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USIP Union Sportive Internationale de Paris Hors Série spécial Belgique 9-10 Mai 2008 L’USIPIEN L’hebdomadaire des adhérents de l’USIP Sirène Cup (Belgique) Classement final : 2nd sur 20 LA GRANDE ILLUSION Le coup était presque parfait… Passés par bien des épreuves cette saison mais surtout les saisons précédentes (à l’époque, Bastien jouait encore dans le champ), les Usipiens ont sans conteste écrit la plus belle page de leur histoire à l’occasion de la Sirène Cup, les 9 et 10 mai 2008 à Oostende. Un tournoi qui aurait pu finir en apothéose pour des joueurs qui n’avaient pas été à pareille fête depuis bien longtemps. Mais voilà, c’était trop gros, trop beau, trop tôt. Trop gros car l’USIP était loin d’être la meilleure formation présente sur les pelouses vallonnées de cette chère et tendre Belgique et à l’image de la Grèce en 2004, une victoire finale aurait pu être considérée à juste titre comme un bel USIP Union Sportive Internationale de Paris hold-up… Trop beau parce que l’histoire était belle, oh oui putain, elle était belle et parce que cette équipe est passée tout près d’une élimination prématurée et a su se sublimer dans les moments difficiles. Trop tôt parce qu’on oublie souvent que l’USIP n’a que 4 ans et que si elle se met à gagner des tournois, il sera de plus en plus difficile de répondre aux attentes d’un président intransigeant (qui a dit "Flo c’est Aulas en pauvre" ?) et d’un capitaine ambitieux (qui a dit "C’est qu’un poney mais il veut gagner le prix de l’Arc de Triomphe" ?). Ce club est sur la bonne voie et franchit les étapes lentement (très lentement d’accord) vers la gloire et la postérité. Comme lors de l’épopée précédente, chacun a connu sa petite histoire, a fait son bonhomme de chemin afin de rallier le plat pays. Les Balard Boyz, toujours fringants et accompagnés de David, avaient pris l’option claquage de cerveau et enfumage de citrouille en partant le jeudi pour jouir des charmes et bienfaits naturels de la campagne hollandaise. Ils en ont profité pour faire le plein et Nico aurait, par la même occasion, rempli quelques filles de mauvaise vie. Mad, Olivier et Manu ont eux choisi de se faire tous les KFC qui longeaient la route afin de parfaire leur condition physique et poursuivre la rédaction de leur ouvrage " KFC et pratique du football de haut niveau… L’impossible équation ". Doudou, Flo et Antoine ont de leur côté fait preuve de courage en accompagnant Greg (1 an de permis, 8 accidents, et une voiture qui n’a plus vu de contrôle technique depuis le dernier but de Shek, en 1992). John enfin, suite à son effroyable expérience de l’an dernier (trajet avec Balard Boyz, nuit dans la voiture avec Bastien sur ses cuisses, Shek sur son épaule et Nico et Lolo dans le dos… et ça, ça fait froid dans le dos), l’a joué simple en accueillant Onil, Vince, Romain et Julien dans sa spacieuse berline familiale qui n’a plus rien de familiale depuis qu’il éclate sa banquette arrière avec ses collègues de travail ! Mais une fois n’est pas coutume, la route s’est passée sans encombre. L’arrivée à l’hôtel sous les chants des nombreux supporters ("U ! S ! I ! P ! Allez allez allez ! " ,"Julien, ta mère est devant nous"… etc etc) permit aux Usipiens de rentrer rapidement dans le tournoi et de se rendre compte des attentes d’un public alcoolisé venu en masse pour les soutenir. L’hôtel en question fut une très bonne surprise. Un service 3 étoiles, des chambres spacieuses, de l’électricité pour tout le monde et même de l’eau chaude… Peu habitué à tant de luxe, l’USIP se prenait pour un grand club et cela a surement joué dans le parcours que l’on connait. Le président avait vu USIP Union Sportive Internationale de Paris grand et des T-shirts aux couleurs du club attendaient chacun des participants. Le genre de petit geste qui booste le moral des troupes. A peine arrivés sur les terres des frères Mpenza, les Usipiens déposèrent leurs affaires et se rendirent dans les pubs du centre ville. Des pubs bondés et bon marché (comme la mère de Lolo un samedi soir) où la bière coulait à flot. Cependant, la perspective d’un réveil matinal et de joutes endiablées ont pris le dessus et calmé les ardeurs des plus grands alcooliques. Une confiance digne des plus grandes formations de la scène européenne Décidé à bien entamer le tournoi mais les yeux encore tout collés, la fine équipe se leva aux aurores pour un petit déjeuner de champions avec Frosties, œufs et bacon avant de rejoindre les pelouses peu après 9h. L’ambiance était conviviale et le soleil frappait déjà fort. La scène avait des allures de barbecue champêtre et l’USIP n’était pas loin de penser que le niveau de jeu serait du même acabit. Le 1er match de la journée allait dans ce sens… Face à une formation belge de seconde zone, sans équipement, sans talent mais déjà bien attaquée niveau bibine (il était alors 9h30…), les Usipiens prenaient le jeu à leur compte et dominaient les débats sans trembler. Du moins lors des 1ères minutes. Car si Thomas fit illusion sur son côté droit en enchainant les débordements et offrant le 1er but usipien du tournoi à Manu sur un plateau, la suite fut bien moins réjouissante. Incapables de prendre le large malgré de nombreuses et nettes occasions, l’USIP se faisait rejoindre au score et montrait d’alarmants signes de USIP Union Sportive Internationale de Paris fébrilité. Par bonheur, un pauvre défenseur se collait une magnifique tête en lucarne sur un corner inoffensif et offrait la victoire aux Usipiens qui n’en demandaient pas tant. L’essentiel était acquis mais Thomas sortait sur blessure, son tournoi se terminant prématurément. Ce succès douloureux n’inquiétait pas nos valeureux soldats… La troupe au grand complet arborait un grand sourire et affichait une confiance digne des plus grandes formations de la scène européenne. Un peu d’humilité n’aurait cependant pas fait de mal… Face au Celtic Belgium, les hommes de Captain Johnny, toujours dominateurs, payaient cette fois le prix fort. Toujours incapables de cadrer ou de mener à bout leurs actions, et surtout privés de Julien (sorti sur une blessure violente qui a surement choquée et déstabilisée l’équipe), les Usipiens s’inclinaient sur la plus petite des marges et pouvaient nourrir des regrets. Remobilisés par leur poney préféré mais toujours privés de Thomas et Julien, l’USIP attaquait son 3ème match de poule pied au plancher et avec la ferme intention de remettre les pendules à l’heure. Malheureusement, l’adversaire était coriace… Plus rapides, plus physiques et tout simplement plus talentueux (mais surement moins bien montés !!), les Belges maitrisaient la rencontre de bout en bout et c’est un miracle si l’USIP n’a encaissé qu’un seul but. Un but litigieux car le coup franc qui l’a amené était tout simplement inexistant (dégagement dévissé que Bastodanda récupérait des deux mains). C’était la fin…Avec deux défaites au compteur, seul un miracle pouvait offrir la qualification à nos champions. Après ces trois premiers matches, le constat était implacable. L’USIP coulait… Une fois de plus ! Antoine, caméra au poing, recueillait les premières impressions. Pour tout le monde, le tournoi était fini. Les Usipiens pouvaient aller à la plage, profiter du soleil et boire pour oublier. Nico pleurait doucement dans son coin, Flo maudissait cette équipe de losers et son capitaine qui avait osé le mettre sur le banc. Le capitaine en question broutait un peu plus loin… Mais si personne n’y croyait, un espoir subsistait tout de même. Il fallait pour cela que le Celtic Belgium s’incline, que l’USIP s’impose dans son dernier match de poule et que la différence de buts lui soit favorable. Un concours de circonstance qui n’incitait pas à l’optimisme. Le match décisif arrivait enfin… Plantons le décor. Soleil de plomb (genre match de CAN à Ndjamena), l’ensemble de l’effectif à jeun mis à part 2 ou 3 psychos qui n’avaient pu résister au hamburger-frites de Ginette et Jojo (leur caravane dernier cri a dû raviver quelques souvenirs à certains), une pression digne des plus grands chocs de l’histoire du football (Sochaux – PSG 2007-2008 USIP Union Sportive Internationale de Paris par exemple), un public de passionnés (au moins 30 personnes) et une pelouse parfaite. En face, des jaunes bien attaqués à la bière et aussi réactifs qu’une poignée de moules dans leur sauce roquefort (spéciale dédicace). A quelques minutes du coup d’envoi, l’USIP apprenait que le scénario tant espéré prenait forme. Les Ecossais venaient de perdre et il fallait absolument s’imposer pour décrocher la qualification ! Doudou entamait une danse chaloupée et John se ridiculisait en l’imitant Plus motivés que jamais, les Usipiens entraient dans leur match de la meilleure des façons, pressant haut et monopolisant le cuir. Flo montrait la voie et trouvait rapidement le chemin des filets en éliminant le gardien adverse d’un grand pont que ne renierait pas Bernard Mendy. Quelques minutes plus tard, c’était au tour de Greg de s’illustrer. Le Ivan de la Pena usipien nettoyait la lucarne gauche hollandaise d’un magnifique coup franc lointain (involontaire selon ses dires). Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Peu avant la mi-temps, des strikers envahissaient la pelouse et Nico ne pouvait s’empêcher de sourire en voyant leurs engins. Lolo de son côté émettait un léger gémissement qui ne le sortait pas de son match pour autant (était-il sur la pelouse ?). Quelques instants après la reprise, Greg lançait en profondeur Julien qui se chargeait, sans trembler, d’alourdir la note. 3-0… La qualif n’était plus loin… Mais l’USIP n’aime pas les choses faciles. Quand tout va bien, ça ne dure jamais… Un premier but adverse puis un pénalty concrétisé en deux fois relançaient les hommes d’Utrecht. Il fallait tenir bon et la pression était terrible. Malgré quelques frayeurs et une chaleur étouffante, l’USIP tenait le score et pouvait toujours croire en une qualification inespérée peu de temps auparavant. Sous les vivas d’une foule conquise, la formation du président Beaudon se dirigeait vers les bureaux de l’organisation. Antoine faisait ses calculs en chemin… Pour un philosophe cinéaste, la tâche n’était pas aisée et le groupe préféra attendre l’annonce officielle pour laisser exploser sa joie ! L’USIP se qualifiait pour les 1/4 de finale de la compétition dans la douleur…Doudou entamait une danse chaloupée et John se ridiculisait en l’imitant. L’ambiance était au beau fixe. Des sourires, des chants, de la joie voire même de l’amour et une légère tension sexuelle pour les plus jeunes du groupe. Mais tout cela c’était avant le drame… Oui le drame… Ou plutôt l’affaire de la Pizza ! Une fois rentrés à l’hôtel, tous les Usipiens se douchaient et se préparaient pour aller manger un bout en ville avant d’attaquer la soirée. Tous ? Non… Car une USIP Union Sportive Internationale de Paris poignée d’irréductibles Balard Boyz restaient dans leur chambre afin de tenir compagnie à Thomas qui s’était ouvert l’arcade en prenant sa douche. Le groupe se scinda donc en deux un peu malgré lui. Ce qui ne devait être qu’un simple encas en attendant le repas du soir se transforma en repas animé et gargantuesque de deux heures dans une pizzeria du centre ville. Les pizzas de tout genre déboulaient sur les tables, servies par deux jeunes demoiselles toutes émoustillées à la vue de jeunes athlètes. Doudou l’avait bien vu et ne se faisait pas prier pour s’engouffrer lamentablement dans la brèche. Il fit de l’œil à l’une des serveuses, la dragua honteusement, sortit ses meilleures blagues et était assez fier de lui pour tout dire… A en voir la tête de l’intéressée, il n’y avait vraiment pas de quoi. Le jeune étalon n’était pas prêt de lui faire sauter l’appareil dentaire à l’aide de son tuyau de chantier. Pendant ce temps là les Balard Boyz patientaient… Déçus par l’attitude du reste de la bande, ils ruminaient leur abandon. Un coup de fil de Bastos mis le feu aux poudres et les explications désolées du président et du capitaine n’y changèrent rien. Ils étaient fâchés et comptaient bien le faire savoir. Le retour à l’hôtel fut des plus pénibles. Bastien se plaignait, Lolo pleurnichait, Greg ronchonnait, Tom comatait et Shek avait enfilé un Speedo tel un Rocco Siffredi des temps modernes. C’était la crise et la bière prise tous ensemble dans le bar de l’hôtel n’y changeait rien. Le discours larmoyant, pesant et plein de bons sentiments de John n’y changeait rien. La perspective de passer une bonne soirée ensemble et de fêter la qualification n’y changeait rien non plus. Quelque chose était cassé, l’USIP s’en allait en morceaux, le rêve s’évaporait telle une douce brume sous les premières chaleurs d’un jour d’été, sur une berge, près d’un étang ou nos corps s’enlaçaient… hum hum, pardon. Seul le poney hennissait de plaisir en agitant sa mèche. Il fallait se séparer (de nouveau) pour mieux se retrouver. Les Balard Boyz, accompagnés du capitaine et de quelques autres, décidèrent de retourner sur les lieux du crime pour manger à leur tour une pizza et ruminer leur vengeance. Le reste de l’équipe opta pour un bar où la journée de Ligue 1 était diffusée. Le barman s’est finalement avéré très accueillant (lors de notre première rencontre, à la question « vous parlez français ? » il avait répondu blasé « on n’est bien obligés… ») et semblait passionné par le championnat français, annonçant chacun des buts à une audience stressée. Quelques pintes et un fabuleux match nul du PSG face aux Stéphanois…La soirée était sauvée et l’humeur massacrante des hommes de Balard ne pouvait rien y faire ! USIP Union Sportive Internationale de Paris Mais c’est dans ces moments là que l’USIP sait surprendre son monde. Il n’y a rien de tel qu’un bon dérapage des familles pour remettre tout le monde dans le bon sens. Je ne sais plus qui a aperçu cette boite de striptease mais cet homme est un grand homme. Après 20 bonnes minutes de négociations, l’ensemble du groupe (à l’exception de Mahdi qui préféra attendre patiemment à l’extérieur), se pressa dans ce club qui ressemblait plus à un bordel texan qu’au Stringfellow. L’essentiel était pourtant là. Des filles nues dansant sur scène et une quinzaine d’Usipiens prêt à dépenser 10 euros pour se rincer l’œil après cette journée éprouvante. La mère de Lolo et sa double paire en plastique tentait désespérément d’attirer l’attention de l’assistance… C’était peine perdue. Seul le poney hennissait de plaisir en agitant sa mèche. Le striptease offert à Greg restera tout de même un grand mystère. Que s’est-il passé pour que 20 gars décident de payer une danse privée (la fille était un canon, je tiens à le préciser) à ce gars-là… C’est la plus grande énigme de l’histoire de l’USIP (après bien sûr l’affaire du limogeage de Léo). Enfin bref, le petit Greg sautillait, se trémoussait et ne parvenait plus cacher son émoi ainsi que la petite bosse rebondie au niveau de son bas-ventre. Nico lui aussi pas mal émoustillé, affolait les danseuses qui ne pouvaient pas s’empêcher de remarquer sa troisième jambe. Une des demoiselles a même manqué de se ramasser sur scène en croisant son regard. Nul doute qu’elle s’imaginait déjà en compagnie d’el fenomeno. Ce petit écart terminé, la troupe ne fit pas plus attendre Mahdi et se dirigea vers les bars qu’elle avait repérés la veille. La bonne humeur était de retour et certains joueurs étaient d’humeur badine. Sur une petite estrade au fond d’un vieux pub désaffecté, les plus courageux entamèrent quelques pas de danse afin d’impressionner la gente féminine. Olivier se lança alors dans une imitation de Carlton (Le prince de Bel-Air pour les ignorants, voici un lien pour les plus grands fans http://www.youtube.com/watch?v=jKlxjbhB9HE ) qui surprit plus d’un belge mais eu le don de faire rire tous les Usipiens. Quelques pintes de plus pour faire monter la pression sur des tubes des années 80 (les belges vivent vraiment à une autre époque) et Bastien (Je crois que c’est lui) démontra tous ses talents de chorégraphe avec son fameux « Haka » scatophile, repris d’un seul homme par une dizaine d’Usipiens devant les marches du casino, à la vue de tous… Là encore l’USIP avait fait fort mais il était l’heure de se coucher, une grande journée attendait nos héros. USIP Union Sportive Internationale de Paris Défendre comme des morts de faim et composer avec un arbitre trisomique L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt… C’est dire si l’avenir de certains Usipiens est sombre. Mais une fois n’est pas coutume, sur les coups de 9h, quelques courageux se trémoussaient dans la piscine. Les Beaudons, Vincent mais aussi Antoine, qui avait repéré deux jeunes filles sous les douches, profitaient de ce moment de calme pour se ressourcer. Le petit déjeuner avalé, il fallait rejoindre les terrains pour prouver au monde entier que l’USIP était capable de franchir les 1/4 de finale d’un grand tournoi pour la 1ère fois de son histoire. Allaient-ils y parvenir ? Ou allaient-ils se planter de nouveau comme des gros veaux (je connais la réponse, c’est pour ça que je me permets d’insulter), comme des Lensois, des JPP, des Gervais Martel (je viens du nord, c’est pour ça que je me permets de chambrer). Vu le récital de la veille, il était difficile de s’attendre à du Mozart en ce dimanche ensoleillé. Mais à défaut d’être des artistes, les hommes de Florent Beaudon ont réalisé face à Orléans un 1/4 de finale sans fausse note (ouhhhh y a de la métaphore !). Un match solide et complètement maitrisé tactiquement (le techniquement sera pour une autre fois… ou pas). Compacte et parfaitement organisée, l’USIP accrochait un bon 0-0 des familles qui faisait honneur à notre belle Ligue 1. S’en suivi une terrible séance de penalties qui aurait pu mettre fin à la carrière de certains tireurs vu la tension qui régnait. Surtout celle de Doudou quand on y repense… Du droit en lucarne… Les cris désespérés de John résonnent encore dans ma tête (« Doudouuuuu, tu es gaucherrrrrrr !!!!). Mais personne ne trembla (du moins pas autant que Laurent et sa caméra !) et tout le monde se précipita sur Bastos, gardien inutile sur cette séance, mais héros tout de même. La fête était complète. Dansant, chambrant l’adversaire, chantant, les Usipiens avaient franchi un nouvel obstacle dans leur folle épopée. Pas le temps de savourer… Il fallait enchainer sans plus attendre, démontrer USIP Union Sportive Internationale de Paris que ce n’était pas un simple coup d’éclat mais bien le résultat du travail, de la volonté, de l’envie de se dépasser, de l’amour fraternel... Face à l’une des équipes locales, la tâche s’annonçait une nouvelle fois délicate. Le début de match ressemblait fort au précédent. Patients, bien en place, les Usipiens espéraient une nouvelle fois tenir le choc et, pourquoi pas, faire la différence sur une erreur adverse ou un contre assassin (hahaha… oui je sais un contre assassin…). Et la lumière arriva de nulle part. Ou plutôt de très loin… Sur une passe en profondeur de Lolo, Julien réalisait le 100 mètres de sa vie (on parle de 9.88 sec et la vidéo sera sûrement là pour le prouver), ajustait le gardien adverse et entrouvrait les portes de la finale. Il fallait maintenant défendre comme des morts de faim et composer avec un arbitre trisomique qui sifflait tout ce qui bougeait et ne supportait pas la contestation. Avec l’USIP, il fut servi… Résultat 5 minutes de temps additionnel (ce qui équivaut à plus de 20 minutes pour un match de 90 minutes !!!) et deux cartons rouges pour Vincent et David. Mais rien ne pouvait les arrêter ! Une finale est toujours anecdotique quand on prend 4-0 L’USIP en finale…Même les organisateurs n’y croyaient pas. En vérifiant le tableau, certains remarquèrent que nous étions dans le tableau des perdants. L’erreur fût vite corrigée et tout le monde pouvait tranquillement se replonger dans le tournoi. Une très longue attente se dessinait pour nos héros. Chacun tentait de s’occuper du mieux possible. Certains regardaient les matches de USIP Union Sportive Internationale de Paris classement et s’étonnaient du très bon niveau de jeu ("Putain, ils sont tous meilleurs que nous…"). D’autres dormaient ou mangeaient. Difficile de tuer le temps avant le match le plus important de l’histoire du club. 17h… Les choses sérieuses pouvaient enfin commencer. L’entrée sur le terrain en musique devant un parterre de fans en folie lançait les hostilités. Le bruit des supporters adverses était assourdissant et… le néant ! Incapables de retrouver la solidité et la solidarité qui avaient fait leur force lors des rencontres précédentes, l’USIP s’est écroulée et fût dominée dans tous les compartiments du jeu. La fatigue y était aussi pour beaucoup. Résultat, 4-0 contre les petits branleurs rencontrés au 1er tour. Mais cette finale est anecdotique. Une finale est toujours anecdotique quand on prend 4-0 et qu’on ne voit pas le jour. Il était temps de plier bagages, partagés entre la honte, la déception et la fierté du chemin parcouru. Mais avant cela, il fallait garnir la collection de trophées du président, qu’il lustre avec amour chaque soir avant d’aller rejoindre sa couche. Olivier nous fit à l’occasion une belle Ribery en volant cette belle grosse coupe et en traversant tout le terrain, poursuivis par quelques Usipiens qui avaient encore le courage et les forces de courir (Sûrement Bastien, Nico ou encore Shek…) Après une telle rouste, on aurait pu croire que chacun repartirait dans son coin, ruminant la défaite et oubliant ce week-end le plus rapidement possible pour se replonger dans le train-train quotidien de sa vie parisienne (ou londonienne). Mais une fois la douche prise (et je tiens à souligner que même Shek s’est nettoyé la nouille), les Usipiens ne voulaient pas se quitter. Telle une grande famille, ils décidèrent de diner ensemble. Bonne idée me direz-vous… Oui bonne idée… Mais pourquoi à Bruxelles !!!! Qui a proposé Bruxelles alors que Bruges nous tendait les bras ! Peut-être était-ce Olivier… Oui Olivier… Ce même Olivier qui une fois arrivé dans un restaurant bruxellois, a décampé telle une fouine pour rejoindre une amie, laissant ses coéquipiers seuls et consternés (surtout consternés). Mais le diner fût très sympa, à l’image du week-end. De franches rigolades, Un serveur troubadour qui réussit le tour de force de se souvenir de toutes les commandes sans rien noter et sous la pression de Shek, Bastos et Lolo. Et surtout ce bon petit repas qu’attendaient tellement les Balard Boyz. Ils retrouvaient enfin le sourire même s’ils n’oublieront jamais l’affront et ne manqueront jamais de le ressortir (On les connait comme si on les avait fait !). Cette fois, il fallait vraiment se dire au revoir. Chacun se fit la bise (on a vraiment vieilli…) et prit le chemin du retour. Un retour bien galère pour certains comme John et son équipage qui trouvèrent le moyen de faire 8 fois le USIP Union Sportive Internationale de Paris tour de Bruxelles avant de se perdre, exténués, dans la campagne picarde. Aux dernières nouvelles, tout le monde est tout de même arrivé à bon port. S’il fallait faire un rapide bilan, il est clair qu’il y avait cette année beaucoup plus d’attentes que l’an dernier mais au final beaucoup plus de satisfaction aussi. L’USIP grandit et l’ambition avec. Ce qui était le rendez vous de quelques potes il y a 4 ans est devenu une véritable équipe, capable du meilleur comme du pire… Le meilleur en termes d’ambiance, le pire au niveau footballistique. Alors oui, gagner cette Sirène Cup était peut être un objectif trop gros, sûrement trop beau et j’espère trop tôt… Mais c’était bon… Très bon !!! LE JEU, LES JOUEURS Temps : Ensoleillé Terrain : pelouse de qualité moyenne mais bien au-dessus de Pershing ou Vincennes Spectateurs : entre 100 et 500 selon les matches Ambiance : Très bonne, chaude en finale mais correcte. Arbitres : Très mauvais en 1/4 de finale, bon sur les autres rencontres. Absents : Nombreux LES JOUEURS JULIEN VINCENT MAHDI GREG MANU SHEK DAVID Greg M BASTOS 5 5 ONIL FLO JOHN DOUDOU OLIVIER LOLO NICO ANTOINE ROMAIN THOMAS USIP Union Sportive Internationale de Paris APPRECIATIONS Bastos - The Snail - Carasso : Remplaçant de luxe, il a fait trembler son équipe sur chacune de ses interventions. Mais avec sa petite casquette, il a surtout réalisé un grand tournoi, plein d’abnégation et de bonne volonté… Il n’a pas eu à user sa pointe de vitesse et c’est bien ! Il reste le roi incontesté de la polémique malgré les efforts de Lolo. Du grand Bastien. Vince Colo Colo Riise : Ballon d’or incontesté et incontestable du tournoi. Tranchant dans ses interventions, a su apporté le surnombre dans le peu de phases offensives que l’USIP a pu compter. Il est beau quand il joue… Un joli carton rouge pour gain de temps à son actif. Très présent dans les bars également. David Robocop Rabesandratana : C’est un gueulard, mais un solide gueulard qui ne lâche rien et s’impose dans les duels. N’a pas tremblé au moment de tirer son pénalty en 1/4. Un rouge pour contestation en demi-finale. John Jolly Jumper Carragher : Le capitaine emblématique de l’USIP peut se targuer d’avoir emmené les siens en finale d’un grand tournoi international. Il a su mobiliser ses troupes par ses discours d’un autre âge et n’a été que très rarement pris à défaut. Il fait l’unanimité (même auprès de Bastien !) Doudou Taureau Rouge Panenka : S’il fallait retenir un geste, ce serait son pénalty ahurissant… du droit (il est gaucher) en lucarne (il ne cadre jamais). Solide défenseur, toujours de bonne humeur, un véritable plus au sein de l’effectif. Danseur hors-pair mais dragueur de supermarché. Antoine Nietzsche Kastendeuch : Que c’était bon de le voir parmi nous. Il n’a pas beaucoup joué mais en même temps il est très vieux. Le dandy usipien a tout donné sur les premiers matches et aurait aimé jouer plus. Mais il n’a rien dit, est resté à la disposition du groupe et semblait simplement heureux d’être là. De bonnes dispositions en calcul mental. Mahdi Fried Chicken Van Bronckorst : A tout donné sur le terrain et a défendu avec rigueur et application, sans fioriture et crochets excessifs. N’a pas pu démontrer ses talents de tireurs de penalties comme l’an dernier. Discret en dehors du terrain, il a une grande maitrise de soi et ne cède pas à la tentation. USIP Union Sportive Internationale de Paris Florent JMA Gourcuff : Joker du luxe sur l’ensemble du tournoi, il a motivé ses troupes comme jamais et n’a cessé de crier des encouragements du banc. Précieux lors de ses entrées en jeu, il a également marqué un but plein de sang froid lors du 3ème match de poule. Omniprésent en dehors du terrain, il a encore été parfait concernant l’organisation. Nico Demi -Baguette Lichsteiner : Blessé, il a très peu joué et est resté sur sa faim… Mais a apporté sa pièce à l’édifice par sa bonne humeur et sa bouille espiègle de farfadet. Lolo Marinette Pichon : Il est partout, il virevolte, couvre un terrain énorme et sait parfois jouer au football… Il apporte sur et en dehors du terrain. A noter sa superbe passe décisive en profondeur lors de la 1/2 finale. Onil Big Bisou Engelaar : Gros physique, gros mental, gros cœur... Onil apporte beaucoup au milieu et rassure l’équipe par sa simple présence. On attend toujours sa frappe de 30 mètres… Et on risque d’attendre un bout de temps. Greg Lap Dance De la Pena : Du toucher, un sens du but certain et un nouveau coup franc en lulu… Greg a répondu présent et pleinement joué son rôle de meneur de jeu. A rencontré l’amour de sa vie et a découvert quelque chose de nouveau sous la houlette d’Antoine. Romain Cobi Jones Riquelme : Fraichement arrivé cette saison et déjà transféré à Miami, Romain a mis sa technique au service du collectif et a clairement aidé dans la conservation du ballon. Une belle vision de jeu et quelques beaux enchainements. Pas en reste quand il s’agit d’enquiller les bières. Thomas Le Che Ronaldo : Tout avait si bien débuté… Il semblait en forme et parti pour faire un grand tournoi. Blessé au genou après quelques minutes, il a regardé le reste de la compétition des tribunes. Très présent du banc, il a toujours eu un petit mot pour chacun de ses partenaires. Schek Speedo Koller : Certes, ce n’est plus l’étalon d’antan mais il donne tout et se sacrifie pour l’équipe. Il ne triche pas et aurait mérité de marquer afin de faire taire ses détracteurs. Il sort tellement d’absurdités qu’il faudrait lui dédier un livre. Clairement la personne la plus drôle de l’effectif. C’est déjà ça ! USIP Union Sportive Internationale de Paris Olivier Carlton Frau : Il court, il court, il danse, il rit, se met en colère quand il sort… Il a vécu ce tournoi à fond et a déstabilisé les défenses adverses par ses appels incessants. Il ne lui a manqué qu’un petit but ! Pourrait se reconvertir dans la danse. Prêt à tout pour serrer. Manu Roger Milla Gascoigne : Premier buteur du tournoi, il a su tenir le ballon devant quand l’USIP souffrait et a pleinement joué son rôle de pivot. Il aurait pu améliorer ses stats à deux reprises. Il en a encore dans les jambes malgré son âge canonique. Julien Zidane, Kewell, Cristiano Ronaldo, Messi, Gerrard : que dire de la comète ? Alors que son tournoi tournait en eau de boudin, il renaît de ses cendres pour marquer 2 buts et s’imposer comme titulaire sans que personne n’y trouve rien à redire. Bref, il nous manque. Son retour est l’objectif du président … VANILLE, FRAISE ET CHOCOLAT Cette rubrique constituera tout au long de l’année les petites phrases et différentes récompenses qui ont marqué la journée de championnat, le match de coupe ou le match amical. Trois titres seront attribués : - La « Loloade » ou prix vanille qui récompense la plus belle boulette. - Le « Shek d’or » ou prix fraise qui récompense le plus beau raté devant le but ou tir dévissé. - La phrase du jour ou prix chocolat qui récompense une prise de parole qui restera légendaire du style « Shek, il n’a jamais été question que tu joues attaquant ! » En raison d’un manque de mémoire évident, je suis tout simplement incapable de décerner les prix vanille et fraise. Veuillez m’en excuser. LES PHRASES DU WEEK-END : Voici les plus belles perles du week-end… Avant que le tournoi débute : -"Bastos, il est là, il est pas là, c'est pareil. Il a aucun effet…franchement on va le mettre dans le champ et je vais aller aux buts ce sera pareil" Shek USIP Union Sportive Internationale de Paris -"Julien, il va jouer dix minutes, faire sa spéciale, et après il sera cuit. Il est marqué par ce qui arrive à sa mère. Vraiment !" Nico -"putain y'a la mère de Julien qui va en Belgique aussi" Un Balard boy sur le passage d’une caravane. -"Flo, il est en carton ! " Nico (sur le banc la saison prochaine) -"Flo, si tu me demandes de sortir, je traverse le terrain et je te tabasse. Je reste sur ma ligne putain. " Bastos qui craque -"J’attendais ca depuis 4 mois" Lolo séquence je n’ai pas de vie, je n’ai pas d’amis -"Je viens de voir en 15 minutes deux fois une mère et une fille que je baiserai toutes les deux. " David en chien à Breda Spécial Shek : -"Shek c'est un enfant de 4 ans dans un corps de géant " Onil -"C'est Ronaldinho!!!" Shek à propos d’une danseuse qui venait de réussir une figure technique sur scène. -"T'es relou Bastos, tu veux payer une franchise de 500 euros ? Tu ne respectes pas l'argent des autres. " Shek alors que Bastos jouait les fous du volant avec la voiture de location. -"Intrinsèquement, c’est un pléonasme" Shek complètement hors de propos… -"Le sperme dans les yeux, ça rend aveugle, j'ai vu ça dans le journal du hard " Shek encore et toujours… Pendant le tournoi : -"Bon, si on pouvait arrêter la cacaphonie" John, entamant son discours… - "On ne peut rien faire, ils sont tous bien tirés!!!" le gardien d’Orléans après le pénalty de David (plein centre, ras de terre, deux rebonds) USIP Union Sportive Internationale de Paris -"C'est le 7ème que je tire et le premier que je réussis!" Doudou après son pénalty du droit en lucarne -"Putain Bastos, tu sers à rien, t'es juste bon à ramasser le ballon au fond des filets. T'es une merde !" Nico, après le premier but adverse lors du dernier match de poule (pour moi c’est la plus violente phrase et la meilleure de toute) -"Gagnez pour moi ! " Thomas juste avant la finale… -"Galdos, je viens chercher mes 20 euros ce soir" Doudou au téléphone Inclassables : -"Si la branlette rend sourd, et que le sperme rend aveugle, on est mal les gars. " Thomas -"Putain, je me casse, je vais pécho" Olivier dans le resto a Bruxelles -"Oliv il a même pas niqué la fille ce soir ? Lui, c'est comme sur le terrain, il tricote trop avant de tirer au but." Thomas -"Nan, j’ai dit que je rentrais pas ! " Mad devant le club -"Je vais la déboiter" Greg avant la danse -"J’ai les yeux qui piquent madame" Greg lors de sa danse privée -"Antoine, ca va être ta fête mon sucre d’orge" Greg après la danse -"Je voudrais un taureau rouge" Doudou au resto -"On est bien obligés de parler français" Le barman d’Oostende -"Je prends ma retraite, je veux être président. " Manu A PART CA RIEN… - Greg est blessé… Une vilaine foulure du poignet suite à sa soirée du samedi. USIP Union Sportive Internationale de Paris - Il lui a envoyé des fleurs et des chocolats (à la stripteaseuse bien sûr) - Il y est retourné à deux reprises - Sa famille sera présente la prochaine fois - Son père devrait filmer - Mira est super fâchée - Nico a promis de laver cet affront - Olivier n a pas pécho et doit un coca light à Flo - Doudou aime les filles avec appareil dentaire - Olivier n’a toujours pas conclu - Antoine n’a pas touché le petit Greg - Par contre Greg n’a pas pu s’empêcher de toucher Antoine - Antoine lui a envoyé des fleurs… - Le père de Greg filmera aussi la prochaine fois - Doudou veut tirer tous les penalties la saison prochaine - Flo a demandé à John sa démission après la défaite en finale - John a menacé de révéler les pratiques obscures de la famille Beaudon - John a donc signé un nouveau contrat de 4 ans - Shek refuse lui aussi de partir, son contrat court jusque 2012… - Manu prend sa retraite - Antoine compte s’entrainer tout l’été et prendre la place de Nico l’an prochain - Nico envisage de se faire amputer l’une de ses 3 jambes - Lolo aurait signé un contrat de 6 mois pour la saison prochaine - Flo en a marre de l’attitude de diva de Raty et a rompu les contacts - Julien a toujours mal à la cheville - Lilian Thuram a un cœur gros comme ça - Charles Villeneuve est un charlatan - Paul le Guen est un incapable CARTONS Carton Rouge : A l’ensemble de l’équipe pour l’affaire de la pizza. Tellement de bruit pour pas grand-chose ! Carton Jaune : A Vince qui ne fait rien qu’essayer de gagner du temps. A David qui ne fait rien qu’insulter les adversaires et les arbitres. USIP Union Sportive Internationale de Paris Carton Rose : Lolo comme l’an dernier mais aussi Antoine et Greg, plus proches que jamais après ces deux nuits passés ensemble. Carton Bleu : à tous les blessés qui n’ont cessé de participer à la vie de groupe, à Flo pour l’organisation, aux conducteurs dévoués, à ma mère qui nous permet d’avoir un sujet de discussion en commun autre que le foot. STATISTIQUES Buteurs : 1. Julien : 2 buts 2. Greg, Flo, Manu : 1 but Passeurs : 1. Greg : 2 passes 2. Thomas, Laurent : 1 passe Résultats, 1er tour : USIP – VV Wilhelmus (Equipe de tocards) : 2-1 (1-0) Buts : Manu (passe Thomas), CSC ridicule USIP – SK de Vrede (Celtic Belgium) : 0-1 (0-1) USIP – Svelta Melsele 1 : 0-1 (0-1) USIP – Utrecht : 3-2 (2-0) Buts : Flo (passe Greg), Greg , Julien (passe Greg) Quarts de finale : USIP – Cercle Jules Ferry (Orléans) : 0-0 (4-3 penalties) Demi-finale : USIP – Des Hollandais : 1-0 (1-0) USIP Union Sportive Internationale de Paris But : Julien (passe Lolo) Finale : USIP – SK Melsele : 0-4 (0-2) INTERVIEW BALARD BOYZ Vous allez me dire que c’est du réchauffé, qu’on sait déjà tout des Balard Boyz. Eh bien non. Ces gars-là sont uniques et méritent toutes les interviews du monde. Pour tout vous dire, je leur ai envoyé les questions par email et ils ont donc répondu sans se concerter. Le résultat est tout à fait ce que l’on peut attendre d’eux. De la contradiction, de l’incohérence, de l’exagération mais surtout de l’humour et une profonde amitié ! On est tous un petit peu des Balard Boyz… Un mois après ce tournoi… Réalisez vous que l’USIP a frôlé l’exploit ou comme moi, vous n’y croyez pas un seul instant? Bastos : Je n'y crois toujours pas. Imaginer un jouer que cette bande de branquignoles puissent atteindre la finale d'une coupe d'Europe relève plutôt du fantasme que de la réalité. D'ailleurs, personne n'en parle plus et je me demande donc si ce n'était pas juste un rêve...Putain on n'était pas loin tout de même!!! Tom : Je tiens surtout à dire que c'était une belle expérience. Et oui, on a frôlé l'exploit. On était en finale, mais sans son couloir droit, l'équipe n'a pas pu faire mieux. Les blessures nous ont fait mal. Lolo : Je crois qu’on a réalise un exploit en atteignant la finale après deux matches difficiles ou pour une fois on a eu la hargne de gagner. En revanche en finale on ne frôle rien du tout on prend 4 buts en ½ heure et on se fait humilier. Shek : Oui je réalise qu’on était tout proche du premier exploit de la jeune histoire de l’USIP. Mais c’est vrai que si on observe nos performances depuis 5 ans, une telle performance avant le début du tournoi était inespérée, surtout que des atouts majeurs comme Galdos, Saku ou Charles n’étaient pas présents. Finalement, c’est difficile d’y croire. Je cois que les D… du foot étaient avec nous. USIP Union Sportive Internationale de Paris Nico : Je pense qu’on a fini à notre place. On a vu en finale que la différence avec nos adversaires était trop grande pour rivaliser. Ceci dit, on serait arrivés moins fatigués, on aurait peut-être évité une rouste. A posteriori, voyant le résultat du match France-P-B (4-1) je me dis que les hollandais sont juste plus forts que les français, plus jeunes, plus rapides, plus puissants, enfin on n’a plus 20 ans quoi ! Niveau football, qu’avez-vous pensé de la performance de l’équipe ? Bastos : L'USIP Ostende version 2008 avait des airs du LOSC 2000-2001 de Vahid. Avec David dans le rôle de Cygan et John dans le rôle de son homonyme Ecker, la défense centrale me faisait rêver. En gros, nous étions dans la lignée des grandes équipes qui nous ont inspiré à savoir: LOSC 2000-2001 et La Sorbonne 2001-2002. Ca joue mal mais on défend comme des chiens, on a un état d'esprit de guerrier, un groupe qui vit bien, et au bout du compte la victoire ou la branlée!!! Et toute cette aventure ne serait pas non plus arrivée sans les buts de notre Djazon Boutoille national: Ju Carm. Tom : Sur le premier match, grosse envie, et un joueur est sorti du lot, avant de sortir de l'équipe. Bah oui, c'est moi... Lolo : Je me répète mais il faut souligner la hargne et la volonté de défendre ensemble. On a appliqué le style grec. Shek : Physiquement, l’équipe a été impressionnante. Les joueurs ont enchaîné les efforts tout le long de la compétition, même si certains n’ont pas eu la meilleure hygiène de vie durant le tournoi. Tactiquement, ce tournoi est une réussite. Tous les schémas mis en place par John ont été pour une fois bien respectés. Mais c’est avant tout la rigueur défensive et le bloc-équipe qui ont permis au groupe d’aller loin dans la compétition. Enfin, techniquement les joueurs clés ont fait la différence (Galdos (NDLR ????), Julien, Bastos, John, David, Vince) quant aux autres ils ont su élever leur niveau de jeu (Manu, Antoine, Thomas) pendant l’ensemble de la compétition. Après la hargne et notre mental ont fait la différence. Il ne faut quand même pas oublier que la chance nous a souri tout au long de la compétition. Mais les grandes équipes en ont forcément. Nico : On a été fidèles à l’esprit de l’USIP : nuls le premier jour, puis on a tout misé sur une tactique intelligente, tous derrière et ça balance. Il y a quand même eu de bonnes phases de jeu, notamment dans les remontées de balle, et notre USIP Union Sportive Internationale de Paris discipline tactique a parfois été très impressionnante. On pêche malgré tout dans les phases offensives. Peut-on s’améliorer ou a-t-on atteint nos limites ? Bastos : On peut largement progresser dans notre gestion du jeu pour enfin dominer nos adversaires. Après que peut-on dire sur l'état d'esprit? Il a été énorme sur le tournoi et il faut le retrouver sur toute la saison 2008-2009. Après cas par cas, c'est vrai que des joueurs comme Shek ou Nico ont depuis longtemps atteint leur limite. A l'inverse, Lolo les repousse toujours plus loin, surtout dans l'homosexualité. Vous ne pouvez pas vous imaginez ce que c'est que de dormir dans sa chambre...il rêve de concombre sans arrêt et a tenté un viol sur Thomas après son accident du genou!!! Tom : On n’a pas de limites à l'USIP ! Et l'année prochaine, on la gagne la coupe Lolo : On doit pouvoir faire mieux. Quoique souvent j’ai l’impression que l’équipe régresse. Le poids de l’âge peut-être. Shek : Sans le renfort d’éléments extérieurs et le maintien des piliers, je ne vois pas comment nous pourrions nous améliorer. Un joueur comme Greg a par exemple atteint sa maturité footballistique. Il ne peut plus progresser. Après si on bénéficie d’un terrain d’entraînement l’année prochaine, tout est possible. Nico : Soyons clairs : à joueurs égaux, la progression n’est plus envisageable. Mais il suffirait de 2 ou 3 bonnes recrues pour tirer l’équipe vers le haut. On le voit lorsque quelques glorieux anciens (Raty, Carminho) viennent donner un coup de main, ça joue tout de suite mieux. Vous n’avez pas été épargné pendant la compétition (blessures, vannes, discriminations…) Comment l’avez-vous vécu ? Bastos : Les Balard Boyz ont toujours été soudés entre eux. Les bassesses venant de la plèbe provinciale ne nous atteignent que très peu. Recentrés sur nous même au sein d'une chambre débordant de crasse et puant alcool et bédo, nous nous sentions comme chez nous et protégés des attaques verminatoires (NDLR : mot inconnu). Après, on ne peut pas nier que les blessures de Thomas et Nico ont été un plus pour la dynamique du groupe! Comment peut-on assurer que nous serions arrivés en finale avec eux sur le terrain??? USIP Union Sportive Internationale de Paris Tom : Pour moi ça a été très dur. La blessure, c'est la hantise du footballeur de haut niveau. Et moi, je me suis fait une rupture des ligaments croisés. Mais je reviendrai plus fort. L'équipe m'a soutenue, et surtout, ils sont allés au bout d'eux même pour moi aussi, qui les soutenais depuis le banc de touche. Lolo : J’ai été très affecté par notre mise à l’écart du groupe le soir du fameux diner. Mais j’ai réussi à tout de suite exprimer ma frustration et à créer le malaise dans toute l’équipe. Je me suis senti beaucoup mieux quand j’ai vu que le groupe avait explosé sous cette pression affective. Le lendemain tout le monde était concerné par le terrain. Shek : Comme d’habitude, j’ai habitude d’être celui de qui on se moque. Ca ne m’a pas fait grand-chose sincèrement. J’ai franchement d’autres soucis que d’écouter les critiques fondées ou non fondées des usipiens. Les visites de l’inspection du travail vous font relativiser beaucoup de choses. Puis avec l’hygiène des Balard Boys avant le tournoi, je ne suis pas étonné que des blessures soient apparues. Nico : Personnellement, ma blessure m’a vraiment déçu car je voulais faire un grand tournoi et faire taire les critiques. Pour autant, je ne me suis jamais senti en marge du groupe, même si on vit forcément bizarrement l’aventure quand on y participe qu’à moitié. Non, dans l’ensemble, nous n’avons pas été mis à l’écart, et je crois qu’il faut remercier Shek, qui est un formidable animateur, un clown comme on en voit peu, qui en amusant la galerie a su donner une image positive de Balard à l’étranger. On a l’impression qu’on cherche à vous écarter du reste du groupe… Qui sont les coupables et pourquoi faire une chose pareille ? Bastos : C'est incontestablement la faute du lobby comb la villageoise avec notamment cette histoire de pizzeria du samedi soir. On a bien senti qu'il y avait un désir de mise à l'écart mais la vérité reste celle du terrain. Et là, quand on fait l'équipe type du tournoi...il n'en reste plus beaucoup!!! Faut bien que je justifie mon statut de pute!!! Tom : Les coupables, on les connait. Depuis toujours les Boyz souffrent de leur trop plein de talent. On les attaque parce que on est les plus forts, et tout le monde le sait !!!! Lolo : Nous sommes considérés à juste titre comme un groupe d’influence important surtout si nous sommes d’accord sur les orientations tactiques à USIP Union Sportive Internationale de Paris prendre (je vous rassure, c’est assez rare). Certains joueurs se sentent donc menacés et essayent par conséquent de nous faire taire et de nous diviser. Je pense que le président est l’instigateur de toutes ces manœuvres mais il est un peu coincé car nous sommes également la locomotive du club. Shek : Je crois que le lobby de Vincennes est devenu très puissant. John et sa bande de prostituées colombiennes reste un fléau pour l’usip. Enfin, les petits enfants modèles de la région parisienne cherchent peut être à s’affirmer davantage. Nico : Il existe une sorte de mythe Balard boyz qui veut qu’on soit des fouteurs de merde ingérables ; je pense que cette réputation est un peu surfaite, même si quelqu’un comme Bastos l’entretient avec jubilation ; la vérité c’est que ce groupe, sympathique mais un peu trop sage, a besoin de balard boyz pour mettre de la folie et donner un peu de vie. John et Flo veulent au contraire une équipe disciplinée, au sein de laquelle personne ne doit faire de vagues, c’est le formatage du foot pro qui veut ça. C’est un peu dommage de ne pas pouvoir blaguer pendant la causerie de John ou arriver en retard aux matchs tranquillement. Cette crise (l’affaire de la pizza), c’était surtout pour qu’on se souvienne que vous étiez là ? Bastos : Là, tu veux relancer la polémique... On va clore l'affaire une bonne fois pour toute: nous étions vraiment déçus de l'attitude de certains mais surtout de ne pas avoir mangé tous ensemble. Maintenant, la soirée s'est bien terminée et ces histoires ne doivent plus qu'être des anecdotes pour nous charrier. Tom : Non, jamais les Boyz n'auraient oublié le groupe. D'ailleurs le premier soir, on a fait à manger pour tout le monde. Mais on n’est jamais remercié par les autres. C’est la loi de la vie... Lolo : C’est ça. Plus sérieusement et la je ne rigole plus du tout. J’ai vraiment passé l’un de mes meilleurs moments l’année dernière au Paris By Night. C’était une vraie déception de ne pouvoir refaire la même chose. Franchement je n’ai pas compris ce couac. On s’occupait de Thom qui venait de tomber dans les pommes. On n’avait pas le choix de rester ou partir diner. Et certains, nous ont juste mis devant le fait accompli. J’espère que tout le monde comprend ma déception du moment. Ce n’est pas le fait qu’il y ait deux groupes. C’est le fait de rater un moment qui aurait été légendaire. Vous savez je suis venu de USIP Union Sportive Internationale de Paris Londres pour vivre ces moments la. Et ce soir la on m’en a privé. Heureusement tout ceci a été rattrapé lors de notre escale à Bruxelles. Shek : Complètement, c’était ridicule. Lolo est une pleureuse de 7 ans et Bastos a soif de pouvoir. Le pire, c’est que vous êtes rentrés dans leur jeu. Ils n’attendaient que ça. Ils me l’ont dit. Bastos avant votre arrivée a même dit "Flo je vais le faire craquer, c’est mon objectif. Il va payer sa blague de l’année dernière (celle concernant Galdos) ". Avec du recul, je me demande comment vous avez pu vous faire bluffer à ce point ? Nico : Soyons franc : on a été très déçu car le grand dîner annuel du samedi soir à Ostende est un rdv incontournable de la saison, qui permet de cracher sur tout le monde, de se lâcher et de souder le groupe. On a eu clairement le sentiment d’avoir été trahis, surtout des types comme lolo, bastos et shek qui ne sont pas là souvent dans l’année. Il faut aussi reconnaître que bastos a surdramatisé l’affaire et a failli faire exploser le groupe dès le second soir, je pense qu’une baston générale aurait fait du bien à tout le monde. Avec les retraites de bastos et shek, le départ de lolo, nous ne sommes plus très nombreux pour porter haut l’étendard de balard au sein de l’usip, et il faut reconnaître que ce tournoi était l’occasion de rappeler notre mainmise historique sur le club. Revenons au tournoi. C’est clairement un bon souvenir… Comment expliquez-vous la bonne ambiance au sein du groupe ? Bastos : C'est surtout dû au fait que nous étions tous là dans un même objectif. De plus, avoir plusieurs groupes au sein d'un gros groupe permet à chacun de ne jamais être à l'écart. Je vous kiffe les gars!! Tom : L’herbe. C'est ça l'explication. On est parti pour se faire plaisir, et on a ramené deux drogués : David, qui fumait pendant les matches, et Shek, que l'on pourrait rebaptiser "mais il est où le bédo, là ?" Lolo : L’USIP c’est ca. C’est surtout une ambiance. Shek : Deux éléments importants : le premier concerne le fait que nous nous connaissions depuis longtemps. Le deuxième (à mon avis le plus logique) concerne les victoires acquises dans la difficulté. Puis on est venu sans pression réelle. L’objectif était juste de faire aussi bien que l’année dernière. Le seul bémol reste la mocheté de cette ville. Ca ne bouge vraiment pas la nuit. USIP Union Sportive Internationale de Paris Nico : Pas de surprise, l’ambiance a toujours été excellente dans ce club. Avec des gars comme foulon, o’neal, carment, les balard boyz, c’est toujours plus facile. Mais je pense que la clef, c’est l’amour : on s’aime tous, on est heureux de se retrouver, c’est toujours un plaisir de venir à l’entraînement, alors un tournoi c’est la régalade. Vous êtes un peu l'âme du l'USIP, comment vivez vous cette notoriété ? Ca vous saoule parfois ? Bastos : Plus que l'âme de l'USIP, je dirais qu'on est l'histoire de l'USIP, mais la sémantique garde son importance car l'histoire c'est le passé et malheureusement, à part sur des tournois de la sorte, l'avenir appartient à d'autres lobbies que les balard boyz. Ce qui fait plaisir c'est d'être toujours reconnus pour ce qu'on a apporté et les quelques forces qu'on apporte encore. Mais la bière, le sexe et la drogue finiront par nous avoir définitivement. Ceci dit, on a beau être rouillés, Lolo-Bastos restera toujours LE milieu de terrain de l'USIP, Nico-Thomas LE côté droit, et les buts de Shek sont à jamais gravés dans l'histoire collective. C'est en cela que nous avons gagné notre notoriété. Tom : C'est dur mais il faut assumer. On ne se refait pas, et de toute façon, on aime ça la lumière à Balard. Lolo : J’essaie d’insuffler cette atmosphère à tous les membres du club. C’est tout. Non ca ne me saoule pas. Et puis c’est vraiment une question conne. Shek : Très bien. Sans les balards boys, ce club n’existerait pas. Ce n’est pas avec Manu et Olivier, qu’il va y avoir de l’ambiance dans les vestiaires. Donc heureusement que nous sommes là. Nico : N’exagérons rien : on constitue une part de l’âme du club, mais pas plus que n’importe qui d’autre. N’oublions pas que sans Flo le club n’existerait pas. En revanche nous sommes, avec d’autres, l’histoire encore vivante du club, l’équivalent de la génération 98 qui refuse de s’en aller. Et on en est fiers. Votre fin de carrière approche, quelle serait votre reconversion rêvée au sein de l’USIP et pourquoi ? Bastos : Préparateur psychologique, sans contestation!! Celui qui résistera à tout ce que je lui dirais pourra jouer à l'USIP sans problème. Tom : J'ai encore trop de belles années devant moi. Je ne pense pas à l'avenir autrement que sur un terrain. USIP Union Sportive Internationale de Paris Lolo : J’aimerai récupérer mon poste de vice-président. Surtout si je rentre à Paris. J’ai beaucoup fait l’année dernière pour le terrain avec John. J’espère qu’après le départ de Galdric je serai de nouveau en poste. Shek : Intendant. J’aime bien organiser des voyages ou plus simplement des sorties. Je sais que voir les usipiens en dehors d’un terrain, c’est encore plus plaisant. Nico : Entraîneur des défenseurs : je voudrais transmettre ma solide expérience à ce poste aux jeunes générations usipiennes. Trésorier aussi, parce que la comptabilité est louche dans ce club. Mais pas de retraite avant 30 ans pour moi. Vous occupez chacun un poste différent sur le terrain... Hasard ou recherche de complémentarité ? Bastos : T'as déjà vu Shek aux buts? T'as déjà vu Nico en 10? T'as déjà vu Thom au milieu de terrain? Tu m'as déjà vu en attaque? T'as déjà vu Lolo latéral? T'as tout compris alors...il ne nous reste plus beaucoup de choix pour jouer tous ensemble!!! Tom : On est une équipe, et on est les plus forts. On peut tous jouer partout, sauf Nico, qui peut tout faire en défense, mais qui ne sait pas ce qu'il y a après la ligne médiane. Lolo : Hasard. A une époque je jouais arrière droit comme Nico. Shek : Le vrai hasard. Puis on tous des morphologies différentes. Nico : Nous n’avons pas du tout les mêmes qualités, mais il faut reconnaître que dans l’ensemble nous ne sommes pas des créateurs, étant entendu que shek est un attaquant seulement sur le papier. Nous sommes avant tout des casseurs. Vous avez chacun des trajectoires bien différentes, des caractères bien trempés... Pourquoi êtes vous toujours ensemble ? Bastos : Certains répondront sûrement l'amitié, d'autres l'amour...Moi je dirais plus qu'on se déteste et que ça nous attire. Shek n'est-il pas l'homme le plus antipathique que chaque lecteur de cette interview ne connaisse? Lolo, la plus grosse salope libérale? Moi la plus grosse salope tout court??? En revanche, pour Nico et Thom c'est différent: à l'instar de la Belgique et l'Allemagne, Nico a une dette pharaonique auprès de Thom. Du coup, il lui sert de trou lors des libidonites (NDLR : Pas dans le dico non plus…) aigües de Thomas. USIP Union Sportive Internationale de Paris Tom : L'amitié. Pourquoi on est toujours à l'USIP ? Lolo : C’est l’amour. Shek : L’amour tout simplement même si c’est vrai que la présence des femmes nous a séparé. On restera toujours complices. Les balards boys, c’est une longue histoire d’amour qui remonte à plus de 10 ans. On a vécu des moments tellement heureux ensemble qu’on a créé une belle complicité. Nico : Le poids du passé. Quand vous étiez plus jeune, comment imaginiez-vous les autres Balard Boys à l'âge adulte ? Et comment imaginez-vous votre groupe dans 10 ans, 20 ans... ? Bastos : Lolo, Shek et moi on se voyait affronter Thom et Nico au Parc des Princes et leur casser les jambes. Dans 10 ans, on sera dans un salon, le bide sur la table en train de se charrier à PES 2018. Idem pour dans 20 ans mais la table sera plus large pour le bide... Lolo : No idea !!! Franchement je ne sais même pas pour moi alors pour les autres… Ah si, je sais que Nico devra bouger du Vidéo Club quand plus personne ne louera de DVD. Je lui conseille tout de suite de penser à sa reconversion. Shek : Franchement, on n’imaginait pas grand-chose. On se demandait juste à quel âge Lolo allait utiliser un rasoir, et quand Nico allait lâcher sa doudoune rouge de petit réfugié bulgare (il l’a eue en primaire ; l’a mise pendant tout le collège ; et la ressort aujourd’hui) Nico : Putain c’est vrai on est adultes ! Je pense qu’on n’a pas changé du tout, en tout cas quand on est entre nous ; on a su conserver un peu de cette âme d’enfant, ce bonheur simple de faire ou dire des conneries sans jamais en mesurer les conséquences, quitte si possible à choquer et foutre la merde. Dans 10 ans, Bastos aura 3 enfants et partira tous les ans en vacances à Dunkerque avec la famille. Shek sera à la tête d’un empire de supermarchés mais habitera toujours chez ses parents, sa mère refusant de le laisser quitter le foyer familial avant qu’il ne soit marié. Tom aura récupéré une maison dans le Lubéron, et il y cultivera sa propre herbe sous couvert d’écrire des livres politiques. Lolo vivra entre London, Singapour, New-York et Paris, travaillera dans la finance et USIP Union Sportive Internationale de Paris mettra un pantalon orange avec un pull rose sans que personne n’y trouve rien à redire. Quant à moi, j’aimerais bien savoir. Ou non. Parmi les Balards Boyz, qui a la mère la plus sexy ? Bastos : Lolo sans contestation, mais celle qui envoie le plus au lit reste celle de Nico. Quand elle me suce, j'ai l'impression que ma bite va fondre en 10 secondes!!! Tom : La mère de Lolo, sans questions. Surtout depuis qu'elle a fait Nip-Tuck Lolo : Moi et de loin. Shek : Celle de Lolo incontestablement. Sa mère reste le fantasme de tout un quartier et de toute une génération. Combien de jeunes ados se sont palurgés (NDLR : Je ne le connais pas non plus celui-là) sur elle ? Des milliers de litres ont été versées (la plus grande partie revient pour Nico). Nico : Je pense que chacun le sait, pas besoin de remuer le couteau dans la plaie. Quoique, ça fait longtemps que je n’ai pas vu la mère de shek… On connait mal votre enfance commune (et on ne veut pas trop la connaitre en fait). Pourriez vous nous raconter chacun une anecdote croustillante sur l’un des autres Balards Boyz ? Bastos : Nico: Ejaculation précoce lors de son premier rapport sexuel Shek: ne fera l'amour qu'après le mariage avec sa nana Lolo: tout le monde les connaît ses histoires, il les clame haut et fort!!! Thomas: s'est fait péter dessus lors d'un 69. Il en a encore des cauchemars!!! Tom : Non, je n'ai connu les Boyz qu'à l'âge de 17 ans. Ils m'ont recueilli alors que j'avais été jusque là été élevé par les loups de la rue de Solferino. Sauvé par les Boyz, en quelque sorte Lolo : Nico s’est retrouvé en train de pisser devant tout le monde dans un train quand la porte automatique des chiottes s’est ouverte alors que les gens se préparaient à descendre du train. Un grand moment. On a entendu des cris de femmes. Shek : Pour Lolo, vous connaissez tous l’épisode du concombre. Mais il y a un autre épisode moins glorieux dont j’ai été victime. En 1995, je suis parti en vacances avec lolo dans une petite ville de Bretagne, Sainte-Marine. Lors d’une USIP Union Sportive Internationale de Paris discussion enflammée sous une tente (on faisait du camping), je me suis moqué de son physique de jeune premier pubère, mais avec du recul je me suis rendu compte que ce fut une erreur. En effet, après avoir émis de sérieux doutes sur sa capacité de pouvoir bénéficier d’une fameuse substance dont la mère de Carment aime s’étaler sur le visage (elle aime bien quand cela vient des chauffeurs roumains de la porte de Vincennes), Lolo a voulu montré qu’il était plus qu’un simple adolescent boutonneux fan des backstreets boys. En me levant le lendemain matin, je prenais ma douche juste derrière lui, et cet infâme personnage n’a eu que la bonne idée d’asperger sa semence sur tous les robinets. Robinets bien entendu que j’ai manipulés… Bastos… Lors de cette année de troisième et pendant la pause, ce casseur de Bastos aurait pu provoquer mon décès. Je m’explique. En jouant une partie endiablée dans la cour, je me retrouve seul devant le but adverse entrain d’armer et Bastos avec ses grosses docs martins me prend mon pied d’appui. Je fais alors une chute monstrueuse la tête la première sur le ciment. Diagnostic : traumatisme crânien. Depuis il est interdit de jouer au foot dans ce collège, et même mieux, je n’ai jamais retrouvé mon meilleur niveau. Nico... Avril 96 restera pour moi la révélation de Nicolas Hernandez. Alors que la guerre PSG-OM était à son apogée, et que ma relation avec Nico était juste amicale, un événement m’a montré combien cet homme forçait le respect. Je m’explique. Lors d’un dernier devoir d’année avant le fameux brevet des collèges, notre professeur de français nous demande de faire une dissertation sur n’importe quel sujet. Bon, je me rétame avec une histoire imaginaire, donc mon cas n’a que peu d’importance, mais Nico éblouit la classe de tout son talent. Alors que tous les éleves se benchmark entre eux, Nico est surpris de ne pas avoir reçu son devoir. C’est alors que la prof interrompt le brouhaha, pour dire combien elle était surprise d’un devoir d’une telle qualité avec un sujet aussi peu intéressant. Elle parlait ici, du devoir de Nico. Elle commença alors à lire son devoir, et je vous laisse deviner le sujet choisi…. Incroyable !!! Nico a décrit l’entrée des joueurs marseillais dans le « vrai stade Vélodrome ». Que dire !!! Un vrai chef d’œuvre que même Proust n’aurait pas pu écrire. Toute la classe était abasourdie, mais elle aurait pu être encore plus étonnée si elle avait vu la taille de l’engin de l’homme à trois bras pendant l’année scolaire. Nico : Lolo m’a piqué mon amoureuse quand on était en cm2. Shek et moi avions transformé le cours d’histoire géo de 4eme en match psg-om à coups d’écharpes et chants. Bastos avait des chaussures en coque et visait délibérément USIP Union Sportive Internationale de Paris les tibias de ses adversaires lors des matchs de foot à la récré. D’aussi loin que je le connaisse (terminale) tom a toujours été un drogué. L’an prochain on va où ? Bastos : EN 4ème DIV AVANT TOUT!!!! Et puis Osteende, y retourner ça me plairait bien!!! Tom : En Belgique, et on ramène la coupe !!! Lolo : Moi j’adore la Belgique, en plus on a une chance de dingues a chaque il fait un temps magnifique. Maintenant si nos budgets le permettent on pourrait essayer d’aller plus loin. J’ai vu qu’ils organisaient des trucs en Croatie. Shek : Pourquoi pas la Croatie ? Personnellement, je rêve d’aller en Allemagne. La bière y est si bon marché… Nico : On est chez nous maintenant à Ostende. Merci à tous pour ce tournoi, pour vos petites phrases… Merci aux Balard pour l’interview ! Merci à Flo pour la relecture et la censure ! Et à l’année prochaine pour de nouvelles aventures !!! Bientôt disponible, le DVD du tournoi !!