Ma future formation Auxiliaire de puériculture

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Ma future formation Auxiliaire de puériculture
Ma future formation
1. Quelle est la formation en cursus complet ?
2. Qui accède à la formation partielle ?
3. Qu’est-ce que la Validation des acquis de l’expérience (VAE) ?
4. Comment se passent les stages ?
5. Comment se fait le contrôle des connaissances ?
6. Quel est le coût de la formation ?
7. Quelles peuvent être les aides financières ?
L’auxiliaire de puériculture (AP) est titulaire du diplôme professionnel d’auxiliaire de puériculture
(DPAP) devenu, depuis le 31 août 2007, diplôme d’Etat d’auxiliaire de puériculture (DEAP). Ce
diplôme atteste les compétences requises pour exercer le métier et s’acquiert à l’issue d’une
formation ou par Validation des acquis de l’expérience (VAE).
- Décret n°2007-1301 du 31 août 2007 relatif aux diplômes d’aide-soignant, d’auxiliaire de
puériculture et d’ambulancier et modifiant le code de la santé publique :
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000648395&dateTexte=
- Arrêté du 16 janvier 2006 relatif à la formation conduisant au diplôme professionnel d’auxiliaire
de puériculture qui remplace celui du 22 juillet 1994 :
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=SANP0620362A
1. Quelle est la formation en cursus complet ?
L’ensemble de la formation se déroule sur 41 semaines organisées en enseignements théoriques (17
semaines) et complétés par des stages cliniques obligatoires (24 semaines).
La formation conduisant au diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture (DEAP) comporte 1 386
heures d’enseignement théoriques et cliniques, en institut et en stage. Elle peut se faire de façon
continue ou discontinue sur une période ne pouvant excéder 2 ans.
Le programme de la formation comprend 8 modules d’enseignement (595 heures) :
- Module 1 : accompagnement d’un enfant dans les activités d’éveil et de la vie quotidienne (5
semaines) ;
- Module 2 : état clinique d’une personne à tout âge de la vie (2 semaines) ;
- Module 3 : soins à l’enfant (4 semaines) ;
- Module 4 : ergonomie (1 semaine) ;
- Module 5 : relation et communication (2 semaines) ;
- Module 6 : hygiène des locaux (1 semaine) ;
- Module 7 : transmissions des informations (1 semaine) ;
- Module 8 : organisation du travail (1 semaine).
Les enseignements théoriques sont dispensés par des formateurs, des infirmiers et des cadres de
santé. Ils sont répartis en cours magistraux, travaux pratiques, travaux dirigés et évaluation de
connaissances.
- Description des modules de la formation d’auxiliaire de puériculture :
http://www.espace-eje.net/modules.php?name=Content&pid=3&page=2
Six modules sont en partie communs aux études d’auxiliaire de puériculture et d’aide-soignant, ce
qui permet de ne devoir suivre que deux modules de formation pour passer d’un métier à l’autre.
2. Qui accède à la formation partielle ?
Des dispenses de formation sont accordées aux personnes titulaires du diplôme d’État d’aidesoignant, du diplôme d’État d’auxiliaire de vie sociale ou de la mention complémentaire d’aide à
domicile, ou du diplôme d’État d’Aide médico-psychologique.
Par exemple, si vous êtes titulaire du diplôme d’État d’aide-soignant (DEAS) et avez validé le
concours d’entrée en école d’auxiliaire de puériculture, 5 mois suffiront pour valider 2 modules.
Les candidats au diplôme d’auxiliaire de puériculture par la VAE n’ayant pas validé toutes les
compétences peuvent suivre la formation des unités manquantes correspondant aux compétences
non validées.
3. Qu’est-ce que la Validation des acquis de l’expérience (VAE) ?
Si vous travaillez auprès d’enfants, il est possible de valider ces modules par la validation des
acquis de l’expérience (VAE).
Cette VAE est réglementée par l’arrêté du 16 janvier 2006 relatif aux modalités d’organisation de la
validation des acquis de l’expérience pour l’obtention du diplôme d’auxiliaire de puériculture.
- Arrêté du 16 janvier 2006 relatif aux modalités d’organisation de la validation des acquis de
l’expérience pour l’obtention du diplôme professionnel d’auxiliaire de puériculture :
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=SANP0620363A
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000635514&dateTexte=
Pour accéder au diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture par la validation des acquis de
l’expérience, le candidat doit justifier des compétences professionnelles acquises dans l’exercice
d’une activité salariée, non salariée ou bénévole, en rapport direct avec le contenu de ce diplôme
c’est-à-dire, avoir réalisé des activités d’éveil et d’éducation et des soins d’hygiène auprès
d’enfants, en établissement ou à domicile.
Le candidat au diplôme par ce mode d’accès doit, dans un premier temps, déposer un « livret de
recevabilité de demande de validation des acquis de l’expérience » auprès de la Direction régionale
des affaires sanitaires et sociales (DRASS).
Si la demande est recevable, le candidat doit suivre un module de formation obligatoire de 70
heures puis déposer dans un délai d’un an, un « livret de présentation des acquis de l’expérience » et
se présenter à un entretien devant un jury, à l’issue duquel le candidat peut obtenir le diplôme ou la
validation d’une ou plusieurs unités de compétences ou non.
En cas de validation partielle, le candidat dispose de 5 ans pour valider les « unités de
compétences » manquantes. Il peut opter pour le suivi et l’évaluation du ou des modules de
formation correspondant aux compétences non validées ou pour une expérience professionnelle
prolongée ou diversifiée préalable à une nouvelle demande de validation des acquis de l’expérience.
4. Comment se passent les stages ?
Les stages constituent, au sein de la formation, un temps d’apprentissage privilégié d’une pratique
professionnelle ; ils s’effectuent en milieu hospitalier et en milieu extrahospitalier dans des
structures bénéficiant d’un encadrement adapté.
L’encadrement doit être assuré par du personnel diplômé qui prépare progressivement les élèves à
l’exercice de la fonction d’auxiliaire de puériculture.
4.1. Organisation des stages
Les stages sont au nombre de 6, soit 24 semaines (840 heures), et ils font l’objet d’un encadrement
spécifique et adapté.
L’organisation des stages relève de la compétence de l’institut, en collaboration avec les
responsables des structures d’accueil. Les stages sont effectués sur la base de 35 heures.
4.2. Lieux de stage
Les différents stages sont réalisés dans des structures sanitaires, sociales ou médico-sociales :
- un stage en service de maternité ;
- un stage en établissement ou service accueillant des enfants malades ;
- deux stages en structure d’accueil d’enfants de moins de 6 ans ;
- un stage en structure accueillant des enfants en situation de handicap ou en service de
pédopsychiatrie ou en structure d’aide sociale à l’enfance ;
- un stage optionnel organisé en fonction du projet professionnel de l’élève en accord avec l’équipe
pédagogique.
4.3. Objectifs de stage
Les objectifs de stage sont définis avec les responsables d’encadrement. Cette expérience doit
permettre à chaque élève d’acquérir des compétences lui permettant de contribuer à une prise en
charge globale des enfants en milieu hospitalier ou extrahospitalier.
4.4. Évaluation des stages
À chaque stage, les responsables de l’accueil et de l’encadrement évaluent le niveau d’acquisition
de l’élève pour chacune des unités de compétences.
Au terme des six stages, l’équipe pédagogique réalise le bilan des acquisitions de l’élève en
établissant le total obtenu à chaque unité de compétence.
Chaque compétence est validée si l’élève
auxiliaire de puériculture obtient une note au moins égale à la moyenne pour chacune d’elles.
Dans le cas d’une formation complémentaire pour l’obtention d’une ou plusieurs unités de
compétences, le candidat doit valider les épreuves spécifiques à chaque module de formation et
valider, lors d’un stage clinique, les compétences constitutives des unités 1 à 6.
5. Comment se fait le contrôle des connaissances ?
Afin de valider l’année de formation d’auxiliaire de puériculture et d’obtenir le diplôme d’État
d’auxiliaire de puériculture (DEAP), il est nécessaire d’obtenir une note au moins égale à 60/120
émanant :
- d’un contrôle continu sur l’année :
4 contrôles écrits,
3 mises en situation professionnelle,
évaluations de stages pratiques.
- de l’épreuve de fin d’année :
une épreuve écrite,
une épreuve pratique de mise en situation professionnelle.
6. Quel est le coût de la formation ?
Les études dans les Instituts de formation d’auxiliaire de puériculture (IFAPS) relevant de
l’Éducation nationale sont gratuites. Dans la plupart des autres cas, les études sont payantes et le
coût global de la formation peut varier de 1 000 à 5 000 euros.
D’autres frais sont souvent à ajouter :
- droits annuels d’inscription (165 euros),
- affiliation au régime obligatoire d’assurance maladie de la sécurité sociale (195 euros),
- tenues vestimentaires pour les stages (100 euros),
- livres et fournitures,
- formation aux gestes et soins d’urgence (200 euros),
- déplacements pour se rendre en stage, etc.
Remarque : L’obtention de l’attestation de formation aux gestes d’urgence (AFGSU) de niveau
2 est obligatoire pour l’obtention du DEAP.
7. Quelles peuvent être les aides financières ?
Par une démarche personnelle, l’étudiant peut faire appel à différents organismes pour financer sa
formation en IFAP.
- Prise en charge des frais de scolarité par les conseils régionaux pour les élèves en formation
initiale ou demandeurs d’emplois non indemnisés. Ces élèves auront à payer uniquement les droits
annuels d’inscription.
- Bourses d’études accordées par les conseils régionaux, pour les élèves ne bénéficiant pas
d’allocation chômage, dans la limite d’un certain quotient familial. La demande de bourse ne doit
être faite qu’à l’entrée en formation.
- Dans le cadre des mesures pour favoriser la réinsertion professionnelle des personnes privées
d’emploi ou demandeurs d’emploi, il est possible, sous réserve de satisfaire à certaines conditions,
de bénéficier de certaines aides (se renseigner auprès du pôle emploi de son domicile). Ces aides ne
sont pas cumulables avec l’obtention d’une bourse régionale.
De plus, dans certaines écoles, les élèves auxiliaires de puériculture ont la possibilité :
- de loger dans une résidence de l’institut en fonction des chambres disponibles,
- de prendre les repas au restaurant du personnel du centre hospitalier.