les ateliers lyonnais et viennois à l`epoque d`auguste et leur
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les ateliers lyonnais et viennois à l`epoque d`auguste et leur
79 Armand Desbat LES ATELIERS LYONNAIS ET VIENNOIS À L’EPOQUE D’AUGUSTE ET LEUR RAPPORT AVEC LES ATELIERS PADANS Armand Desbat La découverte à Lyon, entre 1965 et 1967 de plusieurs sites d’ateliers de potiers antiques a changé notre perception des ateliers en Gaule, en montrant le développement précoce d’officines ayant eu une production de type italique et même l’existence d’une succursale d’Arezzo à Lyon (LASFARGUES 1972 et 1973, PICON, LASFARGUES 1974). Depuis lors, de nouvelles découvertes ont eu lieu, attestant la présence d’autres ateliers à Lyon même, ainsi qu’à Vienne (DESBAT 1985; DESBAT, SAVAY GUERRAZ 1986a et 1986b). Ces nouvelles découvertes, ainsi que l’étude du matériel recueilli sur les sites d’ateliers, et les recherches en laboratoire, permettent aujourd’hui d’apporter des résultats nouveaux sur les ateliers de potiers antiques, en précisant la nature et la chronologie des productions et révélant des rapports étroits entre Lyon et Vienne. A la fin du Ier siècle avant J.-C., Lyon et Vien- Fig. 1. Carte des ateliers lyonnais (d’après: DESBAT, GENIN, LASFARGUES 1997); 1. Loyasse; 2. Rue Cardinal Gerlier; 3. La Butte; 4. La Manutention; 5. La Muette; 6. St.Vincent, 7. La Sarra. Seuls les sites 1, 3, 4 et 5 ont produits des céramiques fines. 80 PRODUZIONE CERAMICA IN AREA PADANA TRA IL II SECOLO a.C. E IL VII SECOLO d.C.: NUOVI DATI E PROSPETTIVE DI RICERCA ne constituent des centres céramiques importants. Leur production très diversifiée comprend notamment des céramiques fines de tradition italiques: - Sigillée - imitations de sigillées ( vernis rouge non grésé) - vases à paroi fine - gobelets d’Aco; - vases à glaçure plombifère, - lampes (pour Lyon au moins). Les sites d’ateliers ayant produit des céramiques fines de tradition italique à Lyon et à Vienne sont les suivants A Lyon (fig. 1): - Loyasse, atelier de la colline de Fourvière dont l’activité est datée entre 30 et 15 avant notre ère. - la Muette, atelier des bords de Saône, dont l’activité est datée entre 20-15 avant et 5-10 après. - La Butte, situé sur les bords de saône en amont de la Muette, daté Tibère-Néron; La Manutention, également situé sur la rive gauche de la Saône, daté Claude-Néron. A Vienne, le site de saint-Romain-en-Gal. La sigillée A Lyon, la production de sigillée est bien attestée, depuis la découverte de l’atelier de la Muette en 1966. L’activité de l’atelier augustéen commence vers 20-15 avant notre ère pour s’achever vers 5-10 après J.-C. Sa production comprend essentiellement des formes lisses des services I et II de Haltern (fig. 2), mais l’atelier a également produit des sigillées moulées comme l’a démontré la découverte de plusieurs moules, les uns de fabrication locale, les autres importés d’Arezzo (PICON, LASFARGUES 1974). Touefois, il est certain que l’atelier de la Muette ne représente pas la totalité de la production lyonnaise de sigillée. On rapellera que les analyses effectuées sur le matériel de Haltern ont conduit à attribuer à Lyon 50% des sigillées, mais que celles-ci sont majoritairement représentées par les a t e i a n a absents du site de la Muette (SCHNURBEIN 1982). A Vienne, la production de sigillée existe également, mais reste très mal connue. Celle-ci n’a été mise en évidence que par les analyses chimiques de pâte qui ont permis d’attribuer à Vienne des sigillées estampillées du nom de Mena Avili (DESBAT, PICON 1992). Les imitations de sigillée A côté des vraies sigillées de type arétin existe toute une production de céramiques dont les formes copient ou dérivent du répertoire de l’arétine, mais qui utilisent des procédés de cuisson moins élaborés pour produire des vases à revêtement argileux non grésés, dont les coloris peuvent varier du noir au rouge en passant par le brun ou l’orange. Les exemplaires les plus anciens, qui peuvent dériver des campaniennes ou des arétines à vernis noir, sont majoritairement bruns ou noirs, alors que dans les productions plus récentes les vernis rouges dominent. Une des caractéristiques de cette catégorie de céramique est son caractère archaïsant qui se manifeste dans le répertoire de formes (DESBAT 1985; DESBAT, GENIN, LASFARGUES 1996). A Lyon, la découverte en 1967 de l’atelier de Loyasse a permis de mettre en évidence la production de vases à vernis rouge, non grésé, avec un pertoire inspiré des formes précoces de sigillée (fig. 3). La seule estampille connue est la marque “ARRET”. La forme la plus fréquemment rencontrée est le plat à bord oblique, copie du type Goudineau 1. Les analyses effectuées sur les sites de consommation lyonnais ont démontré que l’atelier de Loyasse n’était pas le seul à avoir produit ce type de céramique, mais qu’une bonne partie des imitations de sigillée avaient été réalisées avec des argiles du type de la Muette. On peut donc penser qu’il a existé au bord de la Saône d’autres ateliers producteurs de ce type de céramique. A Vienne, la production d’imitations de sigillée est également attestée par la découverte de rebuts de cuisson en plusieurs points du site de Saint-Romain-en-Gal. Le répertoire varié va des formes précoces, avec les plats et bols à bords obliques, jusqu’aux formes classiques des services I et II de Haltern (fig. 4 ). Les estamilles sont peu nombreuses sur ces productions et on ne recense actuellement q’une dizaine de noms (DESBAT, SAVAY GUERRAZ 1986). Les vases à paroi fine A Lyon, les vases à paroi fine constituent une part importante des céramiques fines et plusieurs sites d’ateliers ont livré des témoins de fabrication. Dans l’état actuel de nos connaissances, la production la plus ancienne a été découverte sur le site de Loyasse. Elle comprend des gobelets ovoïdes à lèvre plus ou moins concaves, des gobelets cylindriques, des gobelets ovoïdes à panse peignées et des bols guillochés (fig. 5). L’atelier de la Muette a eu également une production importante de vases à paroi fine. Une dizaine de types sont identifiés, mais quatre types principaux forment l’essentiel de la production (fig. 6, 1 à 4). Il s’agit majoritairement de vases en pâtes siliceuse, bien que les études récentes ont montré l’existence d’une petite production de gobelets en pâte calcaire, non engobés (figg. 6, 7 - 9). Durant tout le premier siècle après J.-C., la production de vases à parois fines se poursuit à Lyon, mais les pâtes siliceuses sont abandonnées au profit des pâtes calcaires utilisées pour la sigil- 81 Armand Desbat 1 2 7 4 3 5 6 8 9 12 10 13 11 14 17 20 15 18 16 19 22 23 24 21 25 Fig. 2. Principales variantes des formes de sigillée lisses produites dans l’atelier de la Muette, 1 à 8 service 1B; 8 à 13 service 1C, 14 à 24 service 2; 25: Goudineau 29, Conspectus 15), (d’après: DESBAT, GENIN, LASFARGUES, 1997), ech 1/3. 82 PRODUZIONE CERAMICA IN AREA PADANA TRA IL II SECOLO a.C. E IL VII SECOLO d.C.: NUOVI DATI E PROSPETTIVE DI RICERCA 2 1 3 6 4 7 5 8 10 11 9 12 13 14 Fig. 3. Imitations de sigillée de l’atelier de Loyasse (n. l à 14) et des sites de consommation lyonnais (DESBAT,GENIN, LASFARGUES 1997), ech 1/3. Armand Desbat 83 Fig. 4. Imitations de sigillée produites à Saint-Romain-en-Gal (d’après: DESBAT, SAVAY GUERRAZ 1986), ech 1/3. Estampilles 1/1 84 PRODUZIONE CERAMICA IN AREA PADANA TRA IL II SECOLO a.C. E IL VII SECOLO d.C.: NUOVI DATI E PROSPETTIVE DI RICERCA Fig. 5. Vases à paroi fine de l’atelier de Loyasse (d’après: DESBAT, GENIN, LASFARGUES 1997). 3 2 1 4 7 5 8 6 9 Fig. 6. Principales formes de céramiques à paroi fine de la Muette. 1 à 6 pâte siliceuse, 7 à 9: en pâte calcaire (d’après: DESBAT, GENIN, LASFARGUES 1997), ech 1/3. 85 Armand Desbat Fig. 7. Vases à paroi fine de l’atelier de la Butte, ech 1/3 (d’après: BERTRAND, in DESBAT 1997). lée. Ces vases reçoivent un engobe argileux dont la couleur varie du jaune au brun en passant par le rouge. Le répertoire comprend des bols et des pots ovoïdes, avec divers décors: sablage, écailles à la barbotine, appliques, résilles etc. (fig. 7). Ces céramiques ont été notamment produites sur le site de la Butte, et sans doute sur le site voisin de la Manutention, mais il est probable que d’autres ateliers ont existé1. A Vienne, la production comprend des gobelets en pâte calcaire avec un revêtement argileux rouge ou brun, uniquement à l’extérieur. Les formes sont peu nombreuses: des gobelets à panse guillochée qui reprennent la forme des gobelets d’Aco, des gobelets ovoïdes et des vases de plus grande taille qui comportent un décor guilloché ou à la roulette (fig. 8). Une production de gobelets à pâte siliceuse semble également exister; elle comprend des gobelets cylindriques et des bols hémisphériques. L’abondance des “Rippenbecher”, avec en particulier la présence de gobelets de grande taille, permet de supposer une production locale de ce type de gobelets (LEBLANC 1998). 1 La découverte toute récente d’un nouvel atelier à Lyon en décembre 1999 est venue apporter une confirmation éclatante. L’activité de cet atelier, situé rue du Chapeau rouge à Vaise, couvre toute la douxième moitié du Ier siècle après J.-C. Il a produit des céramiques communes ainsi que des vases à paroi fine du type de l’atelier de la Butte et des lampes dont quelques unes signées STROBILI ET PHOETASPI. Les gobelets d ’Aco La production de gobelets d’Aco est maintenant connue sur trois ateliers, à Lyon et à Vienne. A Lyon, la production la plus ancienne a été mise en évidence à Loyasse. Il s’agit uniquement de gobelets signés Hilarus Aco (DESBAT, GENIN, LASFARGUES 1996). Ces gobelets se distinguent 86 PRODUZIONE CERAMICA IN AREA PADANA TRA IL II SECOLO a.C. E IL VII SECOLO d.C.: NUOVI DATI E PROSPETTIVE DI RICERCA Fig. 8. Vases à paroi fine de Saint-Romain-en-Gal (d’après: DESBAT, SAVAYGUERRAZ 1986), ech 1/3. Fig. 9. Gobelets d’Aco de Loyasse (d’après: DESBAT, GENIN, LASFARGUES 1997), ech 1/3. Armand Desbat 87 Fig. 10. Typologie des gobelets d’Aco de l’atelier de La Muette (d’après: DESBAT, GENIN, LASFARGUES 1997), ech 1/3. de ceux fabriqués à la Muette ou à Vienne, par leurs frises souvent doubles, et par la signature encadrée par des dauphins (fig. 9). Sur le site de la Muette cette catégorie de gobelets décorés au moule est bien représentée. Elle montre un grand nombre de décors qui nous livrent les noms d’Aco, Hilarus, Hilarus Aco, Chrysippus, T.Cavius, Philarcurus, Philarcurus T.Cavius, Philo crates et Fidelis. A coté de décors à picots, on trouve des décors figurés qui appartiennent tous à Chrysip pus. Deux moules de gobelets ont été trouvés, l’un signé Hilarus Aco, l’autre Chrysîppus (fig.10). (LASFARGUES, VERTET 1968; VERTET, LASFARGUES 1972; DESBAT, GENIN, LASFARGUES 1996). 88 PRODUZIONE CERAMICA IN AREA PADANA TRA IL II SECOLO a.C. E IL VII SECOLO d.C.: NUOVI DATI E PROSPETTIVE DI RICERCA Fig. 11. Gobelets d’Aco de l’atelier de Saint-Romain-en-Gal (d’après: DESBAT 1995), ech 1/3. Fig. 12. Moule de gobelets d’Aco signé HILARIUS, ech 1/1. A Vienne (Saint-Romain-en-Gal), la production de gobelets d’Aco est attestée par la découverte de fragments de moules ainsi que par une fosse dépotoir qui contenait des ratés de cuisson correspondant à près de 200 vases (DESBAT 1985). Ces gobelets comportent les signatures Aco, Hilarus, P . H i l a r u s, H i l a r a c o, Hilarus Aco, C h r y s i p p u s, Fideli s et Venustus (fig. 11 et 12). Les gobelets de Saint-Romain-en-Gal, présentent des décors en tout point semblables à ceux de la Muette. Leur étude attentive a montré que certains vases de Lyon et de Vienne, qui présentaient les mêmes défauts, avaient été tirés des mêmes moules. Cela démontre des rapports étroits entre les ateliers de Vienne et de Lyon, et l’on peut envisager un déplacement de l’atelier de Saint-Romain-en-Gal à Lyon. L’antériorité de l’atelier de Saint-Romain par rapport à celui de la Muette semble confirmée par les données stratigraphiques de Saint-Romain mais également par la composition viennoise du moule de Chrysippus trouvé à la Muette. Céramiques à glaçure plombifère A Lyon, la production de vases à glaçure plombifère a été identifiée sur le site de Loyasse. Outre des gobelets d’Aco, celle-ci comprenait des vases à Armand Desbat 89 Fig. 13. Céramiques à glaçure plombifère de Lyon et de Vienne (d’après: DESBAT 1995), ech 1/3. décor d’appliques, canthares et skyphos. La découverte d’un fragment de gobelet d’Aco glaçuré à la Muette permet de supposer que cet atelier a également fabriqué ce type de céramique. A Saint-Romain, une partie de la production de gobelets d’Aco comportait une glaçure plombifère. D’autres formes de vases à paroi fine ont été produites: gobelets et bols à décor clouté, skyphos etc.. (fig. 13) (DESBAT 1986 et 1995). Les lampes à huile La production de lampes à huile à Lyon est attestée par la découverte au XIXe siècle de nombreuses lampes à huile dans la propriété de M. Morel, fondeur de cloche, place de La Butte. Elle a été confirmée par les travaux réaliés en 1965 sur cette même place, qui ont livré des rebuts de fabrication (ELAIGNE 1993, DESBAT et al. 1997). Ces lampes sont réalisées avec les mêmes pâtes calcaires et les mêmes revêtements que les vases à parois fines. elles comportent des imitations de lampes de firme ainsi que des lampes à volutes à disque. Cette production semble commencer dès l’époque augustéenne puisque l’atelier de la Muette a livré plusieurs lampes. Les lampes de firme: la production de copie de lampes de firme à Lyon est attestée depuis les découverte du XIXe qui avaient livré plusieurs lampes signées STROBILUS (COMMARMOND 1857). Ces imitations à pâte jaune se distinguent aisément des lampes de Modène à pâte rouge. Sur le site de la Butte ont été recueilli des lampes signées IPSAM et C.FADI, mais les sites de consommation ont fourni des lampes qui comportent également les noms de FORTIS, PHOETASPI, STROBILI. Les ateliers lyonnais succursales italiques? Les premiers travaux consacrés aux ateliers lyonnais avaient eu tendance à considérer l’atelier de Loyasse comme un atelier de tradition indigène à diffusion locale, en opposition avec l’atelier de la Muette, succursale d’Arezzo avec une large diffusion. Ce schéma est contestable. Bien qu’utilisant une technique moins élaborée que celle des vraies sigillées, les ateliers comme Loyasse ou saint-Romain-en-Gal sont 90 PRODUZIONE CERAMICA IN AREA PADANA TRA IL II SECOLO a.C. E IL VII SECOLO d.C.: NUOVI DATI E PROSPETTIVE DI RICERCA Fig. 14. Carte de diffusion des gobelets d’Aco de Loyasse (DESBAT 1996). tout autant des ateliers de tradition italiques comme le démontre la production de vases à paroi fine, de gobelet d’Aco et de vases à glaçure plombifère. De même la carte de répartition des gobelets d’Aco de Loyasse contredit l’idée d’une diffusion purement locale (fig. 14). Faut-il considérer ces ateliers comme des succursales d’ateliers italiques au même titre que la Muette ? Il est encore un peu tôt pour le dire, mais on peut souligner que les productions de Vienne et de Lyon présentent des affinités certaines avec les productions padanes, qui avaient déjà été évoquées (VERTET, LASFARGUES 1972). C’est le cas en particulier des productions de gobelets d’Aco. Bien que les gobelets de Chrysippus soient actuellement encore inconnus dans la vallée du Pô, les signatures d’Aco, d’Hilarus Aco, mais aussi de Gavius fournissent un jalon intéressant entre les deux groupes de production. La signature HILARVS GAVI S(ervus) est maintenant connue à plusieurs exemplaires dans la vallée du Pô et au Magdalensberg 2. Les marques d’HILARVS et HILARVS ACO, sont également présentes au Magdalensberg. Il ne s’agit pas là d’importations lyonnaises, comme l’ont confimé les analyses (SCHINDLER KAUDELKA 1998), mais la preuve d’une origine commune dans la vallée du Pô et la confirmation de l’origine padane des potiers lyonnais et viennois producteurs de gobelets d’Aco. On signalera encore l’association des noms de PHILARCVRVS et NORBANVS sur un gobelet d’Italica, qui va dans le même sens. De la même façon, on ne peut manquer d’être frappé par les rapprochements formels existant entre une partie des vases à parois fines du Magdalensberg et les productions lyonnaises du type de la Butte. La production à Lyon de copies de fir malampen a été souvent interprété comme un simple phénomène d’imitation de produits en vogue, mais on peut y voir davantage une autre preuve des relations privilégiées entre les ateliers lyonnais et les ateliers padans. 2 On connaît tois exemplaires dans l’épave de Valle Ponti (BERTI 1996) un autre dans la nécropole d’ Ottabiano (VANNACCI LUNAZZI 1986). Deux autres fragments incomplets avec RVS GAV, l’un au musée d’Este et l’autre à Montirone (LAVIZZARI PEDRAZZINI 1995, fig. 3, n. 4). Se rapportent sans doute à la même signature, à moins qu’il ne s’agisse de (Philarcu)RVS GAV(ius). Au Magdalensberg (SCHINDLER KAUDELKA 1998). Armand Desbat 91 BIBLIOGRAFIA F. BERTI 1996, Osservazione a margine di alcune ceramiche del relitto navale di Valle Ponti (Comacchio) e sul loro commercio, in B.M. GIANNATASIO (a cura di), Viaggi e commerci nell’antichità, Atti della VII Giornata archeologica, Genova, pp. 39 - 64, tavv. XXV – XXXV. A. 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