dossier de presse - decembre 2010

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dossier de presse - decembre 2010
DOSSIER DE PRESSE
DECEMBRE 2010
- LA (TOUTE) PETITE TETRALOGIE - OPERA DROLE
- DEUX HOMMES JONGLAIENT DANS LEUR TETE ROLAND AUZET ET JEROME THOMAS - CIRQUE
- REVOLVER - CONCERT
- BAS LES MASQUES LORENT WANSON - THEATRE
- TRIO JAZZ ACCORDEON – CONCERT JAZZ
- LES ANIMAUX EN MUSIQUE FRANCIS PERRIN – CONTE MUSICAL
- MONKEY SANDWICH WIM VANDEKEYBUS / ULTIMA VEZ -THEATRE / DANSE / CINEMA
- SLAMONS & FRIENDS - POESIE / DEBAT
- ORCHESTRE NATIONAL DE LILLE – MUSIQUE CLASSIQUE
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Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons
Décembre 2010
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CALENDRIER
Du vendredi 3 au dimanche 5 décembre
LA (TOUTE) PETITE TETRALOGIE
OPERA DROLE
Mardi 7 décembre
DEUX HOMMES JONGLAIENT DANS LEUR TETE ROLAND AUZET ET JEROME THOMAS
CIRQUE
Vendredi 10 décembre
REVOLVER
CONCERT
Dimanche 12 décembre et Mardi 14 décembre
BAS LES MASQUES LORENT WANSON
THEATRE
Mardi 14 décembre
TRIO JAZZ ACCORDEON
CONCERT JAZZ
Mardi 14 décembre
LES ANIMAUX EN MUSIQUE FRANCIS PERRIN
CONTE MUSICAL
Vendredi 17 et Samedi 18 décembre
MONKEY SANDWICH WIM VANDEKEYBUS / ULTIMA VEZ
THEATRE / DANSE / CINEMA
Vendredi 17 et Samedi 18 décembre
SLAMONS & FRIENDS
POESIE / DEBAT
Vendredi 17 décembre
ORCHESTRE NATIONAL DE LILLE
MUSIQUE CLASSIQUE
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Vendredi 3 et samedi 4 décembre – 20h / dimanche 5 décembre – 16H
THEATRE LE MANEGE – MONS
11 / 8 €
OPERA DROLE
LA (TOUTE) PETITE TETRALOGIE
Entre le drame et le vaudeville, l’allégorie philosophique et la satire grivoise, le belge Michel
Jamsin, notre contemporain, dénonce avec mordant les relations humaines gangrenées par
l’inconstance, le pouvoir et l’argent. Concupiscence, infidélité, trahison, même l’amour
maternel est faisandé…
Auprès de quatre compositeurs inspirés, trois chanteurs comédiens, trois musiciens de
Musiques Nouvelles et une comédienne, la talentueuse metteur en scène Anne-Laure
Liégeois s’empare de ces quatre saynètes à la verve gauloise et nous promet une parodie
musicale licencieuse et corrosive des mœurs suspectes de l’homo sapiens.
Une petite tétralogie ; de l’opéra de poche. Mais dans des poches bien pleines. Parce qu’il
s’agit tout simplement de jouer avec le drame wagnérien et la comédie musicale américaine
en passant par l’opéra-bouffe et l’opéra brechtien à la Kurt Weill. Ou comment faire se
succéder, en un génial tour de passe-passe musical, un Œdipe en exil, une porteuse de pain,
Mackie et Polly sortis tout droit des bas-fonds, ou un trio chantant infernal, mari-femmeamant, à la veille de l’exécution capitale du mari assassin.
Une fresque musicale donc, joyeuse et improbable, « à la manière de ». Tout à la célébration
de l’amour charnel, où l’opéra est prétexte à raconter l’histoire des femmes et des hommes, à
fouiller leur intimité et nos désirs interdits, à faire tomber les masques.
L’opéra pour rire aussi, aux éclats, de ce rire salvateur pour les maris et les femmes, tantôt
princesse et cochon ou loup et petit oiseau, coq et poule, à se tourner autour en se reniflant,
à se provoquer, se désirer, se tuer. Mourir, de rire et d’amour, en musique et en chantant.
Anne-Laure Liégeois
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Mardi 7 décembre – 20h et 14h30 (séance scolaire)
LE MANEGE – MAUBEUGE
11 / 8 €
CIRQUE
DEUX HOMMES JONGLAIENT DANS LEUR TETE
ROLAND AUZET ET JEROME THOMAS
Tout d’abord il y a la présence insolite des objets sonores. Globes ? Sphères? Statues ? Totems ?
D’abord silencieux, ils vont peu à peu s’animer, sous les doigts du jongleur et du musicien, devenir
des objets générateurs de sons, habités d’une vibration propre. Sont-ils les objets du jongleur, sontils les instruments du musicien ? Dans l’espace peu à peu démultiplié par les miroirs, le jongleur et
le musicien se confondent. Ils mettent en oeuvre une communauté de gestes, se rapprochent,
s’imitent et se répondent. La poésie naît de l’étrange manipulation qui joue sur l’échange, la magie,
l’illusion.
Illusion des balles et de leur reflet, illusion des baguettes qui viennent se glisser dans le mystérieux
ballet. Faut-il regarder ? Écouter ? Jérôme Thomas et Roland Auzet revisitent le monde. Si les
sphères évoquent les lointains cabinets de curiosité, la musique et le jeu viennent pour autant nous
rappeler à la modernité. Les sons, les gestes, les corps, les objets, tous se regroupent autour
d’émotions sonores et visuelles. Jérôme Thomas et Roland Auzet incarnent d’étranges dompteurs
d’objets fauves. Ils ponctuent leurs accès d’humeur d’étranges sonorités humaines. La tension naît
de la friction entre ces corps volontaires et la résistance des choses. Cette relation tient de la joute
et de la chorégraphie, de l’affrontement et du dialogue. Ce partage de la scène, des sons et des
savoir-faire se fait grâce à Mathurin Bolze qui regarde, observe et détermine le sens, grâce à
Wilfried Wendling qui écoute et interprète les sons électroniques. Quatre acteurs d’un concert
imaginaire où s’imbriquent le visuel, le sonore, le mouvement et le temps. Dans l’ombre, Robert
Hébrard, créateur d’instruments sonores, installation plastique et musicale. Faire exister ce qui
n’existe pas.
Roland Auzet compositeur
Roland Auzet est compositeur et percussionniste soliste international (Premier Prix au concours
International de Musique Contemporaine de Darmstadt - Allemagne, Lauréat de la Fondation
Marcel Bleustein-Blanchet pour la Vocation, plusieurs premiers prix de conservatoires nationaux et
internationaux, titulaire du CA de professeur…). Invité à l’IRCAM au sein du cursus de « Composition
et d’informatique musicale » en 1997, il crée depuis des pièces musicales et de théâtre musical. ActOpus (Compagnie Roland Auzet) entoure l’ensemble de ses projets de création. Sa discographie est
composée d’une vingtaine d’opus et plusieurs films ont retracé quelques-uns de ses projets. En
2007 est parue une biographie réactualisée composée de 3 CD, 1 DVD et un livre d’entretien avec
Pierre- Albert Castanet (musicologue). Roland Auzet est nommé Chevalier des Arts et Lettres en
2006.
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Jerôme Thomas, jongleur
Jongleur d'abord formé au cirque et au cabaret, il s'oriente très tôt vers le jazz et collabore avec de
nombreux musiciens: Bernard Lubat, Carlo Rizzo, Marc Perrone, Pascal Lloret, Alfred Spirli, Jacques
Higelin, l’ARFI, Trio Bravo, Andy Aimler et bien d’autres encore. Ces rencontres l’orientent vers une
pratique de l’improvisation. Après avoir créé Artrio avec Jean-Paul Autin et Carlo Rizzo, il interprète
Extraballe, un solo, en collaboration avec le chorégraphe Hervé Diasnas puis Kulbuto, une création
collective. En 1993, il fonde ARMO (Atelier de Recherche en Manipulation d’Objets) / Compagnie
Jérôme Thomas et produit avec celle-ci différents spectacles tels que Quipos, monde de cordes, Hic
Hoc, univers onirique en 1995 ; Amani Ya Bwana en 1996, Le Banquet en 1997…Le dernier volet de
cette trilogie, Cirque Lili, a ramené Jérôme Thomas vers le cirque et a vu le jour sous chapiteau en
2001. Pour concrétiser sa démarche artistique, il est l’instigateur, avec l’aide de nombreux artistes
et du Théâtre 71 de Malakoff, du premier Festival de Jonglage Contemporain et improvisé en 1996.
En 2006, Jérôme Thomas a répété et joué Rainbow à l’Espace des Arts. Parallèlement à la création,
et après avoir été professeur à l’École Supérieure des Arts du Cirque de Châlons-sur-Marne en 8990, Jérôme Thomas poursuit au sein de la Compagnie, en particulier avec Philippe Ménard, la
transmission de sa pratique et de sa conception du jonglage à travers des stages. Il collabore
également depuis plusieurs années avec l’Ecole de Cirque de Moscou. Jérôme Thomas est membre
du Comité d’honneur de l’année du Cirque.
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Vendredi 10 décembre – 20h
ESPACE GERARD PHILIPE – FEIGNIES
11 / 8 €
CONCERT
REVOLVER
Un jour, Ambroise a regardé Jérémie improviser au violoncelle, et sa vie a changé. Un jour, Jérémie a
découvert la pop music, et sa vie a changé. Un jour, Christophe a écouté du baroque et sa vie a
changé. Un jour, Ambroise, Christophe et Jérémie ont décidé de s’associer. Revolver était né.
Haut les mains ! La référence, puisque référence il y a dans ce nom, est lumineuse : The Beatles.
Un poster dans une chambre d’adolescent, comme une évidence un jour de 2006. Avec le temps, et
l’âge, étaient déjà venus d’autres noms : Elliott Smith, Leonard Cohen, Neil Young, Elvis, le Velvet,
Bob Dylan, The Kinks ou encore Giant Sand. Une liste parfaite, établie par Ambroise et Christophe et
qui servit de base à l’éducation pop de Jérémie, invité à transformer le duo originel en trio pas
comme les autres.
Jérémie. Un drôle celui-là. Nourri au classique à l’exception de toute autre musique jusqu’à ses dix
huit ans. Dix ans de chant à la maîtrise de Notre-Dame de Paris, et du violoncelle pour parfaire le
tout. Mais quel violoncelle. Intense, furieux, possédé. C’est bien simple, ce jour où Ambroise l’a vu
improviser sur du Haydn, il avait cru voir Jimi Hendrix sur scène.
Ambroise. La voix de Revolver, des années de maîtrise à Notre-Dame lui aussi, suivi d’une pause, puis
d’un retour, conscient que ses racines musicales s’y trouvaient tout autant que sur les rives de la
Mersey à Liverpool ou dans le stuc de Graceland à Memphis. Entre temps, Christophe lui avait appris
la guitare. Ambroise ou l’art du lien et de la parole. Du pont entre deux cultures. Celle de Jérémie,
l’enfant sauvage de la pop music, et Christophe, le fondu d’Elliott Smith qui ne renie pas pour autant
ses années Goldman. Christophe, l’autre voix de Revolver. L’homme des paroles également, avec
Ambroise, l’ami d’enfance. S’il n’était pas musicien, il serait cinéaste. Christophe a toujours aimé
raconter des histoires.
Christophe, le plus rocker des trois, touché un jour par la grâce de Purcell, compositeur britannique
(1659-1695). L’autre socle commun des garçons. Celui qui inspira le nom de l’album : « Music for a
while ». Musique pour un moment de grâce fugace, musique pop et musique de chambre, musique
pop qui éclot ce printemps.
Ce premier album d’une maturité renversante, mélancolique et rêveur, ils en ont confié la réalisation
à Julien Delfaud avec l’idée de battre en brèche toute tendance à la nostalgie facile, parce qu’il est
question d’aujourd’hui et non d’hier. Parce que le contraste est essentiel dans la musique de
Revolver, dans ce jeu entre l’intime et le public, entre la douceur des atmosphères et la rugosité des
sentiments qui se dévoilent tout au long du disque. Parce que la légèreté, à leurs yeux, n’a de sens
qu’avec de la profondeur, de l’audace. Alors écoutez ces voix qui se répondent, ces harmonies
célestes qui se déploient, ces lignes mélodiques et ces cordes qui s’entrelacent. Ecoutez, et laissezvous toucher au coeur par Revolver.
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Dimanche 12 décembre – 16h et Mardi 14 décembre – 20h
THEATRE LE MANEGE – MONS
11 / 8 €
THEATRE
BAS LES MASQUES
LORENT WANSON
Dans Bas les masques, Dieudonné Kabongo s'imagine des racines improbables, celles d'une
population qui veut être découverte à tout prix. Dans cette fable drolatique, il ausculte avec ironie et
tendresse toutes les avanies par lesquelles ont dû passer les peuples qui ont eu besoin de
colonisateurs pour être considérés comme faisant partie de l'Humanité. Balayant au passage tout ce
qu'ils étaient avant cette "promotion" en ce y compris ce qui touche au plus simple bon sens. Ainsi,
de déracinements en ré-empotements, il décline colonisation, esclavage, civilisation et indépendance
dans une langue qui assume sa dualité, entre le bien parlé francophone et un humour typiquement
congolais. A l'inverse de l'africain s'attirant les sympathies à tout prix, ce personnage parfois
grandiloquent, souvent de mauvaise foi mais toujours pertinent, nous renvoie aux confins des
questions d'identité qui taraude notre monde, plein d'une blessure sans réparation et d'une vitalité
décoiffant.
« J'ai toujours eu une affection pour ceux, qui dans un café, subitement, se mettaient à parler
plus fort et à raconter, l'alcool ou l'euphorie aidant, des histoires insensées, fantasques, qui refont le
monde et la place qu'ils pourraient y prendre.
Précisément notre ami, accoudé au bar de l'histoire la refait forcé d'inventer le moment où
elle commencerait, où le noir y trouverait sa place. Quand un peuple se met-il à exister? Quand un
être commence-il à être reconnu? Existe-t-on avant qu'un autre nous apprennent qu'on existe? Ces
petites questions traversent de part en part le projet Bas les Masques.
Au départ ça n'a pas l'air tellement plus grave que ça, mais les détours que prennent les
petites séquences du spectacle nous conduisent à nous regarder autrement et surtout à regarder
l'autre autrement.
Dans Bas les masques, Dieudonné Kabongo s'imagine des racines improbables, celles d'une
population qui veut être découverte à tout prix. Dans cette fable drolatique, il ausculte avec ironie et
tendresse toutes les avanies par lesquelles on du passé les peuples qui ont eu besoin de
colonisateurs pour être considéré comme faisant partie de l'Humanité. Balayant au passage tout ce
qu'ils étaient avant cette "promotion" en ce y compris ce qui touche au plus simple bon sens. Ainsi
de déracinements en ré-empotement, il décline colonisation, esclavage, civilisation et indépendance
dans une langue qui assume sa dualité, entre le bien parlé francophone et un humour typiquement
congolais. A l'inverse de l'africain s'attirant les sympathies à tout prix, ce personnage parfois
grandiloquent, souvent de mauvaise foi mais toujours pertinent, nous renvoie aux confins des
questions d'identité qui taraude notre monde, plein d'une blessure sans réparation et d'une vitalité
décoiffant.
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Ainsi s'enchaînent au chevet de ce village, une myriade de "spécialistes" plus ou moins
assermentés dans chacun leur domaine, anthropologues, ONG, journalistes et touristes de tous
genre, mais s'offrent aussi autour de l'arbre à palabre, toutes les diverses destinées qui s'offre à ce
nouveau peuple, quel système politique et économique choisir au vu des expériences des autres en
passant par l'origine de ceux qui les découvriront avec toutes les conséquences qui s'en suivent.
Bas les masques est un jeu de piste plus ou moins sérieux à travers l'Histoire du Congo et plus
largement des colonies, à travers aussi l'histoire individuelle d'un homme qui a atterrit en Europe et
regarde ses propres origines sous le prime amusé des différences culturelles profonde, à cheval
d'une vision de société qui tendraient à reproduire les codes des pays oncle; et celle d'une autre qui
s'interroge incessamment sur son passé colonial et ne sait comment faire avec ces anciens
compatriotes devenu depuis qu'ils sont étrangers un problème, un enjeu, un sujet politique et
sociétal.
Dieudonné s'amuse à déjouer tous les préjugés des deux côté en les mettant dos à dos, tant
il est tant l'acteur que le personnage le fruit de cette relation d'amour haine entre le poids du passé
et les nécessités du futur. »
Lorent Wanson
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Mardi 14 décembre – 20h
SALLE DES FETES - CERFONTAINE
6€
CONCERT JAZZ
TRIO JAZZ ACCORDEON
Jean-Christophe Tant
Le jazz et la chanson occupent depuis toujours, à parts égales, l'univers de ce musicien qui réunit des qualités
de soliste et d'accompagnateur.
Après des études classiques de piano et de guitare, il aborde la musique de jazz au début des années 80 et
participe à de nombreuses formations régionales, dont l'Arlequin Quartet. A l'occasion d'un séjour d'un an en
Grande-Bretagne, il joue avec Sophie Bancroft, John et Ronnie Ray, Colin Steele et Brian Shiels.
De retour en France, il anime des ateliers de jazz et tourne avec quelques grands noms du jazz français (Michel
Graillier, Micheline Pelzer, Ricardo Del Fra, Alby Cullaz, Simon Goubert). Il accompagne des musiciens de
passage tels que Johnny Griffin, Clark Terry, Michel Gaudry ou Turk Mauro. En 1991, il s'installe à Paris et fonde
son quartet avec Pascal Bivalski, Carlos Baretto et Philippe Soirat. De retour à Lille, il contribue au
développement du jazz dans la région, le plus souvent en compagnie de ses complices : Alain Raman, Bara
Ravaloson, Solo Gomez.
Parallèlement, Jean-Christophe Tant reste attaché à la chanson ; il connaît sur le bout des doigts le répertoire
de Brassens et chante ses propres textes sur des compositions jazzy qui vont bien à son jeu de guitare limpide
et raffiné. Il est également, avec Bara Ravaloson, l'accompagnateur de Laurence Flahault (interprète de Boris
Vian et Jeanne Moreau).
Il accompagne Juliette Kapla depuis ses débuts et met au service de cette voix dont il connaît bien les
particularités la finesse de son accompagnement guitaristique.
Les compositions de Jean-Christophe Tant habillent à merveille les textes de Juliette ; son sens mélodique et sa
parfaite connaissance du jazz font de chaque chanson un subtil mélange de complexité et d'évidence feinte.
Bara Ravaloson
Avant tout, musicien autodidacte (Contrebasse, Basse électrique, Batterie, Percussions), Bara Ravaloson a fait 5
ans de formation classique de contrebasse à l’école de musique d’Hellemmes – Lille. Durant ces années, il
participe à des Master-class avec Clark Terry (trompettiste de D.Ellington), Eric Barret, Sylvain Bœuf, Daniel
Beaussier (sax français)...
Dans les années 70, il joue dans des concerts de rock et des soirées dansantes à Madagascar.
En 1983 il est batteur pour Hanamax et reçoit le premier prix du concours du meilleur groupe de jazz de Lens.
De 1985 à 2006, il participe à différentes formations de jazz et joue entre autres avec Michel Grailler (pianiste
de Chet Baker), Tommy Smith (sax écossai), Claus Stotter (trompettiste allemand), Ricardo Del Fra
(contrebassiste italien), Francis Bourrec (sax français membre de l’Orchestre National de Jazz), Jacques
Mahieux (batteur de Henry Texier), William Leconte et Cyril Wambergue (pianistes français) …
De 1989 à 1990, il est contrebassiste pour l’Orchestre Régionale de Jazz dirigé par B. Wacheux et de 2003 à
2004 dans un Big Band pour une comédie musicale : « Cotton Comédie ».
De 1992 à 2006, Bara Ravaloson est batteur dans « Andry Ravaloson Quartet » et joue de la basse et
contrebasse pour différents chanteurs (Jean Christophe Tant , Juliette Kapla, Laurence Flahault, JM Duchemin,
Raphaelle Bélicar, Les Belles Lurettes) …
Aujourd’hui, il donne des cours particuliers de contrebasse, basse électrique, batterie, théorie harmonique et
rythmique et des cours de batterie jazz à l’école de musique de Faches (Nord).
Plus d'infos : http://www.myspace.com/bararavaloson#ixzz14mAMfvfo
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Mardi 14 décembre – 13h30 (représentation scolaire) et 20h
THEATRE ROYAL – MONS
11 / 8 €
CONTE MUSICAL
LES ANIMAUX EN MUSIQUE
FRANCIS PERRIN
Le comédien français Francis Perrin présente auprès de Musiques Nouvelles Le Carnaval des
Animaux de Camille Saint-Saëns etPierre et Le Loup de Serge Prokofiev. Des contes en musique où
chaque instrument de l'orchestre devient un personnage de l'histoire, où chaque animal s'exprime en
notes, où les jeux de mots réveillent toute la malice de l'oeuvre musicale. L'occasion idéale pour
ouvrir les petits à la musique… Dérive poétique menée par l'inénarrable vitalité de Francis Perrin,
entre verve, rire, musique et tendresse, ce spectacle familial promet d'être tonique !
Pierre et le Loup, de Serge Prokofiev (1891-1953)
Né en 1891 (l'année du centenaire de la mort de Mozart) dans un petit village ukrainien, Prokofiev qui se souciait peu de politique - s'exila volontairement aux Etats-Unis dès le début de la Révolution
Russe, dans l'espoir d'y faire carrière. Mais les Américains voyaient surtout en lui un brillant pianiste.
En 1923, il essaya de conquérir Paris où il se fixa jusqu'en 1935, souffrant du mal du pays. Il redevint
citoyen soviétique en 1937, à l'époque du socialisme et mourut à Moscou le jour même de la mort
de Staline! Moderne mais peu novateur, il s'est imposé comme un «classique» du XXe siècle, une des
deux figures majeures de la musique soviétique avec Chostakovitch.
Le Carnaval des animaux, de Camille Saint-Saëns (1835-1921)
Au début du XXe siècle, les figures de proue de la recherche musicale structurelle fondamentale
s'appellent Debussy, Ravel, Bartok, Stravinsky, Schoenberg, Berg, Webern ou Varèse.
Parallèlement, d'autres compositeurs non moins doués mais plus respectueux de la tradition, ne
remettent pas en cause le langage de leur époque et situent leur œuvre dans l'émerveillement des
sens: Fauré,Dukas, Roussel et Saint-Saëns en France font partie de ceux-là.
Francis Perrin est né à Versailles, le 10 octobre 1947 d'un père ingénieur du son et d'une mère qui
fut la scripte de Sacha Guitry.
Il passe son bac philo, s'inscrit au cours d'art dramatique de Périmony et commence à écrire des
pièces qu'il monte avec des camarades de classe à la salle Chopin-Pleyel.
Après une année de tournée avec la troupe itinérante de Marcelle Tassencourt, Francis Perrin passe
le concours du Conservatoire; il est l'élève de Louis Seigner qui lui fait travailler les rôles de valets du
répertoire :
"C'est la première personne qui a eu confiance en moi et qui m'a dit être sûr que j'allais faire carrière,
dit-il. Si quelqu'un comme lui croyait en moi, je me devais de lui prouver que j'étais capable de faire
des choses formidables. Au Conservatoire, je crois qu'il y avait une émulation, parce qu'il y avait
ensemble Villeret, Huster, Veber, Dussollier, Nathalie Baye, Spiesser... Je me suis vraiment formé là "
(in " Première ", n°82, janvier 84).
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En trois ans, Francis Perrin obtient trois premiers prix de comédie. Il entre ensuite à la Comédie
Française, mais ne retrouve pas chez Pierre Dux la confiance de Louis Seigner. Il quitte le " Français "
au bout d'une saison, avec quatre grands rôles à son actif, et la mise en scène d'une pièce de Molière
: Le médecin volant.
Devenu régisseur au théâtre Antoine, c'est au théâtre des Bouffes-Parisiens qu'un an plus tard, il
débute en vedette dans une pièce de Barillet et Grédy : Une rose au petit déjeuner. Par amitié pour
Bernard Le Coq, il accepte de jouer un petit rôle dans Le Concierge, de Jean Girault, mais ses vrais
débuts au cinéma se feront l'année suivante avec Bertucelli qui l'a découvert dans Une aspirine pour
deux. Dès lors, Francis Perrin enchaîne une série de films dans lesquels il tient des seconds rôles,
jusqu'en 1980, date à laquelle il tourne Le Roi des cons. La même année, il se produit au théâtre des
Champs-Elysées dans un one-man-show : Je suis bien.
Le producteur du film de Claude Confortès, Paul Claudon, est intéressé par l'idée de Francis Perrin
d'adapter le livre d'Alex Varoux : Pas ce soir, chéri. Ils l'écrivent ensemble et cherchent, en vain, un
réalisateur. Francis Perrin décide alors de réaliser le film : Tête à claques, suivi presque aussitôt par
Le joli coeur. Encouragé par ces deux succès, Francis Perrin tourne un troisième film : Ca n’arrive qu’à
moi, sur un scénario de Gilles Jacob. Il éprouve ensuite le besoin de souffler et de changer de
registre. L'occasion lui en est donnée par Gérard Mordillat avec Billy Ze Kick.
Francis Perrin retrouve le théâtre grâce à Marcel Maréchal qui met en scène Glengarry Glen Ross, de
David Mamet. Il confie ensuite à son assistant la mise en scène d'un scénario qu'il a écrit (Le
débutant), et qui est en grande partie autobiographique. En 1986, Francis Perrin présente au théâtre
du Gymnase son nouveau one-man-show : Mon Panthéon est décousu. En 1987, il joue et met en
scène Le barbier de Séville, au Théâtre des Célestins, à Lyon, et est décoré de l'Ordre du Mérite par
François Léotard.
Il est par la suite nommé directeur du Théâtre Montansier de Versailles en 1993 puis directeur
artistique du Festival d'Anjou en 2000. Il se tourne dès lors principalement vers le théâtre, malgré des
apparitions remarquées pour Claude Lelouch dans Les Parisiens et Le Bonheur, c'est mieux que la vie,
premier et second volets d'une trilogie consacrée au genre humain. Par la suite il continue à coécrire, à mettre en scène et à jouer dans des pièces… montant sur scène près de 6500 fois en 36 ans
de carrière.
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Vendredi 17 et Samedi 18 décembre – 20h
THEATRE LE MANEGE – MONS
11 / 8 €
THEATRE / DANSE / CINEMA
MONKEY SANDWICH
WIM VANDEKEYBUS / ULTIMA VEZ
Après avoir programmé Menske dans le cadre du Festival au Carré 2008, le manège.mons/Centre
Dramatique a accompagné la nouvelle création de la compagnie Ultima Vez qui s’est donc installée
en résidence à Mons pendant deux semaines pour y répéter et y créer nieuwZwart. C’était le début
d’une belle collaboration. L’an dernier, la Compagnie était de retour à Mons pour y donner un
workshop destiné aux acteurs professionnels. Une vraie complicité s’est installée entre nos équipes
et nous sommes très heureux de présenter ce nouveau spectacle.
Dans le percutant nieuwZwart, Wim Vandekeybus lançait ses jeunes danseurs à l’assaut d’une
chorégraphie guidée par la musique live et le texte théâtral. Aujourd’hui, il poursuit sa recherche de
thématiques et de formes nouvelles. Chorégraphe, photographe et cinéaste, il choisi le cinéma pour
cette nouvelle création qui gravite cette fois autour d’un film dont il est auteur et réalisateur. Sur
scène, l’acteur entre en interaction avec le monde fictif de l’écran.
Au-delà de l’impact émotionnel fort des images, Monkey Sandwich tient aussi à raconter le plaisir
que procurent les histoires et notamment le sillage des légendes urbaines contemporaines Ces
histoires dont personne ne sait quelle est la part de vérité mais qui invitent, quoi qu’il en soit, à ce
qu’on les raconte encore et encore...
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Vendredi 17 et Samedi 18 décembre
SALLE DES ARBALESTRIERS / MAISON FOLIE – MONS
11 / 8 €
POESIE / DEBAT
SLAMONS & FRIENDS
La Maison Folie accueille depuis 2007 des scènes de slam de poésie. En décembre, elle organise avec
le collectif enV.I.E.S. un temps fort européen de slam, qui accueillera des poètes venus de Wallonie,
de Flandre, de France, d’Espagne et de Hongrie.
Ven 17.12
SLAM DE POÉSIE EUROPÉEN
Les slameurs européens accueillis pour l’événement participeront à un tournoi exceptionnel, puisque
multilingue et pluriculturel.
Avez-vous déjà goûté au menu slam proposé à Mons depuis quelques saisons ?
La recette est très simple. Concoctée par Marc Kelly Smith à Chicago en 1984, elle a été remise au
goût du jour à Mons en 2006 par le grand chef de la Maison Folie, Anne André. Elle s’est entourée
d’une équipe dynamique : le collectif enV.I.E.S., dont le cuistot et le personnel de salle sont toujours
prêts à vous accueillir et à vous servir au mieux.
La Maison fait la part belle aux plats consistants, mais surtout n’ayez crainte, ses mots délicats ne
provoqueront chez vous ni prise de tête ni crise de foie. Vous repartirez au contraire le corps et le
cœur légers.
Qu’ils soient exotiques, classiques ou du terroir, nos plats préparés avec (sl)amour vous raviront par
leur diversité, leur finesse et leur saveur.
Un zeste de vécu, une rasade d’humour, un soupçon de révolte, une pincée d’introspection pour un
cocktail d’émotions à consommer sans modération. Cerise sur le gâteau : la dégustation est gratuite !
Alors, que ce soit juste pour savourer cette nouvelle cuisine de langue française ou pour faire
exploser vos papilles gustatives, n’hésitez plus : courez à la Maison Folie et poussez la porte de nos
scènes de slam de poésie !
Collectif enV.I.E.S.
Sam 18.12
LE SLAM EN EUROPE : TABLES RONDES
Slameurs montois et étrangers débattront autour de thèmes tels que :
Historique et état des lieux du slam de poésie en Flandre, Wallonie, France, Espagne et Hongrie.
Pédagogie et slam : quelles pratiques ?
Diversité des pratiques artistiques et courants qui alimentent le mouvement Slam en Europe. Une
occasion d’échanges et de discussions pour ces passionnés de slam de divers horizons. Si le sujet
vous intéresse, n’hésitez pas à venir y participer !
Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons
Décembre 2010
Page 13 sur 14
Vendredi 17 décembre – 20h
LA LUNA – MAUBEUGE
18 €
MUSIQUE CLASSIQUE
ORCHESTRE NATIONAL DE LILLE
Piotr Ilyitch Tchaïkovski Sérénade pour cordes en ut majeur, Valse et Final
Piotr Ilyitch Tchaïkovski Le Lac des Cygnes, suite
George Gershwin Concerto pour piano et orchestre, en fa majeur
Leonard Bernstein Candide, ouverture
Wayne Marshall direction et piano
TCHAÏKOVSKI
Tirée de la merveilleuse musique de ballet du Lac des Cygnes, cette suite invite à (re)découvrir la beauté d’une
œuvre universelle transcendée par la grâce de ses chorégraphies légendaires. En écho, la Sérénade évoque la
musique baroque et galante italienne chère à Tchaïkovski.
GERSHWIN
Écrit après la Rhapsody in Blue, le Concerto en Fa est certainement l’œuvre la plus personnelle de Gershwin.
L’accueil triomphal du public, depuis sa création au Carnegie Hall en 1925, couronne une fusion jouissive entre
forme « classique » du concerto et influences revigorantes de l’improvisation et du jazz, dès son ouverture au
rythme syncopé de charleston.
BERNSTEIN
Tirée de la comédie musicale Candide inspirée par Voltaire, cette ouverture reflète en quelques minutes le
génie de Bernstein, dans son alternance de fanfare truculente et de lyrisme absolu.
Orchestre national de lille
Créé en 1976 grâce à la volonté de la Région Nord-Pas de Calais et l’appui de l’État, l’orchestre national de lille
s’est doté d’un projet artistique ambitieux initié par Jean-Claude Casadesus en direction de tous les publics :
diffusion du répertoire, création contemporaine (notamment grâce aux résidences de compositeurs : cette
saison Bruno Mantovani, “compositeur de l'année” des Victoires de la Musique Classique 2009), promotion des
jeunes talents, activités pédagogiques et actions jeune public. À l’invitation de son directeur, chefs et solistes
internationaux s’unissent ainsi à l’orchestre national de lille pour, selon sa formule, “porter la musique partout
où elle peut être reçue”. En France, à l’étranger ou naturellement au cœur de près de deux cents communes de
la région Nord-Pas de Calais qu’il irrigue musicalement dans une démarche exemplaire de décentralisation,
l’orchestre national de lille s’est ainsi imposé en trente ans comme un véritable ambassadeur de sa région et de
la Culture française au fil de quatre continents et plus de trente pays.
Après la Chine (2007) et une tournée triomphale en Autriche, Slovénie et Croatie (2009), l’orchestre national de
lille et son chef retrouvent à nouveau la Chine en 2010 à l’invitation de l’Exposition Universelle de Shanghai
puis la Russie dans le cadre de l’Année France-Russie 2010.
L’orchestre national de lille développe par ailleurs une présence régulière à la radio et à la télévision ainsi
qu’une politique discographique dynamique illustrée récemment par une monographie Thierry Escaich compositeur en résidence de 2003 à 2005 (Choc de l‘Année du Monde de la musique en 2007). Un second
disque consacré à Canteloube a reçu un Orphée d‘Or de l‘Académie du disque lyrique et le Prix SACD du
meilleur enregistrement d’un compositeur français. Celui-ci est paru après le premier volume des Chants
d'Auvergne, meilleure vente mondiale du label Naxos en 2005. L'orchestre national de lille est le premier
orchestre français à avoir enregistré les deux symphonies de William Walton qui paraîtront prochainement
sous le label BIS.
Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons
Décembre 2010
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