Zone d`Aménagement Concerté (ZAC) des Clausonnes

Transcription

Compléments Etude d’impact
Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) des Clausonnes – Commune de Valbonne Sophia Antipolis
Février 2011
Février 2011
SOMMAIRE
1.
Préambule .................................................................................................................................. 3
1.1.
2.
Le périmètre de la ZAC ................................................................................................................. 3
Programme global des aménagements .................................................................................. 4
2.1.
Rappel sur la notion de programme ............................................................................................ 4
2.2.
Le programme d’aménagement ................................................................................................... 4
2.3.
Enjeux et effets du programme .................................................................................................... 5
2.2.1.
2.3.1.
2.3.2.
2.3.3.
3.
Aire d’étude .................................................................................................................................................... 5
Synthèse des enjeux dans l’aire d’étude ....................................................................................................... 5
Effets du programme sur l’environnement ..................................................................................................... 6
Les enjeux environnementaux et l’appréciation des incidences du projet ........................10
3.1.
Biodiversité.................................................................................................................................. 10
3.2.
Nuisances .................................................................................................................................... 14
3.3.
Déplacements .............................................................................................................................. 23
3.4.
Gestion de l’eau .......................................................................................................................... 26
3.5.
Patrimoine ................................................................................................................................... 29
3.6.
Paysage ....................................................................................................................................... 29
3.7.
Effets cumulés des autres opérations d’aménagement sur l’environnement ........................ 30
3.1.1.
3.1.2.
3.1.3.
3.2.1.
3.2.2.
3.3.1.
3.3.2.
3.4.1.
3.4.2.
4.
Les opérations d’aménagement constituant l’unité fonctionnelle avec le projet de ZAC .............................. 4
Prospections biologiques menées sur le site ............................................................................................... 10
Protection des zones à enjeux ..................................................................................................................... 10
Etude des continuités écologiques .............................................................................................................. 10
Le bruit ......................................................................................................................................................... 14
Les déchets industriels ................................................................................................................................. 19
Le schéma d’organisation de la desserte de la ZAC ................................................................................... 23
La question de la mixité fonctionnelle .......................................................................................................... 23
Compléments relatifs au SDAGE et compatibilité du projet par rapport à ce document ............................. 26
Les nappes d’eau souterraines .................................................................................................................... 29
Les mesures visant à supprimer, atténuer ou compenser les impacts négatifs du projet35
4.1.
Mesures concernant les impacts en phase chantier ................................................................ 35
4.2.
Mesures concernant les impacts en phase exploitation .......................................................... 35
4.2.1.
4.2.2.
4.2.3.
4.2.4.
4.2.5.
4.2.6.
Le milieu physique ....................................................................................................................................... 35
Le milieu biologique ..................................................................................................................................... 36
Le milieu humain .......................................................................................................................................... 39
Le patrimoine et le paysage ......................................................................................................................... 39
Les documents et règles d’urbanisme ......................................................................................................... 40
Coût des mesures en faveur de l’environnement ........................................................................................ 40
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1. PREAMBULE
La commune de Valbonne Sophia Antipolis souhaite réaliser un projet d’aménagement de
Zone d’Aménagement Concerté, sur le site des Clausonnes, localisé à l’entrée Sud du Parc
d’activités de Sophia Antipolis.
Le dossier de création de la ZAC a été réalisé conformément aux articles R.311-2 à R.31111 du Code de l’Urbanisme.
Un avis de l’autorité environnementale, la Direction Régionale de l’Environnement, de
l’Aménagement et du Logement (DREAL) Provence-Alpes-Côte d’Azur a été rendu en date
du 24 juin 2010 concernant le dossier de création.
Le présent dossier a pour objet d’apporter un complément à l’étude d’impact réalisée dans le
cadre du dossier de création de la ZAC des Clausonnes sur la commune de Valbonne, suite
à cet avis de la DREAL PACA.
1.1. LE PERIMETRE DE LA ZAC
Compte tenu des précisions géométriques apportées sur l’aménagement de la RD 35, des
échanges d’extrémité et de la prise en compte des dispositions d’intégration paysagère, il est
nécessaire d’étendre le périmètre de la ZAC suivant le plan ci-contre.
Cette extension porte le périmètre de la ZAC des Clausonnes à environ 40 hectares, mais
ne modifie en rien le programme de constructions envisagées.
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2. PROGRAMME
AMENAGEMENTS
GLOBAL
DES
2.1. RAPPEL SUR LA NOTION DE PROGRAMME
L'article R. 122-3 du Code de l’Environnement précise que lorsque la réalisation d’un projet
d'infrastructure est échelonné dans le temps l'étude d'impact de chacune des phases de
l'opération doit comporter une appréciation des impacts de l'ensemble du programme. Le
présent chapitre répond à cette exigence.
2.2. LE PROGRAMME D’AMENAGEMENT
Le projet de création de ZAC des Clausonnes incluant l’aménagement des RD 35 et 103 est
lié au programme d’aménagements routiers envisagés constituant une unité fonctionnelle
avec le projet de ZAC. Ce programme englobe différentes opérations qui sont présentées cidessous. Le projet du diffuseur des Bréguières, ayant reçu un avis défavorable de l’Etat, n’a
pas été pris en compte dans le programme d’aménagements routiers.
2.2.1.
La décision concernant la maîtrise d’ouvrage de cette liaison est actuellement à l’étude.
L’horizon de mise en service est identique à celui du BHNS soit 2015.
Mise en place d’un TCSP
La Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis (CASA) a inscrit sa volonté de
développer les TCSP (Transports en Commun en Site Propre) sur son territoire dans le
document d’orientations générales du SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale) de la
CASA.
Le principe de TCSP retenu dans le secteur Sud du territoire de la CASA correspond à la
mise en place d’un BHSN (Bus à Haut Niveau de Service) entre les agglomérations
d’Antibes et de Valbonne Sophia Antipolis.
Le passage de ce BHNS est envisagé sur le chemin des Trois Moulins. Une voie dédiée à ce
type de transport prolongera cet itinéraire sur la RD 35, avec la réalisation d’un arrêt BHSN
sur cette RD au niveau de la future ZAC des Clausonnes.
L’horizon de réalisation de la totalité du programme d’aménagement est estimé à 2015.
Les opérations d’aménagement constituant l’unité fonctionnelle avec
le projet de ZAC
La création de la ZAC des Clausonnes et l’aménagement des voiries RD 103 et RD 35
Il est prévu la création de 150 000 m² à vocation de bureaux, commerces, d’activités
artisanales et semi-industrielles, de services, d’équipement public. Le réaménagement de la
RD 35 et des carrefours RD 103 / RD 35, ainsi que celui de la RD 35 / Chemin des Trois
Moulins sont programmés.
En plus des voiries de desserte internes à la ZAC et des réseaux, il est prévu de
réaménager la RD 35 existante avec la dénivellation des carrefours d’extrémité pour
absorber le trafic supplémentaire généré par la ZAC et améliorer le fonctionnement du
secteur.
Compte tenu de l’étroite imbrication des travaux de la ZAC et de ceux de la RD 35, la
commune de Valbonne Sophia Antipolis, maître d’ouvrage de la ZAC, assurera également le
pilotage des travaux de la RD 35 pour le compte du Conseil Général des Alpes-Maritimes
qui participera financièrement à cette opération.
Aménagement du chemin des Trois Moulins
Cette liaison existe actuellement, mais ses caractéristiques sont insuffisantes et une section
est en sens unique.
Le projet d’aménagement en voie à double sens est étroitement lié à celui du BHNS (Bus à
Haut Niveau de Service) projeté par la Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis
(CASA) sur la même plateforme.
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2.3. ENJEUX ET EFFETS DU PROGRAMME
2.3.1.
Aire d’étude
L’ensemble du programme englobe le réseau routier des RD 35, 103, le chemin des Trois
Moulins, et le périmètre du projet de la ZAC des Clausonnes.
L’aire d’étude est donc comprise entre le quartier des Hauts Sartoux, dans le parc
international d’activités Valbonne Sophia Antipolis au Nord, le centre-ville d’Antibes au Sud,
la RD 198 à l’Ouest et la RD 704 à l’Est.
2.3.2.
Synthèse des enjeux dans l’aire d’étude
L’aire d’étude se situe dans la bande côtière du département des Alpes-Maritimes. Elle est
majoritairement constituée d’espaces urbanisés entrecoupés de zones plus naturelles.
Les cours d’eau de la zone d’étude ont une direction Ouest-Est et se jettent dans la mer
Méditerranée, le cours d’eau principal étant celui de la Brague, avec ses affluents,
notamment la Valmasque.
Les parcs naturels départementaux de la Brague et de la Valmasque constituent des
coupures vertes dans le paysage du secteur. Les boisements sont donc préservés, au Nord
de l’A8, ainsi qu’aux abords des cours d’eau. En terme de protection règlementaire, deux
ZNIEFF terrestres de type II sont recensées dans l’aire d’étude : Forêt de la Brague, de
Sartoux, de la Valmasque et Prairies et cours inférieur de la Brague.
Plus au Nord, se trouvent le parc départemental de Vaugrenier et le massif de Biot, qui
bénéficie de diverses protections (arrêté préfectoral de protection de biotope Terme Blanc,
site Natura 2000 – ZSC et ZNIEFF de type I).
La coupure de l’autoroute A8 apparait comme une limite entre l’espace urbanisé dense du
littoral et les pôles urbains du proche arrière-pays.
Les principales infrastructures routières de l’aire d’étude sont :
- l’autoroute A8,
- les RD 4, 35, 35 bib, 98, 103, 198, 504, 535, 6007, 6098.
Les aménagements routiers projetés se trouvent majoritairement en zone urbaine des
communes concernées. Certaines de ces opérations ont été inscrites dans les documents
de planification s’appliquant au secteur, notamment le Schéma de Cohérence Territoriale et
le Plan des Déplacements Urbains de la Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis.
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2.3.3.
Effets du programme sur l’environnement
Les impacts globaux du programme sont présentés dans les tableaux ci-dessous.
Milieu physique
Opérations
Topographie-géologie
Création de la
ZAC et
Impact
fort
du
fait
d’importants
aménagement
terrassements, nécessité de réaliser des
des voiries
murs de soutènement de grande hauteur.
RD 103 et
RD 35
Hydrologie
Pollution de l’air
Impact fort : une vingtaine d’hectares sera
imperméabilisée. Ce projet fait l’objet d’un
dossier de loi sur l’eau règlementaire. Le
dispositif de traitement des eaux permet une
protection des eaux souterraines.
Augmentation des concentrations de polluants,
excepté pour le benzène et le dioxyde d’azote.
Cependant, les différences constatées entre
l’horizon 2015 – sans projet et 2015 – avec projet
ne sont pas significatives. En effet, les émissions
des substances dans l’air ambiant sont
principalement dues à l’autoroute A8.
Augmentation des concentrations de polluants du
Aménagement
fait de l’augmentation du trafic sur le chemin des
Impact fort compte tenu de la topographie Impact limité par la mise en place d’un dispositif
du chemin des
Trois Moulins. Cet ouvrage participe toutefois à
du site.
de traitement des eaux de ruissellement.
Trois Moulins
l’amélioration générale de la circulation ce qui est
positif.
Mise en place
d’un TCSP
Impacts de
l’unité
fonctionnelle
6
Impact lié à l’aménagement du chemin des
Trois Moulins.
Impact fort compte tenu
imbrication des trois projets.
de
Impact faible.
Impact positif sur la qualité de l’air par le report
d’une part des trafics sur le BHNS.
La génération de trafic supplémentaire dans le
Impact faible sur le réseau hydrographique
secteur par la ZAC est partiellement compensée
l’étroite existant du fait du traitement des eaux de
par le développement des transports en commun
ruissellement dans les zones où l’infiltration est
et l’amélioration de la capacité des voies, ce qui
importante.
peut se traduire par un bilan global positif.
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Milieu naturel
Opérations
Consommation d’espace naturel
Faune
Forte consommation d’espaces naturels (environ
11,5 ha), qui doit être nuancée par l’aspect très
dégradé et la faible qualité environnementale des
Création de la ZAC et
espaces
touchés.
Une
autorisation
de
aménagement des
défrichement est requise.
voiries RD 103 et RD 35
Site en partie inclus dans le périmètre de la
ZNIEFF de type II, Forets de la Brague, de
Sartoux et de la Valmasque.
Aménagement du
chemin des Trois
Moulins
Mise en place d’un
TCSP
Impacts de l’unité
fonctionnelle
Diminution de la superficie d’habitats naturels.
Peu d’enjeux floristiques notables. Les espaces
Cependant, les habitats favorables aux espèces
patrimonialement intéressants ne sont pas touchés
nicheuses ne sont pas touchés par le projet
par le projet (ripisylve).
(hameau des Clausonnes, vallon de la Valmasque).
Impact faible, environ 1 hectare. Site en partie
inclus dans le périmètre de la ZNIEFF de type II,
Forets de la Brague, de Sartoux et de la
Valmasque.
Consommation d’espace naturel estimée à
environ 2,5 hectares. Site en partie inclus dans le
périmètre de la ZNIEFF de type II, Forets de la
Brague, de Sartoux et de la Valmasque.
environ 15 hectares boisés.
évaluée
Flore
Pas d’information.
La création de la ZAC, l’aménagement des
RD 103 et 35, du chemin des Trois Moulins et la
mise en place d’un TCSP auront un impact sur
l’environnement naturel, et auront un effet de Le projet de ZAC n’a pas d’impact sur des espèces
à
coupure des milieux naturels. Des actions sont patrimoniales protégées. Pour les autres projets du
envisagées afin de maintenir les corridors programme, les inventaires n’ont pas été réalisés.
écologiques en place et de permettre la
circulation de la petite et moyenne faune
présentes.
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Milieu humain
Opérations
Population
Activités
économiques
Urbanisation induite
par l’augmentation
de population active
dans le secteur, et
Création de la
par des actions de
ZAC et
relogement
des
aménagement
gens du voyage
des voiries
présents sur le site.
RD 103 et
Impact
positif
RD 35
concernant
la
desserte du secteur
par les réseaux
(AEP, EU).
Impact
positif :
augmentation de
l’offre de services,
et
création
d’emplois directs.
Les
activités
existantes sur le
site pourront être
transférés dans le
périmètre
de
l’opération
ou
s’installer dans un
autre secteur.
Le
projet
n’impacte
pas
Amélioration
de directement
les
Aménagement
l’accessibilité pour activités.
Impact
du chemin des
les habitants du positif
sur
la
Trois Moulins
secteur.
desserte
des
activités
économiques.
Amélioration
des
conditions
de
déplacement pour Le
projet
Mise en place la
population n’impacte
pas
d’un TCSP
présente sur le directement
les
territoire
de
la activités.
CASA.
Impact
positif.
Impacts de
l’unité
fonctionnelle
8
Impact global positif
pour la population :
- création
d’emplois liés à
la ZAC,
- amélioration des
conditions
de
circulation dans
le périmètre du
complexe
d’Antibes.
Impact
global
positif
essentiellement lié
à
l’amélioration
des
conditions
d’accès aux pôles
d’emplois et aux
retombées
des
investissements
réalisés sur les
entreprises.
Voirie-trafics
Impact important sur la voirie :
création
de
voies
neuves,
aménagement
des
voies
départementales (RD 103, RD 35).
Impact fort sur le trafic : augmentation
de ce dernier.
Impact positif sur le stationnement
avec la création de 2 800 places de
stationnement en souterrain dans le
périmètre de la ZAC.
Impact positif sur le trafic de la RD 35
avec un report partiel de ce dernier
sur le chemin des Trois Moulins.
Circulation en
modes doux
Aménagement
de cheminements
piétons au sein
du projet de ZAC,
ainsi
qu’une
traversée
piétonne
audessus de la
RD 35.
Un
itinéraire cyclable
et envisagé le
long de la RD 35.
Néant.
Paysage
Patrimoine
Impact
important
pour les usagers
des RD 103 et 35.
Impact plus faible
pour les habitants
du hameau des
Clausonnes.
Préservation
du
hameau
des
Clausonnes
et
d’une
frange
végétale le long de
la Valmasque.
Site en partie inclus dans le
périmètre de protection des
monuments historiques (situé à
moins de 500 m de l’aqueduc des
Clausonnes). L’avis de l’ABF est
requis pour tous travaux.
Impact fort
notamment dans la
partie naturelle.
Un élément remarquable est à
protéger dans l’emprise de la
ZAC : le four à pain existant au
niveau
du
hameau
des
Clausonnes.
périmètre de protection des
monuments historiques (situé à
moins de 500 m de l’aqueduc des
Impact positif. Le projet engendre une
Impact faible mais périmètre de protection des
Impact
positif,
baisse des trafics sur les RD 103 et
lié partiellement à monuments historiques (situé à
amélioration de la
35, par le report d’une partie du trafic
celui du chemin des moins de 500 m de l’aqueduc des
desserte en TC.
sur le BHNS.
Trois Moulins.
Augmentation du trafic dans l’aire
d’étude, liée à la réalisation de la ZAC,
qui
sera
atténuée
par
les
aménagements routiers projetés.
Les heures de pointe restent
néanmoins difficiles dans certains
secteurs.
L’impact
sur
le
paysage est lié à la
qualité
des
aménagements qui
seront réalisés. Les
sommes réservées
aux aménagements
Impact positif dû
paysagers sont de
au
TCSP
plus
en
plus
notamment.
conséquentes dans
les
projets
d’infrastructures.
L’intervention
systématique
d’hommes de l’Art
sécurise le résultat.
Les projets prennent en compte
la présence de l’aqueduc des
Clausonnes, bénéficiant d’une
protection
des
monuments
historiques.
Santé humaine
(bruit, odeurs,
émissions
lumineuses)
L'impact sonore du
projet est inférieur
à 2 dB(A) en
façade
de
l'ensemble
des
constructions
prises en compte.
Aucune protection
n’est
due
règlementairement
Le tracé se situe
essentiellement en
zone d’activité ou
en zone naturelle.
Impact localisé en
partie
basse
proche d’une zone
d’habitat récente.
Impact faible.
Impact cumulé
faible.
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Niveau règlementaire
Opérations
Urbanisme
Le périmètre de ZAC est identifié comme un espace à
dominante d’activités dans le SCOT de la CASA.
D’autre part, la restructuration du secteur des
Création de la
Clausonnes est inscrite dans le Schéma Directeur de
ZAC et
Développement et d’Urbanisme Commercial (SDUC)
aménagement
de la CASA Une servitude d’urbanisme au titre de
des voiries
l’article L.123 – 2-a du Code de l’Urbanisme est
RD 103 et RD 35 instituée sur le périmètre de la future ZAC. Le projet
n’est pas compatible avec le PLU de Valbonne Sophia
Antipolis, une modification de ce document est
nécessaire.
Aménagement
du chemin des
Non connu.
Trois Moulins
PPR incendie
Projet situé en zones rouge et bleue (B0 et B1a) du
PPR incendie de Valbonne Sophia Antipolis.
La commission relative à la sécurité contre les risques
d’incendies de forêt, lande, maquis et garrigue devra
être consultée pour avis.
Zone bleue (B1 et B1a)
Mise en place
d’un TCSP
Le principe de TCSP est inscrit dans le SCOT de la
CASA, ainsi que dans le PDU de la CASA.
Impacts de
l’unité
fonctionnelle
Certains aménagements sont d’ors et déjà inscrit dans Les projets essentiellement situées en zones bleues
le document d’orientations générales du SCOT de la des PPR incendie seront tenus de respecter les règles
CASA.
édictées dans ces plans.
Zone bleue (B0, B1 et B1a)
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3. LES ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX ET
L’APPRECIATION DES INCIDENCES DU
PROJET
3.1. BIODIVERSITE
3.1.1.
Prospections biologiques menées sur le site
Une première série d’inventaires faunistiques et floristiques a été réalisée par le bureau
d’études Naturalia et Hervé Gomila (docteur en écologie, consultant en environnement) lors
de l’étude de faisabilité relative à l’aménagement du carrefour RD 35/RD 103 et accès ZAC
des Clausonnes en octobre 2009 sur la majeure partie du périmètre du projet de ZAC,
excepté sur la partie Sud-Est de la zone d’étude. Ces prospections de terrain ont permis de
caractériser les biocénoses en place et de recenser les espèces présentes sur le site étudié.
Une campagne d’inventaires biologiques supplémentaire a été conduite en octobre 2009 sur
le site du projet de ZAC par le bureau d’étude Endemys et Hervé Gomila. Elle a permis
d’approfondir les relevés précédemment effectués et d’évaluer les niveaux d’enjeux de
conservation du site.
Une troisième prospection de terrain a été réalisée en avril 2010 afin de s’assurer de
l’éventuelle présence d’espèces remarquables dans le périmètre de l’opération.
Ces prospections ont donc permis d’établir une analyse complète des enjeux faunistiques,
floristiques, d’étudier les effets du projet du l’environnement naturel du site et de définir des
mesures d’accompagnement.
3.1.2.
Protection des zones à enjeux
Concernant la protection des zones naturelles à enjeux, et notamment la partie Sud du
périmètre du projet qui intègre les rives de la Valmasque, des dispositions urbanistiques
s’appliquent déjà sur le site du projet. En effet, ce secteur identifié en zone naturelle N du
PLU de Valbonne Sophia Antipolis, est dans sa quasi-totalité inscrite en Espaces Boisés
Classés. Ce classement constitue une mesure de protection adaptée à l’enjeu de cet espace
puisqu’il interdit tout changement d'affectation ou tout mode d'occupation du sol de nature à
compromettre la conservation, la protection ou la création des boisements.
3.1.3.
Etude des continuités écologiques
Tout au long de leur vie, les plantes et les animaux ont un besoin vital de pouvoir se
déplacer dans le paysage. Les animaux se déplacent pour se nourrir, se reposer, se
reproduire ou encore conquérir de nouveaux territoires. Les plantes, elles aussi, se
propagent par leur pollen ou leurs graines.
10
De son côté, l’homme développe ses activités et aménage le territoire en conséquence :
voies de transport, zones d’habitation, zones industrielles, lignes électriques, agriculture, etc.
La fragmentation des milieux naturels représente, avec l’artificialisation des espaces et les
pollutions diffuses, l’une des causes actuelles majeures d’érosion de la biodiversité.
Il est impératif de préserver ou restaurer la connectivité des paysages naturels, répondre aux
besoins de déplacements, de migration, de dispersion et de brassage génétique des
populations d’espèces. C’est dans ce cadre que s’inscrit la présente étude.
Selon les besoins des espèces présentes et leur besoin de déplacement ou de dispersion,
des corridors doivent être préservés. C’est-à-dire, des éléments qui assurent des liaisons
fonctionnelles entre écosystèmes ou entre différents habitats d’une espèce, permettant sa
dispersion et sa migration.
3.1.3.1.
Etat initial des continuités écologiques et évaluation des enjeux actuels
Espèces pour lesquelles ce secteur du département a une responsabilité en
terme de conservation des populations
La zone de la ZNIEFF II, Forêt de la Brague, de Sartoux et de la Valmasque, est constituée
par un ensemble de forêts de Pins qui présente un intéressant mélange de flores calcicoles
et silicicoles.
Flore et habitats naturels :
Le Lavatère ponctué (Lavatera punctata) fleurit au printemps dans les friches et les bords de
chemins. Les pelouses abritent de nombreuses orchidées, certaines devenues rares comme
l’Ophrys aurélien (Ophrys aurelia), le Sérapias d’Hyères (Serapias olbia), l'Orchis papillon
(Orchis papilionacea subsp. expansa). C’est aussi la dernière localité des Alpes Maritimes
où l’on peut observer l’Ophrys bombyx (Ophrys bombyliflora). Enfin dans les ravins, se
développent des formations plus fraîches avec l’Ostrya, la Scolopendre (Asplenium
scolopendrium subsp. scolopendrium), les Laîches de Griolet (Carex grioletii), et d’Hyères
(Carex olbiensis).
Avifaune :
Le site présente un intérêt pour plusieurs espèces inféodées aux habitats forestiers, telles
que le petit-duc scops (Otus scops), l’épervier d’Europe (Accipiter nisus), le grimpereau des
jardins (Certhia brachydactyles), les mésanges (Parus sp.), le pic épeiche (Dendrocopos
major), le pic vert (Picus viridis), les roitelets (Regulus sp.), etc…
Notons également, les espèces davantage inféodé aux milieux ouverts ou semi-ouverts,
telles que le grand-duc d’Europe (Bubo bubo), espèce remarquable rupicole, qui se nourrit
surtout dans les terrains dégagés proches des falaises et escarpements rocheux où il niche
généralement, ou encore la chouette chevêche (Athene noctua), espèce remarquable de
milieux semi-ouverts, d’affinité méridionale, en déclin général.
Herpetofaune :
Plusieurs espèces protégées sont présentes : le lézard vert (Lacerta bilineata), le lézard des
murailles (Podarcis muralis), l’orvet fragile (Anguis fragilis), la coronelle girondine (Coronelle
girondica), la couleuvre à collier (Natrix natrix), le crapaud commun (Bufo bufo) et la rainette
méridionale (Hyla meridionalis).
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Mammifères :
Trois espèces de chauves-souris protégées et d’intérêt communautaire (annexe IV de la
Directive « habitats-faune-flore » sont présentes : la pipistrelle de Kuhl (Pipistrellus kuhlii), la
sérotine commune (Eptesicus serotinus) et la pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus).
De plus, d’autres mammifères sont présents dont deux sont protégées : le hérisson d’Europe
(Erinaceus europaeus) et l’écureuil roux (Sciurus vulgaris). Comme grand mammifère seul
est présent le sanglier (Sus scrofa), mais il ne présente pas d’enjeu conservatoire notable.
Deux types de corridors peuvent être distingués :
- Corridors écologiques : ils constituent des structures spatiales n’engageant pas
nécessairement de notion génétique (mouvements entre les différents habitats
saisonniers pour une espèce par exemple).
- Corridors biologiques : ils permettent la dispersion d’espèces et des échanges
génétiques.
Insectes :
Les Lépidoptères comportent 2 espèces intéressantes : la diane (Zerynthia polyxena),
espèce déterminante et menacée de Papilionidés, en régression et devenue assez rare,
thermophile, de répartition Centre et Est-méditerranéenne, habitant les ravins, talus herbeux,
prairies, garrigues arborées, phragmitaies, ripisylves, bords de cours d’eau jusqu’à 1 000 m.
d’altitude et dont la chenille vit sur l’aristoloche (Aristolochia rotunda, dans une moindre
mesure sur A. clematitis, A. sicula et A. pistolochia), le damier de la Succise (Euphydryas
aurinia), espèce remarquable, protégée au niveau européen, liée aux pelouses, friches,
marais, talus fleuris et prairies sèches ou humides, surtout sur substrat calcaire, jusqu’à
2 600 m d’altitude. Quant aux Myriapodes, citons la scolopendre annelée (Scolopendra
cingulata), espèce déterminante dite « sensible » appartenant à la classe des Chilopodes et
à la famille des Scolopendridés, d’affinité méditerranéenne et de tendance lucifuge, vivant
sous les pierres dans les terrains embroussaillés et bien ensoleillés, les friches, les garrigues
et les maquis ouverts et accidentés, qui semble en régression du fait de la destruction de
ses habitats par l’urbanisation notamment.
La carte ci-après présente l’état actuel de la continuité écologique qui existe entre les zones
boisées situées de part et d’autre des voies de circulation de la route départementale 103.
Les corridors écologiques peuvent recouvrir des corridors biologiques.
Actuellement un corridor d’environ 200 m de largeur permet la continuité au sein du massif
boisé de la Valmasque. Cependant, ce corridor est actuellement contrarié par la
départementale 103. En effet, cette voie de circulation est responsable d'un effet de barrière,
de collisions et provoquent une interruption du continuum écologique.
Espèces mobiles dans l’aire d’étude, qui exigent un bon niveau de perméabilité
D’une manière générale, la dispersion des mammifères nécessite un bon niveau de
perméabilité paysagère. Les espèces de chauves-souris en particulier, qui transitent par le
territoire au cours de leur cycle vital, nécessitent un bon niveau de perméabilité et le
maintien de corridors écologiques.
Les reptiles et notamment les amphibiens nécessitent de pouvoir se déplacer pour transiter
entre sites de ponte, sites d’hivernage et sites d’estivation.
Les oiseaux forestiers, bien qu’en capacité de survoler des espaces artificialisés, répugnent
à voler à découvert (augmentation de la dépense énergétique, risque de prédation,…).
De même, les insectes ont besoin d’une continuité dans leurs habitats.
Corridor écologique actuel
Un corridor, par définition, met des espaces en communication les uns avec les autres. Un
corridor écologique est un milieu ou un réseau de milieux répondant à des besoins
fondamentaux des êtres vivants : se déplacer (pour des animaux très mobiles) ou se
propager (pour des plantes ou des animaux peu mobiles), de façon à pouvoir se nourrir ou
se reproduire. Les populations d’être vivants sont souvent dispersées, et les échanges entre
populations d’une même espèce sont nécessaires pour assurer leur pérennité, notamment
par un brassage génétique. Le changement climatique et la destruction des milieux naturels
sont des raisons supplémentaires d’assurer cette mobilité de la vie sauvage.
Février 2011
11
3.1.3.2.
Evaluation des effets potentiels de nouveaux aménagements sur les
continuités écologiques existantes
Des barrières naturelles existent dans la nature. Les plus importantes sont les longues et
hautes chaînes montagneuses, comme les Alpes. Les grands déserts ou les mers en
constituent d’autres pour les espèces continentales. De même, les cours d’eau sont
d’importantes barrières naturelles. Ces barrières séparent des populations entre elles,
provoquant un isolement des espèces, qui évoluent ainsi différemment selon les régions
géographiques. Il est important de signaler que si les barrières naturelles le sont pour
certaines espèces, pour d’autres espèces, elles peuvent représenter des corridors
écologiques. Par exemple, un fleuve est une barrière pour les mammifères, mais un corridor
pour les poissons.
L’homme est à l’origine de nombreuses et de nouvelles barrières écologiques qui sont, soit
des zones impropres à la vie de nombreuses espèces, soit des zones simplement
défavorables à la circulation et/ou à la reproduction des espèces. Ils existent des barrières
matérielles et visibles, telles un mur ou une route, et des barrières souvent invisibles à nos
yeux - on les dit alors parfois « immatérielles » - telles que les pollutions sonores,
lumineuses, thermiques de l’eau, chimiques, odeurs, perturbations sportives (VTT, …).
Les individus et les populations sont de plus en plus confrontés à de nombreux freins,
barrières ou verrous écologiques, qui fragmentent anormalement les écosystèmes.
L’intensification de l’agriculture, l’extension du tissu urbain et des zones industrielles ainsi
que la construction de routes, autoroutes et voies ferrées ont non seulement réduit la surface
des zones naturelles, mais aussi séparé des milieux autrefois homogènes. Le processus de
fragmentation du territoire implique la perte d’habitats dans le territoire, la réduction d’un type
d’habitat et la répartition de l’habitat en parcelles plus petites et isolées entre elles. Ainsi, la
fragmentation du territoire met en péril la diversité biologique. Les barrières limitent ou
interdisent le déplacement normal et nécessaire des espèces et réduisent les échanges
entre les individus, au point de provoquer leur régression ou disparition, à moyen ou long
terme.
A court terme, la réalisation d’une route dans le domaine vital (partie du biotope qu’une
espèce exploite pour se nourrir, pour se reproduire et pour se reposer) des mammifères ou
oiseaux par exemple, provoque leur mort par collision avec les automobiles.
La réduction de la largeur du corridor écologique existant
La zone soumise à aménagement recouvre le corridor actuellement existante (cf. carte
précédente).
Ainsi, une partie notable, voire la totalité de la largeur de ce corridor, actuellement couvert
d’une pinède, sera artificialisée et deviendra défavorable à la faune et la flore pour se
reproduire, s’alimenter mais également pour leurs déplacements.
3.1.3.3.
Proposition de mesures permettant le maintien des continuités écologiques
Dans le cas de la fragmentation de territoires par l’homme et pour enrayer la baisse de
biodiversité qui en dérive, il est primordial de conserver, voire mettre en place, des réseaux
écologiques par la création de structures reliant les zones fragmentées.
On distingue deux grands types de mesures :
- les corridors recréés (passage pont, ...) pour la petite, moyenne et grande faune :
pour exemple, un passage à faune est un pont ou un tunnel franchissant une route ou
une voie ferrée, qui permet aux animaux de traverser l'obstacle.
- le réseau, la connectivité (= zones de relais, zones tampons) qui créent une
connectivité et un transfert entre les espaces naturels intéressants et ainsi évitent de
les isoler : Il peut s’agir de cordons boisés riverains, de prairies extensives, de
jachères florales, de haies composées de plantes indigènes, d’allées d'arbre.
Mesure 1, Passages à faune sous les voies de circulation (corridors recréés):
Dans le but de réduire l’effet barrière des voies de circulations nous proposons la mise en
place de passages à faune, qui consisteront principalement en des buses ou dalots
permettant le passage de petite et moyenne faune (mammifère, herpétofaune). La
localisation des passages à faune sous les routes est schématisée sur la carte ci-après.
Les passages sous terrains de type buses doivent être construits de manière à éviter toute
inondation du passage en cas de fortes pluies ou montées des eaux, afin que ce dernier soit
utilisable par tout type de conditions météorologiques. Il est également nécessaire de porter
une attention particulière au revêtement choisi, ainsi qu’aux entrées du tunnel qui doivent
permettre un accès aisé pour la faune (pas de marche, pas de fossé à sauter…).
A plus long terme, un nombre d’aménagements trop important découpe le biotope,
entraînant ainsi un isolement des populations. La diminution du brassage génétique entre
populations augmente la consanguinité, ce qui est particulièrement fragilisant pour les
petites populations qui risquent ainsi de s’étendre.
Sur le site d’étude, les nouveaux aménagements provoqueront deux types d’effets sur le
corridor écologique existant :
L’accentuation de l’effet barrière des voies de circulation
Le projet d’aménagement, en créant une voie de desserte au Nord-Est de la ZAC, accentue
l’effet barrière existant (RD 103), dû aux voies de circulation.
12
Février 2011
Le muret est équipé d'une "corniche" en retour pour éviter que les animaux n'escaladent
l'obstacle, à la base une "semelle" facilite la progression des animaux (pas d'entrave due à
la végétation). Les traversées sont larges (dalot de 1,20 m x 80 cm de haut). Ce type de
dispositif fonctionne bien pour les amphibiens (anoures et urodèles) ainsi que pour la
microfaune, le hérisson, le blaireau, etc.
L'efficacité des passages dépend :
- de l'entretien de l'aménagement et de ses abords ;
- de la surveillance régulière de l'aménagement et de ses abords afin de vérifier si
l'environnement n'est pas modifié ;
- du contrôle et de la réglementation des activités ainsi que de l'occupation des sols
autour du passage ;
- du suivi de son utilisation durant les premières années de mise en service (piégeage,
comptage). Un suivi sur 2 ans après la mise en service devra être réalisé sur certains
passages avec l’installation de pièges à traces.
Mesure 2, Passage à faune forestière (création/maintien d’une connectivité) :
Il sera nécessaire de préserver ou restaurer une connectivité forestière sur la partie Nord de
la ZAC. Il consistera en une bande végétalisée, constituée de la végétation en place (pin
d’Alep) avec son sous-bois et le maintien d’un écotone en périphérie (largeur de 3 à 5 m au
moins, selon les possibilités). La localisation de cette bande forestière est schématisée sur la
carte ci-contre.
Il est indispensable de garder le même écosystème et dans la mesure du possible de ne pas
endommager la bande végétalisée déjà en place. Une restauration du milieu prendra du
temps pour redevenir l’écosystème actuel et perturbera la faune et la flore inféodées à ce
milieu.
Février 2011
13
3.2. NUISANCES
3.2.1.
Le bruit
Le bruit auquel on associe généralement la notion de gêne, est un mélange complexe de
sons, de fréquences et d'intensités différentes. Il se mesure en dB(A), unité de mesure de la
pression sonore pondérée selon un filtre (A) correspondant à l'oreille humaine.
L'environnement sonore est essentiellement constitué des trafics routiers de la RD 35 et de
la RD 103. Ponctuellement l'autoroute A8 reste audible. L’arrêté préfectoral du 27 décembre
1999 classe les RD 35 et RD 103 en infrastructures bruyantes. L’emprise du projet se situe
en partie dans la zone soumise au classement sonore de la RD 35.
On rajoutera localement les bruits en provenance des diverses activités professionnelles de
la zone.
Une échelle d'ambiances sonores est proposée ci-dessous à titre indicatif :
Echelle indicative d’ambiances :
Turbo réacteur au banc d’essai ................................................ 140 dB(A)
Atelier de chaudronnerie ........................................................... 110 dB(A)
Restaurant bruyant ..................................................................... 80 dB(A)
A 30 m d'une route nationale ...................................................... 70 dB(A)
Dans une rue de desserte en ville ............................................... 65 dB(A)
Conversation normale à 1 m ....................................................... 60 dB(A)
Dans une rue tranquille ............................................................... 50 dB(A)
Chambre calme ............................................................................. 35 dB(A)
Studio de radiodiffusion .............................................................. 20 dB(A)
La notion de gêne est assez difficile à apprécier, et pour la quantifier la réglementation
s'appuie sur des niveaux moyens en période diurne, LAeq (6h-22h), qui reflètent le bruit
moyen perçu pendant la journée entre 6 et 22 heures. Des études statistiques ont établi que
les riverains pouvaient ressentir une gêne acoustique dès lors que le LAeq (6h-22h) dépasse,
selon les individus, une valeur comprise entre 60 et 65 dB(A) en façade d'une habitation.
Les calculs du niveau de bruit s'effectuent à partir d'un niveau moyen sur une période fixée
par la réglementation (6h-22h, 22h-6h...). Pour la période entre 6 et 22 heures par exemple,
le niveau sonore est appelé LAeq (6h-22h), et il est calculé par rapport au trafic moyen
journalier annuel (TMJA) de l'année considérée.
Ce niveau moyen est calculé selon la norme NFS 31 085, à partir de la mesure effectuée sur
le terrain et en considérant d'une part le trafic observé lors du prélèvement, et d'autre part le
trafic moyen annuel, en différenciant les VL (véhicules légers) et les PL (poids lourds).
Analyse de la zone d’étude
Le bâti aux abords de la zone concernée par le projet est constitué :
- de seize constructions individuelles situées essentiellement au Sud du périmètre de la
ZAC,
- d’une quinzaine de sociétés commerciales et entreprises principalement situées en
bordure de la RD 103 et de la RD 35.
14
Février 2011
Hypothèses de trafics actuels
Les éléments de trafics actuels, exprimés en Moyenne Journalière Annuelle (MJA) et
nécessaires au calcul de l'état sonore initial sont les suivants :
- RD 103 (partie Sud) : environ 48 000 véh/j dont 5% de poids lourds,
- RD 103 (partie Nord) : environ 36 000 véh/j dont 5% de poids lourds,
- RD 35 (sens unique en venant de la RD 103) : environ 13 000 véh/j dont 5% de poids
lourds,
- RD 35 (sens unique vers la RD 103) : environ 8 200 véh/j dont 5% de poids lourds.
L’analyse des mesures montre que, les niveaux sonores mesurés restent inférieurs à 65
dB(A) avec un écart jour nuit de 7 dB(A) sur l'ensemble de la mesure.
Les emplacements des mesures sont présentés sur la vue aérienne ci-dessous.
Point fixe
Source : Etude de trafic – ZAC des Clausonnes, Valbonne de Egismobilité (23/09/09).
Les vitesses retenues sont les vitesses réglementaires.
Mesure de l’ambiance sonore initiale
1 point fixe de mesure longue durée a été réalisé entre les 4 et 11 novembre 2009. Deux
mesures mobiles complémentaires ont été réalisées au Sud du périmètre de la ZAC.
Les fiches techniques des mesures sont présentées dans l’annexe 1. Les principaux
résultats sont repris dans les tableaux ci-dessous.
N°point
fixe
1
Etage de la
mesure
Construction
Clinique vétérinaire
RdC
LAeq (6h-22h)
brut sur la
durée de la
mesure
LAeq (22h-6h)
brut sur la
durée de la
mesure
Ecart
jour/nuit sur
la durée de
la mesure
63.3 dB(A)
56.3 dB(A)
7 dB(A)
Mesure 1
Mesure 2
Résultats point fixe
N°mesure
mobile
Emplacement
Etage de la
mesure
LAeq,T
1
Chemin des
Clausonnes
RdC
59.4 dB(A)
2
Chemin des
Clausonnes
RdC
52.3 dB(A)
Résultats mesures mobiles
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15
Commune de Valbonne Sophia Antipolis
16
Février 2011
Les niveaux sonores ont été calculés pour l'ensemble de la zone d'étude, à partir du logiciel
informatique de prévision des niveaux sonores MITHRA V5.0 (licence CSTB) qui tient
compte des éléments susceptibles d'influencer le niveau sonore induit par le trafic routier.
La méthode calcul utilisé est la NMPB 96 en conditions homogènes de propagation.
Les calculs sont effectués en façade de chacun des bâtiments concernés par le projet en
des points appelés Récepteurs (point de calcul) et affectés à chaque étage.
Les résultats de l’ambiance sonore initiale
Seules 2 constructions situées en bordure de la RD 103 subissent actuellement des niveaux
sonores supérieurs à 65 dB(A). Le reste des habitations prises en compte subit des niveaux
sonores inférieurs à 65 dB(A).
D'après les résultats des premières mesures, la zone d'étude est considérée comme une
"zone d'ambiance sonore préexistante modérée".
L’impact du projet sur les seize habitations, recensées dans la zone d’étude, a été calculé et
le détail de ces mesures est inscrit dans le tableau ci-dessous.
Février 2011
17
Plan de situation des points de calcul (sans échelle)
Compte tenu des niveaux de bruit recensés dans le quartier des Clausonnes et de l’impact
sonore du projet étant évalué comme inférieur à 2 dB(A), en façade de l'ensemble des
constructions prises en compte, l’étude acoustique conclue en indiquant qu’aucune
protection acoustique n’est due règlementairement. La mise e place d’un enrobé antibruit sur
l’ensemble des voies du projet entraînera des atténuations comprises entre -1 et -2 dB(A) en
façade des constructions.
En revanche, le chantier sera à l'origine de nuisances sonores qui auront un impact sur
l'ensemble des constructions situées en bordure du projet. A ce stade de l'étude, il n'est pas
possible de quantifier ces nuisances sonores ; le phasage des travaux ainsi que le choix des
engins de chantier et leur impact sonore sur la population, pourront être étudiés en phase
"projet".
18
Février 2011
3.2.2.
Les déchets industriels
3.2.2.1.
Typologie des déchets du BTP
Les déchets industriels sont produits par les professionnels. Les déchets du BTP peuvent
être classés en trois principales catégories :
Les Déchets Inertes (DI)
Ces déchets ne présentent aucune modification physique, chimique ou biologique, donc pas
de risque de pollution pour les sols et les eaux. Il s’agit d’éléments de maçonnerie, les
gravas de démolition (tuiles, béton….), les dalles bétons, les enrobés…etc.
Les Déchets Non Dangereux (DND)
Les DND correspondent aux déchets non inertes et non dangereux tels que les bois non
traités, les métaux, les plastiques, le verre. Ils peuvent provenir de chutes de production ou
de résidus des processus de fabrication. Ils ne présentent pas de risques particuliers pour la
manutention et le stockage.
Les Déchets Dangereux (DD)
Les DD sont susceptibles de présenter un risque pour l’environnement et pour la santé
humaine. Ils peuvent être de nature organique ou minérale. Il s’agit par exemple de
l’amiante, du plomb, des huiles et hydrocarbures, des acides, des produits au créosote,
…etc.
3.2.2.2.
Le cadre règlementaire
Le Plan Régional d’Elimination des Déchets Industriels (PREDI)
Le PREDI de la région PACA est un document de définition d’orientations prospectives de
gestion régionale des déchets industriels dangereux (DID). Ces derniers contiennent des
éléments nocifs ou dangereux pour l’environnement.
Les objectifs affichés dans ce plan sont les suivants :
- s’assurer de l’adéquation entre les besoins régionaux et les capacités de traitement en
fonction de l’évaluation des flux de déchet actuels et prévisibles,
- mettre en œuvre le principe général de « proximité » en dotant la région de centres de
stockage de déchets ultimes,
- favoriser la création d’installations de transit et de prétraitement manquant à la région,
- limiter la production de déchets et de promouvoir les valorisations pour ne plus mettre
en site de stockage, progressivement que les déchets ultimes,
- favoriser l’information et la concertation des partenaires concernés ainsi que les
populations locales.
Le Plan Départemental d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés
(PDEDMA)
La réalisation d’un plan départemental d’élimination des déchets ménagers et assimilés est
prévue à l’article L.541-14 du Code de l’Environnement. Il a pour objet de coordonner
l’ensemble des actions à mener tant par les pouvoirs publics que par les organismes privés en
vue d’assurer la réalisation des objectifs définis aux articles L.541-1 et L.541-24 du même
code et de permettre ainsi l’élimination des déchets ménagers ainsi que de tous déchets, quel
qu’en soit le mode de collecte, qui par leur nature, peuvent être traités dans les mêmes
installations que les déchets ménagers.
Le Plan Départemental d'Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés des AlpesMaritimes a été approuvé par arrêté préfectoral en date du 19 novembre 2004. La dernière
révision de ce plan date du mois d’avril 2009.
Ce plan est basé sur un diagnostic de la situation départementale pour l’année 2007 et
coordonne l’ensemble des actions à entreprendre pour une période de dix ans.
Le plan prend en compte :
- les déchets des ménages,
- les déchets de l’assainissement public (boues de stations d’épuration, graisses, sables
et refus de dégrillage des stations d’épuration),
- les déchets non ménagers (DNM) et non dangereux des entreprises, des
administrations et équipements publics.
Les objectifs de ce plan se basent sur les objectifs nationaux du Grenelle de
l’Environnement, sur la thématique des déchets :
- il est prévu de réduire la production des ordures ménagères de 7% d’ici cinq ans,
- d’augmenter le recyclage matière et organique, pour atteindre 45% de valorisation en
2015, (objectif de 55% de valorisation des DND en 2020),
- diminuer de 15% d’ici 2012 les quantités de déchets partant en incinération ou en
stockage,
- valoriser 75 % des emballages ménagers en 2012, d’où une amélioration de la
collecte sélective,
- réduire la consommation de papier dans les administrations de 50 % d’ici 2012, et
utiliser exclusivement du papier recyclé ou, à défaut, issu de forêts gérées de manière
durable.
La loi Grenelle 1 s’appuie sur la directive européenne du 19 novembre 2008 et rappelle la
hiérarchie du traitement des déchets, donnant priorité à la valorisation énergétique avant
l’enfouissement des déchets ultimes. Le taux de recyclage des déchets non dangereux des
entreprises et pour les emballages ménagers est fixé à 75 % d’ici 2012.
Février 2011
19
Le Plan Départemental d’Elimination des déchets du BTP des Alpes Maritimes élaboré en
2003 est annexé au Plan Départemental des Déchets des Alpes Maritimes. Il constitue un
état du gisement, des pratiques et des filières de traitement à cette date. Il fixe également les
dispositifs et les actions à entreprendre pour une amélioration continue de la gestion de ces
déchets.
Les conclusions de ce plan montrent un réel déficit des solutions de traitement dans le
département.
Le 11 juillet 2003, les acteurs de la gestion des déchets du BTP du département des Alpes
Maritimes ont co-signé une charte pour une bonne gestion des déchets du BTP dans le
département. Cette charte constitue un engagement clair sur les actions à mener afin de
mettre en œuvre un maillage des filières de traitement et d’engager les acteurs dans une
démarche volontariste en faveur du développement durable.
Le nouveau Plan Départemental d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés a été mis
à l’enquête du 6 septembre au 8 octobre 2010. Il ne traite pas des déchets issus du BTP. Le
Conseil Général des Alpes-Maritimes a aujourd’hui la compétence pour réaliser un plan de
gestion des déchets issus des chantiers du BTP.
Les idées-forces de ce plan sont entre autres de :
- réduire la production de déchets et inciter à la réutilisation et au réemploi,
- augmenter le tri et la valorisation,
- faire évoluer les traitements pour limiter le recours à l’incinération et au stockage en
ISDND (Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux),
- disposer localement de capacités suffisantes de stockage en ISDND, proches des
lieux de production,
- accepter en ISDND uniquement des déchets ultimes respectant la définition inscrite
dans le Plan,
- maitriser les coûts,
- faciliter l’information et sensibiliser,
- renforcer la coopération inter-EPCI (Etablissement Public de Coopération
Intercommunale).
Bilan au niveau départemental
Environ 1 430 tonnes de déchets ménagers sont produites chaque jour dans les AlpesMaritimes.
Le bilan réalisé en 2007 sur le territoire du département des Alpes-Maritimes évalue le
nombre de déchets produits et dont l’élimination est de la responsabilité des collectivités sur
le territoire départemental à 918 600 tonnes.
Environ 1 440 000 tonnes de déchets par an provenant du BTP ont été produites durant
l’année 2009 dans les Alpes-Maritimes, dont :
- 1 200 000 tonnes de déchets inertes (DI),
- 2 10 000 tonnes de déchets non dangereux (DND),
- 30 000 tonnes de déchets dangereux (DD).
3.2.2.3.
Evaluation des quantités de déchets présents sur le site de l’opération selon
leur type
Les chantiers de bâtiments produisent environ 65 % de déchets inertes (DI), 28 % de
déchets non dangereux (DND), 6 % de déchets dangereux (DD) et 1 % de déchets
d’emballages. Cette répartition liée à la constitution et à l’emploi des matériaux dans les
bâtiments est significative dans le cas des chantiers de constructions neuves, de
réhabilitations ou de démolitions.
Une évaluation des types de déchets et de leur quantité a été réalisée sur le site du projet de
la ZAC.
Cette étude s’est limitée à évaluer les déchets provenant de la destruction de la partie
extérieure visible des aménagements (bâtiments, voiries…) en place sur le site.
Une étude plus précise de la composition des bâtiments sera nécessaire. Certains types de
Déchets Dangereux (DD) devront alors être répertoriés, notamment les bouteilles de gaz, les
batteries, les huiles usagées, mais aussi l’amiante et le plomb.
Les objectifs du nouveau PDEDMA sont :
- réduire la production des ordures ménagères de 7% d’ici cinq ans, et 10 % d’ici 2020,
- doubler la collecte des déchets dangereux (3 kg/hab. en 2015),
- orienter vers les filières de recyclage matière et organique 45 % des déchets
ménagers et assimilés en 2015,
- tendre vers la stabilisation des encombrants et augmenter le taux de valorisation de
ces derniers ainsi que des déchets des services techniques municipaux,
- diminuer la quantité d’ordures ménagères résiduelles d’environ 25% (objectif de
346 kg/habitants en 2015),
- réduire la quantité de déchets gérés par les EPCI et les communes et partant en
incinération ou en stockage de 27 % à l’horizon 2020,
- réduire la nocivité des déchets : écarter les déchets dangereux des ménages et des
entreprises (et administrations) des ordures ménagères,
20
Février 2011
Ce diagnostic résulte d’une estimation réalisée de l’extérieur des bâtiments.
DI-Déchets Inertes
Tuiles (m²)
Dalle béton (m²)
3
Pierres-béton (m )
Béton (m²)
Enrobés (m²)
Gravats (m3)
Briques-Béton (m3)
Carrelages (m²)
Secteur 1 Secteur 2 Volume total
380
0
380
21540
14350
35890
19
100
25300
50
750
900
0
0
15800
120
1570
3100
19
100
41100
170
2320
4000
DND-Déchets Non Dangereux
Métaux (m3)
Déchets verts (m²)
Menuiseries (unité)
Volets roulants (unité)
Faux plafons/faux planchers (m²)
Verres (m²)
Plastiques
Fibres verres (m²)
DEEE (m3)
Véhicules usagers
7
60
67
12 000
30
40
70
2
11
13
300
1600
1900
330
70
400
0
70
70
30
0
30
30
40
70
0 2 bateaux
2 bateaux
DD-Déchets Dangereux
Eternit (m²)
330
0
330
Autres
Autres: panneaux publicitaires, enseignes
(m²)
Secteur 1
40
Secteur 2
20
Volume total
60
3.2.2.4.
Collecte, stockage et traitement des déchets sur le territoire de la Communauté
d’Agglomération Sophia Antipolis (C.A.S.A.)
La collecte des déchets sur le territoire de la C.A.S.A.
Sur le territoire de la Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis (C.A.S.A.), la collecte
est de la compétence de la communauté d’agglomération depuis 2003.
La C.A.S.A. assure donc en régie la collecte des ordures ménagères et assimilées. Il s'agit
des déchets suivants :
- ordures ménagères (OM),
- encombrant métalliques et non métalliques,
- emballages ménagers recyclables (EMR),
- journaux magazines recyclables (JMR) d'origine ménagère,
- verre d'origine ménagère,
- déchets végétaux.
Le 1er janvier 2004, la partie relative au traitement des déchets ménagers et assimilés a été
transférée au Syndicat Mixte pour le traitement des Ordures Ménagères (SIDOM) qui
intègre :
- la commune du Cannet,
- la commune de Mandelieu la Napoule,
- la commune de Mougins,
- la commune de Théoule sur Mer,
- la Communauté d'Agglomération Sophia Antipolis (CASA), dont fait partie la commune
de Valbonne.
Ce syndicat a pour compétence l'élimination et la valorisation des déchets ménagers et
assimilés comprenant le traitement, la mise en décharge des déchets ultimes ainsi que les
opérations de transport, de tri ou de stockage qui s'y rapportent.
Le SIDOM traite environ 200 000 tonnes d’ordures ménagères par an. En 2008, le coût
global du traitement a été évalué à 66 euros HT la tonne.
La quantité de Déchets Inertes (DI) générée lors de la libération des emprises sera
importante. L’estimation de la quantité des Déchets Non Dangereux (DND) est quant à elle,
à nuancer par rapport à l’inventaire qui sera réalisé sur les matériaux présents à l’intérieur
des bâtiments.
Des décharges sauvages sont recensées sur certaines parcelles non bâties, notamment
entre la clinique vétérinaire et l’entreprise BCCA, Béton Contrôle Côte d’Azur, ainsi qu’à
l’extrémité Sud-Ouest du site, aux abords des entrepôts implantés le long du chemin des
Clausonnes.
Février 2011
21
Les différents modes de traitement des déchets collectés sur le territoire de la CASA sont
listés dans le tableau ci-dessous :
Matériau
Ordures ménagères
EMR
(Emballages Ménagers
Récupérés)
Papier/journaux/magazines
Verre PAV (Point d’Apport
Volontaire)
Verre déchetterie
Gravats propres
Gravats sales
Bois
Ferrailles
Modalité de traitement
Mode de traitement
Matériau
Incinération /
Encombrants
Enfouissement
Tri et recyclage
Déchets verts
Tri et recyclage
Tri et recyclage
Cartons
Pneus
Transfert et
recyclage
stockage
Batterie
Tri, recyclage et
stockage
Tri et recyclage
Recyclage
Huiles minérales et
bidons souillés
Huiles alimentaires
DMS
Mode de traitement
Enfouissement, tri et
recyclage
Compostage
Tri et recyclage
Tri, rechapage et
valorisation
Recyclage
Tri, conditionnement,
traitement et
recyclage
Incinération en
cimenterie
Valorisation
L'usine d'incinération du Font de Cine, route de Grasse, à Antibes est la propriété du
Syndicat Mixte de Traitement des Déchets Ménagers (SIDOM). Sa capacité de traitement
actuelle est de 138 000 tonnes par an. Le Comité Syndical du SIDOM a pris la décision de
mettre en conformité et moderniser l'UIOM (Unité d’Incinération d’Ordures Ménagères), afin
de traiter l’ensemble de la production d'ordures ménagères dont le traitement lui incombe.
Cette Unité d’Incinération d’Ordures Ménagères (UIOM), réservée aux déchets ménagers et
assimilés, est la troisième du département, avec celles de Nice et Monaco.
Le stockage et le traitement des déchets
L’installation de stockage peut se définir comme une installation d’élimination de déchets par
dépôt sur le sol ou enfouissement dans des cavités artificielles ou naturelles du sol et
couverture ultérieure, sans intention de reprise ultérieure.
Les Déchets Inertes (DI)
Les DI ne subissent aucun traitement en cas de stockage. En effet, ils ne se décomposent
pas et ne produisent aucune réaction chimique susceptible de nuire à l’environnement. Ces
déchets peuvent être réemployés sur le site, envoyés vers des unités de recyclage, ou être
directement stockés dans des CET (Centres d'Enfouissement Technique) de classe 3 ou
ISDI (Installations de Stockage des Déchets Inertes).
Les Déchets Non Dangereux (DND)
Les DND ne sont pas contaminés par des substances dangereuses, ils pourront donc être
réemployés sur site (portes, fenêtres..), suivre la filière de recyclage (plastiques, bois non
traités…), de valorisation, ou être envoyés vers des unités d’incinération pour ordures
ménagères (UIOM). Ces déchets peuvent également être traités comme les ordures
ménagères, dans des installations de classe 2, ou ISDND (Installations de Stockage des
Déchets Non Dangereux).
22
.
Les Déchets Dangereux (DD)
Les DD nécessitent des installations spécifiques pour leur stockage et leur traitement.
Concernant ce type de déchets, les entreprises doivent, entre autres, émettre un bordereau
de suivi des déchets industriels (BDSI) lorsque la production de déchets est supérieure à 0,1
tonne par mois ou lorsque lors de sa remise à un tiers le chargement excède 0.1 tonne. Ce
bordereau précise la provenance, les caractéristiques, la destination, les modalités de
collecte, transport, stockage et élimination. Les DD sont triés sur le chantier de
déconstruction. Ils sont par la suite soit déposés sur une plateforme de regroupement des
déchets du BTP en vue de leur traitement final, soit directement envoyés vers les
installations de classe 1 ou ISDD (Installations de Stockage des Déchets Dangereux).
Le traitement des déchets industriels du site de la ZAC des Clausonnes
Les centres de tri des déchets industriels
Les centres de tri des déchets inertes (DI) dédiés aux professionnels du BTP sont localisés à
Villeneuve-Loubet, Malaussène et Saint-André.
Un centre de tri acceptant les déchets inertes (DI) et déchets non dangereux (DND) des
professionnels du BTP est présent sur Nice. Un autre centre de tri dédié aux DND et DD est
localisé sur Drap.
Les centres de traitement et de stockage des déchets industriels
Il n’existe aucun centre de stockage de catégorie 1, sur le territoire départemental.
Le centre de stockage de classe 2 de la Glacière sur la commune de Villeneuve-Loubet
ayant été fermé, les déchets de catégorie 1 et 2 partent dans le département des Bouchesdu-Rhône, vers la décharge de Septèmes-les-Vallons, sur la commune du même nom et
gérée par Véolia. Une partie des déchets non dangereux est également acheminée vers le
site du Beynon sur la commune de Ventavon (05), utilisé pour le stockage des déchets du
département des Alpes Maritimes à hauteur de 25000 t / an sur une durée de deux ans.
Les centres de classe 2 existants dans le Var ne sont en effet pas habilités à traiter les
déchets des Alpes-Maritimes.
Le centre de stockage de classe 3 le plus proche du site des Clausonnes est la déchetterie
de Valbonne Sophia Antipolis. Cette déchetterie est implantée au chemin de la Veyrière. Son
accès est limité aux véhicules de tourisme légers ou équipés d'une remorque et à tous
véhicules de PTAC inférieur à 3,5 tonnes et dont le volume transporté n'excède pas 5m3.
Concernant les entreprises, la déchetterie collecte les déchets verts, gravats (dont gravas de
démolition mélangés, béton armé, gravas inertes comme le bois, le plastique, les tuiles) mais
exclue le ciment, encombrants, bois et cartons, les ferrailles (56,85 euros la tonne - tarif
2009).
Février 2011
La déchetterie de Valbonne accepte certains de ces déchets mais en refuse d’autres, tels
que l’amiante.
Principes de démolition
Le principe de démolition sélective peut se résumer à trois étapes principales :
- la décontamination des bâtiments (DD : amiante, plomb…),
- la dépose des matériaux de second œuvre (DND),
- la démolition des structures de gros œuvre composées essentiellement de déchets
inertes.
Il est obligatoire de mettre en place un plan de gestion des déchets issus du BTP. (cf. Loi
2009-967). Lors de la phase travaux, la mise en place d’un Schéma d’Organisation et de
Suivi de l’Elimination des Déchets (SOSED) ou Schéma d’Organisation et de Gestion des
Déchets (SOGED) est préconisé.
Il conviendra de prévoir un lieu de stockage sur le site. Les conteneurs devront être placés
en bordure de la voie publique de manière à faciliter le chargement par les bennes. Les
déchets verts seront orientés vers la déchetterie de Valbonne Sophia Antipolis afin d'y être
broyés puis compostés.
3.3. DEPLACEMENTS
3.3.1.
Le schéma d’organisation de la desserte de la ZAC
La réalisation de la ZAC sera effectuée en même temps que le réaménagement des RD 103
et 35, nécessaire à sa desserte.
Selon l’échéancier fixé, les autres opérations détaillées dans le programme global
d’aménagement seront réalisées, en cours de réalisation, ou tout au moins lancées lorsque
la ZAC des Clausonnes sera mise en service.
Le projet de ZAC des Clausonnes va induire une augmentation des déplacements dans le
secteur. La mise en place d’un service de Bus à Haut Niveau de Service (BHNS) sur le
chemin des Trois Moulins et les RD 35 et 103 permettra d’absorber une part non négligeable
du trafic routier. Le report modal attendu est estimé entre 8 et 12 %. Le développement des
transports en commun va avoir un impact important sur les conditions d’accessibilité du
quartier des Clausonnes.
Les déchets non dangereux (DND) pourront être envoyés vers l’UIOM d’Antibes, après
accord de ce dernier.
Concernant les modes doux de déplacements, la proximité du parc départemental de la
Valmasque peut donner lieu à l’établissement de continuités intéressantes avec le quartier
des Clausonnes où la réalisation de cheminements piétons est envisagée, notamment pour
rejoindre l’arrêt BHNS sur la RD 35.
Concernant les déchets provenant de la déconstruction de voirie, les enrobés seront
réutilisés sur place.
3.3.2.
La station service Esso présente dans le périmètre de la ZAC sera déplacée. Ce transfert
induit des actions de dépollution et de remise en état du site.
Le projet de création d’une ZAC à vocation d’activités commerciales, artisanales, semiindustrielles et hôtelières, dans le quartier des Clausonnes répond en partie à la demande
en foncier d’activité identifiée sur le territoire de la CASA.
La question de la mixité fonctionnelle
Cette opération s’inscrit dans les différents documents (Projets de développement de Sophia
Antipolis, SCOT, PLH, PDU, SDUC...) et respecte une volonté de mixité avec des principes
d’organisation du territoire assurant la cohérence des fonctionnalités. Dans ce cadre, le
secteur des Clausonnes est défini comme un territoire à vocation dominante d’activités et
principalement des commerces et services. L’opération envisagée permettra alors de
regrouper des activités économiques et urbaines sur un même site.
De manière générale, la réponse en matière de logements pour les développements
économiques existants et à venir pour la technopole s’inscrit dans les orientations du PLH
(Programme Local de l’Habitat) sur l’ensemble du bassin d’habitat de Sophia Antipolis.
Aucun programme de logements n’est envisagé sur le site même de la ZAC, comme du
reste sur les projets de développement tertiaires en cours actuellement sur le site même de
la technopole.
Les opérations envisagées aux abords immédiats du site et dans le bassin d’habitat de la
technopole portent sur plusieurs centaines de logements à réaliser à l’horizon de mise en
service de la ZAC.
Février 2011
23
Des projets d’envergure sont en cours de lancement dans le bassin d’habitat de la
technopole et notamment :
-
sur Antibes : avec les projets des Combes (800 logements), 608 route de Grasse (150
logements), les Aloes (150 logements) et TDF-Estagnol (205 logements)
sur Vallauris : avec le projet « Rayon de Soleil » (250 logements)
sur Villeneuve-Loubet avec l’opération de renouvellement urbain des Maurettes (350
logements)
Cette offre résidentielle, initiée par la CASA et accompagnée par l’action de différentes
communes, est portée par des acteurs et investisseurs publics et privés, conformément aux
orientations du PLH de la CASA.
La Commune de Valbonne quant à elle, a engagé plusieurs opérations de logements bien
au-delà des exigences du PLH :
-
-
La première vient d’être livrée le long du chemin des Trois Moulins ; elle porte sur 28
logements (« le clos du moulin »), dont 17 destinés à sédentariser des nomades
présents jusqu’alors sur le site objet de la présente procédure de ZAC.
Une deuxième opération immobilière envisagée sur la ZAC Air France permettra
l’implantation d’activités et de logements (le tiers de la surface totale du projet sera
dédié à la construction de logements conventionnés, soit 120 logements environ
correspondant à une surface comprise entre 10 000 m² et 12 000 m² SHON sur les
32000 m² SHON potentiels).
Le secteur des Bourrelles Ste Hélène distant de 7km de la ZAC des Clausonnes,
permettrait de réaliser environ 300 logements à l’horizon 2015/2020 dans le cadre
d’une opération d’un éco-quartier adossé au Lycée de Valbonne.
Le domaine de Beaumont prévoit la réalisation de 4000 m² SHON de logements en
application des dispositions actuelles du PLU de Valbonne Sophia Antipolis. La
révision en cours permettrait d’augmenter la capacité du secteur afin de permettre la
réalisation d’un programme résidentiel mixte d’une capacité totale de 8000 m².
En complément de diverses opérations situées dans le tissu existant, des projets spécifiques
sont envisagés dans le cadre des secteurs à enjeux identifiés par le SCOT de la CASA et en
particulier, le secteur des Macarons, et celui du Nord d’Antibes dont la vocation initiale
portait sur l’activité et qui pourrait recevoir du logement.
Ainsi la CASA, et en particulier les communes d’Antibes et de Valbonne, a abordé la mixité
fonctionnelle du secteur à l’échelle de l’ensemble du quartier, qui sera fortement structuré
autour de cette opération majeure.
24
Février 2011
Février 2011
25
3.4. GESTION DE L’EAU
3.4.1.
Compléments relatifs au SDAGE et compatibilité du projet par rapport
à ce document
Le SDAGE du bassin Rhône Méditerranée 2010-2015 a été validé par le comité de bassin le
16 octobre 2009, arrêté par le préfet coordonnateur le 20 novembre 2009, et entré en vigueur
le 21 décembre 2009.
C’est un instrument de planification qui définit au niveau du bassin les principes d’une
gestion équilibrée de l’eau et des milieux aquatiques prenant en compte le développement
des activités économiques et sociales.
Le SDAGE fixe notamment les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée de la
ressource en eau dans le bassin. Il définit, par ailleurs, les objectifs de quantité et de qualité
des eaux ainsi que les aménagements à réaliser pour les atteindre.
Les résultats, datant de 2006, sont présentés ci-dessous.
PHYSICO-CHIMIE PAR ALTERATION
ALTERATIONS
Matières organiques et oxydables
Matières azotées
Nitrates
Matières phosphorées
Particules en suspension
Température
Acidification
Effet des proliférations végétales
Qualité des eaux
Le réseau de bassin Rhône-Méditerranée ne dispose d’aucune station de mesure de la
qualité de l’eau dans la zone d’étude. Une station de mesure existe sur la Valmasque plus à
l’Est, presqu’au niveau de la confluence avec la Brague.
APTITUDE A
LA BIOLOGIE
88
88
37
61
73
100
75
72
92
100
75
72
AEP
APTITUDE AUX USAGES DE L'EAU
LOIS
IRRI
ABR
AQU
BIOLOGIE
Indice Biologique Global Normalisé
Groupe Faunistique Indicateur
Indice Biologique Diatomées
LEGENDE
La zone d’étude se situe dans le territoire 15 du SDAGE : Côtiers Est et Littoral.
Ce territoire couvre les principaux fleuves de la côte varoise et de la Côte d’Azur ainsi que la
partie littorale. La diversité de milieux a permis l’émergence de nombreux usages.
Le SDAGE s'appuie sur 8 orientations fondamentales (OF) suivantes :
- Privilégier la prévention et les interventions à la source pour plus d’efficacité,
- Concrétiser la mise en œuvre du principe de non dégradation des milieux aquatiques,
- Intégrer les dimensions sociales et économiques dans la mise en œuvre des objectifs
environnementaux,
- Organiser la synergie des acteurs pour la mise en œuvre de véritables projets
territoriaux de développement durable,
- Lutter contre les pollutions, en mettant la priorité sur les pollutions par les substances
dangereuses et la protection de la sante,
- Préserver et redévelopper les fonctionnalités naturelles des bassins et des milieux
aquatiques,
- Atteindre l’équilibre quantitatif en améliorant le partage de la ressource en eau et en
anticipant l'avenir,
- Gérer les risques d'inondations en tenant compte du fonctionnement naturel des cours
d'eau.
QUALITE
DE L'EAU
48
Qualité ou aptitude
Très bonne
Bonne
Moyenne
Médiocre
Mauvaise
Indice de qualité ou d'aptitude à la biologie
Absence ou insuffisance de données
AEP :
LOIS :
IRRI :
ABR :
AQU :
alimentation en eau potable
loisirs aquatiques
irrigation
abreuvage
aquaculture
HAP : hydrocarbures aromatiques polycycliques
PCB : polychlorobiphényles
MeS : matières en suspension
La zone d’étude appartient au bassin versant LP-15-14, La Brague du SDAGE RhôneMéditerranée 2009-2015. Ce dernier englobe la masse d’eau du ruisseau de la Valmasque.
Le site internet du réseau de bassin Rhône-Méditerranée précise, dans sa rubrique
approche géographique du SDAGE, l’état chimique et écologique de cette masse d’eau
superficielle en 2009.
Les états écologiques et chimiques de cette masse d’eau ont été évalués à partir des
données du programme de surveillance disponibles en 2009. Un niveau de confiance est
associé à l’état évalué.
Cet état est précisé dans le tableau ci-dessous avec le niveau de confiance associé.
Nom masse d’eau
FRDR11545 - Ruisseau de la Valmasque
Etat écologique
Moyen
Niveau de confiance
Faible
Etat chimique
Pas de donnée
Niveau de confiance
Pas de donnée
Le SDAGE Rhône-Méditerranée 2009-2015 indique que cette masse d’eau superficielle doit
atteindre les objectifs de bon état chimique et écologique en 2015, sans utilisation de reports
d’échéances ou d’objectifs moins stricts.
26
Février 2011
Le SDAGE précise que l’évaluation de l’état chimique des eaux de surface repose sur une
liste de substances pour lesquelles des normes de qualité environnementale (NQE) ont été
établies. Une masse d’eau superficielle est ainsi considérée en bon état chimique lorsque les
concentrations de ces substances ne dépassent pas les normes de qualité
environnementale.
Il précise également que l’état écologique des eaux de surface est déterminé en fonction du
type auquel appartient la masse d’eau conformément à la typologie nationale des eaux de
surface ; pour certains milieux, l’évaluation future de cet objectif doit tenir compte, non
seulement des conditions de référence propres à chacun des types mais aussi des
caractéristiques spécifiques de leur fonctionnement (ex : fond géochimique, charge solide,
régime naturel d’assecs…) qui sont à l'origine de fortes variations intersaisonnières ou
interannuelles des paramètres biologiques notamment.
Les principaux problèmes liés au contexte du territoire 15 sont les suivants :
- l’absence de démarches de gestion globale et concertée sur certains territoires à
enjeux,
- des déséquilibres quantitatifs sur les cours d’eau et les eaux souterraines,
- des altérations de la morphologie et de la continuité biologique,
- des menaces sur le maintien de la biodiversité pour les eaux côtières.
Ainsi, le programme de mesures adopté le 16 octobre 2009 par le comité de bassin précise
les mesures suivantes pour le sous-bassin versant de la Brague.
Sous-bassin versant
Problème à traiter
Pollution domestique et industrielle hors
substances dangereuses
Mesures
5B17 - Mettre en place un traitement des rejets plus
poussé
Substances dangereuses hors pesticides
Mesures
5A31 – Mettre en place des conventions de
raccordement
5A32 – Contrôler les conventions de raccordement,
régulariser les autorisations de rejets
5A40 – Actualiser les autorisations relatives aux
installations classées pour la protection de
l'environnement
5A50 – Optimiser ou changer les processus de
fabrication pour limiter la pollution, traiter ou améliorer
le traitement de la pollution résiduelle
Menace sur le maintien de la biodiversité
Mesures
6A03 – Contrôler le développement des espèces
invasives et/ou les éradiquer
Déséquilibre quantitatif
Mesures
3A01 – Déterminer et suivre l'état quantitatif des cours
d'eau et des nappes
3A08 – Réutiliser les eaux épurées ou les eaux de
pluie pour des solutions individuelles
3A32 – Améliorer les équipements de prélèvements et
de distribution et leur utilisation
Cependant, des actions sont déjà en cours sur le territoire pour traiter ces principaux enjeux.
Elles concernent notamment la réduction des pollutions domestiques et industrielles et les
menaces sur la biodiversité ainsi que les déséquilibres quantitatifs.
Le programme de mesures s’inscrit donc dans la continuité des actions déjà engagées. Il
concerne particulièrement la poursuite de la mise en place de dispositifs de gestion locale et
des mesures visant à maintenir la biodiversité des milieux.
LP_15_14 : La Brague
Février 2011
27
Compatibilité du projet avec le SDAGE
Les travaux envisagés dans le cadre de la création de la ZAC des Clausonnes prennent en
considération les 8 orientations fondamentales et dispositifs associés de ce SDAGE et sont
compatibles avec, notamment, les objectifs de bon état des milieux pour les raisons
exposées ci-après.
L’aménagement des RD 35 et 103 et des échanges d’extrémité a pour but de fluidifier le
trafic. D’autre part, le site des Clausonnes sera desservi par les transports en commun. Cela
concourt à la prévention du risque d’accident et donc de déversement accidentel de
polluants. (OF-1)
Dès la conception du projet, les exigences du développement durable et la non-dégradation
des milieux ont été prises en compte. Des systèmes de traitement de ruissellement de
chaussée ont notamment été étudiés afin de protéger la ressource en eau : l’aménagement
de bassins de rétention et de séparateurs d’hydrocarbures-déshuileurs a été retenu. De
même, il a été décidé de créer des toitures végétalisées de manière à favoriser l’infiltration
des eaux. (OF-2)
Le secteur d’étude n’est pas recensée comme inondable. Le projet pas de nature à influer
sur le risque d’inondation dans la zone d’étude. De plus, les plantations envisagées pourront
favoriser l’infiltration des eaux, de même que l’installation de toitures végétalisées. (OF-8)
Le projet est compatible avec les orientations du SDAGE. L’extension du réseau
d’assainissement collectif et le raccordement du quartier des Clausonnes à ce
dernier va dans le sens de la préservation de la bonne qualité de l’eau dans le bassin
versant de la Brague.
Etude globale de bassin versant
La zone d’étude est comprise dans le périmètre de l’étude globale de la Brague.
L’OF-3 dépasse le cadre du projet : elle incite les services de bassin à mettre à disposition
des maîtres d’ouvrage des documents guides relatifs aux impacts économiques et sociaux et
conforte le principe pollueur – payeur.
Une étude globale de bassin versant est une étude à caractère technique qui comprend un
état des lieux / diagnostic, la définition d’objectifs et un programme de travaux plus ou moins
important concernant avant tout le cours d’eau en lui-même (restauration, lutte contre les
inondations, ….). Elle ne peut être qualifiée de procédure partenariale au sens propre dans
la mesure où tous les acteurs locaux ne sont pas obligatoirement consultés ou intégrés à la
démarche.
Une étude globale de bassin versant peut déboucher sur la nécessité d’élaborer un contrat
de rivière ou un SAGE.
La prise en compte de la problématique des eaux de ruissellement dès la conception du
projet permet d’assurer la cohérence entre aménagement du territoire et gestion de l’eau
dans le cadre du projet. (OF-4)
Des analyses effectuées sur la Valmasque en amont de la confluence avec le vallon de
Cine, au niveau de l’aqueduc, ont montré une bonne qualité d’eau pour l’ensemble des
paramètres sélectionnés en saison sèche. Aucune pollution notable n’est diagnostiquée.
Cependant, une contamination bactériologique est relevée en période de crue.
La gestion du risque de pollution accidentelle et chronique, par la mise en place d'ouvrages
de traitement des eaux pluviales, répond aux orientations et mesures associées du SDAGE.
Le projet prévoit la mise en œuvre de bassins de rétention et de séparateurs
d’hydrocarbures – déshuileurs le long des voies permettant de traiter les eaux de
ruissellement de chaussée avant rejet dans le milieu naturel. Le dispositif de traitement des
eaux qui sera mis en place limitera les risques de pollution. Le projet aura donc une faible
incidence sur la qualité des eaux superficielles. Le projet est donc compatible l’orientation
OF 5 du SDAGE.
Le maître d’ouvrage a le souci de préserver les trames vertes et bleues identifiées dans le
secteur. Dans le cadre du projet, il est prévu de traiter les eaux de ruissellement de
chaussée avant rejet dans le milieu naturel, ce qui permet de maîtriser l’impact de
l’aménagement. Le projet préserve donc les fonctionnalités naturelles des bassins et des
milieux aquatiques. (OF-6)
Les perspectives d’amélioration de la qualité de l’eau dans le bassin versant sont de
différents ordres :
- la mise en place d’un contrôle des dispositifs d’assainissement non collectif ainsi que
la mise en sécurité progressive des réseaux publics vétustes, permettront de
supprimer un grand nombre des rejets diffus.
- la généralisation des SPANC, Sites de Promotion de l’Assainissement Non Collectif,
est à promouvoir sur l’ensemble du bassin versant de la Brague.
- l’équipement des déversoirs des stations d’épuration et des postes de relevage par
des systèmes d’alerte doit être généralisé, afin de réduire les délais d’intervention et
atténuer les impacts sur le milieu aquatique.
Les travaux d’aménagement d’infrastructures ainsi que les fondations des futurs bâtiments
ne devraient pas atteindre la nappe compte tenu du massif calcaire constituant la géologie
du site. Les dispositions prévues pour la gestion des eaux de ruissellement permettent
d'assurer une protection de la nappe souterraine. Le projet n’est pas de nature à modifier le
régime hydraulique des cours d’eau de la zone d’étude. Il fera cependant l’objet d’un dossier
loi sur l’eau règlementaire. (OF-7)
28
Février 2011
3.4.2.
Les nappes d’eau souterraines
Le site se trouve dans des terrains sédimentaires essentiellement calcaires, et composés de
dolomies au niveau du cours d’eau de la Valmasque.
La présence de réseaux karstique rend les nappes d’eau souterraines assez vulnérables aux
pollutions éventuelles.
Les mesures envisagées pour traiter les eaux de ruissellement, dont les bassins de
rétention, et la mise en place de séparateur d’hydrocarbures-déshuileurs le long des voies
de communication, destinés à retenir les polluants, limiteront le risque de pollution des
nappes d’eau souterraines.
La réalisation de bâtiments HQE (Haute Qualité Environnementale) doit être encouragée,
elle permettra, entre autres, de réduire le volume des eaux de ruissellement.
La réalisation d’un bassin de rétention est envisagée en sous-sol du bâtiment prévu en
phase 1. L’aménagement de ce bassin en souterrain permet de préserver la ripisylve de la
Valmasque.
Concernant la problématique de l’assainissement dans le quartier des Clausonnes, la
solution de l’assainissement autonome est écartée, essentiellement du fait qu’un projet
d’extension du réseau d’assainissement est envisagé le long de la RD103 et jusqu’au Nord
du hameau des Clausonnes.
Le quartier des Clausonnes sera alors raccordé à la station d’épuration des Bouillides.
L’extension de la STEP des Bouillides est prévue d’être opérationnelle pour la fin de l’année
2011.
Le principe d’infiltration naturelle ne peut être envisagé sur le site des Clausonnes compte
tenu du caractère karstique du sous-sol.
3.5. PATRIMOINE
Le projet de ZAC est concerné en partie par le périmètre de protection de l’aqueduc des
Clausonnes, inscrit au titre des monuments historiques. Aucune visibilité avec cet ouvrage
n’existe aujourd’hui depuis le site de l’opération. Le projet n’aura pas d’impact au plan
paysager depuis l’aqueduc.
Un four à pain, datant du XVIIIème siècle, est présent au sein du hameau des Clausonnes.
Cet élément est identifié comme « élément du patrimoine remarquable » au PLU de
Valbonne Sophia Antipolis. Les aménagements prévus au sein de la future ZAC ne touchent
pas le hameau d’habitations existant, excepté concernant les travaux d’extension du réseau
d’assainissement. La protection du four à pain n’est donc pas remise en cause par le projet
de ZAC des Clausonnes. Les procédures de modification du PLU de Valbonne sur le secteur
devront tenir compte de l’existence de cet élément patrimonial.
3.6. PAYSAGE
Cf. Complément approche paysagère en annexe du présent document
Le quartier des Clausonnes a une position singulière : il se situe à l’entrée des territoires de
Valbonne et de Mougins. Il doit donc avoir les mêmes caractéristiques que le parc d’activité
de Sophia Antipolis basées sur l’importance du végétal et la qualité architecturale des
bâtiments. Il est souhaitable que la future zone d’activité ait une façade urbaine de qualité, et
bénéficie d’une architecture novatrice notamment par rapport à la RD 35 qui est sa principale
voie de desserte. Sa proximité avec l’autoroute A8 renforce l’idée que la future ZAC doit être
un signal, une vitrine urbaine depuis l’A8. La reprise de la RD 35 est l’occasion de redessiner
cette voie avec des articulations plus urbaines.
L’enjeu principal du quartier des Clausonnes est de retrouver une cohérence dans
l’implantation des activités, qui actuellement fait défaut. En effet, les activités en place se
localisent dans un tissu urbain lâche composé de bâtiments de hauteurs différentes,
entourés de zones de stockage, à proximité d’habitations individuelles. L’espace doit donc
être structuré. Le traitement qualitatif des surfaces, des bâtiments et la réalisation de
cheminements piétons sécurisés est un enjeu de premier ordre.
De plus, cet espace se trouve à la jonction entre les espaces naturels de qualité que sont le
boisement du Fugueiret et le parc de la Valmasque. Aujourd’hui, ces forêts d’agrément sont
utilisées pour des activités de loisir (promenades...).
Ces espaces naturels proches sont à exploiter, d’autant plus que la ripisylve présente au
niveau de la zone commerciale n’est pas mise en valeur. En effet, la Valmasque qui est un
élément particulièrement important du patrimoine paysager du site est encaissée et
« disparait » sous les infrastructures routières au Sud-Est. L’enjeu est donc de créer une
perméabilité avec cet espace, en partie grâce à des aménagements légers.
Dans cette optique, les connexions douces avec la forêt du Fugueiret (à l’Est) sont à
privilégier. Elles limiteront également l’effet de coupure de la RD35. Aujourd’hui, la
végétation actuelle permet de diminuer l’impact visuel des bâtiments hétéroclites et des
voies de communication. Elle induit un effet de couloir depuis ces dernières, ce qui engendre
un paysage plutôt fermé. La lisière des boisements du parc de la Valmasque (limite Ouest)
devra être maintenue le plus proche possible de la départementale n°35 alors qu’une zone
de transition sera aménagée entre la RD 35 et les bâtiments de la future ZAC.
Le hameau des Clausonnes n’est pas concerné par le projet d’implantation de bâtiments à
usage d’activités. Cependant, la préservation de la végétation existante au Nord du hameau
permettra aux habitants de conserver cet esprit intimiste et de maintenir leur qualité de vie.
L’aménagement de liaisons douces entre ce hameau et la future ZAC pourra être envisagé.
Un deuxième « élément patrimoine remarquable » répertorié au PLU de Valbonne Sophia
Antipolis, à savoir la briqueterie des Clausonnes, est localisé en limite Nord-Ouest, hors du
périmètre de la ZAC. Le projet n’a donc pas d’impact sur cet édifice patrimonial.
Février 2011
29
3.7. EFFETS CUMULES DES AUTRES OPERATIONS D’AMENAGEMENT
SUR L’ENVIRONNEMENT
D’autres opérations d’aménagements routiers sont envisagées sur le secteur Biot-AntibesValbonne Sophia Antipolis et notamment :
La création d’un demi-échangeur orienté Est à Biot, sur l’autoroute A8
Ce projet, piloté par les services de la Société ESCOTA, est actuellement en cours d’étude
avec une prévision de mise en service en 2016. Il comporte une sortie Nice vers Biot et une
autre Biot vers Nice et permet d’améliorer la desserte de la Technopole de Sophia Antipolis
et donc de soulager l’échangeur d’Antibes et l’actuel accès à Sophia Antipolis par la RD 35.
L’élargissement de la RD 198 à 2x2 voies
Ce projet consiste en un aménagement sur place avec l’élargissement de la plateforme de
chaussée et l’amélioration de la géométrie des carrefours.
L’élargissement de la RD 704 à 2x2 voies
Ce projet consiste à calibrer un boulevard urbain dont l’aménagement se réalise en plusieurs
tranches. La réalisation du demi-échangeur de Biot entraînera une augmentation de la
circulation sur cet axe.
Bien que plus distants de l’opération de création de ZAC des Clausonnes, ces opérations
interfèrent sur le plan des circulations et des reports de trafic avec les opérations constituant
l’unité fonctionnelle de la ZAC. Elles sont donc susceptibles d’engendrer des effets cumulés
avec le programme d’aménagement relatif à la création de la ZAC des Clausonnes.
30
Février 2011
Milieu physique
Opérations
Création du
demiéchangeur
autoroutier de
Biot
Topographie-géologie
Hydrologie
Impact fort lié aux terrassements
nécessaires pour l’aménagement du demi- Impact limité par la mise en place d’un dispositif
échangeur et de ses bretelles de de traitement des eaux de ruissellement.
raccordement.
Pollution de l’air
Impact positif sur la qualité de l’air avec
l’amélioration du fonctionnement des points noirs
routiers (réduction des zones de saturation,
fluidification du trafic).
Elargissement
Impact limité à la réalisation de déblais et Impact limité par la mise en place d’un dispositif Impact positif sur la qualité de l’air par la
à 2x2 voies de
remblais.
fluidification du trafic engendrée.
la RD 198
Elargissement
Impact limité à la réalisation de déblais et Impact limité par la mise en place d’un dispositif Impact positif sur la qualité de l’air par la
à 2x2 voies de
remblais.
fluidification du trafic engendrée.
la RD 704
Impacts
cumulés
Impact global fort.
Impact faible compte tenu des dispositifs anti- Impact global positif dû à une fluidification du
pollutions inclus dans les projets.
trafic.
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31
Milieu naturel
Opérations
Création du demiéchangeur autoroutier
de Biot
Faune
Flore
Milieu déjà très artificialisé. La superficie
concernée est de l’ordre de 4 ha. Proximité du Pas d’information. Les enjeux biologiques seront déterminés lors des inventaires réalisés au cours des
périmètre de protection de la ZNIEFF de type II, études préalables à la réalisation des projets.
Prairies et cours inférieur de la Brague.
Elargissement à 2x2
voies de la RD 198
Impact faible.
Elargissement à 2x2
voies de la RD 704
Impact faible.
Impacts cumulés
32
Consommation d’espace naturel évaluée
environ une vingtaine d’hectares boisés.
L’impact cumulé supplémentaire sur la faune
à concerne essentiellement le demi-diffuseur de
Biot dont nous ne disposons pas des éléments.
La RD 704 se situe en milieu urbain.
L’impact
cumulé
sur
la
flore
concerne
essentiellement le demi-diffuseur de Biot dont nous
ne disposons pas des éléments.
La RD 704 se situe en milieu urbain.
Février 2011
Milieu humain
Opérations
Création du
demiéchangeur
autoroutier de
Biot
Population
La
population
concernée
est
Elargissement
essentiellement
à 2x2 voies de
celle qui travaille et
la RD 198
réside à Sophia
Antipolis.
La
population
concernée
est
Elargissement
essentiellement
à 2x2 voies de
urbaine et située de
la RD 704
part et d’autre de la
voie.
Impacts
cumulés
Activités
économiques
Voirie-trafics
Circulation en
modes doux
Cet ouvrage est
important pour les
activités installées
sur la technopole
de
Sophia
Antipolis
en Impact positif : baisse de trafic de 450
matière
uvp/h au niveau de la sortie A8 –
d’accessibilité.
Antibes Est, impact positif sur la RD
35 : baisse du trafic notamment en
Le projet impacte direction d’Antibes.
une activité de
vente de chalets
en bois située à
proximité
de
l’autoroute.
Néant.
Amélioration de la
desserte des pôles
Impact positif sur les conditions de
d’emplois. Impact
circulation.
économique
positif.
Néant
Amélioration de la
La circulation en
desserte des pôles
Impact positif sur les conditions de modes doux sera
d’emplois. Impact
circulation.
intégrée à
économique
l’aménagement.
positif.
Les trois projets
Impact global
(demi-échangeur de
positif
Biot,
RD
198, essentiellement lié
RD 704) apportent
à l’amélioration
leur contribution à
des conditions
l’amélioration
d’accès aux pôles
générale
des d’emplois et aux
conditions
de
retombées des
circulation
et
à
investissements
l’atténuation
des
réalisés sur les
effets de la ZAC.
entreprises.
Impact
positif
supplémentaire à
La mise en service des trois projets a celui du TCSP
un impact positif sur le fonctionnement pour la prise en
global du complexe de l’échangeur compte
dans
d’Antibes et de la RD 35.
l’aménagement
de la RD 704 des
deux roues.
Paysage
Patrimoine
Santé humaine
(bruit, odeurs,
émissions
lumineuses)
Impact moyen.
Le projet se situe dans la
plaine de la Brague. Il est
inclus dans le périmètre de
protection de monument
historique de « la Bastide du
Roy ».
La fluidification du
trafic est favorable
à une diminution
des
polluants
automobiles
sur
les autres points.
Impact faible.
Néant.
Traitement qualitatif de
l’aménagement urbain
accompagnant le projet.
Néant.
L’impact sur le paysage
est lié à la qualité des
aménagements
qui
seront
réalisés.
Les Deux secteurs faisant l’objet
sommes réservées aux
d’une protection
aménagements
patrimoniale sont
paysagers sont de plus
concernés :
en plus conséquentes
- l’aqueduc des
dans
les
projets
Clausonnes
d’infrastructures.
- la Bastide du Roy à
L’intervention
Biot.
systématique d’hommes
de l’Art sécurise le
résultat.
L’aménagement
participe
à
la
fluidification
du
trafic donc à une
baisse
des
polluants.
L’aménagement
participe
à
la
fluidification
du
trafic donc à une
baisse
des
polluants.
Impact cumulé
faible.
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Niveau règlementaire
Opérations
Urbanisme
PPR incendie
Création du
demi-échangeur
autoroutier de
Biot
Le projet est inscrit dans le SCOT de la CASA, ainsi
que dans le PDU de la CASA.
Néant
Elargissement à
2x2 voies de la
RD 198
Non connu.
Zone bleue (B1)
Elargissement à
2x2 voies de la
RD 704
Non connu.
Non exposé au risque
Certains aménagements sont d’ors et déjà inscrit dans Les projets essentiellement situées en zones bleues
Impacts cumulés le document d’orientations générales du SCOT de la des PPR incendie seront tenus de respecter les règles
CASA.
édictées dans ces plans.
34
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4. LES MESURES VISANT A SUPPRIMER,
ATTENUER OU COMPENSER LES IMPACTS
NEGATIFS DU PROJET
4.2. MESURES
CONCERNANT
EXPLOITATION
Les aires d’installation et de passage des engins de chantier seront imperméabilisées et
équipées de bacs de décantation et de déshuileurs.
Les produits présentant un fort risque de pollution seront stockés sur des sites couverts et
dans des bacs étanches.
Les engins de travaux publics feront l’objet de contrôles réguliers (réparations, signal de
fuites de carburants, huiles, etc.).
Un stock de matériaux absorbant sera présent sur le site pendant toute la durée du chantier
(sable, absorbeur d’hydrocarbure, …) afin de neutraliser rapidement une pollution
accidentelle.
Les instructions d’intervention sur ce risque de pollution devront être transmises aux
responsables du chantier : conducteur de travaux, chef d’équipe notamment. Un tri des
déchets sera mis en place avec l’identification des sites de dépôts provisoires par type de
déchets, et de mesures d’imperméabilisation des sols spécifiques si nécessaire.
Concernant le milieu biologique, il est préconisé de :
- circonscrire les différentes emprises dues au chantier par la mise en place de clôtures
(zones de stockage temporaire de matériaux et d’engins…). Cela doit permettre de
limiter au mieux l’altération du milieu sub-naturel en place et de le préserver
d’éventuelles pollutions diffuses (déversements solides ou liquides…) ; ainsi que de
préserver la ZNIEFF « Forêts de la Brague, de Sartoux et de la Valmasque). La
protection du vallon de la Valmasque et des pelouses sèches de son cadre naturel
doit être assurée,
- réaliser les travaux hors période de nidification des oiseaux (avril - juillet) : cette
mesure permettra de supprimer l’impact temporaire sur l’avifaune, en évitant une
destruction des nichées,
IMPACTS
EN
PHASE
Les mesures principales qui supprimeront, réduiront ou compenseront les impacts négatifs
des projets sur l’environnement, et amélioreront la situation actuelle au point de vue
environnemental, sont rappelées ci-après.
4.2.1.
4.1. MESURES CONCERNANT LES IMPACTS EN PHASE CHANTIER
LES
Le milieu physique
4.2.1.1.
Le climat
Sans objet.
4.2.1.2.
La qualité de l’air : mesure d’atténuation
La pollution atmosphérique est une nuisance pour laquelle il n’existe pas encore de mesures
compensatoires éprouvées. La pollution atmosphérique ne peut être stoppée par un obstacle
physique. Cela peut tout au plus dévier le panache de polluants d’un endroit à un autre.
La pollution atmosphérique liée à la circulation routière peut être influencée de deux
manières : soit par la réduction des émissions polluantes à la source, soit par intervention au
niveau de la propagation des polluants.
Les émissions polluantes dépendent de l’intensité du trafic, de la composition du trafic, de la
vitesse des véhicules et des facteurs d’émissions spécifiques pour les divers polluants. Une
limitation de vitesse et/ou une restriction de circulation pour certains véhicules peuvent
influencer ces paramètres.
Une autre solution consiste à intervenir sur la propagation des polluants :
- En modulant la position de la route : deux études (allemande et japonaise) ont montré
que les routes en remblai sont beaucoup plus favorables à la dispersion des polluants
que les routes à niveau, à proximité immédiate de la route (0 à 30 m, au-delà cette
influence n’est plus perceptible),
Par la mise en place de mesures de protection telles que la pose d’un grillage en phase
chantier, et le suivi du chantier par un écologue, la ripisylve de la Valmasque ne sera pas
impactée par le projet d’aménagement de la ZAC des Clausonnes.
Février 2011
35
4.2.1.4.
Ambiance sonore : mesure d’atténuation
Compte tenu des résultats de l’impact sonore du projet, aucune protection acoustique n'est
due réglementairement.
Cependant, la mise en place d’un enrobé antibruit sur l’ensemble des voies du projet peut
être envisagée. Cet enrobé entraînera des atténuations comprises entre -1 et -2 dB(A) en
façade des constructions.
4.2.1.5.
Vibrations odeurs et émissions lumineuses
Sans objet.
-
-
-
En plantant des arbres et des buissons particuliers en bordures de routes : selon les
caractéristiques de la zone végétale, on va plutôt influencer la dispersion de la
pollution gazeuse ou particulaire. Les paramètres à prendre en compte sont : la
profondeur, la capacité filtrante (ou la perméabilité au vent) et la composition. Pour
réduire simultanément la pollution gazeuse et particulaire, une circulaire allemande
recommande d’installer des plantations de grande largeur (au moins 10 m),
En profitant d’écrans acoustiques déjà prévus ou en en installant
spécialement : une étude allemande menée sur une section d’autoroute équipée d’un
écran acoustique de 500 m de long et de 4 m de haut, a montré un net effet de
protection contre les polluants gazeux et les particules. Les concentrations à 50 du
mur dans la direction du vent sont réduites de moitié par rapport à la section sans
écran acoustique ; en revanche, les concentrations entre le mur et la chaussée sont
en hausse. Certains résultats d’études commandées par le CERTU ont montré que
sur une 2x2 voies équipée d’un écran moyen français (3,7 m de haut) pour une vitesse
de vent de 2 m/s (45 ou 90° par rapport aux voies de circulation), les écrans agissent
de manière non négligeable sur les concentrations au niveau 1,2 m par rapport au sol
en les réduisant par rapport à une solution ouverte.
La concentration relative des polluants avec un écran est inférieure à 30 % sur une
distance allant de 10m à 200 m par rapport à l’axe de la route, contre une
concentration relative allant de 100 % à 60 % sans écran.
Ainsi, l’utilisation d’obstacles physiques, tels les murs antibruit ou les plantations d’arbres et
de buissons en bordure d’infrastructures, peut permettre de réduire la pollution
atmosphérique de proximité, notamment les polluants dits primaires.
Pour les polluants secondaires (comme l’ozone), aucun effet n’a encore été mis en
évidence.
Seule une modification des conditions de circulation (limitation de vitesse, par exemple)
permettrait de réduire la pollution.
4.2.1.3.
Les eaux : mesure de suppression
Les eaux de ruissellement transiteront dans trois bassins de rétention avec traitement
(déshuileur) avant rejet dans le milieu naturel. Les caractéristiques des bassins seront
précisées dans le dossier de loi sur l’eau.
36
4.2.2.
Le milieu biologique
L’absence d’effets significatifs sur la flore et la faune vertébrée induit seulement de proposer
au maitre d’ouvrage quelques mesures classiques permettant une prise en compte de la
diversité des espèces présentes.
Il est proposé de :
- éviter toutes les espèces exotiques dans le cadre des aménagements paysagers de la
ZAC : les plantations mettront en œuvre des espèces typiques des dynamiques
naturelles, issues de cultures de souches locales,
- proscrire l’usage de produits phytosanitaires, d’herbicides ou d’insecticides en raison
de l’impact négatif majeur qu’ils engendrent, directement ou indirectement, sur la
faune et la flore,
- sur le signal de 25 m de haut, il est souhaitable de limiter la profusion lumineuse et
d’utiliser des couleurs contrastant avec le paysage, afin de réduire le risque de
collision de l’avifaune.
Pour l’avifaune et les éventuelles géophytes (orchidées) dans les parties épargnées, il sera
nécessaire de maintenir un milieu ouvert. Ceci pourra se faire par débroussaillage régulier et
sélectif des végétaux les plus inflammables tels que les Bruyères, les Cistes de Montpellier,
les calycotomes et les lianes ce qui permettra en plus d’accroître la biodiversité au sein de
ce milieu.
Dans les parties épargnées par les aménagements et plus particulièrement dans les
espaces verts, il est intéressant de favoriser les feuillus moins sensibles aux incendies et
permettant d’accueillir plus d’espèces animales et végétales.
Les peuplements à Pin d’Alep vulnérables aux incendies, pourront être éclaircis.
Toute la strate herbacée et arbustive n’est pas à éliminer lors du débroussaillement. Il est
nécessaire de maintenir ponctuellement des essences arbustives représentatives, et des
arbustes et arbrisseaux à fruits (Alaternes, Myrtes, Filaires et Lentisques) qui fournissent une
nourriture abondante à de nombreux passereaux comme les Pipits, Bruants, Grives,
Alouettes, Accenteurs.
Février 2011
Il sera important de bien définir les périodes de débroussaillement: automne ou hiver, car le
printemps est la période la plus traumatisante et l’été inadapté à l’élimination des
branchages.
D’autre part, le classement de cette zone en EBC (Espaces Boisés Classés) au PLU de
Valbonne Sophia Antipolis interdit tout défrichement dans ce secteur et constitue une
mesure de protection adaptée à l’enjeu de cet espace.
Le maître d’ouvrage devra préserver une connectivité forestière dans la partie Nord de la
ZAC, et réaliser des aménagements tels que des passages à faune sous les voies de
circulation (RD 35) afin de maintenir les corridors écologiques existants dans ce secteur.
La carte en page suivante identifie les secteurs inclus dans le périmètre de la ZAC et indique
les mesures de protection biologique à mettre en place :
- le secteur A concerné par le projet de création de ZAC et d’aménagement des voiries
(RD 35)
- le secteur B (hameau des Clausonnes) où une extension des réseaux est envisagée
afin de desservir ce secteur.
- le secteur C qui englobe les milieux les plus sensibles mais se situe hors des emprises
du projet d’aménagement de la ZAC.
-
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37
38
Février 2011
4.2.3.
Le milieu humain
4.2.3.1.
Démographie
Sans objet.
4.2.4.
4.2.4.1.
Urbanisation
Les bâtiments s’inscriront dans le cadre du développement durable et seront construits avec
un souci de grande qualité environnementale.
Des toitures végétalisées seront implantées, l’isolation des bâtiments sera optimisée,
couplée avec la mise en place de dispositifs de basse consommation.
Un dispositif de récupération des eaux de pluie sera mis en place.
Le patrimoine
Sans objet.
4.2.4.2.
4.2.3.2.
Le patrimoine et le paysage
Le paysage : mesure d’atténuation
Le projet prévoit de porter une attention particulière au paysage, afin d’offrir un cadre de vie
agréable pour les usagers du site. Le projet s’insèrera dans le cadre verdoyant et
l’environnement immédiat. Ainsi, 6.5% du montant de l’opération est prévu pour les
aménagements paysagers devant accompagner les travaux sur les voiries internes et
externes à la ZAC.
L’aménagement d’un talus végétalisé est préconisé au Nord-Ouest du hameau des
Clausonnes afin de limiter l’impact visuel des bâtiments du secteur 2 sur les habitations les
plus proches.
L’installation de la géothermie, de panneaux solaires et photovoltaïques pourront également
être intégrés aux bâtiments.
4.2.3.3.
Activités
Les activités présentes sur le site, et qui le souhaitent, auront la possibilité d’occuper une
partie des nouveaux locaux. Suivant leurs besoins en termes de surface, le déplacement de
certaines activités pourra être envisagé sur le site même.
4.2.3.4.
Foncier : mesure de compensation
Les terrains seront acquis sur la base de l’estimation des Domaines.
Un programme immobilier a été engagé par la municipalité pour assurer le relogement des
gens du voyage à compter d’automne 2010.
4.2.3.5.
Voirie – Transports
Sans objet.
4.2.3.6.
Les réseaux
Les réseaux primaires : eaux usées, eau potable notamment devront être renforcés pour
l’alimentation de la ZAC.
4.2.3.7.
La santé humaine
Sans objet.
Février 2011
39
L’insertion du projet dans l’environnement naturel s’appuie sur les éléments suivants :
4.2.5.
La mise en valeur du barreau de la RD 35 côté Est :
la valorisation de la RD 35 par l’amélioration de son traitement côté ZAC (plantation d’arbres,
création de cheminements piétons, implantation de bâtiments de qualité architecturale),
permettra à l’échelle de cet axe une meilleure insertion du projet.
Compte tenu de l'extension du périmètre de la ZAC et la modification des emplacements
réservés pour les voiries, la mise en compatibilité du PLU de la commune de Valbonne
Sophia Antipolis est nécessaire.
La mise en valeur du barreau de la RD 35 côté Ouest :
des îlots d’espaces verts entre la RD 35 et les bâtiments de la ZAC permettent de respecter
le parc de la Valmasque qui semble ainsi se poursuivre dans l’espace ZAC.
4.2.6.
Le traitement des franges longeant le cours d’eau de la Valmasque au Sud :
les bassins de rétention paysagés se situent en bordure du cours d’eau et viennent ainsi
cohabiter avec la ripisylve.
Le paysagement des espaces publics :
le projet crée un maillage de voiries qui s’appuie sur les axes existants et sur ceux
nouvellement créés. Il prévoit en accompagnement la plantation d’arbres, le maintien ou la
création d’ilots boisés participant à la qualité paysagère du site.
Le traitement des espaces libres des lots :
l’insertion environnementale est prise en compte dans la délimitation des lots par des
clôtures arborées et des périphéries engazonnées et plantées qui pourront participer à la
rétention des eaux pluviales.
Les aménagements paysagers, à l’intérieur des parcelles et parkings plantés et / ou
imperméabilisés, participent à la dimension paysagère du projet et à son insertion dans
l’environnement.
Les documents et règles d’urbanisme
Coût des mesures en faveur de l’environnement
Le coût de ces mesures de suppression, d’atténuation et de compensation des impacts
négatifs du projet est inclus dans le coût global des travaux, s’élevant à environ 29 900 000
euros TTC, dont près de 13 160 000 d’euros correspondant à la restructuration du réseau
routier départemental dans le périmètre de la ZAC.
Le coût des principales mesures concernant le paysage est néanmoins rappelé ci-dessous :
- Paysage : 2 000 000 € TTC
Le programme des plantations envisagé comporte :
-
La création d’un corridor écologique
 Protection du Hameau des Clausonnes au Sud par un merlon paysagé :
350 000€
 Aménagement et valorisation des berges de la Valmasque : 250 000€
-
L’aménagement d’espaces verts des secteurs 1 et 2
 Aménagement du secteur 1 : 550 000€
 Aménagement du secteur 2 : 150 000€
La mise en œuvre des modes alternatifs de gestion des eaux pluviales :
L’ensemble des aménagements prévus sur la ZAC (voiries, bassins, parkings, plantes,
terrasses végétalisées des bâtiments…) participent à limiter le renouvellement des eaux
pluviales et à atténuer leur impact sur l’environnement.
Les eaux de ruissellement de la ZAC seront reprises par trois bassins de rétention, à débit
régulé, à créer au point bas de la ZAC. L’excédant des eaux pluviales n’ayant pu être
infiltrées seront soumises à des limitations avant rejet dans le milieu naturel.
La végétalisation de certaines toitures, comme présentée sur l’illustration ci-après, permettra
une meilleure intégration du projet dans l’environnement. La gestion des eaux pluviales sera
intégrée aux aménagements paysagers.
40
Février 2011
Bibliographie
Eau
SDAGE approuvé en novembre 2009, données du réseau de bassin Rhône Méditerranée.
Biologie
ENDEMYS, octobre 2010, Etude des continuités écologiques dans le cadre du projet
d’aménagement de la ZAC des Clausonnes, 12p.
CARSIGNOL J. 2006. Routes et passages à faune, 40 ans d'évolution. Sétra, 57 p.
GOMILA H., PEYRE O., DURAND G., COSSON E., KAPFER G., LAURIOL E. Diagnostic
des continuités écologiques, élaboration d’une méthode de diagnostic à l’échelle d’un
territoire SCOT, étude de cas pour les communes de la Dracénie et du Cœur du Var.
DREAL PACA, H. GOMILA, NATURALIA, GCP, LAURIOL E. 95 p.
SEGC 2010. Valbonne Sophia Antipolis – Création de la ZAC des Clausonnes : Etude
d’impact. 314 p.
Février 2011
41
42
Février 2011
ANNEXE
Complément approche paysagère
Février 2011
43
44
Février 2011
COMMUNE DE VALBONNE
ZAC DES CLAUSONNES
ETUDE PAYSAGERE
décembre 2010
Commune de Valbonne - ZAC des Clausonnes - étude paysagère
INSCRIPTION DU SITE DANS LE GRAND PAYSAGE
Cabinet JEAN MUS & CIE, architecte paysagiste DPLG
décembre 2010
1
UNE LOCALISATION STRATEGIQUE
Le site de la future ZAC des Clausonnes est
proche de l’A8 (axe de transit Est-Ouest),
autoroute quasi urbaine qui draine l’ensemble
des villes côtières de la Côte d’Azur et relie
notamment l’Italie à la vallée du Rhône.
Cette situation stratégique offre la possibilité
pour la ZAC de présenter une vitrine urbaine
visible depuis l’autoroute et de se situer au
niveau d’une articulation forte du territoire :
l’échangeur d’Antibes.
A l’intersection des départementales 35 et 103
(voies majeures du réseau routier du
territoire), sur l’axe Antibes – Valbonne, le site
se positionne, pour les automobilistes venant
de l’autoroute ou du Sud-Est par la RD 35, en
entrée des territoires de Valbonne et Mougins.
site des Clausonnes
décembre 2010
2
UN TERRITOIRE TRES URBANISE
L’urbanisation de ce territoire s’est implantée à
l’origine autour de noyaux urbains denses aux
formes parfois caractéristiques (plan quadrillé de
Valbonne et Mouans-Sartoux, butte de Mougins),
souvent en position dominante défensive
présentant des silhouettes qui se détachent du
paysage de manière emblématique et de fermes
et hameaux qui essaimaient le paysage.
En moins d’un demi-siècle, le paysage de ce
territoire a connu de profondes mutations,
l’urbanisation progressant à un rythme soutenu
qui s’est accéléré ces 20 dernières années
jusqu’à arriver à la quasi saturation du territoire.
On peut observer sur la carte que l’espace littoral
est investi en totalité alors que dans les secteurs
de collines, les plaines des vallons, à proximité
des axes de communication sont occupés en
priorité. Les surfaces agricoles des plaines et
coteaux aménagés en restanques (telles les
cultures de jasmin et de primeurs de MouansSartoux ou les oliveraies, vergers et cultures
maraîchères) ont presque complètement
disparues. L’habitat éparse s’est également
implanté sur les coteaux plus abruptes et plateaux,
en lieu et place des forêts. Seuls quelques reliefs
et parcs départementaux sont épargnés par cette
urbanisation diffuse très consommatrice
d’espace.
site des Clausonnes
Le site des Clausonnes se positionne
principalement sur le territoire de la commune
de Valbonne, en limite de Mougins et Vallauris.
Dans la continuité urbaine des zones d’activités
de Vallauris, il en est coupé par l’autoroute.
urbanisation très dense et structurée des centres
urbanisation dense et structurée
extension urbaine diffuse
décembre 2010
3
DES RESPIRATIONS NATURELLES
Comme on peut l’observer sur la carte
représentant ce territoire relativement important,
les espaces naturels ou agricoles menacés par
une pression foncière importante sont rares et
d’autant plus précieux dans l’organisation du
territoire.
Le réseau composé des parcs départementaux ,
vallons et plateaux préservés et de la couronne
forestière de Sophia Antipolis constituent une
trame verte, coupure nécessaire (espace de
respiration dans la trame bâtie, de promenade
pour les urbains) entre l’espace saturé d’une
urbanisation dense de la partie littorale et
l’urbanisation diffuse des plaines et coteaux des
collines.
Le site des Clausonne se situe à l’articulation
entre parc forestier du plateau de la Valmasque
et vallon de la Valmasque, au cœur d’un de ces
secteurs sensibles, au niveau de’’ l’entrée verte’’
de Valbonne et Sophia Antipolis.
site des Clausonnes
décembre 2010
4
UN TERRITOIRE TRES INNERVE
Le réseau hydrographique se compose de
quelques rivières (le Loup, la Brague, la Siagne,
la Cagne) qui structurent fortement le territoire
et d’une multitude de petits ruisseaux. Ce territoire
semble particulièrement bien innervé même si la
plupart de ces petits ruisseaux, s’ils peuvent
parfois atteindre un régime torrentiel, sont à sec
une bonne partie de l’année.
L’importance de la gestion de l’eau sur ce territoire
se lit à travers le témoignage des aqueducs et la
présence de nombreux canaux d’irrigation.
La coupure verte est constituée en grande partie
autour de ce réseau hydrographique (vallons
abruptes non ou difficilement urbanisables)
site des Clausonnes
décembre 2010
5
PORTRAIT DU TERRITOIRE
décembre 2010
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LOCALISATION
Le site des Clausonnes se situe principalement
sur la commune de Valbonne.
Il se positionne en limite Nord de Vallauris et en
limite Est de Mougins.
site des Clausonnes
décembre 2010
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SOCLE NATUREL : LA GEOLOGIE
Le site des Clausonnes se positionne au niveau de
couches de calcaire de l’ère secondaire.
Une grande partie du site (secteur J1) est constituée de
calcaire gris clair ou roux d’une surface corrodée formant
des collines aux sommets doucement arrondis ponctué
de poches d’argile réfractaire.
La partie Nord/Ouest (J2) est constituée de calcaire
marneux rose, de marnes, de calcaires et de dolomies
sur une épaisse couche d’argile réfractaire.
Le long de la Valmasque, des dolomies gris cendré (I2)
disposées en gros bancs s’intercalent avec des couches
d’argile vert.
Des mines d’argiles sont présentent autour du site.
décembre 2010
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SOCLE NATUREL : LE RELIEF
Le site des Clausonnes fait parti du secteur des
collines de Valbonne.
Cet ensemble collinaire relativement complexe,
sans grande structuration ou orientation générale
est constitué de petites collines dont les sommets
doucement arrondis ne dépassent pas, dans le
cadrage choisi 250 m NGF.
Ces relief sont séparés et creusés par les petits
vallons des affluents de la Brague.
site des Clausonnes
décembre 2010
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SOCLE NATUREL : L’EAU
Les Clausonnes se situent entre deux petits
affluents de la Brague : le Fugueiret et la
Valmasque.
Le petit vallon encaissé de la Valmasque délimite
le site au Sud.
site des Clausonnes
décembre 2010
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COMPOSANTES ANTHROPIQUES : L’URBANISATION
Le hameau ancien des Clausonnes est
aujourd’hui complètement imbriqué dans une
zone mélangeant commerces et zone artisanale.
On retrouve plus au Nord le site à l’urbanisation
très diffuse du parc d’activités de Sophia
Antipolis, à l’ouest les zones pavillonaires de
Mougins, à L’Est la zone industrielle de Super
Antibes et au sud, déconnecté du site par la
coupure visuelle que constitue l’autoroute A8, les
zones industrielles et résidentielles de Vallauris
et Antibes.
Ces secteurs d’urbanisation récente (à
l’exception du parc de Sophia Antipolis qui se
veut particulièrement respectueux de son site
avec un plan d’aménagement qui laisse la part
belle aux espaces plus ou moins naturels et
présente des architectures de qualité)
s’organisent dans un tissu urbain lâche, non
structuré et offrent l’image banalisée de zones
qu’on trouve dans l’ensemble de la France aussi
bien par le traitement des bâtiments (formes,
implantations dans les parcelles, couleurs…),
voiries et enseignes que celui des limites de
parcelles (clôtures, murs, …) et par le choix d’une
palette végétale horticole pauvre, non adaptée.
site des Clausonnes
zone urbanisée
golf
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COMPOSANTES ANTHROPIQUES : LE RESEAU VIAIRE
L’autoroute A8 scinde le territoire suivant un axe
Est-Ouest. La continuité de la desserte locale est
assurée grâce au passage inférieur de la
départementale 35, au niveau des Clausonnes.
Le site des Clausonnes est directement connecté
au transit d’échelle régionale, nationale (axe
Menton – vallée du Rhône) et internationale (vers
l’Italie) grâce à la présence de l’échangeur
d’Antibes. Il est également bien connecté au
réseau de desserte locale, étant situé à
l’articulation des départementales 35 (axe Est/
Ouest Antibes – Mougins – Grasse) et 103 (axe
Sud-Est / Nord-Ouest Clausonnes – Sophia
Antipolis – Valbonne).
La multitude de petites routes et chemins
témoigne de la forte anthropisation de ce territoire.
Autrefois utilisés dans les zones agricoles et de
boisements (exploitation pour l’utilisation du bois
d’œuvre et du bois de chauffage – notamment
pour les fours à chaux) ces chemins servent
actuellement à des fins de loisirs (sentiers de
promenade, parcours ludiques…) et de desserte
locale des nouvelles zones de résidentialisation
ou de zones d’activités tel que le parc de Sophia
Antipolis.
site des Clausonnes
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LES FORMATIONS VEGETALES
La végétation présente un mélange de flores
calcicole et silicole.
Les collines sont majoritairement couvertes de
boisements. Les espaces encore ouverts de
garrigues (composées d’un mélange de cistes,
pistachiers, filaires, romarins, genêts) , maquis
(composé de bruyères, myrte, arbousiers) et autres
pelouses (abritant de nombreuses orchidées)sont
en train de se refermer .
Les ripisylves des affluents de la Brague se
composent du cortège classique de la ripisylve
méditerranéenne, mélange de saules, frênes,
aulnes et ormes accompagné de lauriers, épines
et autre salsepareille.
Les golfs présentent un contraste fort avec la
végétation environnante de par leurs couleurs vives
et leur végétation d’accompagnement éparse dans
un ensemble à l’aspect très artificialisé.
boisements à dominante de pins, chênes verts et
chênes blancs
espaces ouverts (garrigue, maqui ou pelouse) se
refermant
espaces ouverts (garrigue, maqui ou pelouse)
anciens vergers
golf
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HISTOIRE ET TENDANCES D’EVOLUTION DES PAYSAGES
Autour du hameau des Clausonnes (hameau existant depuis le Haut Moyen
Âge) relativement éloigné des noyaux anciens de Valbonne et Mougins
s’étendait la forêt de Valbonne. La présence d’un reliquat de forêt stabilisée
à son climax entre Sophia Antipolis et Mougins sur les lieux dit Sartoux et
le Carton témoigne de l’ancienneté de cette forêt qui était entretenue par
des pratiques liées à l’exploitation de son bois et au passage de moutons.
Cette forêt se régénère également régulièrement par le feu. Autour du
site, le couvert forestier extrêmement pratiqué, fréquenté pour des activités
de loisirs correspond à une forêt d’agrément (d’aspect moins naturel
parce que plus entretenu que la forêt climax).
L’urbanisation de ce secteur est, à l’exception du hameau des Clausonnes,
relativement récente (moins de 50 ans). L’urbanisation et occupation de
ce territoire à des fins de loisirs a commencé dans les années 60,
concomitamment à la réalisation de l’autoroute. On peut déjà observer
sur des cartes ou photos aériennes des années 70 l’extension Est de
Mougins sous forme de lotissements, le golf de Cannes – Mougins, les
premiers bâtiments du parc d’activités de Sophia Antipolis et les premiers
hangars de la zone industrielle Nord de Vallauris. Depuis, ces zones se
sont développées et densifiées et les zones industrielles et résidentielles
de part et d’autre de l’autoroute d’Antibes se sont ajoutées.
Carte de Cassini - XVIIIème siècle
Petit à petit, l’espace forestier est grignoté par l’urbanisation. Des zones
de protection ont donc été mises en place tels les parcs départementaux
de la Valmasque et de la Brague et la couronne verte autour de Sophia
Antipolis qui permet de conserver un aspect naturel au site.
L’évolution des paysages devrait donc tendre vers une densification à
l’extrême des zones déjà urbanisées jusqu’aux limites des parcs et secteurs
non urbanisables pour des raisons topographiques, à l’exception du parc
de Sophia Antipolis dont la charte règlemente la préservation d’un écrin
boisé de protection et du parc de la Bouillide notamment (ce qui
correspond au regroupement des activités sur le tiers du territoire de
Sophia Antipolis) et la préservation et l’entretien, sur chaque parcelle, de
la moitié de la surface.
Par ailleurs, sans entretien et sans être dévastés par le feu, les espaces
naturels, tels les zones de maquis, pelouses sèches et garrigues vont
avoir tendance à se refermer petit à petit (hors sols trop minces,
enrochements affleurant ou reliefs trop escarpés) pour constituer un
couvert forestier uniforme.
Cadastre napoléonien - milieu du XIXème siècle
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PORTRAIT DU SITE
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entreprise CBBA
péage de l’autoroute A8
Hangar commercial de Leroy Merlin
carrière
RD 35
Forêt du Fugueiret
la Valmasque et sa ripisylve
zone commerciale
hameau des Clausonnes
zone artisanale
RD 35
parc de la Valmasque
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DIVERSITE DES ENTITES : LE HAMEAU DES CLAUSONNES
L’occupation du site des Clausonnes est ancienne. Le hameau, possédant son four à chaux, est situé au bord de la
Valmasque, non loin de mines d‘argile.
Resté longtemps à l’écart, loin des villages, il est aujourd’hui rattrapé par une urbanisation sans qualité, au bord de
l’autoroute, déconnecté de son territoire, isolé au milieu d’une zone commerciale et artisanale . Il est entouré de
bâtiments de grandes dimensions implantés sans plan d’ensemble cohérent et d’une carrière qui semblent hors d’échelle
face aux petites habitations.
Le hameau, entouré par des boisements à dominante de pins et bordé par la ripisylve de la Valmasque qui forment un
écrin végétal est fermé, replié sur lui-même, sans vues sur les bâtiments de la zone artisanale, de la zone commerciale ou
sur la carrière.
La lecture du site est brouillée par son accès dans la zone artisanale et par son cloisonnement (de nombreuses propriétés
sont délimitées par des murs ou des clôtures opaques).
Exemple d’organisation de qualité de l’espace autour des bâtiments : terrasses soutenues par des murets de pierres
plantées de fruitiers, clôtures légères
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DIVERSITE DES ENTITES : LE HAMEAU DES CLAUSONNES
Entrée du hameau dans la zone artisanale
Hameau cloisonné par des murs et clôtures
Sortie du hameau dans la zone artisanale
Boisements très présents : denses autour du hameau et parsemés à
l’intérieur
Haie dense qui cloisonne l’espace entre le
hameau et un bâtiment de la zone artisanale
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DIVERSITE DES ENTITES : LES ZONES COMMERCIALES ET ARTISANALES
Ce secteur se compose d’une juxtaposition d’éléments hétéroclites (des bâtiment et silos énormes de l’entreprise BCCA
aux hangars commerciaux et industriels en passant par une station-service) implantés sans plan d’ensemble cohérent.
De grandes surfaces d’enrobé non entretenues servent de support à la circulation automobile et au stationnement, sans
traitement qualitatif ni espaces sécurisés pour les piétons (sans accotement sur la départementale 35, ni trottoirs ou
espaces sécurisés pour les piétons sur les voies internes). Les abords des bâtiments ne sont pas traités, les zones de
stationnement et de stockage apparaissent en premier plan. Il y a une surenchère de signalétique et de mobilier (antistationnement).
Il s’agit d’aménagements sommaires d’espaces visiblement dédiés à l’automobile.
Il n’y a pas de structuration réelle de l’espace, seuls les pins le long de la départementale 350et le boisement de pins et
robiniers du terre-plein central structurent l’espace et présentent un filtre végétal entre les 2 voies et entre la voie et les
hangars commerciaux, uniformisant cet ensemble hétéroclite et filtrant les premiers plans dévalorisants.
Le Hangar de Leroy Merlin positionné sur un promontoire est visible depuis l’autoroute.
Station-service le long de la RD 35
Enseignes commerciales le long de la RD 35
Enseignes commerciales le long de la voie interne de la zone
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arrière et zone de stockage du hangar de Leroy Merlin
bâtiment et silos de grandes dimensions de l’entreprise BCCA
péage de l’A8
Espace situé en contrebas et derrière le hangar de Leroy Merlin dont la position en promontoire permet d’avoir des vues éloignées
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Abords non aménagés, pas de traitements des limites,
pas d’espaces sécurisés dédiés aux piétons
Enseignes commerciales le long de la RD 35
Zone artisanale à l’entrée des Clausonnes
Enseignes commerciales le long de la voie interne de la zone Enseignes commerciales le long de la voie interne de la zone des
des Clausonnes
Clausonnes
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la zone commerciale n’est structurée que par la végétation
les collines de Vallauris offrent un arrière plan de qualité
Les pins le long de la RD 35 filtrent les vues sur des premiers plans dévalorisants
Les boisements du terre-plein central de la RD 350rapellent ceux du massif du Fugueiret, ménagent
un effet de couloir végétalisé qui diminue l’impact visuel de la voie
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DIVERSITE DES ENTITES : L’ECRIN VEGETAL
le Fugueiret
parc de la
Valmasque
Les forêts qui entourent le site des Clausonnes (le parc de la Valmasque à l’Ouest et le boisement du Fugueiret) forment
un écrin végétal de grande qualité paysagère. Ils concourent à préserver le site des co-visibilités avec les zones
urbanisées de Sophia Antipolis à l’est et les lotissements de Mougins à l’ouest. A l’inverse, le site n’est visible que depuis
l’autoroute et la départementale 35 qui le longe par le Nord et l’Ouest.
La ripisylve de la Valmasque décrit une ligne souple qui isole le hameau au Sud, empêchant les co-visibilités avec le
hangar de Leroy Merlin et la carrière.Elle est accessible par un petit chemin depuis le hameau des Clausonnes. Elle
n’est pas mise en valeur au niveau de la zone commerciale et de son passage sous la RD 35 délimitant parknigs et aires
de stockage .
La ripisylve de la Valmasque au niveau du hameau des Clausonnes
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ripisylve de la Valmasque
ripisylve de la Valmasque
La Valmasque : passage sous la départementale 35
La Valmasque : délimitation de l’arrière des zones de stockage et parkings des employés des commerces
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Le massif boisé du Fugueiret vu depuis l’autoroute A8
La lisière de la forêt du Fugueiret vue depuis la RD 103
La lisière de la forêt du parc de la Valmasque vue depuis la RD 35 au niveau de l’accés du hameau des Clausonnes
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LES PERCEPTIONS PAYSAGERES
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STRUCTURATION DU TERRITOIRE
Les Clausonnes se situent au sein d’un ensemble de petites
collines boisées d’orientation toutes différentes qui constituent
un fond de scène complexe au milieu duquel il est rare d’avoir
une perception lointaine.
L’autoroute crée une coupure à la fois physique et visuelle
dans le paysage qu’elle traverse en déblais au niveau de la
carrière et en remblais au niveau de la RD 35.
site des Clausonnes
ligne de structuration des reliefs
coupure de l’A8
coupure de l’autoroute dans le paysage
ensemble collinaire relativement uniforme
(hauteur, couverture végétale)
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STRUCTURATION DU TERRITOIRE
Les Clausonnes se situent au sein d’un ensemble de petites
collines boisées d’orientation toutes différentes qui constituent
un fond de scène complexe au milieu duquel il est rare d’avoir
une perception lointaine.
L’autoroute crée une coupure à la fois physique et visuelle
dans le paysage qu’elle traverse en déblais au niveau de la
carrière et en remblais au niveau de la RD 35.
site des Clausonnes
ligne de structuration des reliefs
coupure de l’A8
coupure de l’autoroute dans le paysage
ensemble collinaire relativement uniforme
(hauteur, couverture végétale)
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DEPARTEMENTALE 35 : PASSAGE SOUS L’AUTOROUTE
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LES ACCES DU SITE DES CLAUSONNES
le fugueiret
L’accès 3 se situe sur un point de bascul du relief et du paysage
3
2
4
1
5
Intersection de la RD 35 et de la RD103 en direction Intersection de la RD 35 et de la RD103 en direction d’Antibes
de Valbonne
station-service
accès 2 au milieu d’une zone
d’activités banale
les boisements du terre-plein limite la perception de la
route, l’autre côté n’est pas visible
Accès 2 vu depuis la RD35 en venant d’Antibes - les vues sont cadrées
à droite par la lisière du boisement de la colline du fugeiret, à gauche
par les bâtiments de la zone commerciale
Accès 1 vu depuis la RD35 en venant d’Antibes, entrée sur le secteur des Clausonnes : effet de couloir - les vues sont
cadrées à droite par la colline boisée du Fugueiret, au gauche par les bâtiments de la zone commerciale
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LES ACCES DU SITE DES CLAUSONNES
Accès 1 vers Leroy Merlin, le long de l’autoroute
Accès 5 depuis la RD 35 : passage dans un espace boisé puis dans la zone artisanale avant d’arriver au hameau
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LES VOIES : VECTEURS DE DECOUVERTE D’UN PAYSAGE FERME
RD
10
3
5
RD 3
RD
35
Les voies qui empruntent les fonds de vallon sont des vecteurs importants de découverte du paysage.
Elles sont cadrées par des boisements et des bâtiments (au niveau de la zone commerciale), de sorte
qu’il n’y a quasiement de perceptions que dans leur axe.
Les traversées de ce territoire s’effectuent par de longues séquences de passage ‘’en couloir’’.
Vue sur la RD 103, en direction de Valbonne, effet de couloir
vue depuis la RD 35, en direction de Valbonne : les boisements structurants permettent
d’intégrer visuellement des aménagements de qualités diverses
vue depuis la RD 35, en direction de Valbonne : pas de mise en scène de l’entrée dans
la parc de Sophia Antipolis
Vue sur la RD 103, en direction de Valbonne, effet de couloir
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LES VOIES : VECTEURS DE DECOUVERTE D’UN PAYSAGE FERME
vue depuis la RD 103, en direction d’Antibes : les boisements du terre-plein central à
gauche, du parc de la Valmasque à droite
vue depuis la RD 35, en direction d’Antibes: les boisements du terre-plein central à
gauche, du parc de la Valmasque à droite, en fond de scène les collines de Vallauris
vue depuis la RD 35, en direction d’Antibes: les boisements du terre-plein central à
gauche, à droite les pins filtrent les vues sur la zone d’activités des Clausonnes, en
fond de scène les collines de Vallauris
vue depuis la RD 35, en direction d’Antibes: les boisements du terre-plein
central à gauche, à droite les pins filtrent les vues sur la zone commerciale
des Clausonnes et son cortège de panneaux et enseignes, en fond de
scène les collines de Vallauris
vue depuis la RD 35, en direction d’Antibes: sans terre-plein central l’impact
visuel de la route est plus important, la vue est cadrée à gauche par les
boisements du Fugueiret, à droite par une façade commerciale sans
qualité, un espace non structuré, ni aménagé, en fond de scène les
collines de Vallauris dialoguent avec les boisements du Fugueiret
vue sur la RD 35, à l’Ouest des Clausonnes, au niveau de l’entrée du
hameau, : impression d’une route forestière
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ECHAPPEES VISUELLES SUR LE PAYSAGE LOINTAIN
zone commerciale des Clausonnes
colline boisée du Fugueiret
2
1
3
4
vue 1 depuis l’autoroute : La zone des Clausonnes présente l’image d’une zone classique, banale, la future ZAC des
Clausonnes devrait offrir une vitrine de qualité, un signal depuis l’autoroute
hangar commercial
vue
loin
vue 4 depuis l’autoroute : l’enseigne du hangar de Leroy Merlin implanté sur un promontoire est visible de loin depuis
l’autoroute
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ECHAPPEES VISUELLES SUR LE PAYSAGE LOINTAIN
collines de Valbonne et Sophia Antipolis
collines de Vallauris dessinant un arrière plan structurant
vue 2 depuis un point haut de la RD 35, en direction de Valbonne : découverte d’une vue lointaine
sur les collines de Sophia Antipolis. De part et d’autre de la voie, les boisements (du Fugueiret à
droite, du terre-plein central à gauche) cadrent les vues pour donner un effet ‘’couloir’’
collines structurantes de Vallauris créant un arrière plan de qualité
sortie du secteur des Clausonens, vue depuis la RD 35, en direction de Vallauris, au niveau de
l’ouvrage de l’A8. Les collines de Vallaris structrent l’arrière plan alors qu’une multitude
d’enseignes, panneaux et mobiliers d’aspect routier encombrent visuellement l’espace
vue 2, depuis un point haut de la RD 35, dans le sens innverse de celui de la circulation
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L’ECHANGEUR D’ANTIBES : UN NOEUD ROUTIER COMPLEXE
Le demi-échangeur d’Antibes est un échangeur autoroutier classique. Le dessin complexe de
ses bretelles rend sa lisibilité difficile. Son traitement est purement routier (glissières métalliques
pour les éléments de sécurité, pelouse et cyprès pour les aménagements paysagers).
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LES ENJEUX PAYSAGERS
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ZAC DES CLAUSONNES - ENJEUX PAYSAGERS
Le secteur des Clausonnes constitue une réelle porte d’entrée sur les territoires de Valbonne et Mougins mais
surtout de Sophia Antipolis.
Sophia Antipolis
Cet effet de porte, de seuil sur la départementale 35 est accentué par le passage sous l’autoroute en venant de
Vallauris et la fermeture de l’espace par, d’un côté la colline du Fugueiret, de l’autre les bâtiments de la zone
commerciale.
faç
ad
eu
rba
ine
de
qu
ali
té
entrée du territoire
Le site de Sophia Antipolis se distingue par la qualité architecturale de ses bâtiments et l’importance du végétal
qui lui permet de s’insérer dans le paysage. Son ‘’anti-chambre’’, le secteur des Clausonnes doit donc présenter
les même caractéristiques, par soucis de cohérence territoriale. La ZAC devra donc présenter une façade
urbaine de qualité, une architecture signale forte (à l’image du caractère novateur du parc d’activités international)
qui marque cette traversée tout en privilégiant une place prépondérante au végétal, trait d’union entre les sites.
Ainsi, les boisements existants sur le terre plein seront, dans la mesure du possible conserveés pour limiter
l’impact de la RD 35.
Pour desservir la nouvelle ZAC, une section de la départementale 35 va être créée en limite du site des
Clausonnes. Ce projet est également l’occasion de reprendre certaines articulations du maillage viaire. Ces
nouveaux points d’échanges devront être dessinés comme des articulations urbaines et non des noeuds routiers
sous peine de banaliser et de dévaloriser l’image générale du projet.
Le Fugueiret
Le Fugueiret est un secteur à fort potentiel, il fait l’objet de nombreuses reflexions quant à des possibilités
d’urbanisation et d’aménagement de parc autour de la Valmasque. Il est également très pratiqué par les promeneurs,
faisant office de site de loisirs. Il est donc important de le connecter au site des Clausonnes, notamment par des
liaisons douces, pour limiter la coupure actuelle créée par la départementale 35.
Par ailleurs, afin de mettre en scène l’aspect très naturel de ce site et de mettre en valeur les liaisons douces, les
connexions entre les deux sites doivent être très végétalisées et utiliser des matériaux et revêtements de sol
d’aspect plus naturel que l’enrobé classique .
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Le hameau des Clausonnes est aujourd’hui complètement isolé, sans relations visuelles ni fonctionnelles avec
les zones d’activités.
Dans le cadre d’un projet de qualité, des liaisons douces peuvent être aménagées, très protégées, d’aspect
confidentiel, à l’échelle de ce petit hameau.
Le boisement représenté sur cette carte se situe sur une petit promontoire délimité par la Valmasque au Sud et
un second petit vallon au Nord. La végétation existante doit être préservée. Végétation déjà développée elle
offrira un écrin de protection immédiat evitant les co-visibilités non pertinentes en terme d’échelle entre les
habitations du hameau et les grands bâtiments de la future ZAC.
Dans le cadre du réaménagement de l’ensemble du secteur, l’accès au hameau pourra être réaménagé dans
un esprit proche d’un chemin forestier, en adéquation avec l’ambiance intimiste du hameau et non comme une
voie classique de zone d’activités.
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Le vocabulaire vernaculaire du site tels que les murets de pierres des restanques devra être utilisé dans le
cadre des aménagements proches du hameau.
Sur sa limite sud-est, la ZAC devra ménager des transitions avec les milieux d’aspect naturel que sont les
boisements de pins et la ripisylve de la Valmasque. Une certaine perméabilité pourra être ménagée de la ZAC
vers les espaces plus naturels. L’instauration de ce dialogue est indispensable à la bonne insertion de la ZAC
dans son site.
La Valmasque est un élément particulièrement important du patrimoine paysager du site. Elément linéaire, elle
offre une continuité végétale dans le territoire. Sa végétation, contrairement à celle des pinèdes environnantes
évolue au fil des saisons. Encaissée dans de petits vallons, son atmosphère humide et fraîche contraste avec
les ambiances plus sèches des massifs forestiers de pins et chênes verts. Elle pourra être mise en scène par
des aménagements légers, points d’accroche entre le site et la ZAC.
parc de la Valmasque
Le parc de la Valmasque, site de loisirs s’étend jusqu’aux limites Ouest du projet. La départementale 35, sur
cette section donne l’impression d’évoluer dans un site naturel. Les bâtiments de la zone d’activités étant
masqués par les boisements.
La lisière des boisements devra être maintenue le plus proche possible de la départementale alors qu’une zone
de transition, espace ‘’tampon’’ (plus ou moins fermé selon les séquences) sera ménagée entre la départementale
et les bâtiments de la future ZAC.
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Zone d`Aménagement Concerté (ZAC) des Clausonnes

Transcription

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