Le parachèvement de la 25 : une nécessité, preuve à l`appui!
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Le parachèvement de la 25 : une nécessité, preuve à l`appui!
Le parachèvement de la 25 : une nécessité, preuve à l’appui! Par Françoise Bertrand, présidente-directrice générale de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) Depuis longtemps, la FCCQ encourage le prolongement de l’autoroute 25 et la construction d’un pont dans l’est de Montréal. Doter la métropole de voies de contournement efficaces représente rien de moins qu’une nécessité incontournable. En plus d’améliorer le transport des marchandises et des personnes et de diminuer considérablement le niveau de pollution causée par des véhicules arrêtés dans des bouchons de circulation et de gros transporteurs routiers, qui font des centaines de détours au quotidien, le parachèvement de la 25 et son pont auront un impact positif pour de nombreuses entreprises localisées dans la grande région de Montréal et éventuellement sur l’économie québécoise. Alimentation Couche-Tard n’est qu’une des entreprises pour qui une voie de contournement augmenterait sa compétitivité en raison de gains substantiels en temps et en argent. En effet, cette voie éviterait bien des détours aux camionneurs, ayant pour résultats de limiter, entre autres, le temps de voyagement, l’usure des véhicules et la consommation de carburant. Plusieurs arguments ont été formulés de toutes parts à l’encontre du projet de la 25 afin de donner priorité au transport en commun. La FCCQ encourage la mise sur pied de mesures de transport en commun visant notamment à limiter les problèmes de circulation et la congestion dans la cité. Cependant, au chapitre du développement durable, ces mesures ne sont pas applicables aux camions lourds qui circulent autour et sur l’île de Montréal. Il existe bel et bien des avantages écologiques au projet de la 25, notamment la réduction des émissions de gaz à effet de serre, et la diminution du gaspillage de temps et d’énergie utilisés pour la livraison quotidienne de marchandises par les gros transporteurs routiers. Rappelons que sur 26 grandes villes d’Amérique du Nord, Montréal est la seule ville d’importance à ne pas bénéficier de voie de contournement. Les infrastructures routières de la grande région de Montréal souffrent d’un sous-développement flagrant, pensons notamment au besoin de prolonger l’autoroute 30 ou d’effectuer des travaux sur la rue Notre-Dame, pendant que l’autoroute métropolitaine croule sous les passages constants des poids lourds. Cette situation est inacceptable compte tenu que la métropole est la plaque tournante de la province au niveau du transport des marchandises et que les perspectives globales de l’industrie du camionnage sont particulièrement positives, voire en progression. C’est donc toutes les entreprises du Québec qui souffrent de la déficience des infrastructures de contournement de Montréal. À défaut de voir notre développement économique décliner de façon vertigineuse, cessons de contourner le projet et allons droit devant.