C`est la même chanson
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C`est la même chanson
N°6 C’est la même chanson... Même Mr Gates a récemment avoué qu’il ne s’était rien inventé de révolutionnaire dans le monde de l’informatique depuis 25 ans. Rien de tel qu’un peu d’histoire pour rafraîchir les idées. 4000-120 avant JC, les sumériens utilisent les premiers bloc-notes en argile pour conserver la trace des transactions commerciales. 3000 avant JC, invention du boulier à Babylone. 250-230 avant JC, Eratosthène met au point une méthode permettant de trouver les nombres premiers (crible d’Eratosthène). 1612-1614, John Napier et ses “os à calculer”, 1642-1643, Blaise Pascal invente la Pascalène, la première machine mécanique à additionner. 1822, Charles Babbage conçoit et construit un moteur différentiel. 1854, George Boole établit les bases de la conception des ordinateurs. Les noms se succèdent (pardon pour les oublis) : Graham Bell, William S. Burroughs, Konrad Zuse, Turing, Hewlett, Packard, John Mc Carthy, Marvin Minsky, Steve Russel, Dennis Ritchie, Keneth Thomson, Steve Wosniak, Steve Jobs, Robert Metcalfe, David Cutler, Mandelbrot, Bjarne Stroustrup, Berners-Lee. Autant d’histoires que de héros anonymes. Plus modestement, en 1966, Dick Pick et Don Nelson contribuèrent au foisonnement d’idées du monde de l’informatique, en proposant un nouveau modèle de données NF2 (Non First Normal Form) que vous connaissez sous le nom de Pick. Longueur variable, ash coding, multidimensionnel (On Line Analysis Processing avant l’heure) voyant le jour au sein d’une machine virtuelle dont les performances et la tenue en charge en étonnèrent plus d’un. 1996, Pick Systems est fier de vous présenter un nouveau paradigme de Pick, D3 NT qui, nous l’espérons, là encore en toute modestie, marquera une date importante dans l’ouverture d’un modèle de données puissant à l’ère des Nouvelles Technologies. Avec D3 NT, les mots Client/Serveur à n niveau, base de données et process distribués, Orienté Objet, OCX , serveur OLE, classe C++ se mélangent élégamment au vocabulaire Pick. Avec D3 NT, vos applications vont évoluer SOMMAIRE simplement et intelligemment vers ces nouvelles frontières sans passage chaotique entre l’ancien et le nouveau monde. Comme Pick Systems, vous pourrez alors vous dire : 30 ans et toujours Edito .................................................p.1 En direct du monde Pick .......p.2 à 5 jeune ☺ 3 Cependant, tout est relatif, n’est ce pas Mr Einstein ? Et D NT sur Intranet News tout nous laisse penser que nous ne sommes qu’à l’aube de la révolution numérique. Alors, surfons sur la 3e vague mais Gros Plan .................................p.6 à 7 PicLan ou PicWan ? n’oublions surtout pas que. C’est la même chanson ... (sources : COMPUTER October 1996) En direct de la HotLine..................p.7 Versions et Patches .......................p.8 La Caverne à Janot Les Jeudis de D3 BulTec 6 - décembre 1996 En Direct du Monde Pick sur Intranet Cet article est le premier témoignage de l’utilisation de D3 et de Linux dans le monde réel. Rappel historique La municipalité de Garden Grove est restée fidèle à Pick depuis l’installation d’un Microdata Reality à la fin des années 70. Le système comprenait à l’époque 24 utilisateurs. En 1984, le Reality a été replacé par un Honeywell/Ultimate doté de plus d’une centaine de ports série pour terminaux et imprimantes. En 1990, la municipalité a éprouvé le besoin de se doter d’un système plus étendu et l’Ultimate a, à son tour, été remplacé par un Data General à 512 utilisateurs sous DGUX/Advanced Pick. La municipalité a cependant commencé à équiper les postes de travail en PC, ce qui, bien entendu, impliquait, à terme, l’installation d’un réseau PC. Aussi, en 1993, la municipalité fit appel aux services d’un consultant dont la recommandation n’a pas été retenue pour des raisons budgétaires. Évolution Toujours en quête d’une solution réseau, le Service Informatique se devait de lancer un plan d’introduction du réseau. C’est pourquoi son directeur, Bob Shingledecker, a décidé en 1993 de créer un petit groupe d’étude chargé d’évaluer les différentes solutions réseau dans un environnement multi-serveur. Le premier réseau soumis à examen fut Novell Netware 4.0 qui garantissait l’intégration transparente de plusieurs serveurs. Il fal- 2 lut trois semaines aux deux CNE (Certified Novell Engineers) chargés de l’opération pour installer le premier serveur, puis trois nouvelles semaines pour la mise en place du deuxième. Malgré cela, l’intégration était encore loin de tenir ses promesses. Déçu des résultats obtenus avec Novell, Bob opta pour l’acquisition de Windows NT, alors tout récent, et décida de l’installer lui-même. Et à peine trois jours plus tard, Bob et ses collaborateurs avaient mis Windows NT sur les rails. Cependant, la vitesse d’exécution était décevante, le seul protocole disponible à l’époque (Netbeui) ne fonctionnait pas et n’était pas encore en mesure d’assurer le partage d’imprimantes avec le système Unix installé. Étant donné que la municipalité utilisait déjà Unix, Bob décida de se tourner vers ce système pour la gestion du réseau. Après une recherche sur l’Internet sur la gestion de réseaux sous UNIX, il choisit d’adopter un réseau NFS. Cependant, les 4 clients NFS du commerce étaient incapables d’utiliser le tout dernier logiciel de traitement de texte de Microsoft : Word 6. Le premier produit NFS à répondre effec- tivement au problème fut XFS, un shareware allemand disponible sur le net. Internet était désormais une source inépuisable d’informations mais aussi de logiciels. La municipalité a mis en place son premier réseau de production en juillet 1994 dans les bureaux du Service Public. La structure du système était la suivante : un serveur de fichiers SCO UNIX 486 et 16 clients XFS/Windows 3.1. Les PC disposaient, pour leur part, d’une double connexion : connexion Ethernet au serveur local SCO, et connexion série/multiplexeur à DGUX/Advanced Pick. En 1994, le si a appris que la municipalité avait l’intention de déménager et que le projet de réseau allait devoir être relancé. Les bâtiments du site, et tout particulièrement les bureaux de la police devraient être en mesure de “ fonctionner efficacement et de manière parfaitement autonome ”. A l’époque, XFS ne fonctionnait pas encore sous Windows 3.11, c’est pourquoi Garden Grove s’est obstiné à rechercher une solution réseau sur l’Internet. C’est à ce moment là que Bob a découvert SaMBa. SaMBa est un ému- Vient de paraître aux éditions ADDISON-WESLEY, une “ bible ” PICK : « Advanced PICK, Open Database and Operating System » par Roger J. BOURDON (ISBN 0-201-87696-5). Excellent ouvrage de référence, il couvre toutes les facettes d’Advanced Pick de l’architecture au développement en passant par l’exploitation. Ce livre peut donc être recommandé à tout débutant (voire à quelques professionnels ☺). Pour vous le procurer, notre partenaire libraire favori : Le Monde en Tique (tél 01 43 25 45 20 ou http://www.lmet.fr) En direct de chez Microsoft : NT 4.0 et toujours pas de Cairo. Par contre, ça se dégèle entre OMG et MS : Microsoft a “ donné ” ActiveX à l’OMG pour standardisation. Intel confirme : le Pentium PRO est conçu pour les logiciels 32bit (lire NT et W95). Dernier point : si une des questions qui vous préoccupe actuellement est : « y a-t-il un avenir avec l’Internet », n’hésitez pas à le demander à [email protected]. Architecture du réseau Garden Grove 3 BulTec 6 - décembre 1996 En Direct du Monde Pick (suite) Linux 2.0 : Pick Systems France a testé pour vous la distribution REDHAT 4.0, un petit bijou : installation facile (y compris Xwindows) et grande puissance (serveurs mail, web, samba, etc ). A suivre de très près (D3Pro+ est développé dans cet environnement). Où vous le procurer ? Toujours chez le plus beau des libraires : Le Monde en Tique (tél 01 43 25 45 20 ou http://www.lmet.fr) La question à 1000 francs de cette fin de siècle : « RNIS, ATM, satellite ou câble ? » lateur de réseau SMB (LanManager, Windows For Workgroup, Windows NT) sous Unix. Cela représentait une solution réseau beaucoup plus pratique en ce sens qu’il n’était pas obligatoire d’installer de logiciel supplémentaire sur le client, à l’exception de la toute nouvelle extension TCP/IP pour Windows de Microsoft. Le réseau de production suivant fut installé en décembre 1994 dans le bureau du service des logements. Il se composait d’un serveur de fichiers Pentium SCO et de 20 clients équipés de Windows for Workgroups (WFW). Ce réseau s’avéra plus rapide et plus facile à gérer. Le serveur gérait également une licence Advanced Pick (AP) de 16 utilisateurs, de sorte que les stations clientes pouvaient désormais se contenter d’une seule connexion Ethernet au serveur. Le succès remporté par ce réseau incita très rapidement à la création, en janvier 1995, d’un autre réseau, destiné cette fois, aux services de police. Ce nouveau réseau fut doté d’une licence pour 48 utilisateurs d’AP fonctionnant sur un serveur Pentium SCO pour 100 clients équipés de Windows for Workgroups. En février 1995, après s’être occupés de tous les bâtiments satellites, Bob et son équipe furent chargés du déménagement de la mairie, de connecter tous les bâtiments locaux en fibre optique et d’élaborer un projet de réseau étendu (WAN) comprenant une connexion T1 aux bureaux du Service Public. Dans le même temps, la découverte de Samba allait entraîner celle de la plate-forme Unix sous laquelle il avait été développé : Linux. Linux posséde les mêmes atouts que SCO mais propose un très grand nombre d’innovations, dont une gamme 4 beaucoup plus étendue d’outils Internet. Après une phase d’expérimentation de Linux, Bob pouvait déclarer : « Ce produit est infiniment plus simple à utiliser que SCO. Son installation et ses performances sont meilleures que celles de SCO et il est gratuit ». En avril 1995, le réseau du Service Public passa de SCO/XFS à Linux/Samba, ce qui permit d’améliorer considérablement les performances. En juin 1995, alors que l’emménagement dans la nouvelle mairie était prévu pour novembre, on commença à se demander ce qu’on pourrait bien faire du Data General (DG). Pick Systems lança la version bêta de D3/Linux (alors appelé AP Linux) que la municipalité commença à tester en septembre 1995. Après quelques discussions avec Pick Systems concernant le support du produit, il fut décidé d’abandonner DG et d’équiper la municipalité du réseau Intel/Linux/Samba/D3. En septembre, la municipalité fit également son entrée sur Internet en créant une page Web hébergée par Deltanet Internet Services en attendant de pouvoir l’héberger sur son propre système. En novembre, le DG est abandonné et la nouvelle mairie dispose alors d’un système d’information géré par deux serveurs Pentium Linux. L’un fonctionne avec Samba et gère le réseau PC et l’autre fonctionne avec D3 et gère les applications Pick. Ensemble, les deux serveurs supportent désormais 150 clients WFW. En février 1996, le serveur SCO/AP/Samba du bureau du service des logements est abandonné au profit de Linux puis c’est au tour de la police de préférer Linux à SCO en mars. Toujours en mars, la fibre optique, nouveau support matériel du réseaux, est installée dans l’ensemble des Matériel utilisé Plus de 300 Intel 486 et Pentiums utilisant WFW, Microsoft Office et Netscape Navigator. Toutes les machines sont équipées de cartes Ethernet 10baseT (NE2000 et 3COM). Microsoft Telnet assure la connexion au serveur Pick. Le programme développé par la municipalité (Visual Basic) est lancé lors de la mise en route afin de permettre aux utilisateurs de se connecter à un lecteur propre (H: pour Home ou P: pour public) ou à des imprimantes du réseau. Les serveurs Linux sont des Pentiums 100 à processeur Intel, avec 64 Mo de RAM, des disques SCSI 1 Go et un DAT 2 Go. Toutes les imprimantes sont des HP LaserJets connectées grâce à une carte Jet Direct interne (Ethernet). Le réseau comprend un câble de catégorie 5 dont le support est la fibre optique, une ligne T1 raccordée aux bureaux du Service Public ainsi qu’un frame relay vers Internet de 1544 kbits/seconde, des concentrateurs 3COM, des tableaux de connexions et switch, des DSU/DCU Prélude et ADC, et un routeur Cisco. bâtiments du domaine. Le si est désormais en mesure d’installer un intranet. A ce moment là, le réseau se compose de 8 serveurs (5 serveurs de production Linux, 2 serveurs Linux tests (expérimentaux) et un serveur SUN dédié à la gestion d’images. Sur le serveur Samba de la mairie est installé le serveur Web du NCSA, ce qui signifie que l’intranet de la municipalité est enfin devenu réalité. Le personnel du SI commence, pour sa part, à travailler avec HTML, Perl, et Python dans le but de créer des applications CGI sur le Web. C’est alors que Bob décide de lancer le serveur D3 dans la partie. La première page de Web à extraire des données du serveur D3 utilisait HTML, CGI et Perl. C’était en fait un script Perl qui appelait une application Pick qui écrivait dans un fichier temporaire sous Unix qui était ensuite lu en retour par le script Perl. Le système fonctionne mais manque de rapidité. Il aurait été préférable de rediriger les données sur CGI, mais cette fonction ne fut disponible que sur la version suivante de D3/Linux. N’étant pas homme à se laisser décourager si facilement, Bob se dit que si les deux serveurs pouvaient communiquer par l’intermédiaire de sockets (tcp/ip), le fonctionnement serait beaucoup plus rapide. Le problème était que le code nécessaire n’existait tout simplement pas (ce code appelé processit et listener est aujourd’hui disponible sur ftp.picksys.com). C’est pourquoi Bob a décidé de l’écrire lui-même. Il réalisa tout d’abord un programme PickBASIC qui utilise des routines en C sous D3 pour jouer le rôle de serveur de connexion sur le serveur D3, puis écrivit un script Perl avec la même fonction mais destiné au serveur Web. La vitesse d’exécution était cette fois tout à fait exceptionnelle. Le serveur D3 fournissait alors les données demandées par la page Web quasi-instantanément. L’intranet de la municipalité connaît maintenant une expansion très forte et une solution GUI pour applications Pick vient d’être mise au point. En juin 1996, la municipalité a ajouté une connexion rapide en frame relay sur ligne T1 à Intelenet Internet Services. Un serveur Linux supplémentaire, jouant le rôle de FireWall entre la ligne du nouveau frame relay et le réseau de la municipalité a, pour l’occasion, été ajouté et la page Web de la municipalité est maintenant en passe d’être hébergée sur son propre système. Le si peut ainsi désormais concevoir des applications qui permettront de diffuser partout dans le monde, l’information disponible sur le serveur D3 de la municipalité grâce au Web (http://www.garden-grove.com). Depuis l’été dernier, Bob et son équipe ont fait marché les connexions JAVA et ont laissé tomber CGI et HTML. Les applets JAVA sont entièrement interactives, « Nous pouvons maintenant, déclare Shingledecker, accéder à la base de donnée Pick depuis n’importe où sur le réseau de la ville. Et en plus, nous avons un joli GUI frontal pour toutes nos applications. » Un des plus grands avantages de système “intranet”, toujours selon lui, est l’indépendance vis à vis de la plate-forme. Au fil des ans, la ville a investi d’énormes quantités d’argent pour satisfaire les besoins hard et soft de ses différents services ; la police et d’autres services utilisent des PC alors que les pompiers utilisent des MACs pour accéder à la base D3. L’intranet permet la standardisation dans un environnement multi plate-forme. Traduction d’un article à paraître dans Linux Journal et Dimensions. Personnel (un directeur, deux analystes de systèmes et un technicien) Bob Shingledecker, Directeur du Service Informatique A réalisé les premiers codes machine et les programmes de code assembleur. Embauché en juin 1984 en qualité de chef analyste programmeur. Accède au poste de directeur en 1990. Utilise régulièrement Internet pour rechercher des solutions aux problèmes posés au si par la municipalité et en tant qu’outil de veille technologique. Pyng Chang et Charles Kalil, Ingénieurs Système Ils sont bien familiarisés avec les systèmes Pick. Ils se sont progressivement adaptés à l’environnement Unix et PC depuis le début. Ils se sont intéressés à tous les aspects liés à la gestion de réseau Unix. Ils ont conçu l’interface GUI pour les programmes Pick en utilisant HTML, CGI et Perl. Ils sont en train de mettre au point une solution Java. Victor Chang, Technicien Hunyue Yau, ingénieur Linux (Pick Systems USA), Jean-Pierre Laisné, Robert Shingledecker (mairie de Garden Grove), Bruno Béninca, John Lombardo, responsable développement Unix (Pick Systems USA). Assure l’assistance des clients PC. Installe et prend en charge l’assistance des logiciels (Windows, MS Office, Netscape…) Assure le dépannage et la réparation des matériels. 5 BulTec 6 - décembre 1996 Gros Plan PicLan ou PicWan ? (Pick Local ou Wide Area Network) a question aujourd’hui ne se pose plus. Avec l’arrivée et la généralisation du système Numéris (64kb ou 128kb), France Télécom propose désormais des solutions de communication fiable et à gros débit. De plus, depuis le 18 octobre 1996, le changement de numérotation à 10 chiffres à considérablement diminué les temps de connexion. Cette amélioration générale du réseau téléphonique va permettre une meilleur communication entre systèmes informatiques quelques soient la distance. L Numéris c’est quoi ? Du point de vue de l’utilisateur lambda, c’est tout simplement une ligne téléphonique classique avec quelques améliorations par rapport aux lignes RTC. Une ligne numéris est composée de deux canaux ce qui vous permet par exemple le branchement d’un téléphone et d’un fax sur la même ligne avec des numéros différent. Son mode de transfert digital augmente la vitesse et la fiabilité des transferts des données. Comme pour les lignes RTC, la connexion des PC via Numéris requiert des modems ou plutôt des routeurs branchés entre l’ordinateur et la ligne. Le branchement se fait non pas par une voie série mais par une sortie Ethernet. Le coût d’une communication Numéris est le même que celui d’une ligne téléphonique classique. Le Routeur C’est un boîtier qui sert d’intermédiaire entre l’ordinateur et la ligne Numéris. Il est programmé pour composer les numéros de téléphone, contrôler l’accès à la ligne et raccrocher la ligne après un temps d’inactivité. Contrairement à un modem classique, le routeur intègre des notions de sécurités qui permettent de filtrer les appels sortant et entrant. Il faut l’imaginer comme un aiguillage du réseau. On peut par exemple programmer le routeur pour qu’il n’accepte qu’un seul numéro appelant, c’est à dire qu’un seul routeur lointain pourra se connecter sur le système. Et PicLan dans tout ça ? Imaginez des sites de productions épar- 6 pillées dans toute la France et même à l’étranger et le siège à Paris. Tous les jours, les informations saisies dans les régions doivent être rapatriées à Paris pour diverses raisons. Le service informatique à Paris veut se connecter sur les régions pour faire la mise à jour des programmes et faire la maintenance des systèmes. Evidemment, il est possible de faire tout cela via modem classique à 28 800 baud maximum en utilisant des émulateurs de terminaux classique et avec un programme de transfert de fichier fait maison. Cependant avec PicLan et Numéris, c’est tellement plus simple et plus rapide. PicLan intègre en standard des fonctions d’échange de fichier entre Pick et Pick et entre Dos et Pick et vise versa. Il permet également de faire des partages d’imprimantes windows et est livré avec un émulateur Pick. Vous pouvez donc envoyer une impression des données se trouvant à Marseille sur une imprimante à Lyon depuis votre station windows à Paris. Vous l’avez rêvé ? Nous l’avons testé pour vous En collaboration avec la société GSR (Gestion Service Réseaux) dans leur locaux et avec leur matériel fut mise en place un petite installation digne d’une grande (notre illustration). Dans cette installation, la station 95 peut se connecter sur l’AP-PRO 2 pendant un transfert de fichier entre les deux serveurs. Le tout se fait en transparence pour l’utilisateur et sans dégradation de vitesse. A partir de la station 95, l’utilisateur peut ouvrir deux sessions Pick, l’une sur le serveur local (AP-PRO 1) et l’autre sur le serveur lointain (AP-PRO 2). Il est évidemment possible d’imaginer plusieurs régions avec plusieurs routeurs et plusieurs lignes Numéris. Autre grand avantage d’une installation Numéris, c’est le raccrochage de la ligne automatique. Quand la station 95 est connectée sur l’AP-PRO 2, les deux routeurs sont connectés et donc la ligne Numéris activée. Après n secondes d’inactivité de la station 95 (programmable sur les routeurs), le routeur appelant coupe la ligne, ce qui permet de faire des économies de facture de téléphone. Dès que le client essai d’accéder au serveur, la reconnexion se fait automatiquement sans intervention humaine et en deux secondes seulement. C’est bien joli mais ça concerne qui ? Toute personne désireuse de : ■ faire des échanges de données entre plusieurs AP-PRO ou entre DOS et PICK, ■ faire des connexions sur des sites distant, ■ lancer des impressions sur des sites distant, ■ etc. Evidemment, la solution Numéris est aussi valable avec d’autres systèmes qu’AP-PRO. Connectez-vous sur votre D3 AIX avec un telnet par exemple. AP-PRO 1 HUB Win95 Routeur 1 Routeur 2 Numéris Routeurs Shiva Access Port fournis par GSR. AP-PRO 2 BulTec 6 - décembre 1996 En Direct de la Hot Line n pourcentage important de demandes auprès du support technique de Pick Systems, concerne souvent des points tels que : “ça rame, que fait mon système pendant ce temps ?” ou alors : “comment puisje faire pour que mon système soit plus performant ?”. Nous vous proposons, pour quelques numéros, d’analyser les problèmes de temps de réponse du système. En effet, Advanced Pick / D3 Server 7.0 apporte quelques outils permettant de diagnostiquer simplement le système afin de déterminer quels sont les process coûteux en temps et d’améliorer les temps de réponses du système. Ce chapitre décrit la procédure pas à pas pour déterminer quels sont les process “gourmand”. U Déterminer quels sont les process Pick qui utilisent des ressources système Après avoir éliminer le process non Pick, l’étape suivante consiste à examiner l’alLn TTY CPU 11 :17 31/0 00 :00 pts/1 09 :32 78/0 08 :87 S R R R R PIB 132 010 256 257 357 BF10 BF10 FF00 BF10 00072A 000820 00A369 00FA5B ABS Stat R1& Return stack contents 21:42:50 14 Oct Bas 000018 px.shell:000 000018 au.input:000 au.get.cmnd:0A6 au.tcl:13A tcl1:0BA 000018 sp.serialsleep:058 000018 sp.sleep:02C sp.spoolout:086 000018 P br.unix.bix:000 000018 P pp.sched:028 est le numéro du port. Le port précédé par un astérisque (*) concerne le port courant. PCB Fid est le numéro de partition du PCB de chaque voie PIB Stat Pib Status. C’est l’état de chaque processus. Utiliser la commande ‘pibstat’ pour la signification de chaque bit. Cette information est peut-être la plus importante pour l’occupation des ressources de la machine. Le premier octet donne le statut du process, les valeurs les plus courantes sont les suivantes : F3 Attente pour entrée ou sortie E3 Attente pour entrée ou sortie sans echo F5 Affichage de texte mais en ‘xoff’ FF Process utilisant du temps machine BF Process en sommeil DF Process en cours d’entrée/sortie disque ABS Base C’est l’adresse de début de la section ABSolue rattachée au processus Stat est le statut courant du port. n : (hexadécimal) niveau de tcl courant D : Le processus est au debugger P : Le processus est une tâche fantôme T : Le processus est attaché au lecteur de bande Where utilisé avec l’option (U renseigne le champs ‘stat’ avec les informations suivantes : 0 : le processus est déconnecté 1 : le processus accède à un niveau supérieur de TCL 2 : le processus est en cours de connexion 3 : le processus est en cours de session “ break/end ” 5 : situation normale -1 : Processus Spooler -2 : Processus Scheduler R1 & Rtn stack Affiche le mode ABS en cours d’exécution. La première entrée est la location présente. Les informations suivantes concernent la pile de retour de sous-programmes. Si le messages “corrupted workspace” est affiché alors l’espace de travail n’a pas été réinitialisé correctement ou que le processus est en cours de “push level” ou “pop level”. USER tp L’idéal est d’exécuter la commande psr de manière répétitive afin de déterminer quels sont les process toujours présents dans la liste et de regarder plus particulièrement si les valeurs de la colonne cpu augmente ou non. Les process non Pick sont les process qui n’ont pas de pib. Pour le moment, ce sont les process qui intéressent. Dans l’exemple, le premier process non PIB Stat FF10 F310 Ln Eliminer les process non Pick Si la machine est une machine non Unix, alors passer à la section suivante. Si c’est une machine Unix, alors suivre ce point pour déterminer quels sont les process non Pick qui peuvent consommer du temps machine. Certains process Unix tels que les ‘deamons’ ou certaine applications Unix, peuvent prendre jusqu’à 80% du temps machine. Pour localiser ces process, vous pouvez utiliser la commande Pick : psr (r Cette commande affiche tous les process ‘running’ donc entrain de consommer du temps machine. Voici un exemple d’exécution de la commande ‘psr’ : PID PPID 28074 1 46522 15545 32348 15523 12384 14234 PCB FID 000 000720 001 000721 location des ressources dans Pick luimême. La commande qu’il faut utiliser pour cela est la commande ‘where’. La commande ‘where’ donne le résultat suivant : ACCOUNT pierrot STAT FF10 MODE/COMMAND br.storea.01 ps ksh cc Pick est ‘ps’. Ce process sera toujours présent dans le résultat de la commande psr, car le programme ‘psr’ est dérivé la commande Unix ‘ps’. Cette ligne peut donc être ignorée. Le process suivant contient le mot ‘pts’ dans la colonne tty et signifie que le process est en rapport avec le réseau. Si un process exécute une instruction telle que sh ou ksh (qui normalement ne prend pas trop de temps machine) et si ce process apparaît à chaque exécution de la commande ‘psr’, alors le process est probablement déconnecté du réseau et continue d’occuper du temps machine pour rien. Pour éliminer ce process ‘zombie’ il faudra faire un kill du process (dans l’exemple, le pid 32348). La dernière entrée de l’exemple est une application Unix (dans ce cas, ‘cc’ est le compilateur C) qui consomme des ressources. Ceci est compréhensible sur un système de développement et est possible si des utilisateurs Pick sont en train de compiler des programmes en FlashBasic. 7 BulTec 6 - décembre 1996 Versions et Patches Version courante Plate-forme AT&T (NCR) Data General Data General Intel DOS Hewlett Packard Système d’exploitation Matériel 6.1.17.144 6.1.12.110 6.1.24.154 5.2.7.16 6.1.25.166 6.1.16 6.1.23.147 6.1.22.160 3000 AViiON Intel Intel 9000 Native Protected Mode (avec PicLan) IBM RS 5.2.7.16 6.1.25.160 Intel Intel 6.1.26.160 D3 Server 7.0.5.28 RS6000 AIX 3.2.5 / 4.1.4 AIX 4.1 et + IBM D3 Server 7.0.5.28 Power PC AIX 4.1 Univel UnixWare Siemens Nixdorf SCO 6.1.20.151 6.1.17.149 6.1.15 6.1.20 D3 Server 7.0.8.50 3.1M Intel MIPS Intel UnixWareSV4.2 Unix SVR4.2 SCO 3.2.4 SCO 5.0(2) SCO 5.0(2) Motorola Motorola - Power PC R83 UNIX SVR4.2 DG/UX 5.4 3.1 DU/UX 5.4 4.20 DOS, W3.1, W95 HP/UX 10 HP/UX 9.1 V 4.3/4.4 AIX 4.1 88K Power PC Patches A152/M60/F16 A93/M4 A129/M54 AIX LINKFIX + libm.a A100/M6 A152/M78.A M76/A152/ F19 AIX LINKFIX + libm.a / A26 AIX LINKFIX + libm.a/A10 A152 / M57 M80 A26 Intel Implémentations en développement Plate-forme Matériel Version Toutes les plates-formes Alpha MIPS Power PC D3 NT D3 D3 Système d’exploitation NT 3.51 / NT 4 Version en BETA Plate-forme Matériel Linux Intel NT Windows 95 Intel Intel Version D3 Pro+ Standard OS D3 Pro+ Enhanced OS D3 NT 3.51 / NT 4 D3 Les Jeudis de D3 Comment nous contacter : Notre adresse postale est : Pick Systems France 40, avenue des Terroirs de France 75012 Paris – FRANCE Standard Téléphonique : (33) 01 44 74 55 25 Fax : (33) 01 44 74 55 33 Hot-Line : (33) 01 44 74 55 40 Fax : (33) 01 44 74 55 33 Adresses Electroniques : Informations Ventes : [email protected] Informations Administratives : [email protected] Support Technique : [email protected] Informations Techniques, Formations & Services : [email protected] D3WorkGroup : [email protected] Notre site Web : http ://www.pick-systems.fr/ Vos communications sont importantes pour nous. Si vous rencontrez une quelconque difficulté pour obtenir une information, n’hésitez pas, SVP, à nous en faire la critique par Email, fax ou courrier. Nous nous efforcerons alors de trouver, au plus vite, une solution adéquate. Merci. 8 Inutile de vous le rappeler vu l’affluence, les portes de Pick Systems France vous sont ouvertes tous les Jeudis pour vous présenter toute la gamme de nos produits ainsi que les nouvelles tendances de l’informatique et leur intégration dans notre technologie. Comment faire : c’est simple, appelez nous, écrivez nous ou emailez nous ☺ D3 Bulletin Technique Rédaction : Jean-Pierre Laisné, Philippe Gaulard, Pierre Trinephi. Diffusion : Pick Systems France Copyrights : D3 est une marque déposée de Pick Systems Inc. Pick, Advanced Pick et Pick Systems sont des marques enregistrées et déposées de Pick Systems, Inc. Les autres noms de produits et de services sont des marques déposées par leurs propriétaires respectifs. Copyright Pick Systems, Inc. 1996. Réalisation graphique : MLD-Graphic ✆ 01 34 13 23 08 (Macintosh, Quark Xpress, Adobe Photoshop, Adobe Illustrator, Adobe Dimensions) Impression : AXPRO ✆ 01 44 74 53 00 Quelques trucs et astuces trouvés à droite et à gauche par notre fouineur en chef qui s’efforcera d’alimenter cette rubrique tous les mois. Des descripteurs que l’on ne trouve pas dans la doc. Obtenir la première valeur de l’attribut 5 qui est multi-valué pr.val 001 a 002 5 003 004 005 006 007 008 F1r 009 r 010 6 Obtenir la dernière valeur de l’attribut 5 qui est multi-valué dr.val 001 a 002 5 003 004 005 006 007 008 F5;p;s;_ 009 r 010 6 Obtenir la nième multi-valeur de l’attribut 5 qui est multi-valué nb.val 001 a 002 5 003 004 005 006 007 008 A0(Tfichier;Xn;;5) 009 r 010 6 Obtenir le nombre de multi-valeur de l’attribut 5 nb.val 001 a 002 5 003 004 005 006 007 008 F5;c1;s;p;_ 009 r 010 6 A la prochaine ! Pour contacter Alain Janot, l’auteur : [email protected]