JdA Times - Institution Jeanne d`Arc
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JdA Times - Institution Jeanne d`Arc
J d A Times Le journal trimestriel des Lycéens de Jeanne d’Arc Etampes N°2 - JUIN 2014 L’essentiel L’édito p.2 L’équipe JdA p.2 L’actu à Jda p.3 Une semaine de ski à Chamrousse p.3 Un tournage à Jeanne d’Arc p.4 Orientation p.5 Après Jeanne d’Arc p.5 Réflexion p.6 Parcours Alfa Jeune p.6 Solidarité p.7 Un pour tous, tous pour un ! p.7 Une semaine de ski à Chamrousse Et oui, comme chaque année, les professeurs de sport, M. Urlacher et M. Desmet, organisent pour les lycéens et les anciens lycéens de Jeanne d’Arc, un voyage ... Article Page 3 Dossier spécial Solidarité Un pour tous, tous pour un ! Anna, Croix rouge, Jeunesse Solidaire et d’autres L'unité et la solidarité ont parfois du mal à trouver leurs places dans une société où l'individualisme est très – voire trop – souvent mis à l'honneur. Il n'en reste pas moins que le mot Humanité n'aurait de sens sans celui d’Entraide... Article Page 7 Culture p.11 Musique p.11 Théâtre p.12 Prix Goncourt des lycéens p.13 Are you happy? p.14 News techno p.15 Un début d’année... p.15 BUZZ p.16 Après Jeanne d’Arc Tiphaine Lenfant et Nausicaa Turine, deux anciennes élèves, parlent de leurs études et de leur nouvelle vie depuis leur départ de Jeanne d’Arc. Article Page 5 A ne pas manquer ! Un tournage à Jeanne d’Arc Non non ne vous emballez pas, ni Brad Pitt, ni Leo Dicaprio ne sont venus jusqu’à Etampes pour jouer dans leur prochain film… Mais un tournage reste un tournage… Article Page 4 JdA Times N°2 - juin 2014 2 Editorial Bonjour à tous ! N ous sommes heureux de vous retrouver pour cette deuxième édition du ”JdA Times”, en espérant que le premier vous aura plu. Vous pouvez vous demander de quoi parlerons-nous cette fois-ci. Eh bien nous allons vous répondre ! Tout d’abord, nous vous ferons part des vacances de février, hautes en couleur pour les lycéens de Jeanne d’Arc, qui sont partis à Chamrousse grâce aux profs d’EPS. Ensuite nous évoquerons sous un nouvel angle l’orientation, en ayant des interviews exclusives d’anciens élèves de Jeanne d’Arc qui nous ont parlé de leur devenir après le BAC. Et puis nous évoquerons d’autres faits qui ont touché l’Institution… Vous les découvrirez en ouvrant ce journal. Et n’oubliez pas votre avis nous intéresse, venez nous voir pour nous en faire part. On vous souhaite une bonne fin d’année avec pleins de bonnes surprises… comme de bonnes notes au BAC. Sur ce, bonne lecture ! Have a good time with ”JdA Times”! Laure Van Wormhoudt, Loïc-Olivier Fabre, Evan Vedzessou. L’équipe de JdA Times Michaël Coates Laure Van Wormhoudt Sébastien Desroques Valentine Gorvel Loïc-Olivier Fabre Elise Ducrocq Maxime Ribot Salomé Desauty Rémi Lavenant Marie-Emmanuelle Bondo Evan Vedzessou Lucille Doise Un nouveau dans l’équipe ! Salut, C'est mon premier article dans le journal, et j'espère que vous le lirez avec autant d'entrain que je l'ai écrit. Parlons un peu de moi, 15 ans, fan de technologies et Apple Addict, je suis en 2nde verte (the best) et je serai chargé de tout ce qui concerne les nouvelles technologies. Si vous avez une question, demandez Le Panda dans le couloir des secondes. A plus. Hugo Avenel JdA Times : Journal lycéen en vertu de la circulaire n°02-026 du 1er février 2002 et décret du 30 août 1985. date de parution : Juin 2014 Dépôt légal : à parution Prix de vente : Gratuit Directeur de publication : Mme Lucille Doise - RCVS Rédacteurs en Chef : Laure Van Wormhoudt, Loïc Olivier Fabre, Evan Vedzessou. Maquettiste – Infographiste : Michaël Coates Imprimerie spéciale 3 JdA Times N°2 - juin 2014 L’actu à JDA Une semaine de ski à Chamrousse Comme chaque année, les professeurs d’EPS, M. Urlacher et M. Desmet, organisent pour les lycéens et les anciens lycéens de Jeanne d’Arc, un voyage d’une semaine à la montagne durant les vacances de février. C ette année, comme l’année précédente, nous sommes partis à Chamrousse. Chamrousse est situé dans la région Rhône-Alpes, à environ 30 kilomètres de Grenoble. Cette semaine a été l’occasion, pour ceux qui n’ont jamais eu l’occasion de skier, d’apprendre ou de profiter pleinement des vacances tout en ayant le loisir de profiter des plaisirs de la glisse toute la journée. Après 10 heures de trajet et une pause repas sous la pluie, nous sommes enfin arrivés dans ce chalet avec accès direct aux pistes, ce qui était vraiment pratique. Du chalet, situé en hauteur (environ à 1650 mètres d’altitude) nous avions une magnifique vue sur la station et la montagne enneigée qui nous entoure. Malgré le fait que le temps n’ait pas toujours été ensoleillé, cela ne nous a pas empêché de profiter de cette semaine. Ce n’est ni du brouillard, ni le vent froid, ni une neige tombante qui ne nous aient empêché de skier. Rien que le premier jour, nous avons passé la journée à skier sous la neige. Mais skier reste toujours un plaisir même si le soleil n’est pas toujours au rendez-vous. Et certains ont aussi skié durant la nocturne le jeudi soir. La station est ouverte et éclaire quelques pistes en soirée. Eh oui certains ne se sont pas laissés décourager par le fait de devoir remonter la pente jusqu’au chalet à pied en portant ses skis pour y aller. Voici un petit échantillon du panorama que nous avons pu admirer du haut des pistes. En plus de skier, comme chaque année une petite soirée s’organise le jeudi soir, dernière soirée que nous passons au chalet avant le départ le lendemain soir. Le thème choisi de cette année était la science-fiction. Cela aurait été bien trop simple si nous avions chacun prévu quelque chose pour ce fameux thème, mais les professeurs ont voulu que nous utilisions notre créativité… En effet, ils nous ont donné des rouleaux de papier d’aluminium pour créer nos propres déguisements. Nous avons tous joué le jeu et avons usé de notre imagination pour créer des accessoires, voire des tenues en aluminium. Le résultat méritait d’être vu. Mais cette semaine n’est pas seulement l’occasion de skier, elle permet aussi de faire de nouvelles rencontres, de créer des liens plus forts avec les personnes que nous connaissons déjà, et aussi pour certains de repartir avec leur première ou deuxième étoile en main après seulement une semaine de ski. Je pense que chacun de nous est reparti avec plein de bons souvenirs en tête et avec une envie forte d’y retourner. Je tiens à remercier M. Desmet et M. Urlacher de prendre du temps sur leurs vacances pour nous emmener skier, car c’est bien grâce eux que cette semaine, remplie de bons moments, est possible. Et un grand merci à M. Desmet et Lisa Pignède pour ces superbes photos. Laure Van Wormhoudt JdA Times N°2 - juin 2014 4 L’actu à JDA Un tournage à Jeanne d’Arc Non non ne vous emballez pas, ni Brad Pitt, ni Leo Dicaprio ne sont venus jusqu’à Etampes pour jouer dans leur prochain film… Mais un tournage reste un tournage… M ais qu’en est-il alors de ce film ? Tout commence avec un concours appelé « Je filme le métier qui me plaît ». Le principe ? Réaliser une vidéo de 3 minutes, du scénario au tournage puis au montage, sur un des divers thèmes proposés. Ici, le thème choisi fut « Halte aux idées reçues ». Nous sommes cinq élèves de Seconde (verte eh eh !) : Michaël, Salomé, Dominique, Evan, et moimême, Elise, alias les Pitchouloulous (mais qui a choisi ce nom de scène ?! Ah oui, une certaine prof de français…). Après une longue réflexion concernant le scénario, le tournage a eu lieu pendant la deuxième semaine des vacances de février. Eh oui, il s’agit bien de Mme Baron en tenue de garagiste… Voici un aperçu du tournage : Et là Mme Costa en femme enceinte… Rien que pour ça, ça vaut la peine de nous suivre non ? Elise Ducrocq Nous sommes ici : internet : http://jdagreens.wix.com/pitchouloulous Facebook : https://www.facebook.com/pages/Les-Pitchouloulous/1469254933288552 Twitter : @Pitchouloulous Youtube : https://www.youtube.com/user/lespitchouloulous Nous contacter : Ça tourne ! Mail : [email protected] 5 JdA Times N°2 - juin 2014 Orientation Après Jeanne d’Arc Tiphaine Lenfant et Nausicaa Turine, deux anciennes élèves, parlent de leurs études et de leur nouvelle vie depuis leur départ de Jeanne d’Arc. Quand as-tu quitté JdA ? Où es-tu maintenant et quelles sont tes études ? Tiphaine : ”J’ai quitté JdA en 2012 avec un BAC ES mention AB en poche. Je suis aujourd'hui en deuxième année de droit à la faculté Jean Monnet de Sceaux.” Nausicaa : ”J'ai quitté JDA en 2013 après un BAC S, mention Bien. A l'heure actuelle je suis en fac de Bio à Orsay.” Quelles sont les matières que tu étudies ? Tiphaine : ”J’étudie diverses matières, qui varient en fonction du semestre, telles le droit administratif, le droit des responsabilités, l'anglais, le droit privé des affaires; et de façon moindre, les sciences politiques, l'histoire des institutions de l'Antiquité, la procédure pénale. Mes matières préférées sont le droit privé des affaires, l’informatique et le droit des responsabilités.” Nausicaa : ” Les matières dépendent du semestre. Ainsi, au premier semestre j'ai eu des maths (fonctions, probabilités), de la biologie (cycles biologique des animaux et végétaux), de la biochimie (molécules, cellules --> métabolisme), de la chimie (inorganique), une option d'approfondissement en biologie-biochimie, des géosciences et une matière appelée projet professionnel (le but est de choisir un métier qui nous plait, de faire des recherches dessus et de rencontrer des professionnels). Pour le second semestre, j'ai de la physique (optique géométrique, mécanique), de la chimie (organique, thermodynamique), méthodologie (scientifique et informatique), génétique (fondamentale, des populations, écologie), biologie de l'évolution (diversité et évolution du vivant), une option (initiation à la recherche sur les plantes), et enfin de l'anglais (nous sommes placés dans des groupes par niveau).” Vers quels métiers tes études peuvent-elle ou vont-elles te mener ? Tiphaine :”Un master en droit offre beaucoup de possibilités et en fonction de la spécialisation que je choisirai en quatrième année, divers métiers bien spécifiques me seront ouverts. Mais de manière plus générale, je veux devenir avocate ou notaire ou encore procureur ou même juge.” - Nausicaa : ”Ton avenir dépend du chemin que tu empruntes en fait. On peut obtenir une formation pour devenir professeur dans les écoles, une formation pour des métiers dans les géosciences (secteur très porteur), accéder à une formation pour travailler dans les biotechnologies que ce soit aussi bien en tant que technicien que comme chercheur. On peut accéder au bio-concours pour pouvoir passer le concours B et accéder à une école de véto ou d'agro. Il y a des formation pour accéder à divers métier de la recherche que ce soit en génétique, en biologie animale ou végétale, ou même faire de la biophysique, des parcours en chimie pouvant mener aux métiers de la cosmétique ou proches de la pharmacologie... Bref, une multitude de métiers que je ne peux pas tous citer. Après, personnellement, j'aimerais bien me diriger vers la recherche en biologie végétale, surtout au niveau des propriétés des plantes que ce soit à l'échelle médicinale ou encore à l'échelle du matériau, après je ne sais pas encore.” Comment s'organise ta journée ? Ta semaine ? Ton semestre ? Tiphaine :”Mes journées sont différentes les unes des autres : j'ai chaque jour, soit 3h de cours magistral amphi, soit 1h30 de travaux dirigés minimum. J'ai 5 TD : Travaux Dirigés, par semaine (droit des responsabilités, droit administratif, anglais, informatique, droit privé des affaires) auxquels je suis obligée d'assister sous peine de sanction. J’ai alors des devoirs à rendre, des interrogations etc. Le reste de mon temps se partage entre deux choses, les cours en amphi qui me prennent à peu près entre 10 et 15 heures par semaine, et tout le reste du temps je le passe chez moi ou en bibliothèque à travailler. Mais je consacre aussi 6h30 par semaine à des gardes d'enfants.” Nausicaa : ”Alors comment se déroule ma journée... Elle est variable parce que l'emploi du temps varie en fonction des matières, mais bon typiquement, comme j'ai 1h30 de transport à chaque trajet (oui ça fait 3h en tout ) je viens pour 8h à la fac où je travaille à la bibliothèque universitaire ou en salle informatique. J'ai les TD et les cours magistraux dans la même journée, par exemple cours le matin et TD l'après-midi. Après on n’a pas forcément le TD correspondant au cours. Le jeudi j'ai mon option, donc je vais à l'Institut des Biotechnologies des Plantes pour faire des journées entières de TP : Travaux Pratiques. Après ma semaine c'est 8h-17h (et oui on bosse hein ^^) et mon semestre, on alterne les TP en fonction des matières sinon les semaines s'organisent de la même manière.” JdA Times N°2 - juin 2014 6 Orientation Après Jeanne d’Arc Y-a-t-il une grande différence entre la fac et le lycée ? Si oui en quoi ? Tiphaine : ”Je constate une très grande différence entre la fac et le lycée, surtout dans mon cas car JDA est une institution dans laquelle on est très "materné" et très accompagné ensuite la fac est une sorte de grand « zoo » où chacun y entre et en sort, et nous ne pouvons pas nous appuyer sur nos professeurs pour nous materner. Beaucoup d'heures de cours ne sont pas obligatoires, il faut donc se responsabiliser pour y aller et pour ne pas se laisser gagner par tout le temps libre que nous avons. Autrement dit la Fac est un espace d'adultes.” Nausicaa : ”La différence entre l’Institution et la faculté est non négligeable puisque, même si on est assez bien encadré, on est beaucoup plus autonome, sans compter que les cours se font dans des amphis de 200 à 400 personnes parfois, sans compter les déserteurs. Après il faut avouer qu'il faut beaucoup plus s'investir à la fac... Le travail personnel est très très très très important, voire plus important.” A quoi ressemble le premier jour à la fac ? Nausicaa : ”Alors le premier jour à la fac, je suis arrivée, on était plus de 400 dans un amphi de présentation, je ne connais- sais personne . Après j'ai rencontré des personnes que je connaissais et que je n’avais pas vues dans la foule, puis j'ai fait connaissance pendant la pause déjeuner, mais c'est vrai que si on ne tente pas d'être un minimum social, s'intégrer est assez difficile.” Quel serait, d'après toi, le meilleur profil pour s'engager dans cette voie ? Nausicaa : ”Le meilleur profil ? Savoir être autonome, être sociable et surtout connaître ses limites pour ne pas se laisser couler par le rythme qui peut sembler cool. Et surtout, ne pas se laisser berner par les autres, car il y a beaucoup de personnes qui jouent sur la concurrence et qui, quand ils ont des capacités, ''s'amusent'' à je cite '' traîner leurs ''amis'' dans la merde'' pour s'en sortir eux.” Pour conclure, un mot, une citation un conseil pour les futurs étudiants ? Nausicaa : ”Ma phrase ? L'Homme est un loup pour l'Homme, car l'Homme sait être sociable avec ses congénères les plus proches, mais il sait également être féroce, territorial et méfiant envers ses concurrents.” Maxime Ribot Réflexion Parcours Alpha Jeune Ou réflexion humaine et chrétienne … à l’annonce de cette nouvelle discipline, je dois avouer que bien d’entre nous ont échangé des regards franchement surpris. M ais, à la fin de notre première séance, nous étions (en majorité) satisfaits de cet enseignement dont le but est de nous pousser à nous poser les bonnes questions, à nous interroger sur le sens de notre vie et ce à quoi nous aspirons. Le point fort de ce cours est sans doute la partie «échange guidé» dans laquelle nous pouvons tous donner notre point de vue sur la question donnée, et le fait que la classe soit divisée en deux, nous permet de nous exprimer plus librement. Le principe est très simple : des professeurs bénévoles, prêtres ou sœurs, nous délivrent un enseignement à partir d’un power point. Celui-ci est essentiellement basé sur des citations extraites de la bible, de films et livres connus ou encore d’acteurs, personnalités importantes. Ce nouvel enseignement est représentatif de la dimension spirituelle de Jeanne d’Arc et permet aux élèves une ouverture d’esprit et une approche différente de la religion catholique. Salomé Desauty 7 JdA Times N°2 - juin 2014 Dossier spécial Solidarité Un pour tous, tous pour un ! L'unité et la solidarité ont parfois du mal à trouver leurs places dans une société où l'individualisme est très – voire trop – souvent mis à l'honneur. Il n'en reste pas moins que le mot "Humanité" n'aurait de sens sans celui d’"entraide"... C'est pourquoi, nous vous présentons trois actions. Leur point commun ? Elles sont jeunes, solidaires, et signées JDA Anna : un cake, oui mais ? V ous avez peut-être eu l'occasion de déguster un (ou plusieurs ?) cakes vendus le vendredi ... décembre 2013... De source, ils étaient délicieux. Tant mieux. Il n'en reste pas moins que cette vente a une histoire où s'entremêlent une enfant Anna, une maladie rare et un mouvement de solidarité... Pierre Laur a accepté de répondre à nos questions concernant cette action de solidarité menée de front par la Seconde Jaune et Madame Guillet. Pourquoi une telle action Pierre ? -”Je trouve que c’est essentiel d’aider ceux qui sont en difficulté, personne ne doit être exclu” Qu’est-ce qui t’a motivé à t’inscrire dans cette démarche solidaire pour cette jeune fille atteinte d’une maladie génétique rare ? -”Je connaissais ses parents et voyais les difficultés auxquelles ils étaient confrontés… Les soins très chers, la vie quotidienne… Je pense que c’est logique, je ne me suis pas posé la question et la classe non plus d’ailleurs ” T’es-tu déjà intéressé au social et à ce domaine vaste et belliqueux qu’est la solidarité ? -”Bien sûr, j’ai toujours essayé d’aider cette famille dès que je le pouvais” Et aujourd’hui, satisfait de l’action ? Quels résultats ? Et surtout, une suite ? -”Satisfait de la mobilisation et des résultats…400 euros récoltés pratiquement : ce n’est pas rien. Une suite, sûrement… Je continuerai avec la classe, l’aide des professeurs et de l’ensemble des élèves à aider cette famille et pourquoi pas d’autres… ” Croix Rouge : au delà du simple don... E n décembre 2013, c'était la course. Aux révisions, aux jeux vidéos ? Peut-être. Tandis que pour Cyndel, LoicOlivier et Marie-Emmanuelle, en Terminale S2, il fallait courir après des cartes de Noël, des pantalons, des stylos, des... Bref, tout ce qui pouvait servir à rendre heureux ceux qui n'ont que la Croix Rouge pour vivre. Ils nous racontent cette aventure solidaire... Pourquoi faire une collecte pour la Croix Rouge ? Marie-Emmanuelle : ”Bonne question... Quand je suis arrivée en Seconde à Jeanne d'Arc, il y avait eu une récolte organisée pour les Restos du Coeur. Cela m'avait touchée car ça m'a rappelé qu'à Notre Dame de Sion, où j'ai fait tout mon collège, c'est une tradition...” Cyndel : ”Ben à la base, c'était surtout une idée proposée et je me suis lancée dedans.” Loic-Olivier : ”Oui, c'est pour aider les gens, leur apporter un truc en plus. Le fait de faire les cartes postales était aussi une manière de les aider plus que matériellement. Ce n'était pas une collecte banale.” Est-ce que ça a été difficile ? C : ”Non, ça va. Par rapport à d'autres projets comme avec la participation au concours, avec les Twin Twin et tout, c'était plus cool dans le sens plus relâche. ” JdA Times N°2 - juin 2014 8 Dossier spécial Solidarité Un pour tous, tous pour un ! L-O : ”Pour ma part, non. Et encore heureux j'ai envie de dire. Je n’ai pas vécu les mêmes difficultés que Cyndel ou Marie-Emmanuelle en même temps je pense...” M.-E. : ”La partie administrative était quand même compliquée. Il fallait mobiliser et le lycée et le collège. D'ailleurs on a été obligés de rencontrer directement les classes de 6ème, 5ème et 4ème. On a vu au moins une centaine d'élèves, en moins d'une heure...un vrai marathon.” Votre plus grosse peur ? M.-E. : ”Ben de ne rien récolter quoi ! Que les élèves ne soient pas "chauds" pour se lancer dans une telle opération. Puis décembre est une période où il y a plein de contrôles, devoirs, bacs blancs. Du coup on pense à autre chose.” C : ”Que ça ne marche pas...” L-O : ”Aussi qu'ils voient ça comme un enième projet. Mais au final, cette peur n’est restée qu'une peur.” Avant vous avez dû rencontrer la Croix Rouge... M.-E. : ”En effet. Je me rappelle, c'était une heure avant mon DST de physique. La vice-présidente m'a mise super à l'aise alors que j'étais un peu stressée. Par contre, j'étais un peu gênée parce que quand je suis arrivée je voyais des gens vraiment dans le besoin. Je n'osais pas sortir mon portable, par exemple. Mais ça nous a encore plus motivés pour la collecte.” Et l'after collecte c'était comment ? C : ”Contente qu'au final la collecte ait marché.” L-O : ”J'ai plus vu la partie « carte postale », mais tout était bien. C'était l'aboutissement de quelque chose. C'est à la fin que j'ai vu que les gens ont joué le jeu. Je me suis dit "on a vraiment fait quelque chose".” M.-E. : ”Oula... Assez ouf. Ouf car on a été obligé de réquisitionner la voiture de Madame Marcopoulos tellement on avait de cartons. Fallait prendre des photos. Ouf aussi car Cyndel, Loic et moi étions fatigués. Mais arrivés à la croix rouge, c'était ouaw...” "Ouaw" ? Pourquoi ? M.-E. : ”Il y avait des jouets partout. Devant moi deux petites femmes, Jeanette et Eliana, super gentilles, souriantes. Ensemble, on a aménagé une vraie boutique de jouets. C'est pas une blague : il y avait le coin peluches, jeux, vêtements chauds... Tout gratuitement. Et là je me suis dit : "c'est ça NOËl en fait". ” Qu’en retenez - vous ? L-O : ”Que ceux qui nous ont aidés à trier ont compris le sens de cette collecte, que ce n'était pas juste donner pour donner. J'aurais jamais jamais cru qu'à Jeanne d'Arc autant de personnes se serait investi.” M.-E. : ”Plus tard, je veux que l'autre soit au centre de ma vie, de mes passions. Cette expérience m'a vraiment confortée dans ce que je veux apporter aux autres. Elle m'a aussi montré que la vraie joie, quand on la voit sur quelqu'un, ben elle rayonne, elle vous éblouit mais un truc de malade quoi. En fait, beaucoup d'émotions.” C : ”Qu'est-ce que j'en retiens...Qu'on a pu rencontrer des gens, et qu'on a pu mobiliser tout le lycée. ça prouve qu'on peut faire bouger les choses !” JS : Des mains pour aider J S comme Jeunesse Solidaire, une junior association fondée en 2012 . Ses 33 membres ont le même objectif : mettre leur jeunesse aux services des nécessiteux. Rémi et Michaël, sont intervenus en décembre 2013 dans les classes de Première et Seconde. Ces deux jeunes hommes ainsi qu'une première scientifique nous parlent de cette expérience. Vous êtes intervenus dans plusieurs classes, celles de Première et Seconde. Et pourquoi pas les Terminale ? ”Cette action consistait à intervenir dans un maximum de classes, celles de Terminales n’ont pas été faites par souci de temps.” Et en quoi consistait votre intervention ? Rémi : ”L’objectif était de sensibiliser les élèves sur les questions de solidarité locale, les possibilités qui s’offraient pour agir et être acteur de la vie sociale de leur commune ou de leur département. On leur apportait une lisibilité sur la détresse quotidienne qui émane à chaque coin de rue, parfois bien cachée pourtant. Il y avait cette envie de montrer qu’on ne peut pas rester sans rien faire, face aux dures réalités qui nous entourent.” Michaël : ”Notre intervention consistait à présenter l'association dans les classes afin de sensibiliser les élèves sur la réalité au quotidien d’une partie de la population ; et les actions effectuées par l'association au sein de l'Essonne .” Qu'en est-il des actions de Jeunesse Solidaire ? Rémi : ”Beaucoup d'actions sur le terrain : Accompagnement des personnes démunies, distribution de repas, sandwiches, boissons chaudes aux sans domicile fixe, éco-citoyenneté et solidarité mêlé dans un projet de développement durable en avril prochain, un marché de Noël pour l’AFM Téléthon et les Restos du Cœur, des évènements sportifs solidaires, des interventions dans les maisons de retraite et établissements spécialisés… Soit un panel d’actions locales et dynamiques pour faire triompher les idées de tolérance, de fraternité et de partage.” 9 JdA Times N°2 - juin 2014 Dossier spécial Solidarité Last question. Que diriez-vous à un jeune qui hésite à s'engager pour les autres ? Des conseils ? Rémi : ”Ce que je voudrais dire à un jeune… N’hésite jamais, il est parfois bon de se perdre dans une multitude d’idées qu’accepter la médiocrité de l’inaction ! Ne jamais faillir, ne jamais faiblir, ne jamais rester inactif face aux difficultés qui peuvent fragiliser des individus et des familles, nous sommes humains, mais nous pouvons être plus, nous pouvons être des humanistes, des bénévoles, des étendards à notre échelle de la fraternité… Car l’individualisme et l’égoïsme ne sont ni des solutions viables ni des solutions tout court. Chacun de nous peut agir et être acteur, il faut en avoir le courage, car c’est dur, d’être confronté à la misère et à la détresse permanente, je le sais d’expérience et ne veut donc pas mentir, mais n’est-ce pas la plus belle des choses que de redonner le sourire à une personne malheureuse car frappée par la dureté de la vie ?” Michaël : ”Je dirai à un jeune qui veut s'engager que c'est avant tout un très grand don de soi. C'est a dire qu'il faut être présent le plus possible aux côtés des autres. Au final, c’est surtout une magnifique expérience !!!!!!!” Qu'as tu appris de cette intervention ? ”Que malgré que l'on soit jeune, nous aussi on peut aider les autres, même sans s'engager dans une association.” Si tu devais mettre une note sur 10 :) laquelle mettrais-tu et pourquoi ? ”6, car oui c'était intéressant, mais non, j'ai pas trop le temps pour faire ce genre de chose. (...) Et je pense que leur intervention n'a pas eu toute l'attention qu'elle méritait.” Vos témoignages : ” ” ” Dès qu'on peut, on se lance pour ceux qui ont moins de chance que nous", Guido (Seconde) Ta solidarité, elle s'exprime comment ? En seconde avec Amestoy, on a fait une collecte pour les Restos du coeur. Cette année j'ai fait une collecte alimentaire pour la Croix Rouge à Intermarché. Quand les Premières témoignent ! On a interrogé une première scientifique, Elena, sur ce qu'elle a pensé de l'intervention. As-tu trouvé cette intervention intéressante ou sans plus ? ”L'intervention était intéressante, mais dans la classe, on avait pas vraiment l'ambiance pour se dire :" Ouais ce serait génial de participer à cette association nous aussi". Du coup, j'ai été intéressée, mais pas au point de vouloir entrer dans cette association.” Cette intervention t'a-t-elle donné envie d'être plus "Jeune et solidaire" ? Sauf si tu l'étais déjà... ”Ben pas spécialement. Après, c'est bien si tu as du temps pour ça, mais moi je ne prends pas ce temps.” ” ” Thibaut O. Les gens étaient parfois un peu relou car ils pouvaient donner mais ne le faisaient pas. Sinon ça m'a plu, je compte recommencer.” ” Cloé B. Elle a fait la même collecte que Thibaut JdA Times N°2 - juin 2014 10 Dossier spécial Solidarité Un pour tous, tous pour un ! Ta solidarité, elle s'exprime comment ? ” J e suis parti l'été dernier au Sénégal distribuer des cahiers. ” Arnaud G. ” C et été on va faire de l'humanitaire avec le scout en Amérique du Sud. ” ” Mathilde P. Tu as déjà pensé à t'engager mais tu ne l'as pas fait. Pourquoi ? "J'ai pas le temps" répond Clara, en Seconde. Puis, comme le souligne une terminale ES : "ce sont les études avant tout". D'autres préfèrent attendre "plus tard". Ou bien : "J'ai un peu la flemme", avoue dans un rire gêné Julie. Mais on est pas forcément obliger de s'engager pour être solidaire, comme nous l'apprend Antoine en Seconde : "Tous les ans, avec ma famille, on donne toujours des affaires à 2 ou 3 associations". Une terminale ES dit avec tout sincérité : "Je donne régulièrement des vêtements. Je le fais sans même me poser la question". The remarque : A la question "Ferais-tu une autre action solidaire si tu pouvais ?", un terminale nous a répondu sur ces mots: "ça dépend de l'activité. Si c'est de la couture, non merci !" (il ne s'appelle pas Julien...). Ils restent ceux qui ne se sont pas engagés car ils ne se sont "jamais posé la question". Agathe et Charlotte (TS) nous ont intelligement fait remarquer qu'on "ne connaît pas forcément les démarches" et qu'il y a "un manque d'informations". Marie Emanuelle Bondo et Rémi Lavenant Je suis pompier volontaire. Ça me plaît. Je trouve ça très noble comme cause car elle se fait gratuitement. Cela fait un an maintenant. ” Guillaume S. Que faire alors pour aider ? Voici nos conseils : 1. Parrainer un enfant avec l'accord de ses parents (Unicef, 10 E par mois) ; 2. A partir de 18 ans, donner son sang ; 3. Pour les + sportifs : devenir sapeur pompier volontaire ; 4. Devenir bénévole à la Croix Rouge (dès 16 ans) ; 5. Faire le Service Civique (de 16 à 25 ans pendant une période de 6 à 12 mois). 11 JdA Times N°2 - juin 2014 Culture Musique Starfloor Comme à chaque numéro, nous vous faisons vivre l’expérience d’un concert. Starfloor est le concert annuel de Fun Radio. Indy et Thibault, tous les deux en Terminale S2, nous racontent leur expérience. Ce concert était très attendu. Comment était l’ambiance ? Thibault : ”Dans la file d’attente, certains groupes s’impatientaient ; mais une fois dans la fosse la foule était déchaînée, les gens sautaient partout avec les bracelets fluo fournis à l’entrée. En bref un public qui se lâche dans une soirée de folie !” Indy : ”Alors niveau ambiance c’était juste génial ! Les artistes étaient ceux du moment, alors tout le monde hurlait, surtout nous, carrément hystériques à l’idée de voir nos artistes préférés. J’ai passé mon temps à danser avec Thibault et Sébastien, en gros c’était juste magique parce que plus de 2 ans auparavant on s’était juré d’y aller ensemble.” Le referais-tu ? Indy : ”Si je le referai ? Bien sûr ! Et avec les mêmes personnes, tout était parfait, organisation au top, soirée au top. Mais bon je pense que ce sera difficile pour moi de recommencer ça l’année prochaine car mes études ne me le permettront malheureusement pas.” Thibault : ”Si je pouvais je le referais ! Sans aucune hésitation. J’ai vraiment passé une soirée exceptionnelle, d’ailleurs j’ai déjà prévu d’y retourner l’année prochaine !” Pour avoir vécu cette magnifique soirée, je n’ai qu’une chose à dire : lorsque l’on voit ses stars préférées et que l’on danse avec ses meilleurs amis sur les musiques qui nous procurent de réelles émotions, on se rend compte que l’on est en train de passer une des meilleures soirées de sa vie, l’une des rares que l’on oubliera jamais. Réunissant les meilleurs artistes électro du moment, il faisait connaître au public de Bercy des phénomènes comme Krewella, Basto, Redfoo, ou encore Bakermat, avec une brève apparition de notre Serge le Lama national. Si, comme Indy et Thibault, tous deux en Terminale S, vous désirez nous faire partager l’expérience d’un concert, contacteznous, c’est avec grand plaisir que nous pourrions immortaliser une soirée que vous n’oublierez jamais. Sébastien Desroques Prochains concerts très attendus • Le groupe français Tryo sera en concert à Juvisy sur Orge le 8 mai . • Shaka Ponk se produira du 5 au 7 juin au Zénith de Paris. • One Direction se produira au Stade de France les 20 et 21 juin, les filles dépêchez-vous si vous désirez absolument les voir ! • Le génie Bruxellois Stromae sera en concert du 8 au 10 avril au Zénith de Paris. • La star internationale Justin Timberlake donnera un concert au Stade de France le 26 avril pour son 20/20 Experience. JdA Times N°2 - juin 2014 12 Culture Théâtre Homme pour homme, de Berthold Brecht Si je devais n’user que d’un seul mot pour décrire la pièce à laquelle j’ai assisté ; je choisirais celui-ci : « absurde ». Même si j’avoue avoir longuement hésité entre celui-là et cet autre : « stupéfiant ». M ais, fort heureusement, j’ai à ma disposition un nombre de caractères quasi-illimité. C’est donc avec joie que j’userai de mille mots pour décrire la perplexité dans laquelle je suis plongée. ” Ma chère femme, je me suis décidé, aujourd’hui, vu l’état de nos finances, à acheter un poisson. ” Cette phrase – banale, dérangeante par sa simplicité, absurde au possible - est belle et bien la première réplique de cette pièce. Pourtant, cette pièce est un chef d’œuvre, une véritable perle rare de la littérature, et s’inscrit sans difficultés dans la catégorie de celle qui donne à réfléchir pour les semaines qui suivent. Même si cette pièce est extraordinaire, je suis dans l’incapacité totale d’appréhender ce qui a pu se passer dans la tête de Brecht lorsqu’il l’a rédigée. Cette pièce est démente, il faut le dire, mais, en dépit des rebondissements fréquents et des méandres de l’histoire, on pourrait la résumer comme telle : un homme, Galy Gay, se met en tête d’acheter un poisson . Il perd totalement son but des yeux alors qu’il rencontre trois soldats qui décident d’en faire leur coéquipier. L’homme devient alors membre d’une armée, amnésique, redoutable et redouté ; entre temps, il a : - assisté à son propre enterrement, - s’est fait faussement fusillé, - s’est montré incapable de reconnaître sa femme ; et pas forcément dans cet ordre-là. Je mentirai en affirmant que j’ai tout compris et que le tout ne m’a pas donné une migraine. J’étais totalement désorientée par le tour que prenait cette histoire, mais … je me suis laissé happer. Renonçant à comprendre, à répondre aux interrogations qui fourmillaient en moi, j’ai tenté d’apprécier la pièce à sa juste valeur. Et le déclic s’est fait en moi. Brecht nous livre, là, une analyse du fonctionnement de l’Homme. Il critique avec ferveur la facilité que les hommes ont d’oublier leur passé, de renier leur volonté pour se noyer dans une masse; qui finit par détruire l’essence même d’un individu, ses opinions, sa personnalité pour le plier aux normes, aux attentes d’un groupe. Alors oui, je ne l’explique pas totalement, mais « homme pour homme » est un chef d’œuvre. Les dialogues sont bouleversants, les pensées des personnages et leurs réactions frappantes. La folie y est décrite avec brio, le tout est émouvant. Souvent, des répliques nous clouent sur place et nous laissent désemparés ; l’œuvre de Berthold Brecht est grandiose, tout simplement. Je n’ai regretté en rien la soirée que nous avons passée, suspendus aux lèvres des acteurs qui déclamaient -avec talent- des répliques qui naquirent dans l’esprit d’un artiste aux réflexions touchantes, pertinentes mais dures. Salomé Desauty 13 JdA Times N°2 - juin 2014 Culture Prix Goncourt des lycéens Le quatrième mur de Sorj Chalandon Le prix Goncourt des lycéens est un prix littéraire français crée en 1988 par la Fnac et le rectorat de Rennes, pour donner envie aux jeunes de lire, écrire et échanger leurs opinions. Cette année, la 26° édition du Prix Goncourt des Lycéens a été lancée le 6 septembre 2013. Pendant deux mois, 49 classes de lycéens, élèves de seconde, première ou terminale, ont lu et étudié avec leurs professeurs, les 15 romans de la sélection de l’académie Goncourt. C e sont presque 2000 lycéens qui ont finalement choisi «Le Quatrième mur», un roman de Sorj Chalandon, écrivain et journaliste français, ancien reporter de guerre. Le personnage principal, George, croit au pouvoir du théâtre et s’engage dans une distribution pacifique des rôles qui inclut des membres de toutes les communautés en guerre : Antigone, personnage emblématique de la résistance, sera jouée par une Palestinienne, le roi Créon, symbole du roi qui prône la loi avant tout, sera assuré par un chrétien, et Hémon, le fiancé d’Antigone, sera interprété par un Druze. Cette histoire fantastique nous fait mieux comprendre le Moyen-Orient que les meilleurs essais. Une petite phrase qui en dit long : «C'est le Liban qui tire sur le Liban.» Dans une première réaction, Sorj Chalandon déclare : Ce livre parle de la guerre, de la résistance et de l’utopie. Il raconte la guerre civile qui a déchiré le Liban pendant les années 1970 et 1980 sous un angle inattendu ou comment un étudiant français engagé tente naïvement de monter Antigone d’Anouilh à Beyrouth, une ville en pleine guerre, pour faire taire les armes le temps d’une pièce. ” Je suis touché et fier pour le livre et d'autant plus touché que ce prix est pur et cristallin (…) C'est l'une des plus belles choses que vous pouviez me faire à moi et tout ce que j'ai dans le ventre et dans le cœur ” Résumé : L'idée de Sam était folle. Georges l'a suivie. Réfugié grec, metteur en scène, juif en secret, Sam rêvait de monter l'Antigone d'Anouilh sur un champ de bataille au Liban. 1976. Dans ce pays, des hommes en massacraient d'autres. Georges a décidé que le pays du cèdre serait son théâtre. Il a contacté les milices, les combattants, tous ceux qui s'affrontaient. Son idée ? Jouer Anouilh sur la ligne de front. Créon serait chrétien. Antigone serait palestinienne. Hémon serait Druze. Les Chiites seraient là aussi, ainsi que les Chaldéens et les Arméniens. Il ne demandait à tous qu'une heure de répit, une seule. Ce ne serait pas la paix, juste un instant de grâce. L'idée de Sam était folle. Et Georges l'a suivie. Valentine Gorvel JdA Times N°2 - juin 2014 14 Culture Are you happy ? Clip En tout cas, Pharrell Williams, lui, l’est ! Sa chanson Happy, sortie le 21 novembre 2013, a déjà fait le tour de la planète. Mais, plus qu’une chanson entraînante, qui s’infiltre insidieusement dans votre tête pour n’en sortir que par un : « Because I’m happy la la la la la laaa» répété en boucle, c’est un véritable phénomène qui fait bouger le monde entier ! L e principe ? Reprendre la chanson sous forme de lipdub, clip dans lequel les acteurs font du playback sur une chanson déjà existante. Edimbourg, Montréal, Tokyo, Sydney, mais aussi (et surtout !) Lyon, Dunkerque ou Anger, toutes les villes y passent à tel point qu’un site internet (www.wearehappyfrom.com) a été créé pour recenser les 311 vidéos amateurs qui ont jusque là vu le jour. Le clip original met en scène des adultes et des enfants happy qui dansent dans la rue, les supermarchés, etc… Rien de plus facile, donc, que de le reproduire dans sa propre ville : Extrait du clip original ” Alors, à quand un We are happy from JDA ? ” We are happy from Angers Et si même les radios s’y mettent… Extrait du clip original Elise Ducrocq 15 JdA Times N°2 - juin 2014 Nouvelles technologies Un début d'année... Un premier trimestre 2014, très riche en nouveautés technologiques surtout au niveau mobile. D ans un premier temps nous avons eu le CES de Las-Vegas ou Consumer Electronic Show, à vous de voir. Cet immense salon dans la ville de "Very Bad Trip" a annoncé la couleur pour l'année en présentant de nombreux produits et projets qui pourraient sortir au cours de l'année. On retient énormément de gadgets connectés comme des brosses à dents, des drones ou encore les premières "voitures intelligentes" (#PROTOTYPE). Un deuxième salon à Barcelone nous a apporté plus de choses concrètes et inattendues. Motorola, récemment racheté par Google pour promouvoir Android, le service mobile de la firme, a annoncé ses MOTO X, tournants avec Android , rival de Microsoft. Une autre nouvelle de taille du côté de Samsung cette fois - ci qui nous présente son Galaxy S5. Les coréens nous sortent le grand jeu pour espérer rivaliser avec l'iPhone 5S (S5-5S : coïncidence ?). Au programme, capteur d'empreintes digitales (comme par hasard...), cardio-fréquence mètre (oui, sérieusement), autofocus ultra rapide et bien sûr, c'est la mode en ce moment, résistant à l'eau jusqu'à 1m. Des fonctions un peu superficielles quoi, mettons les points sur les "i" (cette expression est complètement nulle ...). Attendez, on me dit dans l'oreillette que Samsung a aussi présenté ses nouvelles Gear. Vous savez, ces montres connectées. Nan, vous séchez ? Pas grave, tant que celle de Apple n'est pas sortie, les prototypes à grande échelle n'ont pas d'importance. :) Pour finir, je pense subjectivement que toutes ces inventions nous ont conduits dans cette période que les sages (comme Steve Jobs) appelaient l’ère postPC. Cette ère a commencé avec l'arrivée des clouds en ligne. Pensez qu'il y a dix ans, on était obligé d'avoir un ordinateur pour mettre de la musique sur son iPod , et maintenant , à peine notre appareil est-il déballé , qu'on a déjà récupéré toutes nos données. Bref, sur ce, c'est Apple les meilleurs et à la prochaine ;) Hugo-Samuel Avenel 16 JdA Times N°2 - juin 2014 BUZZ Twin Twin accusé de plagiat Le groupe de musique Français mêlant Hip Hop, électro et rock « Twin Twin » est accusé de plagiat pour sa musique nommée « Moustache ». Cette chanson représentant la France à l’Eurovision cette année, les internautes crient au scandale. Les Twin Twin, de leur côté, ainsi que leurs 10 000 fans sur Facebook, démentent l’accusation et assurent avoir composé leur chanson avant le « Papaoutai » de Stromae. Les votes étant clos au moment de l’impression du journal, nous vous invitons à vous faire votre propre opinion. Nous, en tout cas, on dit « oui » à leur « moustache ». Flappy bird Vous n’avez pu passer à côté de l’application buzz de ce début d’année : Flappy bird, retirée désormais de l’App Store, mais qui reviendra peut être au vu de l’énorme succès qu’elle a généré. Ce jeu frustrant avec cet oiseau et sa bouche humaine a de toute façon été téléchargé plus de 50 millions de fois en quelques semaines. Remerciements : Nous remercions l’Apel, l’association des parents d’élèves de l’Institution, qui a bien voulu subventionner notre journal, ce qui nous apporte une grande aide. Nous remercions aussi l'imprimerie "La Familiale" pour l’impression de nos journaux. Et pour finir un grand merci à Mme Krakoviak qui a corrigé nos articles. Le comité rédactionnel