUBAC est agriculteur et habite Issus. Il exploite 34 ha sur Montbrun et, en tant qu'employé agricole, exploite les terres de M. Grégoire. Sa famille est originaire de Montbrun. Philippe DUBAC a décidé en 2006 de replanter une haie le long d'une parcelle lui appartenant en utilisant le dispositif ouvert par le Conseil Général de la Haute-Garonne aux exploitants agricoles (relevant de la Mutualité Sociale Agricole). Le Pistarel (LP) : Qu'est-ce qui vous a amené à envisager de replanter des haies le long de vos parcelles cultivées ? 20 • Numéro spécial 2007 LP : Pourquoi avoir choisi cette parcelle ? Philippe DUBAC : C'est la plus grande que j'aie (22 ha) et la plus exposée au vent, celle qui a vraiment besoin ! LP : Comment s'est faite la mise en place ? Philippe DUBAC : Il y a eu une partie administrative assez pénible ; la demande auprès du Conseil Général doit être accompagnée d'un dossier, de pièces justificatives etc., bref de la paperasserie ! Après, c'est vrai que le retour est rapide ! LP : Et concrètement, comment cela s'est mis en œuvre ? Philippe DUBAC : Le Conseil Général fournit les plants et fait installer (par son propre prestataire) le paillage synthétique. La plantation est à ma charge. Il y avait 325 mètres linéaires à planter à raison d'un plant par mètre. Il y avait donc 350 plants environ à installer ! La plantation s'est faite en une fois, sur une journée, grâce à l'aide précieuse de l'ensemble de la Commission Environnement. Et là, je peux vous dire que je suis un des seuls à avoir eu du monde pour la plantation ! Ça ne se passe pas comme ça ailleurs ! Et puis on a passé un bon moment ensemble. LP : Comment se déroule le suivi des plantations ? Philippe DUBAC : Les plantations ont toutes bien pris ! Il faut dire qu'on a eu une année propice aux plantations ! En mai, j'ai fait un Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 21 vie communale désherbage chimique (glucosate). Après les moissons (juillet) j'ai refait un désherbage au roto-fil ; je m'étais fait gagner par la végétation avec ce début d'été pluvieux. Maintenant, il faut que je refasse un désherbage, parce que les sangliers ont détruit le paillage ! Mais, bon, la plantation est belle ! LP : Alors, en guise de conclusion… Philippe DUBAC : … Expérience à renouveler ! Mais il me faut du temps pour bien m'en occuper, et avec les 180 ha au total que je travaille, j'en manque ; je fais de la production de semence hybride de colza qui nécessite beaucoup de travail. Précisez bien : semence hybride et pas OGM ! En tout cas, j'en replanterai, il faut juste que je trouve un moment propice. À bien y regarder, les multiples réunions, rendez-vous, interventions, visites que notre petite et vaillante équipe de volontaires a mené depuis plus de six ans ont porté leurs fruits. Tout le monde y a trouvé son compte et nous avons essayé de nous adapter aux disponibilités des uns et des autres. Nous allons attaquer la saison hivernale pour accueillir au mieux le printemps. Des logements locatifs à Montbrun est en 2001 que Mme Faggianelli, souhaitant vendre un terrain constructible au Coustou de Picard, nous a contactés pour savoir si la mairie était intéressée. À l'époque, le Sicoval n'avait pas encore mis en place le plan local pour l'habitat qui lui permet d'acheter des terrains, et nous n'avions pas les moyens de faire cet achat. Néanmoins, constatant le manque de logements en location à Montbrun, nous avons mis la propriétaire en relation avec la société Promologis qui a acheté ce terrain pour d'une part construire dix logements en location, d'autre part réaliser un lotissement. Il a fallu faire une modification du POS en 2004 pour permettre la réalisation de ces 10 logements et du lotissement sur des parcelles de moins de 2 500 m2. Promologis a associé la mairie à la conception du projet, les riverains ont été consultés. L'architecte de Promologis, M. Merz, a dû entamer, en collaboration avec la mairie, de longues négociations avec le service départemental de l'architecture (le terrain est situé dans la zone de protection du moulin) ; après de nombreuses moutures, le plan des 3 bâtiments intégrant les 10 logements a été accepté, la construction a pu enfin commencer en 2006 et ces logements seront occupés le 1er mars prochain. En revanche, le reste du programme est toujours dans l'attente d'un avis favorable pour le permis de lotir. C’ Ces 10 logements (3 T3, 6 T4 et 1 T5) sont regroupés dans 3 bâtiments qui s'intègrent bien au site et à l'architecture du centre village tout proche. Ils sont desservis par la route de Donneville, mais communiquent à pied d'une part avec l'école et la mairie, d'autre part avec la Plaine de Picard (ce qui permet d'ouvrir enfin un accès piéton aux riverains vers le centre du village). La commune n'a pas financé cette opération, mais a toujours été consultée et associée. Nous avons apporté notre caution à une partie de l'emprunt réalisé par Promologis, ce qui nous permet de participer à l'attribution de ces logements. Il s'agit de logements régis par les règles des HLM : les locataires ne doivent pas dépasser un plafond de ressources (3 602 € par mois pour un couple avec 2 enfants) et les loyers sont plafonnés (environ 480 € par mois pour un T4 de 82 m2 avec jardinet et garage, Numéro spécial 2007 • 21 Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 22 vie communale sans les charges). Bien que ces barèmes soient assez élevés, ils vont permettre à des familles n'ayant pas les moyens d'acheter de se loger à Montbrun. Comment sont attribués ces logements ? Les candidats doivent déposer un dossier (à la mairie ou directement à Promologis). La commission d'attribution, interne à Promologis, les affecte à partir des propositions des différents partenaires : - la mairie attribue un T3 (il a été attribué à Mathieu De La Hoz, artisan taxi à Montbrun, 1 enfant), - le Conseil Général attribue deux T4, - le CIL (Comité Inter Logement) attribue un T3, deux T4 et un T5 pour les salariés d'employeurs cotisant au 1 % logement du CIL (il y a plusieurs organismes collecteurs), - la préfecture attribue un T4 pour un fonctionnaire, un T3 et un T4 pour des familles en situation difficile, la mairie n'est donc maître du choix que pour un T3. Pour les autres, elle donne un avis, mais il n'est pas forcément suivi. Les logements de Montbrun étant encore peu connus, le nombre de demandes n'a pas été très élevé, et la plupart des demandes de familles avec enfants ont pu être satisfaites. Le seul regret a été de ne pouvoir répondre aux demandes de personnes seules. En effet, dans les critères de choix intervien22 • Numéro spécial 2007 nent les revenus, mais aussi l'adéquation de la taille du logement à la composition de la famille. Il n'y avait aucun T1 ou T2 dans ce projet. Il faudra veiller dans les prochains programmes à prendre en compte ce type de demandes. Finalement, des jeunes montbrunois ayant fondé un foyer vont pouvoir ainsi rester et habiter à Montbrun, d'autres familles de villages environnants vont aussi pouvoir améliorer leur logement. Ceci confirme que ces logements en location, avec des loyers modérés, correspondent bien à un vrai besoin et contribuent à rajeunir notre village, amener des enfants, et enrichir sa diversité. Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 23 vie intercommunale Infos Sicoval Collecte des déchets ménagers V. L. La fin de l'année 2007 a vu la distribution par le Sicoval de nouveaux bacs déchets. - Un bac à couvercle gris qui doit récolter les déchets ménagers résiduels (à droite sur la photo), - Un bac à couvercle jaune utilisable début janvier 2008 pour les emballages recyclables (bouteilles plastiques, boîtes métalliques, papiers, cartons…). grands et ils éviteront la dispersion du contenu avec le vent. Les caissettes jaunes qui sont laissées aux habitants permettront de recueillir le verre recyclable avant de le porter aux points de récupération. Un nouveau prestataire sera chargé de la collecte des déchets à partir de janvier 2008. Avec les nouveaux bacs vous avez dû recevoir un guide qui précise les jours de ramassage. Sur la commune de Montbrun-Lauragais, la fréquence des collectes est la suivante : - Pour les déchets ménagers résiduels : une fois par semaine ou compostage individuel des déchets organiques dans des composteurs fournis par le Sicoval. - Pour le tri sélectif dans le bac jaune : une fois par quinzaine. - Pour les encombrants : une collecte annuelle ou apport volontaire aux déchèteries. - Pour le verre : apport volontaire aux points de récupération de la commune. - Pour les déchets verts : apport volontaire aux déchèteries, ou collecte payante à domicile sur appel et limitée aux branchages ou compostage individuel dans des composteurs. Pour plus d'informations : www.montbrun-lauragais.fr www.sicoval.fr ou 05 62 24 09 09 Une question sur le logement ? Le verre devra être porté aux deux récup' verres installés sur la commune : l'un au carrefour de Latomy au château d'eau et l'autre sur la place du village derrière le court de tennis (pas de porcelaine, ni d'ampoules électriques…). Ces bacs sont distribués sur l'ensemble du territoire du Sicoval, Les bacs du tri sélectif sont plus Dans le cadre de la politique de l'Habitat du Sicoval, des permanences gratuites d'information sur toutes les questions relatives au logement (aspects juridiques, financiers et fiscaux) sont organisées chaque premier mardi du mois, de 9 h à 12 h à Ramonville et de 14 h à 17 h à Montgiscard. Ouvertes aux particuliers (sur rendez-vous uniquement), ces permanences sont assurées par l'Agence Départementale pour l'Information sur le Logement (ADIL), association conventionnée par le Ministère du logement. Contact : Point d'Accès au Droit Renforcé, Ramonville-Saint-Agne, 05 62 24 09 07 Numéro spécial 2007 • 23 Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 24 vie intercommunale Le service Eau Potable déménage pour mieux vous accueillir Services aux usagers : un lieu d'accueil et d'information unique Depuis le 22 octobre, le service Eau Potable du Sicoval a déménagé rue Ampère, à LabègeInnopole, dans le bâtiment Stratège qui accueille déjà les services Déchets et Assainissement. Pour s'y rendre depuis les anciens bureaux, suivre le fléchage routier « Direction des services techniques ». Les coordonnées et horaires d'ouverture restent inchangées : • Accueil du public Bâtiment Stratège, rue Ampère, Labège-Innopole Du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h Tél. 05 62 88 26 40 - Fax : 05 61 75 06 34 Le regroupement des trois services Déchets, Eau potable et Assainissement en un même lieu a pour objectif de faciliter les démarches des usagers. Il s'accompagnera, courant novembre, de la mise en place du service « Relation aux usagers », point d'accueil et d'information unique, doté d'un numéro vert (gratuit depuis un poste fixe). Ainsi les usagers n'auront plus qu'un seul interlocuteur pour répondre à toutes leurs demandes concernant la collecte des déchets, la distribution de l'eau potable et l'assainissement. Lecteur du Val V. L. • Pour toute correspondance Sicoval, service Eau potable rue du chêne-vert, BP 28200 31682 Labège Cedex Sous le titre « Un écrivain sur la péniche », le Lecteur du Val propose une saison de rencontres avec des auteurs régionaux, autour de leurs derniers livres. Ces rencontres, qui se dérouleront sur la péniche Chèvrefeuille à Ramonville, le mercredi à 18 h 30, pourront se prolonger, pour ceux qui le souhaitent, autour d'un buffet à partager avec l'auteur. Cette année ce sont les thèmes de la Mémoire et de l'Histoire qui seront plus particulièrement évoqués avec les auteurs invités : Rémy Pech, Michel Mathe, René Grando, Marie Rouanet et l'organisateur du Festival Déodat de Séverac (À propos de Déodat), Jean-Jacques Cubaynes. Les rencontres, qui seront animées par Marie-Pierre Pawlak, bénéficieront également de la participation de la librairie Ellipses. Pour prendre part au buffet qui suivra (une participation de 6 € par personne sera demandée), il est indispensable de s'inscrire au préalable auprès du Lecteur du Val au 05 61 00 51 16 ou [email protected]. Le programme : - Mercredi 6 février 2008 : Jean-Jacques Cubaynes, à propos de Déodat de Séverac. Support-livre : Déodat de Séverac, ou le chantre du Midi de Catherine Buses-Picard (Papillon, 2007) - Mercredi 26 mars : René Grando, Al campo ! Espagne 1939, exode, frontière, exil (Mare nostrum, 2006) - Mercredi 14 mai : Marie Rouanet, Luxueuse austérité (Albin Michel, 2006) 24 • Numéro spécial 2007 Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 25 vie régionale Le grand contournement autoroutier de Toulouse Selon le site de la Direction Régionale de l'Équipement Midi-Pyrénées, le projet de Grand Contournement Autoroutier de Toulouse répond à deux objectifs : « Dissocier les trafics de transit et d'échange à caractère régional, inter-régional, national et européen du trafic local à caractère urbain et suburbain. » Le projet délesterait les voies radiales et décongestionnerait les rocades toulousaines tout en offrant une solution en cas d'accident sur le périphérique. gé d'une part significative de son trafic (jusqu'à 15 % sur certaines sections les plus chargées à l'heure de pointe) ; cela ne suffirait cependant pas à résoudre toutes les difficultés de circulation en raison de l'importance du trafic local. Trois possibilités de contournement routier Ouest + Sud FRANCOM Objectifs « Participer à l'aménagement du territoire de toute l'aire métropolitaine en permettant notamment de meilleures synergies à l'échelon régional entre les villes moyennes de Midi-Pyrénées et les pôles secondaires. » L'ambiguïté de la notion de « grand contournement » Soit est créée une seconde rocade : voie rapide, gratuite, à proximité de l'actuelle rocade. Soit est créée une autoroute à péage avec 4 points d'échanges avec les principales radiales (A 62, A 68, N 20, N 124). Deux solutions ont été étudiées La mise à 2 x 4 voies du périphérique (hypothèse écartée) ou la création d'un grand contournement routier. Pour : attire une part non négligeable de trafic, favorise l'aménagement du territoire de l'ouest toulousain et du Gers. Si la première apparaît particulièrement délicate quant à sa faisabilité technique et à son acceptation par les riverains, un grand contournement routier semble par contre envisageable. Les différentes possibilités de grand contournement ont ainsi été analysées, sans aucun a priori, qu'elles passent à l'ouest ou à l'est de l'agglomération et à des distances plus ou moins proches de celle-ci. Il en ressort qu'un grand contournement pourrait non seulement capter une part importante des trafics de transit (jusqu'à 80 % des flux concernés) et d'échange, mais aussi contribuer à l'aménagement du territoire métropolitain et régional. Le périphérique toulousain serait quant à lui déchar- Contre : se heurte à une très forte densité urbaine et à la forêt de Bouconne, doit franchir par deux fois la Garonne et une fois l'Ariège. Cher, entre 750 et 1 350 millions d'€. Cette hypothèse permet les liaisons : Atlantique <-> Méditerranée, Nord <-> Méditerranée, Piémont Pyrénéen <-> Méditerranée. Est seul Pour : zones peu urbanisées, bon pour l'aménagement de l'est toulousain et le rééquilibrage de l'aire métropolitaine. Le moins cher, 600 à 950 millions d'€. Numéro spécial 2007 • 25 Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 26 FRANCOM vie régionale Contre : franchissement de l'Ariège, de la Garonne et du Canal du Midi, milieux naturels d'intérêts majeurs dans le Lauragais. Le plus coûteux, entre 850 et 1 400 millions d'€. Cette hypothèse permet les liaisons : Atlantique <-> Méditerranée, Nord <-> Méditerranée, Piémont Pyrénéen <-> Méditerranée. Deux visions d'un contournement - Un contournement situé entre 10 et 25 kilomètres (proche de ce que souhaite la Mairie de Toulouse). - Un contournement situé entre 35 et 45 kilomètres du périphérique (proche de ce que souhaite le Conseil Régional Midi-Pyrénées). Controverse Contre : AOC Fronton et Gaillac, et forêts de Buzet et Giroussens. Cette hypothèse permet les liaisons : Atlantique <-> Méditerranée, Nord <-> Méditerranée. FRANCOM Est + Sud Ce projet vise trois objectifs : - dissocier la circulation de transit de la circulation locale, - décongestionner le périphérique toulousain, - participer à la structuration du territoire régional. Le transit représente entre 4 et 14% du trafic journalier, ce faible chiffre n’aura que peu d’incidence sur la circulation. Pour écarter le trafic de transit, il conviendrait de construire un contournement suffisamment éloigné. Pour désengorger la rocade, il faudrait imaginer un contournement très proche du périphérique actuel. • Débat public 13 Septembre 2007 : La première réunion publique fut organisée à Toulouse, au Palais des Congrès. Les voix « pour » furent moins nombreuses que les « contre ». Les réunions publiques se poursuivront jusqu’au 22 décembre, tout le monde peut y participer. Pour : desserte du sud et liaison entre A64 et A61 en plus des avantages de la précédente. 26 • Numéro spécial 2007 • Différentes questions À quelle distance le contournement doit-il passer : 15, 20 ou 30 km de Toulouse ? Doit-il passer par le Nord-Ouest ou par le Sud-Est ? C'est donc un projet complexe, et un projet très lourd (entre 600 et 1,2 millions d'euros). Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 27 vie régionale Délais Le projet est lancé ou abandonné Position des élus du Sicoval approuvée par le conseil municipal Avant de réaliser une nouvelle infrastructure, il faudrait : Mettre en œuvre les projets de voiries et de transports programmés mais non réalisés Favoriser les transports en commun Étudier, à une distance de plus de 35 km, une liaison raisonnée favorisant les transports en commun (le rail par exemple). Cette liaison devrait permettre d’organiser le trafic entre les villes moyennes régionales. Sources http://contournement-routier-toulouse.com http://www.haute-garonne.fr http://www.debatpublic-contournement-toulouse.org http://www.sicoval.fr Numéro spécial 2007 • 27 Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 28 vie associative Foyer Rural Beaucoup de monde, notamment des montbrunois, s'est déplacé pour venir aux différentes animations organisées par le Foyer Rural. Marché aux fleurs Le soleil qui a illuminé le marché aux fleurs a permis d'apprécier toutes les couleurs des végétaux présentés. Déambuler sous le soleil parmi les fleurs et les plantes a été un vrai régal pour les jardiniers amateurs qui imaginaient déjà leurs parterres fleuris autour de leur demeure. grandement appréciée et a alimenté nombre de conversations toute la soirée autour du bar. Le dimanche, on a noté une présence importante des habitants à la cérémonie au monument aux morts et à l'apéritif offert par la municipalité. Le comité des fêtes remercie les Montbrunois pour l'accueil réservé aux personnes qui ont fait la tournée le dimanche précédant la fête. Jardin des échanges Une bourse d'échange de végétaux a été proposée dimanche 22 avril et dimanche 21 octobre dernier à l'initiative de Christine Clergue, nouvelle arrivante sur Montbrun. Le temps était radieux et tout s'est déroulé dans une ambiance conviviale. Beaucoup de visiteurs et de jardiniers amateurs sont venus découvrir, apprécier et utiliser le principe : échanger gratuitement des végétaux transplantables chez soi. Pas de frais d'emplacement ni de participation, il suffit de venir avec ses boutures de plantes d'intérieur et d'extérieur, d'arbres et arbustes, des graines… quelle que soit la quantité. Il n'est pas question d'acheter mais bien d'échanger. Belle initiative qui repose sur d'autres valeurs que le commerce. Vide Grenier De nombreux chineurs sont venus toute la journée au vide grenier. Beaucoup y ont trouvé l'objet, la chose, le bidule, l'œuvre d'art, le joujou, qui leur manquait. Un grand merci à ceux qui ont tenu la buvette et le coin repas. On y a même signalé des ruptures de stock tellement cette journée a attiré de monde. Fête locale La fête du village a connu un temps mitigé, comme d'habitude diront certains. Cela n'a pas empêché le feu d'artifice d'illuminer la place et le moulin, ni d'apprécier la monjetada préparée par la famille Poumirol, tout en vivant sur écran géant le match de rugby de la coupe du monde. Cette initiative fut 28 • Numéro spécial 2007 Le sport à Montbrun Le dimanche à 9 h 15, les cyclistes de la section vélo du Foyer Rural se retrouvent sur la place du village pour un départ en commun sur les routes des coteaux. Débutants ou cyclistes plus aguerris sont les bienvenus. On a signalé des « vaillants » qui viennent même lorsque les conditions météorologiques invitent plus à rester au chaud qu'à enfourcher son vélo. Chacun peut rouler à son rythme. Il suffit de venir au rendez-vous. Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 29 vie associative Calendrier pour 2008 Voici des dates à noter : - Soirée jeu « poker » : vendredi 8 février à la salle des fêtes Étant donné la présence de nombreux chemins sur la commune et aux alentours, il est proposé aussi de créer une section promenade, sur le même principe. Si vous êtes intéressés, contacter Eliane Sénac. - Bourse d'échange de végétaux : dimanche 27 avril de 10 h à 13 h place du village ou salle des fêtes. (Et sans doute une autre vers le mois d'octobre). Renseignements auprès de Christine Clergue au 05 81 54 40 40. - Marché aux fleurs : au début du mois de mai (date à préciser) - Vide grenier : dimanche 8 juin - Fête locale : du jeudi 25 au dimanche 28 septembre Ces événements seront annoncés sur le site de la mairie ainsi que dans Lo Pistarel. L'association de gymnastique « En courant d'air », est très fréquentée. Il y a encore de la place que ce soit sur le cours des hommes le lundi de 20 h 30 à 21 h 30 ou ceux des dames : le lundi de 19 h 15 à 20 h 15, le mardi de 20 h à 21 h et le jeudi de 20 h 30 à 21 h 30. Ces cours, sous la direction d'un professeur, ont lieu à la salle des fêtes. Contact : Sylvie Bonaventure au 05 62 71 12 54 Projets pour l'année 2008 L'Assemblée générale du Foyer Rural qui s'est déroulée fin novembre a vu des nouveautés dans la proposition d'animation du village et un calendrier a été défini. Les nouveautés : - Le fonctionnement de la bibliothèque municipale est désormais assuré par des bénévoles du Foyer Rural. - La bourse d'échange de végétaux sera reconduite en 2008. Le principe de l'échange est conservé. Les jardiniers amateurs troqueront et de façon totalement gratuite les végétaux de chez soi « en trop »… pour agrémenter intérieurs et jardins. - L'idée de soirée jeux sera reprise l'année prochaine. Le Foyer Rural sera heureux d'accueillir tous ceux qui souhaitent apporter leur aide à la mise en place des manifestations sur le village ou en proposer de nouvelles. Pour toute question relative aux activités du Foyer Rural, vous pouvez contacter la présidente, Mme Eliane Sénac au 05 61 81 91 11. Bureau du Foyer Rural de MontbrunLauragais - Présidente : Eliane Senac - Vice-Président : Pascal Prévoteau - Trésorière : Danièle Cellier - Trésorière adjointe : Catherine Monier - Secrétaire : François Bonaventure - Secrétaire adjoint : Dominique Rouget Numéro spécial 2007 • 29 Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 30 vie associative Bibliothèque municipale de Montbrun-Lauragais Depuis la dissolution de l'association « Le Petit Grenier », la commune a repris la gestion de la bibliothèque municipale grâce au bénévolat de passionnés de lecture. Elle est devenue depuis peu une section du Foyer rural. Une ligne budgétaire de 1 000 € par an a été créée pour son fonctionnement. L a bibliothèque est ouverte du 1er octobre au 30 juin (hors vacances scolaires). Les horaires sont les suivants : Médiathèque Départementale (500 ouvrages environ renouvelables 2 fois par an). Un cahier de suggestions ouvert aux lecteurs permet d'orienter la sélection. - Lundi : 9 h -12 h / 13 h 30 - 16 h 30 - Mercredi : 15 h 30 - 17 h 30 En cette fin d'année des achats sont en cours pour améliorer le fonds classique, le choix d'albums et le rayon jeunesse. - Samedi : 11 h - 12 h L'inscription et le prêt de livres sont gratuits. La bibliothèque accueille les trois classes de l'école maternelle le lundi toute la journée par groupe de 10/12 enfants. Suite au « désherbage » (tri et élimination des ouvrages usagés) la bibliothèque maintient un fonds de presque 2 000 livres qui est augmenté du prêt de la L'équipe de bénévoles remercie les généreux donateurs qui leur ont permis de compléter le fonds : documentaires (nature, cuisine, médecine en particulier), romans jeunes et romans adultes. Le Cercle des Lecteurs du Livre d'Hiver ouvert à tous se réunit environ tous les 2 mois dans l'une des bibliothèques du Sicoval. Nous rappelons que la Bibliothèque Municipale adhère au Lecteur du Val (association des bibliothèques du Sicoval) qui coordonne, informe les bibliothèques adhérentes et organise des manifestations autour du livre tout au long de l'année sur le territoire du Sicoval. Si vous aimez la lecture, l'univers des livres et si vous avez un peu de temps rejoignez l'équipe de bénévoles qui vous apprendra les ficelles du métier… Pour plus d'informations vous pouvez appeler Maryjo ROBERT au 05 61 81 15 51. 30 • Numéro spécial 2007 Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 31 vie associative Association des parents d’élèves : déjà trois ans L'assemblée générale de l'association des parents d'élèves du RPI Montbrun-Lauragais/Corronsac Autour de l'École s'est tenue le 16 novembre 2007. Ce fut l'occasion de faire le bilan des activités de l'année écoulée. A insi les activités suivantes ont été proposées aux enfants, parents et amis des écoles du RPI : - vente de sapins de Noël naturels, - loto, - fête de fin d'année de l'école avec spectacle de magie, - activités sportives dans le cadre de la fête à Corronsac (Run and bike, jeux d'enfants, slalom parallèle en VTT), - fête d'Halloween au cours de laquelle différents ateliers créatifs ont été proposés aux enfants. La journée s'est achevée par un goûter et une distribution de bonbons. - acquisition d'un appareil photo numérique utilisé lors de différents projets de l'école de Corronsac. Les bénéfices générés par ces activités et la participation financière des mairies de Montbrun-Lauragais et de Corronsac ont ainsi permis de soutenir les projets pédagogiques suivants : - classes transplantées pour 2 classes du RPI, - découverte de la cité de l'espace pour 1 classe, - sortie sportive à TEPACAP (parcours dans les arbres) pour 2 classes, Merci de venir nombreux partager nos activités et soutenir notre action. L’ASIP L’ ASIP, issue de l'association sportive de Pompertuzat créée en 1959 est aujourd'hui une association intercommunale qui regroupe depuis juin 1998 les communes de Corronsac, Deyme, Pechabou, Pompertuzat et MontbrunLauragais. C'est en jaune et noir, couleur du club, que petits et grands viennent apprendre et pratiquer le football. Composition du bureau : - Présidente : Nancy AUBRY (Corronsac) - Vice-Présidente : Valérie TEYSSEYRE (Montbrun) - Trésorier : Christian ROUGET (Montbrun) - Trésorier adjoint : Philippe COURCHIA (Corronsac) - Secrétaire : Véronique GOMILA (Corronsac) - Secrétaire adjointe : Corinne LEBRAS (Montbrun) Une prochaine réunion sera l'occasion de fixer les projets d'activités pour l'année 2008. Le soutien aux projets pédagogiques et les manifestations proposées ne perdureront que grâce à vos idées et votre participation active. L'ASIP est gérée par un bureau composé de : - Deux co-présidents : CHERON Jean-Marc et MEUNIER Bertrand - Un secrétaire : MEUNIER Bertrand - Une trésorière : HOT-ALRIC Muriel - Un responsable école de foot : PREVOTEAU Pascal - Responsables foot à 11 : ROYO Henri, JORDAN Luc et AMILHAU Michel - Responsables de l'organisation des manifestations : PREVOT Christine, DAVID Didier, MAUREL Benoît Numéro spécial 2007 • 31 Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 32 vie associative Les membres du bureau gèrent la vie du club, et rendent compte aux adhérents lors de l'assemblée générale. Cette saison, elle aura lieu vendredi 30 mai 2008 à 20 h 30. Équipe des jeunes pousses Nous organisons tout au long de l'année des manifestations pour subvenir au budget de fonctionnement du club. Nous vous invitons à venir nombreux pour encourager les dirigeants du club, les aider à poursuivre leurs actions et faire de l'ASIP un club de football pour tous. Manifestations de la saison - Le loto du gras : samedi 24 novembre 2007 à 20 h 30 - Arbre de noël de l'école de foot : vendredi 14 décembre 2007 à 18 h - Le loto du foot : samedi 26 janvier 2008 à 20 h 30 (A.C.) - Assemblée générale : vendredi 30 mai 2008 à 20 h 30 - La journée du foot : dimanche 15 juin 2008 à 14 h (A.C.) Le nombre de licenciés continue d'augmenter, avec une légère inflexion due à la limitation volontaire des inscriptions en fonction des éducateurs disponibles. Aujourd'hui l'ASIP accueille plus de 280 licenciés ce qui correspond à une progression de 9 %. Progression qui ne fait qu'amplifier le besoin en bénévoles pour intégrer la vie du club et/ou entraîner nos jeunes espoirs. Ce contact à travers Lo Pistarel, nous permet d'adresser nos meilleurs vœux à l'ensemble des Montbrunois pour l'année 2008. Le club a choisi cette année de mettre l'accent sur la compétition (pour les catégories d'âge où cela est raisonnable). Pour que les joueurs s'entraînent dans de bonnes conditions, une formation est mise en place pour tous les éducateurs volontaires. Ces formations prennent la forme de stages organisés par le district avec obtention de diplômes. Un entraînement spécifique pour les gardiens de but est mis en œuvre. Concernant les infrastructures mises à disposition du club, le terrain de Pompertuzat a été homologué par le District de football. Quant à celui de Deyme récemment équipé d'un éclairage, le club lance la procédure d'homologation. (L'ensemble du club remercie à cette occasion l'effort de la municipalité de Deyme.) http://foot31-dmt.fff.fr/competitions/php/ club/club_fiche.php?cl_cod=547652 Mais outre l'aspect sportif, notre club essaie d'être aussi un lieu d'échange et de fraternité où enfants et parents partagent des moments privilégiés d'émotion, pour un ballon au fond des filets ou un goûter au milieu des petits copains nourris du récit des exploits de la journée. 32 • Numéro spécial 2007 Vous souhaitez connaître les résultats de nos équipes, retrouvez-les sur le site du District Haute Garonne Midi Pyrénées : Pour tous renseignements, contacter : M. Bertrand Meunier : 05 34 66 11 38 M. Pascal Prévoteau : 06 82 62 12 32 Équipe des 13 ans Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 33 vie associative Tennis Club du Moulin de Montbrun Créé au cours de l'année 1986-1987, le club de tennis de Montbrun maintient son essor depuis cette date et diversifie ses activités. Il bénéficie d'installations de bonne qualité, terrain en dur et éclairage (installé en 1994) qui permettent de pratiquer dans de bonnes conditions une grande partie de l'année. Nous sommes cette année 60 adhérents, effectif stable, composé pour une bonne moitié de jeunes ou d'adolescents ce qui nous pousse à poursuivre les efforts entrepris autour de l'animation de l'école de tennis et à réfléchir sur l'avenir du club. L'école de tennis C'est un nouvel entraîneur, Johan David, récemment arrivé sur la commune qui a pris en charge l'animation et les entraînements de l'école de tennis. Depuis la fin du mois de septembre, une nouvelle grille horaire est proposée en fonction de l'âge et du niveau de jeu des participants : • Lundi soir - 18 h 30 - 20 h : entraînement équipe compétition • Mardi soir - 18 h 30 - 20 h : entraînement jeunes • Samedi matin - 9 h 30 - 10 h 30 : cours débutants 2e niveau (12 à 15 ans) - 10 h 30 - 11 h 30 : cours débutants 1er niveau (8 à 10 ans) - 11 h 30 - 12 h 30 : cours mini-tennis (à partir de 5 ans) Nous n'avons pu proposer à nouveau le cours pour adultes débutants qui avait fonctionné l'an dernier, faute de participants en assez grand nombre. Mais, comme chaque année, les inscriptions sont toujours possibles auprès de Jean-Marc Beder (05 61 81 42 83) ou auprès de Johan aux horaires indiqués. (Les personnes intéressées peuvent venir essayer sur une ou deux séances avant de s'inscrire définitivement, le club prête le matériel nécessaire.) Comme par le passé, des stages adultes peuvent être organisés à la demande des adhérents. Les dirigeants du club restent à l'écoute de toutes les propositions. L'équipe de Montbrun Comme nous vous l'avions annoncé dans un numéro précédent, l'année 2005/2006 a été l'année de l'engagement en compétition de la première équipe montbrunoise. Emmenée par Pascal Vitaux, capitaine, cette équipe composée de Damien Robert, Maxime Sénac, Vincent Braak, Simon Beder, Christian Cellier et Michel Lalande a été engagée dans le challenge Laffon. Ces rencontres organisées du mois de janvier au mois de mars ont permis à nos joueurs d'être confrontés aux équipes de Castelmaurou, Fontenilles, St Loup Cammas, St Pierre de Lages et Fronton, de s'y comporter plus qu'honorablement et de rentrer pour certains dans les classements de la FFT. Cette année, l'équipe renforcée par l'arrivée de Johan David sera engagée dans quatre compétitions principales : Challenge Hermet, Challenge Laffon et Trophée Caisse d'Épargne en équipe, championnat de 4e série en individuel. Le bureau tient ici à remercier le club de Pouze pour le prêt du terrain de tennis communal qui nous permet de recevoir nos hôtes dans les meilleures conditions sportives. Bonne continuation à tous. Les Animations • Les 24 heures Les 3e « 24 heures de tennis » n'ont pu avoir lieu à la rentrée. Cette manifestation qui devait se dérouler à Donneville cette année a été reportée en raison des Numéro spécial 2007 • 33 Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 34 vie associative travaux de construction d'un deuxième court sur cette commune. Gageons que ceci n'est que partie remise et que nous pourrons nous retrouver nombreux sur ces nouvelles installations dès la rentrée prochaine. • Les tournois Outre la possibilité de jouer à toute heure de la journée tout au long de l'année, deux tournois sont organisés : un au mois d'octobre, l'autre fin juin. Ces tournois de simple et de double mixte sont ouverts à tous les adhérents du club quel que soit leur niveau de pratique. Depuis quelques années nos voisins et amis des tennis club de Pouze et de Donneville se sont associés à nous, et ces rencontres se terminent par des repas conviviaux tantôt dans un village tantôt dans l'autre. • Le Bureau Lors de la dernière assemblée générale qui s'est déroulée fin avril 2007, un nouveau bureau a été élu dont voici la composition : - Présidente : Elisabeth Martin - Vice Président : Michel Lalande - Trésorier : Jean-Marc Beder - Trésorier adjoint : Bernard Conor - Secrétaire : Christian Cellier - Secrétaire adjointe : Marie-Claire Gaïga - Responsable jeunes : Jean-Marc Beder - Membres : Eliane Sénac, Danielle Cellier, Bernard Castella Les adhésions et les inscriptions au club et à l'école de tennis sont toujours possibles. Pour tous renseignements, vous pouvez contacter : Jean-Marc Beder au 05 61 81 42 83 ou par mél : [email protected] infos pratiques Les transports en commun L’ ouverture de la ligne B du métro est un plus pour les citoyens du Sud-Est toulousain pour se rendre en ville. Certes ce n'est pas forcément le moyen le plus rapide mais c'est le plus tranquille. Pas de souci de stationnement ni de bouchons, synonyme d'énervement. Sauf parfois celui de trouver une place à proximité de la bouche de métro sur le parking. (Penser à conserver son ticket pour faire lever les barrières de sortie du parc de stationnement.) À l'entrée de Castanet ont été mis en place une aire de bus et un parking, « La Maladie » qui sert de terminus aux deux lignes 62 et 81. L'aménagement en site propre permettra d'éviter les problèmes d'encombrement entre Castanet et Ramonville. pour aller sur Toulouse. Elle permet de retrouver la ligne du métro à la station de l'université Paul Sabatier. Sa fréquence est de 20 minutes environ. Le bus de la ligne 62, avec une fréquence de 10 minutes environ, relie directement Castanet au métro en passant par le quartier des Fontanelles puis rejoint la RD 813 (ex RN 113). La ligne 81 traverse Castanet par la RD 813, rejoint en site propre Ramonville qu'elle traverse de part en part Donc en un peu plus d'une demi-heure, il est possible de rejoindre le centre-ville depuis Castanet. 34 • Numéro spécial 2007 Pour un passage depuis Castanet jusqu'au métro, il faut compter environ 20 minutes. Le métro vous conduit à la station Jean Jaurès (carrefour des lignes A et B) en 20 minutes environ via Rangueil, Saouzelong, Les Carmes… De là, on peut continuer et ainsi rejoindre le terminus de Borderouge via Place Jeanne d'Arc, Cafarelli et la cité administrative… ou prendre la ligne A qui vous amène au Mirail via le Capitole, Saint-Cyprien et l'Université. En partant de Montbrun, il existe toujours la navette Transport à la Demande (TAD) qui permet de rejoindre Castanet (correspondance avec les lignes Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 35 infos pratiques régulières 62 et 81) et au delà Labège-Innopole à la gare SNCF. Depuis l'ouverture du métro, la fréquence a été augmentée. - 6 départs par jour : 7 h 05 - 7 h 30 - 8 h 15 - 9 h 30 12 h 45 et 13 h 30. - Pour le retour à Castanet Mairie : 12 h 30 - 16 h 15 17 h 15 - 18 h 30 - 19 h 20 - 20 h 30. Pour cela il faut appeler deux heures avant (la veille pour les départs avant 8 h 30) au numéro vert 0800 929 929 pour convenir du rendez-vous avec la navette, qui vous prendra à un arrêt établi (poteau) à Montbrun : arrêts à Roumieu / Claverie / l'Hom / Mairie place / Le Moulin / Latour. La durée du transport est d’environ 30 minutes pour rejoindre Castanet, horaire calculé s'il y a arrêt à chaque station. Malheureusement cette ligne ne fonctionne pas les samedis, dimanche et jours fériés. Sur le site de la mairie, vous trouverez les horaires détaillés de la navette TAD. z Simulation : Montbrun : Castanet : 7 h 30 8 h 00 8 h 08 Métro ligne B : 8 h 25 Jean Jaurès : 8 h 45 8 h 15 8 h 45 8 h 57 9 h 12 9 h 30 La mise en service des voies spécifiques pour les bus entre Castanet et Ramonville devrait raccourcir ce temps. Le soir, les derniers départs du métro des terminus ont lieu : - à 0 h 00 du dimanche au jeudi, - à 0 h 42 le vendredi et le samedi. - Premier départ : tous les jours à 5 h 15. Numéro spécial 2007 • 35 Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 36 infos pratiques État civil 2007 Établi selon les informations connues en Mairie à la date de rédaction Naissances Lucie Larré . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Appolline Grare . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Léa De La Hoz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Rémi Blanche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Yanis Favaudon-Hébrard . . . . . . . . . . . . . . le 12 mars le 3 juin le 4 août le 11 octobre le 12 novembre Mariages Amandine Barrau et Christophe Hébrard . . . . . . . le 16 juin Aurore Canut et David Toiser . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . le 30 juin Stéphanie Escales et Kévin De La Hoz . . . . . . . . . le 30 juin Emilie Raphanel et Jérôme Campilla . . . . . . . . . . . le 21 juillet Décès Jeanine Fauconnet née Fournié (mère de Geneviève Renard) . . . . . le 24 février Roger Molinier (père de Edwige Azéma) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . le 26 juillet Marguerite Faggianelli née Chabal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . le 26 août 36 • Numéro spécial 2006 Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 37 infos pratiques Les numéros d'urgence Information Numéro Service de secours Dans quels cas ? 15 Urgences médicales SAMU Détresses vitales Urgences médicales, traumatiques et toxicologiques 17 Urgences Police - Gendarmerie Accidents de la route Troubles de l'ordre public Atteintes aux personnes et aux biens 18 Urgences Pompiers Incendies Accidents Personnes ou biens en péril Tous services d'urgences Numéro européen d'urgence valable partout en Europe pour les appels relevant des 3 précédents numéros. 112 Les numéros d’urgences sont accessibles 24 h/24 Tous les appels qui leurs parviennent sont identifiés et enregistrés. Toute utilisation abusive de ces numéros est une infraction susceptible d'être sanctionnée jusqu'à 7 ans d'emprisonnement et 100 000 € d'amende. Beaucoup d'appels inappropriés vers les services de secours engendrent souvent une saturation des standards. La réponse à des appels urgents est alors mise en attente et cela peut entraîner des conséquences fatales pour les victimes. Une campagne d'information est en cours afin de rappeler ces principes élémentaires de civisme et de solidarité. PARFOIS LA VIE NE TIENT QU'À UN FIL… 15 17 18 112 suels voire par des appels directs depuis un véhicule.) Un son modulé, montant et descendant est diffusé ; il dure une minute, s'arrête durant 5 secondes et recommence. Il est émis trois fois, en trois séquences d'une minute séparées par deux courts silences. Ce signal implique : • Un confinement des personnes à l'endroit où elles se trouvent où dans l'endroit le plus proche si elles sont à l'extérieur. • Le calfeutrage des issues est nécessaire. • Il est utile de pouvoir écouter la radio (France Inter de préférence en grandes ondes ou France Info) pour être informé des conduites à tenir. • Éviter d'utiliser le téléphone afin de laisser les lignes disponibles pour les secours. ces numéros nous sauvent, réservons-les aux urgences. Ne pas tenter de sortir, d'aller récupérer ses enfants à l'école (les mêmes consignes y sont appliquées), vous risqueriez de mettre votre vie et celles des autres en péril et vous gêneriez la progression des secours. Connaissez-vous le signal national d'alerte ? En cas de problème majeur, accident grave avec émanations toxiques, vous pouvez, sur votre lieu de travail, chez vous ou ailleurs entendre le signal national d'alerte. (Ce signal est doublé d'appels dans les médias audiovi- La radio ou un signal continu de 30 secondes indiquera la fin de l'alerte et la possibilité de mettre fin au confinement. Numéro spécial 2007 • 37 Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:43 Page 38 infos pratiques Horaires des déchèteries du Sicoval Tous les habitants des communes membres du Sicoval peuvent y accéder. Il leur sera demandé de justifier de leur domicile lors de l'accès aux déchèteries. Déchèteries Horaires LABÈGE Impasse de la Bourgade Route de Baziège Tél. : 05 61 39 99 18 MONTGISCARD RN 113 lieu-dit En Rouzaud Tél. : 05 61 83 02 15 Produits acceptés • Du lundi au vendredi 9 h - 12 h et 14 h - 18 h • Samedi et dimanche 9 h 30 - 17 h - Encombrants : électroménager, mobilier Fermée mardi et jours fériés - Déchets verts : feuilles, tontes, tailles et branchages… • Mardi, mercredi, vendredi 8 h 30 - 12 h et 14 h - 19 h • Jeudi 14 h - 19 h • Samedi 9 h - 13 h et 14 h - 17 h Fermée lundi, jeudi matin, dimanche et jours fériés RAMONVILLE 40 Avenue de Suisse Tél. : 05 62 88 30 15 • Lundi, mardi, mercredi et vendredi 9 h 30 - 12 h et 13 h 30 - 18 h • Samedi et dimanche 9 h 30 - 17 h - Ferrailles et métaux non ferreux - Gravats - Bois - Produits recyclables : verre, papier, cartons, bouteilles en plastique - Déchets ménagers spéciaux : huile de vidange, peintures, vernis et colles, piles, batteries, produits de bricolage, jardinage et radiographies… Fermée jeudi et jours fériés Produits refusés dans les déchèteries du Sicoval Pneumatiques, amiante, textiles, déchets hospitaliers ou de soins, produits explosifs (ex : bouteilles de gaz), ordures ménagères, médicaments, cadavres d'animaux, éléments entiers de véhicules. 2,25 m et d'un poids total en charge supérieur à 3,5 tonnes. Conditions d'accès Cas général : accès gratuit, uniquement réservé aux habitants résidant sur le Sicoval. Pour les déchets ménagers spéciaux, dépôt limité à 10 litres ou unités. Se munir d'un justificatif de domicile. Accès interdit aux artisans et commerçants, aux camions plateaux et autres véhicules assimilables, aux bennes basculantes, aux fourgons d'une longueur supérieure à 38 • Numéro spécial 2007 Dépôt limité à 5 m3 par jour et par foyer. Pour le matériel informatique, dépôt limité à un seul élément. Sicoval service déchets : 05 62 24 09 09 [email protected] Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:44 Page 39 infos pratiques Services et artisans de Montbrun Numéro spécial 2007 • 39 Bull Montbrun 12-2007 13/12/07 10:44 Page 40
Documents pareils
2014 - Commune de Montbrun
Mais sur le front, les moulins à vent ont une position stratégique et dominent le territoire alentour. Un grand nombre
d’entre eux servent de point d’observation privilégié, et
seront volontairemen...
vie communale - Commune de Montbrun
Des moments festifs nouveaux, que ce soient les 10 ans du marché et les animations exceptionnelles qui ont marqué pendant tout l'été cet anniversaire ou bien les Randovales.
Des moments de travail ...