highlander : the search for vengeance - DeVilDead

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HIGHLANDER : THE SEARCH FOR VENGEANCE
DIRECTOR'S CUT
Titre original : HIGHLANDER : THE SEARCH FOR VENGEANCE
Autre titre : HIGHLANDER : SOIF DE VENGEANCE
Année : 2006
Nationalité : Etats-Unis
Acteurs :
Réalisateur : Yoshiaki Kawajiri
Scénario : David Abramowitz
Musique : Jussi Tegelman & Nathan Wang
s'avère un immortel traînant avec mélancolie son immortalité
ponctuée de duels et de quickenings. Le prénom change mais
nous sommes très proche du Connor McLeod original. Colin a
vu son premier amour assassiné par un immortel il y a
plusieurs siècles et ne s'en est jamais remis. Un mentor l'a
formé et il retrouve à New York son ennemi juré. Il arbore
même un sabre de samouraï, un imperméable purement années
80 et une voix éraillée à la Christophe Lambert !
Depuis le succès de HIGHLANDER, ses deux producteurs
Peter S. Davis et William N. Panzer ont décliné leur création
sous toutes les formes possibles et imaginables, au gré de
suites destinées au cinéma, de séries pour la télévision et même
de dessins animés. Toutefois, après HIGHLANDER :
ENDGAME, quatrième film pour le cinéma, la frénésie
marque le pas. En 2007, pourtant, les immortels reviennent
dans deux longs métrages : HIGHLANDER, LE GARDIEN
DE L'IMMORTALITE avec Adrian Paul d'une part et
HIGHLANDER, SOIF DE VENGEANCE d'autre part. Ce
dernier étonne son monde puisqu'il n' s'agit pas d'un film
occidental mais carrément d'un dessin animé japonais réalisé
par un maestro du genre, Yoshiaki Kawajiri, dont c'est le
premier long métrage destiné au cinéma depuis VAMPIRE
HUNTER
D,
BLOODLUST.
Techniquement,
HIGHLANDER, SOIF DE VENGEANCE s'avère toutefois
une production américaine, initialement conçue en langue
anglaise, bien que l'animation elle-même soit produite en Asie.
Dans un futur post-apocalyptique, Colin McLeod l'immortel
erre de ville en ville. Sa route le mène dans un New York
dévasté, dirigé d'une main de fer par un redoutable tyran.
McLeod comprend vite que ce dernier est en fait le Romain
Marcus, l'homme qui a tué l'amour de sa vie et massacré son
village en Écosse il y a plus de deux millénaires !
Voici une histoire qui ne perd pas les amateurs de
HIGHLANDER et de ses produits dérivés ! Colin McLeod
Ce McLeod «Made in Japan» se distingue tout de même par
une motivation avant tout orientée vers la vengeance. Il
poursuit le même adversaire de siècle en siècle, à savoir
Marcus, personnage fascisant tentant à travers les époques de
rétablir la puissance de la Rome antique. Vouant son
d'immortalité à une seule quête de mort et de vengeance, Colin
s'avère un Highlander plus sombre et brutal que celui d'origine.
Nous n'en attendons pas moins d'un film dirigé par Kawajiri
et nous retrouvons même à travers divers personnages, que ce
soit dans leurs visuels ou dans leurs personnalités, des
souvenirs de NINJA SCROLL. Vieillard facétieux et jeune
guerrière décidée seront les alliés du héros tandis que côté
méchant, nous trouvons une brute géante, froide et androgyne,
indestructible, allié à une brune vicieuse tendance cuir,
rappelant la maîtresse des serpents du film de 1993 ! Même le
premier mutant que croise Colin ressemble fort au géant de
pierre du fameux dessin animé.
Tout semble réuni pour une bonne tranche d'action
sanglante, pour le plus grand plaisir du spectateur. Néanmoins,
dès les premières minutes de HIGHLANDER, SOIF DE
VENGEANCE, l'animation se montre un net cran en dessous
des époustouflantes réussites techniques de VAMPIRE
HUNTER D, BLOODLUST ou du segment d'ANIMATRIX
signé par Yoshiaki Kawajiri. Les passages dessinés paraissent
un brin raides et simples en comparaison. La cohabitation avec
des images numériques s'avère artificielle et manque de
finition. Cela dit, nous sommes dans une bonne moyenne
qualitative et nous saluons un travail assez époustouflant
effectué sur certains décors, comme les ruines de New York,
immenses et grouillant de détails.
De même, les traditionnels flash-back de la série
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HIGHLANDER, nous emportant à travers les siècles, donnent
lieu à quelques scènes remarquables, comme ce duel entre
samouraïs, un affrontement en plein dans une Rome envahie
par les barbares ou surtout un combat vertigineux durant la
Seconde Guerre Mondiale ! Des idées que nous aimerions
presque voir plus développées aux dépends de l'action
principale dans son époque futuriste, avec ses scènes
d'infiltration dans la base du méchant, trop routinières.
Au-delà de certaines réserves, nous passons quand même un
bon moment devant ce HIGHLANDER, SOIF DE
VENGEANCE, en particulier grâce à un méchant détestable à
souhait, un sens de l'action brutale toujours imparable chez
Kawajiri, comme le prouve un beau massacre dans un village
écossais ou le premier affrontement contre un mutant armé
d'une tronçonneuse géante ! Par rapport aux attentes suscitées
par l'annonce d'un nouveau Kawajiri, HIGHLANDER, SOIF
DE VENGEANCE déçoit. Il n'est ni aussi soigné que ses
meilleurs films, ni vraiment innovant. Toutefois, pour un
HIGHLANDER, il s'agit d'une réussite tout à fait honnête, un
dessin animé d'action solide, enfonçant sans problème les
diverses suites du film initial.
Initialement produit pour le grand écran, HIGHLANDER,
SOIF DE VENGEANCE sort pourtant aux Etats-Unis
directement en DVD, dans une version raccourcie de dix
minutes par les producteurs. Cette version se retrouve un peu
partout en Occident, y compris, hélas, en France. Au Japon, le
film a tout de même droit à une vraie distribution en salles dans
le montage voulu par Kawajiri, puis est distribué en DVD
toujours dans ce montage. Il existe dans ce pays deux éditions :
une collector proposant deux DVD (dont un de bonus) et une
version simple disque. Pour des raisons linguistiques évidentes,
nous nous sommes contentés de la version contenant un seul
DVD !
Ce disque japonais NTSC multizone propose une copie 1.85
(16/9) très correcte, avec une compression globalement
discrète, des contrastes et des couleurs superbes ainsi qu'une
netteté irréprochable. Tout au plus pinaillera-t-on sur quelques
petites traces de halos, mais nous avons affaire à un transfert
globalement de très bonne tenue.
La bande son est disponible en anglais en 5.1, dans un piste
correcte, mais manquant tout de même de finesse : les
dialogues sont mixés trop bas par rapport aux effets sonores,
souvent assourdissants en comparaison. Le caisson de basse est
omniprésent, voire franchement envahissant par moment. Le
résultat s'écoute tout de même, mais trahit un mixage
simpliste. Le disque propose aussi un mixage 5.1 en japonais
ainsi que des sous-titres japonais.
En guise de bonus, nous n'avons que trois courtes bandeannonces en japonais pour le film, dont le Teaser proposant des
images qui n'apparaissent pas dans le métrage...
Même si ce disque n'est pas sans reproche, en particulier à
cause d'une interactivité rachitique, il reste encore la solution
la plus pratique pour voir HIGHLANDER, SOIF DE
VENGEANCE dans la version voulue par son metteur en
scène. Il est néanmoins réservé aux spectateurs comprenant
l'anglais ou le japonais !
Emmanuel Denis
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Spécifications de l’édition DVD chroniquée
Editeur : Geneon
Zone : 2 - Japon
Format Disque : Simple face/Double couche
Durée : 96 minutes
Format d’image : 16/9 - 1.85
Format(s) sonore(s) : Japanese (Dolby Digital 5.1),
English (Dolby Digital 5.1)
Sous-titrage(s) : Japanese
Liste des bonus de l’édition DVD chroniquée
• Bandes-annonces
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