30 - Charleroi
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30 - Charleroi
30 |09 > 17 |10 2015 DOSSIER DE PRESSE Contact Presse BE CULTURE Rue des Chartreux - Kartuizersstraat, 19 B 1000 Bruxelles - Brussel [email protected] T + 32 (0)2 644 61 91 +++ Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles Charleroi siège social : Ecuries : Bld Pierre Mayence 65c - B 6000 Charleroi Bruxelles : Raffinerie : rue de Manchesterstraat 21 - B 1080 Brussels T + 32 (0)71 20 56 40 F + 32 (0)71 20 56 49 [email protected] charleroi-danses.be charleroi-danses.be 2 / 72 1. ÉDITO 5 2. COMMUNIQUÉ DE PRESSE 7 3. OPEN NOW 9 4. DÉCOUVREZ LA BROCHURE AUTREMENT 9 5. BRUSSELS DANCE ! 9 6. AGENDA 11 7. PROGRAMMATION 13 8. LES + DE LA BIENNALE 63 9. INFORMATIONS PRATIQUES 65 10. LIEUX 67 11. PARTENAIRES 69 12. AGENDA SAISON 15/16 71 charleroi-danses.be 3 / 72 charleroi-danses.be 4 / 72 1. ÉDITO La Biennale, c’est un parcours, protéiforme, rhizomique, à l’image des missions confiées par la Fédération Wallonie-Bruxelles au Centre chorégraphique. La Biennale, c’est un rendez-vous, déployé sur trois semaines, pour l’essentiel à Charleroi. La Biennale, c’est le moment idéal pour inaugurer les nouveaux espaces conçus par l’architecte Jean Nouvel. La Biennale, c’est l’occasion de mettre en avant le tissu culturel qui ne cesse de se renforcer dans la ville, via des collaborations avec le PBA, l’Eden, L’Ancre. La Biennale, c’est aussi, dès l’ouverture, un projet participatif Atlas (concept d’Ana Borralho & João Galante / CasaBranca / Lisbonne) qui réunit sur scène 100 performeurs locaux, de professions différentes, dans un choeur qui célèbre l’individu dans la collectivité. La Biennale, ce sont des fidélités, des découvertes, de la transmission, si précieuse à Charleroi Danses. La mémoire y a sa part, mise en question et en forme par plusieurs artistes de cette édition. Le rite aussi, singulièrement récurrent dans les démarches créatives ici rassemblées. “La rencontre entre le rituel et le corps d’aujourd’hui”, dit de son Sacre Virgilio Sieni, l’un des hôtes majeurs de cette édition, par ailleurs tout entière labellisée “événement Mons 2015”. Le rite comme reproduction mais aussi comme réflexion des artistes, comme réveil du regard sur les formes neuves, comme instant où se rencontrent le sensible et l’intangible. Une célébration de l’art vivant, celui qui offre l’expérience intime ultime dans un contexte colletif. Celui qui reflète les croisements des disciplines, des origines, des modes d’expression. Celui qui permet de regarder – avec une distance salutaire et une proximité sans pareille – aussi bien l’Orient que l’Occident. Invitation au voyage ? L’expression est usée et trop facile. Cependant, les yeux tournés vers la Méditerranée, la Biennale 2015 pointe dans la diversité une communauté humaine, un authentique rapport à l’autre. Vincent Thirion Intendant général charleroi-danses.be 5 / 72 charleroi-danses.be 6 / 72 2. COMMUNIQUÉ DE PRESSE Du 30 septembre au 17 octobre, la Biennale 2015 de Charleroi Danses offrira un parcours protéiforme où se côtoieront foisonnement de spectacles, artistes venus de tous horizons et public curieux. 23 productions, 6 créations mondiales, 5 premières belges, des créations intimistes et collectives, du ballet classique au flamenco revisité, des univers dansés, visuels et plastiques : le programme de cette édition 2015 s’annonce dense mais surtout diversifié ! La Biennale de la danse s’ouvrira avec Solid Traces, la nouvelle installation de Thierry De Mey créée avec la Trisha Brown Dance Company, alliant la danse, art de l'éphémère par excellence, et la mémoire des “mouvements remarquables”. Dès l’ouverture aussi, le projet participatif Atlas (concept d’Ana Borralho & João Galante / CasaBranca / Lisbonne) qui réunira sur scène 100 performeurs locaux, de professions différentes, dans un chœur qui célèbre l’individu dans la collectivité. Place sera faite, ensuite, aux quatre artistes en résidence à Charleroi Danses : La mesure du désordre de ZOO/Thomas Hauert & Groupe La Bolsa, Shifts de Peter Savel et Gone in a heartbeat de Louise Vanneste / Rising Horses seront présentés aux Écuries à Charleroi tandis que Side Effects d’Anton Lachky est programmé au Théâtre Le Manège à Mons. Une décentralisation de la Biennale au cœur de la Capitale européenne de la culture telle une passerelle vers l’effervescente à l’occasion du partenariat avec Mons2015. Charleroi Danses profitera également de sa Biennale pour mettre en lumière le tissu culturel qui ne cesse de se renforcer dans la ville, à travers des collaborations avec L’Ancre, l’Eden ou le PBA. Par ailleurs, témoins des valeurs de transmission et de fidélité chères à Charleroi Danses, deux belles poignées de chorégraphes made in Fédération Wallonie-Bruxelles sont attendues. Parmi eux : Fré Werbrouck, Olga de Soto, Erika Zueneli, Thierry Smits, Groupe Entorse, Ayelen Parolin, Jonathan Schatz, Albert Quesada, Cie Mossoux-Bonté et Mauro Paccagnella. Hôtes majeurs de cette édition, la sélection de chorégraphes étrangers n’est pas en reste et annonce d’ores et déjà de nombreux temps forts comme Le Sacre de Virgilio Sieni ou encore celui de Daniel Linehan / Hiatus. La Biennale 2015 constituera en outre le moment idéal pour inaugurer les nouvelles infrastructures de Charleroi Danses conçues par l’architecte Jean Nouvel, en association avec le bureau Belge MDW ARCHITECTURE. Des espaces flambant neufs qui permettront d’accroître davantage l’ancrage local et le rayonnement international de l’institution, et dont les nouvelles possibilités seront mises en avant tout au long de l’événement. Telle une célébration de l’art vivant, la Biennale de Charleroi Danses fêtera celui qui reflète les croisements des disciplines, des origines, des modes d’expression, celui qui permet de regarder – avec une distance salutaire et une proximité sans pareille – aussi bien l’Orient que l’Occident. Et les yeux tournés vers la Méditerranée, la Biennale 2015 pointera dans la diversité une communauté humaine, un authentique rapport à l’autre. Ce rendez-vous déployé sur trois semaines, essentiellement à Charleroi, reflètera l’image des missions confiées par la Fédération Wallonie-Bruxelles à Charleroi Danses, son Centre chorégraphique. charleroi-danses.be 7 / 72 charleroi-danses.be 8 / 72 3. OPEN NOW Annoncée début 2015, l’inauguration des nouveaux espaces de Charleroi Danse est enfin d’actualité. Pour inaugurer ces extensions signées Jean Nouvel, en association avec le bureau belge MDW ARCHITECTURE, la Biennale de la danse apparaît comme le moment idéal. Avec sa concentration de spectacles, ses croisements d’artistes venus de tous horizons et son public curieux, la Biennale permettra la découverte et l’appropriation des nouvelles possibilités offertes par les lieux. Les Écuries ont toujours été caractérisées par un esprit « village », insufflé par une série de petits bâtiments en briques desservies par une voirie intérieure. La dimension humaine et l’atmosphère propice à la convivialité de cet esprit ont été conservées mais aussi renforcées par ces nouvelles constructions : un atrium pour un accès plus aisé, un nouveau bar pour encore plus de convivialité, trois nouveaux studios de danse et des logements pour les résidences d’artistes. Des outils flambant neufs qui permettront d’accroitre davantage l’ancrage local et le rayonnement international. 4. DECOUVREZ LA BROCHURE AUTREMENT Créez vous-même votre programme. Grâce à notre application de réalité augmentée, vous choisissez le contenu que vous voulez consulter : vidéos, photos, bios, infos, billetterie, etc. L’illustration devient votre porte d’entrée, la clef de l’univers de l’artiste proposé. Téléchargez l’application sur votre smartphone ou tablette, qu’il soit androïd ou Apple : www.charleroi-danses.be/app 5. BRUSSELS DANCE ! À l’automne 2015, plusieurs scènes de la capitale, dont La Raffinerie / Charleroi Danses, joignent leurs forces pour mettre en valeur la créativité des chorégraphes à Bruxelles. Du 23 septembre au 28 novembre, un parcours dynamique et excitant à travers la création scénique contemporaine ! À l’occasion de sa Biennale, Charleroi Danses proposera deux créations - Elle Retient d’Olga de Soto (07/10) et Elephant_Rock de Jonathan Schatz (10/10) - ainsi qu’une sortie de l’atelier Improvisation for performance de David Zambrano (27/11). Avec Les Brigittines, Les Halles de Schaerbeek, L’L, le Théâtre 140, le Beursschouwburg, Garage 29, le Théâtre la Balsamine, le Kaaitheater, le Centre Culturel Jacques Franck, le Brass, le Cinéma des Galeries, … charleroi-danses.be 9 / 72 charleroi-danses.be 10 / 72 6. AGENDA 30 |09 > 17 |10 2015 30 |09 > 17I10 18:30>22:30 SOLID TRACES Thierry De Mey & Trisha Brown Dance Cie CHARLEROI Les Écuries 30 I09 19:00 ATLAS CHARLEROI Ana Borralho & João Galante CHARLEROI Les Écuries 20:30 VERNISSAGE // SOLID TRACES Thierry De Mey & Trisha Brown Dance Cie CHARLEROI Les Écuries 21:00 NOT ABOUT EVERYTHING Daniel Linehan / Hiatus CHARLEROI Les Écuries 19:00 PHASME / VARIATIONS SUR L’IMMOBILE Fré Werbrouck / Cie D’ici P. CHARLEROI L’Ancre 20:30 ATLAS CHARLEROI Ana Borralho & João Galante CHARLEROI Les Écuries 20:00 SIDE EFFECTS Anton Lachky MONS Théâtre Le Manège 02 |10 20:00 CCN-BALLET DE LORRAINE CHARLEROI PBA 03 |10 20:30 LA MESURE DU DÉSORDRE ZOO/Thomas Hauert & Groupe La Bolsa CHARLEROI Les Écuries 21:30 MYSTERY MAGNET Miet Warlop / CAMPO CHARLEROI Les Écuries 07 |10 20:30 [ELLE] RETIENT Olga de Soto BRUXELLES La Raffinerie 08 |10 19:00 TANT’AMATI Erika Zueneli CHARLEROI Eden 20:30 GONE IN A HEARTBEAT Louise Vannest / Rising Horses CHARLEROI Les Écuries 01 |10 charleroi-danses.be 11 / 72 09 |10 10 |10 19:00 ReVoLt Compagnie Thor / Thierry Smits CHARLEROI L’Ancre 20:00 HANTOLOGIE Groupe Entorse CHARLEROI PBA 21:30 LA ESCLAVA Ayelen Parolin & Lisi Estaràs CHARLEROI Les Écuries 18:00 & 22:30 ONETWOTHREEONETWO Albert Quesada CHARLEROI Les Écuries 19:00 SHIFTS Peter Savel CHARLEROI Les Écuries 20:30 UN SACRE DU PRINTEMPS Daniel Linehan / Hiatus CHARLEROI Les Écuries 20:30 ELEPHANT_ROCK Jonathan Schatz BRUXELLES La Raffinerie 15 |10 20:30 WHISPERS Cie Mossoux-Bonté CHARLEROI Les Écuries 16 |10 19:00 SA PRIÈRE Malika Djardi CHARLEROI Les Écuries 20:30 DEVINE QUI VIENT DANSER CE SOIR Taoufiq Izeddiou & Meryem Jazouli CHARLEROI Les Écuries 19:00 OVER THE TOP / CONTI SPARSI [5] Mauro Paccagnella / Wooshing Machine CHARLEROI Les Écuries 20:30 PRELUDIO + LA SAGRA DELLA PRIMAVERA Virgilio Sieni CHARLEROI Les Écuries 17 |10 charleroi-danses.be 12 / 72 7. PROGRAMMATION charleroi-danses.be 13 / 72 Création - Installation SOLID TRACES Thierry De Mey & Trisha Brown Dance Cie 30 I09 > 17 I10 – 18:30 > 22:30 30 I09 - 20:30 VERNISSAGE CHARLEROI Les Écuries Conception et réalisation Thierry De Mey Chorégraphie Trisha Brown Interprétation Marc Crousillat & Leah Ives in Set and Reset, Trisha Brown Dance Company Images Aliocha Van der Avoort Scénographe Shizuka Hariu Technicien capteurs Xavier Meeus Technicien son Benoit Pelé Equipe technique tournage Xavier Meeus, François Bodeux, Frédéric Barbier, Rémy Nelissen Chercheurs numediart Joëlle Tilmanne, Mickaël Tits Logiciel MotionMachine Constructeur Triline — Production Charleroi Danses Co-production UMONS/numediart — Solid Traces est également repris dans la programmation de la Quinzaine Numérique 2015 La danse, art de l'éphémère par excellence, et la mémoire des “mouvements remarquables” figurent au cœur de la nouvelle installation de Thierry De Mey. Le compositeur, réalisateur et artiste associé à Charleroi Danses a invité dans les tout nouveaux studios du Centre chorégraphique les danseurs de la Trisha Brown Dance Company. Après captation, les courbes enregistrées sont, via l'impression 3D, réalisées en matières nobles. À ces sculptures seront associées des images filmées de la danse – pour dessiner dans l'espace la mémoire solide du mouvement. Hors les murs de la Biennale, Thierry De Mey présente le 10 octobre à la Philharmonie de Paris Ripple Marks, opus à l'intersection de la musique spectrale, de la mise en scène et de la vidéo, et l'une des étapes du vaste projet Taxinomie – la beauté du geste, pièce pour cinq musiciens et cinq danseurs qui sera créée au Kunstenfestivaldesarts 2016. À noter, à l’occasion de la Biennale, la sortie du coffret DVD reprenant les 14 films de Thierry De Mey (distrib. Cinéart). — Thierry De Mey est artiste associé à Charleroi Danses charleroi-danses.be 14 / 72 THIERRY DE MEY Thierry De Mey, né en 1956, est compositeur et réalisateur de films. L’intuition du mouvement guide l’ensemble de son travail, lui permettant d’aborder et d’intégrer différentes disciplines. Le postulat préalable à son écriture musicale et filmique veut que le rythme soit vécu dans le(s) corps et qu’il soit révélateur du sens musical pour l’auteur, l’interprète et le public. Il a développé un système d’écriture musicale du mouvement, à l’œuvre dans certaines de ses pièces où les aspects visuels et chorégraphiques sont d’importance égale au geste producteur de son : Musique de tables (1987), Silence must be ! (2002), Light Music créé à la Biennale Musiques en scène de Lyon en 2004. Une grande partie de sa production musicale est destinée à la danse et au cinéma. Pour les chorégraphes Anne Teresa De Keersmaeker, Wim Vandekeybus et sa sœur Michèle Anne De Mey, il fut souvent bien plus qu’un compositeur, mais aussi un précieux collaborateur dans l’invention de « stratégies formelles » ? pour reprendre une expression qui lui est chère. Ses principales réalisations et compositions sont Rosas danst Rosas, Amor constante, April me, Kinok (chorégraphies A. T. De Keersmaeker) ; What the body does not remember et Les porteuses de mauvaises nouvelles, Le poids de la main (chorégraphies de W. Vandekeybus), Dantons Töd (dir. Bob Wilson), Musique de tables, Frisking pour percussions, un quatuor à cordes, Counter Phrases, etc. Il a participé à la fondation de Maximalist ! et de En 2006, il a réalisé une installation d’après le conte de Perrault, Barbe Bleue, et un film, One Flat Thing reproduced sur la chorégraphie de William Forsythe, diffusé sur Arte. En 2007, pour la Biennale de Charleroi Danses, il crée From Inside, une installation interactive en forme de triptyque. A l’occasion de la Biennale 09 Charleroi Danses, il crée Equi Voci, polyptique de films de danse accompagné d’un orchestre comprenant entre autres Prélude à la mer, film basé sur l’une des plus belles chorégraphies d'Anne Teresa De Keersmaeker qu’il a tourné en Mer d’Aral en octobre 2009. Son dernier film en date, La Valse, chorégraphiée par Thomas Hauert et ZOO, vient compléter et clore ce projet. Son installation Rémanences, réalisée grâce à un procédé de captation par caméra thermique est créée en mars 2010 en Belgique et en France aux festivals VIA et EXIT. Thierry De Mey est aujourd'hui artiste associé à Charleroi Danses, Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Sa dernière composition, Traceless, pour cinq musiciens, a été créée en mai dernier par les solistes de l'Ensemble Intercontemporains au Acht Brucken Festival de Cologne. Sa prochaine création, Taxinomie – la beauté du geste (titre provisoire), est attendue pour mai 2016 à l’occasion du Kunstenfestivaldesarts. l’ensemble Ictus qui a créé plusieurs de ses pièces (dir : G. E. Octors). Sa musique a été interprétée par de grands ensembles tels que le Quatuor Arditti, le Hilliard ensemble, le London Sinfonietta, l’Ensemble Modern, le musikFabrik et l’Orchestre Symphonique de Lille. Les installations de Thierry De Mey où interagissent musique, danse, vidéo et processus interactifs ont été présentées dans des manifestations telles que les biennales de Venise, de Lyon et en de nombreux musées. Son travail a été récompensé de prix nationaux et internationaux (Bessie Awards, Eve du Spectacle, Forum des compositeurs de l'Unesco, FIPA…). Le film/installation Deep in the woods (2002-2004) réunit plus de 70 danseurs/chorégraphes. Pour le film Counter Phrases (2003-2004), 9 compositeurs répondent à son invitation danse/film : S. Reich, F. Romitelli, M. Lindberg, T. Hosokawa, G. Aperghis, J. Harvey, L. Francesconi, R. De Raaf et S. Van Eycken. En 2003, le processus de travail avec A. T. De Keersmaeker sur April me a fait l’objet d’un documentaire Corps accord produit par Arte, qui a par ailleurs diffusé et coproduit la plupart de ses films. charleroi-danses.be 15 / 72 TRISHA BROWN DANCE CIE Trisha Brown, une des principales inspiratrices de la postmodern dance, s'est faite connaître du public avec ses premières performances réalisées au Judson Dance Theater de New York dans les années 60. En compagnie d'artistes avec lesquels elle partage une communauté d'esprit, elle repousse les limites du mouvement imposé jusqu'alors à la chorégraphie et transforme ainsi la danse moderne d'une manière définitive. Ce lieu est alors imprégné d’un esprit d'indépendance et de total irrespect envers la gestuelle affectée de l'époque, qualités qui sont toujours présentes chez Trisha Brown, même quand elle présente son travail dans les grands opéras du monde entier. Avec sa compagnie, fondée en 1970, elle commence par explorer le territoire de son quartier new-yorkais d’adoption, Soho, en créant des pièces spécialement conçues pour des lieux alternatifs, toits et façades d’immeubles, où elle flirte avec la gravité, s'y pliant ou s’en affranchissant. Elle commence très tôt à explorer ses idées complexes sur le mouvement en travaillant à plusieurs pièces regroupées par cycles. En 1983, avec Set and Reset elle complète son premier cycle de travail, Unstable Molecular Structures, et établit le style géométrique fluide bien qu’imprévisible qui est une marque de son travail. Suit la Valiant Serie œuvre puissante dans laquelle elle pousse ses danseurs à leurs limites physiques et explore pour la première fois un mouvement sexué. Ensuite vient Back to Zero, dans lequel la chorégraphe s’éloigne d'une virtuosité concrète pour investir le mouvement inconscient, cycle qui comprend le classique For M.G. : The Movie. Inspirée par l'expérience de l’opéra qu'elle connaît grâce à Lina Wertmüller, qui l'invite à créer la chorégraphie de Carmen, Trisha Brown se tourne vers la musique classique avec le dessein de mettre en scène sa propre production lyrique. Dans Orfeo, Trisha Brown réussit une symbiose entre musique, texte et mouvement. En 2000, Trisha Brown s’est adjointe deux nouveaux collaborateurs, l’artiste visuel Terry Winters et le compositeur Dave Douglas. Complétée par l’éclairagiste Jennifer Tipton, cette équipe artistique a conçu une œuvre à la fois pleine de sensualité et d'une totale modernité. Les pièces les plus récentes de Trisha Brown continuent à explorer de nouveaux territoires. La première en décembre 2004 de O zlozony O composite, pièce créée pour trois étoiles de l’Opéra de Paris, marque l’entrée de Trisha Brown dans le monde du Ballet. Cette chorégraphie élégante est un mélange de classique et de moderne, mêlant un poême de Czslaw Milosz, une musique charleroi-danses.be originale de Laurie Anderson, et une toile de Vija Celmins. Puis elle créée how long does the subject linger on the edge of the volume … et utilise la dernière technologie de captation du mouvement pour ses éléments visuels et ses graphismes. En 2006, Trisha Brown met en scène Da Gelo a Gelo, un nouvel opéra de Chambre de e Salvatore Sciarrino inspiré d’un poème d’amour du IX siècle à la court de la courtisane Izumi Shikibu. La première fut présentée au Festival Schwetzinger en Allemagne. Artiste plasticienne reconnue, les œuvres de Trisha Brown sont exposées collectivement ou individuellement, la plus récente étant la Documenta 12 de Kassel en Allemagne et au Walker Art Center à Minneapolis. Son exposition personnelle, So That The Audience Does Not Know Whether I Have Stopped Dancing, organisée par Peter Eleey, en 2010 au Musée d’Art Contemporain de Lyon, a été présentée avec des représentations des Early Works en collaboration avec la Biennale de Lyon.Trisha Brown a créée plus d’une centaine d’œuvres depuis 1961. Elle est la première femme chorégraphe à avoir reçu une bourse de la Fondation MacArthur. Elle est également lauréate de nombreuses autres récompenses. En 1988, elle est nommée chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres par le gouvernement français puis, en janvier 2000, est élevée à la dignité d’Officier, puis Commandeur en décembre 2004. La plus récente reconnaissance est la « Benois du prix de la Danse pour une carrière chorégraphique ». Elle obtient en 1994 le Prix du Festival américain de danse Samuel H. Scripps, a été nommée Grande Dame Veuve Clicquot, et, à l’invitation du président Clinton, participe aux travaux du Conseil national des Arts de 1994 à 1997. En 1999, elle reçoit le Prix du Gouverneur de l'Etat de New York. Trisha Brown est également lauréate de nombreux doctorats honoris causa et membre honoraire de l’Académie américaine des Arts et des Lettres. Elle fut honorée d’être le Mentor de la « Rolex Arts Initiative » en 2010 et 2011 et de recevoir le prix S.L.A.M. Action Maverick presenté par Elizabeth Streb et celui de la Fondation Capezio Ballet Makers en 2010. Elle est membre honoraire de l’Academie Américaine des Arts et Lettres, et fut décorée du « New York Dance and Performance « Bessie Lifetime ». En 2011, Brown reçut le prestigieux prix Dorothy and Lillian Gish pour outstanding contribution to the beauty of the world and to the mankind’s enjoyment and understanding of life Elle reçut récemment le « United States Artists Simon Fellow » et le premier prix Robert Rauschenberg de la Fondation des Arts Contemporains. 16 / 72 Première belge - Projet participatif ATLAS CHARLEROI Ana Borralho & João Galante 30 |09 – 19:00 01 |10 – 20:30 CHARLEROI Les Écuries Concept et direction artistique Ana Borralho et João Galante Performeurs 100 personnes de professions différentes Lumière Ana Borralho et João Galante Conseiller lumière Thomas Walgrave Son Coolgate Conseiller artistique Fernando J. Ribeiro Collaboration dramaturgique Rui Catalão Collaboration artistique et coordination du groupe Catarina Gonçalves, Antonia Buresi, Tiago Gandra, André Uerba and Cátia Leitão (Alface) Direction de production Mónica Samões Production exécutive Andrea Sozzi — Atlas Charleroi réunira sur scène cent carolos et fera entendre leurs voix, leurs identités et leurs professions : une manière de dessiner un paysage à travers ses habitants et de resserrer le tissu social. Avec cette performance créée à Lisbonne en 2011 et qui a depuis tourné au Brésil, en Suède, en Italie et en France, le duo d'artistes portugais Ana Borralho et João Galante fait du théâtre un espace politique. Les acteurs participants sont pompiers, vendeurs de voitures, cadres stressés ou fonctionnaires de musées et entrent sur le plateau jusqu'à former un groupe de cent, une microsociété. La scène se peuple peu à peu, comme une place publique investie par une révolution tranquille. On vous attend ! Charleroi Danses recherche 100 personnes de professions différentes pour monter sur scène. Infos & inscriptions [email protected] Production casaBranca Co-production Maria Matos Municipal Theatre Résidence à l'Atelier real, Alkantara Soutien Junta da Freguesia da Estrela, Alkantara casaBranca est une structure financée par la Secrétairerie Générale de la Culture / Direction Générale des Arts charleroi-danses.be 17 / 72 ANA BORRALHO & JOÃO GALANTE Ana Borralho et João Galante se sont rencontrés en étudiant les arts visuels à Ar.Co. Ils ont collaboré en tant qu’acteurs et créateurs avec le groupe de théâtre Olho. Depuis 2002 ils sont partenaires et leurs pièces ont été présentées dans des festivals internationaux au Portugal, Espagne, France, Suisse, Écosse, Brésil, Allemagne, Autriche, Japon, Italie et les Émirats arabes unis. Ils sont membres fondateurs d’un groupe de non-musiciens Jimmie Durham et l’association culturelle casaBranca. Ils préparent actuellement avec casaBranca le Festival International d’Art Contemporain Verão Azul – dans l’Algarve. Ils vivent et travaillent à Lisbon et à Lagos (dans la région Algarve du Portugal, dans le sud). charleroi-danses.be 18 / 72 Solo NOT ABOUT EVERYTHING Daniel Linehan / Hiatus 30 |09 – 21:00 CHARLEROI Les Écuries Chorégraphie et danse Daniel Linehan Dramaturgie Juliette Mapp — Co-production Bessie Schönberg/First Light Commissioning Program et Creative Residency Program de Dance Theater Workshop avec le soutien de Jerome Foundation, Ford Foundation, National Endowment for the Arts (a US federal agency), New York State Council of the Arts et Jerome Robbins Foundation Espace, temps, structure, corps, contexte, thème, expérience, audience, incertitude : tels sont pour Daniel Linehan les composants de la chorégraphie. Dont il observe, teste, expérimente les interactions, juxtapositions, conjonctions avec tout ce qui n'est pas danse. Créé en 2007, le solo Not About Everything a été joué dans plus de 50 théâtres du monde entier. La parole – énonciation, définition, négation – s'y entremêle à la rotation têtue, ininterrompue mais variée du chorégraphe-danseur américain installé en Belgique. Loin de n'être qu'anecdotique, ce vortex obstiné associe au corps la pensée, la réflexion, leur inventant en négatif une aire d'absolue liberté. Création en résidence Movement Research Artist Residency Project, avec le soutien de Leonard et Sophie Davis Fund. charleroi-danses.be 19 / 72 DANIEL LINEHAN Daniel Linehan a travaillé comme danseur et chorégraphe à New York, avant de s’installer à Bruxelles en 2008 où il a suivi le Cycle de Recherche à P.A.R.T.S. En tant qu’interprète, Linehan a travaillé, entre autres, avec Miguel Gutierrez et Big Art Group. En 2007-2008, il fut aussi Artiste en Résidence au Movement Research. Dans son propre travail chorégraphique, Linehan cherche à obscurcir en douceur, la frontière qui sépare la danse de tout le reste. Il aborde la création du point de vue de l’amateur curieux, en testant les nombreuses interactions entre la danse et les formes de non-danse, à la recherche d’improbables conjonctions, juxtapositions et parallèles entre les textes, mouvements, images, chansons, vidéos et rythmes. A New York, il crée, avec une équipe de quatre danseurs, des performances basées sur le texte et la danse. Il a également collaboré avec Michael Helland sur de nombreux projets en duo. En 2007, il crée le solo Not About Everything qui, depuis sa première, a été joué dans plus de 50 théâtres du monde entier. charleroi-danses.be Ses projets les plus récents sont Montage for Three (2009), Being Together Without any Voice (2010), Zombie Aporia (2011), Gaze is a Gap is a Ghost (2012), ainsi que The Karaoke Dialogues (2014). En 2013 il a créé le livre A no can make space, en collaboration avec le graphiste anversois Gerard Leysen. Un Sacre du Printemps, est sa dernière création, dont la première a eu lieu le 13 février 2015 à de Singel, à Anvers. Epaulé par le dramaturge et musicien Alain Franco, il y réunit 13 gradués de P.A.R.T.S et un orchestre live. Le spectacle continuera sa tournée accompagné des pianistes Jean-Luc Plouvier (Ictus) et Alain Franco. La prochaine création de Daniel Linehan, une pièce pour 5 danseurs, verra le jour à l’Opéra de Lille le 3 novembre 2015. Daniel Linehan / Hiatus est artiste en résidence à l’Opéra de Lille depuis janvier 2013 et est subventionné par le gouvernement flamand. 20 / 72 Solo PHASME / VARIATIONS SUR L’IMMOBILE Fré Werbrouck / Cie D’ici P. 01 |10 – 19:00 CHARLEROI L’Ancre Concept / Mise en scène Claire Farah, Eve Giordani, Fré Werbrouck Chorégraphie Fré Werbrouck Dramaturgie Eve Giordani Interprétation & Chorégraphie Lise Vachon Scénographie & Costume Claire Farah Création Son / Musique Boris Gronemberger Création Lumières Marc Lhommel Soutien production & diffusion Claire Renaudin — Pour ce nouveau volet des Variations sur l'immobile (après Sillon – 2012), la Cie D'ici P. s'est inspirée d'une série de tableaux du peintre Michaël Borremans. Phasme est le portrait d'une femme enchâssée dans une table, figure errante et solitaire posée dans un lieu oublié. La table est devenue sa demeure, son embarcation, son fardeau. Elle s'y fond, s'y confond. Survivent en elle les réminiscences d'une histoire, dont elle nous livre les traces. Des gestes pour combler le vide, pour remplir le temps et nous faire entendre cet inépuisable désir d'exister. Le portrait est traité ici comme modalité de l’expérience impliquant un mouvement incessant de réajustement, suggérant que « ce qui est montré n'est jamais totalement acquis ». Production Cie D’ici P. Co-production Les Brigittines, Charleroi Danses, le Théâtre Marni et le Centre Culturel de l’arrondissement de Huy Aide Ministère de la Communauté française Wallonie-Bruxelles – Service de la danse Soutien SACD, WBT/D, Grandstudio — Co-présentation Charleroi Danses / L’Ancre charleroi-danses.be 21 / 72 CLAIRE FARAH EVE GIORDANI Diplômée de Saint-Luc Bruxelles en 2006, Claire Farah travaille comme scénographe et costumière dans le domaine du théâtre adulte, du jeune public, de la danse et du cinéma en Belgique et en France. En théâtre, elle collabore avec les metteurs en scène Nicolas Luçon (Blanche-Neige et L’institut Benjamenta), Céline Struyf (Un fils de Notre Temps, Homme sans but), Selma Alaoui (L’amour la guerre), Félicie Artaud (Faut y aller, Mon géant, Le Voyage Egaré, On se suivra de près), Sabine Durand (Cid). Pour le théâtre jeune public, elle travaille pour le théâtre de la Galafronie avec La Fabuleuse Nuit de Botrange et Chagrin d’amour ; et pour les compagnies Tool 61 (En trois lettres) et Welcome to earth (La maison dans les bois). En 2012, elle assure la direction artistique du film de Thomas de Thier, Le gout des myrtilles. Elle a également participé à trois productions de la compagnie de danse JOJI inc en tant Diplômée de l’ENSAV La Cambre en 2008, elle travaille comme graphiste et créatrice visuelle au sein de différentes structures culturelles et associations. Elle fonde en 2009 avec Ronan Deriez, Harry Studio, atelier de design graphique, et collabore depuis 2012 au sein de La Villa Hermosa, collectif de designers graphiques, développant une approche conceptuelle et originale dans les domaines du graphisme, de l’édition, de l’identité visuelle, de la signalétique et du web design. Elle travaille ainsi sur différents projets avec Fré Werbrouck / Cie D’Ici P., Frédéric Dumont (réalisateur), Rougir/Les Rougisseurs (collectif urbain d’intervention mobile), l’Atelier Jeunes Cinéastes (atelier de production cinématographique), le Festival Inside/Out (festival de danse contemporaine à l’ULB), le D Festival (festival de danse contemporaine au Théâtre Marni), Wallonie Bruxelles Théâtre/Danses, Charleroi/Danses, Open House festival… Elle développe en parallèle un travail de création artistique plus personnel, navigant entre écriture, photographie et vidéo en collaboration avec que costumière : Lolita, opéra imagnaire inspiré du roman de V. Nabokov, avec le GMEM en 2008, Walking on rocks en 2009 et Line of Oblivion, texte et voix de Carlos Fuentes avec Johanne Saunier 2010. Claire Farah a réalisé la scénographie des Petites morsures sur le vide_Etape III de Fré Werbrouck en juin 2011 au Théâtre Marni et participé au laboratoire 89 jours 3115 heures, Cartographie d’un quotidien avec Fré Werbrouck et Eve Giordani. Elle a également enseigné le dessin de costume et le croquis en section scénographie à l’EPS Saint-Luc à Bruxelles. FRÉ WERBROUCK Depuis 1994, elle chorégraphie plusieurs pièces dont Petites pièces pour deux, qui représente la Belgique à la Rencontre Chorégraphique Européenne. En 1999, en duo avec Florence Corin, elle fonde la Cie D’ici P. et d’autres artistes : création vidéo pour Petites Morsures sur le vide, Etapes I, II et III de Fré Werbrouck, Le Bal installation vidéo et performance en collaboration avec Fré Werbrouck, Marion Rhéty et Lydie Pire, Sbagnati, ceux qui se sont mouillés, exposition photographique au Théâtre Marni et un projet éditorial d’écriture graphique sur Les 24h de Tina Pools à la recherche de son bonheur en collaboration avec Marie Henry, auteur et cofondatrice du groupe TOC. En 2013, elle participe au projet de laboratoire de recherche sur le processus de création, 89 jours 3115 heures, Cartographie d’un quotidien, avec Fré Werbrouck et Claire Farah. 3 spectacles : CinqQuart, 5/3 2 pouces, et Bacillus 2-9-3. Elle chorégraphie ensuite Lichen, Izole, Vietnam for two fishes et Bains Publics et réalise le court métrage Bains (souvenirs). Elle collabore comme chorégraphe au long métrage, Cage, d’Olivier Masset-Depasse. En 2010 et 2011, elle crée les spectacles Petites morsures sur le vide _ Etapes I, II et III, réalise avec Frédéric Dumont deux court métrages, La serre et Caravane et met en place avec Eve Giordani et Claire Farah l’installation LES SEMEURS/FRAGMENT I. En 2012, elle crée Sillon. En 2013, elle développe un laboratoire de recherche sur le processus de création, 89 jours 3115 heures, Cartographie d’un quotidien. Elle participe également à la mise en place du Pôle de Recherche Chorégraphique basé à Huy et dans ce cadre organise et anime les Fenêtres sur la recherche aux Brigittines. charleroi-danses.be 22 / 72 Pièce pour 4 danseurs I +14 ans SIDE EFFECTS Anton Lachky 01 |10 – 20:00 MONS Théâtre Le Manège Chorégraphie Anton Lachky Danseurs Milan Herich, Patricia Rotondaro, Sara Sguotti, Csaba Varga Lumières Joris de Bolle Son Tom Daniels Anton Lachky Company ancre sa deuxième performance Side Effects dans une époque où la soif de monstruosité est omniprésente et la stupidité y est célébrée. On devine que les quatre personnages de la pièce font partie d'une famille dysfonctionnelle, d'une secte occulte ou sont de simples mirages d'une réalité lointaine. — Production Seventyseven vzw Coproduction Charleroi Danses Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de Vlaamse Gemeenschapscommissie — Anton Lachky est artiste en résidence à Charleroi Danses Side Effects est une performance surréaliste qui se déroule dans l’esprit d’une femme délirante. Ce qu’elle projette en rêve correspond à ce que nous voyons en tant que spectateur. La réalité qu’elle s’invente, sa relation au monde et sa connexion aux autres suivent des règles qui n’ont de sens que pour elle. Elle les impose pourtant à son entourage, et remplit son monde de personnages récurrents, malmenés de fantasme en rêve et de rêve en fantasme. Chaque scène apparaît comme l’effet secondaire d’une réalité purement vécue. Profondément seule, son univers onirique n’est composé que de marionnettes inanimées, de sujets sans volonté, dévoilant ainsi sa profonde fragilité. Anton Lachky Company a tourné dans le monde entier avec sa précédente pièce Mind a Gap. Comme pour la création précédente, Anton s’est entouré de quatre danseurs remarquables afin de créer un spectacle énergisant, drôle et pourtant parfois légèrement inquiétant. charleroi-danses.be 23 / 72 ANTON LACHKY Anton Lachky a débuté la danse à la Folk Dance Company Maly Vtàcnik. Ensuite, il a étudié au Conservatoire de danse J.L. Bellu de Bànska Bystrica, où il a commencé à collaborer avec d'autres artistes. Il a participé à la Moving Academy for Performing Arts (MAPA) où il s'est produit dans The send man de Carina Holla. Il a étudié à P.A.R.T.S et a rejoint la Akram Khan Company avec laquelle il a interprété Ma dans 48 pays. Il est membre du collectif de danse Les SlovaKs. En tant que chorégraphe, il a créé les œuvres : Blue Moon, Water in the mind, The trip, Twice read en collaboration avec Eulalia Aygude Farro (première à Londres, Queen Elizabeth Hall), Internal Eye pour une compagnie de danse de Bànska Bystrica et The Heaven is the place pour une compagnie de danse de Prague. Ateliers et cours : à Barcelone, Tortose, Bruxelles, Rouen, Le Havre, Bornem, Lier, Budapest, Salzbourg, New Castle, Oxford, Vienne, Bratislava, Prague, Oslo, Mortsel, Prievidza, Bànska Bystrica. En novembre 2012 à Bruxelles il crée sa compagnie Anton Lachky Company avec une première production Mind a Gap. En 2013 il crée sens interdit en collaboration avec SEAD's BODHI PROJECT. Side Effects est sa dernière création. charleroi-danses.be 24 / 72 Première belge CCN – BALLET DE LORRAINE RELÂCHE - Petter Jacobsson & Thomas Caley SOUNDDANCE - Merce Cunningham DEVOTED - François Chaignaud & Cecilia Bengolea 02 |10 – 20:00 CHARLEROI PBA C'est un programme en trois temps et trois époques que présente à la Biennale le Ballet de Lorraine. Son directeur Petter Jacobsson revisite avec Thomas Caley Relâche, spectacle légendaire de l'histoire des avant-gardes et jamais repris depuis sa création, en 1924, sur un concept de Picabia et une musique de Satie. Il y a quarante ans, la Merce Cunningham Dance Company créait Sounddance. Aujourd’hui dix danseurs du Ballet de Lorraine s'emparent de cet opus emblématique, exubérant et dynamique du grand chorégraphe américain sur la bande-son puissante de David Tudor. Another Look at Harmony – Part IV, de Philip Glass, est “pour nous une architecture fluide qui nous accompagne dans la recherche d'une danse qui passe – pour des corps de passage”, indiquent François Chaignaud et Cecilia Bengolea (Cie Vlovajob Pru) qui sur cette partition construisent leur création 2015. Devoted fait chanter les danseurs, dont le mouvement forme “des labyrinthes, des lignes de fuite”. RELACHE SOUNDDANCE DEVOTED Pièce pour 14 danseurs- Durée 41' Pièce pour 10 danseurs -Durée 17' Créé par la Merce Cunningham Dance Company le 8 mars 1975 à Detroit, Michigan Création 2015 pour 9 danseuses – Durée 25’ Chorégraphie Cecilia Bengolea & François Chaignaud Musique Another Look at Harmony - Philip Glass Lumières : Jean-Marc Segalen Costumes : Cecilia Bengolea et François Chaignaud avec l'atelier du CCN - Ballet de Lorraine Professeurs de dancehall : Giddy Elite Team, Damion BG Dancerz Danseuse associée à la préparation : Erika Myauchi Remerciements : Florence Abelin, Philippe Gladieux et Donatien Veismann Répétitrice : Valérie Ferrando Conception 1924 Francis Picabia Musique Erik Satie Chorégraphie Jean Börlin Film René Clair Reprise 2014 Entrée au répertoire le 13 mars 2014 à l'Opéra national de Lorraine Chorégraphie Petter Jacobsson et Thomas Caley Recherche historique et dramaturgie Christophe Wavelet Scénographie Annie Tolleter Lumières Eric Wurtz Spécialiste de Picabia Carole Boulbès Costumes Atelier costumes du CCN-Ballet de Lorraine Avec la participation des élèves de la section broderie du Lycée Lapie de Lunéville — charleroi-danses.be Entrée au répertoire du CCN-Ballet de Lorraine le 14 mars 2014 à l'Opéra National de Lorraine Chorégraphie Merce Cunningham Musique David Tudor (Untitled 1975/1994) Décor, lumières et costumes Mark Lancaster Remonté par Thomas Caley & Meg Harper — — Co-présentation Charleroi Danses / PBA 25 / 72 PETTER JACOBSSON THOMAS CALEY Danseur Etoile au Sadler’s Wells Royal Ballet à Londres de 1984 à 1993, Petter Jacobsson voyage à travers le monde aussi bien en tant qu’artiste invité qu’avec des compagnies internationales. En 1993, il s’installe à New York où il commence une carrière de danseur indépendant en collaborant avec Twyla Tharp, Merce Cunningham au sein de son Repertory Understudy Group, Irene Hultman et Deborah Hay. En 1998, il crée la chorégraphie de l’opéra Staden pour le Royal Opera House - Stockholm dans le cadre de Stockholm, capitale européenne de la Culture. Il est nommé directeur artistique du Royal Swedish Ballet de 1999 à 2002. Il est désigné chorégraphe de l’année 2002 par la Société des chorégraphes suédois pour son travail de modernisation de la compagnie. Il a participé à de très nombreux projets artistiques et a créé plus de 20 pièces avec Thomas Caley à New York, Stockholm et dans de multiples pays, de The Inevitable au cabaret Martha@Mother à New York, à Chess the musical pour lequel ils ont reçu un Gold Mask de la meilleure chorégraphie. Leurs derniers travaux incluent en particulier The nearest nearness au MDT-Stockholm, No mans landno lands man au Kulturhuset-Stockholm, Flux à la galerie Färgfabriken — Stockholm, Untitled partner au MDT — Stockholm, Paradise ? avec 32 figurants présenté au MDT puis au Skånes Dansteater — Malmö en 2008.Ils ont également créé In nooks and crannies, un happening – installation pour le Royal Opera House - Stockholm qui a reçu un important succès critique et public. Ce projet incluait et intégrait le Royal Ballet, l’Opéra et l’Orchestre présentés dans des espaces inhabituels de cette institution utilisés exceptionnellement comme lieux de spectacles. Après plusieurs années de collaboration Petter Jacobsson a créé la compagnie Scentrifug avec Thomas Caley en 2005. En Juillet 2011, Petter Jacobsson prend la direction du CCN-Ballet de Lorraine.. Le chorégraphe/danseur Thomas Caley est né aux Etats-Unis. En 1992 il reçoit une licence en Beaux arts au Purchase College de New York. Entre 1994 et 2000, il travaille en tant que premier danseur avec la Merce Cunningham Dance Company. En 2000, il s’installe à Stockholm afin de poursuivre sa collaboration avec Petter Jacobsson et débute une carrière de danseur freelance en Europe. Il a ainsi travaillé en France avec Boris Charmatz pour le projet flip book. Depuis 2011, Thomas Caley est coordinateur de recherche au CCN-Ballet de Lorraine. charleroi-danses.be FRANÇOIS CHAIGNAUX Né à Rennes, François Chaignaud étudie la danse depuis l’âge de 6 ans. Il est diplômé en 2003 du Conservatoire National Supérieur de Danse de Paris et collabore ensuite auprès de plusieurs chorégraphes, notamment Boris Charmatz, Emmanuelle Huynh, Alain Buffard, Gilles Jobin. Depuis He’s One that Goes to Sea for Nothing but to Make him sick (2004) jusqu’à Думи мої (2013), il crée des performances, dans lesquelles s’articulent danses et chants, dans les lieux les plus divers, à la croisée de différentes inspirations. S’y dessinent la possibilité d’un corps tendu entre l’exigence sensuelle du mouvement et la puissance d’évocation du chant, et la convergence de références historiques hétérogènes – de la littérature érotique (Aussi Bien Que Ton Cœur Ouvre Moi Les Genoux, 2008) aux arts sacrés. Également historien, il a publié aux PUR L’Affaire Berger-Levrault : le féminisme à l’épreuve (1898-1905). Cette curiosité historique le conduit à initier des collaborations diverses, notamment avec la légendaire drag queen Rumi Missabu des Cockettes, avec le cabarettiste Jérôme Marin (Sous l’ombrelle, 2011, qui ravive des mélodies oubliées du début du vingtième siècle), avec l’artiste Marie Caroline Hominal (Duchesses, 2009), avec les couturiers Romain Brau et Charlie Le Mindu, avec le plasticien Theo Mercier et avec le photographe Donatien Veismann. 26 / 72 CECILIA BENGOLEA Cecilia Bengolea (Argentine) se forme aux danses modernes-jazz, dancehall et street danses. Elle danse pour les chorégraphes ; Claudia Triozzi, Alain Buffard, Mathilde Monnier, Mark Tompkins, Monika Gintersdorfer. Elle a réalisé des courts films en dialogue avec l’ouvrage de Claude Levi-Strauss Tristes Tropiques. La beauté tôt voue a se defaire, avec Donatien Veisman et Cri de Pilaga. En Argentine, Cecilia Bengolea poursuit un travail de video et performance avec les artistes Victoria Colmegna (Spa Urbano), Sebastian Bonet, Jackie Luduenia. Depuis 2005, un dialogue soutenu entre François Chaignaud et Cecilia Bengolea donne vie à des œuvres hétéroclites, présentées dans le monde entier. En 2009, ils reçoivent le prix de la révélation chorégraphique de la critique. Ensemble, ils créent Pâquerette (2005-2008), Sylphides (2009), Castor et Pollux (2010). Ces trois premières pièces placent le corps dans des dispositifs de transformation extrême (pénétration, privation d’air, suspension) et lient l’écriture chorégraphique à un coefficient de réalité élevé. Ces situations exacerbent autant la puissance que la vulnérabilité des corps, leur puissance sexuelle, et leur infinie capacité de mutation. En 2010, ils rencontrent Suzanne Bodak et exhument les Danses Libres de l’entre deux guerres, d’après des chorégraphies oubliées de François Malkovsky. Cette découverte aiguise leur désir d’une écriture chorégraphique rigoureuse et joueuse, voluptueuse et acérée et porteuse d’idéaux. Ce travail se poursuit dans (M)IMOSA (coécrit et interprété avec Trajal Harrell et Marlene Monteiro Freitas) qui les confronte à la scène du voguing new yorkais. En 2012, altered natives Say Yes To Another Excess – TWERK laisse fraterniser ces différentes influences – urbaines, modernes, classiques – aux sons des DJ’s du label Butterz dont le grime mixe des beats de provenances également diverses. C’est au son du dub d’High Elements qu’ils créent avec Ana Pi, Dublove (2013), épreuve spirituelle et chorégraphique, entièrement sur pointes. Une conférence dansée (Le Tour du Monde des Danses Urbaines en 10 villes) permet de partager avec les jeunes et adolescents leur fascination pour la richesse, la grammaire et la créativité des danses urbaines. Ils ont reçu pour leur oeuvre le prix Jeunes Artistes à la Biennale de Gwangju en 2014. Leurs créations sont présentées entre autres au Festival d’Automne – Paris, au Centre Pompidou – Paris, à Vienne pour Impulstanz, à The Kitchen et à Abrons Art Centre de New York, au Festival d’Avignon, à la Tate Modern de Londres, au théâtre Sadler’s Well de Londres, à Tanz im August – Berlin, au Quartz de Brest, à la Ménagerie de Verre – Paris, à la Biennale de Lyon, lors du Festi- charleroi-danses.be val Montpellier Danse. Ils créent en septembre 2014 en ouverture de la Biennale de la Danse de Lyon How Slow The Wind, pour sept danseurs du Ballet de l’Opéra de Lyon. Ils préparent en 2015 une création pour le Ballet de Lorraine, qui sera accompagnée par le Chœur de l’Opéra de Nancy, dans une œuvre de Philip Glass. Ils créeront également une pièce pour le Junior Ballet Classique du Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Lyon en septembre 2015. En 2016, François Chaignaud et Cecilia Bengolea se consacreront ensemble à une nouvelle création. MERCE CUNNINGHAM Né à Centralia, Washington, le 16 avril 1919, c’est à l’âge de 20 ans que Merce Cunningham débute sa carrière de danseur moderne, intervenant six ans durant en qualité de soliste au sein de la Martha Graham Dance Company. En 1944, il présente publiquement son premier récital et forma dès 1953 la Merce Cunningham Dance Company, qui lui permit d’expérimenter et de mettre en œuvre ses conceptions inédites. Au gré de sa carrière, il a chorégraphié plus de 150 pièces et plus de 800 Events. Parmi les danseurs qui se sont formés auprès de lui avant de fonder leurs propres compagnies, on compte notamment Paul Taylor, Trisha Brown, Lucinda Childs, Karole Armitage… Parmi ses innombrables collaborations, celle avec John Cage a exercé l’influence la plus profonde sur sa pratique. Ensemble, Merce Cunningham et John Cage ont proposé de multiples innovations radicales. La plus célèbre et la plus controversée d’entre elles concerne les relations entre danse et musique, susceptibles de coexister en un même espace temps, mais nécessitant d’être conçues indépendamment l’une de l’autre. La passion que Merce Cunningham éprouve pour l’expérimentation et l’innovation a fait de lui l’un des instigateurs de l’application des nouvelles technologies au domaine de l’art. Resté un chorégraphe et pédagogue particulièrement actif jusqu’à sa mort, survenue le 26 juillet 2009, Merce Cunningham a bénéficié des plus hautes distinctions accordées dans le monde de l’art. La vie et l’œuvre de Merce Cunningham ont donné lieu à la publication de quatre ouvrages, ainsi qu’à trois importantes expositions, plusieurs de ses œuvres ont été présentées dans le cadre des activités de prestigieuses compagnies tel que l’American Ballet Theater, le CCN - Ballet de Lorraine, le New York City Ballet, le Ballet de l’Opéra National de Paris, la Rambert Dance Company de Londres et le White Oak Dance Project. 27 / 72 Première belge LA MESURE DU DÉSORDRE ZOO / Thomas Hauert & Groupe La Bolsa 03 |10 – 20:30 CHARLEROI Les Écuries Direction Thomas Hauert Concept et création Thomas Hauert & Groupe La Bolsa Concept, choréographie et danse Cecilia Colacrai, Natalia Jiménez, Mireia de Querol, Iris Heitzinger, Xavi Moreno, Federica Porello, Anna Rubirola Création lumière Bert Van Dijck Costumes Carme Puigdevall — Production Zoo/Thomas Hauert (Bruxelles) & Anna Bohigas (Barcelona) Coproduction Grec Festival de Barcelona / Charleroi Danses / Les Brigittines Avec la collaboration de l’Animal a l'Esquena, L’Estruch-Fàbrica de Creació de les Arts en Viu de l’Ajuntament de Sabadell, Fabra i Coats, La Caldera - Arts del Moviment, El Graner. Les formes chorégraphiques que Thomas Hauert utilise dans ses pièces et enseigne dans ses stages sont, pour la plupart, “un ensemble de paramètres conçus pour générer du mouvement en combinaison avec la créativité de chaque danseur”. En août 2012, le chorégraphe suisse basé à Bruxelles – en résidence à Charleroi Danses et habitué des scènes internationales – menait un atelier à Barcelone. Sept des membres du groupe la Bolsa – Cecilia, Natalia, Anna, Federica, Mireia, Xavi et Iris – ont exprimé le souhait que Thomas crée une pièce pour et avec eux. Ainsi s'élabore un processus pensé comme un dialogue qui associe l'individu à l'entité collective dans diverses constellations, plaçant le spectateur face à “un réseau multidimensionnel d’événements qui l’invitera à adapter constamment son mode de réception, à zoomer et à dézoomer, à contempler l’arbre et à embrasser la forêt, à comprendre et à lâcher prise”. Avec le soutien de Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles – département danse / Pro Helvetia – Fondation suisse pour les arts / Vlaamse Gemeenschapscommissie / Ein Kulturengagement des LotterieFonds des Kantons Solothurn / Wallonie-Bruxelles International / Generalitat de Catalunya Première au Festival GREC à Barcelone le 14 juillet 2015. — Thomas Hauert est artiste en résidence à Charleroi Danses charleroi-danses.be 28 / 72 THOMAS HAUERT Après s’être formé à l’académie de Rotterdam, le Suisse Thomas Hauert s’installe à Bruxelles en 1991. Il danse pendant trois ans dans la compagnie Rosas d’Anne Teresa De Keersmaeker puis collabore avec Gonnie Heggen, David Zambrano et Pierre Droulers. Après la création du solo Hobokendans (1997), il fonde la compagnie ZOO et initie Cows in Space (1998), une pièce pour cinq danseurs immédiatement couronnée aux Rencontres chorégraphiques de Seine-Saint-Denis. Depuis lors, Thomas Hauert a créé avec sa compagnie bruxelloise ZOO une quinzaine de spectacles, dont Jetzt (2000), Do You Believe in Gravity ? Do You Trust the Pilot ? (2001), Verosimile (2002), modify (2004), Walking Oscar (2006), Parallallemande (2006), Puzzled (2007), Accords (2008) et You’ve changed (2010). En 2011, il a exploré des constellations plus intimes au travers de duos créés en collaboration avec la danseuse et chorégraphe catalane Àngels Margarit (From B to B) et le chorégraphe et performer américain Scott Heron (Like me more like me). L’année suivante, il a créé sa première pièce pour jeune public, Danse étoffée sur musique déguisée, sur les Sonates et interludes pour piano préparé de John Cage. Le travail de Thomas Hauert et de sa compagnie ZOO se développe d’abord à partir d’une recherche sur le mouvement, avec un intérêt particulier pour une écriture basée sur l’improvisation et explorant la tension entre liberté et contrainte, individu et groupe, ordre et désordre, forme et informe. Au cours des années, la compagnie est restée très stable dans sa composition, plusieurs des danseurs impliqués dès le départ en font encore partie aujourd’hui. Cette situation a permis au chorégraphe de donner à sa recherche sur le mouvement une profondeur rarement rencontrée dans le champ de la danse contemporaine.Thomas Hauert est largement reconnu pour sa contribution originale à un travail d’essence chorégraphique. De Paris à Séoul et de Berlin à Rio, ses spectacles ont été montés sur plus de 200 scènes différentes dans 29 pays. Son œuvre a par ailleurs été distinguée par l’octroi de plusieurs prix, dont le « Prix de la danse suisse » attribué à modify en 2005, le « Prix de la Création actuelle » de l’Office fédéral de la Culture (Suisse) attribué en 2013 à From B to B et le « Prix de la danse » du Canton de Soleure. Il improvise aussi avec des musiciens tels que Michel Debrulle, Guy Corsano et Barry Guy. La relation à la musique, toute la musique, de la pop à la musique contemporaine en pas- charleroi-danses.be sant par le jazz ou la musique baroque, joue un rôle majeur dans son œuvre. En 2012, il est invité par l’Ircam à développer un projet sur les relations entre danse improvisée et composition musicale électronique dans le cadre de leur Festival-académie ManiFeste. En parallèle à son travail pour ZOO, Thomas Hauert crée encore Hà Mais (2002) avec un groupe de danseurs mozambicains dans le cadre du projet Alma Txina, Milky Way (2000), Lobster Caravan (2004), 12/8 (2007) et Regarding the area between the inseparable (en collaboration avec Ars Musica et le Théâtre royal de la Monnaie à Bruxelles, 2010) avec des étudiants de l’école bruxelloise P.A.R.T.S, ainsi que Fold and Twine (2006) à la Laban School de Londres. A l’automne 2010, il crée une nouvelle pièce pour le Ballet de Zurich, Il Giornale della necropoli, sur la composition du même nom de Salvatore Sciarrino et avec un décor de l’artiste belge Michaël Borremans.Au printemps 2013, il a créé pour la compagnie canadienne Toronto Dance Theatre la pièce Pond Skaters, qui lui a valu d’être nominé aux Dora Awards dans la catégorie « Outstanding Choreography ». Et début 2014, il créera une pièce pour la compagnie anglaise de danseurs invalides et non invalides Candoco. Par ailleurs, Thomas Hauert a développé des méthodes d’enseignement reconnues internationalement. En plus d’une collaboration suivie avec P.A.R.T.S à Bruxelles, il donne des workshops dans le monde entier. En 2012-13, il est professeur invité « Valeska Gert » à la Freie Universität de Berlin. Il a aussi été convié à développer le projet pédagogique du nouveau baccalauréat en danse contemporaine qui devrait ouvrir en 2014 au sein de la haute école de théâtre La Manufacture à Lausanne. Récemment, il a aussi été invité à participer au projet « Motion Bank » initié par la Forsythe Company pour stimuler la recherche sur la pensée chorégraphique. Depuis septembre 2012, un groupe multidisciplinaire d’artistes, de théoriciens et de programmeurs de la Ohio Sate University à Columbus (USA) collaborent avec lui en vue de développer des « online digital scores » qui analysent, visualisent et prolongent certains aspects de son travail. En 2013, il a reçu le Prix de la "Création actuelle de danse" (Prix suisses de danse). ZOO/Thomas Hauert est en résidence à Charleroi Danses est artiste associé au Kaaitheater à Bruxelles. 29 / 72 GROUPE LA BOLSA Ces dernières années Cecilia Colacrai, Iris Heitzinger, Anna Rubirola, Xavi Moreno, Federica Porello, Mireia de Querol et Natalia Jiménez se sont croisés lors de divers stages et projets de création. Ces rencontres leur ont permis de reconnaître des intérêts partagés concernant la recherche, la pratique et la création chorégraphiques. Ce qui les unit est une investigation permanente autour de la question du mouvement. Celui-ci est basé sur des scores qui créent des cadres de recherches strictes. Ces cadres permettent également au créateur de développer son intuition créative quand il se retrouve confronté au public. charleroi-danses.be 30 / 72 Pièce pour 7 performeurs MYSTERY MAGNET Miet Warlop / CAMPO 03 |10 – 21:30 CHARLEROI Les Écuries Concept & direction Miet Warlop Performance Miet Warlop, Sofie Durnez, Laura Vanborm/Artemis Stavridi, Fernando Belfiore/Ondrej Vidlar, Wietse Tanghe, Kristof Coenen & Ian Gyselinck Scénographie Miet Warlop Assistanat scénographie Sofie Durnez & Ian Gyselinck Son Stefaan Van Leuven & Stephen Dewaele Regard extérieur Nicolas Provost Assistanat dramaturgie Namik Mackic Venue des arts visuels, la Gantoise Miet Warlop transforme la scène en un environnement à risque où se déploie, organique et imprévisible, la peinture performative d'un monde régi par le chaos. Perruques démesurées, corps tout en jambes, cheval et sa cavalière, créatures casquées, obèse obsessionnel, sécrétions abondantes et colorées… Habité par sept performers, Mystery Magnet fait écho à l'univers plastique de Paul McCarthy, aux cérémonies des Actionnistes viennois, aux expressionnistes américains, voire à Sam Francis ou Pollock. Entre rituel subreptice et surprise de chaque instant, entre cruauté et douceur, cette “séquence organique d'images avec une histoire sous-jacente” est trash comme une série B bien décalée, poétique et carrément culottée. Technique Piet Depoortere, Bart Vanbelleghem, Bennert Van Cottem & Ian Gyselinck Remerciements Katrien De Keukeleere, Jonathan De Roo, Jonas Feys, Philip Franchitti, Pol Heyvaert, Philippe Riera, Silke Sintobin, Barbara Vackier, Stijn Van Buggenhout, Lies Vanborm & Geert Viane / AMOTEC — Production CAMPO Co-production Kunstenfestivaldesarts / Göteborgs Dans / Teater Festival Avec le soutien de the Culture Programme of the European Union En collaboration avec Vooruit, Gent charleroi-danses.be 31 / 72 MIET WARLOP Miet Warlop est une artiste visuelle belge. Née à Torhout, elle vit actuellement à Bruxelles. En 2003 elle obtient son Master en Arts Visuels, de l’Académie royale des Beaux-Arts de Gand, où elle a étudié l’art tridimensionnel. En 2004, elle remporte le prix du jury du KASK Franciscus Pycke ainsi que le prix Jeune Théâtre du Theater aan Zee d’Oostende avec son spectacle de fin d’études Huilend Hert, Aangeschoten Wild. Ce fut pour elle l’occasion de créer une deuxième production avec le soutien du Vooruit et de Villanella : Sportband, Afgetrainde Klanken (2005). Dans le contexte des ‘Lovepangs’ du Vooruit (2005), elle a créé le spectacle Koester de Kersen. Ont ensuite suivi de nombreux spectacles, actions interventions et mises en scène. Elle a été scénographe pour des spectacles de Dominique Hoste, Pieter Genard, Raven Ruëll, DitoDito Jef Lambrecht, KVS Brussels, arts centre Vooruit Ghent et Les Ballets C de la B Ghent. Miet a collaboré avec CAMPO (autrefois Victoria) à différentes occasions. En 2006 et 2007, elle a fait partie de DE BANK, un projet de Victoria qui donnait à des jeunes artistes l’occasion de travailler sur un projet artistique pendant deux ans. Sous le titre Grote Hoop/Berg (2006-2008) elle a développé des spectacles extrêmement visuels, dont Hilde D’haeyere, sur l’impact des cascades slapstick sur le discours verbal. Miet Warlop a récemment terminé une résidence de deux années à Berlin, au cours de laquelle elle s’est consacrée au travail visuel et elle a développé une nouvelle série d’actions de nature dynamique. À partir de septembre 2012, Miet sera artiste associée du centre artistique du Beursschouwburg de Bruxelles. Elle fera également des apparitions par ailleurs, sous des formes et des formats divers et dans différents endroits Proposition 1 : Reanimation, Proposition 2 : Reconstruction et Proposition 3 : Play the Life. Plus tard, elle a créé Springville (2009), un mouvement de 50 minutes, tout en chaos, en expectative et en surprise. Le spectacle a été nominé pour le Festival de Théâtre néerlando-flamand de 2010 et est toujours diffusé par CAMPO. En 2010 elle a également présenté Talk Show, un spectacle-conférence en collaboration avec charleroi-danses.be 32 / 72 Création - Solo [ELLE] RETIENT Olga de Soto 07 |10 – 20:30 BRUXELLES La Raffinerie Conception, chorégraphie, documentation et interprétation Olga de Soto Création éclairages Philippe Gladieux Création sonore Mathieu Farnarier Danseuse, chorégraphe, artiste visuelle, chercheuse en danse, née en Espagne, établie à Bruxelles, Olga de Soto se concentre, depuis une quinzaine d'années, sur l'étude de la mémoire, de la longue quête documentaire à sa traduction scénique. Régie son Eric Desjeux Chargés de production / diffusion Claude Véron, Jill De Muelenaere — Production Niels (Bruxelles) Coproductions Charleroi Danses / Pôle Sud, Strasbourg / Le Phare, Centre Chorégraphique National du Havre Haute-Normandie (en cours) Après plusieurs étapes d'un travail aux ramifications multiples autour de La Table verte de Kurt Joos (1932), pièce clef de l'histoire de la danse, Olga de Soto décide à présent de se pencher sur sa propre mémoire et sur les traces laissées en elle par cette intense expérience humaine. “Se peut-il qu'un travail de recherche finisse par “coloniser” la personne qui l'entreprend ? Et si oui, comment se libérer de cette “occupation” ?” Avec l'aide du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Secteur danse et de CK Zamek, Poznan. — Olga de Soto est conventionnée par le Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Secteur danse et est en résidence administrative à Charleroi Danses. — (Elle) Retient est également repris dans la programmation de Brussels Dance ! charleroi-danses.be 33 / 72 OLGA DE SOTO Olga de Soto est chorégraphe, interprète chorégraphique, artiste visuelle et chercheuse en danse, née en Espagne et établie à Bruxelles depuis 1990. Après une formation en danse classique, danse contemporaine et solfège dans son pays natal, Olga de Soto s’est formée au sein de l'école du CNDC ; d’Angers alors dirigée par Michel Reilhac. Elle a travaillé avec Michèle Anne de Mey, Pierre Droulers, Felix Ruckert, Meg Stuart (dans le projet Crash Landing), Boris Charmatz et Jérôme Bel, avec qui elle collabore durant plus de cinq ans en tant qu’assistante et performer dans le spectacle The Show Must Go On. Son travail de recherche et de création débute en 1992 avec la création du solo Patios. Depuis plus d'une quinzaine d'années son travail se concentre sur l'étude de la mémoire, réalisant des projets de création intimement liés à des longs processus de recherche, qui s'appuient sur un important travail de documentation, dans lesquels la chorégraphe œuvre dans des temporalités qui sortent des logiques classiques de production. Elle a créé plus d'une vingtaine de spectacles parmi lesquels : I believe that if I act… (…upon the dimension of time it will be difficult to find myself at the place where I am expected to be) (1993) ; Winnsboro Cotton Mill Blues (1996) ; Paumes (1997), anarborescences (1999), Éclats mats (2001), histoire(s) (2004), INCORPORER ce qui reste ici au dans mon cœur (2004-2009), Une Introduction (2010), Débords / Réflexions sur La Table Verte (2012)… Ses pièces ont été présentées en Belgique, France, Espagne, Portugal, Hollande, Allemagne, Autriche, Norvège, Suède, Finlande, République Tchèque, Pologne, Turquie, Hongrie, Mexique, Brésil… Olga de Soto est régulièrement invitée à donner des ateliers, des cours et des conférences. Elle intervient régulièrement dans des congrès, des séminaires et des colloques, où elle partage sa méthodologie et son travail de recherche De 2009 à 2012, Olga de Soto a été artiste en résidence aux Halles, à Bruxelles. Actuellement elle est en résidence administrative à Charleroi/Danses / Centre Chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles. En 2013, Olga de Soto a reçu le Prix SACD Spectacle Vivant pour l’ensemble de son parcours. charleroi-danses.be . 34 / 72 Prix de la critique 2013-14 - Duo TANT’AMATI Erika Zueneli 08 |10 – 19:00 CHARLEROI Eden Conception Erika Zueneli Chorégraphie et interprétation Erika Zueneli / Sébastien Jacobs Scénographie Perrine Leclére Bailly Regard compliceOlivier Renouf Création lumières Abigail Fowler Création son Sébastien Jacobs Musique Extrait de Encore, in Comme à la radio, Fontaine/Areski — Production Tant’amati/Asbl Co-production Les Brigittines, le Théâtre de Bligny dans le cadre d’une résidence Drac Île de France avec le soutien du CG91 Un lieu, l'intimité banale du quotidien. Et un couple, peut-être un ex-couple : deux êtres qui, vivant ensemble, en ont développé un mimétisme chargé à la fois d’habitudes et d’agacements. Très peu de mots sont nécessaires à ces deux-là, dont les corps parlent entre élans et usures. Les personnages chorégraphiés et interprétés par Erika Zueneli et Sébastien Jacobs semblent inventer le monde ordinaire et farfelu qui les abrite, sur fond des chansons de Brigitte Fontaine, époque “Comme à la radio”, avec leur formidable potentiel dramaturgique. Entre le réel d’une relation et son effacement, entre la comédie domestique et le constat désabusé, un bel exemple de ce que la danse peut raconter sans rien assener. Avec le soutien de la Briqueterie CDC du Val de Marne et de Cap* pour la mise à disposition des studios Avec l’aide au projet du Ministère de la Communauté Française WallonieBruxelles - Service de la Danse La compagnie est accompagnée par le Grand Studio et a le soutien de l’Agence Officielle de promotion international WBT/D – WBI — Co-présentation Charleroi Danses / Eden charleroi-danses.be 35 / 72 ERIKA ZUENELI SEBASTIEN JACOBS Chorégraphe et danseuse - Née à Florence (Italie) C’est entre l’Italie, New-York, la France et la Belgique, qu’ Erika Zueneli a développé son travail de chorégraphe auprès notamment de figures majeurs comme A. Nikolais, M.Cunningham, J.Nadj, S. Sempere… Notamment en Belgique avec la compagnie MossouxBonté dont les collaborations sont nombreuses. Elle crée la compagnie L’Yeuse en 2000, à Paris avec Olivier Renouf avec qui elle développe une collaboration importante. Très active sur la scène Belge, elle fonde en 2008 une structure à Bruxelles, renommée en mars 2013 en Tant'amati / ASBL. Chorégraphe et danseur - Né à Dinant (Belgique). Agrégé en philologie romane et en études théâtrales, Sébastien Jacobs a abordé la scène par le théâtre universitaire (entre 1988 et 1993). Depuis 1994, il évolue sur la scène internationale en tant qu’acteur, danseur, metteur en scène, chanteur, musicien ou créateur son. Il a maintenant participé à plus d’une cinquantaine de créations pour différents metteurs en scène, compositeurs, réalisateurs ou chorégraphes, notamment au sein de compagnies qu'il a co-fondées, comme le HardtMachin Group (dirigé par Denis Bernard, 1994-2004) ou le Vivarium Studio (dirigé par Philippe Quesne) entre 2003 et 2009. Il est depuis 1997 régulièrement interprète pour la compagnie Mossoux-Bonté et est un proche collaborateur des chorégraphes Sofia Fitas (depuis 2008) et Erika Zueneli (depuis la création de sa compagnie en 1999). A son actif : quelques 10 créations, qui portent l’empreinte de confrontation des langages artistiques et d’une recherche axée sur l’intimité, le trivial et le quotidien. Au travers de ses créations, elle poursuit avec délicatesse un travail d'observation de la façon dont l'être humain noue ou dénoue ses relations à l'autre, s'y perd ou s'y retrouve. L’humour et la dérision fait partie intégrante d’une approche qui se veut à la fois sensible et corrosive. charleroi-danses.be 36 / 72 Pièce pour 4 danseuses GONE IN A HEARTBEAT Louise Vanneste / Rising Horses 08 |10 – 20:30 CHARLEROI Les Écuries Conception et direction Louise Vanneste Danse Anja Röttgerkamp, Eleonore Valère, Eveline Van Bauwel, Anushka Von Oppen Musique Cédric Dambrain Scènographie & éclairage Arnaud Gerniers et Banjamin Van Thiel — Une production de Louise Vanneste/Rising Horses Producteur délégué Les Halles de Schaerbeek En coproduction avec le Kunstenfestivaldesarts, Charleroi Danses, le Théâtre de Liège, le Phare-CCN du Havre Haute Normandie, le CCN de Roubaix et Torino Danza Avec le soutien de la Fédération Wallonie – Bruxelles / service de la danse Engagée dans un travail d’écriture du mouvement autant que dans la création d’expériences perceptives totales, la jeune chorégraphe bruxelloise Louise Vanneste, en résidence à Charleroi Danses et artiste-partenaire des Halles, développe de projet en projet un langage scénique qui fait dialoguer la danse avec l’espace, la lumière et le son. Sa dernière création explore la tension entre multiplicité et unité, composition et instinct. La chorégraphie est pensée comme quatre solos qui cohabitent dans un seul espace. Nourries d’une gestuelle empruntée à la mémoire collective des concerts de rock et des danses populaires, les interprètes s’influencent inconsciemment, par coprésence plutôt que par échange intentionnel, pour s’agencer et se réagencer en configurations éphémères allant de la figure esseulée à la meute ou au binôme. La lumière, le son et l’espace, eux aussi, se déploient comme des objets autonomes qui participent d’un même organisme, étrange et pourtant familier, offert à la perception du spectateur. Magnétique. — Louise Vanneste / Rising Horses est en artiste en résidence à Charleroi Danses, artiste partenaire des Halles de Schaerbeek et accompagnée par Grand Studio. charleroi-danses.be 37 / 72 LOUISE VANNESTE Après une formation en danse classique, Louise Vanneste se dirige vers la danse contemporaine et entre à P.A.R.T.S. (A.T. de Keersmaeker) dont elle est diplômée. Grâce à une bourse de la Fondation SPES (BE), elle poursuit sa formation au sein de la Trisha Brown Dance company à New York. Depuis son retour en Europe, elle privilégie les collaborations en tant que chorégraphe et danseuse avec des artistes issues de différentes disciplines tels les compositeurs Cédric Dambrain et Antoine Chessex, le vidéaste Stéphane Broc, les danseuses Eveline Van Bauwel et Anja Röttgerkamp, les artistes plasticien et éclairagiste Arnaud Gerniers & Benjamin van Thiel et le peintre Stephan Balleux. Elle crée sa première pièce de groupe Sie kommen en 2008. Les spectacles HOME et Persona ont été créés respectivement en 2010 et 2011. Black Milk, créé en 2013, a été couronné meilleur spectacle de danse par le Prix de la Critique. HOME et Black Milk sont encore en tournée actuellement (Holland Festival, festival International des Brigittines, Augusti Tantsu festival/ Estonie, Bienal internacional de dança Do Ceara/ Brésil, Biennale de Charleroi danses/ Belgique, Fabbrica Europa / Italie, Roma Europa / Italie, …). Elle vient de créer l’installation vidéo pour 4 écrans Going West aux Halles de Schaerbeek (salon de la CIA – avril 2014) qui sera en tournée à Charleroi danses, au Hong Kong Art Center (mars 2015) et à Invisible Dog à New York (mai 2015). Louise Vanneste est actuellement artiste en résidence à Charleroi Danses - Centre Chorégraphique de la Fédération Wallonie- Bruxelles, artiste partenaire des Halles de Schaerbeek et accompagnée par Grand Studio. charleroi-danses.be 38 / 72 Solo ReVoLt Compagnie Thor / Thierry Smits 09 |10 – 19:00 CHARLEROI L’Ancre Chorégraphie Thierry Smits Assistant à la chorégraphie Lucius Romeo-Fromm Danse Nicolas Leahey Musique Maxime Bodson Costume Mina Ly Création lumières Gilles Brulard Régie son Jean-François Lejeune En écho aux mouvements de contestation actuels, et plus particulièrement ceux portés par des femmes, Thierry Smits crée avec Nicola Leahey une chorégraphie puissante et obsessionnelle sur l'insubordination et la nécessité de révolte. Une chorégraphie qui nous renvoie à l'oppression du corps - féminin d'abord -, puis à la révolte nécessaire pour y échapper, à la fissure qu'il y a moyen d'écarter, et la liberté qu'il y a à trouver. — Production Compagnie Thor Avec l’aide de Charleroi Danses Avec le soutien du Ministère de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Wallonie-Bruxelles International et Wallonie-Bruxelles Théâtre/Danse — Co-présentaiton Charleroi Danses / L’Ancre charleroi-danses.be 39 / 72 THIERRY SMITS Thierry Smits, avec sa Compagnie Thor, est aujourd’hui une des références de la danse contemporaine belge. En 25 ans, le chorégraphe a affirmé une démarche artistique à bien des titres hors normes, au caractère fréquemment polémique, souvent à contre-courant des tendances. Alternant spectacles de danse pure et pièces plus performatives, ses créations explorent le rapport au corps - objet de désir, de plaisir et de finitude -, qu’il considère aujourd’hui plus que jamais comme un espace politique, comme « le seul territoire de liberté qu’il nous reste ». Depuis le lancement de sa compagnie en 1990, Thierry Smits a créé plus de trente spectacles de danse. Parmi ceux-ci, Eros délétère (1991), Red Rubber Balls (1999), D’ORIENT (2005), V.-Nightmares (2007) et To the Ones I Love (2010). Ses créations, caractérisées par un sens aigu de l’image, convoquent des esthétiques tantôt pop et queer, volontiers provocatrices, tantôt épurées et contemporaines. Quelle qu’en soit la forme, ses propositions témoignent d’une rigueur technique et d’une créativité gestuelle omniprésentes, d’une franchise et d’une générosité évidentes. Les spectacles de Thierry Smits sont présentés en Belgique et à l’étranger : en Europe, en Amérique, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, dans des lieux et festivals tels que le Barbican à Londres, Trafó à Budapest, le Schriittmacher Festival à Aachen, l’Opéra de Rouen, le BIPOD Festival à Beirut, le Teatro de la Ciudad à Mexico ou la prestigieuse Brooklyn Academy of Music à New York. charleroi-danses.be 40 / 72 Pièce pour 6 interprètes HANTOLOGIE Groupe Entorse 09 |10 – 20:00 CHARLEROI PBA Danse Samuel LEFEUVRE / Florencia DEMESTRI Musique Raphaëlle LATINI / Mathias DELPLANQUE Lumière Nicolas OLIVIER Game designer Manuel ROZOY — Production groupe ENTORSE (FR) et LOG asbl (BE) Ce projet bénéficie du soutien de la DRAC de Basse-Normandie, du Conseil Régional de Basse Normandie, du Conseil Général du Calvados, de la Ville de Caen, et du Ministère de la Communauté Française - Service de la danse Avec cette pièce créée en 2014, le Groupe Entorse – fondé en 2007 par le danseur-chorégraphe Samuel Lefeuvre et la performeuse sonore Raphaëlle Latini – remet en jeu l'idée de représentation en puisant dans les archives sonores et visuelles du lieu où il la joue. C'est un trajet, avec ses mystères et ses détours, auquel sont conviés les spectateurs, inclus dans le dispositif où se joue une expérience sensorielle mêlant scénographie, musique, chorégraphie. Aussi documentée que déconcertante, l'aventure pulvérise les sons, accumule les objets, bouscule les codes, questionne le rite, la transe, la possession, ferme la boucle pour aussitôt la rouvrir. Co-production Scène Nationale 61 (FR), CDC - Atelier de ParisCarolyn Carlson (FR), Charleroi Danses (BE), Le Relais Culturel Régional du Pays de Falaise (FR), Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles (BE), Théâtre de la Balsamine – Bruxelles (BE), The POINT – Eastleigh (UK), CNDC Angers (FR), LE CENTQUATRE - PARIS (FR) Le groupe Entorse est associé à la Scène nationale 61 et reçoit le soutien du Conseil Régional de Basse-Normandie et de la DRAC Basse-Normandie dans le cadre de l’aide à la compagnie Administration Les Indépendances — Co-présentation Charleroi Danses / PBA charleroi-danses.be 41 / 72 GROUPE ENTORSE Depuis la création du groupe entorse en 2007, Raphaëlle Latini et Samuel Lefeuvre collaborent avec différents artistes (danseurs, comédiens, designers lumière, …) pour créer des spectacles, des performances qui mêlent chorégraphie, musique, scénographie et lumière avec une exigence qui les pousse à explorer toutes les interactions possibles. Love Affair, green girl 2008, feuilleton radiophonique live, mettait ses interprètes sur le fil d'une narration effrénée, déconstruisant petit à petit chaque aspect du spectacle et sa cohérence (visuelle, sonore et chorégraphique). A travers le spectacle Accidens (ce qui arrive) 2010, ils abordent la notion de résilience tout en questionnant la place de chaque intervenant, pour déplacer l'attention du spectateur vers chacun des participants. Ils donnent au travail des matières musicales, scénographiques et lumineuses une place aussi importante que les états physiques extrêmes traités dans la chorégraphie. charleroi-danses.be 42 / 72 Création - Solo LA ESCLAVA Ayelen Parolin & Lisi Estaràs 09 | 10 – 21:30 CHARLEROI Les Écuries Concept & chorégraphie Ayelen Parolin & Lisi Estaràs Interprétation Lisi Estaràs Musique Bartold Uyttersprot Dramaturgie Sara Vanderieck & Olivier Hespel Création lumière Carlo Bourguignon Costumes Dorine Demuynck Objet scénographique Nicolas Vladyslav — Production RUDA asbl Coproduction Charleroi Danses / Les Brigittines, Bruxelles / CDC Le Gymnase – Roubaix / Petites Scènes Ouvertes (PSO) Aide Fédération Wallonie-Bruxelles – Service de la Danse Soutien WBI / SACD / WBT/D Accueil studio Hellerau – European Center for Arts, Dresden / Les Ballets C de la B, Gand / Grand Studio, Bruxelles — Ayelen Parolin est accompagnée par le Grand Studio (Bruxelles), et en résidence administrative au Théâtre les Tanneurs (Bruxelles) charleroi-danses.be Ayelen Parolin est entrée en chorégraphie avec un solo très personnel, 25.06.76. Avec pour titre sa propre date de naissance, cette première pièce prend les traits d’une singulière autofiction chorégraphique, le matériel de base n’étant rien d’autre que des fragments de créations qui ont traversé son parcours de danse, en tant qu’élève, interprète ou chorégraphe. Un solo créé en 2004, qui n’a de cesse de tourner depuis et, tout logiquement aussi, de s’alimenter de nouveaux éléments, encore et toujours. En 2014, enceinte, Ayelen Parolin propose à une autre chorégrapheinterprète d’origine argentine, Lisi Estaràs, de la remplacer pour quelques dates. Cette aventure éclair pour les deux femmes est le point de départ d’un désir d’aller plus loin dans la rencontre, de tenter une mise en commun de leurs deux écritures et personnalités, qui recèlent quelques similitudes et… beaucoup de divergences. En reprenant le principe chorégraphique du solo qui les a fait se rencontrer et son rapport à l’identité, construction instable, assurément plurielle et « fluide », les deux artistes signent une pièce tout en contrastes, en difractions, sinon clairement schizophrène. Un seule-enscène dans lequel une femme (Lisi Estaràs), comme hantée/accaparée par elle-même, engoncée dans ses héritages multiples, cherche à extirper/exhumer sa propre histoire, et son rapport au monde. Entre vulnérabilité et assurance, perdition et contrôle, cette Esclava n’essaie en fait rien d’autre que d’attraper le bon fil, de trouver ce lâcher prise, illusoire, que l’on dit pourtant si essentiel… 43 / 72 AYELEN PAROLIN LISI ESTARÀS Ayelen Parolin est chorégraphe et danseuse. Elle est née à Buenos Aires, vit et travaille à Bruxelles. Elle a étudié à l’Ecole Nationale de Danse et au Théâtre San Martin à Buenos Aires. En Europe, elle a suivi la formation E.x.e.r.ce à Montpellier, et a ensuite travaillé comme interprète pour Mathilde Monnier, Mossoux-Bonté, François Peyret, Mauro Paccagnella, Louise Vanneste, Alexandra Bachzetsis, Anne Lopez, et Riina Saastamoinen. Depuis 2004, Ayelen Parolin développe un travail propre. Elle a tout d’abord créé le solo 25.06.76, dans lequel elle explore son autobiographie. Avec Troupeau/Rebaño, elle se confronte à l’animal endormi en chacun de nous, et avec la pièce SMS and Love, elle questionne la féminité et ses dynamiques de groupe. Dans DAVID, elle « contemple » la figure masculine à travers une exploration sensorielle et une déconstruction des clichés d’un modèle canonique, symbole de la masculinité : le David de Michel Ange. Pour son dernier travail en date, Hérétiques, Ayelen a collaboré avec la pianiste et compositrice Lea, qui interprète en direct sa composition. Hérétiques est une triade obsessionnelle impliquant endurance, répétition et variation autour du triangle comme leitmotiv. La saison dernière, le Théâtre National et le SACD ont proposé une carte blanche à Ayelen et à la réalisatrice et ancienne strip-teaseuse Sarah Moon Howe, pour qu’elles créent une pièce entre 5 et 25 minutes. Cette invitation a donné Exotic World, présenté dans le cadre du Festival XS 2015. Ayelen Parolin a créé et présenté son travail en Allemagne, Argentine, Belgique, Espagne, Estonie, Etats-Unis, Finlande, France, Grèce, Italie, Israël, Luxembourg, Mexique et Norvège. Elle a en outre été lauréate des Pépinières Européennes pour Jeunes Artistes. Lisi Estaràs a étudié la danse à Cordoba (Argentine), puis à Jérusalem à la Rubin Academy of Music and Dance. Après quoi, elle a dansé avec le Batsheva Ensemble à Tel Aviv. Depuis 1997, Lisi vit en Belgique et travaille avec Les Ballets C de la B. Elle a ainsi dansé dans Iets op Bach, Wolf, VSPRS, pitié !, C(H)oeurs et Tauberbach d’Alain Platel, ainsi que dans Tempus Fugit de Sidi Larbi Cherkaoui. Au fil des années, parallèlement à ce travail d’interprète, Lisi a développé son propre travail, en collaboration avec d’autres artistes : Bartime (Campo, Gand), Cocina Erotica et No Wonder avec Constanza Macras (Schaubuhnne, Berlin), Leche (Pasarelle, Courtrai), A distancia (Teatro Real, Cordoba, Argentine). Chorégraphe au sein des Ballets C de la B depuis 2007, elle a signé Patchagonia, Bolero, The Gaza Monologues, Primero/Erscht, ainsi que Dans Dans (en coproduction avec het Kip, Gand). En outre, Lisi Estaràs a récemment répondu à différentes demandes de collaborations. En 2014, elle a ainsi signé la chorégraphie de la pièce Hiob de la metteure en scène Sandra Strunz (Theater Bonn) et, en 2015, celle de Das Brennende Haus des metteurs en scène Emilio Garcia Wehbi et Maricel Alvarez (Konzert Theater Bern) ou encore, celle de la dernière pièce de l’actrice et metteure en scène Lies Pauwels, The Hamiltoncomplex (Het Paleis, Anvers). charleroi-danses.be 44 / 72 Création - Duo ONETWOTHREEONETWO Albert Quesada 10 |10 – 18:00 & 22:30 CHARLEROI Les Écuries Concept Albert Quesada Chorégraphie & interprétation Albert Quesada & Zoltán Vakulya Son Albert Quesada Lumière Bert Van Dijck Musique (tba) Costumes Sofie Durnez Illustrations Gosia Machon Textes JS Rafaeli Conseiller musical Juan Carlos Lérida Ceci n'est pas un spectacle de flamenco, mais une quête, en duo et au masculin, par le corps et la voix, de l'essence de ce langage non écrit – à la fois musique et danse – et de son intensité, son immédiateté expressive et sensible, son accessible complexité. Né en 1982 en Espagne, formé à P.A.R.T.S., Bruxelles, et à la Hogeschool voor de Kunsten à Amsterdam, après avoir étudié la philosophie et l'ingénierie multimedia à Barcelone, Albert Quesada dissèque cet art ancestral et bien vivant, dont la structure rythmique a traversé le temps, pour en observer chaque élément et débusquer la magie, les rites, les récits qu'il recèle. En perpétuelle évolution. Assistants chorégraphiques Petra Söör & Leo Castro — Production Albert Quesada / Klein Verzet vzw Co-production Charleroi Danses / CCNR Avec le soutien des Autorités Flamandes, Vlaamse Gemeenschapscommissie & Culture Programme of the European Union En collaboration avec PACT Zollverein, Vooruit, TAKT/Provinciaal Domein Dommelhof, STUK, El Graner, L’animal a l’esquena, charleroi-danses.be 45 / 72 ALBERT QUESADA Né en Espagne en 1982, Albert Quesada suit des études de philosophie et d’ingénierie multimédia à Barcelone avant de se former à P.A.R.T.S (2004-2008) à Bruxelles et à la Hogeschool voor de Kunsten (MTD, 2003-2004) d’Amsterdam. Tout au long de ses études, il organise ses jams sessions hebdomadaires à P.A.R.T.S. et donne des cours et des ateliers en Belgique, Autriche, Inde et aux Etats-Unis. Depuis 2009, Albert danse avec la compagnie ZOO/Thomas Hauert (Accords, You’ve Changed, In Vivo Danse, Mono) ainsi qu’avec Benjamin Vandewalle. Outre ses prestations scéniques, Albert réalise des films de danse projetés dans le monde entier en marge de ses autres œuvres. En 2005, Albert commence à travailler à Solo on Bach & Glenn (2005-2008) ; la pièce s’étoffe progressivement, part en tournée, et donne naissance au duo Solos Bach & Gould (2010). Il est actuellement en tournée avec ses dernières créations, Slow Sports and Wagner & Ligeti, autour de la compréhension de la musique orchestrale. Il a par ailleurs réalisé une version enfant de Slow Sports. charleroi-danses.be 46 / 72 Duo SHIFTS Peter Savel 10 |10 – 19:00 CHARLEROI Les Écuries Chorégraphie, danse Peter Savel Piano Kamil Mihalov Musique Jean Sébastien Bach, Uri Caine Ensemble - Goldberg Variations — Production Charleroi Danses Co-production STUK Kunstencentrum/Stanica Zilina-Zariecie Avec le soutien de P.A.R.T.S., departs., CC Vooruit Gent — Peter Savel est artiste en résidence à Charleroi Danses charleroi-danses.be Pour Peter Savel, collaborateur régulier de Pierre Droulers et depuis 2014 artiste en résidence à Charleroi Danses, créer c'est jouer : tout est possible ; rien n'est définitif. À la fois chercheur pragmatique et explorateur fantasque, il irrigue Shifts de la théorie somatique James-Lange. Ainsi explore-t-il les aspects physiques de la peine et du deuil, qu'il traduit scéniquement, physiquement, en lien étroit avec la musique. À la lisière du périmètre dévolu à la danse, Kamil Mihalov au piano livre les Variations Goldberg de J.S. Bach. “Que se passe-t-il entre mes décisions physiques conscientes et mon esprit émotif au cours du déplacement ?” se demande le danseur et chorégraphe, démontant obstinément les structures sociales pour y révéler l'essence de l'humain. 47 / 72 PETER SAVEL Peter Peter vit et travaille à Bruxelles. Il est diplômé du Département de Danse Création à l'Université des Arts (VŠMU) en 2006. Il a joué dans de grands projets de chorégraphes slovaques et étrangers puis s'est lancé dans son propre travail. Son étude de la danse s’est poursuivie à P.A.R.T.S., qu'il a terminé avec succès en 2010 par un spectacle I have to get ready to get ready. En 2006, avec son collègue de classe Stanislav Dobak, il a créé la pièce One for you, two for me sélectionnée pour le festival Aerowaves à Francfort en 2010. Leur nouveau duo Much to much a remporté le prix pour la conception de l'éclairage au festival de Kiosk à Zilina. Avec la réalisatrice allemande Julianne von Crailsheim, il a développé et présenté une performance solo Could we flie together ? au festival KIOSK à Zilina en 2012 et a remporté le prix pour scénographie et design d'éclairage. Cette même année, il a créé Shifts avec le pianiste slovaque Kamil Mihálov sur les Variations Goldberg, présenté au festival Compil d’Avril en 2013. En collaboration avec l’excellente danseuse tchèque Teresa Ondrová, ils ont signé la chorégraphie Boys who like to play with dolls en 2013. Dans cette pièce, ils ont exploré la question du genre et ses stéréotypes. La performance a été présentée au Festival du Spring Forward à Umea dans le réseau Aerowaves. Peter Savel est artistiquement actif aussi en Slovaquie : en 2011, il a créé trois chorégraphies dans le projet des étudiants VSMU Premeny tanca. Il est un participant régulier au festival de Zilina KIOSK et pédagogue LAB. Depuis 2011, Peter travaille en étroite collaboration avec le chorégraphe Pierre Droulers (de l’air et du vent, Soleils) et Salva Sanchis. Depuis 2014, il est artiste en résidence à Charleroi Danses. charleroi-danses.be 48 / 72 Pièce pour 13 danseurs & 2 pianistes UN SACRE DU PRINTEMPS Daniel Linehan / Hiatus 10 |10 – 20:30 CHARLEROI Les Écuries Chorégraphie Daniel Linehan Dramaturgie musicale Alain Franco Danseurs Jeanne Colin, András Déri, Alexandra Dolgova, Erik Eriksson, Taha Ghauri, James McGinn, Charles Ngombengombe, Krisjanis Sants, Christoffer Schieche, Hagar Tenenbaum, Roman Van Houtven, Kathryn Vickers, Tiran Willemse (gradués de P.A.R.T.S. Research Cycle 2014). Musique gor Stravinsky Piano Jean-Luc Plouvier (ICTUS) et Alain Franco À la suite d'un atelier mené en 2013 à P.A.R.T.S., en collaboration avec le dramaturge musical Alain Franco, Daniel Linehan s'empare du chef-d’œuvre de Stravinsky et en livre une relecture qui, au récit sacrificiel, privilégie l'examen de la structure musicale radicale. Plutôt que la mort inéluctable, c'est la vie qui, pour lui, vibre là sans compromis : une succession d'élans, de débuts scandés, comme autant de possibles renaissances. Treize jeunes danseurs partagent le plateau avec deux pianistes, dans une grande proximité avec le public, tous partageant l'état énergétique collectif de ce Sacre spéculatif et sensoriel. Stylisme Fédérick Denis Technicien lumière Elke Verachtert Technicien son Alexandre Fostier — Production Hiatus Production exécutive Caravan Production Diffusion internationale Damien Valette (Paris, FR) Coproduction L’Opéra de Lille (FR), deSingel Campus International des Arts (Anvers, BE), Festival de Marseille (FR), en collaboration avec P.A.R.T.S. (Bruxelles, BE). — Atelier public autour du Sacre et Rencontre avec les artistes. charleroi-danses.be 49 / 72 DANIEL LINEHAN Daniel Linehan a travaillé comme danseur et chorégraphe à New York, avant de s’installer à Bruxelles en 2008 où il a suivi le Cycle de Recherche à P.A.R.T.S. En tant qu’interprète, Linehan a travaillé, entre autres, avec Miguel Gutierrez et Big Art Group. En 2007-2008, il fut aussi Artiste en Résidence au Movement Research. Dans son propre travail chorégraphique, Linehan cherche à obscurcir en douceur, la frontière qui sépare la danse de tout le reste. Il aborde la création du point de vue de l’amateur curieux, en testant les nombreuses interactions entre la danse et les formes de non-danse, à la recherche d’improbables conjonctions, juxtapositions et parallèles entre les textes, mouvements, images, chansons, vidéos et rythmes. A New York, il crée, avec une équipe de quatre danseurs, des performances basées sur le texte et la danse. Il a également collaboré avec Michael Helland sur de nombreux projets en duo. En 2007, il crée le solo Not About Everything qui, depuis sa première, a été joué dans plus de 50 théâtres du monde entier. charleroi-danses.be Ses projets les plus récents sont Montage for Three (2009), Being Together Without any Voice (2010), Zombie Aporia (2011), Gaze is a Gap is a Ghost (2012), ainsi que The Karaoke Dialogues (2014). En 2013 il a créé le livre A no can make space, en collaboration avec le graphiste anversois Gerard Leysen. Un Sacre du Printemps, est sa dernière création, dont la première aura lieu le 13 février 2015 à deSingel, à Anvers. Epaulé par le dramaturge et musicien Alain Franco, il y réunit 13 gradués de P.A.R.T.S et un orchestre live. Le spectacle continuera sa tournée accompagné des pianistes Jean-Luc Plouvier (Ictus) et Alain Franco. La prochaine création de Daniel Linehan, dbddbb, une pièce pour 5 danseurs, verra le jour à l’Opéra de Lille le 3 novembre 2015. Daniel Linehan / Hiatus est artiste en résidence à l’Opéra de Lille depuis janvier 2013 et est subventionné par le gouvernement flamand. 50 / 72 Création – Trio ELEPHANT_ROCK Jonathan Schatz 10 |10 – 20:30 BRUXELLES La Raffinerie Chorégraphie Jonathan Schatz Interprétation Clarisse Chanel, Lynda Rahal et Ana Cristina Velasquez Compositeur Antoine Chessex Créateur lumières Matthieu Ferry Plasticien Christopher Füllemann Regard extérieur Louise Vanneste — Production Transniagara Coproduction Charleroi Danses, Association Beaumarchais - SACD, Le Quartz, Scène nationale de Brest Réalisé avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles Jonathan Schatz a reçu la bourse à l'écriture de l'Association Beaumarchais - SACD pour cette création Né en 1984, formé à Paris, Lyon et Angers, il était l'un des interprètes de Soleils de Pierre Droulers. Son parcours croise aussi ceux de Marianne Baillot, Dominique Brun, Kasper T. Toeplitz, Gisèle Vienne, entre autres. Poursuivant ses recherches autour du rituel et de la transe, Jonathan Schatz livre avec Elephant_Rock (dont une étape était présentée en avril 2015 au festival DANSEUR) une “expérience de danse archaïco-contemporaine”. Corps et son, incorporation du masque et vibration monochromatique articulent ce projet qui explore la contrainte et l'immersion. “Traverser ce corps d’abîme qui ne livre à la perception de l’autre que son propre dessaisissement” : voilà la proposition du chorégraphe et danseur. “Une invitation à devenir créature, cet être sub-humain qui appartient au règne des fermentations de l’imaginaire collectif.” — Elephant_Rock est également repris dans la programmation de Brussels Dance ! charleroi-danses.be 51 / 72 JONATHAN SCHATZ Jonathan Schatz est un danseur et chorégraphe né en 1984. Après avoir été élève à l’École de l’Opéra de Paris, il étudie au CNSMD de Lyon puis au CNDC d’Angers. Il conçoit avec Marianne Baillot les performances, I live in a cake ; Today, we will meet in paradise et Stand by me mad heaven. Il s’associe à Thibaud Le Maguer pour la pièce Multiplex et interprète une reconstitution du Sacre du Printemps de Vaslav Nijinsky par Dominique Brun. Il rencontre Gisèle Vienne pour une reprise de rôle dans Kindertotenlieder et pour la création de This is how you will disappear. Il est invité au sein de la Fondation Royaumont, pour suivre le programme de recherche de composition chorégraphique Transforme. Il y appréhende l’outil hypnotique ericksonnien auprès de Catherine Contour et le yoga de l’énergie avec Myriam Gourfink et crée Trans_Niagara en collaboration avec le compositeur Kasper T. Toeplitz. Plus tard, il travaille avec Pierre Droulers à la création de Soleils, avec Dominique Brun à celle du Sacre #2 et crée, avec Alexandre Da Silva, la performance Simulation(s). Aujourd’hui, il collabore à la création d’Hyperion de Claudia Sorace et Riccardo Fazi et présente sa nouvelle création Elephant_Rock. charleroi-danses.be 52 / 72 Première belge - Solo WHISPERS Cie Mossoux-Bonté 15 |10 – 20:30 CHARLEROI Les Écuries Concept, chorégraphie et interprétation Nicole Mossoux Mise en scène Patrick Bonté, Nicole Mossoux Musique originale live Mikha Wajnrych (objets sonores), Thomas Turine (composition électroacoustique) Costumes Colette Huchard Scénographie Johan Daenen Lumière Patrick Bonté Direction technique David Jans — Production Cie Mossoux-Bonté Avec le soutien du Théâtre de la Balsamine (Bruxelles) et du Théâtre Le Passage (Fécamp) charleroi-danses.be Après les poupées siamoises de Twin Houses (1994), l'ombre de Light ! (2004), les objets de Kefar Nahum (2008), Nicole Mossoux poursuit son exploration du double en s'immergeant dans un monde sonore qui fait écho à ses gestes hantés. Les bruitages produits en direct, amplifiés, reproduits, suscitent l'inopiné. Et se répercutent dans une danse qui, pour analytique qu'elle soit, tutoie l'abstraction, “même si le corps est celui d'un personnage tout droit sorti d’un tableau de Vermeer, et qui emmène, comme s’extirpant de son corps, des silhouettes animées.” Depuis trente ans, le tandem de créateurs tend l'oreille à l'étrange, scrute le monde par-delà les évidences, et fait du théâtre le moment où questionner nos troubles, nos obscurités, nos fantasmes. Les fantômes, cette fois, sont du voyage. 53 / 72 CIE MOSSOUX-BONTÉ Depuis leur rencontre en 1985, Nicole Mossoux et Patrick Bonté créent des spectacles situés aux frontières de la danse et du théâtre. En partant de thématiques précises qui trouvent leur formulation dans le mouvement, ils cherchent à fondre ces deux disciplines en un seul langage, ainsi qu’à créer un trouble dans lequel le spectateur puisse se sentir personnellement impliqué, où son individualité soit seul guide pour l’émotion. Au delà d’un indéniable « style » propre à la Compagnie, le parcours de celle-ci dessine à chaque fois un nouvel univers, touche à une problématique particulière, que ses spectacles soient intimistes ou qu’ils rassemblent un plus grand nombre d’interprètes. Compagnie bicéphale, elle nous emmène également vers les pôles masculins et féminins d’une vision créatrice qui tendrait à une réelle complémentarité. Les spectacles de Nicole Mossoux et Patrick Bonté ont été présentés dans une quarantaine de pays. charleroi-danses.be 54 / 72 Solo SA PRIÈRE Malika Djardi 16 |10 – 19:00 CHARLEROI Les Écuries Conception, interprétation Malika Djardi Voix-off Marie-Bernadette Philippon Musique We found love, Rihanna feat Calvin Harris, Tres Morillas, Jordi Savall Conseil à la dramaturgie Youness Anzane Scénographie Malika Djardi, Florian Leduc Création lumières Florian Leduc Régie lumière Mathilde Chamoux Technique son Benoit Pelé Photographes Loïc Benoît et Christophe Louergli — Coproduction Charleroi Danses, La texture des mots, les hésitations du souvenir, l'élaboration d'une pensée sur le vif : c'est cette matière – vivante – que Malika Djardi a récoltés auprès de sa mère, convertie à l'islam, qu'elle interroge sur sa foi et sa pratique. C'est de ses fils que la chorégraphe et danseuse tisse la partition de son solo (présenté dans DANSEUR en 2014). Solo documentaire, dédoublé par la voix de l'interviewée, et qui comme tout documentaire ne se contente pas d'enchaîner faits et témoignages mais leur accorde, subjectif et assumé, un montage. Du geste avec du texte. “Fais pour ce monde comme si tu devais y rester toujours, mais prépare-toi pour l'au-delà comme si tu devais mourir demain”, dit la mère dans sa prière. « Comment décide t-on de sʼengager pleinement dans une pratique et par rapport à quels intérêts et croyances ? » s'interroge la fille, l'artiste se livrant au mariage de deux rites, de deux langages. Résidences et soutiens Skite Caen et “Afterskite” à l’Atelier de Paris Carolyn Carlson, Rhizome (Lyon), Charleroi Danses, Centre national de la danse Lyon - Rhône Alpes (Lyon) Remerciements Jean-Marc Adolphe, Benoît Pelé, Fabienne Aucant charleroi-danses.be 55 / 72 MALIKA DJARDI Après une formation en arts plastiques, elle intègre des études supérieures en danse contemporaine à l’UQAM de Montréal puis au Centre National de Danse Contemporaine à Angers de 2009 à 2011. Elle est invitée par Jean-Marc Adolphe à l’édition 2010 de SKITE au cours de laquelle elle crée une première pièce de groupe Love Song réunissant Perle Palombe, Yohann Alex, Charles Chemin, Trajal Harrell, Aude Lachaise et Maud Le Pladec. Avec le solo Sa Prière, crée en avril 2014 dans le cadre du festival DANSEUR de Charleroi Danses, elle poursuit une recherche sur la question de la performance comme objet de documentation. charleroi-danses.be Depuis 2011, elle a travaillé en tant qu’interprète pour Mélanie Perrier, Pierre Droulers, Alexandre Roccoli et en tant qu’invitée sur Suite n°1 “ABC” du metteur en scène Joris Lacoste et son projet Encyclopédie de la parole. Actuellement, elle est interprète sur le projet Des aveugles de la metteure en scène Clyde Chabot, ainsi que pour la chorégraphe Ola Maciejewska sur la pièce Bombyx Mori qui sera présentée en novembre 2015 à la Ménagerie de Verre à Paris. 56 / 72 Création - Duo DEVINE QUI VIENT DANSER CE SOIR ? Taoufiq Izeddiou & Meryem Jazouli 16 |10 – 20:30 CHARLEROI Les Écuries Concept Taoufiq Izeddiou Chorégraphie & interprétation Taoufiq Izeddiou & Meryem Jazouli Création lumière Michel Bertrand Dramaturgie Youness Anzane — Coproduction Charleroi Danses / Moussem Nomadisch Kunsten Centrum Arts De ses recherches et rencontres de ces dix dernières années, Taoufiq Izeddiou a laissé naître et germer l'envie de créer une série de duos. “Je suis ici à la recherche d'une autre partie de moi, d'un certain regard et contre-regard. Une sorte de besoin et de nécessité de partager cet espace avec « mes » autres… » Un leitmotiv : la rencontre “avec les personnalités marquantes de ma vie actuelle”. C'est avec Meryem Jazouli, danseuse et chorégraphe basée à Casablanca, qu'il tissera ce duo à découvrir à la Biennale. Avec le soutien de l'Espace Darja/Casablanca Coordination Ad Hoq Platform charleroi-danses.be 57 / 72 TAOUFIQ IZEDDIOU MERYEM JAZOULI Chorégraphe, pédagogue et directeur artistique de la Cie Anania et du festival de danse contemporaine On Marche… Né à Marrakech, Taoufiq Izeddiou poursuit des études en architecture et s'investit beaucoup dans le sport et le théâtre avant de se tourner vers la danse. C’est dans sa ville natale que Taoufiq Izeddiou se découvre une passion pour la danse contemporaine suite à des formations par de grands chorégraphes tels que Mathilde Monnier, Georges Appaix ou Bernardo Montet… De cette formation qu’il qualifie de « sauvage », la rencontre avec Bernardo Montet sera décisive car ce dernier l'ouvre à la scène professionnelle dès 1997. Durant les années qui suivront, ils partageront leurs questionnements sur l’origine et l’identité. Parallèlement à sa carrière de danseur professionnel, notamment au Centre Chorégraphique National de Tours, Taoufiq Izeddiou signe sa première chorégraphie en 2000. En 2001, suite au succès de la pièce de groupe Fina Kenti, il fonde la compagnie Anania, première compagnie de danse contemporaine au Maroc, avec le soutien de Bouchra Ouizguen et Saïd Aït El Moumen. En 2007, il obtient son diplôme d’État en danse contemporaine en France. Depuis lors, à cheval entre le Maroc et l’Europe, il crée des œuvres qui explorent les tensions entre tradition et modernité, et qui libèrent les corps à la faveur de la nuit. Après Cœur sans corps, Clandestins CSC, Déserts désirs, Aataba, Aaleef… Il signe en 2013 Rev’Illusion, sa 10ème création qui est actuellement en tournée. Il participe également à l'événement Marseille 2013. 2015 donnera le jour à deux nouvelles créations, Une autre danse et En Alerte. Meryem Jazouli, danseuse chorégraphe marocaine vit et travaille à Casablanca depuis 1997. Après avoir suivi des études de danse à Paris et partagé l’expérience scénique de plusieurs compagnies, elle rentre au Maroc pour continuer son travail de création désormais fortement imprégné par l’environnement et le contexte marocain où elle vit. S’ensuivent alors plusieurs projets de création : Temps de chien en 2006, pièce écrite pour deux interprètes, La robe de Tantale en 2007, duo coécrit avec la danseuse chorégraphe Mouna Sekkat et qui sera ponctué par une rencontre très importante avec le chorégraphe français Bernardo Montet. 2008 sera également le début d’une collaboration avec La Source du Lion, et avec Hassan Darsi, artiste plasticien. Elle aménage un lieu, « Darja », espace dédié à la création, aux résidences d’artistes et à la formation. Plusieurs artistes tels que les chorégraphes Taoufiq Izzediou Bernardo Montet, Seydou Boro, Younes Atbane, Zouheir Atbane, Younès Khoukhou, Olga Mesa, Gyohei Zaitsu,… deviennent alors des collaborateurs réguliers et engagés. En 2012, Meryem Jazouli reprend un travail de création avec la pièce Contessa qui se présente d’abord comme un voyage à travers la culture marocaine, partant cette fois ci d’une légende très vivante qu’est celle de Aïcha Kandisha pour donner corps au souffle et à la voix d’une présence dansante et féminine. charleroi-danses.be 58 / 72 Duo OVER THE TOP / Conti Sparsi [5] Mauro Paccagnella / Wooshing Machine 17 |10 – 19:00 CHARLEROI Les Écuries Direction et mise en scène Mauro Paccagnella Concept, chorégraphie, textes Ina Geerts, Ayelen Parolin, Mauro Paccagnella Interprétation Ina Geerts / Ayelen Parolin Avec la participation de Mauro Paccagnella Musique originale Ina Geerts Vidéo / Musique Stéphane Broc Création lumière, régie générale Simon Stenmans Costumes Fabienne Damiean Dans la cinquième “chambre” de son cycle Conti Sparsi, Mauro Paccagnella réunit Ayelen Parolin (danseuse et chorégraphe) et Ina Geerts (comédienne et chanteuse), fortes personnalités habituées de son travail, avec la volonté de “donner voix à un univers féminin ferme, perçant et transgressif à la fois”. Inspiré des icônes rock, et conscient de ses failles par où pénètre la lumière, le système que le chorégraphe imagine, en noir et blanc, est habité par un duo, avec son cortège de paires et leur angle de frottement : “Deux temps – en corrélation. Deux genres artistiques – en ricochet. Deux formes – en contraposition”… En écho à son titre, Over the top examinera le dépassement, contournera les logiques, soupèsera les erreurs, osera la poésie. — Production & management Wooshing Machine, Marion Brazier Co-production Charleroi Danses / Les Brigittines Réalisé avec l'aide de la FWB, Service de la Danse, et de la SACD Accueil studio Grand Studio, les Brigittines, Charleroi Danses, Garage 29. charleroi-danses.be 59 / 72 MAURO PACCAGNELLA WOOSHING MACHINE Mauro Paccagnella est danseur, acteur et chorégraphe italien installé à Bruxelles depuis 20 ans. Il a un parcours artistique qui alterne la chorégraphie, la mise en scène et l’acte performatif. Il est interprète dans de nombreuses compagnies belges (Flamand, Ponties, Traoré, De Soto…) et il danse dans les films de Thierry De Mey et Nicole Mossoux. Depuis 2002, il collabore comme interprète avec la chorégraphe Caterina Sagna pour Basso Ostinato, P.O.M.P.E.I., Heil Tanz ! et Relation Publique. Cofondateur en 1993 de la compagnie Un oeuf is un oeuf - Biters Productions, il crée le collectif Woosh’ing Mach’ine en 1998. Après Cyber Beans (Prix SACD 1998) et le projet de recherche Dog-Tricks (dont Babylonia Kiss avec Alessandro Bernardeschi), il crée la tétralogie The Siegfried’s Swan Song (2006-2011). En 2009, il met en scène le spectacle Infundibulum pour la compagnie belge de cirque contemporain Feria Musica et en 2012, il signe la mise en scène de leur nouvelle création, Sinué. Il collabore actuellement comme interprète des créations de Caterina Sagna Bal En Chine et de Olga de Soto Débords, Réflexions sur la Table Verte de Kurt Jooss. Wooshing Machine est un collectif de danse théâtre bruxellois créé en 1998 par le chorégraphe et danseur Mauro Paccagnella. Ce collectif naît de la dissolution du deuxième noyau de la compagnie belge Un Oeuf is Un Oeuf. L’activité du groupe se définit par le désir d’un acte de création partagé, à l’intérieur ou à l’extérieur du cadre théâtral. AYELEN PAROLIN Ayelen Parolin est chorégraphe et danseuse. Elle est née à Bunos Aires, vit et travaille à Bruxelles. Elle a étudié à l’École Nationale de Danse et au Théâtre San Martin à Buenos Aires. En Europe elle a suivi la formation e.x.e.r.c.e à Montpellier. Elle a travaillé comme interprète pour Mathilde Monnier, Mossoux-Bonté, François Peyret, Mauro Paccagnella, Louise Vanneste, Alexandra Bachzetsis, Anne Lopez et Riina Saastamoinen. Depuis quelques années, Ayelen Parolin a pris l’habitude de sonder la nature humaine de manière méthodique : avec son solo 25.06.76 elle a exploré l’autobiographique, avec Troupeau/Rebaño, elle se confrontait à l’animalité qui sommeille en chacun de nous, avec SMS and Love à la question de la féminité et à son devenir au sein d’un groupe. Pour la recherche Mal(e) et DAVID, c’est la figure masculine qui retient son attention. Il y a une exploration sensible et une déconstruction des clichés à partir d’un modèle canonique, un motif encore, symbole de virilité : le David de Michel-Ange. En 2014 elle crée Hérétiques un duo pour deux hommes, elle se plonge sur une écriture de mouvement très précise, calculée et obstinée pour parler du social dans une abstraction amenée aux limites du corps. Chacune de ces créations se déclinait autour d’un motif récurrent, à partir duquel l’écriture chorégraphique se construit. Elle a créé et montré son travail en Belgique, France, Italie, Espagne, Finlande, Allemagne, Luxembourg, Norvège, Estonie, Israël et Argentine. charleroi-danses.be INA GEERTS Actrice free lance pour le théâtre et le cinéma. Elle a étudie à l’école de théâtre Studio Herman Teirlinck à Anvers (1984-88). Elle a joué pour Needcompany / Jan Lauwers entre 19931998 dans les trois pièces du The Snakesong Trilogy : Le Voyeur - Le Pouvoir - Le Désir, Needcompany’s Macbeth et Le Snakesong Trilogy Complete. Chez Wim Vandekeybus - Ultima Vez pour les productions Blush et Sonic Boom (2002 -2005). Les 10 dernières années, elle travaille pour des compagnies bruxelloises des deux cotés de la barrière linguistique : De Parade Rudi Meulemans / Wooshing Machine – Mauro Paccagnella / Barre Weldaad - Barbara Vandendriessche / Sanja Mitrovic - Stand Up Tall Productions. Elle joue dans la pièce de théâtre Dhakara (création pour le festival Masarat / Palestina Tour en Palestine, Jordanie, Liban et Syrie 2010-2011). En 2014, elle joue le rôle principal féminin dans le film De Behandeling - The Treatment de Hans Herbots. Elle joue le rôle principal dans Le bonheur de l'autre - Een ander zijn geluk de Fien Troch en 2004. Elle reçoit l’Alexandre d’Or de meilleure actrice au 46° Festival du Film de Thessalonique, 2005. En 2010 elle reçoit le prix Ensor au festival d’Ostende pour meilleure actrice de second rôle dans le film Bo de Hans Herbots. Elle joue des rôles importants dans les films Adem de Hans Van Nuffel, Blush de Wim Vandekeybus et BO de Hans Herbots. Elle joue régulièrement des rôles d’invitée dans des séries télé De Ronde, Vermist, Code 37, Witse. Musique INA singer songwriter project depuis 2009. Elle enregistre son premier album GapTeeth avec le trompettiste Luc van Lieshout (musicien de Flat Earth Society/ Tuxedomoon) en 2011 et elle fait des concerts à partir de mars 2011. Le EP INA live – City foxes under a blue moon sky est en ligne depuis 2014. 60 / 72 Première belge – Pièce pour 12 danseurs PRELUDIO + LA SAGRA DELLA PRIMAVERA Virgilio Sieni 17 |10 – 20:30 CHARLEROI Les Écuries PRELUDIO Chorégraphie Virgilio Sieni Musique Daniele Roccato Interprétation Ramona Caia, Claudia Caldarano, Patscharaporn Distakul, Sharon Estacio, Giulia Mureddu, Sara Sguotti — LA SAGRA DELLA PRIMAVERA Chorgraphie Virgilio Sieni Musique Igor Fedorovi Stravinsky Interprétation Jari Boldrini, Ramona Caia, Claudia Caldarano, Nicola Cisternino, Patscharaporn Distakul, Sharon Estacio,Maurizio Giunti, Giulia Mureddu, Giulio Petrucci, Rafal Pierzynski, Sara Sguotti, Davide Valrosso Le grand chorégraphe italien Virgilio Sieni – basé à Florence avec sa compagnie, et actuel directeur de la Biennale de danse de Venise – a voulu entreprendre avec le Sacre “un voyage dans la fragmentation et la composition du corps chorégraphique”. Créée en mars 2015 à Bologne (les ondes du centenaire du Sacre du printemps dépassent de loin 2013), sa nouvelle pièce se nourrit de l'“archéologie” de l'œuvre pour prendre le monde à bras le corps, au gré d'un continuum de résonances et d'une stratification rythmique. Des centaines de trajectoires, des textures superposées constituent cette rencontre où douze danseurs – une communauté – “tentent de se surpasser pour trouver, entre intuition et structure, rituel et jeu, l'élément de la durée”. Lumières Fabio Sajiz, Virgilio Sieni Costumes Giulia Bonaldi, Virgilio Sieni — Production Teatro Comunale di Bologna, Compagnia Virgilio Sieni & Emilia Romagna Teatro Soutien Ministère Italien des biens, des activités culturelles et du tourisme — Co-présentation Charleroi Danses / PBA — Atelier public autour du Sacre et Rencontre avec les artistes. charleroi-danses.be 61 / 72 VIRGILIO SIENI Depuis 2013 Virgilio Sieni est directeur du secteur danse de la Biennale de Venise. Chorégraphe et danseur, c'est un protagoniste de la danse contemporaine italienne depuis le début des années 80. Né à Florence, il a été formé à la danse classique et contemporaine à Amsterdam, New York et Tokyo ; son parcours comprend également des études d'arts visuels, de l'architecture et des arts martiaux. En 1983, il fonde la compagnie Butterfly Park, transformée par la suite en 1992 en Compagnie Virgilio Sieni : actuellement l'un des principaux acteurs de la scène chorégraphique italienne ayant des relations productives solides auprès des théâtres et festivals européens les plus importants, y compris le Festival d'Avignon, la Biennale de la Danse de Lyon, Charleroi Danse de Bruxelles, Le Théâtre du Merlan Scène Nationale de Marseille, ainsi que de toutes les principales productions italiennes. En tant que chorégraphe invité, depuis le début des années 90, Sieni a monté des chorégraphies pour les principaux Opéras et institutions théâtrales italiennes, y compris : le Théâtre de la Scala de Milan, le Théâtre Municipal de Florence - Maggio Musicale Fiorentino, le Théâtre San Carlo de Naples, le Théâtre Massimo de Palerme, le Théâtre de l'Opéra de Rome. Pour ses créations, il a souvent collaboré avec des artistes visuels, des musiciens et des compositeurs de renommée internationale. Il a collaboré entre autres avec les musiciens Alexander Balanescu, Giorgio Battistelli, Ennio Morricone, Steve Lacy, Francesco Giomi / Tempo Reale, Evan Parker, Stephen Scodanibbio. En ce qui concerne les costumes, il a réalisé trois productions en collaboration avec Miuccia Prada. Récemment, la compagnie Virgilio Sieni a reçu plusieurs prix : après trois prix Ubu (en 2000, 2003 et 2011), le spectacle Sonate Bach di fronte al dolore degli altri (Prod. 2007) a remporté le Danza & Danza comme « meilleure nouveauté italienne de l’année » et apparaît dans le livre de Marinella Guatterini L’ABC della danza, dédiée aux 16 chorégraphies les plus importantes des 100 dernières années. charleroi-danses.be En 2011 Virgil Sieni a remporté trois prix prestigieux : Prix Lo Straniero dirigé par Goffredo Fofi. Grâce à une solide réflexion théorique et philosophique, la concrétisation des oeuvres de Sieni repose sur la dynamique du corps, sans décoration redondante ni manifeste exhibitionniste. L'intimité du regard et la capacité à voir au delà des apparences, sont clairement mises en avant dans le dernier ouvrage Tristes Tropiques, qui montre le lent déclin de la civilisation occidentale, la rupture du lien avec ses tendances féminines et animales et de faits avec ses liens au sacré. Depuis 2007 Sieni conduit une œuvre puissante de « transmission du geste » impliquant des enfants, des danseurs âgées, des non-voyants ainsi que des professionnels, dans un archipel d'activités liées à l'idée d'une « démocratie du corps ». Prix de la Critique 2011 promu par l'Association nationale des critiques de théâtre. Prix spécial UBU 2011 : Depuis 2003 Virgil Sieni dirige le CANGO Cantieri Goldonetta : un espace qu’il a lui même conçu à l'intérieur d'un bâtiment historique appartenant à la ville de Florence au coeur du quartier de l’Oltrarno, équipé pour les pratiques autour du corps, l'accueil des artistes et la recherche sur les langages d'art contemporains. Grâce aux expériences de la Compagnie et de CANGO, en 2007 Virgil Sieni a fondé l’Accademia sull’arte del gesto : un environnement innovant visant à la transmission des pratiques artistiques et au développement d'une nouvelle relation entre la formation et la production, visant à la fois les professionnels et les groupes de nouveaux arrivants à la danse, sans oublier les enfants, les personnes âgées et les non-voyants. Il est en charge de la publication de la série intitulée Il Gesto en collaboration avec la maison d’édition Maschietto Editore de Florence. En 2013 Virgil Sieni a reçu le titre de Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres par le ministre français de la Culture Aurélie Filippetti. 62 / 72 8. LES + DE LA BIENNALE PROJET PARTICIPATIF Dans le cadre du projet Atlas Charleroi présenté en ouverture de sa Biennale, Charleroi Danses recherche 100 personnes de professions différentes pour monter sur scène. Infos & inscriptions [email protected] ATELIERS PUBLICS AUTOUR DU SACRE Plongez dans une œuvre mythique ! Charleroi Danses vous propose un regard croisé sur deux récentes versions du Sacre du Printemps présentées aux Écuries, celle de Daniel Linehan (le SA 10/10) et celle de Virgilio Sieni (SA 17/10). Infos & inscriptions [email protected] SOIREES Charleroi Danses vous réserve aussi des surprises ! Les soirées des samedis 10 et 17 et du vendredi 16 se poursuivront bien au-delà des spectacles ! Un exemple ? Lila Guembri Electro avec Adil Amimi et DJ le VEN 16/10. ROLLER DISCO Habitué des quads ou plutôt In lines ? Laissez-vous gagner par la fièvre du samedi soir et venez shaker et rouler avec nous en strass et paillettes. Parce que ce soir… c’est soirée Disco ! SA 03/10 - 19 :00 – Eden – Gratuit 17 > 19 :00 piste réservée aux kids Location de rollers sur place 4€ SA 10/10 18:30 – Atelier Public : Introduction générale au Sacre du Printemps (son histoire et quelquesunes de ses versions « marquantes », extraits vidéos à l’appui) + brève présentation des enjeux de la version de Daniel Linehan 20:30 – Un Sacre du Printemps 21:30 – Rencontre avec le chorégraphe et son équipe artistique SA 17/10 19:30 – Atelier Public : Brève présentation des enjeux de la version de Virgilio Sieni 20:30 – La Sagra della Primavera 21:30 – Rencontre avec le chorégraphe charleroi-danses.be 63 / 72 JEUX CRITIQUES Si vous vous sentez l’âme d’un journaliste, participez à l’atelier d’écriture Jeux Critiques et publiez vos coups de cœur, coups de gueule ou interviews sur notre blog. Infos & inscriptions [email protected] GROUND KILLAZ Fan de hip-hop ? Les jeunes de La Broc vous convient à une battle géante où breakdance, newstyle et housedance seront au rendez-vous ! SA 10/10 - 15 :00 – Eden 8/6€ - 5€ (danseur) charleroi-danses.be NEW ! COFFRET DVD THIERRY DE MEY Découvrez les 14 films de danse du compositeur et réalisateur dans un Coffret DVD distribué par Cinéart. DESTINATION CHARLEROI DANSES 2015 7 > 10/10 – Bruxelles & Charleroi Rencontres professionnelles autour de la programmation de la Biennale, des spectacles et artistes de la Fédération Wallonie-Bruxelles et d’un parcours sur le thème « Charleroi, exemple de revitalisation urbaine et culturelle ». Ce focus vise à stimuler les échanges internationaux et à soutenir la diffusion de nos chorégraphes en Belgique et à l’étranger. 64 / 72 9. INFORMATIONS PRATIQUES CHARLEROI DANSES LES ÉCURIES LA RAFFINERIE Boulevard Pierre Mayence 65c Rue de Manchester 21 6000 Charleroi 1080 Bruxelles www.charleroi-danses.be 071 20 56 40 — INFOS & TICKETS +32 (0)71 20 56 40 lun > ven / 09:00 > 13:00 & 14:00 > 17:00 sam / 10:30 > 14:00 www.charleroi-danses.be Tarif plein 15 € Tarif réduit 10 € Groupe (10 personnes) 5 € Charleroi Danses est partenaire de Arsène 50 / Article 27 / Chèque culture PASS Tarif réduit à partir de 3 spectacles 1 place offerte à partir de 5 spectacles (par téléphone uniquement) Tarifs particuliers Voir brochure Biennale ou www.charleroi-danses.be — VENIR À CHARLEROI Bus Champagne 5€ Bus Bruxelles-Charleroi-Bruxelles (avec un verre de champagne) Voir horaires dans la brochure de la Biennale ou sur www.charleroi-danses.be Informations & réservations : [email protected] - 071 50 92 86 Parking 5€ Un parking est désormais à votre disposition pour un forfait soirée de 5€ (5h – jusqu’à 1h du matin). Paiement et validation du ticket à la billetterie les soirs de représentation. Parking Q-Park Zoé Drion : boulevards Pierre Mayence et Zoé Drion. Petite restauration sur place Le nouveau bar des Écuries vous permettra de vous restaurer et pourquoi pas d’y croiser danseurs et chorégraphes. Ouvert 1h avant les représentations et durant toute la soirée. — charleroi-danses.be 65 / 72 SUIVEZ CHARLEROI DANSES ! charleroi-danses.be facebook.com/charleroi.danses twitter.com/charleroidanses linkedin.com/company/charleroi-danses instagram.com/charleroidanses — CHARLEROI DANSES - SERVICE DE PRESSE BE CULTURE General Manager : Séverine Provost Project Coordinators : Coralie Jacquemin (FR) [email protected] - 0495 18 31 47 Sophie Verhulst (NL) [email protected] - 0473 37 36 06 T + 32 (0)2 644 61 91 - [email protected] Photos sur demande ou www.charleroi-danses.be (espace pro) Retrouvez les teasers des spectacles sur www.vimeo.com/channels/biennale2015 charleroi-danses.be 66 / 72 10. LIEUX CHARLEROI DANSES Les Écuries Boulevard Pierre Mayence 65c 6000 Charleroi La Raffinerie Rue de Manchester 21 1080 Bruxelles CHARLEROI PBA Place du Manège 1 6000 Charleroi Eden Boulevard Jacques Bertrand 1-3 6000 Charleroi L’Ancre Rue de Montigny 122 6000 Charleroi MONS Théâtre Le Manège Rue des Passages 1 7000 Mons charleroi-danses.be 67 / 72 charleroi-danses.be 68 / 72 11. PARTENAIRES Pouvoirs publics et acteurs institutionnels Le Ministère de la Fédération Wallonie- Partenaires Culturels Bruxelles, Direction générale de la Culture - PBA Service général des Arts de la Scène - Service Eden de la Danse L'Ancre La Région wallonne lemanège.mons La Ville de Charleroi Visit Brussels Associations partenaires Wallonie-Bruxelles International Charleroi Centre Ville Culture.be QParck Wallonie-Bruxelles Théâtre Danse Château d’Elohim Mons 2015 Bullman / Peugeot Numediart Partenaires media Arsène 50 RTBF-La Première Article 27 RTBF-Musiq'3 RTBF-La Trois Le Soir Télésambre Agenda/Brussel Deze Week Les InRockuptibles Let’s Motiv Mouvement charleroi-danses.be 69 / 72 charleroi-danses.be 70 / 72 12. AGENDA SAISON 15/16 2015 30 | 09 > 17 | 10 BIENNALE 2015 12 | 11 DAME DE PIC / CIE KARINE PONTIES Tyran(s) CHARLEROI Les Écuries 8 > 13 | 12 MICHÈLE ANNE DE MEY & JACO VAN DORMAEL & COLLECTIF KISS & CRY Cold Blood MONS Théâtre Le Manège 13 | 12 ALBERT QUESADA Slow Sports Kids CHARLEROI Les Écuries (une co-présentation Charleroi Danses / Eden) 2016 10 & 13 | 01 CIE FÉLCICETTE CHAZERAND Au fil de soi(e) CHARLEROI Eden (une co-présentation Charleroi Danses / Eden) 15 | 01 BLANCA LI Robot CHARLEROI PBA (une co-présentation PBA / Charleroi Danses) 28 & 29 | 01 FATOU TRAORÉ & GNAGAMIX Au pied du mur du temps CHARLEROI Les Écuries (une co-présentation Charleroi Danses / PBA) 05 | 02 GRUPO KM29 DuraMadre CHARLEROI Les Écuries (en partenariat avec le Théâtre de Liège) 18 | 02 MOURAD MERZOUKI / CIE KÄFIG / ADRIEN M. & CLAIRE B. Pixel CHARLEROI PBA (une co-présentation PBA / Charleroi Danses) 20 | 02 YASSIN MRABTIFI From Portici with love CHARLEROI Les Écuries (une co-présentation Charleroi Danses / L’Ancre) 27 | 02 BEN FURY & LOUISE MICHEL JACKSON Stroke CHARLEROI Les Ecuries (une co-présentation Charleroi Danses / L’Ancre) 19 | 03 MARIA CLARA VILLA LOBOS Mas-Sacre CHARLEROI Les Écuries (une co-présentation L’Ancre / Charleroi Danses) 22 & 23 | 03 HAROLD HENNING Projet Disparition BRUXELLES La Raffinerie / Les Brigittines (une co-présentation Charleroi Danses / Les Brigittines) charleroi-danses.be 71 / 72 ? | 03 ERIKA ZUENELI Vai e Passa BRUXELLES La Raffinerie / Les Brigittines (une co-présentation Charleroi Danses / Les Brigittines) 27 | 04 4X4 ARCHITECTURES EPHEMERES Gandini Juggling CHARLEROI PBA (une co-présentation PBA / Charleroi Danses) 06 & 07 | 05 MICHÈLE ANNE DE MEY Memories (Lost in Oblivion) CHARLEROI Les Écuries 20 > 22 | 05 THIERRY DE MEY Taxinomie – La beauté du geste KUNSTENFESTIVALDESARTS TAOUFIQ IZEDDIOU En Alerte ZOO/THOMAS HAUERT Création 2016 KUNSTENFESTIVALDESARTS … charleroi-danses.be 72 / 72