Dossier de presse

Transcription

Dossier de presse
SND
présente
un film SUMMIT ENTERTAINMENT
EVASION
de Mikael
avec
Hafstrom
Sylvester Stallone et Arnold Schwarzenegger
Scénario de Miles Chapman et Arnell Jesko
Durée : 1h50
Dossier de presse et photos téléchargeables sur www.snd-films.com
SORTIE EN SALLE LE 13 NOVEMBRE 2013
DISTRIBUTION
SND
89 avenue Charles de Gaulle
92575 Neuilly sur Seine cedex
Tél: 01 41 92 66 66
RELATIONS PRESSE
Etienne Lerbret/ Anaïs Lelong
36, rue de Ponthieu
75008 Paris
Tél: 01 53 75 17 07
[email protected]
[email protected]
Synopsis
Ray Breslin (Sylvester Stallone) est un ingénieur spécialisé dans la conception de
prisons ultrasécurisées. Il teste lui-même l’efficacité de ses bâtiments en se faisant
enfermer puis en s’évadant. Contacté par une société privée souhaitant tester un
concept révolutionnaire de prison hi-tech, il se retrouve prisonnier.
Piégé dans ce complexe ultra-moderne, harcelé par un directeur impitoyable (Jim
Caviezel) et son gardien corrompu (Vinnie Jones), Ray découvre une conspiration
pour le faire disparaître à jamais.
Sa seule chance de survie : une alliance avec Emil Rottmayer (Arnold
Schwarzenegger), un co-détenu ayant lui aussi un secret. Pour avoir une chance de
s’évader, ils vont d’abord devoir se faire confiance.
NOTES DE PRODUCTION
L'âge d'or du cinéma d'action hollywoodien a été dominé par deux solitaires bâtis
comme des armoires à glace, au cuir épais et à la mâchoire carrée, qui affrontaient
leurs ennemis avec une détermination sans faille. Pendant plus de 20 ans, Sylvester
Stallone et Arnold Schwarzenegger ont régné sans partage sur un genre
profondément américain, mais n'avaient jamais fait équipe dans un film pour
combattre un adversaire digne d'eux – jusqu'à ce qu'ils soient réunis dans ÉVASION,
où l'ennemi n'est pas un être humain, mais une prison ultra-sécurisée. Car la
"Tombe" est une sorte de trou noir sans fond, dans laquelle les criminels les plus
redoutables au monde disparaissent sans laisser de trace.
Écrit par Miles Chapman et Arnell Jesko, ÉVASION s'attache à Ray Breslin, expert
en sécurité carcérale, qui plonge dans un monde violent préfigurant l'avenir, tout en
étant ancré dans le présent. Engagé pour dénicher les failles du système de sécurité
de la Tombe, Breslin se retrouve prisonnier d'un bâtiment hautement sécurisé,
construit selon ses propres règles, mais au mépris de la loi ou de la dignité humaine.
Incapable de s'évader seul, il est contraint de faire alliance avec le détenu Emil
Rottmayer pour s'en sortir.
Stallone estime que l'intelligence du scénario et la subtilité du récit pouvaient donner
un second souffle au genre. "Le public actuel est fin et exigeant", explique-t-il. "Il faut
lui proposer des œuvres originales qui, par exemple, réunissent Arnold et moi. Je
crois que le spectateur ne s'attend pas voir un film de ce genre-là avec nous deux
dans les rôles principaux. On a eu des trajectoires parallèles pendant l'âge d'or du
cinéma d'action, mais ce projet est vraiment novateur : les personnages ne se
contentent pas d'utiliser leurs armes et des explosifs, mais doivent faire appel à leur
cerveau pour s'en sortir".
Le producteur Mark Canton, à qui l'on doit notamment 300 et LES IMMORTELS,
attendait depuis longtemps l'occasion de réunir ces deux légendes hollywoodiennes.
"À ma grande surprise, on a eu beaucoup de mal à trouver un projet à leur hauteur",
dit-il. "Ils sont tous les deux formidables dans EXPENDABLES : UNITÉ SPÉCIALE,
mais Arnold n'y tenait qu'un petit rôle. Ici, ils sont à égalité et forment un véritable duo
de choc".
"Sylvester et Arnold sont des maîtres du genre", ajoute le producteur. "Sly adore
écrire ses scénarios, et il est un réalisateur plébiscité, si bien qu'il avait un vrai regard
sur son personnage. Arnold sait très bien s'approprier ses personnages, et il a
parfaitement compris comment se positionner par rapport à Sylvester. Ce qui les a
intéressés tous les deux, c'est qu'ils n'incarnent pas des archétypes. Ils ont une telle
carrière derrière eux qu'ils n'ont plus rien à prouver : ils ont envie qu'on leur propose
des rôles exigeants. Et ce projet les comblait".
Le producteur Randall Emmett signale : "Sylvester est un réalisateur aguerri, et il a
joué un rôle déterminant dans l'écriture du scénario et le tournage, en nous donnant
de précieux conseils".
Chapman s'est abondamment documenté pour le projet, en étudiant l'architecture
carcérale pendant plusieurs mois avec un expert de UCLA et en lisant de nombreux
ouvrages. "Il était crucial que tout soit vraisemblable", note-t-il. "La Tombe incarne le
nec plus ultra des prisons. C'est le Guantanamo du futur – sauf qu'elle est gérée par
une entreprise qui ne recherche que le profit et qu'elle permet à ses clients – l'État,
les multinationales ou des personnalités influentes – d'ignorer jusqu'à son existence.
Il suffit d'être puissant et riche pour faire disparaître qui que ce soit à tout jamais.
Nous ne sommes pas bien loin de ce qui pourrait exister – ou qui existe peut-être – à
l'heure actuelle. Rien, dans le film, n'est inconcevable d'un point de vue
technologique".
"Miles et Arnell ont écrit un scénario franchement captivant", reprend Canton. "Le film
mêle, avec originalité, suspense et action. Outre des scènes de bagarre très réussies,
le script ménage des rebondissements haletants qui, à mon avis, prendront le
spectateur par surprise".
En référence à la procédure d' "extradition extraordinaire" mise en place par le
gouvernement américain dans sa guerre contre le terrorisme, les détenus de la
Tombe ont été enlevés, drogués et transportés vers une destination lointaine et
inconnue, jusqu'à ce qu'ils disparaissent purement et simplement. Accusés d'une
série de crimes menaçant l'ordre mondial, ils sont incarcérés à vie, sans même avoir
été jugés.
"Lorsqu'on débarque là-bas, il est impossible de savoir où l'on se trouve", indique
Chapman. "On n'aperçoit jamais le ciel. Il n'y a pas de sorties, pas de repas à heures
fixes, pas d'activités. Les détenus n'ont plus aucun point de repère, si bien qu'ils
perdent toute notion de temps et d'espace et qu'ils n'ont plus la moindre volonté de
s'évader. Et malheureusement pour Ray Breslin, la Tombe a été construite suivant
ses propres consignes – autrement dit, il est impossible de s'en échapper".
Le producteur Randall Emmett, coprésident d'Emmett/Furla Films, a trouvé la
perspective de voir le plus grand expert en sécurité carcérale pris au piège d'une
prison conçue selon ses propres consignes particulièrement alléchante, mais ce sont
surtout les nombreux rebondissements du scénario qui ont attiré son attention.
"Lorsqu'on comprend qu'il a été piégé par des gens sans visage, cela devient plus
intriguant encore", déclare-t-il. "Il y a plein d'autres choses qui m'ont pris par surprise,
comme l'emplacement géographique de la prison. Cette révélation m'a totalement
bluffé".
Pour Kevin King-Templeton, fidèle associé de Stallone et producteur
d'EXPENDABLES : UNITÉ SPÉCIALE et d'ÉVASION, l'originalité de l'intrigue et la
force des dialogues, percutants et ramenés à l'essentiel, étaient de formidables
atouts. "Je n'avais jamais rien lu de tel", confie-t-il. "Les rebondissements vont
déstabiliser le spectateur. Car il va devoir se méfier des apparences".
Si la Tombe existait bel et bien, le non-respect de toute convention des droits de
l'homme obligerait l'institution à n'avoir aucune existence officielle, selon KingTempleton. "Le recours à l' 'extradition extraordinaire' – permettant d'incarcérer des
individus sans procès préalable et de les priver de tout droit, dans la droite lignée de
la guerre contre le terrorisme – distingue ÉVASION d'autres films de prison".
Les producteurs ont pris conscience qu'entre les scènes d'action à couper le souffle,
les somptueux décors futuristes et les personnages complexes, il leur fallait faire
appel à un réalisateur talentueux : Mikael Håfström. Ce dernier s'est notamment fait
connaître aux États-Unis grâce au RITE, thriller avec Anthony Hopkins, et en Suède
avec EVIL (ONDSKAN), cité à l'Oscar.
"Mikael a très bien saisi les enjeux de l'histoire et des personnages", note Emmett. "Il
a compris qu'on souhaitait réaliser un grand film d'action divertissant, sans sacrifier la
subtilité de la narration. Il était l'homme de la situation".
"Il décortique chaque situation problématique de manière quasi mathématique",
reprend Chapman. "Pour autant, il a conscience que le rythme du film est pulsionnel.
Au fond, c'est un grand récit d'aventure. Mikael a pris la mesure de l'envergure du
projet. Et il s'est attelé à la tâche avec un formidable sens de l'humour".
C'est l'approche originale d'un genre éprouvé qui a séduit le réalisateur. "Les
rebondissements sont palpitants", dit-il. "Nous aimons tous être surpris par une
situation ou un personnage. Et, bien entendu, la perspective de travailler avec
Sylvester Stallone était irrésistible. Ensuite, lorsqu'Arnold nous a donné son accord,
je n'arrivais même pas à croire que j'allais diriger ces deux monstres sacrés".
Mais, comme le souligne le réalisateur, le projet ne se résume pas qu'à des coups de
théâtre et des scènes d'action. "C'est un film d'une grande profondeur, mettant en
scène des personnages passionnants et complexes, doublé d'un formidable récit
d'aventure", ajoute-t-il. "Le personnage de Sly porte en lui un passé trouble qu'on
découvrira au cours du film, tandis que celui d'Arnold cache bon nombre de secrets.
C'est la relation entre ces deux personnages, qui apprennent à se connaître et qui
dévoilent leur passé, qui est vraiment motrice. C'est essentiellement ça qui m'a
poussé à m'atteler au projet".
Chapman était enchanté de voir son scénario ainsi porté à l'écran. "Tous les films
que j'aime racontent des histoires captivantes, mettent en scène des personnages
vraisemblables avec humour, et ménagent des séquences d'action spectaculaires,
afin que le spectateur s'intéresse à ce qu'il voit à l'écran", dit-il. "J'espère que notre
film sera à la fois intelligent et divertissant".
"Si les scènes d'action sont époustouflantes, ÉVASION ne manque pas d'émotion",
ajoute Emmett. "Vous allez vous régaler en regardant deux stars emblématiques du
cinéma d'action partager l'afficher pendant deux heures ! Ces deux acteurs fascinent
les spectateurs du monde entier, et je me disais que le fait de les réunir dans le
même film allait les combler".
Le producteur Mark Canton souligne qu'au bout de 40 ans de carrière, sa mission
reste inchangée. "Je cherche toujours à proposer au spectateur des films destinés à
la salle de cinéma", affirme-t-il. "Et je suis très emballé par ce film-là. Peu importe
que vous soyez un jeune de 18 ans, que vous ayez la cinquantaine, ou que vous
soyez un homme ou une femme. L'originalité du projet, la qualité de l'interprétation et
la force de la mise en scène devraient toucher un très large public".
LE CASTING
Ray Breslin est un champion de l'évasion. En s'appuyant uniquement sur ses
facultés intellectuelles, il repère les faiblesses de tel ou tel établissement pénitentiaire
afin d'empêcher les évasions – comme celle qui a marqué sa vie à jamais. Mélange
d'intelligence redoutable et de force de caractère, Breslin a surmonté toutes les
embûches semées sur sa route – jusqu'à ce qu'il doive relever le plus grand défi de
sa carrière : réussir à s'échapper de la Tombe, prison de haute sécurité.
Breslin a le don d'observer toutes sortes de détails dans son entourage et de les
mettre à profit pour en construire une représentation mentale. "Il a une capacité
d'analyse hors du commun", souligne Miles Chapman. "Il sait repérer les points
faibles d'un établissement pénitentiaire, et de son personnel – les gardiens, le
directeur, le médecin –, puis d'exploiter ces failles. Il a réussi à s'évader de la
moindre prison dans laquelle il s'est retrouvé enfermé, mais lorsqu'il pénètre dans la
Tombe, il comprend que ce qu'il pensait être une banale mission se transforme en
cauchemar absolu".
Pour le scénariste, aucun acteur n'aurait pu mieux exprimer la complexité du
personnage que Sylvester Stallone. "Il fallait qu'il soit crédible en détenu, mais aussi
en type extrêmement malin", dit-il. "Sly était l'acteur idéal, d'autant qu'il campe
parfaitement le gros dur hanté par son passé".
Stallone était attiré par ce personnage, à la fois intelligent et plein de ressources. "Il
est capable de compter le nombre de pas que doit faire un gardien pour se rendre
d'un endroit à l'autre, et à quel rythme il regarde sa montre", dit-il. "Mais la Tombe ne
ressemble à aucune autre prison qu'il ait jamais connue. Il semble qu'il soit
impossible de s'en évader. Et même si Ray y parvenait, il se retrouverait au milieu de
nulle part…"
Stallone a trouvé l'intrigue crédible et les péripéties inattendues. "J'ai lu tellement de
scénarios qu'en général j'arrive à prévoir le dénouement dès la 30ème page", reprendil. "Mais en lisant ce script, je n'ai jamais eu de temps d'avance sur le récit. À miparcours, j'étais estomaqué. Je n'aurais pas pu prédire une telle issue".
L'enthousiasme de l'acteur pour le projet a été communicatif sur le plateau. "Sly est
un vrai pro", note King-Templeton. "Ce tournage s'est étalé sur 50 jours, et je crois
bien qu'il avait 47 journées de travail ! Il arrive en premier sur le plateau et il n'est
jamais en retard. Il connaît son texte et il connaît aussi celui de ses partenaires. C'est
sa passion, si bien qu'il tente constamment d'enrichir le dialogue et qu'il cherche à
travailler en étroite collaboration avec le réalisateur".
Cinéaste souvent salué par la critique, Stallone a été très sensible aux choix de mise
en scène d'Håfström, à sa concentration et sa créativité, ainsi qu'à l'attention qu'il
accorde à chaque acteur. "Avec Mikael, rien n'est laissé au hasard", déclare Stallone.
"Il est très exigeant et il avait une idée extrêmement précise de chaque personnage.
Certains metteurs en scène s'intéressent davantage aux mouvements d'appareil,
mais je trouve que si l'on ne dirige pas suffisamment les comédiens, le film risque
d'être une coquille vide. Pas avec Mikael".
Lorsque Breslin se rend compte qu'il a été piégé, il se tourne vers Emil Rottmayer,
mystérieux détenu qui exerce une influence considérable sur les prisonniers. Chacun
se méfie de l'autre, mais ils sont conscients tous les deux que s'ils ont la moindre
chance de s'en sortir, c'est en faisant alliance.
"Ray se méfie de tout le monde dans la Tombe", ajoute Stallone. "Il a été victime d'un
coup monté et, du coup, il n'a confiance en personne. Tout à coup, Rottmayer
cherche à sympathiser avec lui. Ray doit faire un choix : soit il lui casse la figure et il
s'en fait un ennemi, soit il tente d'avoir un coup d'avance sur lui, avant que l'inverse
ne se produise. C'est une partie d'échecs".
Il fallait que l'interprète de Rottmayer soit à la hauteur de Stallone, du point de vue
physique et charismatique. "On s'est tous demandé qui pouvait bien incarner ce
détenu, jusqu'à ce que Stallone fasse une suggestion audacieuse : Arnold
Schwarzenegger".
Ce projet tombait à pic pour ce dernier puisqu'il venait d'achever son mandat de
gouverneur de la Californie et qu'il reprenait son métier d'acteur. "Le scénario l'a
enthousiasmé", affirme le réalisateur. "C'était un vrai plaisir pour moi de travailler
avec ces deux comédiens d'un professionnalisme absolu. Ils arrivaient sur le plateau
fin prêts, toujours ponctuels, et ils ont installé une formidable atmosphère".
Avant d'être incarcéré à la Tombe, Rottmayer a travaillé pour un mystérieux cyberterroriste du nom de Victor Mannheim. Sorte de Robin des Bois de l'ère numérique,
Mannheim est capable de provoquer un effondrement du système financier
susceptible d'entraîner une crise monétaire mondiale. Parce qu'il a été en charge de
sa sécurité, Rottmayer croit savoir où se trouve Mannheim. Il sait que révéler une
telle information est le prix de sa liberté, mais jusque-là, il s'est refusé à le faire.
Schwarzenegger joue le rôle avec l'humour à froid et la perspicacité qui sont aux
antipodes de ses débuts de culturiste…
"Rottmayer est un personnage mystérieux", indique Chapman. "Il se dévoile peu à
peu au cours du film. Arnold apporte toute la mythologie de sa filmographie au rôle,
si bien qu'on pense le connaître, mais on finit par se rendre compte qu'au fond, ce
n'est peut-être pas si clair que ça. Son charisme inné et son physique imposant sont
essentiels pour le personnage".
Stallone avait déjà contribué au retour de Schwarzenegger à l'écran, puisqu'il avait
fait en sorte qu'il ait un petit rôle dans EXPENDABLES : UNITÉ SPÉCIALE alors qu'il
était encore gouverneur. "On avait tourné pendant quatre heures un samedi car
c'était mon seul jour de libre", précise ce dernier. "Et puis, j'ai eu quatre jours de
tournage pour la suite d'EXPENDABLES, une fois mon mandat de gouverneur
terminé. On savait qu'on fonctionnait assez bien tous les deux et, du coup, on
cherchait activement un projet dont on pourrait tenir les deux rôles principaux".
Au bout de 30 ans de carrière au cours desquels les deux hommes étaient en rivalité,
ils ont fini par devenir amis. "Cet esprit de compétition entre nous a aussi été un
formidable stimulant", remarque Stallone. "Tout comme la rivalité entre Ali et Frazier,
cela nous a poussés à nous dépasser nous-mêmes".
"On était surtout en rivalité à nos débuts", reconnaît Schwarzenegger. "On se
disputait le record d'hématomes, de biceps, d'armes à feu et de cadavres ! C'était
incessant. Pour autant, on s'est toujours appréciés".
"Sly est un formidable réalisateur, scénariste et comédien", poursuit-il. "Il n'avait de
cesse d'améliorer chaque scène, et Mikael était constamment à son écoute. Il a une
idée très précise du résultat que doit donner la moindre séquence à l'écran, et c'est
un perfectionniste qui n'hésite pas à répéter, encore et encore, jusqu'à ce qu'il soit
satisfait".
Canton explique que cela valait la peine d'attendre l'occasion de travailler avec les
deux stars. "Sly et Arnold savent très bien ce qu'on attend d'eux", dit-il. "La plupart
des acteurs d'une trentaine d'années seraient incapables de faire ce qu'ils font, et
c'est ce qui est phénoménal chez eux. C'est extraordinaire de les voir réunis tous les
deux dans la même scène. Ils dégagent un charisme rare".
Breslin et Rottmayer ont un ennemi commun : Willard Hobbes, le directeur sadique
de la Tombe, campé par Jim Caviezel. Il dirige la prison d'une main de fer et en
ayant recours à la torture. Selon Stallone, Chapman a imaginé un homme piégé par
sa propre création : "Il se punit lui-même autant qu'il fait souffrir les détenus",
remarque l'acteur. "Car je ne connais personne qui, en étant sain d'esprit, accepterait
de se retrouver dans la Tombe de son plein gré…"
Hobbes est l'un des personnages préférés du scénariste. "Il est plus jeune que
Breslin et, du coup, il incarne une nouvelle génération", souligne Chapman. "Il a mis
à profit les inventions de Breslin pour concevoir une prison inviolable et il s'imagine
qu'il est plus malin que Breslin. Jim a apporté pas mal de trouvailles ingénieuses au
personnage".
Caviezel était emballé à l'idée d'interpréter un directeur de prison. "La première
chose qui m'intéresse, c'est le scénario dans sa globalité pour voir si tout fonctionne
bien", remarque-t-il. "J'ai eu le sentiment qu'il y avait là plusieurs éléments qui,
contrairement à ce qu'on aurait pu penser à première vue, se complétaient à
merveille. Le réalisateur m'a impressionné et on n'aurait pas pu dénicher de plus
grandes stars que Stallone et Schwarzenegger. Et avec Hobbes, je me suis dit que je
pouvais en faire un personnage de salaud qui sorte de l'ordinaire".
L'acteur a apprécié le fait que son personnage doive être rusé, et il a cherché à en
faire un homme qui ne soit pas totalement condamnable. "Hobbes doit protéger la
société contre ces détenus qui, pour la plupart, sont parmi les pires criminels au
monde", dit-il. "Il leur fait la guerre, sur le plan psychologique et physique, et il est sûr
de sa victoire".
"Les prisonniers sont presque comme ses enfants, d'une certaine manière", reprendil. "Il veut qu'ils soient parfaits. Mais si vous enfreignez ses règles, il s'arrangera pour
vous tuer – à son rythme. Il ne vous laissera pas mourir au moment que vous aurez
choisi. C'est lui qui en décidera".
Caviezel était ravi de partager l'affiche avec ses deux illustres partenaires, rappelant
que lorsqu'il a débarqué à Los Angeles de son Alberta natal, il s'est entraîné au
rythme de "Eye of the Tiger". Il précise : "À mes débuts, j'ai travaillé comme serveur.
J'ai même servi une coupe de champagne à Sly à l'occasion d'une fête
d'anniversaire de George H.W. Bush en 1991. J'ai aussi croisé Arnold dans une
autre réception, et je me souviens qu'il m'a demandé quelque chose et que je lui ai
répondu : 'Je reviens'. Et il m'a dit alors : 'Eh dites donc, c'est ma réplique, ça !'"
Lorsqu'il met au point une évasion, Breslin compte sur ses associés, au sein de B&C
Security, dont Abigail Ross (Amy Ryan). "Abigail est la meilleure ami de Breslin",
rapporte Chapman. "Elle gère la société en son absence, mais il sait qu'il peut
toujours compter sur elle. Amy est une comédienne d'une grande force et subtilité qui
ancre son personnage dans la réalité".
Selon Emmett, Abigail a plus d'une carte dans sa manche, puisqu'elle est aussi
capable de manier des explosifs, de conduire une voiture en vue d'une évasion ou
d'équilibrer les comptes d'une entreprise. "Elle est le bras droit de Breslin", dit-il.
"Amy Ryan est merveilleuse dans le rôle. Elle a décroché une citation à l'Oscar, et
elle est aussi une grande comédienne de théâtre. Et elle fait mouche dans un film
d'action ! Les actrices de son niveau ne sont pas très nombreuses".
La comédienne voulait changer de registre après avoir campé de sages mères de
famille, et elle a eu le sentiment que le rôle d'Abigail répondait à ses attentes. "C'est
une femme d'affaires avisée qui est aussi capable de faire exploser une voiture", ditelle. "Ça me change des personnages que j'ai joués ces derniers temps. C'est une
femme franche de collier et intrépide qui sait manier le sarcasme, et j'ai pris un vrai
plaisir à l'interpréter".
Chez B&C, Abigail est celle qui se méfie le plus de la mission d'investigation à la
Tombe. Il faut dire que cette proposition viole toutes les règles, et tous les protocoles,
respectés par Breslin et ses associés. "Elle a le sentiment qu'il y a quelque chose qui
cloche", dit-elle. "Mais Breslin semble déterminé. Comment dire non à Sylvester
Stallone ? C'était un peu surréaliste de me retrouver dans un film d'action avec ces
types-là, mais heureusement, j'étais confortablement au frais dans la climatisation,
tandis qu'eux se sont tapés toutes les acrobaties les plus périlleuses".
Hush, petit génie de l'informatique chez B&C, est interprété par le musicien Curtis
"50 Cent " Jackson. Ancien hacker, Hush a fait la connaissance de Breslin en prison
et ce dernier a permis au jeune homme de se réinsérer après sa libération. "J'aimais
beaucoup l'idée que Curtis tienne un rôle un peu à contre-emploi", signale Chapman.
"Hush est un pro de la technologie qui gère tout le système informatique de la boîte,
et qui réussit à se procurer des informations en contournant un peu la loi en cas de
besoin. Et comme c'est un ancien détenu, il sait parfaitement à qui Breslin a affaire".
Une fois encore, c'est Stallone qui a eu suggéré le nom de Jackson. "Au départ, on
avait envisagé de confier à Curtis le rôle d'un des détenus de la Tombe", souligne
Emmet, associé du rappeur au sein de leur société Cheetah Vision. "Mais Sly voulait
qu'il joue un rôle totalement inattendu. Comme Curtis tourne de plus en plus de films,
il cherche constamment à aller vers des contre-emplois, si bien qu'il était ravi".
"C'est un vrai changement pour moi", ajoute Jackson. "Tout comme Breslin a su
déceler les qualités de Hush, Sly et le réalisateur ont repéré quelque chose chez moi
qui n'était pas évident, si bien que j'espère que lorsque les gens découvriront le film,
ils pourront s'attacher à mon personnage, sans se dire que c'est 50 Cent qui tient le
rôle".
"Je suis fan de Sly et d'Arnold et, du coup, je me suis senti un peu groupie sur le
plateau", ajoute-t-il. "Mais j'ai réussi à dépasser ça. Sly a toujours su immortaliser
ses scènes à l'écran, et c'était génial de le voir improviser pour donner plus d'âme et
de réalisme à ses séquences".
Enfin, il ne faut pas oublier les seconds rôles, eux aussi incarnés par de grands
acteurs, à commencer par Vincent D'Onofrio qui joue Lester Clark. Sympathique et
obsédé par l'hygiène, Clark est en charge de la comptabilité de l'entreprise. "C'est le
genre de type en qui on a confiance a priori", note Chapman. "Vincent est un
formidable comédien qui a apporté subtilité et humour au rôle".
Citons encore Sam Neill dans le rôle du docteur Kyrie, médecin consciencieux de la
prison, Vinnie Jones dans celui de Drake, le plus sadique des tueurs de Hobbes, et
Faran Tahir, détenu qui réserve bien des surprises. "Nous avons réuni de grands
acteurs américains pour ce film", signale Kevin King-Templeton. "C'est ce qui
distingue ce projet de tant d'autres".
DANS LES MÉANDRES DE LA TOMBE
Lorsque Ray Breslin se réveille dans la Tombe pour la première fois, il découvre un
univers glaçant. Enfermé dans une minuscule cellule de verre, il se rend compte qu'il
est au cœur d'un dédale de cellules, toutes identiques, qui s'étendent à l'infini et qui
abritent chacune un seul détenu. L'ensemble des prisonniers sont encerclés par une
armada d'hommes masqués, vêtus de noir, dans un immense entrepôt sans fenêtre,
ni horloge.
Arnold Schwarzenegger, qui a lui-même visité plusieurs prisons quand il était
gouverneur de Californie, raconte son séjour dans la Tombe : "On est sous
surveillance 24 heures sur 24. On est observé quand on mange, quand on va aux
toilettes, quand on se brosse les dents, ou quand on est allongé. Il n'y a aucune
intimité possible car les murs de la cellule sont entièrement en verre. On est donc
constamment exposé au regard d'autrui, si bien qu'on ne peut rien cacher. C'est ce
qui rend toute évasion inenvisageable".
Préfigurant un nouveau dispositif d'incarcération parfaitement cauchemardesque, la
Tombe est née dans l'esprit du réalisateur. "Si la Tombe existait vraiment, elle ne
ressemblerait à rien de connu", dit-il. "Du coup, on ne s'est fixé aucune limite en
imaginant le décor. Ce n'est pas un film de science-fiction, mais cet environnement
nous projette aux confins d'une époque nouvelle".
Tenant absolument à mettre au point le décor de la prison le plus tôt possible,
Håfström a collaboré avec une équipe de story-boardeurs très en amont du tournage.
"Il fourmillait d'idées", se rappelle Emmett. "Il visualisait la Tombe dans sa tête, et il
voulait la faire partager aux autres. En voyant les dessins, on a été fascinés. Cette
prison est à la frontière entre présent et avenir. C'est la prison high-tech la plus
évoluée au monde. Et le plateau qu'il a imaginé était immense, dépassant de loin
tous ceux sur lesquels j'ai travaillé".
Il aura fallu également pas mal d'ingéniosité pour dénicher l'espace où bâtir l'intérieur
de la Tombe. C'est le régisseur d'extérieurs Elston Howard, qui a inscrit son nom aux
génériques de JONAH HEX, GREEN LANTERN et ABRAHAM LINCOLN :
CHASSEUR DE VAMPIRES, qui a trouvé une solution : la Vertical Assembly Base
(VAB), au sein du complexe de Michoud de la NASA à la Nouvelle-Orléans.
"Nous avons construit l'intérieur de la Tombe dans la VAB", explique Howard. "C'est
là que les citernes de kérosène de la navette spatiale ont été installés. Étant donné
que le programme spatial est momentanément suspendu, pendant que les
ingénieurs mettent au point une nouvelle fusée, on a pu s'y installer pour le tournage.
La VAB couvre une surface de 15 800 m², et a 80 m de hauteur sous plafond. Autant
dire que c'était l'endroit idéal pour un tournage !"
Aucun membre de l'équipe n'avait mis les pieds sur un site de la NASA, ni même sur
un plateau d'une telle envergure. "On aurait pu faire tenir cinq navettes spatiales là
où on tournait", reprend Emmett. "Je pensais qu'on allait se retrouver sur un plateau
traditionnel, avec des décors classiques. Mais quand je suis arrivé sur place, je me
suis dit 'Mais qui paie pour tout ça ?'"
La possibilité de tourner sur un site de la NASA a enrichi le style visuel du film, audelà des attentes de Håfström : "C'est un lieu extraordinaire", affirme le réalisateur.
"On a tout mis en œuvre pour tirer le meilleur parti de cet immense espace grâce à
des grues de 25 m de haut qui mettent en valeur le site".
Pour trancher avec les cellules et le réfectoire en verre, qui semblent s'étendre à
perte de vue, le réalisateur a fait de la cellule d'isolement un lieu – baptisé la "hot
box" – confiné et claustrophobe. Les prisonniers qui en font l'objet se retrouvent dans
une pièce minuscule et étouffante, où ils sont exposés à une lumière aveuglante et
des températures extrêmes jusqu'à ce qu'ils soient réduits en lambeaux. "Cette hot
box est le summum de l'horreur en matière d'isolement", confie King-Templeton. "On
ne sait jamais vraiment combien de temps on doit y passer. On peut même y mourir.
Aucun représentant de l'État n'est là pour dire : 'Bon, ça suffit maintenant'. C'est
terrifiant".
Sous l'impulsion de Stallone, une séquence a été tournée qui devrait donner un
second souffle au cinéma d'action : alors que l'affrontement spectaculaire entre
Breslin et Rottmayer ne figurait pas dans le scénario, la présence des deux stars au
générique l'a rendu incontournable. Du coup, Stallone et Schwarzenegger, les deux
maîtres du genre, se battent ensemble pour la première fois à l'écran. "Cette scène
de combat est démente", note Emmett. "Et voir ces deux légendes vivantes s'y
donner à cœur joie est un spectacle rare".
"Cela aurait été une immense déception pour le public de ne pas nous voir nous
battre", indique Stallone. "J'ai déjà affronté pas mal d'acteurs au cinéma, de Mr. T. à
Dolph Lundgren, sans oublier Apollo Creed et Hulk Hogan. Je pensais que mon
combat avec Jean-Claude Van Damme dans THE EXPENDABLES serait le dernier,
mais c'est alors qu'Arnold a débarqué. Les spectateurs vont s'attendre à ce que ça
déclenche des étincelles, et ils vont être servis !"
"On s'est tous dit que cela reviendrait à flouer le public de nous réunir dans un film
sans qu'on ait une scène de combat", renchérit Schwarzenegger. "C'est une
séquence importante dans le film, où l'on s'affronte en s'envoyant des coups
retentissants. Le public ne sera pas déçu".
Le chef cascadeur Noon Orsatti a supervisé ce choc des Titans grandeur nature.
"C'était très exaltant de travailler sur un affrontement entre Sly et Arnold", dit-il. "Le
chorégraphe combats, Jonathan Eusebio, et moi étions très impatients. On voulait
que la scène soit d'une grande brutalité, si bien qu'elle a pas mal évolué au fil du
temps. Quand on est arrivés sur le plateau, le réalisateur avait sa vision des choses,
Sly avait la sienne et Arnold également. Cela s'est donc fait dans la concertation. Ils
y ont introduit une part de fantaisie à laquelle on n'aurait pas songé".
Chef cascadeur de père en fils, Orsatti pensait avoir tout vu. "Pourtant, quand on se
retrouve face à ces deux stars en train de s'étrangler, ça fait tout drôle", poursuit-il.
"Arnold et Sly n'ont pas ménagé leurs efforts. En général, je n'aime pas vraiment me
rendre sur les plateaux quand il y a trop de monde. Mais là, c'était une occasion à
part".
Pour maintenir l'ordre, Hobbes réduit ses détenus à de simples numéros : c'est en
gardant cette idée en tête que la chef-costumière Lizz Wolf a conçu les uniformes
des prisonniers. "Voilà une prison telle qu'on n'en a jamais vue jusque-là et que, je
l'espère, on ne verra jamais", déclare-t-elle. "Je me suis renseignée sur ce qu'on
appelle les 'sites noirs', ces prisons secrètes de la CIA. Les prisonniers sont
surnommés les 'détenus fantômes'. Je voulais supprimer les couleurs et les effets de
matière des uniformes pour déshumaniser les personnages et leur ôter toute
existence".
À l'inverse, les uniformes noirs inquiétants que portent les gardiens accentuent la
terreur qu'ils suscitent chez les détenus. Et leurs masques noirs brillants, qui font
d'eux des personnages sans visage, renvoient aux prisonniers leur propre reflet. "Je
tenais vraiment à ce qu'ils n'aient aucune expression pour les rendre terrifiants", note
Lizz Wolf. "On dit que les yeux sont le miroir de l'âme, mais avec ces masques, on
ne peut deviner leur regard. Lorsque Ray Breslin tente de plonger son regard dans
celui d'un gardien, il n'aperçoit que son propre reflet. Et au bout du compte, il ne peut
trouver ce qu'il cherche qu'au fond de lui".
C'est ce type de trouvailles et d'inventions qui a contribué à piquer l'intérêt de
Stallone pour le projet. "Ce film est d'une grande originalité", conclut-il. "C'est pour ça
que j'ai eu envie d'y participer. C'est devenu très difficile de tomber sur un scénario
novateur, et là, c'était le cas. Les gens vont peut-être s'imaginer qu'il s'agit d'un banal
film d'action, avec combats et fusillades à la clé, mais ce que le public s'apprête à
découvrir va franchement le déstabiliser".
DEVANT LA CAMÉRA
SYLVESTER STALLONE (Ray Breslin) s'est imposé dans le monde entier comme
acteur, scénariste et réalisateur depuis qu'il a incarné le rôle-titre de ROCKY – dont il
a écrit le scénario –, Oscar du meilleur film en 1976.
Depuis, ce film majeur a donné lieu à une saga de cinq épisodes, dont ROCKY
BALBOA (2006), succès critique et public, était l'épilogue. Pour rendre hommage à
un personnage devenu légendaire aux yeux du public du monde entier, une statue
de Rocky Balboa a été érigée au pied des désormais célèbres escaliers du
Philadelphia Art Museum lors d’une cérémonie présidée par le maire de la ville.
Plus récemment, Sylvester Stallone a renoué pour la quatrième fois avec un autre
mythe du cinéma d’action avec le film JOHN RAMBO, dont il était également
réalisateur et scénariste. Il a imaginé ce vétéran de la guerre du Vietnam dans
RAMBO de Ted Kotcheff en 1982. Pour le dernier épisode en date, Stallone a tourné
dans la jungle birmane, situant l'intrigue dans un pays qui se rend coupable de
crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocides depuis 60 ans.
Puis Stallone a écrit, réalisé et interprété EXPENDABLES : UNITÉ SPÉCIALE, pour
lequel il a réuni Jason Statham, Mickey Rourke, Jet Li, Eric Roberts, Dolph Lundgren
et Steve Austin, ainsi que Bruce Willis et Arnold Schwarzenegger.
Le film, qui a triomphé au box-office mondial, a été tourné au Brésil et dans les rues
de la Nouvelle-Orléans en quelques mois.
ARNOLD SCHWARZENEGGER (Emil Rottmayer) est célèbre dans le monde entier
pour s'être imposé comme champion du monde de bodybuilding, acteur de films
d’action hollywoodiens, homme d’affaires à succès, écologiste, philanthrope, auteur
de bestsellers, et gouverneur de la Californie. On l'a vu récemment dans LE
DERNIER REMPART, avec Forest Whitaker et Johnny Knoxville. On le retrouvera
prochainement dans SABOTAGE de David Ayer, avec Sam Worthington et Terrence
Howard, MAGGIE d'Henry Hobson, avec Abigail Breslin, et le troisième opus de la
saga EXPENDABLES.
Né à Thal en Autriche en 1947, il devient, à l'âge de 20 ans, champion du monde de
culturisme et plus jeune Monsieur Univers de l’histoire. En attirant un nouveau public
international vers le bodybuilding, Arnold Schwarzenegger s’est transformé en icône
du sport.
Il a émigré aux États-Unis en 1968 dans le but de travailler à Hollywood, puis a
remporté cinq titres de Monsieur Univers, et sept titres de Monsieur Olympia avant
de prendre sa retraite pour se consacrer au cinéma. Par la suite, il a décroché un
diplôme à l’université du Wisconsin et a fièrement obtenu la citoyenneté américaine.
Arnold Schwarzenegger, qui est apparu sous le pseudonyme d’Arnold Strong dans
son premier long métrage, HERCULE À NEW YORK d’Arthur Allan Seidelman, s’est
rapidement fait un nom à Hollywood. En 1977, la Hollywood Foreign Press
Association lui a décerné le Golden Globe de la Révélation masculine de l’année
pour son rôle dans STAY HUNGRY réalisé par Bob Rafelson, face à Sally Field. Il a
véritablement percé en 1982 à la sortie du film d’action et d’aventures fantastiques
CONAN LE BARBARE de John Milius, qui a fait un carton au box-office.
En 1984, l’acteur a crevé l’écran et est directement entré dans l’histoire du cinéma
grâce au rôle-titre du thriller de science-fiction de James Cameron, TERMINATOR. Il
est le seul acteur à apparaître à la fois sur la liste des 100 plus grand héros et sur
celle des 100 plus grands méchants du cinéma américain établies par l’American
Film Institute, pour ses rôles dans la saga TERMINATOR.
Sa filmographie compte également, entre autres, COMMANDO de Mark L. Lester,
PREDATOR de John McTiernan, JUMEAUX d’Ivan Reitman, TOTAL RECALL de
Paul Verhoeven, TRUE LIES, LE CAMÉLÉON de James Cameron, L’EFFACEUR de
Chuck Russell, DOMMAGE COLLATÉRAL d’Andrew Davis, TERMINATOR 3, LE
SOULÈVEMENT DES MACHINES de Jonathan Mostow et une brève apparition
dans l’hommage aux films d’action réalisé par Sylvester Stallone, EXPENDABLES :
UNITÉ SPÉCIALE. À ce jour, ses films ont rapporté plus de 3 milliards de dollars
dans le monde.
En 2003, Arnold Schwarzenegger a été élu 38ème gouverneur de l’État de Californie
lors d’une élection historique. Parmi ses nombreuses réussites figurent notamment la
promulgation du Global Warming Solutions Act de 2006, et l’instauration du Million
Solar Roofs Plan, qui ont fait de la Californie l’État leader en matière de protection de
l’environnement et de rénovation des infrastructures. Il a également appliqué le
California Film & TV Television Tax Credit Program, projet au succès immense,
destiné à encourager la production cinématographique et télévisuelle dans l’État.
JIM CAVIEZEL (Hobbes) est un comédien au registre très étendu. Son interprétation
du rôle de Jésus-Christ dans LA PASSION DU CHRIST de Mel Gibson, succès
planétaire, est sans doute le défi le plus redoutable qu'il ait jamais relevé, à la fois sur
le plan physique et émotionnel. Il s'est investi pleinement dans cette aventure qui lui
a valu les éloges de la critique.
On l'a vu récemment dans SAVANNAH, avec Hal Holbrook, Sam Shepard et
Chiwetel Ejiofor, et dans TRANSIT, thriller avec James Frain et Elisabeth Röhm.
Il s'est fait connaître grâce à son interprétation du soldat Witt dans LA LIGNE
ROUGE de Terrence Malick, avec Sean Penn, Nick Nolte et Adrien Brody. Il
enchaîne avec CHEVAUCHÉE AVEC LE DIABLE d'Ang Lee et FRÉQUENCE
INTERDITE de Gregory Hoblit, où il campe un homme perturbé qui tente d'établir le
contact avec son père (Dennis Quaid), depuis longtemps disparu.
On le retrouve ensuite dans ANGEL EYES, avec Jennifer Lopez, où il interprète un
mystérieux amnésique, puis LA VENGEANCE DE MONTE CRISTO, où il prête ses
traits à Edmond Dantes, personnage injustement condamné, et CRIMES ET
POUVOIR de Carl Franklin, avec Morgan Freeman et Ashley Judd.
En 2004, il donne la réplique à Robin Williams et Mira Sorvino dans FINAL CUT
d'Omar Naim, puis à Claire Forlani et Jeremy Northam dans BOBBY JONES :
NAISSANCE D'UNE LÉGENDE de Rowdy Harrington. Il enchaîne avec MADISON,
et DÉJÀ VU de Tony Scott, avec Denzel Washington, tout premier film tourné à la
Nouvelle-Orléans depuis la tragédie de l'ouragan Katrina.
CURTIS "50 CENT" JACKSON (Hush) est un musicien réputé et un homme d'affaire
avisé. Chemin faisant, il poursuit sa carrière d'acteur au cinéma. Tout récemment, il
s'est illustré dans UNITÉS D'ÉLITE, avec Robert De Niro et Forest Whitaker, FIRE
WITH FIRE, VENGEANCE PAR LE FEU, avec Bruce Willis et Rosario Dawson, et
SUSPECT, avec Nicolas Cage et John Cusack.
On le retrouvera bientôt dans THE PURSUIT de Matt Johnson, THE DANCE, qu'il
produira, LIVE BET et un projet – sans titre à ce jour – avec Sharon Stone et Val
Kilmer. Il assurera aussi la production exécutive de la série POWER.
Salué comme l'un des plus grands musiciens de sa génération, Jackson s'est
diversifié dans la création d'entreprises dans des domaines divers, comme la gestion
de catalogues de droits musicaux, une agence d'artistes, la production
cinématographique, la promotion de boxeurs, les écouteurs, les jeux vidéo, l'édition
et les boissons énergisantes. L'ensemble de ses activités dégagent un chiffre
d'affaires d'environ 300 millions de dollars et Jackson s'est aujourd'hui imposé
comme un capitaine d'industrie.
En 2005, il décroche son premier rôle – quasi autobiographique – dans RÉUSSIR
OU MOURIR de Jim Sheridan qui relate la vie d'un jeune homme grandissant dans
un quartier pauvre et subissant des influences néfastes, avant qu'il ne devienne une
star du rap.
Lauréat de l'Ordre de l'Empire Britannique, SAM NEILL (le docteur Emil Kyrie) est
salué dans le monde entier pour ses rôles au cinéma et à la télévision. Il a fait ses
débuts dans SLEEPING DOGS de Roger Donaldson, avant de s'imposer dans MY
BRILLIANT CAREER de Gillian Armstrong, avec Judy Davis.
Il s'est surtout fait connaître grâce JURASSIC PARK de Steven Spielberg, où il
campe le paléontologue Alan Grant, et à LA LEÇON DE PIANO de Jane Campion,
avec Holly Hunter et Harvey Keitel – Palme d'Or au festival de Cannes et trois fois
oscarisé. Pour sa prestation, il a été cité à l'Australian Film Institute du meilleur
second rôle.
On l'a encore vu dans LE CHASSEUR, avec Willem Dafoe, DAYBREAKERS, LE
ROYAUME DE GA'HOOLE – LA LÉGENDE DES GARDIENS, LITTLE FISH, avec
Cate Blanchett, SKIN, DEAN SPANLEY, LA PLUS BELLE VICTOIRE, avec Kirsten
Dunst, YES de Sally Potter, PERFECT STRANGERS, avec Susan Sarandon, DIRTY
DEEDS, avec Bryan Brown et Toni Collette, THE ZOOKEEPER, L'HOMME
BICENTENAIRE, avec Robin Williams, et L'HOMME QUI MURMURAIT À
L'OREILLE DES CHEVAUX de Robert Redford, avec Kristin Scott Thomas et
Scarlett Johansson.
DERRIÈRE LA CAMÉRA
MIKAEL HÅFSTRÖM (Réalisateur) s'est illustré dans plusieurs genres différents.
Tout récemment, il a signé LE RITE, film d'horreur avec Anthony Hopkins, autour
d'un étudiant américain qui intègre une école d'exorcisme. Il a également dirigé John
Cusack, Ken Watanabe et Jeffrey Dean Morgan dans SHANGHAI, ou encore Cusack
et Samuel L. Jackson dans le thriller CHAMBRE 1408 et Jennifer Aniston et Clive
Owen dans DÉRAPAGE.
Dans sa Suède natale, le réalisateur a tourné EVIL (ONDSKAN), cité à l'Oscar du
meilleur film étranger, DROWNING GHOST et DAYS LIKE THIS, qui a remporté le
Guldbagge du meilleur scénario. Ses films ont été sélectionnés dans de nombreux
festivals du monde entier et, en Suède, le cinéaste a décroché plusieurs citations au
Guldbagge.
Mikael Håfström fait ses débuts à la fin des années 80 en tant qu'assistant
réalisateur à la télévision. Il devient ensuite scénariste et réalisateur pour le petit
écran, avant de réaliser VENDETTA, son premier long métrage.
MILES CHAPMAN (Scénariste) a notamment signé le scénario de la série
CYBERGEDDON, avec Missy Peregrym et Olivier Martinez. Il développe
actuellement HOMELANDERS.
Né à Philadelphie, Chapman est diplômé de l'American Repertory Institute for
Advanced Theater Training de Harvard. On lui doit notamment les scénarios de
PROTECTION, FOUR 50S et SLIPKNOT.
Il vit à Los Feliz, avec sa femme Erica et leurs deux enfants, Wyatt et Emily.
MARK CANTON (Producteur) est une figure majeure de la profession à qui l’on doit
environ 300 films comme producteur ou producteur exécutif. Il développe à l'heure
actuelle plusieurs projets ambitieux, à diverses étapes de production.
Il prépare notamment 300 : LA NAISSANCE D'UN EMPIRE, suite de 300. Écrit par
Zack Snyder et Kurt Johnstad, le film est réalisé par Noam Murro, d'après le roman
graphique de Frank Miller. Il prépare également SITE 146, film d'horreur autour de
l'Egypte ancienne réalisé par Grégory Levasseur.
À partir de février 2014, LAST WITCH HUNTER sera en tournage : le film, interprété
par Vin Diesel et réalisé par Breck Eisner, opposera un chasseur de sorcières à
puissant sorcier.
Parmi sa filmographie, citons 300, LES CHRONIQUES DE SPIDERWICK et
IMMORTELS. Adaptation du roman graphique de Frank Miller portée à l'écran par
Zack Snyder, 300 a engrangé plus de 460 millions de dollars de recettes mondiales
et reste le plus gros succès d'un film sorti au mois de mars.
RANDALL EMMETT (Producteur) est l’un des producteurs les plus prolifiques de la
profession. Il a produit plus de 50 films depuis ses débuts, dans les années 1990, où
il était assistant de Mark Wahlberg. Grâce à un sens des affaires aiguisé et à une
sensibilité créative pointue, Randall Emmett a cofondé avec George Furla
Emmett/Furla Films, société de production consacrée au développement, au
financement et à la production de films de premier plan pour l’industrie du cinéma qui
possède son propre fonds d’investissement. Il est par ailleurs le fondateur et associé
de la société de production de Curtis "50 Cent" Jackson, Cheetah Vision Films.
Il s'attelle actuellement à la préparation du très attendu film de Martin Scorsese
SILENCE, et d'EXPIRATION avec Bruce Willis. Il financera et produira en outre
EVEREST et THE LAST WITCH HUNTER, avec Vin Diesel.
On lui doit encore END OF WATCH, écrit et réalisé par David Ayer, avec Jake
Gyllenhaal et Michael Peña, LADY VEGAS de Stephen Frears, avec Bruce Willis,
Catherine Zeta-Jones, Rebecca Hall et Vince Vaughn et UNITÉS D’ÉLITE de Jessy
Terrero, avec Robert De Niro, 50 Cent, et Forest Whitaker.
Parmi les précédents films qu’a produits Randall Emmett figurent BAD LIEUTENANT
– ESCALE À LA NOUVELLE-ORLÉANS de Werner Herzog, LA LOI ET L’ORDRE et
88 MINUTES réalisés par Jon Avnet, KING OF CALIFORNIA de Mike Cahill, 16
BLOCS de Richard Donner, et LE CONTRAT de Bruce Beresford.
Il dirige la société Cheetah Vision avec son associé Curtis "50 Cent" Jackson.
BRENDAN GALVIN (Directeur de la photographie) a fait ses débuts dans le clip
vidéo et la publicité, et a notamment collaboré avec Tarsem Singh et John Moore. Il
est passé au cinéma pour la première fois en 2000 avec RAT de Steve Barron. Il
s’est fait un nom comme directeur de la photographie en signant la signant la lumière
d’EN TERRITOIRE ENNEMI de John Moore, avec Gene Hackman et Owen Wilson.
Il a depuis éclairé LE VOL DU PHOENIX, sur lequel il retrouvait John Moore,
VERONICA GUERIN de Joel Schumacher, THUNDERBIRDS – LES SENTINELLES
DE L’AIR de Jonathan Frakes et LES IMMORTELS et BLANCHE NEIGE de Tarsem
Singh.
Cette année, il a éclairé SOLACE, avec Anthony Hopkins et Colin Farrell, et éclaire
actuellement SELFLESS réalisé par Tarsem Singh.
BARRY CHUSID (Chef décorateur) a récemment conçu les décors de SOURCE
CODE de Duncan Jones, 2012 de Roland Emmerich, LES ZINTRUS de John
Schultz, MIMZY LE MESSAGER DU FUTUR de Robert Shaye, avec Rainn Wilson,
ZOOM, L'ACADÉMIE DES SUPER-HÉROS, avec Tim Allen, Courteney Cox et
Chevy Chase, SERENITY : L'ULTIME RÉBELLION de Joss Whedon, avec Nathan
Fillion, LE JOUR D'APRÈS de Roland Emmerich, avec Dennis Quaid, Jake
Gyllenhaal et Sela Ward et DAREDEVIL, avec Ben Affleck, Jennifer Garner et Colin
Farrell.
ELLIOT GREENBERG (Chef monteur) a notamment monté CHRONICLE, DEVIL,
SŒURS DE SANG, EN QUARANTAINE et THE POUGHKEEPSIE TAPES.
Il a fait ses débuts comme stagiaire sur CURSED de Wes Craven, puis comme
assistant monteur sur RED EYE / SOUS HAUTE PRESSION du même réalisateur. Il
enchaîne avec deux années d'assistanat, au cours desquelles il collabore
notamment à CLERKS 2 de Kevin Smith.
Il est monteur à part entière pour la première fois sur EXTREME MOVIE.
ALEX HEFFES (Compositeur) s'est d'abord fait connaître grâce à sa partition pour
LE DERNIER ROI D'ÉCOSSE et UN JOUR EN SEPTEMBRE de Kevin MacDonald,
tous deux oscarisés, et LA MORT SUSPENDUE, récompensé par un BAFTA. Il
enchaîne avec LE RITE de Mikael Håfström, avec Anthony Hopkins, JEUX DE
POUVOIR de Kevin MacDonald, avec Russell Crowe et Ben Affleck, EMPEROR de
Peter Webber, avec Tommy Lee Jones et MANDELA : UN LONG CHEMIN VERS LA
LIBERTÉ, avec Idris Elba et Naomie Harris.
LIZZ WOLF (Chef costumière) a collaboré à une trentaine de films aux époques, aux
genres et aux styles divers. Ses vastes connaissances en matière d’histoire du
costume et son souci du détail ont fait d’elle une créatrice de costumes et une chef
costumière inventive. Avec ses connaissances et son expérience, elle relève les
défis de chaque projet grâce à ses qualités d’anticipation et de collaboration avec
l’équipe du film.
Elle a eu l’immense privilège de travailler avec des réalisateurs aussi prolifiques que
Tony Scott, Steven Soderbergh et Brian De Palma sur de nombreuses productions
internationales. Elle a collaboré avec Sylvester Stallone sur JOHN RAMBO,
EXPENDABLES : UNITÉ SPÉCIALE et EXPENDABLES 2 UNITÉ SPÉCIALE.
En tant qu’assistante costumière, elle a notamment collaboré à DREAMGIRLS de Bill
Condon, TRAFFIC réalisé par Steven Soderbergh, ARMAGEDDON de Michael Bay,
LE DAHLIA NOIR de Brian De Palma, THE LODGER de David Ondaatje, LES LOIS
DE L’ATTRACTION de Roger Avary et SPY GAME : JEU D’ESPIONS de Tony Scott.
Costumière prolifique, elle a travaillé sur A SINGLE MAN de Tom Ford, 3H10 POUR
YUMA réalisé par James Mangold, ALEXANDRE d’Oliver Stone, DODGEBALL :
MÊME PAS MAL ! de Rawson Marshall Thurber et PIRATES DES CARAÏBES : LA
MALÉDICTION DU BLACK PEARL de Gore Verbinski.
LISTE ARTISTIQUE
Breslin
Rottmayer
Hobbes
Javed
Abigail
Le docteur Kyrie
Lester Clark
Drake
Roag
Hush
Jessica Miller
Le capitaine Newal Beradah
SYLVESTER STALLONE
ARNOLD SCHWARZENEGGER
JIM CAVIEZEL
FARAN TAHIR
AMY RYAN
SAM NEILL
VINCENT D'ONOFRIO
VINNIE JONES
MATT GERALD
CURTIS "50 CENT" JACKSON
CAITRIONA BALFE
DAVID JOSEPH MARTINEZ
LISTE TECHNIQUE
Un film de
Scénario
Sur une histoire originale de
Produit par
Producteurs exécutifs
Coproducteurs
Producteurs associés
Image
Décors
Montage
Musique
Superviseur musical
Effets visuels
MIKAEL HÅFSTRÖM
MILES CHAPMAN & ARNELL JESKO
MILES CHAPMAN
MARK CANTON
RANDALL EMMETT
REMINGTON CHASE
ROBBIE BRENNER
KEVIN KING-TEMPLETON
GEORGE FURLA
MARK STEWART
ZACK SCHILLER
ALEXANDER BOIES
NICOLAS STERN
JEFF RICE
BRANDT ANDERSEN
STEPAN MARTIROSYAN
KELLY DENNIS
BRANDON GRIMES
JONATHAN ABRAMS
JEREMY BELL
BRENDAN GALVIN
BARRY CHUSID
ELLIOT GREENBERG
ALEX HEFFES
SEASAN KENT
CHRIS WELLS
Costumes
Casting
Régisseur général
1er assistant réalisateur
Chef cascadeur
Chorégraphe combats
LIZZ WOLF
ANNE MCCARTHY
KELLIE ROY
BUDDY ENRIGHT
NICK SATRIANO
NOON ORSATTI
JONATHAN EUSEBIO