Maintenance - Le Bon Plan

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Maintenance - Le Bon Plan
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Maintenance
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MLa maintenance, c’est réparer quand c’est cassé...
Oui, mais pas seulement. En automobile, on change un disque de frein usé ou une pompe à eau fatiguée ; on procède
aussi au changement systématique de la courroie de distribution autour de 120 000 kms pour éviter qu’elle ne casse,
elle et le moteur à sa suite... La maintenance est corrective quand on remédie à un problème ; elle est préventive quand
on effectue les opérations d’entretien préconisées par le constructeur pour éviter les arrêts, graissage, vidange, réglage
ou changement de pièce. A partir de l’analyse de leurs observations, les spécialistes de la maintenance proposent aussi
des modifications aux bureaux d’études afin d’améliorer la fiabilité des matériels.
témoignage : « Maintenance industrielle. Les experts de la panne »
MLa maintenance, c’est l’entretien des autos, des motos...
Oui, mais pas que... La maintenance se penche aussi sur les avions, les hélicoptères, les navires de pêche, de plaisance
ou de commerce, les trains, les matériels agricoles, tracteurs et autres ensileuses, ceux de parcs et jardins, tondeuses,
taille-haies, quads, etc. Elle s’intéresse aux installations frigorifiques des grandes surfaces, à la climatisation des hôtels
et aux chaudières des immeubles. Entretien et dépannage aussi dans les entreprises pour les machines et robots des
lignes de production... Ou pour le photocopieur de l’administration ! La maintenance : une activité discrète, mais indispensable dans tous les secteurs.
témoignage : « Techniciens sous pression. La maintenance en froid et climatisation »
MLes métiers du froid concernent les réparations de réfrigérateurs.
Faux. Il s’agit d’installer, d’entretenir ou de réparer des équipements frigorifiques industriels et commerciaux. Les techniciens et ingénieurs s’occupent aussi des installations de climatisation. Ils travaillent dans et pour des commerces, des
grandes surfaces, les industries agroalimentaires, des entrepôts industriels, des bureaux...
témoignage : « Techniciens sous pression. La maintenance en froid et climatisation »
MLa maintenance, c’est plutôt manuel...
Vrai. La maintenance nécessite une certaine habileté manuelle pour démonter (et remonter !) des éléments, redresser
une carrosserie, effectuer certains réglages... Mais, comme pour tout métier dit « manuel », il faut aussi faire travailler
son cerveau... Dans tous les cas, de solides connaissances techniques sont nécessaires pour comprendre et analyser la
situation. L’entretien d’un avion de ligne ou d’une ligne de production automatisée sont des activités très codifiées : il
faut effectuer et vérifier une suite d’opérations très précisemment décrites. En revanche, quand il s’agit de remédier au
dysfonctionnement d’une machine ou de dépanner une moissonneuse sur le champ, place à l’initiative : il faut réfléchir
vite et bien, analyser le problème, trouver les solutions pertinentes... Et aussi expliquer ses interventions et rassurer ses
interlocuteurs !
témoignage : « Maintenance agricole. Des urgentistes aux champs »
Novembre 2012
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La maintenance, c’est chaque jour un peu la même chose...
Faux. Pas de routine dans cette activité, surtout en maintenance corrective. Chaque intervention diffère de la précédente. Il faut à chaque fois savoir s’adapter à un nouveau contexte, faire face à un nouveau problème. Pas toujours facile
de trouver l’origine d’une panne et de poser un diagnostic ! La maintenance est une activité très stimulante, dans laquelle on
enrichit chaque jour ses connaissances.
témoignage : « Maintenance industrielle. Les experts de la panne »
MLa maintenance, c’est une activité plutôt solitaire...
Faux. Certes, entretien et réparations se pratiquent souvent seul-e. Mais, comme un médecin, il faut savoir écouter et
poser les bonnes questions à l’opérateur d’une presse hydraulique en panne ou au motard dont la machine « ratatouille
». Il faut ensuite lui expliquer ses interventions, justifier la durée d’intervention et l’immobilisation éventuelle de son
matériel. Le relationnel est très important. Le travail en équipe aussi, quand il s’agit d’aller vite sur une intervention ou
d’analyser les problèmes rencontrés et proposer certaines améliorations.
témoignage : « Chaudronnerie aéronautique. Maintenance sur mesure »
MLa maintenance, c’est pas pour les filles...
Faux. Les femmes n’y sont hélas pas nombreuses mais les emplois de la maintenance sont accessibles aux deux sexes. Il
faut aimer bricoler, être curieux, savoir réfléchir vite et bien et mener rondement les opérations sans stresser. Des qualités
qui ne sont pas spécifiquement masculines... Il faut aussi accepter des horaires décalés, pouvoir travailler parfois la nuit, le
soir ou tôt le matin, voire, dans l’industrie, en été pendant l’arrêt des lignes de production. Travailler dans la maintenance
entraîne en outre certaines contraintes : travail dans le bruit, la saleté et la poussière parfois, et dans des postures quelquefois un peu « sportives ». Rien qui ne soit hors de portée d’une femme...
témoignage : Claire-Lise dans « Maintenance. La licence pro pour plus d’autonomie»
MLa maintenance, ça demande un CAP ou un bac pro maximum...
Faux. Le titulaire d’un CAP est un exécutant, capable de démonter, remonter, effectuer des réglages simples... Qu’il s’agisse d’une moto, d’une tondeuse auto-portée, d’une ensileuse ou d’un tour à commande numérique, il est nécessaire pour
être autonome de posséder de solides connaissances en mécanique, électrotechnique, hydraulique, pneumatique... Les
matériels sont de plus en plus complexes. Pour poser un diagnostic, les techniciens de la maintenance ont au minimum
un bac professionnel. Un BTS à bac+2 apporte un surplus de connaissances dans la compréhension des mécanismes. Il
permet d’évoluer plus facilement dans son activité, d’encadrer une équipe, voire de passer au bureau d’études pour participer à la conception des matériels.
Quelque soit son niveau initial de formation, CAP, bac pro ou BTS, chacun devra continuer à se former au cours de sa vie
professionnelle, pour s’adapter aux évolutions technologiques et pour évoluer dans son emploi.
témoignage : « Moto. Huit bacheliers au taquet » « Parcs et jardins. La maintenance agricole version mini ».
M Pour faire un métier du froid, il suffit de connaître les techniques frigorifiques, ce n’est pas très varié....
Faux. En fait, les technologies sont très diverses. Les frigoristes savent tout faire, ou presque... Ils jonglent avec les fluides
et les gaz, nécessaires au fonctionnement des installations. Ils sont les champions de la thermodynamique, c’est-à-dire
l’énergie calorifique et ses relations avec les autres énergies. Ils effectuent les câblages électriques et la soudure des métaux.
Mais ils maîtrisent aussi l’électricité et l’électronique, qui permettent de commander les installations.Ils suivent aussi les
dernières évolutions techniques : automatismes, programmation informatique, techniques de régulation, nouveaux matériaux...
témoignage : « Génie frigorifique. Un BTS pour refroidir l’ambiance »O
Novembre 2012
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