dossier de presse - decembre 2010
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DOSSIER DE PRESSE DECEMBRE 2010 - LA (TOUTE) PETITE TETRALOGIE - OPERA DROLE - DEUX HOMMES JONGLAIENT DANS LEUR TETE ROLAND AUZET ET JEROME THOMAS - CIRQUE - REVOLVER - CONCERT - BAS LES MASQUES LORENT WANSON - THEATRE - TRIO JAZZ ACCORDEON – CONCERT JAZZ - LES ANIMAUX EN MUSIQUE FRANCIS PERRIN – CONTE MUSICAL - MONKEY SANDWICH WIM VANDEKEYBUS / ULTIMA VEZ -THEATRE / DANSE / CINEMA - SLAMONS & FRIENDS - POESIE / DEBAT - ORCHESTRE NATIONAL DE LILLE – MUSIQUE CLASSIQUE RENSEIGNEMENTS / RESERVATIONS Le Manège Maubeuge + 33 (0)3 27 65 65 40 Le manège.mons + 32 (0) 65 39 59 39 Contact Presse Maubeuge : Barbara Lerbut + 33 (0) 3 27 65 93 22 / + 33 (0) 3 27 65 93 80 [email protected] / www.lemanege.com Contact Presse Mons : Caroline Kadziola M +32 (0)479 440 965 Fleur Sizaire M +32 (0)497 439 212 [email protected] / www.lemanege.com [email protected] Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons Décembre 2010 Page 1 sur 14 CALENDRIER Du vendredi 3 au dimanche 5 décembre LA (TOUTE) PETITE TETRALOGIE OPERA DROLE Mardi 7 décembre DEUX HOMMES JONGLAIENT DANS LEUR TETE ROLAND AUZET ET JEROME THOMAS CIRQUE Vendredi 10 décembre REVOLVER CONCERT Dimanche 12 décembre et Mardi 14 décembre BAS LES MASQUES LORENT WANSON THEATRE Mardi 14 décembre TRIO JAZZ ACCORDEON CONCERT JAZZ Mardi 14 décembre LES ANIMAUX EN MUSIQUE FRANCIS PERRIN CONTE MUSICAL Vendredi 17 et Samedi 18 décembre MONKEY SANDWICH WIM VANDEKEYBUS / ULTIMA VEZ THEATRE / DANSE / CINEMA Vendredi 17 et Samedi 18 décembre SLAMONS & FRIENDS POESIE / DEBAT Vendredi 17 décembre ORCHESTRE NATIONAL DE LILLE MUSIQUE CLASSIQUE Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons Décembre 2010 Page 2 sur 14 Vendredi 3 et samedi 4 décembre – 20h / dimanche 5 décembre – 16H THEATRE LE MANEGE – MONS 11 / 8 € OPERA DROLE LA (TOUTE) PETITE TETRALOGIE Entre le drame et le vaudeville, l’allégorie philosophique et la satire grivoise, le belge Michel Jamsin, notre contemporain, dénonce avec mordant les relations humaines gangrenées par l’inconstance, le pouvoir et l’argent. Concupiscence, infidélité, trahison, même l’amour maternel est faisandé… Auprès de quatre compositeurs inspirés, trois chanteurs comédiens, trois musiciens de Musiques Nouvelles et une comédienne, la talentueuse metteur en scène Anne-Laure Liégeois s’empare de ces quatre saynètes à la verve gauloise et nous promet une parodie musicale licencieuse et corrosive des mœurs suspectes de l’homo sapiens. Une petite tétralogie ; de l’opéra de poche. Mais dans des poches bien pleines. Parce qu’il s’agit tout simplement de jouer avec le drame wagnérien et la comédie musicale américaine en passant par l’opéra-bouffe et l’opéra brechtien à la Kurt Weill. Ou comment faire se succéder, en un génial tour de passe-passe musical, un Œdipe en exil, une porteuse de pain, Mackie et Polly sortis tout droit des bas-fonds, ou un trio chantant infernal, mari-femmeamant, à la veille de l’exécution capitale du mari assassin. Une fresque musicale donc, joyeuse et improbable, « à la manière de ». Tout à la célébration de l’amour charnel, où l’opéra est prétexte à raconter l’histoire des femmes et des hommes, à fouiller leur intimité et nos désirs interdits, à faire tomber les masques. L’opéra pour rire aussi, aux éclats, de ce rire salvateur pour les maris et les femmes, tantôt princesse et cochon ou loup et petit oiseau, coq et poule, à se tourner autour en se reniflant, à se provoquer, se désirer, se tuer. Mourir, de rire et d’amour, en musique et en chantant. Anne-Laure Liégeois Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons Décembre 2010 Page 3 sur 14 Mardi 7 décembre – 20h et 14h30 (séance scolaire) LE MANEGE – MAUBEUGE 11 / 8 € CIRQUE DEUX HOMMES JONGLAIENT DANS LEUR TETE ROLAND AUZET ET JEROME THOMAS Tout d’abord il y a la présence insolite des objets sonores. Globes ? Sphères? Statues ? Totems ? D’abord silencieux, ils vont peu à peu s’animer, sous les doigts du jongleur et du musicien, devenir des objets générateurs de sons, habités d’une vibration propre. Sont-ils les objets du jongleur, sontils les instruments du musicien ? Dans l’espace peu à peu démultiplié par les miroirs, le jongleur et le musicien se confondent. Ils mettent en oeuvre une communauté de gestes, se rapprochent, s’imitent et se répondent. La poésie naît de l’étrange manipulation qui joue sur l’échange, la magie, l’illusion. Illusion des balles et de leur reflet, illusion des baguettes qui viennent se glisser dans le mystérieux ballet. Faut-il regarder ? Écouter ? Jérôme Thomas et Roland Auzet revisitent le monde. Si les sphères évoquent les lointains cabinets de curiosité, la musique et le jeu viennent pour autant nous rappeler à la modernité. Les sons, les gestes, les corps, les objets, tous se regroupent autour d’émotions sonores et visuelles. Jérôme Thomas et Roland Auzet incarnent d’étranges dompteurs d’objets fauves. Ils ponctuent leurs accès d’humeur d’étranges sonorités humaines. La tension naît de la friction entre ces corps volontaires et la résistance des choses. Cette relation tient de la joute et de la chorégraphie, de l’affrontement et du dialogue. Ce partage de la scène, des sons et des savoir-faire se fait grâce à Mathurin Bolze qui regarde, observe et détermine le sens, grâce à Wilfried Wendling qui écoute et interprète les sons électroniques. Quatre acteurs d’un concert imaginaire où s’imbriquent le visuel, le sonore, le mouvement et le temps. Dans l’ombre, Robert Hébrard, créateur d’instruments sonores, installation plastique et musicale. Faire exister ce qui n’existe pas. Roland Auzet compositeur Roland Auzet est compositeur et percussionniste soliste international (Premier Prix au concours International de Musique Contemporaine de Darmstadt - Allemagne, Lauréat de la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet pour la Vocation, plusieurs premiers prix de conservatoires nationaux et internationaux, titulaire du CA de professeur…). Invité à l’IRCAM au sein du cursus de « Composition et d’informatique musicale » en 1997, il crée depuis des pièces musicales et de théâtre musical. ActOpus (Compagnie Roland Auzet) entoure l’ensemble de ses projets de création. Sa discographie est composée d’une vingtaine d’opus et plusieurs films ont retracé quelques-uns de ses projets. En 2007 est parue une biographie réactualisée composée de 3 CD, 1 DVD et un livre d’entretien avec Pierre- Albert Castanet (musicologue). Roland Auzet est nommé Chevalier des Arts et Lettres en 2006. Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons Décembre 2010 Page 4 sur 14 Jerôme Thomas, jongleur Jongleur d'abord formé au cirque et au cabaret, il s'oriente très tôt vers le jazz et collabore avec de nombreux musiciens: Bernard Lubat, Carlo Rizzo, Marc Perrone, Pascal Lloret, Alfred Spirli, Jacques Higelin, l’ARFI, Trio Bravo, Andy Aimler et bien d’autres encore. Ces rencontres l’orientent vers une pratique de l’improvisation. Après avoir créé Artrio avec Jean-Paul Autin et Carlo Rizzo, il interprète Extraballe, un solo, en collaboration avec le chorégraphe Hervé Diasnas puis Kulbuto, une création collective. En 1993, il fonde ARMO (Atelier de Recherche en Manipulation d’Objets) / Compagnie Jérôme Thomas et produit avec celle-ci différents spectacles tels que Quipos, monde de cordes, Hic Hoc, univers onirique en 1995 ; Amani Ya Bwana en 1996, Le Banquet en 1997…Le dernier volet de cette trilogie, Cirque Lili, a ramené Jérôme Thomas vers le cirque et a vu le jour sous chapiteau en 2001. Pour concrétiser sa démarche artistique, il est l’instigateur, avec l’aide de nombreux artistes et du Théâtre 71 de Malakoff, du premier Festival de Jonglage Contemporain et improvisé en 1996. En 2006, Jérôme Thomas a répété et joué Rainbow à l’Espace des Arts. Parallèlement à la création, et après avoir été professeur à l’École Supérieure des Arts du Cirque de Châlons-sur-Marne en 8990, Jérôme Thomas poursuit au sein de la Compagnie, en particulier avec Philippe Ménard, la transmission de sa pratique et de sa conception du jonglage à travers des stages. Il collabore également depuis plusieurs années avec l’Ecole de Cirque de Moscou. Jérôme Thomas est membre du Comité d’honneur de l’année du Cirque. Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons Décembre 2010 Page 5 sur 14 Vendredi 10 décembre – 20h ESPACE GERARD PHILIPE – FEIGNIES 11 / 8 € CONCERT REVOLVER Un jour, Ambroise a regardé Jérémie improviser au violoncelle, et sa vie a changé. Un jour, Jérémie a découvert la pop music, et sa vie a changé. Un jour, Christophe a écouté du baroque et sa vie a changé. Un jour, Ambroise, Christophe et Jérémie ont décidé de s’associer. Revolver était né. Haut les mains ! La référence, puisque référence il y a dans ce nom, est lumineuse : The Beatles. Un poster dans une chambre d’adolescent, comme une évidence un jour de 2006. Avec le temps, et l’âge, étaient déjà venus d’autres noms : Elliott Smith, Leonard Cohen, Neil Young, Elvis, le Velvet, Bob Dylan, The Kinks ou encore Giant Sand. Une liste parfaite, établie par Ambroise et Christophe et qui servit de base à l’éducation pop de Jérémie, invité à transformer le duo originel en trio pas comme les autres. Jérémie. Un drôle celui-là. Nourri au classique à l’exception de toute autre musique jusqu’à ses dix huit ans. Dix ans de chant à la maîtrise de Notre-Dame de Paris, et du violoncelle pour parfaire le tout. Mais quel violoncelle. Intense, furieux, possédé. C’est bien simple, ce jour où Ambroise l’a vu improviser sur du Haydn, il avait cru voir Jimi Hendrix sur scène. Ambroise. La voix de Revolver, des années de maîtrise à Notre-Dame lui aussi, suivi d’une pause, puis d’un retour, conscient que ses racines musicales s’y trouvaient tout autant que sur les rives de la Mersey à Liverpool ou dans le stuc de Graceland à Memphis. Entre temps, Christophe lui avait appris la guitare. Ambroise ou l’art du lien et de la parole. Du pont entre deux cultures. Celle de Jérémie, l’enfant sauvage de la pop music, et Christophe, le fondu d’Elliott Smith qui ne renie pas pour autant ses années Goldman. Christophe, l’autre voix de Revolver. L’homme des paroles également, avec Ambroise, l’ami d’enfance. S’il n’était pas musicien, il serait cinéaste. Christophe a toujours aimé raconter des histoires. Christophe, le plus rocker des trois, touché un jour par la grâce de Purcell, compositeur britannique (1659-1695). L’autre socle commun des garçons. Celui qui inspira le nom de l’album : « Music for a while ». Musique pour un moment de grâce fugace, musique pop et musique de chambre, musique pop qui éclot ce printemps. Ce premier album d’une maturité renversante, mélancolique et rêveur, ils en ont confié la réalisation à Julien Delfaud avec l’idée de battre en brèche toute tendance à la nostalgie facile, parce qu’il est question d’aujourd’hui et non d’hier. Parce que le contraste est essentiel dans la musique de Revolver, dans ce jeu entre l’intime et le public, entre la douceur des atmosphères et la rugosité des sentiments qui se dévoilent tout au long du disque. Parce que la légèreté, à leurs yeux, n’a de sens qu’avec de la profondeur, de l’audace. Alors écoutez ces voix qui se répondent, ces harmonies célestes qui se déploient, ces lignes mélodiques et ces cordes qui s’entrelacent. Ecoutez, et laissezvous toucher au coeur par Revolver. Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons Décembre 2010 Page 6 sur 14 Dimanche 12 décembre – 16h et Mardi 14 décembre – 20h THEATRE LE MANEGE – MONS 11 / 8 € THEATRE BAS LES MASQUES LORENT WANSON Dans Bas les masques, Dieudonné Kabongo s'imagine des racines improbables, celles d'une population qui veut être découverte à tout prix. Dans cette fable drolatique, il ausculte avec ironie et tendresse toutes les avanies par lesquelles ont dû passer les peuples qui ont eu besoin de colonisateurs pour être considérés comme faisant partie de l'Humanité. Balayant au passage tout ce qu'ils étaient avant cette "promotion" en ce y compris ce qui touche au plus simple bon sens. Ainsi, de déracinements en ré-empotements, il décline colonisation, esclavage, civilisation et indépendance dans une langue qui assume sa dualité, entre le bien parlé francophone et un humour typiquement congolais. A l'inverse de l'africain s'attirant les sympathies à tout prix, ce personnage parfois grandiloquent, souvent de mauvaise foi mais toujours pertinent, nous renvoie aux confins des questions d'identité qui taraude notre monde, plein d'une blessure sans réparation et d'une vitalité décoiffant. « J'ai toujours eu une affection pour ceux, qui dans un café, subitement, se mettaient à parler plus fort et à raconter, l'alcool ou l'euphorie aidant, des histoires insensées, fantasques, qui refont le monde et la place qu'ils pourraient y prendre. Précisément notre ami, accoudé au bar de l'histoire la refait forcé d'inventer le moment où elle commencerait, où le noir y trouverait sa place. Quand un peuple se met-il à exister? Quand un être commence-il à être reconnu? Existe-t-on avant qu'un autre nous apprennent qu'on existe? Ces petites questions traversent de part en part le projet Bas les Masques. Au départ ça n'a pas l'air tellement plus grave que ça, mais les détours que prennent les petites séquences du spectacle nous conduisent à nous regarder autrement et surtout à regarder l'autre autrement. Dans Bas les masques, Dieudonné Kabongo s'imagine des racines improbables, celles d'une population qui veut être découverte à tout prix. Dans cette fable drolatique, il ausculte avec ironie et tendresse toutes les avanies par lesquelles on du passé les peuples qui ont eu besoin de colonisateurs pour être considéré comme faisant partie de l'Humanité. Balayant au passage tout ce qu'ils étaient avant cette "promotion" en ce y compris ce qui touche au plus simple bon sens. Ainsi de déracinements en ré-empotement, il décline colonisation, esclavage, civilisation et indépendance dans une langue qui assume sa dualité, entre le bien parlé francophone et un humour typiquement congolais. A l'inverse de l'africain s'attirant les sympathies à tout prix, ce personnage parfois grandiloquent, souvent de mauvaise foi mais toujours pertinent, nous renvoie aux confins des questions d'identité qui taraude notre monde, plein d'une blessure sans réparation et d'une vitalité décoiffant. Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons Décembre 2010 Page 7 sur 14 Ainsi s'enchaînent au chevet de ce village, une myriade de "spécialistes" plus ou moins assermentés dans chacun leur domaine, anthropologues, ONG, journalistes et touristes de tous genre, mais s'offrent aussi autour de l'arbre à palabre, toutes les diverses destinées qui s'offre à ce nouveau peuple, quel système politique et économique choisir au vu des expériences des autres en passant par l'origine de ceux qui les découvriront avec toutes les conséquences qui s'en suivent. Bas les masques est un jeu de piste plus ou moins sérieux à travers l'Histoire du Congo et plus largement des colonies, à travers aussi l'histoire individuelle d'un homme qui a atterrit en Europe et regarde ses propres origines sous le prime amusé des différences culturelles profonde, à cheval d'une vision de société qui tendraient à reproduire les codes des pays oncle; et celle d'une autre qui s'interroge incessamment sur son passé colonial et ne sait comment faire avec ces anciens compatriotes devenu depuis qu'ils sont étrangers un problème, un enjeu, un sujet politique et sociétal. Dieudonné s'amuse à déjouer tous les préjugés des deux côté en les mettant dos à dos, tant il est tant l'acteur que le personnage le fruit de cette relation d'amour haine entre le poids du passé et les nécessités du futur. » Lorent Wanson Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons Décembre 2010 Page 8 sur 14 Mardi 14 décembre – 20h SALLE DES FETES - CERFONTAINE 6€ CONCERT JAZZ TRIO JAZZ ACCORDEON Jean-Christophe Tant Le jazz et la chanson occupent depuis toujours, à parts égales, l'univers de ce musicien qui réunit des qualités de soliste et d'accompagnateur. Après des études classiques de piano et de guitare, il aborde la musique de jazz au début des années 80 et participe à de nombreuses formations régionales, dont l'Arlequin Quartet. A l'occasion d'un séjour d'un an en Grande-Bretagne, il joue avec Sophie Bancroft, John et Ronnie Ray, Colin Steele et Brian Shiels. De retour en France, il anime des ateliers de jazz et tourne avec quelques grands noms du jazz français (Michel Graillier, Micheline Pelzer, Ricardo Del Fra, Alby Cullaz, Simon Goubert). Il accompagne des musiciens de passage tels que Johnny Griffin, Clark Terry, Michel Gaudry ou Turk Mauro. En 1991, il s'installe à Paris et fonde son quartet avec Pascal Bivalski, Carlos Baretto et Philippe Soirat. De retour à Lille, il contribue au développement du jazz dans la région, le plus souvent en compagnie de ses complices : Alain Raman, Bara Ravaloson, Solo Gomez. Parallèlement, Jean-Christophe Tant reste attaché à la chanson ; il connaît sur le bout des doigts le répertoire de Brassens et chante ses propres textes sur des compositions jazzy qui vont bien à son jeu de guitare limpide et raffiné. Il est également, avec Bara Ravaloson, l'accompagnateur de Laurence Flahault (interprète de Boris Vian et Jeanne Moreau). Il accompagne Juliette Kapla depuis ses débuts et met au service de cette voix dont il connaît bien les particularités la finesse de son accompagnement guitaristique. Les compositions de Jean-Christophe Tant habillent à merveille les textes de Juliette ; son sens mélodique et sa parfaite connaissance du jazz font de chaque chanson un subtil mélange de complexité et d'évidence feinte. Bara Ravaloson Avant tout, musicien autodidacte (Contrebasse, Basse électrique, Batterie, Percussions), Bara Ravaloson a fait 5 ans de formation classique de contrebasse à l’école de musique d’Hellemmes – Lille. Durant ces années, il participe à des Master-class avec Clark Terry (trompettiste de D.Ellington), Eric Barret, Sylvain Bœuf, Daniel Beaussier (sax français)... Dans les années 70, il joue dans des concerts de rock et des soirées dansantes à Madagascar. En 1983 il est batteur pour Hanamax et reçoit le premier prix du concours du meilleur groupe de jazz de Lens. De 1985 à 2006, il participe à différentes formations de jazz et joue entre autres avec Michel Grailler (pianiste de Chet Baker), Tommy Smith (sax écossai), Claus Stotter (trompettiste allemand), Ricardo Del Fra (contrebassiste italien), Francis Bourrec (sax français membre de l’Orchestre National de Jazz), Jacques Mahieux (batteur de Henry Texier), William Leconte et Cyril Wambergue (pianistes français) … De 1989 à 1990, il est contrebassiste pour l’Orchestre Régionale de Jazz dirigé par B. Wacheux et de 2003 à 2004 dans un Big Band pour une comédie musicale : « Cotton Comédie ». De 1992 à 2006, Bara Ravaloson est batteur dans « Andry Ravaloson Quartet » et joue de la basse et contrebasse pour différents chanteurs (Jean Christophe Tant , Juliette Kapla, Laurence Flahault, JM Duchemin, Raphaelle Bélicar, Les Belles Lurettes) … Aujourd’hui, il donne des cours particuliers de contrebasse, basse électrique, batterie, théorie harmonique et rythmique et des cours de batterie jazz à l’école de musique de Faches (Nord). Plus d'infos : http://www.myspace.com/bararavaloson#ixzz14mAMfvfo Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons Décembre 2010 Page 9 sur 14 Mardi 14 décembre – 13h30 (représentation scolaire) et 20h THEATRE ROYAL – MONS 11 / 8 € CONTE MUSICAL LES ANIMAUX EN MUSIQUE FRANCIS PERRIN Le comédien français Francis Perrin présente auprès de Musiques Nouvelles Le Carnaval des Animaux de Camille Saint-Saëns etPierre et Le Loup de Serge Prokofiev. Des contes en musique où chaque instrument de l'orchestre devient un personnage de l'histoire, où chaque animal s'exprime en notes, où les jeux de mots réveillent toute la malice de l'oeuvre musicale. L'occasion idéale pour ouvrir les petits à la musique… Dérive poétique menée par l'inénarrable vitalité de Francis Perrin, entre verve, rire, musique et tendresse, ce spectacle familial promet d'être tonique ! Pierre et le Loup, de Serge Prokofiev (1891-1953) Né en 1891 (l'année du centenaire de la mort de Mozart) dans un petit village ukrainien, Prokofiev qui se souciait peu de politique - s'exila volontairement aux Etats-Unis dès le début de la Révolution Russe, dans l'espoir d'y faire carrière. Mais les Américains voyaient surtout en lui un brillant pianiste. En 1923, il essaya de conquérir Paris où il se fixa jusqu'en 1935, souffrant du mal du pays. Il redevint citoyen soviétique en 1937, à l'époque du socialisme et mourut à Moscou le jour même de la mort de Staline! Moderne mais peu novateur, il s'est imposé comme un «classique» du XXe siècle, une des deux figures majeures de la musique soviétique avec Chostakovitch. Le Carnaval des animaux, de Camille Saint-Saëns (1835-1921) Au début du XXe siècle, les figures de proue de la recherche musicale structurelle fondamentale s'appellent Debussy, Ravel, Bartok, Stravinsky, Schoenberg, Berg, Webern ou Varèse. Parallèlement, d'autres compositeurs non moins doués mais plus respectueux de la tradition, ne remettent pas en cause le langage de leur époque et situent leur œuvre dans l'émerveillement des sens: Fauré,Dukas, Roussel et Saint-Saëns en France font partie de ceux-là. Francis Perrin est né à Versailles, le 10 octobre 1947 d'un père ingénieur du son et d'une mère qui fut la scripte de Sacha Guitry. Il passe son bac philo, s'inscrit au cours d'art dramatique de Périmony et commence à écrire des pièces qu'il monte avec des camarades de classe à la salle Chopin-Pleyel. Après une année de tournée avec la troupe itinérante de Marcelle Tassencourt, Francis Perrin passe le concours du Conservatoire; il est l'élève de Louis Seigner qui lui fait travailler les rôles de valets du répertoire : "C'est la première personne qui a eu confiance en moi et qui m'a dit être sûr que j'allais faire carrière, dit-il. Si quelqu'un comme lui croyait en moi, je me devais de lui prouver que j'étais capable de faire des choses formidables. Au Conservatoire, je crois qu'il y avait une émulation, parce qu'il y avait ensemble Villeret, Huster, Veber, Dussollier, Nathalie Baye, Spiesser... Je me suis vraiment formé là " (in " Première ", n°82, janvier 84). Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons Décembre 2010 Page 10 sur 14 En trois ans, Francis Perrin obtient trois premiers prix de comédie. Il entre ensuite à la Comédie Française, mais ne retrouve pas chez Pierre Dux la confiance de Louis Seigner. Il quitte le " Français " au bout d'une saison, avec quatre grands rôles à son actif, et la mise en scène d'une pièce de Molière : Le médecin volant. Devenu régisseur au théâtre Antoine, c'est au théâtre des Bouffes-Parisiens qu'un an plus tard, il débute en vedette dans une pièce de Barillet et Grédy : Une rose au petit déjeuner. Par amitié pour Bernard Le Coq, il accepte de jouer un petit rôle dans Le Concierge, de Jean Girault, mais ses vrais débuts au cinéma se feront l'année suivante avec Bertucelli qui l'a découvert dans Une aspirine pour deux. Dès lors, Francis Perrin enchaîne une série de films dans lesquels il tient des seconds rôles, jusqu'en 1980, date à laquelle il tourne Le Roi des cons. La même année, il se produit au théâtre des Champs-Elysées dans un one-man-show : Je suis bien. Le producteur du film de Claude Confortès, Paul Claudon, est intéressé par l'idée de Francis Perrin d'adapter le livre d'Alex Varoux : Pas ce soir, chéri. Ils l'écrivent ensemble et cherchent, en vain, un réalisateur. Francis Perrin décide alors de réaliser le film : Tête à claques, suivi presque aussitôt par Le joli coeur. Encouragé par ces deux succès, Francis Perrin tourne un troisième film : Ca n’arrive qu’à moi, sur un scénario de Gilles Jacob. Il éprouve ensuite le besoin de souffler et de changer de registre. L'occasion lui en est donnée par Gérard Mordillat avec Billy Ze Kick. Francis Perrin retrouve le théâtre grâce à Marcel Maréchal qui met en scène Glengarry Glen Ross, de David Mamet. Il confie ensuite à son assistant la mise en scène d'un scénario qu'il a écrit (Le débutant), et qui est en grande partie autobiographique. En 1986, Francis Perrin présente au théâtre du Gymnase son nouveau one-man-show : Mon Panthéon est décousu. En 1987, il joue et met en scène Le barbier de Séville, au Théâtre des Célestins, à Lyon, et est décoré de l'Ordre du Mérite par François Léotard. Il est par la suite nommé directeur du Théâtre Montansier de Versailles en 1993 puis directeur artistique du Festival d'Anjou en 2000. Il se tourne dès lors principalement vers le théâtre, malgré des apparitions remarquées pour Claude Lelouch dans Les Parisiens et Le Bonheur, c'est mieux que la vie, premier et second volets d'une trilogie consacrée au genre humain. Par la suite il continue à coécrire, à mettre en scène et à jouer dans des pièces… montant sur scène près de 6500 fois en 36 ans de carrière. Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons Décembre 2010 Page 11 sur 14 Vendredi 17 et Samedi 18 décembre – 20h THEATRE LE MANEGE – MONS 11 / 8 € THEATRE / DANSE / CINEMA MONKEY SANDWICH WIM VANDEKEYBUS / ULTIMA VEZ Après avoir programmé Menske dans le cadre du Festival au Carré 2008, le manège.mons/Centre Dramatique a accompagné la nouvelle création de la compagnie Ultima Vez qui s’est donc installée en résidence à Mons pendant deux semaines pour y répéter et y créer nieuwZwart. C’était le début d’une belle collaboration. L’an dernier, la Compagnie était de retour à Mons pour y donner un workshop destiné aux acteurs professionnels. Une vraie complicité s’est installée entre nos équipes et nous sommes très heureux de présenter ce nouveau spectacle. Dans le percutant nieuwZwart, Wim Vandekeybus lançait ses jeunes danseurs à l’assaut d’une chorégraphie guidée par la musique live et le texte théâtral. Aujourd’hui, il poursuit sa recherche de thématiques et de formes nouvelles. Chorégraphe, photographe et cinéaste, il choisi le cinéma pour cette nouvelle création qui gravite cette fois autour d’un film dont il est auteur et réalisateur. Sur scène, l’acteur entre en interaction avec le monde fictif de l’écran. Au-delà de l’impact émotionnel fort des images, Monkey Sandwich tient aussi à raconter le plaisir que procurent les histoires et notamment le sillage des légendes urbaines contemporaines Ces histoires dont personne ne sait quelle est la part de vérité mais qui invitent, quoi qu’il en soit, à ce qu’on les raconte encore et encore... Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons Décembre 2010 Page 12 sur 14 Vendredi 17 et Samedi 18 décembre SALLE DES ARBALESTRIERS / MAISON FOLIE – MONS 11 / 8 € POESIE / DEBAT SLAMONS & FRIENDS La Maison Folie accueille depuis 2007 des scènes de slam de poésie. En décembre, elle organise avec le collectif enV.I.E.S. un temps fort européen de slam, qui accueillera des poètes venus de Wallonie, de Flandre, de France, d’Espagne et de Hongrie. Ven 17.12 SLAM DE POÉSIE EUROPÉEN Les slameurs européens accueillis pour l’événement participeront à un tournoi exceptionnel, puisque multilingue et pluriculturel. Avez-vous déjà goûté au menu slam proposé à Mons depuis quelques saisons ? La recette est très simple. Concoctée par Marc Kelly Smith à Chicago en 1984, elle a été remise au goût du jour à Mons en 2006 par le grand chef de la Maison Folie, Anne André. Elle s’est entourée d’une équipe dynamique : le collectif enV.I.E.S., dont le cuistot et le personnel de salle sont toujours prêts à vous accueillir et à vous servir au mieux. La Maison fait la part belle aux plats consistants, mais surtout n’ayez crainte, ses mots délicats ne provoqueront chez vous ni prise de tête ni crise de foie. Vous repartirez au contraire le corps et le cœur légers. Qu’ils soient exotiques, classiques ou du terroir, nos plats préparés avec (sl)amour vous raviront par leur diversité, leur finesse et leur saveur. Un zeste de vécu, une rasade d’humour, un soupçon de révolte, une pincée d’introspection pour un cocktail d’émotions à consommer sans modération. Cerise sur le gâteau : la dégustation est gratuite ! Alors, que ce soit juste pour savourer cette nouvelle cuisine de langue française ou pour faire exploser vos papilles gustatives, n’hésitez plus : courez à la Maison Folie et poussez la porte de nos scènes de slam de poésie ! Collectif enV.I.E.S. Sam 18.12 LE SLAM EN EUROPE : TABLES RONDES Slameurs montois et étrangers débattront autour de thèmes tels que : Historique et état des lieux du slam de poésie en Flandre, Wallonie, France, Espagne et Hongrie. Pédagogie et slam : quelles pratiques ? Diversité des pratiques artistiques et courants qui alimentent le mouvement Slam en Europe. Une occasion d’échanges et de discussions pour ces passionnés de slam de divers horizons. Si le sujet vous intéresse, n’hésitez pas à venir y participer ! Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons Décembre 2010 Page 13 sur 14 Vendredi 17 décembre – 20h LA LUNA – MAUBEUGE 18 € MUSIQUE CLASSIQUE ORCHESTRE NATIONAL DE LILLE Piotr Ilyitch Tchaïkovski Sérénade pour cordes en ut majeur, Valse et Final Piotr Ilyitch Tchaïkovski Le Lac des Cygnes, suite George Gershwin Concerto pour piano et orchestre, en fa majeur Leonard Bernstein Candide, ouverture Wayne Marshall direction et piano TCHAÏKOVSKI Tirée de la merveilleuse musique de ballet du Lac des Cygnes, cette suite invite à (re)découvrir la beauté d’une œuvre universelle transcendée par la grâce de ses chorégraphies légendaires. En écho, la Sérénade évoque la musique baroque et galante italienne chère à Tchaïkovski. GERSHWIN Écrit après la Rhapsody in Blue, le Concerto en Fa est certainement l’œuvre la plus personnelle de Gershwin. L’accueil triomphal du public, depuis sa création au Carnegie Hall en 1925, couronne une fusion jouissive entre forme « classique » du concerto et influences revigorantes de l’improvisation et du jazz, dès son ouverture au rythme syncopé de charleston. BERNSTEIN Tirée de la comédie musicale Candide inspirée par Voltaire, cette ouverture reflète en quelques minutes le génie de Bernstein, dans son alternance de fanfare truculente et de lyrisme absolu. Orchestre national de lille Créé en 1976 grâce à la volonté de la Région Nord-Pas de Calais et l’appui de l’État, l’orchestre national de lille s’est doté d’un projet artistique ambitieux initié par Jean-Claude Casadesus en direction de tous les publics : diffusion du répertoire, création contemporaine (notamment grâce aux résidences de compositeurs : cette saison Bruno Mantovani, “compositeur de l'année” des Victoires de la Musique Classique 2009), promotion des jeunes talents, activités pédagogiques et actions jeune public. À l’invitation de son directeur, chefs et solistes internationaux s’unissent ainsi à l’orchestre national de lille pour, selon sa formule, “porter la musique partout où elle peut être reçue”. En France, à l’étranger ou naturellement au cœur de près de deux cents communes de la région Nord-Pas de Calais qu’il irrigue musicalement dans une démarche exemplaire de décentralisation, l’orchestre national de lille s’est ainsi imposé en trente ans comme un véritable ambassadeur de sa région et de la Culture française au fil de quatre continents et plus de trente pays. Après la Chine (2007) et une tournée triomphale en Autriche, Slovénie et Croatie (2009), l’orchestre national de lille et son chef retrouvent à nouveau la Chine en 2010 à l’invitation de l’Exposition Universelle de Shanghai puis la Russie dans le cadre de l’Année France-Russie 2010. L’orchestre national de lille développe par ailleurs une présence régulière à la radio et à la télévision ainsi qu’une politique discographique dynamique illustrée récemment par une monographie Thierry Escaich compositeur en résidence de 2003 à 2005 (Choc de l‘Année du Monde de la musique en 2007). Un second disque consacré à Canteloube a reçu un Orphée d‘Or de l‘Académie du disque lyrique et le Prix SACD du meilleur enregistrement d’un compositeur français. Celui-ci est paru après le premier volume des Chants d'Auvergne, meilleure vente mondiale du label Naxos en 2005. L'orchestre national de lille est le premier orchestre français à avoir enregistré les deux symphonies de William Walton qui paraîtront prochainement sous le label BIS. Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons Décembre 2010 Page 14 sur 14