Les propositions grecques,Wimbledon : Djokovic trop fort pour
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Les propositions grecques,Wimbledon : Djokovic trop fort pour
Les propositions grecques Alexis Tsipras a communiqué aux créanciers européens leurs propositions pour remettre à flot le pays. Ces mêmes mesures vont être étudiées par ces derniers dont certaines concernent la hausse de la TVA, d’autres touchent aux réformes des retraites. Florilège de propositions. Les propo sitio ns du Premi er Minis tre touch ent à toute s les couch es du pays. Tout le monde est concerné. La principale mesure vise la TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée) qui serait modifiée. Effectivement, il est voulu une uniformisation de la TVA à 23%, à 13% sur l’énergie et enfin une taxe réduite à 6% sur les médicaments, livres ou le théâtre. D’autres mesures auront un impact sur des professions en particulier comme les agriculteurs. Ces derniers seront d’ailleurs touchés de plein de fouet avec la suppression des traitements fiscaux et la fin des subventions versées aux agriculteurs utilisant le diesel. Les retraités pas épargnés Outre les agriculteurs, les retraités sont également concernés par ces propositions. En effet, le système des retraites va être complètement remodelé. Désormais, des lourdes pénalités sont prévues en cas de départs anticipés à la retraite. L’âge de la retraite pourrait passer de 62 ans à 67 ans avec 40 années de cotisation d’ici 2022. Enfin, la dernière réforme viserait l’augmentation des cotisations santé passant de 4% à 6% pour les retraités. L’administration et la finance visées D’autres secteurs sont frappés par ces mesures assez strictes pour la population grecque. L’administration en premier lieu pourrait être complètement chamboulée en plusieurs points. Tout d’abord, adopter une loi pour créer une agence autonome de recettes, raccourcir le délai de paiement de pénalités pour ceux qui en ont la possibilité, informatiser davantage les redressements fiscaux entre autre. La finance ne passera pas entre les mailles du filet et effectivement il est prévu d’adopter les amendements sur l’insolvabilité des ménages pour une meilleure distinction entre les personnes de bonne foi et celles qui ont organisé leur propre faillite. Alexandre Gozzi Wimbledon : Djokovic fort pour Gasquet trop Novak Djokovic a mis fin ce vendredi après-midi au très beau parcours à Wimbledon de Richard Gasquet lors des demi-finales du mythique Grand Chelem Anglais. Le numéro un mondial s’est imposé logiquement en trois sets (7/6(2) 6/4 6/4) et retrouvera en finale ce dimanche le vainqueur du match opposant Andy Murray à Roger Federer. Novak Djokovic glisse vers la finale de Wimbledon (©CCWikipédia) Malheureusement ce n’est pas encore cette année qu’un Français remportera Wimbledon. En effet, le dernier rescapé Tricolore, Richard Gasquet, a été dominé en toute logique par Novak Djokovic dans le dernier carré du tournoi. Le Français pourra nourrir des regrets sur la première manche mais a ensuite subi le travail de sape du tenant du titre, vainqueur en trois sets (7/6(2) 6/4 6/4). Le Djoker rencontrera en finale le gagnant du match Murray vs Federer. Si le Suisse l’emporte, il s’agirait du remake de la finale de l’an passé remportée par Djokovic en 5 manches. Alexandre Gozzi La Grèce accepte les mesures La Grèce a finalement accepté une grande partie des mesures faites par les créanciers et a sauvé pour l’instant sa place dans la zone Euro. L’autre promesse faite par Alexis Tsipras concerne le remboursement de la dette. Le Parlement grec doit maintenant étudier ces nouvelles réformes. Alexis Tsipras accepte les conditions des créanciers (©CCWikipédia) La Grèce a enfin accepté une très grande partie des propositions formulées par les créanciers européens. Pourtant après le non au référendum grec ce dimanche la situation aurait pu s’aggraver entre les grecs et le reste de l’Europe. Mais le Premier Ministre grec s’est finalement résolu à accepter les décisions des créanciers. Alexis Tsipras s’est également engagé à rembourser la dette grecque qui s’élève aujourd’hui à 320 Milliards d’Euros soit près de 180 % de son Produit Intérieur Brut (PIB). Reste désormais au Parlement grec à statuer sur ces nouvelles réformes. Alexandre Gozzi AFP : Troisième jour de grève La grève au siège de l’Agence France Presse (AFP) débutée mardi s’est prolongée ce vendredi. Les raisons de cette grève concerne la renégociation des 117 accords sociaux par le Président Directeur Général de l’Agence Emmanuel Hoog. La grève dure depuis 3 jours (©CCWikipédia) Voilà maintenant trois jours que la grève dure dans les locaux parisiens de l’AFP. La raison porte sur la renégociation des 117 accords sociaux demandée par le PDG Emmanuel Hoog. En effet, il voudrait mettre fin aux particularités des jours de congés entre les différents métiers (actuellement 44 jours pour les journalistes, 50 pour les techniciens) pour répondre au mieux à l’évolution de ces mêmes professions. Une initiative qui ne convient pas aux syndicats comme la CGT. Alexandre Gozzi Vincent Lambert : vers l'arrêt des traitements ? Le CHU de Reims a indiqué ce vendredi matin qu’une nouvelle procédure d’arrêt des traitements va être engagée tout en respectant la décision de la Cour européenne des Droits de l’Homme. Cette nouvelle annonce a provoqué une nouvelle fois la colère des parents profondément opposés à la décision. La mère de Vincent Lambert (©CCWikipédia) Nouvel épisode dans cette longue affaire Vincent Lambert puisqu’en effet ce vendredi matin le CHU de Reims a annoncé qu’une procédure d’arrêts des traitements allait être lancée. Le patient tétraplégique est actuellement en état végétatif et est au coeur d’une bataille entre les parents d’un côté qui souhaitent le laisser en vie et de l’autre côté l’épouse et quelques frères qui souhaitent mettre fin aux jours de Vincent Lambert. Cette décision a donc une nouvelle fois déplue aux premiers nommés et réconfortés l’autre partie de la famille. Alexandre Gozzi Wimbledon : Gasquet face à la montagne Djokovic Richard Gasquet va disputer ce vendredi à 14h les demi-finales de Wimbledon face au numéro un mondial et tenant du titre Novak Djokovic. Un match qui s’annonce donc très difficile pour le Tricolore mais sait-on jamais. L’autre demi-finale oppose le Britannique Andy Murray au septuple vainqueur du tournoi Roger Federer. Richard Gasquet affronte Novak Djokovic cet aprèsmidi (©CCWikipédia) Richard Gasquet va-t-il atteindre la première finale de Grand Chelem de sa carrière ? Rien n’est moins sûr mais le Biterrois a fait preuve jusque là d’un très bon niveau durant ce tournoi. Pourtant, le Tricolore, a tout au long de l’année subi des douleurs au dos qui l’ont handicapé pour évoluer à son meilleur niveau. Débarrassé de ses soucis de santé, Gasquet retrouve son meilleur niveau. En effet, que dire de son quart de finale contre Stan Wawrinka où le Français a su contrer la puissance du Suisse pour remporter cette rencontre au mental (11/9 dans le 5ème set). Le mental, qui a dans le passé souvent fait défaut au joueur de 29 ans et c’est sans doute là aussi que Richard Gasquet a progressé. Djokovic : une bête noire pour Gasquet Richard Gasquet arrivera donc en confiance au moment de disputer sa troisième demi-finale de Grand Chelem en carrière, la 2ème ici même à Wimbledon. Mais face à lui, se présente le meilleur joueur du monde en l’occurrence Novak Djokovic et les chiffres ne plaident pas en la faveur du 20ème joueur mondial. Effectivement, Richard Gasquet n’a remporté qu’une seule rencontre en 12 matchs disputés contre le Serbe et cela remonte en 2007. C’est d’ailleurs ce même adversaire qui avait éliminé sèchement le Français à Roland Garros le mois dernier en 1/8ème de finale. Comment contrer le Serbe ? Evidemment, sur le papier Novak Djokovic part largement favori pour rallier la finale mais « Nole » a comme chaque joueur des faiblesses (très rares tout de même chez les Serbe) et il faudra bien les exploiter. En effet, le coup droit du numéro un mondial peut dans les moments de tension se dérégler et offrir des balles courtes au Français. L’autre « point faible » du Djoker concerne sa deuxième balle de service qui peut par instant être assez lente. Puis, bien sûr le Tricolore doit s’appuyer sur ses points forts que sont le revers (l’un des plus beaux du circuit ATP) et sa très bonne couverture de terrain. Murray face à Federer pour la belle En finale le vainqueur du match retrouvera le gagnant de l’autre demi-finale opposant l’Ecossais Andy Murray au Suisse Roger Federer. Cette rencontre s’annonce particulièrement indécise tant les deux joueurs sont très proches (en niveau de jeu) et qu’ils ont vécu de grands moments sur le Centre Court de Wimbledon. Les deux hommes se sont affrontés 23 fois et Federer mène 12 victoires à 11, preuve que le duel est serré. Il s’agira également du troisième match les opposant sur ce court après la victoire du 2ème mondial en 2012 en finale et le succès du joueur local aux Jeux Olympiques de Londres également en 2012. Le protégé d’Amélie Mauresmo aura le public de son côté mais le Suisse a pour sa part l’expérience de ses 7 titres glanés à Londres. Alexandre Gozzi Grèce : Et maintenant où vat-on ? Au lendemain du vote « non » au référendum par les grecs, le pays se dirige de plus en plus vers l’exclusion de la zone Euro. Alexis Tsipras, le premier Ministre grec devra s’expliquer avec les créanciers et les autres Etats membres de la zone Euro. La Grèce: un avenir en pointillé (©CCWikipédia) Le peuple grec a massivement répondu non au référendum ce dimanche soir. Plus de 60% des suffrages exprimés ont dit vouloir décliner les nouvelles mesures prises par les créanciers. Ils ont par la même occasion conforter le vote de leur premier Ministre qui avait clairement exprimé son refus d’adopter ces nouvelles réformes. Maintenant que ces résultats ont été dévoilé, l’Europe et la Grèce vont devoir tout de même se remettre autour d’une table et discuter des projets d’avenir. Où va la Grèce ? C’est la grosse interrogation en ce lundi 6 juillet. En refusant ces nouvelles propositions des créanciers européens, la Grèce va naviguer en eaux troubles pour la suite de l’année et met par la même occasion son avenir dans la zone Euro en péril. Plusieurs hypothèses sont possibles pour le pays fondateur de la démocratie. La première qui fait le plus parler est la sortie de la Grèce de la zone Euro. Cette solution pourrait s’avérer délicate pour le pays qui ne pourra jamais rembourser ses dettes en Euros et pourrait sombrer dans la faillite selon l’Allemand Sigmar Gabriel, Ministre de l’économie Allemand. En tout cas, sa sortie est même souhaitée par Alain Juppé : « la Grèce n’est plus en mesure aujourd’hui d’assumer les disciplines de la zone euro. On ne peut faire fonctionner une monnaie unique sans un véritable gouvernement économique, capable de prendre des décisions rapides et d’organiser la convergence des économies de la zone« . Autre hypothèse, la Grèce pourrait voir ses réformes plus souples en cas de renégociation avec les créanciers. Alexis Tspiras ayant montré sa faculté à faire face à ces mêmes créanciers. Enfin la dernière semble plus délicate, elle verrait la Grèce être mis en état de faillite tout en la conservant dans la zone Euro. Que va décider l’Europe ? L’Europe a donc été aux premières loges du vote grec ce dimanche et doit maintenant réagir au plus vite. La zone Euro va d’ailleurs se retrouver ce mardi pour évoquer toutes les possibilités suite à la décision du peuple grec. Angela Merkel et François Hollande ont dit prendre acte des résultats et respectent le choix des grecs. Par contre, Sigmar Gabriel, le Ministre de l’Economie Allemand, le choix d’Alexis Tsipras est synonyme de « couper les derniers ponts avec l’Europe ». Il est selon ses mots « difficilement imaginables » de reprendre les négociations avec Athènes. La Grexit (sortie de la Grèce de la zone Euro) est un scénario de « plus en plus réaliste » selon le Ministre Slovaque des Finances Peter Kazimir. Du côté Grec Alexis Tsipras se veut rassurant quant à l’avenir du pays et a indiqué qu’il ne s’agissait pas « d’une rupture avec l’Europe » mais plutôt « d’un renforcement du pouvoir de négociation ». Pour rappel, les créanciers européens ont exigé de la Grèce des réformes dures en échange de 240 Milliards d’Euros de prêts ou promesses de prêts. Néanmoins certains pays comme la France et l’Italie pourraient, malgré le refus hellène, reprendre les négociations avec Athènes par l’intermédiaire du Ministre de l’Economie Français Emmanuel Macron et du Président du conseil Italien Matteo Renzi. Quelles conséquences en cas de sortie de la Grèce de la zone Euro ? Plusieurs conséquences pourraient voir le jour si jamais la Grèce est exclue de la zone Euro pour la Commission Européenne. La première concerne la valeur de la monnaie unique qui pourrait chuter davantage et être bien en dessous du dollar. Les bourses européennes ont également depuis la crise grecque perdu quelques points. Pour la Grèce, il s’agirait d’un nouveau pays de l’Union Européenne qui n’utiliserait pas la monnaie unique comme peut l’être le Royaume-Uni par exemple avec la Livre Sterling. Mais, contrairement aux Britanniques, le pays n’est pas du tout dans les mêmes conditions économiques. Alexandre Gozzi La DNCG : ce gendarme tant redouté La Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG) fait parler d’elle chaque année pour valider ou non les budgets des clubs de football professionnels en France. Récemment Troyes et Bastia ont été sanctionné de descente en Ligue 2. Quels sont les critères de la DNCG ? Y a-t-il le même système dans les autres championnats européens ? Troyes pourrait finalement ne pas évoluer en Ligue 1 à cause de la DNCG (©CCWikipédia) La DNCG a vu le jour en 1984 dans le but de surveiller les comptes des clubs de football professionnels. Elle siège à la Ligue de Football Professionnel (LFP). Cette commission interdit tout bonnement aux clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 de s’endetter. Si ces clubs présentent des dettes ou ne présentent pas de budget adéquat pour participer au championnat, la commission peut les sanctionner. Quelles sont les sanctions de la DNCG ? La DNCG peut sanctionner les clubs de différentes façons soit en limitant ou en interdisant à certains clubs de recruter des joueurs durant le marché des transferts soit en interdisant la montée de certains clubs en Ligue 1 ou en Ligue 2 ou en les rétrogradant à l’échelon inférieur. Le cas de Bastia a été notamment jugé non conforme par la DNCG qui a décidé de condamner le club corse à la descente en Ligue 2. Pour Troyes le cas est quasi similaire sauf que le club a été interdit de monter en Ligue 1. Ces deux derniers clubs ont prévu de faire appel et doivent vendre leurs meilleurs joueurs afin de récupérer le plus d’argent possible pour renflouer leurs caisses. Est-elle un frein pour la compétitivité des clubs Français ? Pour protéger les comptes des clubs Français, la DNCG impose des conditions très strictes aux clubs Tricolores. De ce fait même les grands clubs comme l’Olympique de Marseille, Monaco ou l’AS Saint-Etienne sont contraints de vendre leurs meilleurs éléments pour alléger leurs masses salariales et par conséquent de s’appauvrir sportivement. En Europe, hormis le fair-play financier qui est tout de même moins strict que la DNCG il n’y a pas d’organisme aussi à cheval sur l’économie des clubs. Des dettes astronomiques en Angleterre et en Espagne En Angleterre et en Espagne la quasi totalité des clubs contractent des dettes qui ne seraient pas autorisées en France. Le Real Madrid est par exemple endetté à hauteur de 500 Millions d’Euros, le FC Barcelone à 300 Millions d’Euros. Outre Manche, Chelsea a contracté 1,3 Millard d’Euros de dettes, Manchester United 468 Millions d’Euros et Arsenal 326 Millions d’Euros. Ces 5 clubs n’auraient même pas le statut professionnel en France avec des dettes aussi conséquentes et auraient été contraints de déposer le bilan. Et, pourtant ce sont bien ces mêmes clubs qui trustent les premiers rôles en Ligue des Champions et font rêver tous les grands joueurs de football. La DNCG doit-elle assouplir ses mesures ? Pour le bien des clubs Français sur la scène européenne, il serait bon de voir la DNCG être plus souple sous peine de voir certains clubs de football disparaître comme Le Mans ou être totalement dépassés en Ligue des Champions comme Lille, Marseille ou encore Montpellier ces dernières années. A terme, le football Français sans riches investisseurs comme les Quataris au PSG, est voué à une mort lente et progressive qui a déjà été dépassé par le Portugal récemment. La Russie, l’Ukraine voire les Pays-Bas pourraient devenir une menace pour les clubs Tricolores dans les coupes Européennes. Alexandre Gozzi