Compagnie Michèle Noiret

Transcription

Compagnie Michèle Noiret
Compagnie
Michèle Noiret
Associée au Théâtre National, Bruxelles
Radioscopies
court-métrage scénique
danse -c i né ma
Création mars
2015
photo © Sergine Laloux
sommaire
avant-propos
3
note d’intention
4
synopsis
5
la forme : danse-cinéma
6
l’imaginaire et le mouvement
7-8
le processus de création
9 - 10
distribution
11 - 12
biographie michèle noiret
13
contacts
14
avant-propos
Avec la création de la pièce Hors-champ (avril 2013), j’ai tissé des liens étroits entre
spectacle vivant et cinéma, marquant une nouvelle étape dans mon travail sur l’imbrication
de l’image filmée dans la chorégraphie.
Il s’agit toujours d’articuler et d’échanger, d’adapter et de faire fusionner ce qui peut
l’être de ces deux écritures, celle du cinéma et celle du spectacle vivant.
Le propos n’est pas d’ajouter de l’image dans la chorégraphie, mais d’inventer une
écriture scénique qui puisse réunir les deux arts.
L’expérience de Hors-champ m’a permis d’avancer, et d’affiner la conception et la
construction de mon nouveau projet Radioscopies, court-métrage scénique, qui conjugue
sur le plateau le court-métrage cinématographique et la courte forme scénique.
La fusion de ces deux écritures donne lieu à une forme inédite liant intrinsèquement la
danse, le théâtre et le cinéma.
Michèle Noiret
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note d’intention
Radioscopies
Court-métrage scénique
Création les 12, 13, 14 mars 2015
au théâtre le manège, mons
dans le cadre de mons 2015, capitale européenne de la culture,
et du festival via.
“...un secret du monde, un secret des choses qu’il fallait extraire.”
Conrad Detrez
Après Hors-champ (2013), Michèle Noiret et son équipe poursuivent leurs recherches
sur la danse-cinéma, avec ce “court-métrage scénique” qui s’inspire, entre autres, d’une
interview de l’écrivain belge francophone Conrad Detrez. Lauréat, en 1978, du prix Renaudot pour son roman L’Herbe à brûler, il fut invité à cette occasion dans l’émission
radiophonique “Radioscopie” de Jacques Chancel.
Cette création sera une plongée intime dans l’univers de deux personnages en prise avec
leurs mondes intérieurs.
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synopsis
Un inconnu se présente chez Léa : elle n’a pas le temps de lui adresser un mot, qu’il s’est
déjà faufilé à l’intérieur de sa maison.
Sa recherche, sa rencontre, vont conduire Léa dans les profondeurs de son propre monde
intérieur : là où réalité et fiction se confondent.
Une atmosphère sous tension, où se dissipe l’opposition entre corps et esprit.
Qui désire qui ? Qui rêve quoi? Qui domine qui ? Qui maîtrise quoi ?
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la forme : danse-cinéma
Radioscopies, “court-métrage scénique”, utilise les principes du cinéma non-narratif,
forme où la composition même de l’image, de la lumière, de l’ambiance sonore, ainsi
que la présence des interprètes, donnent sens à une « histoire » ouverte qui se dessine
et se construit sans que les mots ne soient plus nécessaires, dans un espace-temps qui,
n’obéissant plus à aucune loi rationnelle, met en évidence le dynamisme pluridimensionnel de la pensée.
Le déroulement non linéaire de la pièce, où fiction et réalité entretiennent des rapports
troubles, tend parfois vers le fantastique.
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l’imaginaire et le mouvement
Entretien avec Michèle Noiret, réalisé par Bernard Debroux pour
Alternatives Théâtrales 124-215, janvier 2015.
Extraits.
B. D. : L’image vidéo, le film, sont depuis longtemps au cœur de ton travail : Tu as inventé
ce concept de “court-métrage scénique”. Comment le définirais-tu ?
M. N. : Mon travail, ma pensée, mes intérêts évoluent : les mots qui les définissent évoluent eux aussi. J’essaie de relater ce que je fais le plus clairement possible. Depuis Saiton jamais ? (2003), on qualifie mes pièces de « danse/cinéma », même lorsqu’il n’y a pas
d’images projetées. Aujourd’hui la formule de « court ou long-métrage scénique » me
semble la plus appropriée. Cela est nouveau pour moi, et permet à tout un chacun de ne
pas avoir d’attente précise, et de rester ouvert et curieux. Les idées préconçues ne font
pas bon ménage avec mon travail.
B. D.: Dans l’entretien que nous avons fait ensemble il y a sept ans, en 2007, tu me disais
que « tu aimerais parvenir à ce que le spectacle devienne en quelque sorte un cinéma
vivant »…
M. N. : Cette notion de cinéma vivant sur scène, j’en ai l’intuition depuis très longtemps.
D’un spectacle à l’autre, de recherche en recherche les choses se mettent petit à petit en
place. Hors-champ est l’évolution d’un long parcours, de tâtonnements, et d’énormément
de travail. Quand j’ai une idée à laquelle je crois vraiment, quoi qu’il arrive, je tente
d’inventer les moyens pour la mettre en place, peu importe le temps que cela prendra, je
ne lâche pas ! J’ai toujours fonctionné ainsi.
B. D. : Le spectacle Hors-champ est un moment charnière de ton parcours. Le titre même
du spectacle est une prise de position par rapport à ta démarche artistique.
M. N. : Oui, il y a des créations charnières qui sont les déclics de nouvelles perspectives,
des portes s’ouvrent. Hors-champ est mon spectacle le plus abouti concernant la fusion
du cinéma dans l’écriture scénique. C’est sans doute le spectacle qui me ressemble le
plus (…). C’est une pièce qui est en constante adaptation, grâce à une équipe soudée,
de très haut niveau artistique et technique, tous comprennent les enjeux et la nouveauté
du projet. Partout où l’on joue les spectateurs parlent d’expériences inédites. C’est très
encourageant !
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l’imaginaire et le mouvement
B. D. : Radioscopies que tu crées pour Mons 2015 s’inscrit dans le prolongement de la
démarche initiée pour Hors-champ …
M. N. : C’est ce que je souhaite et à quoi nous travaillons. Après Hors-champ, j’avais
l’envie de faire une série de « courts-métrages scéniques » (…) J’ai reçu la proposition de
(…) Mons 2015 de travailler sur l’univers de Conrad Detrez, écrivain belge francophone,
interviewé en 1978 par Jacques Chancel dans l’émission “Radioscopie”. D’où le titre du
spectacle : Radioscopies au pluriel, car nous serons deux à être disséqués de l’intérieur ;
moi-même, et le danseur Isael Mata, présent déjà dans Hors-champ. Il interprète ce personnage ambigu, dont le passé reste trouble (…) Sur scène, il y aura aussi le caméraman
Vincent Pinckaers (…)
B. D.: La question de l’identité sera au centre de Radioscopies ?
M. N. : Au centre, peut-être pas, mais il en sera question : ce mot recouvre une réalité
très complexe. Dans son roman L’Herbe à brûler, une fiction autobiographique, il s’agit
plus de perte d’identité. Il y a un moment dans l’interview où Jacques Chancel lui pose la
question : « Conrad Detrez, est-ce qu’on « naît » écrivain ou est-ce qu’on le devient ? » Et
il répond ceci : « On le devient, mais à partir d’expériences, d’évènements, qui peuvent
se passer dans la toute petite enfance, et je crois détenir une des clés de ma sensibilité
d’écrivain : c’est qu’à l’âge de trois ans, je me promenais avec mon grand-père dans un
champ… il y avait des coquelicots, il y avait des bleuets, c’était en été, et brusquement,
mon grand-père a lâché ma main : j’ai eu le sentiment de me retrouver seul au milieu du
monde, et brusquement j’ai vu se lever d’entre les herbes une myriade de papillons multicolores. Etaient-ce les coquelicots, étaient-ce les bleuets qui se transformaient en papillons, étaient-ce les pétales qui brusquement se détachaient des tiges et montaient au ciel
? J’étais comme plongé dans un tourbillon, et j’ai découvert le merveilleux, j’ai découvert
que derrière les choses, il y avait autre chose, que le réel contenait une part d’irréalité,
qu’il y avait un secret du monde : un secret des choses qu’il fallait extraire. J’ai vu quelque
chose à l’âge de trois ans et je ne l’ai jamais oublié ! ».
J’aime particulièrement ce moment de l’interview.
La création, n’est pas inventer quelque chose qui n’existe pas, mais serait plutôt déformer la réalité pour la projeter dans une vision personnelle. Gaston Bachelard écrit que
« l’imagination est la faculté de déformer les images fournies par la perception » : voilà
qui me convient parfaitement.
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le processus de création
RÉFLEXIONS SUR LA DANSE/CINÉMA
La technique cinématographique peut apporter au spectacle vivant — et à la chorégraphie
en particulier — trois champs au moins qu’il m’intéresse d’explorer :
1. L’espace : dynamique, et enclin aux métamorphoses
Les images projetées sur différentes surfaces étudiées à ces fins, permettent de
réinventer l’espace scénique et rectangulaire du plateau. Elles donnent la possibilité
d’inventer d’autres profondeurs, d’ouvrir de nouvelles lignes de fuite, d’agrandir ou au
contraire de confiner l’espace. La subtilité de leur montage, combinée à la construction
scénographique, conditionnent la structure globale du spectacle. Les interprètes voyagent
instantanément de n’importe quel lieu pour circuler en d’autres, espaces concrets ou
totalement imaginaires. L’architecture scénographique et son contenu peuvent ainsi, à
souhait, se métamorphoser et nous proposer des périples inattendus et surprenants.
2. L’interprète
Les caméras sur scène donnent la possibilité d’aller rechercher les détails, de lire
l’expression d’un visage, l’émotion d’une main ou d’une chevelure qui glisse sur un
vêtement, par autant de plans rapprochés qui permettent de divulguer les détails, qui,
autrement, seraient passés pratiquement inaperçus. Ainsi les possibilités d’expression
de la danse et de la présence des interprètes se trouvent considérablement enrichies.
Au cinéma un plan large en continu peut lasser après un certain temps. Sur le « plan
large » de la scène, la présence directe des interprètes est une force irremplaçable qui,
combinée avec les images projetées, s’enrichit encore de toute la palette des subtilités
nouvelles qu’offre le jeu. Mais aussi, les traitements de l’image et les différents points
de vue qui peuvent être donnés simultanément, accentuent le sens de cette présence.
L’interprète ne joue plus seulement dans une seule dimension, tourné vers un public,
mais il apprend à faire coexister toutes les facettes de son corps, à distiller ses émotions
différemment, évoluant dans un espace multidimensionnel.
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le processus de création
3. La chorégraphie
Par ses possibles mouvements d’accélération, de ralenti, de déroulement inversé du
mouvement, de flou et autres traitements éventuels de l’image, le cinéma interroge et
recompose la nature même du mouvement, au point que la façon d’envisager le temps et
l’espace peut s’en trouver modifiée. Et, profitant de ces techniques cinématographiques,
la chorégraphie peut être, pour une part, réinventée.
Les outils et la grammaire inhérents aux constructions chorégraphiques et
cinématographiques se croisent et s’influencent, jusqu’à ce qu’il ne s’agisse plus de
danse ou de cinéma, mais d’un langage hybride et inédit.
Les défis
L’une des caractéristiques de mon travail, est de chercher à inventer de possibles
basculements dans le temps et dans l’espace, de trouver des changements radicaux
d’univers, de capter l’intimité des émotions, de faire surgir des mondes inattendus.
De même que dans la vie — qui se trouve être une succession d’éléments singuliers,
reliés entre eux sans logique évidente —, ce n’est pas la linéarité d’une narration qui
m’intéresse, mais le partage de sensations et d’émotions, qui solliciteraient plus
l’inconscient qu’une réflexion intellectuelle.
Mais amener les principes du cinéma sur le plateau fait surgir de multiples défis.
Tout d’abord, au cinéma, l’on filme séquence après séquence ; le comédien peut ainsi se
concentrer sur des moments précis et se préparer psychologiquement à jouer chacune des
différentes scènes prévues, après que l’on ait décidé du cadre, installé les accessoires et
les lumières. Ensuite, viendra le temps de la sélection des prises et du montage définitif
du film, et tout cela dans des délais parfois fort longs.
Dans le spectacle vivant et ses répétitions, les artistes comme les techniciens sont tenus
par les contraintes étroites du temps réel et, même si des « inserts » de fiction sont
montés au préalable en studio, les difficultés matérielles sont multiples pour l’interprète,
qui ne peut trouver qu’en lui-même les moyens de s’inventer un fil conducteur, selon
une logique toute personnelle. Il doit être capable de passer physiquement d’un monde
à l’autre, de glisser en quelques secondes, d’une scène à la suivante, et, instantanément,
d’une émotion à une autre ; il doit être capable d’intégrer tous ces sauts dans le temps,
assez comme si, après avoir monté le film, l’on demandait au comédien de le réinterpréter
chaque soir en direct.
Michèle Noiret
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distribution
Scénario, mise en scène et chorégraphie Michèle Noiret
Créée avec et interprétée par Isael Mata, Michèle Noiret
Collaboration artistique Dominique Duszynski
Assistanat Florence Augendre
Films / caméraman plateau
Vincent Pinckaers
Films / régie vidéo
Benoît Gillet
Composition musicale originale Todor Todoroff, Pierre-Axel Izerable
Lumières Xavier Lauwers
Scénographie Sabine Theunissen
Costumes
Nazanin Fakoor, Michèle Noiret
Direction technique Christian Halkin
Régie lumières Marc Lhommel
Régie son Pierre-Axel Izerable
Régie plateau
Christian Halkin, Christophe Blacha
Construction des décors / Confection des costumes
Ateliers du Théâtre National, Bruxelles
Photographies
Sergine Laloux
Chargée de développement / Production et diffusion Sylvie Becquet / ParisProd
Communication et presse Alexandra de Laminne
Administration et coordination Cathy Zanté
Remerciements à Carlo Chapelle, Stephan Dunkelman
Production : Compagnie Michèle Noiret / Tandem asbl
Coproduction : Fondation Mons 2015, Capitale européenne de la Culture • Manège.mons • Théâtre National, Bruxelles
• Théâtre National de Chaillot, Paris • Théâtre Louis Aragon, scène conventionnée danse de Tremblay-en-France. •
Fondazione Campania dei Festival - Napoli Teatro Festival Italia.
La Compagnie Michèle Noiret est en résidence au Théâtre Louis Aragon, scène conventionnée danse de
Tremblay-en-France, dans le cadre de “Territoire(s) de la Danse 2015”, avec le soutien du Département de la
Seine-Saint-Denis.
Réalisé avec l’aide du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Service de la Danse. La Compagnie Michèle
Noiret bénéficie du soutien régulier de Wallonie-Bruxelles International.
Michèle Noiret est artiste associée au Théâtre National de la Communauté française de Belgique à Bruxelles, et
membre de l’Académie royale de Belgique.
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biographie
Michèle Noiret
La chorégraphe Michèle Noiret entre en 1976 à l’école Mudra de Maurice Béjart, où elle étudie
durant trois ans. En 1977, elle y rencontre Karlheinz Stockhausen, qui lui parle d’un projet de
danse solo intégré à sa musique. Dès sa sortie de Mudra, elle étudie la notation gestuelle
du compositeur et travaille avec lui comme soliste durant une quinzaine d’années. De cette
collaboration naissent trois créations, faisant partie de l’opéra Donnerstag aus Licht. Elles sont
représentées un peu partout dans le monde. L’opéra est notamment monté dans son intégralité, pour
la première fois en 1981 à la Scala de Milan, avec Luca Ronconi pour la mise en scène et Gae Aulenti pour
la scénographie et les costumes, puis en 1985, au Covent Garden de Londres, avec Michaël Bogdanov
et Maria Bjornson. En 1981, Michèle Noiret rencontre Pierre Droulers avec qui elle travaille sur plusieurs
projets, notamment La Jetée (1983). Elle part en 1982 explorer la scène new-yorkaise, où elle
est marquée par la rencontre avec les danseurs de la compagnie de Trisha Brown et la « danse
contact ». De retour en Belgique, elle monte sa compagnie en 1986, en créant et interprétant
le solo La Crevêche, et un duo du même nom avec Jean-Christian Chalon. Dans le même
temps, elle continue de tourner à travers le monde avec Karlheinz Stockhausen, en version
concertante, avec huit solistes — chanteurs, musiciens et danseurs —, les pièces extraites
de l’opéra Donnerstag aus Licht, notamment en France, à la Fondation Maeght à Saint
Paul-de-Vence, au Festival d’automne de Paris, au Festival de Salzbourg, à Varsovie,
Moscou, Rio de Janeiro, etc. Elle est souvent sollicitée pour enseigner le travail de notation du
mouvement du compositeur.
Son activité de chorégraphe prend une place de plus en plus importante dans son travail avec
Vertèbre (1989), Louisiana Breakfast (1990), dansé et chorégraphié avec Bud Blumenthal,
avec qui elle collaborera pendant une dizaine d’années, L’Espace Oblique (1991), Avna (1992),
Tollund (1994), Les Plis de la nuit (1996), qui intègre pour la première fois des images filmées,
Paysage promenade et Hisolo (1997). Puis viennent Solo Stockhausen (1997), interprété par Michèle
Noiret sur la musique Tierkreis de Stockhausen, en hommage à ce dernier, et <En Jeu> (1998) où,
avec le compositeur Todor Todoroff, elle explore des technologies interactives du son.
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biographie
À partir de 2000, invitée par Geneviève Druet en résidence au Théâtre des Tanneurs à
Bruxelles, elle crée In Between (2000) et Twelve Seasons (2001), avec la collaboration de
Paolo Atzori pour les images et les scénographies interactives, et de Todor Todoroff pour
le son. En 2002, avec ce même compositeur et le vidéaste Fred Vaillant, elle monte un
projet qui s’ancre dans la durée : les « Prospectives » (2002-2004). Elles approfondissent des
recherches sur la décomposition de l’espace et l’intégration de technologies interactives
du son et de l’image. De ce processus naissent trois créations : Mes jours et mes nuits
(2002), Sait-on jamais ? (2003) et Territoires intimes (2004), autant d’occasions pour
affirmer un langage chorégraphique original et inventer de nouvelles synergies entre danse et
technologies. En 2005, à la demande de Brigitte Lefèvre, Directrice de la Danse de l’Opéra National
de Paris, elle crée avec la même équipe Les Familiers du labyrinthe, pièce pour quinze danseurs, où
elle collabore avec Alain Lagarde qui signe la scénographie et les costumes. Elle rencontre en 2002
le cinéaste Thierry Knauff. Ensemble, ils créent deux films, Solo (2004) et à Mains Nues (2006),
poèmes cinématographiques, chorégraphiques et musicaux. Vient ensuite Chambre blanche (2006),
quatuor féminin, sobre et dépouillé. Ce spectacle a reçu le Prix de la critique Théâtre-Danse de la
Communauté française de Belgique du meilleur spectacle de danse de la saison 2006/2007.
Artiste associée depuis la saison 2006-2007 au Théâtre National de Belgique, dirigé par Jean-Louis
Colinet, elle y crée Les Arpenteurs (2007), pièce pour sept danseurs et les six musiciens des
Percussions de Strasbourg, sur une musique originale de François Paris. Toujours en 2007,
elle retrouve ses complices Fred Vaillant et Todor Todoroff dans De deux points de vue, duo
créé pour les danseurs du Ballet de Lorraine, dirigé par Didier Deschamps, dans lequel elle
développe, grâce à de nouveaux outils interactifs, une « danse-cinéma » qui nous entraîne dans
les profondeurs de l’être. Dans DEMAIN (2009), pièce chorégraphique multiforme pour quatre
assistants, un caméraman et une danseuse, Michèle Noiret se laisse habiter par un personnage
saisi par l’inacceptable du monde. Ce spectacle a reçu le Prix de la critique Théâtre-Danse de la
Communauté française de Belgique du meilleur spectacle de danse de la saison 2008/2009.
En juillet 2010, elle crée La primultime rencontre à la demande de Bernard Foccroulle, pour le
Festival d’Aix-en-Provence. Toujours en 2010, Michèle Noiret crée Minutes opportunes, thriller
chorégraphique pour quatre interprètes. Ensuite vient Hôtel Folia en mai 2011, à la demande de
Frédéric Flamand, pièce pour 10 danseurs du Ballet National de Marseille. Elle signe également un
court solo pour Thomas Lebrun qui s’intègre à la pièce Six Order Pieces, dansée par le chorégraphe
et créée aux Rencontres chorégraphique internationales de Seine-Saint-Denis. Dans le long-métrage
scénique Hors-champ (2013), Michèle Noiret approfondit les liens entre spectacle vivant et cinéma
autour de la question: “une réalité hallucinatoire ?” En mai 2014, la chorégraphe créé Palimpseste.
Elle revisite le Solo Stockhausen (1997), pièce importante de son répertoire. En mars 2015, Michèle
Noiret poursuit sa recherche artistique sur la danse-cinéma avec Radioscopies, “court-métrage
scénique” qui s’inspire, entre autres, d’une interview de l’écrivain belge francophone Conrad Detrez
(Prix Renaudot 1978) par Jacques Chancel.
Michèle Noiret est artiste associée au Théâtre National de la Communauté française de Belgique, à
Bruxelles, et membre de l’Académie royale de Belgique.
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contacts
Compagnie Michèle Noiret
58 rue de la Lys
1080 Bruxelles, Belgique
+32 2 425 89 37
www.michele-noiret.be
Direction artistique
Michèle Noiret
Chargée de développement /
Production & diffusion
Sylvie Becquet - Paris Prod
[email protected]
mobile +33 6 71 04 49 83
Communication & presse
Alexandra de Laminne
[email protected]
Administration & coordination
Cathy Zanté
[email protected]
Direction technique
Christian Halkin
[email protected]
La Compagnie Michèle Noiret est subventionnée par le Ministère de la
Fédération Wallonie-Bruxelles - Service de la Danse, et bénéficie du soutien
régulier de Wallonie-Bruxelles International (WBI).
Michèle Noiret est artiste associée au Théâtre National de la Communauté
française de Belgique, à Bruxelles, et membre de l'Académie royale de
Belgique.
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