30 - Charleroi

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30 - Charleroi
30 |09 > 17 |10 2015
DOSSIER DE PRESSE
Contact Presse BE CULTURE
Rue des Chartreux - Kartuizersstraat, 19
B 1000 Bruxelles - Brussel
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T + 32 (0)2 644 61 91
+++
Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Charleroi siège social : Ecuries : Bld Pierre Mayence 65c - B 6000 Charleroi
Bruxelles : Raffinerie : rue de Manchesterstraat 21 - B 1080 Brussels
T + 32 (0)71 20 56 40
F + 32 (0)71 20 56 49
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1. ÉDITO
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2. COMMUNIQUÉ DE PRESSE
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3. OPEN NOW
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4. DÉCOUVREZ LA BROCHURE AUTREMENT
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5. BRUSSELS DANCE !
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6. AGENDA
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7. PROGRAMMATION
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8. LES + DE LA BIENNALE
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9. INFORMATIONS PRATIQUES
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10. LIEUX
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11. PARTENAIRES
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12. AGENDA SAISON 15/16
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1. ÉDITO
La Biennale, c’est un parcours, protéiforme, rhizomique, à l’image des missions confiées par la
Fédération Wallonie-Bruxelles au Centre chorégraphique. La Biennale, c’est un rendez-vous,
déployé sur trois semaines, pour l’essentiel à Charleroi.
La Biennale, c’est le moment idéal pour inaugurer les nouveaux espaces conçus par
l’architecte Jean Nouvel.
La Biennale, c’est l’occasion de mettre en avant le tissu culturel qui ne cesse de se renforcer
dans la ville, via des collaborations avec le PBA, l’Eden, L’Ancre.
La Biennale, c’est aussi, dès l’ouverture, un projet participatif Atlas (concept d’Ana Borralho &
João Galante / CasaBranca / Lisbonne) qui réunit sur scène 100 performeurs locaux, de professions différentes, dans un choeur qui célèbre l’individu dans la collectivité.
La Biennale, ce sont des fidélités, des découvertes, de la transmission, si précieuse à
Charleroi Danses. La mémoire y a sa part, mise en question et en forme par plusieurs artistes
de cette édition. Le rite aussi, singulièrement récurrent dans les démarches créatives ici
rassemblées. “La rencontre entre le rituel et le corps d’aujourd’hui”, dit de son Sacre Virgilio
Sieni, l’un des hôtes majeurs de cette édition, par ailleurs tout entière labellisée “événement
Mons 2015”. Le rite comme reproduction mais aussi comme réflexion des artistes, comme réveil du regard sur les formes neuves, comme instant où se rencontrent le sensible et
l’intangible.
Une célébration de l’art vivant, celui qui offre l’expérience intime ultime dans un contexte colletif.
Celui qui reflète les croisements des disciplines, des origines, des modes d’expression. Celui
qui permet de regarder – avec une distance salutaire et une proximité sans pareille – aussi bien
l’Orient que l’Occident.
Invitation au voyage ?
L’expression est usée et trop facile. Cependant, les yeux tournés vers la Méditerranée, la
Biennale 2015 pointe dans la diversité une communauté humaine, un authentique rapport à
l’autre.
Vincent Thirion
Intendant général
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2. COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Du 30 septembre au 17 octobre, la Biennale 2015 de Charleroi Danses offrira un parcours
protéiforme où se côtoieront foisonnement de spectacles, artistes venus de tous horizons
et public curieux.
23 productions, 6 créations mondiales, 5 premières belges, des créations intimistes et collectives, du
ballet classique au flamenco revisité, des univers dansés, visuels et plastiques : le programme de cette
édition 2015 s’annonce dense mais surtout diversifié !
La Biennale de la danse s’ouvrira avec Solid Traces, la nouvelle installation de Thierry De Mey créée avec
la Trisha Brown Dance Company, alliant la danse, art de l'éphémère par excellence, et la mémoire des
“mouvements remarquables”. Dès l’ouverture aussi, le projet participatif Atlas (concept d’Ana Borralho &
João Galante / CasaBranca / Lisbonne) qui réunira sur scène 100 performeurs locaux, de professions différentes, dans un chœur qui célèbre l’individu dans la collectivité. Place sera faite, ensuite, aux quatre artistes en résidence à Charleroi Danses : La mesure du désordre de ZOO/Thomas Hauert & Groupe La
Bolsa, Shifts de Peter Savel et Gone in a heartbeat de Louise Vanneste / Rising Horses seront présentés
aux Écuries à Charleroi tandis que Side Effects d’Anton Lachky est programmé au Théâtre Le Manège à
Mons. Une décentralisation de la Biennale au cœur de la Capitale européenne de la culture telle une passerelle vers l’effervescente à l’occasion du partenariat avec Mons2015.
Charleroi Danses profitera également de sa Biennale pour mettre en lumière le tissu culturel qui ne cesse
de se renforcer dans la ville, à travers des collaborations avec L’Ancre, l’Eden ou le PBA.
Par ailleurs, témoins des valeurs de transmission et de fidélité chères à Charleroi Danses, deux belles
poignées de chorégraphes made in Fédération Wallonie-Bruxelles sont attendues. Parmi eux : Fré Werbrouck, Olga de Soto, Erika Zueneli, Thierry Smits, Groupe Entorse, Ayelen Parolin, Jonathan Schatz, Albert Quesada, Cie Mossoux-Bonté et Mauro Paccagnella.
Hôtes majeurs de cette édition, la sélection de chorégraphes étrangers n’est pas en reste et annonce
d’ores et déjà de nombreux temps forts comme Le Sacre de Virgilio Sieni ou encore celui de Daniel Linehan / Hiatus.
La Biennale 2015 constituera en outre le moment idéal pour inaugurer les nouvelles infrastructures de
Charleroi Danses conçues par l’architecte Jean Nouvel, en association avec le bureau Belge MDW
ARCHITECTURE. Des espaces flambant neufs qui permettront d’accroître davantage l’ancrage local et le
rayonnement international de l’institution, et dont les nouvelles possibilités seront mises en avant tout au
long de l’événement.
Telle une célébration de l’art vivant, la Biennale de Charleroi Danses fêtera celui qui reflète les croisements des disciplines, des origines, des modes d’expression, celui qui permet de regarder – avec une distance salutaire et une proximité sans pareille – aussi bien l’Orient que l’Occident. Et les yeux tournés vers
la Méditerranée, la Biennale 2015 pointera dans la diversité une communauté humaine, un authentique
rapport à l’autre.
Ce rendez-vous déployé sur trois semaines, essentiellement à Charleroi, reflètera l’image des missions
confiées par la Fédération Wallonie-Bruxelles à Charleroi Danses, son Centre chorégraphique.
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3. OPEN NOW
Annoncée début 2015, l’inauguration des nouveaux espaces de Charleroi Danse est enfin d’actualité.
Pour inaugurer ces extensions signées Jean Nouvel, en association avec le bureau belge MDW
ARCHITECTURE, la Biennale de la danse apparaît comme le moment idéal.
Avec sa concentration de spectacles, ses croisements d’artistes venus de tous horizons et
son public curieux, la Biennale permettra la découverte et l’appropriation des nouvelles possibilités
offertes par les lieux.
Les Écuries ont toujours été caractérisées par un esprit « village », insufflé par une série de petits
bâtiments en briques desservies par une voirie intérieure. La dimension humaine et l’atmosphère propice
à la convivialité de cet esprit ont été conservées mais aussi renforcées par ces nouvelles constructions :
un atrium pour un accès plus aisé, un nouveau bar pour encore plus de convivialité, trois nouveaux
studios de danse et des logements pour les résidences d’artistes. Des outils flambant neufs
qui permettront d’accroitre davantage l’ancrage local et le rayonnement international.
4. DECOUVREZ LA BROCHURE AUTREMENT
Créez vous-même votre programme.
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vidéos, photos, bios, infos, billetterie, etc.
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5. BRUSSELS DANCE !
À l’automne 2015, plusieurs scènes de la capitale, dont La Raffinerie / Charleroi Danses,
joignent leurs forces pour mettre en valeur la créativité des chorégraphes à Bruxelles.
Du 23 septembre au 28 novembre, un parcours dynamique et excitant à travers la création
scénique contemporaine !
À l’occasion de sa Biennale, Charleroi Danses proposera deux créations - Elle Retient
d’Olga de Soto (07/10) et Elephant_Rock de Jonathan Schatz (10/10) - ainsi qu’une sortie
de l’atelier Improvisation for performance de David Zambrano (27/11).
Avec Les Brigittines, Les Halles de Schaerbeek, L’L, le Théâtre 140, le Beursschouwburg,
Garage 29, le Théâtre la Balsamine, le Kaaitheater, le Centre Culturel Jacques Franck,
le Brass, le Cinéma des Galeries, …
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6. AGENDA
30 |09 > 17 |10 2015
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18:30>22:30 SOLID TRACES Thierry De Mey & Trisha Brown Dance Cie
CHARLEROI Les Écuries
30 I09
19:00
ATLAS CHARLEROI Ana Borralho & João Galante
CHARLEROI Les Écuries
20:30
VERNISSAGE // SOLID TRACES
Thierry De Mey & Trisha Brown Dance Cie
CHARLEROI Les Écuries
21:00
NOT ABOUT EVERYTHING Daniel Linehan / Hiatus
CHARLEROI Les Écuries
19:00
PHASME / VARIATIONS SUR L’IMMOBILE
Fré Werbrouck / Cie D’ici P.
CHARLEROI L’Ancre
20:30
ATLAS CHARLEROI Ana Borralho & João Galante
CHARLEROI Les Écuries
20:00
SIDE EFFECTS Anton Lachky
MONS Théâtre Le Manège
02 |10
20:00
CCN-BALLET DE LORRAINE
CHARLEROI PBA
03 |10
20:30
LA MESURE DU DÉSORDRE
ZOO/Thomas Hauert & Groupe La Bolsa
CHARLEROI Les Écuries
21:30
MYSTERY MAGNET Miet Warlop / CAMPO
CHARLEROI Les Écuries
07 |10
20:30
[ELLE] RETIENT Olga de Soto
BRUXELLES La Raffinerie
08 |10
19:00
TANT’AMATI Erika Zueneli
CHARLEROI Eden
20:30
GONE IN A HEARTBEAT Louise Vannest / Rising Horses
CHARLEROI Les Écuries
01 |10
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09 |10
10 |10
19:00
ReVoLt Compagnie Thor / Thierry Smits
CHARLEROI L’Ancre
20:00
HANTOLOGIE Groupe Entorse
CHARLEROI PBA
21:30
LA ESCLAVA Ayelen Parolin & Lisi Estaràs
CHARLEROI Les Écuries
18:00 & 22:30 ONETWOTHREEONETWO Albert Quesada
CHARLEROI Les Écuries
19:00
SHIFTS Peter Savel
CHARLEROI Les Écuries
20:30
UN SACRE DU PRINTEMPS Daniel Linehan / Hiatus
CHARLEROI Les Écuries
20:30
ELEPHANT_ROCK Jonathan Schatz
BRUXELLES La Raffinerie
15 |10
20:30
WHISPERS Cie Mossoux-Bonté
CHARLEROI Les Écuries
16 |10
19:00
SA PRIÈRE Malika Djardi
CHARLEROI Les Écuries
20:30
DEVINE QUI VIENT DANSER CE SOIR
Taoufiq Izeddiou & Meryem Jazouli
CHARLEROI Les Écuries
19:00
OVER THE TOP / CONTI SPARSI [5]
Mauro Paccagnella / Wooshing Machine
CHARLEROI Les Écuries
20:30
PRELUDIO + LA SAGRA DELLA PRIMAVERA Virgilio Sieni
CHARLEROI Les Écuries
17 |10
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7. PROGRAMMATION
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Création - Installation
SOLID TRACES
Thierry De Mey & Trisha Brown Dance Cie
30 I09 > 17 I10 – 18:30 > 22:30
30 I09 - 20:30 VERNISSAGE
CHARLEROI Les Écuries
Conception et réalisation
Thierry De Mey
Chorégraphie Trisha Brown
Interprétation
Marc Crousillat & Leah Ives
in Set and Reset, Trisha Brown
Dance Company
Images Aliocha Van der Avoort
Scénographe Shizuka Hariu
Technicien capteurs Xavier Meeus
Technicien son Benoit Pelé
Equipe technique tournage
Xavier Meeus, François Bodeux,
Frédéric Barbier, Rémy Nelissen
Chercheurs numediart
Joëlle Tilmanne, Mickaël Tits
Logiciel MotionMachine
Constructeur Triline
—
Production Charleroi Danses
Co-production UMONS/numediart
—
Solid Traces est également repris
dans la programmation de la
Quinzaine Numérique 2015
La danse, art de l'éphémère par excellence, et la mémoire des
“mouvements remarquables” figurent au cœur de la nouvelle installation de Thierry De Mey.
Le compositeur, réalisateur et artiste associé à Charleroi Danses
a invité dans les tout nouveaux studios du Centre chorégraphique
les danseurs de la Trisha Brown Dance Company. Après captation,
les courbes enregistrées sont, via l'impression 3D, réalisées en matières nobles. À ces sculptures seront associées des images filmées
de la danse – pour dessiner dans l'espace la mémoire solide
du mouvement.
Hors les murs de la Biennale, Thierry De Mey présente le 10 octobre
à la Philharmonie de Paris Ripple Marks, opus à l'intersection de la
musique spectrale, de la mise en scène et de la vidéo, et l'une des
étapes du vaste projet Taxinomie – la beauté du geste, pièce pour
cinq musiciens et cinq danseurs qui sera créée au Kunstenfestivaldesarts 2016.
À noter, à l’occasion de la Biennale, la sortie du coffret DVD reprenant les 14 films de Thierry De Mey (distrib. Cinéart).
—
Thierry De Mey est artiste associé
à Charleroi Danses
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THIERRY DE MEY
Thierry De Mey, né en 1956, est compositeur et réalisateur de films.
L’intuition du mouvement guide l’ensemble de son travail, lui permettant d’aborder et d’intégrer différentes disciplines. Le postulat préalable à son écriture musicale et
filmique veut que le rythme soit vécu dans le(s) corps et
qu’il soit révélateur du sens musical pour l’auteur,
l’interprète et le public. Il a développé un système
d’écriture musicale du mouvement, à l’œuvre dans certaines de ses pièces où les aspects visuels et chorégraphiques sont d’importance égale au geste producteur de
son : Musique de tables (1987), Silence must be !
(2002), Light Music créé à la Biennale Musiques en
scène de Lyon en 2004.
Une grande partie de sa production musicale est destinée à la danse et au cinéma. Pour les chorégraphes
Anne Teresa De Keersmaeker, Wim Vandekeybus et sa
sœur Michèle Anne De Mey, il fut souvent bien plus
qu’un compositeur, mais aussi un précieux collaborateur
dans l’invention de « stratégies formelles » ? pour reprendre une expression qui lui est chère. Ses principales
réalisations et compositions sont Rosas danst Rosas,
Amor constante, April me, Kinok (chorégraphies A. T. De
Keersmaeker) ; What the body does not remember et
Les porteuses de mauvaises nouvelles, Le poids de la
main (chorégraphies de W. Vandekeybus), Dantons Töd
(dir. Bob Wilson), Musique de tables, Frisking pour percussions, un quatuor à cordes, Counter Phrases, etc.
Il a participé à la fondation de Maximalist ! et de
En 2006, il a réalisé une installation d’après le conte de
Perrault, Barbe Bleue, et un film, One Flat Thing reproduced sur la chorégraphie de William Forsythe, diffusé
sur Arte. En 2007, pour la Biennale de Charleroi Danses,
il crée From Inside, une installation interactive en forme
de triptyque. A l’occasion de la Biennale 09 Charleroi
Danses, il crée Equi Voci, polyptique de films de danse
accompagné d’un orchestre comprenant entre autres
Prélude à la mer, film basé sur l’une des plus belles chorégraphies d'Anne Teresa De Keersmaeker qu’il a tourné
en Mer d’Aral en octobre 2009. Son dernier film en date,
La Valse, chorégraphiée par Thomas Hauert et ZOO,
vient compléter et clore ce projet.
Son installation Rémanences, réalisée grâce à un
procédé de captation par caméra thermique est créée
en mars 2010 en Belgique et en France aux festivals VIA
et EXIT.
Thierry De Mey est aujourd'hui artiste associé à Charleroi Danses, Centre chorégraphique de la Fédération
Wallonie-Bruxelles.
Sa dernière composition, Traceless, pour cinq musiciens, a été créée en mai dernier par les solistes de l'Ensemble Intercontemporains au Acht Brucken Festival de
Cologne. Sa prochaine création, Taxinomie – la beauté
du geste (titre provisoire), est attendue pour mai 2016 à
l’occasion du Kunstenfestivaldesarts.
l’ensemble Ictus qui a créé plusieurs de ses pièces (dir :
G. E. Octors). Sa musique a été interprétée par de
grands ensembles tels que le Quatuor Arditti, le Hilliard
ensemble, le London Sinfonietta, l’Ensemble Modern, le
musikFabrik et l’Orchestre Symphonique de Lille. Les
installations de Thierry De Mey où interagissent musique, danse, vidéo et processus interactifs ont été présentées dans des manifestations telles que les biennales
de Venise, de Lyon et en de nombreux musées. Son travail a été récompensé de prix nationaux et internationaux (Bessie Awards, Eve du Spectacle, Forum des
compositeurs de l'Unesco, FIPA…). Le film/installation
Deep in the woods (2002-2004) réunit plus de 70 danseurs/chorégraphes. Pour le film Counter Phrases
(2003-2004), 9 compositeurs répondent à son invitation
danse/film : S. Reich, F. Romitelli, M. Lindberg, T. Hosokawa, G. Aperghis, J. Harvey, L. Francesconi, R. De
Raaf et S. Van Eycken. En 2003, le processus de travail
avec A. T. De Keersmaeker sur April me a fait l’objet
d’un documentaire Corps accord produit par Arte, qui a
par ailleurs diffusé et coproduit la plupart de ses films.
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TRISHA BROWN DANCE CIE
Trisha Brown, une des principales inspiratrices de la
postmodern dance, s'est faite connaître du public avec
ses premières performances réalisées au Judson Dance
Theater de New York dans les années 60. En compagnie d'artistes avec lesquels elle partage une communauté d'esprit, elle repousse les limites du mouvement
imposé jusqu'alors à la chorégraphie et transforme ainsi
la danse moderne d'une manière définitive. Ce lieu est
alors imprégné d’un esprit d'indépendance et de total irrespect envers la gestuelle affectée de l'époque, qualités
qui sont toujours présentes chez Trisha Brown, même
quand elle présente son travail dans les grands opéras
du monde entier. Avec sa compagnie, fondée en 1970,
elle commence par explorer le territoire de son quartier
new-yorkais d’adoption, Soho, en créant des pièces spécialement conçues pour des lieux alternatifs, toits et façades d’immeubles, où elle flirte avec la gravité, s'y
pliant ou s’en affranchissant. Elle commence très tôt à
explorer ses idées complexes sur le mouvement en travaillant à plusieurs pièces regroupées par cycles. En
1983, avec Set and Reset elle complète son premier
cycle de travail, Unstable Molecular Structures, et établit
le style géométrique fluide bien qu’imprévisible qui est
une marque de son travail. Suit la Valiant Serie œuvre
puissante dans laquelle elle pousse ses danseurs à leurs
limites physiques et explore pour la première fois un
mouvement sexué. Ensuite vient Back to Zero, dans lequel la chorégraphe s’éloigne d'une virtuosité concrète
pour investir le mouvement inconscient, cycle qui comprend le classique For M.G. : The Movie. Inspirée par
l'expérience de l’opéra qu'elle connaît grâce à Lina
Wertmüller, qui l'invite à créer la chorégraphie de Carmen, Trisha Brown se tourne vers la musique classique
avec le dessein de mettre en scène sa propre production
lyrique. Dans Orfeo, Trisha Brown réussit une symbiose
entre musique, texte et mouvement. En 2000, Trisha
Brown s’est adjointe deux nouveaux collaborateurs,
l’artiste visuel Terry Winters et le compositeur Dave
Douglas. Complétée par l’éclairagiste Jennifer Tipton,
cette équipe artistique a conçu une œuvre à la fois
pleine de sensualité et d'une totale modernité. Les
pièces les plus récentes de Trisha Brown continuent à
explorer de nouveaux territoires. La première en décembre 2004 de O zlozony O composite, pièce créée
pour trois étoiles de l’Opéra de Paris, marque l’entrée de
Trisha Brown dans le monde du Ballet. Cette chorégraphie élégante est un mélange de classique et de moderne, mêlant un poême de Czslaw Milosz, une musique
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originale de Laurie Anderson, et une toile de Vija Celmins. Puis elle créée how long does the subject linger on
the edge of the volume … et utilise la dernière technologie de captation du mouvement pour ses éléments visuels et ses graphismes. En 2006, Trisha Brown met en
scène Da Gelo a Gelo, un nouvel opéra de Chambre de
e
Salvatore Sciarrino inspiré d’un poème d’amour du IX
siècle à la court de la courtisane Izumi Shikibu. La première fut présentée au Festival Schwetzinger en Allemagne. Artiste plasticienne reconnue, les œuvres de
Trisha Brown sont exposées collectivement ou individuellement, la plus récente étant la Documenta 12 de
Kassel en Allemagne et au Walker Art Center à Minneapolis. Son exposition personnelle, So That The Audience
Does Not Know Whether I Have Stopped Dancing, organisée par Peter Eleey, en 2010 au Musée d’Art Contemporain de Lyon, a été présentée avec des représentations des Early Works en collaboration avec la Biennale
de Lyon.Trisha Brown a créée plus d’une centaine
d’œuvres depuis 1961. Elle est la première femme chorégraphe à avoir reçu une bourse de la Fondation MacArthur. Elle est également lauréate de nombreuses
autres récompenses. En 1988, elle est nommée chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres par le gouvernement français puis, en janvier 2000, est élevée à la
dignité d’Officier, puis Commandeur en décembre 2004.
La plus récente reconnaissance est la « Benois du prix
de la Danse pour une carrière chorégraphique ». Elle obtient en 1994 le Prix du Festival américain de danse Samuel H. Scripps, a été nommée Grande Dame Veuve
Clicquot, et, à l’invitation du président Clinton, participe
aux travaux du Conseil national des Arts de 1994 à
1997. En 1999, elle reçoit le Prix du Gouverneur de l'Etat
de New York. Trisha Brown est également lauréate de
nombreux doctorats honoris causa et membre honoraire
de l’Académie américaine des Arts et des Lettres. Elle
fut honorée d’être le Mentor de la « Rolex Arts Initiative »
en 2010 et 2011 et de recevoir le prix S.L.A.M. Action
Maverick presenté par Elizabeth Streb et celui de la
Fondation Capezio Ballet Makers en 2010. Elle est
membre honoraire de l’Academie Américaine des Arts et
Lettres, et fut décorée du « New York Dance and Performance « Bessie Lifetime ». En 2011, Brown reçut le
prestigieux prix Dorothy and Lillian Gish pour outstanding contribution to the beauty of the world and to the
mankind’s enjoyment and understanding of life Elle reçut
récemment le « United States Artists Simon Fellow » et
le premier prix Robert Rauschenberg de la Fondation
des Arts Contemporains.
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Première belge - Projet participatif
ATLAS CHARLEROI
Ana Borralho & João Galante
30 |09 – 19:00
01 |10 – 20:30
CHARLEROI Les Écuries
Concept et direction artistique
Ana Borralho et João Galante
Performeurs 100 personnes de
professions différentes
Lumière Ana Borralho et
João Galante
Conseiller lumière Thomas Walgrave
Son Coolgate
Conseiller artistique
Fernando J. Ribeiro
Collaboration dramaturgique
Rui Catalão
Collaboration artistique et coordination
du groupe Catarina Gonçalves,
Antonia Buresi, Tiago Gandra,
André Uerba and Cátia Leitão
(Alface)
Direction de production
Mónica Samões
Production exécutive Andrea Sozzi
—
Atlas Charleroi réunira sur scène cent carolos et fera entendre leurs
voix, leurs identités et leurs professions : une manière de dessiner un
paysage à travers ses habitants et de resserrer le tissu social.
Avec cette performance créée à Lisbonne en 2011 et qui a depuis
tourné au Brésil, en Suède, en Italie et en France, le duo d'artistes
portugais Ana Borralho et João Galante fait du théâtre un espace politique. Les acteurs participants sont pompiers, vendeurs de voitures,
cadres stressés ou fonctionnaires de musées et entrent sur le plateau jusqu'à former un groupe de cent, une microsociété.
La scène se peuple peu à peu, comme une place publique investie
par une révolution tranquille.
On vous attend !
Charleroi Danses recherche 100 personnes de professions
différentes pour monter sur scène.
Infos & inscriptions [email protected]
Production casaBranca
Co-production Maria Matos
Municipal Theatre
Résidence à l'Atelier real, Alkantara
Soutien Junta da Freguesia da
Estrela, Alkantara
casaBranca est une structure
financée par la Secrétairerie
Générale de la Culture / Direction
Générale des Arts
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ANA BORRALHO & JOÃO GALANTE
Ana Borralho et João Galante se sont rencontrés en étudiant les arts visuels à Ar.Co. Ils ont collaboré en tant
qu’acteurs et créateurs avec le groupe de théâtre Olho.
Depuis 2002 ils sont partenaires et leurs pièces ont été
présentées dans des festivals internationaux au
Portugal, Espagne, France, Suisse, Écosse, Brésil, Allemagne, Autriche, Japon, Italie et les Émirats arabes
unis. Ils sont membres fondateurs d’un groupe de
non-musiciens Jimmie Durham et l’association culturelle
casaBranca. Ils préparent actuellement avec casaBranca
le Festival International d’Art Contemporain Verão Azul –
dans l’Algarve. Ils vivent et travaillent à Lisbon et à
Lagos (dans la région Algarve du Portugal, dans le sud).
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Solo
NOT ABOUT EVERYTHING
Daniel Linehan / Hiatus
30 |09 – 21:00
CHARLEROI Les Écuries
Chorégraphie et danse
Daniel Linehan
Dramaturgie Juliette Mapp
—
Co-production Bessie
Schönberg/First Light Commissioning
Program et Creative Residency
Program de Dance Theater Workshop
avec le soutien de Jerome
Foundation, Ford Foundation, National
Endowment for the Arts (a US federal
agency), New York State Council of
the Arts et Jerome Robbins
Foundation
Espace, temps, structure, corps, contexte, thème, expérience, audience, incertitude : tels sont pour Daniel Linehan les composants de
la chorégraphie. Dont il observe, teste, expérimente les interactions,
juxtapositions, conjonctions avec tout ce qui n'est pas danse.
Créé en 2007, le solo Not About Everything a été joué dans plus de
50 théâtres du monde entier. La parole – énonciation, définition, négation – s'y entremêle à la rotation têtue, ininterrompue mais variée
du chorégraphe-danseur américain installé en Belgique. Loin de
n'être qu'anecdotique, ce vortex obstiné associe au corps la pensée,
la réflexion, leur inventant en négatif une aire d'absolue liberté.
Création en résidence Movement
Research Artist Residency Project,
avec le soutien de Leonard et
Sophie Davis Fund.
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DANIEL LINEHAN
Daniel Linehan a travaillé comme danseur et chorégraphe à New York, avant de s’installer à Bruxelles en
2008 où il a suivi le Cycle de Recherche à P.A.R.T.S.
En tant qu’interprète, Linehan a travaillé, entre autres,
avec Miguel Gutierrez et Big Art Group. En 2007-2008, il
fut aussi Artiste en Résidence au Movement Research.
Dans son propre travail chorégraphique, Linehan
cherche à obscurcir en douceur, la frontière qui sépare la
danse de tout le reste. Il aborde la création du point de
vue de l’amateur curieux, en testant les nombreuses interactions entre la danse et les formes de non-danse, à
la recherche d’improbables conjonctions, juxtapositions
et parallèles entre les textes, mouvements, images,
chansons, vidéos et rythmes. A New York, il crée, avec
une équipe de quatre danseurs, des performances basées sur le texte et la danse. Il a également collaboré
avec Michael Helland sur de nombreux projets en duo.
En 2007, il crée le solo Not About Everything qui, depuis
sa première, a été joué dans plus de 50 théâtres du
monde entier.
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Ses projets les plus récents sont Montage for Three
(2009), Being Together Without any Voice (2010), Zombie Aporia (2011), Gaze is a Gap is a Ghost (2012), ainsi
que The Karaoke Dialogues (2014). En 2013 il a créé le
livre A no can make space, en collaboration avec le graphiste anversois Gerard Leysen. Un Sacre du Printemps,
est sa dernière création, dont la première a eu lieu le 13
février 2015 à de Singel, à Anvers. Epaulé par le dramaturge et musicien Alain Franco, il y réunit 13 gradués de
P.A.R.T.S et un orchestre live. Le spectacle continuera
sa tournée accompagné des pianistes Jean-Luc Plouvier
(Ictus) et Alain Franco.
La prochaine création de Daniel Linehan, une pièce
pour 5 danseurs, verra le jour à l’Opéra de Lille le
3 novembre 2015.
Daniel Linehan / Hiatus est artiste en résidence à l’Opéra
de Lille depuis janvier 2013 et est subventionné par le
gouvernement flamand.
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Solo
PHASME / VARIATIONS SUR L’IMMOBILE
Fré Werbrouck / Cie D’ici P.
01 |10 – 19:00
CHARLEROI L’Ancre
Concept / Mise en scène Claire Farah, Eve Giordani, Fré Werbrouck
Chorégraphie Fré Werbrouck
Dramaturgie Eve Giordani
Interprétation & Chorégraphie
Lise Vachon
Scénographie & Costume
Claire Farah
Création Son / Musique
Boris Gronemberger
Création Lumières Marc Lhommel
Soutien production & diffusion
Claire Renaudin
—
Pour ce nouveau volet des Variations sur l'immobile (après Sillon –
2012), la Cie D'ici P. s'est inspirée d'une série de tableaux du peintre
Michaël Borremans. Phasme est le portrait d'une femme enchâssée
dans une table, figure errante et solitaire posée dans un lieu oublié.
La table est devenue sa demeure, son embarcation, son fardeau.
Elle s'y fond, s'y confond. Survivent en elle les réminiscences d'une
histoire, dont elle nous livre les traces. Des gestes pour combler le
vide, pour remplir le temps et nous faire entendre cet inépuisable désir d'exister. Le portrait est traité ici comme modalité de l’expérience
impliquant un mouvement incessant de réajustement, suggérant que
« ce qui est montré n'est jamais totalement acquis ».
Production Cie D’ici P.
Co-production Les Brigittines,
Charleroi Danses, le Théâtre Marni
et le Centre Culturel de
l’arrondissement de Huy
Aide Ministère de la Communauté
française Wallonie-Bruxelles – Service
de la danse
Soutien SACD, WBT/D, Grandstudio
—
Co-présentation Charleroi Danses /
L’Ancre
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CLAIRE FARAH
EVE GIORDANI
Diplômée de Saint-Luc Bruxelles en 2006, Claire Farah
travaille comme scénographe et costumière dans le domaine du théâtre adulte, du jeune public, de la danse et
du cinéma en Belgique et en France. En théâtre, elle collabore avec les metteurs en scène Nicolas Luçon
(Blanche-Neige et L’institut Benjamenta), Céline Struyf
(Un fils de Notre Temps, Homme sans but), Selma
Alaoui (L’amour la guerre), Félicie Artaud (Faut y aller,
Mon géant, Le Voyage Egaré, On se suivra de près),
Sabine Durand (Cid). Pour le théâtre jeune public, elle
travaille pour le théâtre de la Galafronie avec La
Fabuleuse Nuit de Botrange et Chagrin d’amour ; et pour
les compagnies Tool 61 (En trois lettres) et Welcome to
earth (La maison dans les bois). En 2012, elle assure la
direction artistique du film de Thomas de Thier, Le gout
des myrtilles. Elle a également participé à trois
productions de la compagnie de danse JOJI inc en tant
Diplômée de l’ENSAV La Cambre en 2008, elle travaille
comme graphiste et créatrice visuelle au sein de
différentes structures culturelles et associations. Elle
fonde en 2009 avec Ronan Deriez, Harry Studio, atelier
de design graphique, et collabore depuis 2012 au sein
de La Villa Hermosa, collectif de designers graphiques,
développant une approche conceptuelle et originale
dans les domaines du graphisme, de l’édition, de
l’identité visuelle, de la signalétique et du web design.
Elle travaille ainsi sur différents projets avec Fré
Werbrouck / Cie D’Ici P., Frédéric Dumont (réalisateur),
Rougir/Les Rougisseurs (collectif urbain d’intervention
mobile), l’Atelier Jeunes Cinéastes (atelier de production
cinématographique), le Festival Inside/Out (festival de
danse contemporaine à l’ULB), le D Festival (festival de
danse contemporaine au Théâtre Marni), Wallonie
Bruxelles Théâtre/Danses, Charleroi/Danses, Open
House festival… Elle développe en parallèle un travail de
création artistique plus personnel, navigant entre
écriture, photographie et vidéo en collaboration avec
que costumière : Lolita, opéra imagnaire inspiré du roman de V. Nabokov, avec le GMEM en 2008, Walking on
rocks en 2009 et Line of Oblivion, texte et voix de Carlos
Fuentes avec Johanne Saunier 2010. Claire Farah a réalisé la scénographie des Petites morsures sur le
vide_Etape III de Fré Werbrouck en juin 2011 au Théâtre
Marni et participé au laboratoire 89 jours 3115 heures,
Cartographie d’un quotidien avec Fré Werbrouck et Eve
Giordani. Elle a également enseigné le dessin de
costume et le croquis en section scénographie à l’EPS
Saint-Luc à Bruxelles.
FRÉ WERBROUCK
Depuis 1994, elle chorégraphie plusieurs pièces dont
Petites pièces pour deux, qui représente la Belgique à la
Rencontre Chorégraphique Européenne. En 1999, en
duo avec Florence Corin, elle fonde la Cie D’ici P. et
d’autres artistes : création vidéo pour Petites Morsures
sur le vide, Etapes I, II et III de Fré Werbrouck, Le Bal
installation vidéo et performance en collaboration avec
Fré Werbrouck, Marion Rhéty et Lydie Pire, Sbagnati,
ceux qui se sont mouillés, exposition photographique au
Théâtre Marni et un projet éditorial d’écriture graphique
sur Les 24h de Tina Pools à la recherche de son
bonheur en collaboration avec Marie Henry, auteur et
cofondatrice du groupe TOC. En 2013, elle participe au
projet de laboratoire de recherche sur le processus de
création, 89 jours 3115 heures, Cartographie d’un
quotidien, avec Fré Werbrouck et Claire Farah.
3 spectacles : CinqQuart, 5/3 2 pouces, et Bacillus 2-9-3.
Elle chorégraphie ensuite Lichen, Izole, Vietnam for two
fishes et Bains Publics et réalise le court métrage Bains
(souvenirs). Elle collabore comme chorégraphe au long
métrage, Cage, d’Olivier Masset-Depasse.
En 2010 et 2011, elle crée les spectacles Petites
morsures sur le vide _ Etapes I, II et III, réalise avec
Frédéric Dumont deux court métrages, La serre et
Caravane et met en place avec Eve Giordani et Claire
Farah l’installation LES SEMEURS/FRAGMENT I.
En 2012, elle crée Sillon. En 2013, elle développe
un laboratoire de recherche sur le processus de création,
89 jours 3115 heures, Cartographie d’un quotidien.
Elle participe également à la mise en place du Pôle
de Recherche Chorégraphique basé à Huy et dans ce
cadre organise et anime les Fenêtres sur la recherche
aux Brigittines.
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Pièce pour 4 danseurs I +14 ans
SIDE EFFECTS
Anton Lachky
01 |10 – 20:00
MONS Théâtre Le Manège
Chorégraphie Anton Lachky
Danseurs Milan Herich,
Patricia Rotondaro, Sara Sguotti,
Csaba Varga
Lumières Joris de Bolle
Son Tom Daniels
Anton Lachky Company ancre sa deuxième performance Side
Effects dans une époque où la soif de monstruosité est omniprésente
et la stupidité y est célébrée. On devine que les quatre personnages
de la pièce font partie d'une famille dysfonctionnelle, d'une secte occulte ou sont de simples mirages d'une réalité lointaine.
—
Production Seventyseven vzw
Coproduction Charleroi Danses
Avec le soutien de la Fédération
Wallonie-Bruxelles et de Vlaamse
Gemeenschapscommissie
—
Anton Lachky est artiste
en résidence à Charleroi Danses Side Effects est une performance surréaliste qui se déroule dans
l’esprit d’une femme délirante. Ce qu’elle projette en rêve correspond
à ce que nous voyons en tant que spectateur. La réalité qu’elle
s’invente, sa relation au monde et sa connexion aux autres suivent
des règles qui n’ont de sens que pour elle. Elle les impose pourtant à
son entourage, et remplit son monde de personnages récurrents,
malmenés de fantasme en rêve et de rêve en fantasme. Chaque
scène apparaît comme l’effet secondaire d’une réalité purement vécue. Profondément seule, son univers onirique n’est composé que de
marionnettes inanimées, de sujets sans volonté, dévoilant ainsi sa
profonde fragilité.
Anton Lachky Company a tourné dans le monde entier avec sa
précédente pièce Mind a Gap. Comme pour la création précédente,
Anton s’est entouré de quatre danseurs remarquables afin de
créer un spectacle énergisant, drôle et pourtant parfois légèrement
inquiétant.
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ANTON LACHKY
Anton Lachky a débuté la danse à la Folk Dance Company Maly Vtàcnik. Ensuite, il a étudié au Conservatoire
de danse J.L. Bellu de Bànska Bystrica, où il a commencé à collaborer avec d'autres artistes. Il a participé
à la Moving Academy for Performing Arts (MAPA) où il
s'est produit dans The send man de Carina Holla. Il a
étudié à P.A.R.T.S et a rejoint la Akram Khan Company
avec laquelle il a interprété Ma dans 48 pays. Il est
membre du collectif de danse Les SlovaKs.
En tant que chorégraphe, il a créé les œuvres :
Blue Moon, Water in the mind, The trip, Twice read en
collaboration avec Eulalia Aygude Farro (première
à Londres, Queen Elizabeth Hall), Internal Eye pour
une compagnie de danse de Bànska Bystrica et
The Heaven is the place pour une compagnie de danse
de Prague.
Ateliers et cours : à Barcelone, Tortose, Bruxelles,
Rouen, Le Havre, Bornem, Lier, Budapest, Salzbourg,
New Castle, Oxford, Vienne, Bratislava, Prague, Oslo,
Mortsel, Prievidza, Bànska Bystrica.
En novembre 2012 à Bruxelles il crée sa compagnie
Anton Lachky Company avec une première production
Mind a Gap. En 2013 il crée sens interdit en collaboration avec SEAD's BODHI PROJECT.
Side Effects est sa dernière création.
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Première belge
CCN – BALLET DE LORRAINE
RELÂCHE - Petter Jacobsson & Thomas Caley
SOUNDDANCE - Merce Cunningham
DEVOTED - François Chaignaud & Cecilia Bengolea
02 |10 – 20:00
CHARLEROI PBA
C'est un programme en trois temps et trois époques que présente
à la Biennale le Ballet de Lorraine.
Son directeur Petter Jacobsson revisite avec Thomas Caley Relâche, spectacle légendaire de l'histoire des avant-gardes et jamais repris depuis sa création, en 1924, sur un concept de Picabia et une musique de Satie.
Il y a quarante ans, la Merce Cunningham Dance Company créait
Sounddance. Aujourd’hui dix danseurs du Ballet de Lorraine
s'emparent de cet opus emblématique, exubérant et dynamique
du grand chorégraphe américain sur la bande-son puissante de
David Tudor.
Another Look at Harmony – Part IV, de Philip Glass, est “pour
nous une architecture fluide qui nous accompagne dans la recherche d'une danse qui passe – pour des corps de passage”, indiquent François Chaignaud et Cecilia Bengolea (Cie Vlovajob
Pru) qui sur cette partition construisent leur création 2015. Devoted fait chanter les danseurs, dont le mouvement forme “des
labyrinthes, des lignes de fuite”.
RELACHE
SOUNDDANCE
DEVOTED
Pièce pour 14 danseurs- Durée 41'
Pièce pour 10 danseurs -Durée 17'
Créé par la Merce Cunningham
Dance Company le 8 mars 1975
à Detroit, Michigan
Création 2015 pour 9 danseuses –
Durée 25’
Chorégraphie Cecilia Bengolea &
François Chaignaud
Musique Another Look
at Harmony - Philip Glass
Lumières : Jean-Marc Segalen
Costumes : Cecilia Bengolea et
François Chaignaud avec l'atelier
du CCN - Ballet de Lorraine
Professeurs de dancehall : Giddy
Elite Team, Damion BG Dancerz
Danseuse associée à la préparation : Erika Myauchi
Remerciements : Florence Abelin,
Philippe Gladieux et Donatien
Veismann
Répétitrice : Valérie Ferrando
Conception 1924 Francis Picabia
Musique Erik Satie
Chorégraphie Jean Börlin
Film René Clair
Reprise 2014
Entrée au répertoire le 13 mars
2014 à l'Opéra national de Lorraine
Chorégraphie Petter Jacobsson
et Thomas Caley
Recherche historique et dramaturgie Christophe Wavelet
Scénographie Annie Tolleter
Lumières Eric Wurtz
Spécialiste de Picabia
Carole Boulbès
Costumes Atelier costumes
du CCN-Ballet de Lorraine
Avec la participation des élèves
de la section broderie du Lycée
Lapie de Lunéville
—
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Entrée au répertoire du CCN-Ballet
de Lorraine le 14 mars 2014 à
l'Opéra National de Lorraine
Chorégraphie Merce Cunningham
Musique David Tudor
(Untitled 1975/1994)
Décor, lumières et costumes
Mark Lancaster
Remonté par Thomas Caley &
Meg Harper
—
—
Co-présentation
Charleroi Danses / PBA
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PETTER JACOBSSON
THOMAS CALEY
Danseur Etoile au Sadler’s Wells Royal Ballet à
Londres de 1984 à 1993, Petter Jacobsson voyage à
travers le monde aussi bien en tant qu’artiste invité
qu’avec des compagnies internationales.
En 1993, il s’installe à New York où il commence
une carrière de danseur indépendant en collaborant
avec Twyla Tharp, Merce Cunningham au sein de
son Repertory Understudy Group, Irene Hultman et
Deborah Hay.
En 1998, il crée la chorégraphie de l’opéra Staden
pour le Royal Opera House - Stockholm dans le cadre
de Stockholm, capitale européenne de la Culture. Il est
nommé directeur artistique du Royal Swedish Ballet de
1999 à 2002. Il est désigné chorégraphe de l’année
2002 par la Société des chorégraphes suédois pour
son travail de modernisation de la compagnie. Il a participé à de très nombreux projets artistiques et a créé
plus de 20 pièces avec Thomas Caley à New York,
Stockholm et dans de multiples pays, de The Inevitable au cabaret Martha@Mother à New York, à
Chess the musical pour lequel ils ont reçu un Gold
Mask de la meilleure chorégraphie.
Leurs derniers travaux incluent en particulier The
nearest nearness au MDT-Stockholm, No mans landno lands man au Kulturhuset-Stockholm, Flux à la galerie Färgfabriken — Stockholm, Untitled partner au
MDT — Stockholm, Paradise ? avec 32 figurants présenté au MDT puis au Skånes Dansteater — Malmö
en 2008.Ils ont également créé In nooks and crannies,
un happening – installation pour le Royal Opera House
- Stockholm qui a reçu un important succès critique et
public. Ce projet incluait et intégrait le Royal Ballet,
l’Opéra et l’Orchestre présentés dans des espaces inhabituels de cette institution utilisés exceptionnellement comme lieux de spectacles. Après plusieurs années de collaboration Petter Jacobsson a créé la
compagnie Scentrifug avec Thomas Caley en 2005.
En Juillet 2011, Petter Jacobsson prend la direction du
CCN-Ballet de Lorraine..
Le chorégraphe/danseur Thomas Caley est né aux
Etats-Unis. En 1992 il reçoit une licence en Beaux arts
au Purchase College de New York.
Entre 1994 et 2000, il travaille en tant que premier
danseur avec la Merce Cunningham Dance Company.
En 2000, il s’installe à Stockholm afin de poursuivre sa
collaboration avec Petter Jacobsson et débute une
carrière de danseur freelance en Europe. Il a ainsi travaillé en France avec Boris Charmatz pour le projet flip
book.
Depuis 2011, Thomas Caley est coordinateur de recherche au CCN-Ballet de Lorraine.
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FRANÇOIS CHAIGNAUX
Né à Rennes, François Chaignaud étudie la danse
depuis l’âge de 6 ans. Il est diplômé en 2003 du Conservatoire National Supérieur de Danse de Paris et
collabore ensuite auprès de plusieurs chorégraphes,
notamment Boris Charmatz, Emmanuelle Huynh, Alain
Buffard, Gilles Jobin.
Depuis He’s One that Goes to Sea for Nothing but to
Make him sick (2004) jusqu’à Думи мої (2013), il crée
des performances, dans lesquelles s’articulent danses
et chants, dans les lieux les plus divers, à la croisée
de différentes inspirations. S’y dessinent la possibilité
d’un corps tendu entre l’exigence sensuelle du mouvement et la puissance d’évocation du chant, et la
convergence de références historiques hétérogènes –
de la littérature érotique (Aussi Bien Que Ton Cœur
Ouvre Moi Les Genoux, 2008) aux arts sacrés.
Également historien, il a publié aux PUR L’Affaire Berger-Levrault : le féminisme à l’épreuve (1898-1905).
Cette curiosité historique le conduit à initier des collaborations diverses, notamment avec la légendaire
drag queen Rumi Missabu des Cockettes, avec le cabarettiste Jérôme Marin (Sous l’ombrelle, 2011, qui ravive des mélodies oubliées du début du vingtième
siècle), avec l’artiste Marie Caroline Hominal (Duchesses, 2009), avec les couturiers Romain Brau et
Charlie Le Mindu, avec le plasticien Theo Mercier et
avec le photographe Donatien Veismann.
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CECILIA BENGOLEA
Cecilia Bengolea (Argentine) se forme aux danses
modernes-jazz, dancehall et street danses.
Elle danse pour les chorégraphes ; Claudia Triozzi,
Alain Buffard, Mathilde Monnier, Mark Tompkins, Monika Gintersdorfer.
Elle a réalisé des courts films en dialogue avec
l’ouvrage de Claude Levi-Strauss Tristes Tropiques.
La beauté tôt voue a se defaire, avec Donatien Veisman et Cri de Pilaga.
En Argentine, Cecilia Bengolea poursuit un travail de
video et performance avec les artistes Victoria Colmegna (Spa Urbano), Sebastian Bonet, Jackie Luduenia. Depuis 2005, un dialogue soutenu entre François
Chaignaud et Cecilia Bengolea donne vie à des
œuvres hétéroclites, présentées dans le monde entier.
En 2009, ils reçoivent le prix de la révélation chorégraphique de la critique. Ensemble, ils créent Pâquerette (2005-2008), Sylphides (2009), Castor et Pollux
(2010). Ces trois premières pièces placent le corps
dans des dispositifs de transformation extrême (pénétration, privation d’air, suspension) et lient l’écriture
chorégraphique à un coefficient de réalité élevé.
Ces situations exacerbent autant la puissance que la
vulnérabilité des corps, leur puissance sexuelle, et leur
infinie capacité de mutation.
En 2010, ils rencontrent Suzanne Bodak et exhument
les Danses Libres de l’entre deux guerres, d’après des
chorégraphies oubliées de François Malkovsky. Cette
découverte aiguise leur désir d’une écriture chorégraphique rigoureuse et joueuse, voluptueuse et acérée
et porteuse d’idéaux. Ce travail se poursuit dans
(M)IMOSA (coécrit et interprété avec Trajal Harrell et
Marlene Monteiro Freitas) qui les confronte à la scène
du voguing new yorkais. En 2012, altered natives Say
Yes To Another Excess – TWERK laisse fraterniser
ces différentes influences – urbaines, modernes, classiques – aux sons des DJ’s du label Butterz dont le
grime mixe des beats de provenances également diverses. C’est au son du dub d’High Elements qu’ils
créent avec Ana Pi, Dublove (2013), épreuve spirituelle et chorégraphique, entièrement sur pointes. Une
conférence dansée (Le Tour du Monde des Danses
Urbaines en 10 villes) permet de partager avec les
jeunes et adolescents leur fascination pour la richesse,
la grammaire et la créativité des danses urbaines.
Ils ont reçu pour leur oeuvre le prix Jeunes Artistes à
la Biennale de Gwangju en 2014. Leurs créations sont
présentées entre autres au Festival d’Automne – Paris, au Centre Pompidou – Paris, à Vienne pour Impulstanz, à The Kitchen et à Abrons Art Centre de
New York, au Festival d’Avignon, à la Tate Modern de
Londres, au théâtre Sadler’s Well de Londres, à Tanz
im August – Berlin, au Quartz de Brest, à la Ménagerie
de Verre – Paris, à la Biennale de Lyon, lors du Festi-
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val Montpellier Danse. Ils créent en septembre 2014
en ouverture de la Biennale de la Danse de Lyon How
Slow The Wind, pour sept danseurs du Ballet de
l’Opéra de Lyon.
Ils préparent en 2015 une création pour le Ballet de
Lorraine, qui sera accompagnée par le Chœur de
l’Opéra de Nancy, dans une œuvre de Philip Glass. Ils
créeront également une pièce pour le Junior Ballet
Classique du Conservatoire National Supérieur de
Musique et Danse de Lyon en septembre 2015. En
2016, François Chaignaud et Cecilia Bengolea se
consacreront ensemble à une nouvelle création.
MERCE CUNNINGHAM
Né à Centralia, Washington, le 16 avril 1919, c’est à
l’âge de 20 ans que Merce Cunningham débute sa
carrière de danseur moderne, intervenant six ans durant en qualité de soliste au sein de la Martha Graham
Dance Company. En 1944, il présente publiquement
son premier récital et forma dès 1953 la Merce Cunningham
Dance
Company,
qui
lui
permit
d’expérimenter et de mettre en œuvre ses conceptions
inédites. Au gré de sa carrière, il a chorégraphié plus
de 150 pièces et plus de 800 Events. Parmi les danseurs qui se sont formés auprès de lui avant de fonder
leurs propres compagnies, on compte notamment Paul
Taylor, Trisha Brown, Lucinda Childs, Karole Armitage… Parmi ses innombrables collaborations, celle
avec John Cage a exercé l’influence la plus profonde
sur sa pratique. Ensemble, Merce Cunningham et
John Cage ont proposé de multiples innovations radicales. La plus célèbre et la plus controversée d’entre
elles concerne les relations entre danse et musique,
susceptibles de coexister en un même espace temps,
mais nécessitant d’être conçues indépendamment
l’une de l’autre.
La passion que Merce Cunningham éprouve pour
l’expérimentation et l’innovation a fait de lui l’un des
instigateurs de l’application des nouvelles technologies
au domaine de l’art. Resté un chorégraphe et pédagogue particulièrement actif jusqu’à sa mort, survenue
le 26 juillet 2009, Merce Cunningham a bénéficié des
plus hautes distinctions accordées dans le monde de
l’art. La vie et l’œuvre de Merce Cunningham ont donné lieu à la publication de quatre ouvrages, ainsi qu’à
trois importantes expositions, plusieurs de ses œuvres
ont été présentées dans le cadre des activités de prestigieuses compagnies tel que l’American Ballet Theater, le CCN - Ballet de Lorraine, le New York City Ballet, le Ballet de l’Opéra National de Paris, la Rambert
Dance Company de Londres et le White Oak Dance
Project.
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Première belge
LA MESURE DU DÉSORDRE
ZOO / Thomas Hauert & Groupe La Bolsa
03 |10 – 20:30
CHARLEROI Les Écuries
Direction Thomas Hauert
Concept et création Thomas Hauert
& Groupe La Bolsa
Concept, choréographie et danse
Cecilia Colacrai, Natalia Jiménez,
Mireia de Querol, Iris Heitzinger,
Xavi Moreno, Federica Porello,
Anna Rubirola
Création lumière Bert Van Dijck
Costumes Carme Puigdevall
—
Production Zoo/Thomas Hauert
(Bruxelles) & Anna Bohigas
(Barcelona)
Coproduction Grec Festival
de Barcelona / Charleroi Danses /
Les Brigittines
Avec la collaboration de l’Animal a
l'Esquena, L’Estruch-Fàbrica de
Creació de les Arts en Viu de
l’Ajuntament de Sabadell, Fabra i
Coats, La Caldera - Arts del
Moviment, El Graner.
Les formes chorégraphiques que Thomas Hauert utilise dans ses
pièces et enseigne dans ses stages sont, pour la plupart, “un ensemble de paramètres conçus pour générer du mouvement en
combinaison avec la créativité de chaque danseur”.
En août 2012, le chorégraphe suisse basé à Bruxelles – en
résidence à Charleroi Danses et habitué des scènes internationales
– menait un atelier à Barcelone. Sept des membres du groupe la
Bolsa – Cecilia, Natalia, Anna, Federica, Mireia, Xavi et Iris – ont exprimé le souhait que Thomas crée une pièce pour et avec eux. Ainsi
s'élabore un processus pensé comme un dialogue qui associe l'individu à l'entité collective dans diverses constellations, plaçant le spectateur face à “un réseau multidimensionnel d’événements qui
l’invitera à adapter constamment son mode de réception, à zoomer
et à dézoomer, à contempler l’arbre et à embrasser la forêt, à
comprendre et à lâcher prise”.
Avec le soutien de Ministère de la
Fédération Wallonie-Bruxelles –
département danse / Pro Helvetia –
Fondation suisse pour les arts /
Vlaamse Gemeenschapscommissie /
Ein Kulturengagement des LotterieFonds des Kantons Solothurn /
Wallonie-Bruxelles International /
Generalitat de Catalunya
Première au Festival GREC
à Barcelone le 14 juillet 2015.
—
Thomas Hauert est artiste en
résidence à Charleroi Danses
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THOMAS HAUERT
Après s’être formé à l’académie de Rotterdam, le Suisse
Thomas Hauert s’installe à Bruxelles en 1991. Il danse
pendant trois ans dans la compagnie Rosas d’Anne Teresa De Keersmaeker puis collabore avec Gonnie Heggen, David Zambrano et Pierre Droulers. Après la création du solo Hobokendans (1997), il fonde la
compagnie ZOO et initie Cows in Space (1998), une
pièce pour cinq danseurs immédiatement couronnée aux
Rencontres chorégraphiques de Seine-Saint-Denis. Depuis lors, Thomas Hauert a créé avec sa compagnie
bruxelloise ZOO une quinzaine de spectacles, dont Jetzt
(2000), Do You Believe in Gravity ? Do You Trust the Pilot ? (2001), Verosimile (2002), modify (2004), Walking
Oscar (2006), Parallallemande (2006), Puzzled (2007),
Accords (2008) et You’ve changed (2010). En 2011, il a
exploré des constellations plus intimes au travers de
duos créés en collaboration avec la danseuse et
chorégraphe catalane Àngels Margarit (From B to B) et
le chorégraphe et performer américain Scott Heron (Like
me more like me). L’année suivante, il a créé sa
première pièce pour jeune public, Danse étoffée sur
musique déguisée, sur les Sonates et interludes pour
piano préparé de John Cage. Le travail de Thomas
Hauert et de sa compagnie ZOO se développe d’abord à
partir d’une recherche sur le mouvement, avec un intérêt
particulier pour une écriture basée sur l’improvisation et
explorant la tension entre liberté et contrainte, individu et
groupe, ordre et désordre, forme et informe. Au cours
des années, la compagnie est restée très stable dans sa
composition, plusieurs des danseurs impliqués dès le
départ en font encore partie aujourd’hui. Cette situation a
permis au chorégraphe de donner à sa recherche sur le
mouvement une profondeur rarement rencontrée dans le
champ de la danse contemporaine.Thomas Hauert est
largement reconnu pour sa contribution originale à un
travail d’essence chorégraphique. De Paris à Séoul et de
Berlin à Rio, ses spectacles ont été montés sur plus de
200 scènes différentes dans 29 pays. Son œuvre a par
ailleurs été distinguée par l’octroi de plusieurs prix, dont
le « Prix de la danse suisse » attribué à modify en 2005,
le « Prix de la Création actuelle » de l’Office fédéral de la
Culture (Suisse) attribué en 2013 à From B to B et le
« Prix de la danse » du Canton de Soleure. Il improvise
aussi avec des musiciens tels que Michel Debrulle, Guy
Corsano et Barry Guy. La relation à la musique, toute la
musique, de la pop à la musique contemporaine en pas-
charleroi-danses.be
sant par le jazz ou la musique baroque, joue un rôle majeur dans son œuvre. En 2012, il est invité par l’Ircam à
développer un projet sur les relations entre danse improvisée et composition musicale électronique dans le cadre
de leur Festival-académie ManiFeste. En parallèle à son
travail pour ZOO, Thomas Hauert crée encore Hà Mais
(2002) avec un groupe de danseurs mozambicains dans
le cadre du projet Alma Txina, Milky Way (2000), Lobster
Caravan (2004), 12/8 (2007) et Regarding the area between the inseparable (en collaboration avec Ars Musica
et le Théâtre royal de la Monnaie à Bruxelles, 2010)
avec des étudiants de l’école bruxelloise P.A.R.T.S, ainsi
que Fold and Twine (2006) à la Laban School de
Londres.
A
l’automne
2010,
il
crée
une
nouvelle pièce pour le Ballet de Zurich, Il Giornale della
necropoli, sur la composition du même nom de Salvatore
Sciarrino et avec un décor de l’artiste belge Michaël Borremans.Au printemps 2013, il a créé pour la compagnie
canadienne Toronto Dance Theatre la pièce Pond Skaters, qui lui a valu d’être nominé aux Dora Awards dans
la catégorie « Outstanding Choreography ». Et début
2014, il créera une pièce pour la compagnie
anglaise de danseurs invalides et non invalides Candoco. Par ailleurs, Thomas Hauert a développé des méthodes d’enseignement reconnues internationalement.
En plus d’une collaboration suivie avec P.A.R.T.S à
Bruxelles, il donne des workshops dans le monde entier.
En 2012-13, il est professeur invité « Valeska Gert » à la
Freie Universität de Berlin. Il a aussi été convié à
développer le projet pédagogique du nouveau baccalauréat en danse contemporaine qui devrait ouvrir en 2014
au sein de la haute école de théâtre La Manufacture à
Lausanne. Récemment, il a aussi été invité à participer
au projet « Motion Bank » initié par la Forsythe Company
pour
stimuler
la
recherche
sur
la
pensée
chorégraphique. Depuis septembre 2012, un groupe
multidisciplinaire d’artistes, de théoriciens et de
programmeurs de la Ohio Sate University à Columbus
(USA) collaborent avec lui en vue de développer des
« online digital scores » qui analysent, visualisent et prolongent certains aspects de son travail. En 2013, il a reçu le Prix de la "Création actuelle de danse" (Prix
suisses de danse). ZOO/Thomas Hauert est en résidence à Charleroi Danses est artiste associé au
Kaaitheater à Bruxelles.
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GROUPE LA BOLSA
Ces dernières années Cecilia Colacrai, Iris Heitzinger,
Anna Rubirola, Xavi Moreno, Federica Porello, Mireia de
Querol et Natalia Jiménez se sont croisés lors de divers
stages et projets de création. Ces rencontres leur ont
permis de reconnaître des intérêts partagés concernant
la recherche, la pratique et la création chorégraphiques.
Ce qui les unit est une investigation permanente autour
de la question du mouvement. Celui-ci est basé sur des
scores qui créent des cadres de recherches strictes.
Ces cadres permettent également au créateur de développer son intuition créative quand il se retrouve confronté au public.
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Pièce pour 7 performeurs
MYSTERY MAGNET
Miet Warlop / CAMPO
03 |10 – 21:30
CHARLEROI Les Écuries
Concept & direction Miet Warlop
Performance Miet Warlop,
Sofie Durnez, Laura
Vanborm/Artemis Stavridi,
Fernando Belfiore/Ondrej Vidlar,
Wietse Tanghe, Kristof Coenen
& Ian Gyselinck
Scénographie Miet Warlop
Assistanat scénographie
Sofie Durnez & Ian Gyselinck
Son Stefaan Van Leuven &
Stephen Dewaele
Regard extérieur Nicolas Provost
Assistanat dramaturgie Namik Mackic
Venue des arts visuels, la Gantoise Miet Warlop transforme la scène
en un environnement à risque où se déploie, organique et imprévisible, la peinture performative d'un monde régi par le chaos.
Perruques démesurées, corps tout en jambes, cheval et sa cavalière,
créatures casquées, obèse obsessionnel, sécrétions abondantes et
colorées… Habité par sept performers, Mystery Magnet fait écho à
l'univers plastique de Paul McCarthy, aux cérémonies des Actionnistes viennois, aux expressionnistes américains, voire à Sam Francis ou Pollock. Entre rituel subreptice et surprise de chaque instant,
entre cruauté et douceur, cette “séquence organique d'images avec
une histoire sous-jacente” est trash comme une série B bien décalée,
poétique et carrément culottée.
Technique Piet Depoortere,
Bart Vanbelleghem, Bennert Van
Cottem & Ian Gyselinck
Remerciements Katrien
De Keukeleere, Jonathan De Roo,
Jonas Feys, Philip Franchitti,
Pol Heyvaert, Philippe Riera,
Silke Sintobin, Barbara Vackier,
Stijn Van Buggenhout, Lies
Vanborm & Geert Viane / AMOTEC
—
Production CAMPO
Co-production
Kunstenfestivaldesarts / Göteborgs
Dans / Teater Festival
Avec le soutien de the Culture
Programme of the European Union
En collaboration avec Vooruit, Gent
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MIET WARLOP
Miet Warlop est une artiste visuelle belge. Née à Torhout, elle vit actuellement à Bruxelles. En 2003 elle obtient son Master en Arts Visuels, de l’Académie royale
des Beaux-Arts de Gand, où elle a étudié l’art
tridimensionnel. En 2004, elle remporte le prix du jury du
KASK Franciscus Pycke ainsi que le prix Jeune Théâtre
du Theater aan Zee d’Oostende avec son spectacle de
fin d’études Huilend Hert, Aangeschoten Wild. Ce fut
pour elle l’occasion de créer une deuxième production
avec le soutien du Vooruit et de Villanella : Sportband,
Afgetrainde Klanken (2005). Dans le contexte des
‘Lovepangs’ du Vooruit (2005), elle a créé le spectacle
Koester de Kersen. Ont ensuite suivi de nombreux
spectacles, actions interventions et mises en scène.
Elle a été scénographe pour des spectacles de
Dominique Hoste, Pieter Genard, Raven Ruëll, DitoDito Jef Lambrecht, KVS Brussels, arts centre Vooruit Ghent
et Les Ballets C de la B Ghent. Miet a collaboré avec
CAMPO (autrefois Victoria) à différentes occasions.
En 2006 et 2007, elle a fait partie de DE BANK, un projet
de Victoria qui donnait à des jeunes artistes l’occasion
de travailler sur un projet artistique pendant deux ans.
Sous le titre Grote Hoop/Berg (2006-2008) elle a
développé des spectacles extrêmement visuels, dont
Hilde D’haeyere, sur l’impact des cascades slapstick sur
le discours verbal.
Miet Warlop a récemment terminé une résidence de
deux années à Berlin, au cours de laquelle elle s’est
consacrée au travail visuel et elle a développé une nouvelle série d’actions de nature dynamique.
À partir de septembre 2012, Miet sera artiste associée
du centre artistique du Beursschouwburg de Bruxelles.
Elle fera également des apparitions par ailleurs, sous
des formes et des formats divers et dans différents endroits
Proposition 1 : Reanimation, Proposition 2 : Reconstruction et Proposition 3 : Play the Life.
Plus tard, elle a créé Springville (2009), un mouvement
de 50 minutes, tout en chaos, en expectative et en surprise. Le spectacle a été nominé pour le Festival de
Théâtre néerlando-flamand de 2010 et est toujours diffusé par CAMPO. En 2010 elle a également présenté Talk
Show, un spectacle-conférence en collaboration avec
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Création - Solo
[ELLE] RETIENT
Olga de Soto
07 |10 – 20:30
BRUXELLES La Raffinerie
Conception, chorégraphie, documentation et interprétation Olga de Soto
Création éclairages Philippe Gladieux
Création sonore Mathieu Farnarier
Danseuse, chorégraphe, artiste visuelle, chercheuse en danse, née
en Espagne, établie à Bruxelles, Olga de Soto se concentre, depuis
une quinzaine d'années, sur l'étude de la mémoire, de la longue
quête documentaire à sa traduction scénique.
Régie son Eric Desjeux
Chargés de production / diffusion
Claude Véron, Jill De Muelenaere
—
Production Niels (Bruxelles)
Coproductions Charleroi Danses /
Pôle Sud, Strasbourg / Le Phare,
Centre Chorégraphique National du
Havre Haute-Normandie (en cours)
Après plusieurs étapes d'un travail aux ramifications multiples autour
de La Table verte de Kurt Joos (1932), pièce clef de l'histoire de la
danse, Olga de Soto décide à présent de se pencher sur sa propre
mémoire et sur les traces laissées en elle par cette intense expérience humaine. “Se peut-il qu'un travail de recherche finisse par “coloniser” la personne qui l'entreprend ? Et si oui, comment se libérer
de cette “occupation” ?”
Avec l'aide du Ministère de
la Fédération Wallonie-Bruxelles, Secteur danse et de CK Zamek, Poznan.
—
Olga de Soto est conventionnée par
le Ministère de la Fédération
Wallonie-Bruxelles, Secteur danse
et est en résidence administrative
à Charleroi Danses.
—
(Elle) Retient est également
repris dans la programmation
de Brussels Dance !
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OLGA DE SOTO
Olga de Soto est chorégraphe, interprète chorégraphique, artiste visuelle et chercheuse en danse, née en
Espagne et établie à Bruxelles depuis 1990. Après une
formation en danse classique, danse contemporaine et
solfège dans son pays natal, Olga de Soto s’est formée
au sein de l'école du CNDC ; d’Angers alors dirigée par
Michel Reilhac. Elle a travaillé avec Michèle Anne de
Mey, Pierre Droulers, Felix Ruckert, Meg Stuart (dans le
projet Crash Landing), Boris Charmatz et Jérôme Bel,
avec qui elle collabore durant plus de cinq ans en tant
qu’assistante et performer dans le spectacle The Show
Must Go On.
Son travail de recherche et de création débute en 1992
avec la création du solo Patios. Depuis plus d'une quinzaine d'années son travail se concentre sur l'étude de la
mémoire, réalisant des projets de création intimement
liés à des longs processus de recherche, qui s'appuient
sur un important travail de documentation, dans lesquels
la chorégraphe œuvre dans des temporalités qui sortent
des logiques classiques de production. Elle a créé plus
d'une vingtaine de spectacles parmi lesquels : I believe
that if I act… (…upon the dimension of time it will be difficult to find myself at the place where I am expected to
be) (1993) ; Winnsboro Cotton Mill Blues (1996) ;
Paumes (1997), anarborescences (1999), Éclats mats
(2001), histoire(s) (2004), INCORPORER ce qui reste ici
au dans mon cœur (2004-2009), Une Introduction
(2010), Débords / Réflexions sur La Table Verte
(2012)… Ses pièces ont été présentées en Belgique,
France, Espagne, Portugal, Hollande, Allemagne, Autriche, Norvège, Suède, Finlande, République Tchèque,
Pologne, Turquie, Hongrie, Mexique, Brésil…
Olga de Soto est régulièrement invitée à donner des ateliers, des cours et des conférences. Elle intervient régulièrement dans des congrès, des séminaires et des colloques, où elle partage sa méthodologie et son travail de
recherche
De 2009 à 2012, Olga de Soto a été artiste en résidence
aux Halles, à Bruxelles. Actuellement elle est en résidence administrative à Charleroi/Danses / Centre Chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
En 2013, Olga de Soto a reçu le Prix SACD Spectacle
Vivant pour l’ensemble de son parcours.
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.
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Prix de la critique 2013-14 - Duo
TANT’AMATI
Erika Zueneli
08 |10 – 19:00
CHARLEROI Eden
Conception Erika Zueneli
Chorégraphie et interprétation
Erika Zueneli / Sébastien Jacobs
Scénographie Perrine Leclére Bailly
Regard compliceOlivier Renouf
Création lumières Abigail Fowler
Création son Sébastien Jacobs
Musique Extrait de Encore, in
Comme à la radio, Fontaine/Areski
—
Production Tant’amati/Asbl
Co-production Les Brigittines,
le Théâtre de Bligny dans le cadre
d’une résidence Drac Île de France
avec le soutien du CG91
Un lieu, l'intimité banale du quotidien. Et un couple, peut-être un
ex-couple : deux êtres qui, vivant ensemble, en ont développé un
mimétisme chargé à la fois d’habitudes et d’agacements. Très peu
de mots sont nécessaires à ces deux-là, dont les corps parlent entre
élans et usures. Les personnages chorégraphiés et interprétés par
Erika Zueneli et Sébastien Jacobs semblent inventer le monde
ordinaire et farfelu qui les abrite, sur fond des chansons de Brigitte
Fontaine, époque “Comme à la radio”, avec leur formidable potentiel
dramaturgique.
Entre le réel d’une relation et son effacement, entre la comédie domestique et le constat désabusé, un bel exemple de ce que la danse
peut raconter sans rien assener.
Avec le soutien de la Briqueterie
CDC du Val de Marne et de Cap*
pour la mise à disposition des studios
Avec l’aide au projet du Ministère de
la Communauté Française WallonieBruxelles - Service de la Danse
La compagnie est accompagnée par
le Grand Studio et a le soutien de
l’Agence Officielle de promotion
international WBT/D – WBI
—
Co-présentation Charleroi Danses /
Eden
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ERIKA ZUENELI
SEBASTIEN JACOBS
Chorégraphe et danseuse - Née à Florence (Italie)
C’est entre l’Italie, New-York, la France et la Belgique,
qu’ Erika Zueneli a développé son travail de chorégraphe
auprès notamment de figures majeurs comme A.
Nikolais, M.Cunningham, J.Nadj, S. Sempere…
Notamment en Belgique avec la compagnie MossouxBonté dont les collaborations sont nombreuses.
Elle crée la compagnie L’Yeuse en 2000, à Paris avec
Olivier Renouf avec qui elle développe une collaboration
importante. Très active sur la scène Belge, elle fonde en
2008 une structure à Bruxelles, renommée en mars 2013
en Tant'amati / ASBL.
Chorégraphe et danseur - Né à Dinant (Belgique).
Agrégé en philologie romane et en études théâtrales,
Sébastien Jacobs a abordé la scène par le théâtre universitaire (entre 1988 et 1993). Depuis 1994, il évolue
sur la scène internationale en tant qu’acteur, danseur,
metteur en scène, chanteur, musicien ou créateur son. Il
a maintenant participé à plus d’une cinquantaine de
créations pour différents metteurs en scène, compositeurs, réalisateurs ou chorégraphes, notamment au sein
de compagnies qu'il a co-fondées, comme le HardtMachin Group (dirigé par Denis Bernard, 1994-2004) ou le
Vivarium Studio (dirigé par Philippe Quesne) entre 2003
et 2009. Il est depuis 1997 régulièrement interprète pour
la compagnie Mossoux-Bonté et est un proche collaborateur des chorégraphes Sofia Fitas (depuis 2008) et Erika
Zueneli (depuis la création de sa compagnie en 1999).
A son actif : quelques 10 créations, qui portent
l’empreinte de confrontation des langages artistiques et
d’une recherche axée sur l’intimité, le trivial et le quotidien. Au travers de ses créations, elle poursuit avec délicatesse un travail d'observation de la façon dont l'être
humain noue ou dénoue ses relations à l'autre, s'y perd
ou s'y retrouve. L’humour et la dérision fait partie intégrante d’une approche qui se veut à la fois sensible et
corrosive.
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Pièce pour 4 danseuses
GONE IN A HEARTBEAT
Louise Vanneste / Rising Horses
08 |10 – 20:30
CHARLEROI Les Écuries
Conception et direction
Louise Vanneste
Danse Anja Röttgerkamp, Eleonore
Valère, Eveline Van Bauwel,
Anushka Von Oppen
Musique Cédric Dambrain
Scènographie & éclairage Arnaud
Gerniers et Banjamin Van Thiel
—
Une production de
Louise Vanneste/Rising Horses
Producteur délégué
Les Halles de Schaerbeek
En coproduction avec
le Kunstenfestivaldesarts,
Charleroi Danses, le Théâtre
de Liège, le Phare-CCN du Havre
Haute Normandie, le CCN de Roubaix
et Torino Danza
Avec le soutien de la Fédération
Wallonie – Bruxelles / service
de la danse
Engagée dans un travail d’écriture du mouvement autant que dans la
création d’expériences perceptives totales, la jeune chorégraphe
bruxelloise Louise Vanneste, en résidence à Charleroi Danses et artiste-partenaire des Halles, développe de projet en projet un langage
scénique qui fait dialoguer la danse avec l’espace, la lumière et le
son. Sa dernière création explore la tension entre multiplicité et unité,
composition et instinct. La chorégraphie est pensée comme quatre
solos qui cohabitent dans un seul espace. Nourries d’une gestuelle
empruntée à la mémoire collective des concerts de rock et des
danses populaires, les interprètes s’influencent inconsciemment, par
coprésence plutôt que par échange intentionnel, pour s’agencer et se
réagencer en configurations éphémères allant de la figure
esseulée à la meute ou au binôme. La lumière, le son et l’espace,
eux aussi, se déploient comme des objets autonomes qui participent
d’un même organisme, étrange et pourtant familier, offert à la
perception du spectateur. Magnétique.
—
Louise Vanneste / Rising Horses est
en artiste en résidence à Charleroi
Danses, artiste partenaire des Halles
de Schaerbeek et accompagnée par
Grand Studio.
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LOUISE VANNESTE
Après une formation en danse classique, Louise
Vanneste se dirige vers la danse contemporaine et entre
à P.A.R.T.S. (A.T. de Keersmaeker) dont elle est diplômée. Grâce à une bourse de la Fondation SPES (BE),
elle poursuit sa formation au sein de la Trisha Brown
Dance company à New York. Depuis son retour en Europe, elle privilégie les collaborations en tant que chorégraphe et danseuse avec des artistes issues de différentes disciplines tels les compositeurs Cédric Dambrain
et Antoine Chessex, le vidéaste Stéphane Broc, les danseuses Eveline Van Bauwel et Anja Röttgerkamp, les artistes plasticien et éclairagiste Arnaud Gerniers & Benjamin van Thiel et le peintre Stephan Balleux. Elle crée
sa première pièce de groupe Sie kommen en 2008. Les
spectacles HOME et Persona ont été créés respectivement en 2010 et 2011. Black Milk, créé en 2013, a été
couronné meilleur spectacle de danse par le Prix de la
Critique. HOME et Black Milk sont encore en tournée actuellement (Holland Festival, festival International des
Brigittines, Augusti Tantsu festival/ Estonie, Bienal internacional de dança Do Ceara/ Brésil, Biennale de Charleroi danses/ Belgique, Fabbrica Europa / Italie, Roma Europa / Italie, …). Elle vient de créer l’installation vidéo
pour 4 écrans Going West aux Halles de Schaerbeek
(salon de la CIA – avril 2014) qui sera en tournée à
Charleroi danses, au Hong Kong Art Center (mars 2015)
et à Invisible Dog à New York (mai 2015).
Louise Vanneste est actuellement artiste en résidence à
Charleroi Danses - Centre Chorégraphique de la Fédération Wallonie- Bruxelles, artiste partenaire des Halles de
Schaerbeek et accompagnée par Grand Studio.
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Solo
ReVoLt
Compagnie Thor / Thierry Smits
09 |10 – 19:00
CHARLEROI L’Ancre
Chorégraphie Thierry Smits
Assistant à la chorégraphie Lucius
Romeo-Fromm
Danse Nicolas Leahey
Musique Maxime Bodson
Costume Mina Ly
Création lumières Gilles Brulard
Régie son Jean-François Lejeune
En écho aux mouvements de contestation actuels, et plus
particulièrement ceux portés par des femmes, Thierry Smits crée
avec Nicola Leahey une chorégraphie puissante et obsessionnelle
sur l'insubordination et la nécessité de révolte. Une chorégraphie qui
nous renvoie à l'oppression du corps - féminin d'abord -, puis à la révolte nécessaire pour y échapper, à la fissure qu'il y a moyen d'écarter, et la liberté qu'il y a à trouver.
—
Production Compagnie Thor
Avec l’aide de Charleroi Danses
Avec le soutien du Ministère
de la Culture de la Fédération
Wallonie-Bruxelles, Wallonie-Bruxelles
International et Wallonie-Bruxelles
Théâtre/Danse
—
Co-présentaiton Charleroi Danses /
L’Ancre
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THIERRY SMITS
Thierry Smits, avec sa Compagnie Thor, est aujourd’hui
une des références de la danse contemporaine belge.
En 25 ans, le chorégraphe a affirmé une démarche artistique à bien des titres hors normes, au caractère fréquemment polémique, souvent à contre-courant des
tendances. Alternant spectacles de danse pure et pièces
plus performatives, ses créations explorent le rapport au
corps - objet de désir, de plaisir et de finitude -, qu’il considère aujourd’hui plus que jamais comme un espace politique, comme « le seul territoire de liberté qu’il nous
reste ».
Depuis le lancement de sa compagnie en 1990, Thierry
Smits a créé plus de trente spectacles de danse. Parmi
ceux-ci, Eros délétère (1991), Red Rubber Balls (1999),
D’ORIENT (2005), V.-Nightmares (2007) et To the Ones
I Love (2010). Ses créations, caractérisées par un sens
aigu de l’image, convoquent des esthétiques tantôt pop
et queer, volontiers provocatrices, tantôt épurées et contemporaines. Quelle qu’en soit la forme, ses propositions
témoignent d’une rigueur technique et d’une créativité
gestuelle omniprésentes, d’une franchise et d’une générosité évidentes.
Les spectacles de Thierry Smits sont présentés en Belgique et à l’étranger : en Europe, en Amérique, au
Moyen-Orient et en Afrique du Nord, dans des lieux et
festivals tels que le Barbican à Londres, Trafó à Budapest, le Schriittmacher Festival à Aachen, l’Opéra de
Rouen, le BIPOD Festival à Beirut, le Teatro de la Ciudad à Mexico ou la prestigieuse Brooklyn Academy of
Music à New York.
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Pièce pour 6 interprètes
HANTOLOGIE
Groupe Entorse
09 |10 – 20:00
CHARLEROI PBA
Danse Samuel LEFEUVRE /
Florencia DEMESTRI
Musique Raphaëlle LATINI /
Mathias DELPLANQUE
Lumière Nicolas OLIVIER
Game designer Manuel ROZOY
—
Production groupe ENTORSE (FR)
et LOG asbl (BE)
Ce projet bénéficie du soutien de
la DRAC de Basse-Normandie,
du Conseil Régional de Basse
Normandie, du Conseil Général
du Calvados, de la Ville de Caen,
et du Ministère de la Communauté
Française - Service de la danse
Avec cette pièce créée en 2014, le Groupe Entorse – fondé en 2007
par le danseur-chorégraphe Samuel Lefeuvre et la performeuse sonore Raphaëlle Latini – remet en jeu l'idée de représentation en puisant dans les archives sonores et visuelles du lieu où il la joue. C'est
un trajet, avec ses mystères et ses détours, auquel sont conviés les
spectateurs, inclus dans le dispositif où se joue une expérience sensorielle mêlant scénographie, musique, chorégraphie. Aussi documentée que déconcertante, l'aventure pulvérise les sons, accumule
les objets, bouscule les codes, questionne le rite, la transe, la possession, ferme la boucle pour aussitôt la rouvrir.
Co-production Scène Nationale
61 (FR), CDC - Atelier de ParisCarolyn Carlson (FR), Charleroi
Danses (BE), Le Relais Culturel Régional du Pays de Falaise (FR),
Centre chorégraphique de
la Fédération Wallonie-Bruxelles (BE),
Théâtre de la Balsamine – Bruxelles
(BE), The POINT – Eastleigh (UK),
CNDC Angers (FR), LE
CENTQUATRE - PARIS (FR)
Le groupe Entorse est associé
à la Scène nationale 61 et reçoit
le soutien du Conseil Régional
de Basse-Normandie et de la DRAC
Basse-Normandie dans le cadre
de l’aide à la compagnie
Administration Les Indépendances
—
Co-présentation Charleroi Danses /
PBA
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GROUPE ENTORSE
Depuis la création du groupe entorse en 2007,
Raphaëlle Latini et Samuel Lefeuvre collaborent
avec différents artistes (danseurs, comédiens, designers lumière, …) pour créer des spectacles,
des performances qui mêlent chorégraphie, musique, scénographie et lumière avec une exigence
qui les pousse à explorer toutes les interactions
possibles. Love Affair, green girl 2008, feuilleton
radiophonique live, mettait ses interprètes sur le fil
d'une narration effrénée, déconstruisant petit à petit chaque aspect du spectacle et sa cohérence
(visuelle, sonore et chorégraphique). A travers le
spectacle Accidens (ce qui arrive) 2010, ils abordent la notion de résilience tout en questionnant la
place de chaque intervenant, pour déplacer l'attention du spectateur vers chacun des participants. Ils
donnent au travail des matières musicales, scénographiques et lumineuses une place aussi importante que les états physiques extrêmes traités
dans la chorégraphie.
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Création - Solo
LA ESCLAVA
Ayelen Parolin & Lisi Estaràs
09 | 10 – 21:30
CHARLEROI Les Écuries
Concept & chorégraphie
Ayelen Parolin & Lisi Estaràs
Interprétation Lisi Estaràs
Musique Bartold Uyttersprot
Dramaturgie Sara Vanderieck &
Olivier Hespel
Création lumière Carlo Bourguignon
Costumes Dorine Demuynck
Objet scénographique
Nicolas Vladyslav
—
Production RUDA asbl
Coproduction Charleroi Danses /
Les Brigittines, Bruxelles / CDC
Le Gymnase – Roubaix / Petites
Scènes Ouvertes (PSO)
Aide Fédération Wallonie-Bruxelles –
Service de la Danse
Soutien WBI / SACD / WBT/D
Accueil studio Hellerau – European
Center for Arts, Dresden / Les Ballets
C de la B, Gand / Grand Studio,
Bruxelles
—
Ayelen Parolin est accompagnée
par le Grand Studio (Bruxelles),
et en résidence administrative
au Théâtre les Tanneurs (Bruxelles)
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Ayelen Parolin est entrée en chorégraphie avec un solo très personnel, 25.06.76. Avec pour titre sa propre date de naissance, cette
première pièce prend les traits d’une singulière autofiction chorégraphique, le matériel de base n’étant rien d’autre que des fragments de
créations qui ont traversé son parcours de danse, en tant qu’élève,
interprète ou chorégraphe. Un solo créé en 2004, qui n’a de cesse
de tourner depuis et, tout logiquement aussi, de s’alimenter de nouveaux éléments, encore et toujours.
En 2014, enceinte, Ayelen Parolin propose à une autre chorégrapheinterprète d’origine argentine, Lisi Estaràs, de la remplacer pour
quelques dates. Cette aventure éclair pour les deux femmes est le
point de départ d’un désir d’aller plus loin dans la rencontre, de tenter
une mise en commun de leurs deux écritures et personnalités, qui
recèlent quelques similitudes et… beaucoup de divergences.
En reprenant le principe chorégraphique du solo qui les a fait se rencontrer et son rapport à l’identité, construction instable, assurément
plurielle et « fluide », les deux artistes signent une pièce tout en contrastes, en difractions, sinon clairement schizophrène. Un seule-enscène dans lequel une femme (Lisi Estaràs), comme hantée/accaparée par elle-même, engoncée dans ses héritages multiples, cherche à extirper/exhumer sa propre histoire, et son rapport
au monde. Entre vulnérabilité et assurance, perdition et contrôle,
cette Esclava n’essaie en fait rien d’autre que d’attraper le bon fil, de
trouver ce lâcher prise, illusoire, que l’on dit pourtant si essentiel…
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AYELEN PAROLIN
LISI ESTARÀS
Ayelen Parolin est chorégraphe et danseuse. Elle
est née à Buenos Aires, vit et travaille à Bruxelles.
Elle a étudié à l’Ecole Nationale de Danse et au
Théâtre San Martin à Buenos Aires. En Europe,
elle a suivi la formation E.x.e.r.ce à Montpellier, et
a ensuite travaillé comme interprète pour Mathilde
Monnier, Mossoux-Bonté, François Peyret, Mauro
Paccagnella, Louise Vanneste, Alexandra Bachzetsis, Anne Lopez, et Riina Saastamoinen.
Depuis 2004, Ayelen Parolin développe un travail
propre. Elle a tout d’abord créé le solo 25.06.76,
dans lequel elle explore son autobiographie. Avec
Troupeau/Rebaño, elle se confronte à l’animal endormi en chacun de nous, et avec la pièce SMS
and Love, elle questionne la féminité et ses dynamiques de groupe. Dans DAVID, elle « contemple » la figure masculine à travers une exploration sensorielle et une déconstruction des clichés
d’un modèle canonique, symbole de la masculinité : le David de Michel Ange.
Pour son dernier travail en date, Hérétiques, Ayelen a collaboré avec la pianiste et compositrice
Lea, qui interprète en direct sa composition.
Hérétiques est une triade obsessionnelle impliquant endurance, répétition et variation autour du
triangle comme leitmotiv.
La saison dernière, le Théâtre National et le SACD
ont proposé une carte blanche à Ayelen et
à la réalisatrice et ancienne strip-teaseuse
Sarah Moon Howe, pour qu’elles créent une pièce
entre 5 et 25 minutes. Cette invitation a donné
Exotic World, présenté dans le cadre du Festival
XS 2015.
Ayelen Parolin a créé et présenté son travail en
Allemagne, Argentine, Belgique, Espagne, Estonie, Etats-Unis, Finlande, France, Grèce, Italie,
Israël, Luxembourg, Mexique et Norvège. Elle a
en outre été lauréate des Pépinières Européennes
pour Jeunes Artistes.
Lisi Estaràs a étudié la danse à Cordoba
(Argentine), puis à Jérusalem à la Rubin Academy
of Music and Dance. Après quoi, elle a dansé
avec le Batsheva Ensemble à Tel Aviv.
Depuis 1997, Lisi vit en Belgique et travaille avec
Les Ballets C de la B. Elle a ainsi dansé dans Iets
op Bach, Wolf, VSPRS, pitié !, C(H)oeurs et Tauberbach d’Alain Platel, ainsi que dans Tempus
Fugit de Sidi Larbi Cherkaoui.
Au fil des années, parallèlement à ce travail
d’interprète, Lisi a développé son propre travail, en
collaboration avec d’autres artistes : Bartime
(Campo, Gand), Cocina Erotica et No Wonder
avec Constanza Macras (Schaubuhnne, Berlin),
Leche (Pasarelle, Courtrai), A distancia (Teatro
Real, Cordoba, Argentine).
Chorégraphe au sein des Ballets C de la B depuis
2007, elle a signé Patchagonia, Bolero, The Gaza
Monologues, Primero/Erscht, ainsi que Dans Dans
(en coproduction avec het Kip, Gand).
En outre, Lisi Estaràs a récemment répondu à différentes demandes de collaborations. En 2014,
elle a ainsi signé la chorégraphie de la pièce Hiob
de la metteure en scène Sandra Strunz (Theater
Bonn) et, en 2015, celle de Das Brennende Haus
des metteurs en scène Emilio Garcia Wehbi et
Maricel Alvarez (Konzert Theater Bern) ou encore,
celle de la dernière pièce de l’actrice et metteure
en scène Lies Pauwels, The Hamiltoncomplex
(Het Paleis, Anvers).
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Création - Duo
ONETWOTHREEONETWO
Albert Quesada
10 |10 – 18:00 & 22:30
CHARLEROI Les Écuries
Concept Albert Quesada
Chorégraphie & interprétation
Albert Quesada & Zoltán Vakulya
Son Albert Quesada
Lumière Bert Van Dijck
Musique (tba)
Costumes Sofie Durnez
Illustrations Gosia Machon
Textes JS Rafaeli
Conseiller musical
Juan Carlos Lérida
Ceci n'est pas un spectacle de flamenco, mais une quête, en duo et
au masculin, par le corps et la voix, de l'essence de ce langage non
écrit – à la fois musique et danse – et de son intensité, son immédiateté expressive et sensible, son accessible complexité. Né en 1982
en Espagne, formé à P.A.R.T.S., Bruxelles, et à la Hogeschool voor
de Kunsten à Amsterdam, après avoir étudié la philosophie et l'ingénierie multimedia à Barcelone, Albert Quesada dissèque cet art ancestral et bien vivant, dont la structure rythmique a traversé le temps,
pour en observer chaque élément et débusquer la magie, les rites,
les récits qu'il recèle. En perpétuelle évolution.
Assistants chorégraphiques
Petra Söör & Leo Castro
—
Production Albert Quesada /
Klein Verzet vzw
Co-production Charleroi Danses /
CCNR
Avec le soutien des
Autorités Flamandes, Vlaamse
Gemeenschapscommissie & Culture
Programme of the European Union
En collaboration avec PACT
Zollverein, Vooruit, TAKT/Provinciaal
Domein Dommelhof, STUK,
El Graner, L’animal a l’esquena,
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ALBERT QUESADA
Né en Espagne en 1982, Albert Quesada suit des études
de philosophie et d’ingénierie multimédia à Barcelone
avant de se former à P.A.R.T.S (2004-2008) à Bruxelles
et à la Hogeschool voor de Kunsten (MTD, 2003-2004)
d’Amsterdam. Tout au long de ses études, il organise
ses jams sessions hebdomadaires à P.A.R.T.S. et donne
des cours et des ateliers en Belgique, Autriche, Inde et
aux Etats-Unis.
Depuis 2009, Albert danse avec la compagnie
ZOO/Thomas Hauert (Accords, You’ve Changed, In Vivo
Danse, Mono) ainsi qu’avec Benjamin Vandewalle.
Outre ses prestations scéniques, Albert réalise des films
de danse projetés dans le monde entier en marge de ses
autres œuvres.
En 2005, Albert commence à travailler à Solo on Bach &
Glenn (2005-2008) ; la pièce s’étoffe progressivement,
part en tournée, et donne naissance au duo Solos Bach
& Gould (2010).
Il est actuellement en tournée avec ses dernières créations, Slow Sports and Wagner & Ligeti, autour de la
compréhension de la musique orchestrale. Il a par
ailleurs réalisé une version enfant de Slow Sports.
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Duo
SHIFTS
Peter Savel
10 |10 – 19:00
CHARLEROI Les Écuries
Chorégraphie, danse Peter Savel
Piano Kamil Mihalov
Musique Jean Sébastien Bach,
Uri Caine Ensemble - Goldberg Variations
—
Production Charleroi Danses
Co-production STUK Kunstencentrum/Stanica Zilina-Zariecie
Avec le soutien de P.A.R.T.S., departs., CC Vooruit Gent
—
Peter Savel est artiste en résidence
à Charleroi Danses
charleroi-danses.be
Pour Peter Savel, collaborateur régulier de Pierre Droulers et depuis
2014 artiste en résidence à Charleroi Danses, créer c'est jouer : tout
est possible ; rien n'est définitif. À la fois chercheur pragmatique et
explorateur fantasque, il irrigue Shifts de la théorie somatique
James-Lange. Ainsi explore-t-il les aspects physiques de la peine et
du deuil, qu'il traduit scéniquement, physiquement, en lien étroit avec
la musique. À la lisière du périmètre dévolu à la danse, Kamil Mihalov au piano livre les Variations Goldberg de J.S. Bach. “Que se
passe-t-il entre mes décisions physiques conscientes et mon esprit
émotif au cours du déplacement ?” se demande le danseur et chorégraphe, démontant obstinément les structures sociales pour y révéler
l'essence de l'humain.
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PETER SAVEL
Peter Peter vit et travaille à Bruxelles. Il est diplômé du
Département de Danse Création à l'Université des Arts
(VŠMU) en 2006. Il a joué dans de grands projets de
chorégraphes slovaques et étrangers puis s'est lancé
dans son propre travail. Son étude de la danse s’est
poursuivie à P.A.R.T.S., qu'il a terminé avec succès en
2010 par un spectacle I have to get ready to get ready.
En 2006, avec son collègue de classe Stanislav Dobak, il
a créé la pièce One for you, two for me sélectionnée
pour le festival Aerowaves à Francfort en 2010. Leur
nouveau duo Much to much a remporté le prix pour la
conception de l'éclairage au festival de Kiosk à Zilina.
Avec la réalisatrice allemande Julianne von Crailsheim, il
a développé et présenté une performance solo Could we
flie together ? au festival KIOSK à Zilina en 2012 et a
remporté le prix pour scénographie et design d'éclairage.
Cette même année, il a créé Shifts avec le pianiste slovaque Kamil Mihálov sur les Variations Goldberg, présenté au festival Compil d’Avril en 2013. En collaboration
avec
l’excellente
danseuse
tchèque
Teresa
Ondrová, ils ont signé la chorégraphie Boys who like to
play with dolls en 2013. Dans cette pièce, ils ont exploré
la question du genre et ses stéréotypes. La performance
a été présentée au Festival du Spring Forward à Umea
dans le réseau Aerowaves. Peter Savel est
artistiquement actif aussi en Slovaquie : en 2011, il a
créé trois chorégraphies dans le projet des étudiants
VSMU Premeny tanca. Il est un participant régulier au
festival de Zilina KIOSK et pédagogue LAB. Depuis
2011, Peter travaille en étroite collaboration avec le chorégraphe Pierre Droulers (de l’air et du vent, Soleils) et
Salva Sanchis. Depuis 2014, il est artiste en résidence à
Charleroi Danses.
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Pièce pour 13 danseurs & 2 pianistes
UN SACRE DU PRINTEMPS
Daniel Linehan / Hiatus
10 |10 – 20:30
CHARLEROI Les Écuries
Chorégraphie Daniel Linehan
Dramaturgie musicale Alain Franco
Danseurs Jeanne Colin, András
Déri, Alexandra Dolgova, Erik
Eriksson, Taha Ghauri, James
McGinn, Charles Ngombengombe,
Krisjanis Sants, Christoffer
Schieche, Hagar Tenenbaum,
Roman Van Houtven, Kathryn
Vickers, Tiran Willemse (gradués
de P.A.R.T.S. Research Cycle 2014).
Musique gor Stravinsky
Piano Jean-Luc Plouvier (ICTUS)
et Alain Franco
À la suite d'un atelier mené en 2013 à P.A.R.T.S., en collaboration
avec le dramaturge musical Alain Franco, Daniel Linehan s'empare
du chef-d’œuvre de Stravinsky et en livre une relecture qui, au récit
sacrificiel, privilégie l'examen de la structure musicale radicale. Plutôt
que la mort inéluctable, c'est la vie qui, pour lui, vibre là sans compromis : une succession d'élans, de débuts scandés, comme autant
de possibles renaissances. Treize jeunes danseurs partagent le plateau avec deux pianistes, dans une grande proximité avec le public,
tous partageant l'état énergétique collectif de ce Sacre spéculatif et
sensoriel.
Stylisme Fédérick Denis
Technicien lumière Elke Verachtert
Technicien son Alexandre Fostier
—
Production Hiatus
Production exécutive
Caravan Production
Diffusion internationale
Damien Valette (Paris, FR)
Coproduction L’Opéra de Lille (FR),
deSingel Campus International des
Arts (Anvers, BE), Festival de
Marseille (FR), en collaboration
avec P.A.R.T.S. (Bruxelles, BE).
—
Atelier public autour du Sacre
et Rencontre avec les artistes.
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DANIEL LINEHAN
Daniel Linehan a travaillé comme danseur et chorégraphe à New York, avant de s’installer à Bruxelles en
2008 où il a suivi le Cycle de Recherche à P.A.R.T.S.
En tant qu’interprète, Linehan a travaillé, entre autres,
avec Miguel Gutierrez et Big Art Group. En 2007-2008, il
fut aussi Artiste en Résidence au Movement Research.
Dans son propre travail chorégraphique, Linehan
cherche à obscurcir en douceur, la frontière qui sépare la
danse de tout le reste. Il aborde la création du point de
vue de l’amateur curieux, en testant les nombreuses interactions entre la danse et les formes de non-danse, à
la recherche d’improbables conjonctions, juxtapositions
et parallèles entre les textes, mouvements, images,
chansons, vidéos et rythmes. A New York, il crée, avec
une équipe de quatre danseurs, des performances basées sur le texte et la danse. Il a également collaboré
avec Michael Helland sur de nombreux projets en duo.
En 2007, il crée le solo Not About Everything qui, depuis
sa première, a été joué dans plus de 50 théâtres du
monde entier.
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Ses projets les plus récents sont Montage for Three
(2009), Being Together Without any Voice (2010), Zombie Aporia (2011), Gaze is a Gap is a Ghost (2012), ainsi
que The Karaoke Dialogues (2014). En 2013 il a créé le
livre A no can make space, en collaboration avec le graphiste anversois Gerard Leysen. Un Sacre du Printemps,
est sa dernière création, dont la première aura lieu le 13
février 2015 à deSingel, à Anvers. Epaulé par le dramaturge et musicien Alain Franco, il y réunit 13 gradués de
P.A.R.T.S et un orchestre live. Le spectacle continuera
sa tournée accompagné des pianistes Jean-Luc Plouvier
(Ictus) et Alain Franco.
La prochaine création de Daniel Linehan, dbddbb, une
pièce pour 5 danseurs, verra le jour à l’Opéra de Lille le
3 novembre 2015.
Daniel Linehan / Hiatus est artiste en résidence à l’Opéra
de Lille depuis janvier 2013 et est subventionné par le
gouvernement flamand.
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Création – Trio
ELEPHANT_ROCK
Jonathan Schatz
10 |10 – 20:30
BRUXELLES La Raffinerie
Chorégraphie Jonathan Schatz
Interprétation Clarisse Chanel,
Lynda Rahal et
Ana Cristina Velasquez
Compositeur Antoine Chessex
Créateur lumières Matthieu Ferry
Plasticien Christopher Füllemann
Regard extérieur Louise Vanneste
—
Production Transniagara
Coproduction Charleroi Danses,
Association Beaumarchais - SACD,
Le Quartz, Scène nationale de Brest
Réalisé avec le soutien de
la Fédération Wallonie-Bruxelles
Jonathan Schatz a reçu la bourse
à l'écriture de l'Association
Beaumarchais - SACD
pour cette création
Né en 1984, formé à Paris, Lyon et Angers, il était l'un des interprètes
de Soleils de Pierre Droulers. Son parcours croise aussi ceux
de Marianne Baillot, Dominique Brun, Kasper T. Toeplitz, Gisèle Vienne,
entre autres. Poursuivant ses recherches autour du rituel et de la transe,
Jonathan Schatz livre avec Elephant_Rock (dont une étape était présentée en avril 2015 au festival DANSEUR) une “expérience de danse
archaïco-contemporaine”. Corps et son, incorporation du masque
et vibration monochromatique articulent ce projet qui explore la
contrainte et l'immersion. “Traverser ce corps d’abîme qui ne livre à la
perception de l’autre que son propre dessaisissement” : voilà la proposition du chorégraphe et danseur. “Une invitation à devenir créature,
cet être sub-humain qui appartient au règne des fermentations de
l’imaginaire collectif.”
—
Elephant_Rock est également
repris dans la programmation
de Brussels Dance !
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JONATHAN SCHATZ
Jonathan Schatz est un danseur et chorégraphe né en
1984. Après avoir été élève à l’École de l’Opéra de Paris, il étudie au CNSMD de Lyon puis au CNDC
d’Angers. Il conçoit avec Marianne Baillot les
performances, I live in a cake ; Today, we will meet in
paradise et Stand by me mad heaven. Il s’associe à Thibaud Le Maguer pour la pièce Multiplex et interprète une reconstitution du Sacre du Printemps de Vaslav Nijinsky
par Dominique Brun. Il rencontre Gisèle Vienne pour une
reprise de rôle dans Kindertotenlieder et pour la création
de This is how you will disappear. Il est invité au sein de
la Fondation Royaumont, pour suivre le programme de
recherche de composition chorégraphique Transforme. Il
y appréhende l’outil hypnotique ericksonnien auprès de
Catherine Contour et le yoga de l’énergie avec Myriam
Gourfink et crée Trans_Niagara en collaboration avec le
compositeur Kasper T. Toeplitz.
Plus tard, il travaille avec Pierre Droulers à la création de
Soleils, avec Dominique Brun à celle du Sacre #2 et
crée, avec Alexandre Da Silva, la performance
Simulation(s). Aujourd’hui, il collabore à la création
d’Hyperion de Claudia Sorace et Riccardo Fazi et
présente sa nouvelle création Elephant_Rock.
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Première belge - Solo
WHISPERS
Cie Mossoux-Bonté
15 |10 – 20:30
CHARLEROI Les Écuries
Concept, chorégraphie et
interprétation Nicole Mossoux
Mise en scène Patrick Bonté,
Nicole Mossoux
Musique originale live
Mikha Wajnrych (objets sonores),
Thomas Turine (composition
électroacoustique)
Costumes Colette Huchard
Scénographie Johan Daenen
Lumière Patrick Bonté
Direction technique David Jans
—
Production Cie Mossoux-Bonté
Avec le soutien du Théâtre de
la Balsamine (Bruxelles) et du Théâtre
Le Passage (Fécamp)
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Après les poupées siamoises de Twin Houses (1994), l'ombre de
Light ! (2004), les objets de Kefar Nahum (2008), Nicole Mossoux
poursuit son exploration du double en s'immergeant dans un monde
sonore qui fait écho à ses gestes hantés. Les bruitages produits en
direct, amplifiés, reproduits, suscitent l'inopiné. Et se répercutent
dans une danse qui, pour analytique qu'elle soit, tutoie l'abstraction,
“même si le corps est celui d'un personnage tout droit sorti
d’un tableau de Vermeer, et qui emmène, comme s’extirpant de son
corps, des silhouettes animées.” Depuis trente ans, le tandem
de créateurs tend l'oreille à l'étrange, scrute le monde par-delà
les évidences, et fait du théâtre le moment où questionner nos
troubles, nos obscurités, nos fantasmes. Les fantômes, cette fois,
sont du voyage.
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CIE MOSSOUX-BONTÉ
Depuis leur rencontre en 1985, Nicole Mossoux et
Patrick Bonté créent des spectacles situés aux frontières
de la danse et du théâtre. En partant de thématiques
précises qui trouvent leur formulation dans le mouvement, ils cherchent à fondre ces deux disciplines en un
seul langage, ainsi qu’à créer un trouble dans lequel le
spectateur puisse se sentir personnellement impliqué, où
son individualité soit seul guide pour l’émotion. Au delà
d’un indéniable « style » propre à la Compagnie, le parcours de celle-ci dessine à chaque fois un nouvel univers, touche à une problématique particulière, que ses
spectacles soient intimistes ou qu’ils rassemblent un plus
grand nombre d’interprètes.
Compagnie bicéphale, elle nous emmène également
vers les pôles masculins et féminins d’une vision créatrice qui tendrait à une réelle complémentarité.
Les spectacles de Nicole Mossoux et Patrick Bonté ont
été présentés dans une quarantaine de pays.
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Solo
SA PRIÈRE
Malika Djardi
16 |10 – 19:00
CHARLEROI Les Écuries
Conception, interprétation
Malika Djardi
Voix-off Marie-Bernadette Philippon
Musique We found love, Rihanna
feat Calvin Harris, Tres Morillas,
Jordi Savall
Conseil à la dramaturgie
Youness Anzane
Scénographie Malika Djardi,
Florian Leduc
Création lumières Florian Leduc
Régie lumière Mathilde Chamoux
Technique son Benoit Pelé
Photographes Loïc Benoît
et Christophe Louergli
—
Coproduction Charleroi Danses,
La texture des mots, les hésitations du souvenir, l'élaboration d'une
pensée sur le vif : c'est cette matière – vivante – que Malika Djardi a
récoltés auprès de sa mère, convertie à l'islam, qu'elle interroge sur
sa foi et sa pratique. C'est de ses fils que la chorégraphe et danseuse tisse la partition de son solo (présenté dans DANSEUR en
2014). Solo documentaire, dédoublé par la voix de l'interviewée, et
qui comme tout documentaire ne se contente pas d'enchaîner faits et
témoignages mais leur accorde, subjectif et assumé, un montage.
Du geste avec du texte. “Fais pour ce monde comme si tu devais y
rester toujours, mais prépare-toi pour l'au-delà comme si tu devais
mourir demain”, dit la mère dans sa prière. « Comment décide t-on
de sʼengager pleinement dans une pratique et par rapport à quels intérêts et croyances ? » s'interroge la fille, l'artiste se livrant au mariage de deux rites, de deux langages.
Résidences et soutiens Skite Caen
et “Afterskite” à l’Atelier de Paris
Carolyn Carlson, Rhizome (Lyon),
Charleroi Danses, Centre national de
la danse Lyon - Rhône Alpes (Lyon)
Remerciements Jean-Marc Adolphe,
Benoît Pelé, Fabienne Aucant
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MALIKA DJARDI
Après une formation en arts plastiques, elle
intègre des études supérieures en danse contemporaine à l’UQAM de Montréal puis au Centre
National de Danse Contemporaine à Angers de
2009 à 2011.
Elle est invitée par Jean-Marc Adolphe à l’édition
2010 de SKITE au cours de laquelle elle crée une
première pièce de groupe Love Song réunissant
Perle Palombe, Yohann Alex, Charles Chemin,
Trajal Harrell, Aude Lachaise et Maud Le Pladec.
Avec le solo Sa Prière, crée en avril 2014 dans le
cadre du festival DANSEUR de Charleroi Danses,
elle poursuit une recherche sur la question de la
performance comme objet de documentation.
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Depuis 2011, elle a travaillé en tant qu’interprète
pour Mélanie Perrier, Pierre Droulers, Alexandre
Roccoli et en tant qu’invitée sur Suite n°1 “ABC”
du metteur en scène Joris Lacoste et son projet
Encyclopédie de la parole. Actuellement, elle est
interprète sur le projet Des aveugles de la metteure en scène Clyde Chabot, ainsi que pour la
chorégraphe Ola Maciejewska sur la pièce
Bombyx Mori qui sera présentée en novembre
2015 à la Ménagerie de Verre à Paris.
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Création - Duo
DEVINE QUI VIENT DANSER CE SOIR ?
Taoufiq Izeddiou & Meryem Jazouli
16 |10 – 20:30
CHARLEROI Les Écuries
Concept Taoufiq Izeddiou
Chorégraphie & interprétation
Taoufiq Izeddiou & Meryem Jazouli
Création lumière Michel Bertrand
Dramaturgie Youness Anzane
—
Coproduction Charleroi Danses /
Moussem Nomadisch Kunsten
Centrum Arts
De ses recherches et rencontres de ces dix dernières années,
Taoufiq Izeddiou a laissé naître et germer l'envie de créer une série
de duos. “Je suis ici à la recherche d'une autre partie de moi, d'un
certain regard et contre-regard. Une sorte de besoin et de nécessité
de partager cet espace avec « mes » autres… » Un leitmotiv : la
rencontre “avec les personnalités marquantes de ma vie actuelle”.
C'est avec Meryem Jazouli, danseuse et chorégraphe basée à
Casablanca, qu'il tissera ce duo à découvrir à la Biennale.
Avec le soutien de
l'Espace Darja/Casablanca
Coordination Ad Hoq Platform
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TAOUFIQ IZEDDIOU
MERYEM JAZOULI
Chorégraphe, pédagogue et directeur artistique de la
Cie Anania et du festival de danse contemporaine
On Marche…
Né à Marrakech, Taoufiq Izeddiou poursuit des études
en architecture et s'investit beaucoup dans le sport et le
théâtre avant de se tourner vers la danse. C’est dans sa
ville natale que Taoufiq Izeddiou se découvre une passion pour la danse contemporaine suite à des formations
par de grands chorégraphes tels que Mathilde Monnier,
Georges Appaix ou Bernardo Montet… De cette formation qu’il qualifie de « sauvage », la rencontre avec Bernardo Montet sera décisive car ce dernier l'ouvre à la
scène professionnelle dès 1997. Durant les années qui
suivront, ils partageront leurs questionnements sur
l’origine et l’identité. Parallèlement à sa carrière de danseur professionnel, notamment au Centre Chorégraphique National de Tours, Taoufiq Izeddiou signe sa
première chorégraphie en 2000. En 2001, suite au
succès de la pièce de groupe Fina Kenti, il fonde la
compagnie Anania, première compagnie de danse contemporaine au Maroc, avec le soutien de Bouchra
Ouizguen et Saïd Aït El Moumen. En 2007, il obtient son
diplôme d’État en danse contemporaine en France. Depuis lors, à cheval entre le Maroc et l’Europe, il crée des
œuvres qui explorent les tensions entre tradition et modernité, et qui libèrent les corps à la faveur de la nuit.
Après Cœur sans corps, Clandestins CSC, Déserts désirs, Aataba, Aaleef… Il signe en 2013 Rev’Illusion, sa
10ème création qui est actuellement en tournée.
Il participe également à l'événement Marseille 2013.
2015 donnera le jour à deux nouvelles créations, Une
autre danse et En Alerte.
Meryem Jazouli, danseuse chorégraphe marocaine vit et
travaille à Casablanca depuis 1997. Après avoir suivi
des études de danse à Paris et partagé l’expérience
scénique de plusieurs compagnies, elle rentre au Maroc
pour continuer son travail de création désormais
fortement imprégné par l’environnement et le contexte
marocain où elle vit. S’ensuivent alors plusieurs projets
de création : Temps de chien en 2006, pièce écrite pour
deux interprètes, La robe de Tantale en 2007, duo coécrit avec la danseuse chorégraphe Mouna Sekkat et qui
sera ponctué par une rencontre très importante avec le
chorégraphe français Bernardo Montet.
2008 sera également le début d’une collaboration
avec La Source du Lion, et avec Hassan Darsi, artiste
plasticien. Elle aménage un lieu, « Darja », espace dédié
à la création, aux résidences d’artistes et à la formation.
Plusieurs artistes tels que les chorégraphes Taoufiq
Izzediou Bernardo Montet, Seydou Boro, Younes
Atbane, Zouheir Atbane, Younès Khoukhou, Olga Mesa,
Gyohei Zaitsu,… deviennent alors des collaborateurs réguliers et engagés. En 2012, Meryem Jazouli reprend un
travail de création avec la pièce Contessa qui
se présente d’abord comme un voyage à travers la culture marocaine, partant cette fois ci d’une légende très
vivante qu’est celle de Aïcha Kandisha pour donner
corps au souffle et à la voix d’une présence dansante
et féminine.
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Duo
OVER THE TOP / Conti Sparsi [5]
Mauro Paccagnella / Wooshing Machine
17 |10 – 19:00
CHARLEROI Les Écuries
Direction et mise en scène
Mauro Paccagnella
Concept, chorégraphie, textes
Ina Geerts, Ayelen Parolin,
Mauro Paccagnella
Interprétation Ina Geerts /
Ayelen Parolin
Avec la participation de
Mauro Paccagnella
Musique originale Ina Geerts
Vidéo / Musique Stéphane Broc
Création lumière, régie générale
Simon Stenmans
Costumes Fabienne Damiean
Dans la cinquième “chambre” de son cycle Conti Sparsi, Mauro
Paccagnella réunit Ayelen Parolin (danseuse et chorégraphe) et
Ina Geerts (comédienne et chanteuse), fortes personnalités habituées de son travail, avec la volonté de “donner voix à un univers
féminin ferme, perçant et transgressif à la fois”. Inspiré des icônes
rock, et conscient de ses failles par où pénètre la lumière, le système
que le chorégraphe imagine, en noir et blanc, est habité par un duo,
avec son cortège de paires et leur angle de frottement : “Deux temps
– en corrélation. Deux genres artistiques – en ricochet. Deux formes
– en contraposition”… En écho à son titre, Over the top examinera
le dépassement, contournera les logiques, soupèsera les erreurs,
osera la poésie.
—
Production & management
Wooshing Machine, Marion Brazier
Co-production Charleroi Danses /
Les Brigittines
Réalisé avec l'aide de la FWB,
Service de la Danse, et de la SACD
Accueil studio Grand Studio,
les Brigittines, Charleroi Danses,
Garage 29.
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MAURO PACCAGNELLA
WOOSHING MACHINE
Mauro Paccagnella est danseur, acteur et chorégraphe
italien installé à Bruxelles depuis 20 ans. Il a
un parcours artistique qui alterne la chorégraphie, la
mise en scène et l’acte performatif. Il est interprète
dans de nombreuses compagnies belges (Flamand,
Ponties, Traoré, De Soto…) et il danse dans les films
de Thierry De Mey et Nicole Mossoux. Depuis 2002, il
collabore comme interprète avec la chorégraphe Caterina Sagna pour Basso Ostinato, P.O.M.P.E.I., Heil
Tanz ! et Relation Publique. Cofondateur en 1993 de la
compagnie Un oeuf is un oeuf - Biters Productions, il
crée le collectif Woosh’ing Mach’ine en 1998. Après
Cyber Beans (Prix SACD 1998) et le projet de recherche Dog-Tricks (dont Babylonia Kiss avec Alessandro Bernardeschi), il crée la tétralogie The Siegfried’s Swan Song (2006-2011). En 2009, il met en
scène le spectacle Infundibulum pour la compagnie
belge de cirque contemporain Feria Musica et en 2012,
il signe la mise en scène de leur nouvelle création, Sinué. Il collabore actuellement comme interprète
des créations de Caterina Sagna Bal En Chine et
de Olga de Soto Débords, Réflexions sur la Table Verte
de Kurt Jooss.
Wooshing Machine est un collectif de danse théâtre
bruxellois créé en 1998 par le chorégraphe et danseur
Mauro Paccagnella. Ce collectif naît de la dissolution du
deuxième noyau de la compagnie belge Un Oeuf is Un
Oeuf. L’activité du groupe se définit par le désir d’un acte
de création partagé, à l’intérieur ou à l’extérieur du cadre
théâtral.
AYELEN PAROLIN
Ayelen Parolin est chorégraphe et danseuse. Elle est née
à Bunos Aires, vit et travaille à Bruxelles. Elle a étudié à
l’École Nationale de Danse et au Théâtre San Martin à
Buenos Aires. En Europe elle a suivi la formation
e.x.e.r.c.e à Montpellier. Elle a travaillé comme interprète
pour Mathilde Monnier, Mossoux-Bonté, François Peyret,
Mauro Paccagnella, Louise Vanneste, Alexandra Bachzetsis, Anne Lopez et Riina Saastamoinen.
Depuis quelques années, Ayelen Parolin a pris l’habitude
de sonder la nature humaine de manière méthodique :
avec son solo 25.06.76 elle a exploré l’autobiographique,
avec Troupeau/Rebaño, elle se confrontait à l’animalité
qui sommeille en chacun de nous, avec SMS and Love à
la question de la féminité et à son devenir au sein d’un
groupe. Pour la recherche Mal(e) et DAVID, c’est la figure
masculine qui retient son attention. Il y a une exploration
sensible et une déconstruction des clichés à partir d’un
modèle canonique, un motif encore, symbole de virilité :
le David de Michel-Ange.
En 2014 elle crée Hérétiques un duo pour deux hommes,
elle se plonge sur une écriture de mouvement très précise, calculée et obstinée pour parler du social dans une
abstraction amenée aux limites du corps. Chacune de ces
créations se déclinait autour d’un motif récurrent, à partir
duquel l’écriture chorégraphique se construit. Elle a créé
et montré son travail en Belgique, France, Italie, Espagne, Finlande, Allemagne, Luxembourg, Norvège, Estonie, Israël et Argentine.
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INA GEERTS
Actrice free lance pour le théâtre et le cinéma.
Elle a étudie à l’école de théâtre Studio Herman Teirlinck
à Anvers (1984-88).
Elle a joué pour Needcompany / Jan Lauwers entre 19931998 dans les trois pièces du The Snakesong Trilogy : Le
Voyeur - Le Pouvoir - Le Désir, Needcompany’s Macbeth
et Le Snakesong Trilogy Complete. Chez Wim Vandekeybus - Ultima Vez pour les productions Blush et Sonic
Boom (2002 -2005).
Les 10 dernières années, elle travaille pour des compagnies bruxelloises des deux cotés de la barrière linguistique : De Parade Rudi Meulemans / Wooshing Machine
– Mauro Paccagnella / Barre Weldaad - Barbara Vandendriessche / Sanja Mitrovic - Stand Up Tall Productions.
Elle joue dans la pièce de théâtre Dhakara (création pour
le festival Masarat / Palestina Tour en Palestine, Jordanie, Liban et Syrie 2010-2011).
En 2014, elle joue le rôle principal féminin dans le film De
Behandeling - The Treatment de Hans Herbots. Elle joue
le rôle principal dans Le bonheur de l'autre - Een ander
zijn geluk de Fien Troch en 2004. Elle reçoit l’Alexandre
d’Or de meilleure actrice au 46° Festival du Film de Thessalonique, 2005.
En 2010 elle reçoit le prix Ensor au festival d’Ostende
pour meilleure actrice de second rôle dans le film Bo de
Hans Herbots. Elle joue des rôles importants dans les
films Adem de Hans Van Nuffel, Blush de Wim Vandekeybus et BO de Hans Herbots. Elle joue régulièrement
des rôles d’invitée dans des séries télé De Ronde, Vermist, Code 37, Witse.
Musique INA singer songwriter project depuis 2009. Elle
enregistre son premier album GapTeeth avec le trompettiste Luc van Lieshout (musicien de Flat Earth Society/
Tuxedomoon) en 2011 et elle fait des concerts à partir de
mars 2011. Le EP INA live – City foxes under a blue
moon sky est en ligne depuis 2014.
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Première belge – Pièce pour 12 danseurs
PRELUDIO + LA SAGRA DELLA PRIMAVERA
Virgilio Sieni
17 |10 – 20:30
CHARLEROI Les Écuries
PRELUDIO
Chorégraphie Virgilio Sieni
Musique Daniele Roccato
Interprétation Ramona Caia,
Claudia Caldarano, Patscharaporn
Distakul, Sharon Estacio,
Giulia Mureddu, Sara Sguotti
—
LA SAGRA DELLA PRIMAVERA
Chorgraphie Virgilio Sieni
Musique Igor Fedorovi Stravinsky
Interprétation Jari Boldrini, Ramona
Caia, Claudia Caldarano, Nicola
Cisternino, Patscharaporn Distakul,
Sharon Estacio,Maurizio Giunti,
Giulia Mureddu, Giulio Petrucci,
Rafal Pierzynski, Sara Sguotti,
Davide Valrosso
Le grand chorégraphe italien Virgilio Sieni – basé à Florence avec sa
compagnie, et actuel directeur de la Biennale de danse de Venise –
a voulu entreprendre avec le Sacre “un voyage dans la fragmentation
et la composition du corps chorégraphique”. Créée en mars 2015 à
Bologne (les ondes du centenaire du Sacre du printemps dépassent
de loin 2013), sa nouvelle pièce se nourrit de l'“archéologie”
de l'œuvre pour prendre le monde à bras le corps, au gré d'un
continuum de résonances et d'une stratification rythmique. Des centaines de trajectoires, des textures superposées constituent cette
rencontre où douze danseurs – une communauté – “tentent de se
surpasser pour trouver, entre intuition et structure, rituel et jeu,
l'élément de la durée”.
Lumières Fabio Sajiz, Virgilio Sieni
Costumes Giulia Bonaldi,
Virgilio Sieni
—
Production Teatro Comunale di Bologna, Compagnia Virgilio Sieni &
Emilia Romagna Teatro
Soutien Ministère Italien des biens,
des activités culturelles et du tourisme
—
Co-présentation Charleroi Danses /
PBA
—
Atelier public autour du Sacre
et Rencontre avec les artistes.
charleroi-danses.be
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VIRGILIO SIENI
Depuis 2013 Virgilio Sieni est directeur du secteur danse
de la Biennale de Venise.
Chorégraphe et danseur, c'est un protagoniste de la
danse contemporaine italienne depuis le début des années 80. Né à Florence, il a été formé à la danse classique et contemporaine à Amsterdam, New York et Tokyo ; son parcours comprend également des études
d'arts visuels, de l'architecture et des arts martiaux.
En 1983, il fonde la compagnie Butterfly Park, transformée par la suite en 1992 en Compagnie Virgilio Sieni :
actuellement l'un des principaux acteurs de la scène chorégraphique italienne ayant des relations productives solides auprès des théâtres et festivals européens les plus
importants, y compris le Festival d'Avignon, la Biennale
de la Danse de Lyon, Charleroi Danse de Bruxelles, Le
Théâtre du Merlan Scène Nationale de Marseille, ainsi
que de toutes les principales productions italiennes.
En tant que chorégraphe invité, depuis le début des années 90, Sieni a monté des chorégraphies pour les principaux Opéras et institutions théâtrales italiennes, y compris : le Théâtre de la Scala de Milan, le Théâtre
Municipal de Florence - Maggio Musicale Fiorentino, le
Théâtre San Carlo de Naples, le Théâtre Massimo de Palerme, le Théâtre de l'Opéra de Rome. Pour ses créations, il a souvent collaboré avec des artistes visuels, des
musiciens et des compositeurs de renommée internationale. Il a collaboré entre autres avec les musiciens
Alexander Balanescu, Giorgio Battistelli, Ennio Morricone,
Steve Lacy, Francesco Giomi / Tempo Reale, Evan Parker, Stephen Scodanibbio. En ce qui concerne les costumes, il a réalisé trois productions en collaboration avec
Miuccia Prada.
Récemment, la compagnie Virgilio Sieni a reçu plusieurs
prix : après trois prix Ubu (en 2000, 2003 et 2011),
le spectacle Sonate Bach di fronte al dolore degli altri
(Prod. 2007) a remporté le Danza & Danza comme
« meilleure nouveauté italienne de l’année » et apparaît
dans le livre de Marinella Guatterini L’ABC della danza,
dédiée aux 16 chorégraphies les plus importantes des
100 dernières années.
charleroi-danses.be
En 2011 Virgil Sieni a remporté trois prix prestigieux :
Prix Lo Straniero dirigé par Goffredo Fofi. Grâce à une
solide réflexion théorique et philosophique, la concrétisation des oeuvres de Sieni repose sur la dynamique du
corps, sans décoration redondante ni manifeste exhibitionniste. L'intimité du regard et la capacité à voir au delà
des apparences, sont clairement mises en avant dans le
dernier ouvrage Tristes Tropiques, qui montre le lent déclin de la civilisation occidentale, la rupture du lien avec
ses tendances féminines et animales et de faits avec ses
liens au sacré. Depuis 2007 Sieni conduit une œuvre
puissante de « transmission du geste » impliquant des
enfants, des danseurs âgées, des non-voyants ainsi que
des professionnels, dans un archipel d'activités liées à
l'idée d'une « démocratie du corps ».
Prix de la Critique 2011 promu par l'Association nationale des critiques de théâtre.
Prix spécial UBU 2011 : Depuis 2003 Virgil Sieni dirige
le CANGO Cantieri Goldonetta : un espace qu’il a lui
même conçu à l'intérieur d'un bâtiment historique appartenant à la ville de Florence au coeur du quartier de
l’Oltrarno, équipé pour les pratiques autour du corps,
l'accueil des artistes et la recherche sur les langages
d'art contemporains.
Grâce aux expériences de la Compagnie et de
CANGO, en 2007 Virgil Sieni a fondé l’Accademia
sull’arte del gesto : un environnement innovant visant à
la transmission des pratiques artistiques et au développement d'une nouvelle relation entre la formation et la
production, visant à la fois les professionnels et les
groupes de nouveaux arrivants à la danse, sans oublier
les enfants, les personnes âgées et les non-voyants.
Il est en charge de la publication de la série intitulée
Il Gesto en collaboration avec la maison d’édition Maschietto Editore de Florence.
En 2013 Virgil Sieni a reçu le titre de Chevalier de
l'Ordre des Arts et des Lettres par le ministre français de
la Culture Aurélie Filippetti.
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8. LES + DE LA BIENNALE
PROJET PARTICIPATIF
Dans le cadre du projet Atlas Charleroi présenté
en ouverture de sa Biennale, Charleroi Danses
recherche 100 personnes de professions
différentes pour monter sur scène.
Infos & inscriptions
[email protected]
ATELIERS PUBLICS AUTOUR DU SACRE
Plongez dans une œuvre mythique !
Charleroi Danses vous propose un regard croisé
sur deux récentes versions du Sacre du
Printemps présentées aux Écuries, celle
de Daniel Linehan (le SA 10/10) et celle
de Virgilio Sieni (SA 17/10).
Infos & inscriptions
[email protected]
SOIREES
Charleroi Danses vous réserve aussi des
surprises ! Les soirées des samedis 10 et 17
et du vendredi 16 se poursuivront bien au-delà
des spectacles ! Un exemple ? Lila Guembri
Electro avec Adil Amimi et DJ le VEN 16/10.
ROLLER DISCO
Habitué des quads ou plutôt In lines ?
Laissez-vous gagner par la fièvre du samedi soir
et venez shaker et rouler avec nous en strass
et paillettes.
Parce que ce soir… c’est soirée Disco !
SA 03/10 - 19 :00 – Eden – Gratuit
17 > 19 :00 piste réservée aux kids
Location de rollers sur place 4€
SA 10/10
18:30 – Atelier Public : Introduction générale au
Sacre du Printemps (son histoire et quelquesunes de ses versions « marquantes », extraits
vidéos à l’appui) + brève présentation des enjeux de la version de Daniel Linehan
20:30 – Un Sacre du Printemps
21:30 – Rencontre avec le chorégraphe et son
équipe artistique
SA 17/10
19:30 – Atelier Public : Brève présentation
des enjeux de la version de Virgilio Sieni
20:30 – La Sagra della Primavera
21:30 – Rencontre avec le chorégraphe
charleroi-danses.be
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JEUX CRITIQUES
Si vous vous sentez l’âme d’un journaliste,
participez à l’atelier d’écriture Jeux Critiques et
publiez vos coups de cœur, coups de gueule
ou interviews sur notre blog.
Infos & inscriptions [email protected]
GROUND KILLAZ
Fan de hip-hop ? Les jeunes de La Broc
vous convient à une battle géante où breakdance, newstyle et housedance seront
au rendez-vous !
SA 10/10 - 15 :00 – Eden
8/6€ - 5€ (danseur)
charleroi-danses.be
NEW ! COFFRET DVD THIERRY DE MEY
Découvrez les 14 films de danse du compositeur
et réalisateur dans un Coffret DVD distribué
par Cinéart.
DESTINATION CHARLEROI DANSES 2015
7 > 10/10 – Bruxelles & Charleroi
Rencontres professionnelles autour
de la programmation de la Biennale,
des spectacles et artistes de la Fédération
Wallonie-Bruxelles et d’un parcours sur le thème
« Charleroi, exemple de revitalisation
urbaine et culturelle ».
Ce focus vise à stimuler les échanges
internationaux et à soutenir la diffusion de
nos chorégraphes en Belgique et à l’étranger.
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9. INFORMATIONS PRATIQUES
CHARLEROI DANSES
LES ÉCURIES
LA RAFFINERIE
Boulevard Pierre Mayence 65c
Rue de Manchester 21
6000 Charleroi
1080 Bruxelles
www.charleroi-danses.be
071 20 56 40
—
INFOS & TICKETS
+32 (0)71 20 56 40
lun > ven / 09:00 > 13:00 & 14:00 > 17:00
sam / 10:30 > 14:00
www.charleroi-danses.be
Tarif plein 15 €
Tarif réduit 10 €
Groupe (10 personnes) 5 €
Charleroi Danses est partenaire de Arsène 50 / Article 27 / Chèque culture
PASS
Tarif réduit à partir de 3 spectacles
1 place offerte à partir de 5 spectacles (par téléphone uniquement)
Tarifs particuliers
Voir brochure Biennale ou www.charleroi-danses.be
—
VENIR À CHARLEROI
Bus Champagne 5€
Bus Bruxelles-Charleroi-Bruxelles (avec un verre de champagne)
Voir horaires dans la brochure de la Biennale ou sur www.charleroi-danses.be
Informations & réservations : [email protected] - 071 50 92 86
Parking 5€
Un parking est désormais à votre disposition pour un forfait soirée de 5€ (5h – jusqu’à 1h du matin).
Paiement et validation du ticket à la billetterie les soirs de représentation.
Parking Q-Park Zoé Drion : boulevards Pierre Mayence et Zoé Drion.
Petite restauration sur place
Le nouveau bar des Écuries vous permettra de vous restaurer et pourquoi pas d’y croiser danseurs et chorégraphes. Ouvert 1h avant les représentations et durant toute la soirée.
—
charleroi-danses.be
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SUIVEZ CHARLEROI DANSES !
charleroi-danses.be
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twitter.com/charleroidanses
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—
CHARLEROI DANSES - SERVICE DE PRESSE
BE CULTURE
General Manager : Séverine Provost
Project Coordinators :
Coralie Jacquemin (FR) [email protected] - 0495 18 31 47
Sophie Verhulst (NL) [email protected] - 0473 37 36 06
T + 32 (0)2 644 61 91 - [email protected]
Photos sur demande ou www.charleroi-danses.be (espace pro)
Retrouvez les teasers des spectacles sur www.vimeo.com/channels/biennale2015
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10. LIEUX
CHARLEROI DANSES
Les Écuries
Boulevard Pierre Mayence 65c
6000 Charleroi
La Raffinerie
Rue de Manchester 21
1080 Bruxelles
CHARLEROI
PBA
Place du Manège 1
6000 Charleroi
Eden
Boulevard Jacques Bertrand 1-3
6000 Charleroi
L’Ancre
Rue de Montigny 122
6000 Charleroi
MONS
Théâtre Le Manège
Rue des Passages 1
7000 Mons
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11. PARTENAIRES
Pouvoirs publics et acteurs institutionnels
Le Ministère de la Fédération Wallonie-
Partenaires Culturels
Bruxelles, Direction générale de la Culture -
PBA
Service général des Arts de la Scène - Service
Eden
de la Danse
L'Ancre
La Région wallonne
lemanège.mons
La Ville de Charleroi
Visit Brussels
Associations partenaires
Wallonie-Bruxelles International
Charleroi Centre Ville
Culture.be
QParck
Wallonie-Bruxelles Théâtre Danse
Château d’Elohim
Mons 2015
Bullman / Peugeot
Numediart
Partenaires media
Arsène 50
RTBF-La Première
Article 27
RTBF-Musiq'3
RTBF-La Trois
Le Soir
Télésambre
Agenda/Brussel Deze Week
Les InRockuptibles
Let’s Motiv
Mouvement
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12. AGENDA SAISON 15/16
2015
30 | 09 > 17 | 10 BIENNALE 2015
12 | 11
DAME DE PIC / CIE KARINE PONTIES Tyran(s)
CHARLEROI Les Écuries
8 > 13 | 12
MICHÈLE ANNE DE MEY & JACO VAN DORMAEL & COLLECTIF KISS & CRY
Cold Blood
MONS Théâtre Le Manège
13 | 12
ALBERT QUESADA Slow Sports Kids
CHARLEROI Les Écuries (une co-présentation Charleroi Danses / Eden)
2016
10 & 13 | 01
CIE FÉLCICETTE CHAZERAND Au fil de soi(e)
CHARLEROI Eden (une co-présentation Charleroi Danses / Eden)
15 | 01
BLANCA LI Robot
CHARLEROI PBA (une co-présentation PBA / Charleroi Danses)
28 & 29 | 01
FATOU TRAORÉ & GNAGAMIX Au pied du mur du temps
CHARLEROI Les Écuries (une co-présentation Charleroi Danses / PBA)
05 | 02
GRUPO KM29 DuraMadre
CHARLEROI Les Écuries (en partenariat avec le Théâtre de Liège)
18 | 02
MOURAD MERZOUKI / CIE KÄFIG / ADRIEN M. & CLAIRE B. Pixel
CHARLEROI PBA (une co-présentation PBA / Charleroi Danses)
20 | 02
YASSIN MRABTIFI From Portici with love
CHARLEROI Les Écuries (une co-présentation Charleroi Danses / L’Ancre)
27 | 02
BEN FURY & LOUISE MICHEL JACKSON Stroke
CHARLEROI Les Ecuries (une co-présentation Charleroi Danses / L’Ancre)
19 | 03
MARIA CLARA VILLA LOBOS Mas-Sacre
CHARLEROI Les Écuries (une co-présentation L’Ancre / Charleroi Danses)
22 & 23 | 03
HAROLD HENNING Projet Disparition
BRUXELLES La Raffinerie / Les Brigittines
(une co-présentation Charleroi Danses / Les Brigittines)
charleroi-danses.be
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? | 03
ERIKA ZUENELI Vai e Passa
BRUXELLES La Raffinerie / Les Brigittines
(une co-présentation Charleroi Danses / Les Brigittines)
27 | 04
4X4 ARCHITECTURES EPHEMERES Gandini Juggling
CHARLEROI PBA (une co-présentation PBA / Charleroi Danses)
06 & 07 | 05
MICHÈLE ANNE DE MEY Memories (Lost in Oblivion)
CHARLEROI Les Écuries
20 > 22 | 05
THIERRY DE MEY Taxinomie – La beauté du geste
KUNSTENFESTIVALDESARTS
TAOUFIQ IZEDDIOU En Alerte
ZOO/THOMAS HAUERT Création 2016
KUNSTENFESTIVALDESARTS
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