Projet école maternelle et cahier des charges
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Projet école maternelle et cahier des charges
Projet d’éducation pour la santé auprès des jeunes enfants dans les établissements scolaires BIEN MANGER ET BOUGER DES L’ECOLE MATERNELLE Contacts : Service Prévention/Education pour la santé CPAM de la Haute Garonne Pierre MACHICOT : 05.61.14.75.68 [email protected] Carole SCHIETTECATTE : 05.61.14.92.83 [email protected] Jennifer BRUNEL : 05.61.14.75.32 [email protected] 1 2 BIEN MANGER ET BOUGER DES L’ECOLE MATERNELLE Projet d’éducation nutritionnelle 1. Problématique 1.1. Définitions et données épidémiologiques p3 1.2. Publics ciblés 1.3. Orientation pédagogique p3 2. Objectifs 2.1. Objectif général 2.2. Objectifs opérationnels p4 p4 p4 3. Méthodologie 3.1. Choix des établissements scolaires 3.2. Moyens mis en œuvre et organisation 3.2.1. Le guide d’animation 3.2.2. « Les découvertes de Gourmandine et Râpétit 3.2.3. La sensibilisation des parents p4 p4 p5 p5 4. Ressources 4.1. Humaines 4.2. Financières p5 p5 p6 5. Conclusion p6 Annexe : Annexe 1 du cahier des charges de l’Action d’Education Nutritionnelle de l’URCAM. 3 1. Problématique : 1.1. Définitions et données épidémiologiques Obésité et surpoids : deux réalités quotidiennes que nous appréhendons individuellement au gré d’évènements personnels ou de lectures spécialisées sans en mesurer toujours la gravité et l’importance. Par surpoids, on entend : un Indice de Masse Corporel (IMC*) supérieur à 25 pour les adultes. Par obésité, on entend : un Indice de Masse Corporel supérieur à 30 pour les adultes. En France, 5,3 millions de personnes adultes sont obèses et 14,4 millions de personnes sont en surpoids. Aujourd’hui, 4 français sur 10 sont directement concernés par le surpoids et l’obésité. La proportion de personnes en surpoids ou obèses a progressé de 5% en 6 ans, passant de 36,7% en 1997 à 41,6% en 2003. Le surpoids et l’obésité progressent dans toutes les tranches d’âge et en particulier chez les enfants. En Midi-Pyrénées, plus de 17,8% des enfants de 6 ans sont atteints de surpoids dont 3,5% d’obésité. Un constat alarmant, quand on sait que cette maladie accroît les risques de diabète, de complications cardio-vasculaires et de cancers. C’est pourquoi, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de la Haute Garonne poursuit une action d’information et de prévention sur la nutrition inscrite dans le Programme National Nutrition Santé (PNNS). Ce programme vise à améliorer l’état de santé général de la population en agissant sur la nutrition et les activités physiques. 1.2. Publics ciblés Un programme d’éducation nutritionnelle en maternelle a été mis en place par la CPAM : « Bien manger et bouger dès l’école maternelle ! ». Ce programme répond à un cahier des charges régional défini par l’Union Régionale des Caisses d’Assurance Maladie de MidiPyrénées dont le but est de contribuer à enrayer la progression de l’obésité infantile. Les séances d’éducation nutritionnelle sont destinées aux enfants âgés de 4 à 6 ans. Les classes de moyennes sections sont à privilégier. 1.3. Orientation pédagogique Le contenu des informations est centré sur : -les groupes d’aliments et leur couleur respective -la provenance ainsi que les bienfaits des aliments -la nécessité de manger plus de fruits et de légumes, de glucides complexes et manger moins de lipides et de glucides simples. Le contenu et les moyens proposés pour les interventions sont adaptés en fonction de la demande, de l’environnement et des contraintes locales. Le support ainsi que le contenu des séances ont été conçus et testés avec la participation de professeurs des écoles et du personnel infirmier du Service de Prévention de la Santé en faveur des Elèves. Un formateur de l’IUFM (Lyon) en a validé la structure pédagogique. Nous vous proposons de mener ensemble cette action globale de prévention et d’éducation pour la santé. *l’IMC pour un adulte est calculé divisant le poids (kg) par la taille (m) au carré. 4 2. Objectifs 2.1. Objectif général Participer à l’interruption de l’augmentation particulièrement élevée au cours des dernières années de la prévalence de l’obésité chez les enfants. 2.2. Objectifs opérationnels → Mener 11 séances d’information et d’éducation pour la santé (6 par l’animatrice santé diététicienne et 5 par l’équipe pédagogique) dans chaque classe visant à sensibiliser les élèves de moyenne et grande section de maternelle de chaque établissement. → Fournir des moyens techniques à l’équipe pédagogique afin de poursuivre la sensibilisation des élèves tout au long de l’année. → Analyser les pratiques en matières de connaissances et de comportements alimentaires, et de la pratique d’activité physique. Une évaluation est menée sous forme de questionnaires auprès des enfants et des intervenants. Un recueil alimentaire et d’activité physique est à compléter par les parents des enfants. → Engager une action participative avec l’équipe éducative, les enfants et les parents. 3. Méthodologie 3.1. Choix des établissements scolaires Le courrier de demande d’action est adressé par l’infirmière scolaire et/ou les établissements au cours du dernier trimestre de l’année scolaire précédente. Les établissements sont sélectionnés après réception et analyse des demandes, en concertation avec les Services de Promotion de la Santé en faveur des Elèves de l’Inspection Académique. 3.2. Mise en place de l’action Une réunion préparatoire a lieu avant l’action dans l’établissement scolaire. Son but est de : -sensibiliser tous les acteurs potentiels : directeurs, enseignants, infirmière scolaire… -présenter les moyens mis en œuvre pour assurer les séances d’éducation nutritionnelle : • guide pédagogique et livre « Les découvertes de Gourmandine et Râpétit », • ateliers collectifs et individuels, • réunion avec les parents. 3.3. Moyens mis en œuvre et organisation 3.3.1. Le guide d’animation Un exemplaire pour chaque enseignant. Le déroulement de chaque séance d’éducation nutritionnelle est expliqué : - objectifs - pré requis - matériel - déroulement de la séance - suggestion d’ateliers complémentaires 5 L’objectif est de permettre à chacun de s’investir pleinement dans l’action et de la prolonger au cours de l’année scolaire grâce, en particulier, aux suggestions d’atelier qui propose des activités adaptables à chaque classe. 3.3.2. « Les découvertes de Gourmandine et Râpétit » Un exemplaire est distribué pour chaque enfant et enseignant. Ce livre regroupe la plupart des activités que les élèves doivent réaliser. Mais aussi les repères de consommation et les bienfaits des aliments. Ainsi, il y a poursuite de cette éducation à la maison grâce aux réalisations ramenées par les enfants. 3.3.3. La sensibilisation des parents Elle peut se faire, après la classe, sous forme de réunion. La réunion avec les parents est assurée en partenariat avec le conseil général (PMI). Il est demandé aux enseignants d’effectuer un sondage auprès des parents (sous forme d’un mot d’information avec coupon réponse) afin de s’assurer de la présence d’un nombre suffisant d’entre eux. Le résultat du sondage sera communiqué à l’animatrice CPAM à une date convenue. Des invitations seront transmises en temps utile pour diffusion aux parents des enfants. Les professeurs ainsi que l’ensemble des parents d’élèves de l’école sont bien sûr invités. L’objectif de cette réunion est de : - faire prendre conscience de la réalité et de l’importance de l’obésité et du surpoids, - permettre aux adultes de « donner » une alimentation équilibrée à leur enfant. 3.4. L’évaluation de l’action Deux évaluations sont réalisées : - auprès des professeurs et ATSEM, afin d’ajuster le programme en cours. Un formulaire leur est adressé après l’action. - Auprès des élèves pour mesurer l’évolution en matière de connaissances. Un premier questionnaire est complété avant l’intervention dans l’école, le second 3 mois après. 6 4. Ressources 4.1. Humaines Une animatrice santé diététicienne du service Prévention de la CPAM de la HauteGaronne. Les équipes pédagogiques et de santé de l’Inspection Académique. Les équipes de la Promotion Maternelle et Infantile. NB : Nous rappelons que, conformément au partenariat mis en place avec l’Inspection Académique, l’intervention de l’animatrice santé diététicienne de la CPAM se déroule sous la responsabilité de l’enseignant de la classe et en sa présence ou celle du personnel de santé de l’Éducation Nationale impliqué dans cette action. 4.2. Financières CPAM 31 Fonds National de Prévention d’Éducation et d’Information Sanitaires (CNAMTS) Groupement Régional de Santé Publique 5. Conclusion L’évaluation de notre action indique qu’elle contribue à l’amélioration des connaissances du moins sur le court terme. La limite de cette évaluation reste bien évidemment l’impact réel sur les comportements des individus qui ne peut se mesurer que sur le long terme. Votre participation active contribue à l’amélioration de la santé des jeunes. 7