l`Opéra de Lyon
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l`Opéra de Lyon
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Ainsi, notre festival d’opéras en un acte est construit sur le thème de l’amour. Certes, la quasi-totalité du répertoire lyrique repose sur des histoires d’amour. Néanmoins, nous avons voulu développer quelques variations sur ce thème, que nous réunissons sous le titre générique d’Amour soupçon. Car si l’amour peut-être un sentiment positif – épanouissement, espoir, énergie – il peut aussi nous dévorer, nous désespérer, nous détruire. L’amour peut nous faire sortir de nous-même, nous rapprocher, nous unir ; il peut aussi nous isoler, nous laisser seuls, nous murer dans le silence. La Voix humaine de Poulenc et Le Château de Barbe-Bleue de Bartok, Djamileh de Bizet et Il Tabarro de Puccini, Luci mie traditrici de Sciarrino et Une tragédie florentine de Zemlinsky : les six opéras que nous présentons lors de ce festival sont traversés par ces motifs : le désir qui naît et le désir qui meurt, la jalousie et la liberté, la fidélité et l’exclusivité, la solitude et de l’incommunicabilité... Des thèmes qui sont toujours d’une frémissante actualité, dans notre monde où les libertés sont grandes, où les moyens et les techniques de communication sont sophistiqués, mais où la solitude est plus que jamais présente, où la sphère virtuelle devient, pour l’amour, un terrain privilégié... Serge Dorny Directeur général O1 OPÉRA EN DEUX ACTES, 1998 LIVRET DU COMPOSITEUR D’APRÈS IL TRADIMENTO PER L’ONORE DE GIACINTO ANDREA CICOGNINI ET ELÉGIE DE CLAUDE LE JEUNE, SUR UN TEXTE DE G.D. DE LA BERGERIE. EN ITALIEN Direction musicale Jonathan Stockhammer La Duchesse Malaspina Maria Riccarda Wesseling Mise en scène et éclairages Georges Lavaudant Le Duc Malaspina Urban Malmberg Décors et costumes Jean-Pierre Vergier Voix derrière le rideau L’Hôte Matthias Koch Orchestre de l’Opéra de Lyon Le Serveur Andreas Jeaggi L’ŒUVRE Lors de la création de Luci mie traditrici au festival de Schwetzingen, le livret était précédé d’un essai circonstancié sur le drame Il Tradimento per l’Onore de Cicognini. Cicognini me fascine, et j’ai pensé qu’il fascinerait les autres. Le drame de Cicognini est un drame baroque. Ses justifications philosophiques ou ses motivations juridiques avant et après le crime sont confuses et difficiles à mettre en scène. Son goût douteux est lié au théâtre de l’époque. Le conflit entre les domestiques revêt déjà les couleurs de la commedia dell’arte, et l’entrelacement de couches de personnages sert de critique ou de commentaire à l’histoire, et crée une action parallèle. Dans Luci mie traditrici, il y a très peu de personnages, et les premiers plans sont définis selon un angle de vue très étroit. En somme, il s’agit de l’explosion d’une tragédie amoureuse, marquée par la violence et la fatalité, et qui permet d’autant mieux l’identification qu’elle ne contient aucune référence historique. C’est ce O2 qui la rend moderne, car même si nous savons dès le début ce qui doit arriver, l’événement attendu est soumis à une invention dramaturgique créatrice d’un certain effet de surprise. Ainsi, face à la victime qui finit par s’identifier et par se donner totalement à son bourreau, le spectateur ignore s’il s’agit d’un ultime élan vital ou d’un véritable abandon amoureux. Luci mie traditrici est une œuvre beaucoup plus angoissante que mes autres œuvres théâtrales. Le statisme, le dépouillement, la cruauté réaliste de Perseo e Andromeda constituaient une première réponse à la dimension onirique de Lohengrin. Ses trois personnages baignent dans un climat qui, par sa clarté et sa dimension problématique, ne laisse aucune place au rêve. Un récif au milieu de la mer : rocher, mer, vent et solitude. Dans un cadre si hostile, les relations entre les personnages ne peuvent être qu’exacerbées. ■ Extrait du programme de soirée du Festival d’Automne L’ARGUMENT Salvatore Sciarrino écrit le livret en s’inspirant du drame de Giacinto Andrea Cicognini, Il tradimento per l’Onore (édité en 1664) qui évoque l’assassinat en 1590 par Carlo Gesuldo — prince de Venose et grand compositeur — de Maria d’Avalos, sa femme, et du duc d’Andria, amant de cette dernière. Le compositeur termine l’écriture du livret durant l’été 1996. L’œuvre commence par une élégie composée par Claude Lejeune en 1608 sur des vers extraits de Tombeau d’une belle et vertueuse dame de Gilles Durant de la Bergerie (1550 - 1605). La partition est composée entre décembre 1997 et mars 1998, alors que Salvatore Sciarrino est immobilisé à la suite d’un grave accident de voiture. L’œuvre, commande de la Suddeutschen Rundfunk et du Festival de Shwetzingen est éditée par Ricordi. Elle est dédiée à Marilisa Pollini “che me ha valvato la vita“ (qui m’a sauvé la vie). IRCAM DURÉE 1h10 DATES ET HORAIRES : voir Une tragédie florentine OPÉRA EN UN ACTE, 1917 LIVRET DU COMPOSITEUR D’APRÈS LA PIÈCE D’OSCAR WILDE A FLORENTINE TRAGEDY. EN ALLEMAND Direction musicale Jonathan Stockhammer Bianca Maria Riccarda Wesseling Mise en scène et éclairages Georges Lavaudant Guido Bardi Hugh Smith Décors et costumes Jean-Pierre Vergier Simone Urban Malmberg Orchestre de l’Opéra de Lyon L’ARGUMENT Simone sait que sa femme Bianca et Guido Bardi, héritier du Duc de Florence sont amants. Mais en cette soirée qui les réunit tous trois, il cache son jeu. Il converse avec Guido, offre des coupes de vin. Les échanges sont de plus en plus tendus ; vers minuit, admirant l’épée du jeune homme, il lui propose un duel. Après l’épée, on se bat au poignard puis à mains nues : le mari étrangle l’amant et s’apprête à tuer sa femme. Mais elle est comme transfigurée : “Pourquoi ne m’as-tu pas dit que tu es si fort ?“ ; alors lui, subjugué : “Pourquoi ne m’as-tu pas dit que tu es si belle ?“. Mille et un opéras - Piotr Kaminski L’ŒUVRE La pièce d’Oscar Wilde, restée inachevée au moment de son arrestation en avril 1895, et considérée comme perdue après avoir été volée dans l’appartement de l’écrivain, fut retrouvée dans ses papiers après sa mort, et créée par Max Reinhardt à Berlin, le 12 janvier 1906, dans une traduction allemande de Max Meyerfeld. Il y manque toutefois la scène initiale entre Guido et Bianca dont on ignore si Wilde l’avait écrite. Puccini en considéra l’adaptation pendant les six années d’hésitation qui séparent Butterfly de La Fanciulla del West, avant d’abandonner cette idée à cause d’un problème de droits d’auteur, difficulté que Zemlinsky affronta à son tour, ayant négligé d’aborder la question avant de se mettre au travail. Ainsi, c’est à l’automne 1915, une fois achevée la version piano-chant, qu’il s’engagea dans d’interminables pala- bres avec les ayants droit de Wilde et avec le traducteur allemand, tout en orchestrant l’ouvrage, travail qu’il mena à bien en novembre. Il fallut encore une année de tractations pour que l’œuvre soit créée à Stuttgart (sous la direction de Max von Schillings), et aussitôt reprise à Prague (4 mars, sous la direction du compositeur), à Vienne (27 avril) et à Graz (22 décembre). Ressuscitée à Kiel (1977), elle connut bientôt une vingtaine de productions à travers le monde (Venise 1980, Hambourg 1981, New York 1982, Hanovre 1983, Edimbourg 1983, Vienne 1985, Londres 1985), ainsi que de nombreuses exécutions en concert. ■ Mille et un opéras - Piotr Kaminski DURÉE 1h environ Spectacles enregistrés par France Musique NOUVELLES PRODUCTIONS AVRIL 2007 MA VE ME VE 17 20 25 27 20H00 20H00 20H00 20H00 VE 4 20H00 MAI 2007 O3 OPÉRA COMIQUE, 1872 LIVRET DE LOUIS GALLET, D’APRÈS NAMOUNA D’ALFRED DE MUSSET. EN FRANÇAIS Direction musicale Eivind Gullberg Jensen Haroun Jean-Pierre Furlan Mise en scène Christopher Alden Splendiano Laurent Naouri Décors Johan Engels Djamileh Janja Vuletic Costumes Sue Willmington Eclairages Adam Silverman Chorégraphie Claire Glaskin Orchestre et Chœurs de l’Opéra de Lyon Production Opera North L’ŒUVRE La commande pour un nouvel opéra fut passée en 1871. Le livret choisi pour la circonstance, inspiré du poème (“conte oriental“, 1832) de Musset Namouna (à ne pas confondre avec le ballet homonyme d’Edouard Lalo, 1882), date de 1867, où il avait été confié à un autre compositeur qui tarda trop à le mettre en musique. Afin d’éviter des contentieux avec les héritiers de Musset, Louis Gallet affirma s’être inspiré d’une autre source qui contenait “une aventure analogue“ à celle du poème dont, il est vrai, l’anecdote n’occupe qu’une part infime (...). Il changea aussi le nom du héros, qui chez Musset s’appel Hassan, tandis que Camille Du Locle, directeur de l’OpéraComique, trouva le nom de l’héroïne. Bizet se mit au travail en été 1871, pour entrer en répétitions en janvier 1872 : pendant un moment, l’opéra devait O4 s’élargir en deux actes, idée vite abandonnée par le direction du Comique. Bizet rêvait de Galli-Marié pour le rôle titre qui finit par échoir à Aline Prelly (pseudonyme de la baronne de Presle), dont les charmes surpassaient le talent vocal ; elle se fit unanimement siffler à la création, contribuant à l’échec de l’opéra. Celle-ci (associée à la reprise du Médecin Malgré lui de Gounod) ne sera suivie que de dix représentations, avant que l’opéra ne disparaisse le 29 juin du répertoire parisien jusqu’en 1938, tout en poursuivant une carrière à l’étranger (Rome, 1890 ; Prague et Berlin, 1892 ; Londres et Pétersbourg, 1893 ; Budapest, 1895). En 1898, à Vienne, Djamileh eut l’honneur d’une baguette peu banale : celle de Gustav Mahler, et des louanges d’un Duard Hanslick. ■ Mille et un opéras - Piotr Kaminski L’ARGUMENT Le sultan Haroun prend chaque mois une nouvelle esclave. Quelque chose vient cependant de bouger dans l’âme insensible du sultan : pour la première fois, il a oublié la fin du mois. Il le doit à la charmante dernière, du nom de Djamileh, dont son serviteur Splendiano est également épris (...). Combattant son cœur qui ne lui parle pas encore avec toute la clarté requise, il s’apprête à la congédier, lorsque Djamileh lui répond par une chanson mélancolique (...). Charmé, mais inébranlable, Haroun offre à Djamileh un précieux collier, avant de tourner les talons (...). Spendiano confirme le cruel verdict à la belle esclave qui n’a cependant pas l’intention de céder sans combattre. A l’aide de Splendiano, elle va s’introduire à nouveau dans la couche du sultan. Resté seul avec la belle esclave, Haroun ne tarde pas à la reconnaître. Furieux d’avoir été joué, il rejette ses déclarations d’amour mais, la voyant défaillir sous ce coup cruel, il finit par admettre sa propre passion. Mille et un opéras - Piotr Kaminski DURÉE 1h environ DATES ET HORAIRES : voir Il Tabarro OPÉRA EN UN ACTE, 1918 LIVRET DE GIUSEPPE ADAMI D’APRÈS LA HOUPPELANDE DE DIDIER GOLD. EN ITALIEN Direction musicale Eivind Gullberg Jensen La Frugola Ceri Williams Mise en scène David Pountney Il Talpa Brian Bannatyne-Scott Décors Johan Engels Il Tinca Christophe Mortagne Eclairages Adam Silverman Giorgetta Hélène Bernardy Orchestre et Chœurs de l’Opéra de Lyon Luigi Jean-Pierre Furlan Production Opera North Michele Laurent Naouri L’ARGUMENT Giorgetta est amoureuse du beau Luigi, un des ouvriers de la péniche. Ce soir-là, elle lui donne rendez-vous sur le pont. Elle craquera une allumette quand la voie sera libre. Mais sur le pont, Michele, perdu dans ses pensées, allume sa pipe avec une allumette. Luigi croit que c’est le signal et monte à bord. Fou de jalousie, Michele l’étrangle et le cache sous son manteau. Giorgetta angoissée, pleine de remords, rejoint son mari, se rapproche de lui. Il l’invite à venir comme autrefois, dans son manteau. Soulevant le grand pardessus, il lui montre le cadavre, et lui presse le visage contre celui de son amant mort. Mille et un opéras - Piotr Kaminski L’ŒUVRE La Seine est grise et voilée de brume : telle nous la peint l’orchestre ondoyant du prélude, à la tonalité indéfinissable. L’opéra sera la représentation fidèle de la vie du “petit peuple“, où le fleuve — qui ne mène nulle part, tiendra le rôle de l’assommoir. C’est pour cela que Puccini demande à lever le rideau avant que la musique ne commence. Parmi les personnages du drame, seul le couple d’amoureux anonymes semble content de son sort, les autres destinées étant d’ores et déjà broyées, ou en passe de l’être. Puccini déploie à leur service toute sa virtuosité, tant dans l’écriture dialoguée, libre et expressive, que la couleur locale. (...) L’acte se divise en quatre sections, la première plantant le décor et présentant les personnages ; d’un ton plutôt détendu, elle semble se crisper à chaque ap- parition de Michele. La seconde s’ouvre sur l’apparition sereine La Frugola, mais culmine dans un air de révolte de Luigi chargé d’un désespoir que l’orchestre soutient de toutes ses couleurs graves. (...) La troisième section abandonne définitivement les autres personnages, ne laissant en scène que le triangle amoureux. Le reste n’est que l’agitation fébrile du crime et sa révélation, dans la meilleure veine “cinématographique“ de Puccini, à laquelle nous devons les fulgurantes accélérations de Tosca. Il tabarro figure parmi les grands drames pucciniens. ■ Mille et un opéras - Piotr Kaminski DURÉE 50’ environ Spectacles enregistrés par France Musique AVRIL 2007 ME SA MA JE DI 18 21 24 26 29 20H00 20H00 20H00 20H00 16H00 MAI 2007 ME 2 20H00* *Atelier pour enfants O5 TRAGÉDIE LYRIQUE EN UN ACTE, 1959 TEXTE DE JEAN COCTEAU. EN FRANÇAIS Direction musicale Juraj Valcuha L’ARGUMENT La Femme Felicity Lott Mise en scène et costumes Laurent Pelly Dramaturgie Agathe Mélinand Décors Chantal Thomas Eclairages Joël Adam Orchestre de l’Opéra de Lyon Un opéra qui commence par “Allô, Allô...“ : l’irruption dans l’art lyrique des techniques de communication modernes... Mais pour dire l’incommunicabilité entre les êtres, l’amour qui se déchire et qui disparaît, la solitude. La Voix humaine : quarante minutes d’un dialogue à une voix. La femme parle avec lui, qui l’abandonne pour une autre. Banalité de la situation et des propos, souvenir et regret, déchirure du sentiment, désespoir et lyrisme brûlant... Au bout du fil, le vrai interlocuteur de la femme : un orchestre sensuel et transparent. “C’est bien entendu effrayant et ultrasensible“, écrivait Poulenc à son ami le chanteur Pierre Bernac. Mille et un opéras - Piotr Kaminski L’ŒUVRE Dix-sept ans avant Le Téléphone de Gian Carlo Menotti, et seize ans avant le célèbre thriller radiophonique de Lucille Fletcher, Cocteau mettait déjà en scène cet alarmant appareil dans un monodrame tragique. Ecrite en 1930, la pièce était créée à la Comédie-Française en 1932, avec Berthe Bovy ; l’adaptation cinématographique de Roberto Rossellini, avec, naturellement, Anna Magnani date de 1947. En 1958, Poulenc choisit d’en faire un petit opéra, destiné aux rares talents de Denise Duval, “diseuse“ de génie. On notera que dans les trois cas le petit monstre a pour partenaire une femme : une fiancée réfractaire et bavarde (Menotti), une épouse immobilisée qui découvre par hasard un meurtre en préparation, avant de comprendre qu’elle en est la victime désignée, et, chez Cocteau, une amoureuse, tourmentée par la passion (pour un amant qui la quitte afin d’en épouser une O6 autre) et la technique (intrus sur la ligne, coupures de communication). Cocteau annonce que la scène se passe dans “une chambre de meurtre“ : avant de commettre un suicide symbolique, l’héroïne aura aligné toute la panoplie du désespoir : mensonges, menaces, faux détachement, rire forcé. Les sous-entendus homosexuels de la situation n’échapperont à personne (“Blanche c’était moi et Elle c’est encore moi“, écrit Poulenc à Hervé Dugardin), tandis que le fait que l’interlocuteur reste inaudible met en relief l’insondable solitude de la victime. Elle n’est pourtant pas seule musicalement parlant, l’orchestre prenant sur lui le rôle de l’amant, en reproduisant avec une éloquence et une imagination extraordinaires le ton et le contenu de ses propos, au point de nous en laisser deviner la teneur. ■ Mille et un opéras - Piotr Kaminski DURÉE 40’ environ DATES ET HORAIRES : voir Le Château de Barbe-Bleue OPÉRA EN UN PROLOGUE, 1918 LIVRET DE BÉLA BALÁZS. EN HONGROIS L’ARGUMENT Direction musicale Juraj Valcuha Barbe-Bleue Peter Fried Mise en scène et costumes Laurent Pelly Judith Hedwig Fassbender Dramaturgie Agathe Mélinand Décors Chantal Thomas Eclairages Joël Adam Abandonnant tout pour lui, Judith a suivi Barbe-Bleue dans son château : grande salle sans fenêtres, sept portes mystérieuses et closes. Judith veut toutes les ouvrir : salle de torture, salle d’armes, salle des trésors, jardin secret, domaine ducal, lac de larmes ; derrière la septième, les trois femmes que Barbe-Bleue a profondément aimées. Judith les a suivies de l’autre côté de la porte qui se referme. Elle voulait tout savoir de lui, de sa vie, tout. Judith ou la passion funeste de la transparence. Il est resté seul, dans la nuit. Orchestre de l’Opéra de Lyon DURÉE 1h environ L’ŒUVRE Béla Balazs écrit son livret en 1910, voulant inciter Kodaly ou Bartok à entreprendre un opéra. Puisque Zoltan Kodaly décline l’offre, en mars 1911 Emma Kodaly arrange une rencontre de Bartok avec Balazs où elle lit à voix haute le texte du drame. Le compositeur est si impressionné qu’il se met au travail sans tarder. En six mois, l’œuvre est achevée et portée aussitôt à la connaissance du Comité des Beaux-arts, dans le cadre d’un concours destiné à promouvoir la langue hongroise à l’opéra. (...). Le Comité rejette la partition comme “impossible à exécuter“. Le choc est rude. Le refus de l’Opéra de Budapest ne sera pas moins pénible. Il faudra attendre six ans et le succès du ballet Le Prince de bois pour que l’opéra, partageant l’affiche avec la reprise du ballet, voie enfin les feux de la rampe. C’est aux efforts du chef italien, Egisto Tango, qui eut fort à faire avec un orchestre d’abord hostile, que Bartok doit les premiers véritables succès dans son pays. Francfort reprend l’opéra quatre ans plus tard, Berlin le fait en 1929. L’irrésistible carrière du Château, considéré désormais comme un des chefs-d’œuvre lyriques du XXe siècle, débute dans les années 1950 avec des productions dirigées par Ferenc Fricsay (San Carlo de Naples, 1951), Karl Böhm (Teatro Colon de Buenos Aires, 1953), Janos Ferencsik (Opéra de Budapest, 1955) et Georges Sebastian (Opéra-Comique, 1959). ■ NOUVELLES PRODUCTIONS AVRIL 2007 JE DI SA 19 20H00 22 16H00* 28 20H00 JE SA 3 5 MAI 2007 20H00 20H00 *Atelier pour enfants O7 LUCI MIE TRADITRICI / UNE TRAGÉDIE FLORENTINE JONATHAN STOCKHAMMER Direction musicale Né à Los Angeles, études de chinois, sciences politiques, composition musicale et direction d’orchestre. Master-classes avec Myung Whun Chung, Peter Eötvös, Robert Spano, Seiji Ozawa. Il fait ses débuts en 1994 au pupitre de l’Orchestre philharmonique de Los Angeles où il devient l’assistant d’Esa-Pekka Salonen. Il a travaillé avec l’Orchestre symphonique de la Radio de Hollande, l’Orchestre national d’Ile-de-France, l’Orchestre radio-symphonique de Stuttgart et s’est produit dans plusieurs festivals internationaux : Triennale de Cologne, Festival de musique de Hambourg, Berlin, Ars musica de Bruxelles, Festival de Hollande. Depuis 1998, il collabore régulièrement avec l’Ensemble Modern de Francfort, la MusikFabrik de Cologne, l’Ensemble de chambre Nouvelle Musique de Berlin, l’Ensemble Resonanz de Hambourg, l’Ensemble Recherche de Fribourg, l’Ensemble à vent de Hollande, le Sinfonietta d’Oslo. Depuis 2000, il est chef permanent du Groupe des percussions de La Haye. Pour l’opéra, il a dirigé Carmen (Bizet) à Fribourg, La Chauve-Souris (Strauss) à Aix-la-Chapelle, Gianni Schicchi (Puccini) au Festival de Tanglewood, Twice through the heart (Anthony Turnage) à Oslo, Die zerbrochene Bilder (Dittrich) à Berlin, Cassandra (Michael Jarrell) à Hambourg... En 2005/ 2006, il dirige l’Orchestre radio-symphonique de Finlande, l’Orchestre de la radio de Norvège et la création Ophelia’s death by the water singing (Henrik Hellstenius) à Oslo. Il se produit deux fois au Festival de Berlin avec l’Ensemble Resonanz. A l’Opéra de Lyon, il est l’assistant de Peter Eötvös pour la création de Trois Sœurs en 1998, œuvre qu’il dirige lors de la reprise en 2002. Il y dirige également Faustus (Pascal Dusapin) en mars 2006, repris au Théâtre du Châtelet fin 2006. Cette saison, il a dirigé notamment l’Orchestre symphonique de Radio France et l’Orchestre symphonique de Sydney. Parmi ses enregistrements : un disque consacré à des œuvres de Frank Zappa avec l’Ensemble Modern. GEORGES LAVAUDANT Mise en scène Georges Lavaudant est metteur en scène depuis plus de trente ans. Alors qu’il fait ses études de lettres à l’Université de Grenoble, il cofonde la Compagnie du Théâtre Partisan et signe des spectacles remarqués : Lorenzaccio, La Mémoire de l’Iceberg, Les Tueurs, Le Roi Lear. Nommé codirecteur du Centre Dramatique National des Alpes (Le Cargo), puis directeur en 1981, il inaugure un premier cycle de dix ans. Sa notoriété devient nationale. Il est considéré comme l’un des maîtres du “théâtre d’images“. Certaines des créations de cette époque sont devenues mythiques : Palazzo Mentale (Pierre Bourgeade), Maître Puntila et son valet Matti (Brecht), La Rose et la hache (d’après Shakespeare et Carmelo Bene), Les Géants de la Montagne (Pirandello), Les Cannibales. En 1986, Lavaudant commence un nouveau cycle de dix ans : il est nommé codirecteur du Théâtre National Populaire de Villeurbanne aux côtés de Roger Planchon. La même année, il met en scène Le Balcon (Genet) à Mexico. O8 La découverte du Mexique nourrira plusieurs de ses spectacles. Il travaille avec des auteurs contemporains (Jean-Christophe Bailly, Michel Deutsch, Le Clézio) et passe lui-même à l’écriture (Véracruz en 1988). Le Mexique lui inspire Terra Incognita, créé au Festival d’Avignon en 1992 mais également Lumières, qu’il cosigne avec trois collaborateurs réguliers : Bailly, Deutsch et le chorégraphe Jean-François Duroure. En 1996, avec sa nomination à la tête de l’Odéon-Théâtre de l’Europe, il entame une troisième décennie théâtrale. Il inaugure son mandat par une recréation du Roi Lear. Il alterne répertoire classique et créations contemporaines, qu’il signe parfois lui-même (Fanfares, 2000). C’est sous son impulsion que l’Odéon poursuit ses activités aux Ateliers Berthier, hors de son site historique du Quartier Latin, fermé pour des travaux de rénovation. Pour la réouverture en 2006, Georges Lavaudant met en scène un nouveau montage shakespearien : Hamlet [un songe]. A l’Opéra de Lyon, il a mis en scène : L’Enlèvement au sérail (Mozart) en 1987, Malcom, histoire d’un prince (Gérard Maimone) en 1988-1989 et Rodrigue et Chimène (Debussy) en 1993. DJAMILEH / IL TABARRO EIVIND GULLBERG JENSEN Direction musicale Etudes de violon et de théorie à Trondheim, de direction à Stockholm et Vienne. Au Festival d’Aspen, il retient l’attention de David Zinman et participe à des master-classes de Kurt Masur. En décembre 2005, il remplace au pied levé Vladimir Jurowski, à la tête de l’Orchestre national de France dans la Sixième Symphonie de Chostakovitch. Invité à diriger La Chauve-Souris (Strauss) en 2003-2004 au Komische Oper de Berlin, il est réinvité par Kirill Petrenko à ouvrir la saison 2004/2005 avec Le Barbier de Séville (Rossini). En janvier 2006, il dirige l’Orchestre de la radio de Baden-Baden à Fribourg (qui le réinvite en 2007 pour des concerts avec le violoncelliste Truls Mørk), l’Orchestre symphonique de Göteborg et l’Orchestre symphonique de la radio de Francfort. En décembre dernier, il est aux côtés du chanteur Rolando Villazon pour un concert où il dirige l’Orchestre radio-symphonique de Stuttgart à Baden-Baden. Réinvité par de nombreux orchestres, il se produira bientôt à Bordeaux, Francfort avec l’Orchestre national de Lyon. Il fera ses débuts avec l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig dans un programme Grieg en novembre 2007, dirigera l’Orchestre de Paris, l’Ensemble orchestral de Paris, l’Orchestre symphonique de la radio de Berlin, les orchestres symphoniques de Lucerne, Stavanger, Birmingham, de la BBC, de la NHK de Tokyo, l’Orchestre philharmonique de Montpellier, l’Orchestre national de Lille et l’Orchestre du Mozarteum de Salzbourg. Cet été 2007, au Festival de Baden-Baden, il dirigera une nouvelle production de Tosca (Puccini), mise en scène par Nikolaus Lehnhoff. CHRISTOPHER ALDEN Mise en scène - Djamileh Il est l’assistant Jean-Pierre Ponnelle pour La Bohème (Puccini) au Houston Grand Opera et Les Contes d’Hoffmann (Offenbach) à l’Opéra Comique et à Salzbourg, et de Joseph Papp (notamment au New York Shakespeare Festival). En 2004-2005, il reprend Turandot (Puccini) au Welsh National Opera, et met en scène Les Noces de Figaro (Mozart) à Pittsburgh, Arianna in Creta (Haendel) au New York’s Gotham Chamber Opera. En 2003-2004, il met en scène The Mother of Us All (Virgil Thomson) à l’Opéra de San Francisco, Le Vaisseau fantôme et La Walkyrie (Wagner) ; La Vida breve (de Falla), Paillasse (Loncavallo) et Djamileh à l’Opera North, Imeneo (Haendel) pour le Glimmerglass Opera. Il a travaillé pour les grandes scènes d’opéras américains : Dallas (Les Noces de Figaro, Mozart ; Wozzeck, Berg), Houston (La Traviata, Verdi ; Madame Butterfly, Puccini), Washington (Le Couronnement de Poppée, Monteverdi ; I Capuletti e i Montecchi de Bellini avec Tatiana Troyanos), Chicago (Rigoletto, Verdi), San Francisco (premières américaines de La Sonate des Spectres de Reimann, Das verratene Meer de Henze et première mondiale de Harvey Milk de Stewart Wallace), New York, Long Beach Opera, Los Angeles... En Europe, il a notamment mis en scène Faust (Gounod) à l’English National Opera et Scottish Opera, Idomeneo (Mozart) au Grand Théâtre de Genève, Carmen (Bizet) à Mannheim, Djamileh, Le Docteur Miracle et Don Procopio (Bizet) à l’Opéra Comique de Paris. Parmi les autres opéras qu’il a mis en scène : Didon et Enée (Purcell), Friend of the People (David Horne), Eugène Onéguine (Tchaïkovski), L’Etoile (Chabrier), Don Pasquale (Donizetti), Le Viol de Lucrèce (Britten), Les Mamelles de Tirésias (Poulenc), Ariane à Naxos (Strauss), Tania (Anthony Davis), etc. Ses projets : Turandot (Auckland), L’Orfeo de Monteverdi (Glimmerglass), Le Vaisseau fantôme (Portland), L’Ile de Merlin de Gluck (Charleston). O9 DJAMILEH / IL TABARRO DAVID POUNTNEY Mise en scène - Il Tabarro David Pountney fait ses études aux universités d’Oxford et de Cambridge. Il acquiert une renommée internationale avec sa production de Katia Kabanova (Janacek) au Festival de Wexford en 1972. De 1975 à 1989, il est metteur en scène résident au Scottish Opera. Il y met en scène un cycle Janacek, en collaboration avec le Welsh National Opera : Jenufa, De la maison des morts, L’Affaire Makropoulos, Katia Kabanova et La Petite renarde rusée. Metteur en scène de la première mondiale de Toussaint de David Blake en 1977 à l’English National Opera, il y devient metteur en scène résident en 1980. Il y met en scène une vingtaine d’opéras dont Rusalka (Dvorak), Osud (Janacek), The Midsummer Marriage (Michael Tippett), Doktor Faust (Busoni), Lady Macbeth de Mtsensk (Chostakovitch), Hansel et Gretel (Humperdinck), Les Aventures de Monsieur Broucek (Janacek) et The Fairy Queen (Purcell). 1O Il a mis en scène plus de dix premières mondiales dont deux de Peter Maxwell Davies dont il a lui-même écrit le livret : The Doctor of Mydffai (1996) et Mr Emmet Takes a Walk (2000). Il a également traduit de nombreux opéras en russe, tchèque, allemand et italien. Metteur en scène indépendant depuis 1992, il travaille régulièrement à Zurich, au Staatsoper de Vienne, au Bayerische Staatsoper de Munich, sur les grandes scènes américaines, au Japon et au Royaume-Uni, notamment avec le Scottish Opera et l’Opera North. Il est récompensé pour son travail sur Janacek et Martinu (La Passion grecque et Juliette, ou la Clé des songes). Récemment, il a mis en, Die Soldaten (Zimmermann) au Festival de la Ruhr, et L’Etoile (Chabrier) à Zurich. Actuellement (février 2007) : La Khovanchtchina (Moussorgski) à Cardiff, Moïse et Aaron (Schönberg) à Munich. Ses projets : Playing Away de Ben Mason au Festival de Bregenz dont il est directeur artistique depuis décembre 2003. LA VOIX HUMAINE / LE CHÂTEAU DE BARBE-BLEUE JURAJ VALCUHA Direction musicale Né en Slovaquie, Juraj Valcuha fait ses études à l’Académie de Musique de Bratislava, au Conservatoire de Saint-Pétersbourg et au CNSM de Paris. De 2003 à 2005, il est chef d’orchestre assistant à l’Opéra de Montpellier. En 2002/2003, il fait ses débuts à l’Orchestre National de France (avec lequel il enregistre Mirra de Domenico Alaleona), l’Orchestre philharmonique de Radio-France et l’Orchestre national d’Ile-de-France. Les saisons suivantes, il dirige l’Orchestre philharmonique de Nice, l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, l’Orquesta Sinfonica de Galicie et l’Ensemble Orchestral de Paris. 2006 est l’année de La Bohème, production remarquée à l’Opéra de Massy, de La Chute de la Maison Usher (Debussy) et du Jardin Empoisonné (Chapochnikov) avec l’Orchestre National de France, qui fera l’objet d’un disque. En 2006/2007 il dirige notamment l’Orchestre National de Belgique, l’Orchestra Sinfonica Siciliana à Palerme, la Filarmonica Toscanini à Parme, l’Orchestre du Teatro Carlo Felice de Gênes, l’Orchestre philharmonique de MonteCarlo ainsi que Les Noces de Figaro à l’Opéra de Nancy et La Bohème au Teatro Comunale de Bologne. 2007/2008 verra ses débuts avec l’Orchestre Symphonique de la RAI de Turin, le Philharmonia Orchestra de Londres, l’Orchestre de la Radio de Saarbrücken, l’Orchestre philharmonique d’Oslo et le DSO (Deutsches Sinfonieorchester) à Berlin. Il sera à nouveau au pupitre de l’Orchestre du Capitole de Toulouse, de l‘Orchestre du Comunale de Bologne et de l’Orchestre National d’Ile de France pour Madame Butterfly à l’Opéra de Massy. A l’automne 2008 il débutera avec le Gewandhaus de Leipzig et reviendra à Paris à la tête de l’Orchestre Philharmonique de Radio-France. LAURENT PELLY Mise en scène Laurent Pelly crée en 1980 la compagnie Le Pélican, avec laquelle il met en scène Si jamais j’te pince (Labiche), Le Dîner bourgeois (Monnier) ou En cas de pluie (Philippe Beglia), tout en travaillant avec d’autres institutions (Chat en poche, Feydeau, et Tartuffe au CDN Nord Pas-deCalais). Codirecteur de la compagnie avec Agathe Mélinand (1989), il crée de nombreux spectacles : Dernière Conquête Itinéraire harmonique d’un trio las (Opéra Comique et en tournée), Quel amour d’enfant ! (Comtesse de Ségur), Comment ça va ? Au secours ! (Maïakovski), Comment j’ai écrit certains de mes livres (Raymond Roussel) ou La Famille Fenouillard. En 1989, pour le bicentenaire de la Révolution française, il met en scène Madame Angot (Maillot), qu’il reprend dans une deuxième version au Théâtre de Chaillot. En 1994, il réalise Talking Heads (Alan Bennett) au Théâtre Paris-Villette, et est nommé metteur en scène associé au Cargo/ Centre dramatique national des Alpes (CDNA). Parmi ses spectacles : L’Heureux stratagème (Marivaux), Loretta Strong (Copi), La Baye (Philippe Adrien), La Danse de mort (Strindberg). Ailleurs, il travaille sur Peines d’amour perdues (Shakespeare) à l’Odéon-Théâtre de l’Europe ou à la Cité de la musique pour Souingue. En 1997, il est nommé directeur du CDNA et met en scène Des héros et des dieux - Hymnes homériques au Festival d’Avignon, avant d’aborder l’opéra avec Orphée aux Enfers (Offenbach) à Genève et Lyon, dirigé par Marc Minkowski. En 1998, il revient en Avignon pour Vie et mort du roi Jean (Shakespeare), puis, en 1999 renoue avec l’univers lyrique avec Platée (Rameau) au Palais Garnier, avec Marc Minkowski. Dans l’intervalle, il propose au Cargo de Grenoble, Et Vian ! En avant la zique !, conçu avec Agathe Mélinand. A l’automne 2000, il met en scène La Belle Hélène (Offenbach) au Théâtre du Châtelet (reprise à l’English National Opera) avec Marc Minkowski qu’il retrouve à Lausanne (Les Contes d’Hoffmann, 2003), à l’Opéra de Lyon et à Zurich (Les Boréades de Rameau, 2004) et au Châtelet (La Grande Duchesse de Gerolstein d’Offenbach, 2004). Il participe à la production des Sept Péchés capitaux (Weill) au Palais Garnier et met en scène La Périchole à l’Opéra de Marseille, L’Heure espagnole (Ravel) et Gianni Schicchi (Puccini) au Japon, et Ariane à Naxos (Strauss) à l’Opéra de Paris. Parallèlement, il poursuit son activité au CDNA : Le Voyage de Monsieur Perrichon (Labiche), Le Roi nu (Schwartz) et Foi, Amour, Espérance (Horvath). En 2005, c’est Le Roi malgré lui (Chabrier) à l’Opéra de Lyon et L’Amour des trois oranges à Amsterdam. En 2006-06, outre une mise en scène du Songe (Strindberg) et d’Alice au pays des Merveilles (Carroll) au CDNA, il revient à l’Opéra de Lyon pour Les Contes d’Hoffmann et trois petits opéras d’Offenbach, met en scène L’Elixir d’amour (Donizetti) à l’Opéra Bastille et Cendrillon (Massenet) à Santa Fé. En 2006-07 : Une visite inopportune de Copi (pour le CDNA) au Théâtre de l’Ouest Parisien, Les Malices de Plick et Plock (Christophe) au Théâtre de Sartrouville, La Fille du Régiment (Donizetti) à Covent Garden. 11 AVRIL MAI MA 17 Luci mie traditrici / Une Tragédie Florentine 20 H ME 2 Djamileh / Il Tabarro 20 H ME 18 Djamileh / Il Tabarro 20 H JE 3 La Voix humaine / Le Château de Barbe-Bleue 20 H JE 19 20 H VE 4 Luci mie traditrici / Une Tragédie Florentine 20 H VE 20 Luci mie traditrici / Une Tragédie Florentine 20 H SA 5 La Voix humaine / Le Château de Barbe-Bleue 20 H SA 21 Djamileh / Il Tabarro 20 H DI 22 La Voix humaine / Le Château de Barbe-Bleue La Voix humaine / Le Château de Barbe-Bleue 16 H MA 24 Djamileh / Il Tabarro 20 H ME 25 Luci mie traditrici / Une Tragédie Florentine 20 H JE 26 20 H Djamileh / Il Tabarro VE 27 Luci mie traditrici / Une Tragédie Florentine 20 H SA 28 La Voix humaine / Le Château de Barbe-Bleue 20 H DI 29 Djamileh / Il Tabarro 16 H TARIFS Série A : 84€ Série B : 58€ Série C : 47€ Série D : 34€ Série E : 12€ Série F : 5€ (places debout) ATELIERS Pour mettre à la porte les problèmes de baby-sitter et de garde d’enfant, l’Opéra propose une solution ludique : les ateliers pour enfants. Le dimanche les parents assistent au spactacle dans la grande salle. Et pendant ce temps les enfants s’amusent à l’Amphi. DI 22 AVRIL 16H00 La Voix Humaine / Le Château de Barbe-Bleue Thème : Dessin et video DI 29 AVRIL 16H00 Djamileh / Il tabarro Thème : Cuisine orientale et maquettes de bateaux Tarif : 10€ (selon conditions et sur présentation d'une carte d'identité ou du livret de famille justifinat de l’âge des enfants) 12 ����� > THE RAKE’S PROGRESS Du 24 mai au 4 juin 2007 Direction musicale Alexander Lazarev Mise en scène Robert Lepage ������ > DUBOC/DROULERS Du 19 au 24 juin 2007 au TNP DIRECTEUR GÉNÉRAL Serge Dorny Place de la Comédie 69001 Lyon ������� > MAHLER/PLOG/BROTT 3 juin 2007 à 11h30 Concerts de Musique de Chambre par les musiciens de l’Orchestre de l’Opéra de Lyon - Studio du Ballet