Dossier de Presse - Rallye du Pays de Dieppe

Transcription

Dossier de Presse - Rallye du Pays de Dieppe
35ème Rallye de Dieppe
(4, 5, 6 mai 2007)
Dossier de Presse
Coupe de France des Rallyes 2007
SOMMAIRE
Le Rallye du Pays de Dieppe et la Coupe de France
p3
Partenaires
p4
L’Historique du Rallye
p7
Entretien : Etienne Morin
p 12
Palmarès
p 14
Le dispositif médias
p 17
Rallye, mode d’emploi
p 18
Rallye, les mots clés
p 20
2
Le Pays de Dieppe et Coupe
de France des Rallyes
Le Rallye du Pays de Dieppe dans le top 10 de la Coupe !
Placées sous l’égide de la Fédération Française du Sport Automobile, les épreuves routières
se décomposent en deux grandes catégories :
-
le Championnat de France des Rallyes, constitué de huit épreuves,
-
la Coupe de France des Rallyes, fort de quelque 305 meetings annuels,
régionaux ou nationaux.
Le ‘Pays de Dieppe’ entre dans cette dernière catégorie mais avec un statut particulier. En
effet, intégré au calendrier des épreuves dites de 1ère Division, il est affecté du coefficient 5,
soit le plus élevé qui puisse être.
Pour les pilotes, dont l’objectif majeur est de se qualifier pour la Finale nationale qui réunit
en fin de saison (et ce depuis plus de 20 ans) l’élite de la discipline, participer au Rallye du
Pays de Dieppe revêt forcément un intérêt majeur. Réussir un bon résultat en Normandie,
c’est accomplir un grand pas vers la Finale 2007 qui se déroulera à Mende, en Lozère !
Dix épreuves, réparties sur l’ensemble du territoire national, constituent le calendrier de la
Coupe de France des Rallyes 1ère Division coefficient 5. Chronologiquement placé au
quatrième rang d’entre eux, le Rallye du Pays de Dieppe est toujours une étape délicate à
négocier. La sélectivité du tracé et le rythme intense de cette compétition au format ‘midiminuit’ (associés aux facéties régulières de la météo) lui offrent un caractère unique et bien
trempé !
Il ne sera donc certainement pas étonnant de retrouver sur la plus haute marche du podium
le 5 mai prochain, un pilote dans la lignée de ceux qui ont forgé l’histoire du Rallye du Pays
de Dieppe ! A l’image des Coeuille, Polo, Jordan ou encore Rédélé !
3
Partenaires
Ils aiment le Rallye du Pays de Dieppe…
Dieppe…
Epreuve phare dans la discipline à l’échelle nationale, le Rallye du Pays de Dieppe compte
aussi parmi les événements sportifs de premier plan en Région Haute-Normandie.
A ce titre, il génère des retombées économiques et médiatiques importantes et draine
chaque année de très nombreux spectateurs locaux ou venus des régions avoisinantes.
Parfaitement en phase avec le cahier des charges que lui confère son rang d’épreuve de la
Coupe de France 1ère Division, le Rallye du Pays de Dieppe ne pourrait exister sans le
soutien de partenaires institutionnels et privés, et des municipalités traversées.
Le Comité d’Organisation du Rallye du Pays de Dieppe remercie très sincèrement toutes
celles et tous qui ont rendu possible la mise sur pied de la 35ème édition.
Les partenaires institutionnels
La Région Haute-Normandie
Avec une population forte de 36,5% de moins de 25 ans, la Haute-Normandie (constituée
par les départements de l’Eure et de la Seine Maritime) est la Région la plus jeune de
France !
La puissance de son économie, notamment grâce à la production de lubrifiants, de
plastiques, d’automobiles, de flacons de luxe ou encore de lin (par tradition) est l’une de
ses autres grandes richesses. Mais elle n’est pas, loin s’en faut, la seule !
Très sensibilisée à la recherche (avec en prime le 6ème rang national), la Haute-Normandie
est aussi la première façade maritime de France grâce à l’activité intense des ports de
Rouen et du Havre, se démarque par la qualité de son environnement et son omniprésence
en matière de culture. Sans évidemment oublier son histoire qui l’a vu devenir l’une des
régions les plus prospères de l’hexagone.
Le département de Seine-Maritime
Née autour du textile et aujourd’hui orientée vers la chimie, les équipements mécaniques
et la construction automobile, l’industrie est une tradition ancienne dans l’ex-département
de la Seine Inférieure, devenue Maritime en 1955.
4
Partenaires
Les filières de pointe (chimie fine, biologie, transport…) et le secteur tertiaire occupent
actuellement une place prépondérante de son économie.
Avec 7000 chambres d’hôtels, 886 gites et 68 campings le tourisme constitue l’une des plus
sures ressources de la Seine-Maritime.
Le Département est également très ‘branché’ sur les nouvelles technologies de l’information et
de la communication, gages de sacrées promesses pour l’avenir…
Enfin, comment ne pas s’émerveiller à la vue du Pont de Normandie, le plus haut pont à
haubans du monde, ouvert à la circulation depuis 1995.
La Ville de Dieppe
Dieppe, 36.000 habitants, peut se targuer d’être à la fois la plage la plus proche de Paris, une
cité portuaire, une ville d’art et d’histoire et (avec Rouen) l’une des deux sous-préfectures de
Seine-Maritime.
Prisée pour ses paysages et sa lumière par Delacroix, Pissaro ou Renoir ; placée au rang de
port stratégique par Guillaume le Conquérant dans sa conquête de l’Angleterre ; terre de
l’adoption d’Alexandre Dumas et Oscar Wilde ; station balnéaire mise à la mode dès 1823 par
la Duchesse de Berry ; marquée par une histoire sans égale et des édifices remarquables pour
en témoigner, la Ville de Dieppe fait aujourd’hui preuve d’activité portuaire remarquable.
Jugez plutôt : port de traversée qui permet de rallier New Haven en quatre heures, port de
commerce renommé pour son trafic fruitier, port de pêche célèbre pour ses coquilles et enfin
port de plaisance avec 450 anneaux !
La Ville de Tôtes
A 158 mètres au dessus du niveau de la mer, 1145 âmes résident dans la petite ville de Tôtes.
Née de la fusion, au beau milieu du XIXème siécle, des communes de Tôtes et Bennetot, la
municipalité tôtaise présente un environnement riche, particulièrement vert et largement
investi par des cultures pour le moins diversifiées.
L’Hôtel du Cygne, lieu de villégiature pour des personnages aussi importants que Louis XIII,
Madame de Pompadour, Guy de Maupassant et Gustave Flaubert est l’un des bâtiments les
plus prisés de la commune.
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Partenaires
Les partenaires privés
(par ordre alphabétique)
Abrafer
ACLC Contrôle automobile
Auchan Dieppe
Autosur Dieppe
BM Précision
BMW Dieppe
Brasserie Le Catamaran
Dieppe
Citroën SNEL Dieppe
Contrôle Automobile de Tôtes
Créa Optic Dieppe
Eco cuisines Schmidt
Fiat Dieppe
France Bleue
France Pare-Brise Dieppe
Gan Assurances, cabinet
Maunoury Dieppe
HM Automobiles Dieppe
Le Grand Casino de Dieppe
Les Informations Dieppoises
Ets Marchand Dieppe
Norauto Dieppe
Opel, concession Références
Automobiles Dieppe
Paris Normandie
Paru Vendu Dieppe
Relais de Belmesnil
Station Delabrière
Renault Jean Rédélé Dieppe
Suzuki Espace Auto Dieppe
Technomap
Top Annonce
Volskwagen, Ets Ledoult
Dieppe
Les municipalités traversées
Arques la Bataille, Auffay, Bacqueville en Caux, Belmesnil,
Belleville en Caux, Bertreville St Ouen, Biville la Baignarde,
Biville la Rivière, Brachy, Le Catelier, Criquetot sur
Longueville, Cressy, Dieppe, Heugleville sur Scie,
Lammerville, Lestanville, Manéhouville, Montreuil en Caux,
Notre-Dame du Parc, Omonville, Rainfreville, Rouxmesnil
Bouteilles, Royville, Sevis, St Aubin sur Scie, St Hellier, St
Ouen le Mauger, St Pierre Bénouville, St Vaast du Val, St
Victor l’Abbaye, Tôtes, Tourville sur Arques.
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L’Historique du
Rallye Dieppe
Des Grands-Prix au Rallye du Pays de Dieppe
Grand Prix de l'ACF… circuit de Dieppe… Alpine… rallyes… Tous ces
évènements sportifs nous rappellent que Dieppe a toujours été une ville
étroitement liée à la compétition et au Sport Automobile.
1897 : la course Paris-Dieppe
Tout commence en 1894 avec la première compétition automobile au
monde Paris-Rouen (plus un concours qu'une véritable course). Les
compétitions consistent en des "courses de ville à ville" et le 24 juillet 1897,
sur les 171 kilomètres de Saint-Germain en Laye à la station normande a lieu
la course Paris­-Dieppe (organisée par l'ACF, récemment fondé) - 79
inscriptions pour 59 partants et 42 arrivants. Elle fut remportée par Paul
Jamin, l’un des futurs fondateurs de l'ACO sur voiturette "Léon Bollée" à la
moyenne de 40,540 km/h.
Une anecdote : le curé de Torcy bénissait les concurrents au bas d'une côte
avec un dangereux virage, au cas où, pensait-il, un accident fatal aurait pu
survenir.
Après les tragiques événements de la course Paris-Madrid de 1903
(accidents en cascade provoquant de nombreux morts parmi les spectateurs
et le décès du pilote Marcel Renault), les courses de ville à ville sont
interdites. Il va falloir trouver une autre formule !
7
L’Historique du
Rallye Dieppe
19071907-1912 : Les GrandsGrands-Prix de l’l’ACF sur le circuit de la SeineSeineInfé
Inférieure
Dès 1900, on s'oriente vers les courses en circuit fermé. Le succès,
à la fois populaire et technologique, des diverses éditions de la
"Coupe Gordon-Bennett" va développer ce type de compétition à
travers le monde entier.
Après Le Mans en 1906, l'ACF, désireux d'attirer les constructeurs
britanniques sur le continent, va organiser son 2ème Grand Prix en
1907, aux environs de Dieppe. Le circuit sera un vaste triangle de
près de 77 kilomètres entre Dieppe, Londinières et Eu. Le vainqueur
en sera Nazzaro (Fiat) à 113,6 km/heure de moyenne.
L'édition de 1908, sur le même circuit, verra le succès de
Lautenschlager (Mercedes). Pas de courses entre 1909 et 1911 pour
cause de "grève" des constructeurs européens. En 1912, on retrouve
le circuit de la Seine-Inférieure et la victoire du Français Boillot
(Peugeot). Ce sera la dernière édition dieppoise. Une quantité
impressionnante de cartes postales ont été éditées pour ces
différentes compétitions.
8
L’Historique du
Rallye Dieppe
19291929-1935 : le Grand Prix de Dieppe
A partir de 1925, l'Automobile Club de l'Ouest
organise chaque année à Dieppe et dans sa
région une grandesemaine de Sport Auto
(course de côte de Pourville , accélérationfreinage, accélération en côte et concours
d'élégance). A chaque fois est organisé un rallye
automobile de concentration (Paris-Dieppe pour
les concurrents venant de Paris ou Rallye de
Dieppe pour les sociétaires de la zone d'action
de l'ACO).
De 1929 à 1935, la ville de Dieppe a organisé un Grand Prix réunissant
les meilleures voitures et les plus grands pilotes de l'époque sur un
circuit tracé à l'ouest de la ville vers Saint-Aubin sur Scie.
Le palmarès regroupe les plus grands volants de l'époque : 1929 - R.
Dreyfus (Bugatti) / 1930 - M. Lehoux (Bugatti) / 1931 - P. Etancelin
(Alfa Roméo) / 1932 - L. Chiron (Bugatti) / 1933 - M. Lehoux (Bugatti)
/ 1934 - P. Etancelin (Maserati) / 1935 - R. Dreyfus (Alfa Roméo)
Ces manifestations organisées avec le concours de l'ACO étaient
l'occasion de festivités automobiles annexes : épreuves d'accélération,
courses de côte et rallyes de concentration depuis les principales villes
de l'Ouest de la France. Il est intéressant de noter que le rallye est
également ouvert aux motos. Ainsi en 1930, le jeudi d'avant le Grand
Prix, un rallye regroupe des concurrents venant de Lille, Amiens, Paris
et des villes de la zone d'action de l'ACO. A l'issue du rallye, les
concurrents participent à une épreuve d'accélération sur la plage le
vendredi, à un concours d'élégance le samedi avant d'assister, voire de
participer aux épreuves du Grand-Prix du dimanche (voitures jusqu'à
1100cc le matin et l'après-midi Grand Prix de la Ville de Dieppe ouvert
aux voitures de 2 litres et plus - la plupart des "Bugatti")
9
L’Historique du
Rallye Dieppe
19551955-1975 - Les anné
années Alpine
Pendant 20 ans, le sport auto français va vibrer aux succès de la firme dieppoise, aussi
bien en rallye que sur les circuits. La marque française de voitures de sport et de
compétition doit sa création au fils d'un concessionnaire "Renault" pour la région de
Dieppe, Jean Rédelé ­suite au succès remporté (en compagnie de Louis Pons) aux "Mille
Miles" de 1952 avec une 4CV "1063", à la grande surprise des organisateurs. Succès
renouvelé en 1954 où 5 "puces" franchissent ensemble la ligne d'arrivée, raflant les cinq
premières places.
La première "Alpine" (coach alu sur un châssis de 4CV), sortie en 1953, remporte LiègeRome-Liège, les Mille Miles et la prestigieuse Coupe des Alpes, d'où le choix du nom de la
marque.
En 1961, démarre la carrière de la fameuse "Berlinette" qui va porter haut les couleurs
françaises sur toutes les routes du monde. En 1971, la marque remporte le Championnat
d'Europe des Rallyes et en 1972, le Championnat du Monde.
En 1963, Rédelé s'attaque à la compétition en catégorie "prototype" dans les couses
d'endurance, visant les classements "à l'indice" (victoires au Mans en 1964, en 1966 et
1968 avec les 3 premières places).
C'est pendant cette période qu'une poignée de fanatiques du sport automobile de la région
dieppoise va lancer, au sein de l'Ecurie Normandie Automobile, l'idée d'un Rallye Sportif
Automobile.
10
L’Historique du
Rallye Dieppe
19801980-2006 - Le Rallye National de Dieppe
Déjà, dans les années 50 avaient eu lieu des rallyes internationaux, avec les
participations de pilotes renommés dans le grand ouest de la France,
comme Jean Rédélé qui pilotait une Renault 4 CV. Le point culminant de ces
épreuves était la course en circuit du dimanche sur le front de mer. Puis,
pendant une longue époque vont se succéder "Rallyes des Routes de la
Mer" avec la participation (quelquefois folkloriques) d'équipages
britanniques, "Rallyes Touristiques" avec priorité à la cartographie, et enfin
dès 1970, un "Rallye Régional de Dieppe". Organisé par l'ACO en
collaboration avec le 'London Car Club', cette épreuve sur deux jours était un
franc succès, nombreux équipages normands, de la région parisienne et les
inévitables britanniques venaient en découdre, pendant un week-end, sur
nos routes du Pays de Caux - parcours de cartographie entrecoupé
d'épreuves en côte, de slaloms et de gymkhanas. La remise des prix, dans
les salons du Casino, était toujours un très joyeux moment de fraternité
franco-britannique !
Et puis, en 1980, les problèmes d'organisation toujours de plus en plus
pointus, l'équipe dieppoise profite de la présidence de Jean-Luc Thérier à
l'ASA ACO de Haute-Normandie, décide de franchir le pas et d'inscrire le
"Rallye de Dieppe" au calendrier national. L'affaire était lancée et dure
toujours. Au cours de ces années, le "Dieppe" a accueilli le Rallye de l'Ouest
(épreuve phare de l'ACO), les coupes 'Autobianchi', Renault 'R5' puis 'Clio' …
et a même eu l'honneur du calendrier du Championnat de France de 2ème
Division en 1997.
Plaise aux Dieux de l'Automobile que la belle aventure
continue encore longtemps…
longtemps…
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Entretien
Etienne Morin, Président du Comité d’Organisation
A J-30, Etienne Morin qui préside aux destinées du Rallye
du Pays de Dieppe depuis la fin de l’année 2006 aux côtés
des membres de l’Association Sportive Automobile (ASA)
éponyme, dresse un premier état des lieux…
Comment se présente la 35ème édition du Rallye du Pays de Dieppe, à un mois de
l’échéance ?
« Si tout n’est pas encore totalement finalisé, je peux déjà affirmer que nous avons déjà
beaucoup travaillé pour faire en sorte qu’elle soit la plus réussie possible ! Cela n’a pas
toujours été facile car pas mal de fils étaient cassés ou détériorés… mais grâce à
l’implication très active et à la mobilisation de tous les membres de l’ASA, je pense que
nous sommes sur la bonne voie. Au fil des ans, nous avons tenu compte des souhaits de
nos ‘clients’, à savoir les pilotes, pour leur proposer un rallye à la fois court et intense avec
des épreuves spéciales où tous les types de voitures de course pourront s’exprimer. Je
rappelle que le rallye se déroulera cette année sur la seule journée du samedi 5 mai, selon
la formule dite ‘midi-minuit’. Maintenant, je n’espère plus qu’une chose : que les équipages
répondent présents ! D’ailleurs, s’ils sont plus de 70, chacun d’entre eux touchera une
‘prime’ de 3€ par concurrent supplémentaire et ce dès le 71ème, avec un plafond fixé à 80 €
que nous aimerions évidemment atteindre… Mais nous n’en sommes pas encore là… »
Quelles sont les nouveautés principales du Rallye du Pays de Dieppe 2007 ?
« Déjà, naturellement, la formule ‘midi-minuit’ qui mobilisera les concurrents et leur
entourage durant un très court laps de temps et permettra à tous les acteurs du rallye de se
rendre tranquillement aux urnes le dimanche 6 mai… Ensuite, aux côtés de la Ville de
Dieppe depuis laquelle le départ donné, où l’arrivée sera jugée et qui abritera le PC, la salle
de presse…, Tôtes sera l’autre centre névralgique de l’épreuve. Tous les parcs d’assistance,
qui sont des temps très forts à vivre dans tout rallye, s’y dérouleront. Nous avons également
décidé d’adresser un clin d’œil aux équipages du rallye historique : ils partiront en tête, 10
minutes avant les autos ‘modernes’. J’ajouterais enfin que nous mettrons le ‘paquet’ en
terme de d’information en créant une véritable équipe vouée à renseigner et guider le
public tout au long de la journée. »
12
Entretien
Puisque vous évoquez l’aspect ‘sécurité’, avez-vous des craintes particulières ?
« Non. Je crois qu’au moins sur ce plan là, naturellement crucial, le passé a prouvé
que le Rallye du Pays de Dieppe était à un très bon niveau. Evidemment, il n’est
pas question de se relâcher et je peux vous dire que nous accorderons autant
d’attention, si ce n’est plus encore, à cet aspect des choses. Nous disposons d’une
très bonne couverture radio, d’un encadrement médical conséquent et composé
de personnels compétents, de liaisons informatiques assurées par le prestataire
qui agit d’ordinaire en Championnat de France, d’un staff d’officiels (notamment
en Direction de Course) très expérimenté… Non, je pense que nous sommes calés
sur ce plan. En tous les cas, je peux même dire que nous n’avons pas attendu la
promulgation du décret de mai 2006 qui régit désormais les épreuves
automobiles, pour le mettre en application. D’une manière générale, nous
essayons, en termes de cahier des charges et d’organisation, de coller au plus
près de ce que font nos amis du Rallye du Touquet, l’une des huit épreuves du
Championnat de France. »
Vous semblez être un homme tout à fait heureux ! Néanmoins, quel peut bien être
votre problème du moment ?
« J’aimerais tout simplement que nous soyons le 6 mai… et que le 35ème Rallye du
Pays de Dieppe se soit déroulé de manière optimale sur tous les plans ! »
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Palmarès
Quantième
Année
Vainqueur
Voiture
34
2006
C. REMY
Renault Maxi Mégane
33
2005
E. BRUNSON
Ford Escort Cosworth
32
2004
E. BRUNSON
Ford Escort Cosworth
31
2003
C. REMY
Renault Maxi Mégane
30
2002
C. REMY
Renault Maxi Mégane
29
2001
A. MORDACQ
Ford Escort Cosworth
28
2000
J. GALPIN
Renault Maxi Mégane
27
1999
J. GALPIN
Renault Maxi Mégane
26
1998
S. JORDAN
Renault Maxi Mégane
25
1997
S. POLO
Renault Maxi Mégane
24
1996
J. BARBARA
BMW M3
23
1995
S. JORDAN
Renault Clio Williams
22
1994
P. THOMASSE
Ford Escort Cosworth
21
1993
J. ALLIBERT
Renault 5 Turbo
20
1992
M. DUTOT
Lancia Integra
19
1991
M. NOURRY
Porsche 911
18
1990
W. MASSIAS
Mercedes
17
1989
M. NOURRY
Porsche 911
16
1988
G. PARGAMIN
Volkswagen Golf
15
1987
A. SERPAGGI
Renault 5 Turbo
14
Palmarès
Quantième
Année
Vainqueur
Voiture
14
1986
A. SERPAGGI
Renault 5 Turbo
13
1985
A. SERPAGGI
Renault 5 Turbo
12
1984
A. SERPAGGI
Renault 5 Turbo
11
1983
M. NOURRY
Porsche 911
10
1982
B. FRONDAS
Porsche 911
9
1981
M. NUSBAUMER
Alpine 310
8
1980
C. COEUILLE
Alpine 310
7
1956
T. TRIMATIS
Panhard
6
1955
L. LELONG
Panhard
5
1954
B. CHEVALIER
Peugeot
4
1953
J. REDELE
Renault 4 CV
3
1952
J.P. PIGNE
Peugeot 203
2
1951
SCOTT
Renault 4 CV
1
1950
J. REDELE
Renault 4 CV
15
Palmarès
Jérôme GALPIN,
Eric BRUNSON
Serge JORDAN
16
DISPOSITIF MEDIA
La salle de presse
Localisation : Casino de Dieppe
Horaires d’ouverture : le vendredi 4/05 à partir de 16 heures – le samedi 5/05 à partir de 8
heures et jusqu’au départ du dernier journaliste.
Contacts : Georges Colin au 06 64 81 69 19 ou Serge Duquesnoy au 06 88 18 55 02.
Le dossier de presse
disponible en salle de presse
Présentation de la Coupe de France des Rallyes (grandes lignes, descriptif, partenaires,
palmarès, fiches pilotes…).
La fiche de synthè
synthèse des épreuves
disponible en salle de presse
Fiche pratique plastifiée à porter autour du cou : horaires détaillés, classements Coupe de
France, contacts utiles…
Les communiqué
communiqués de presse
disponibles en salle de presse et sur les sites Internet www.rallye-dieppe.com et
www.ffsa.org
Présentation de l’épreuve, communiqué après chaque spéciale et chaque étape, compterendu final.
La Confé
Conférence de Presse
Le samedi 5 mai à 11h30 (Cité de la Mer à Dieppe) : en présence des acteurs majeurs du
35ème Rallye du Pays de Dieppe (pilotes, partenaires, organisateurs…)
La revue de presse des rallyes
disponible en salle de presse (affichage)
Panorama des articles de presse écrite relatifs aux épreuves du Championnat de France des
Rallyes.
Hôtellerie, hé
hébergement, restauration
www.dieppetourisme.com
17
Rallye :
Mode d’emploi
LE DEROULEMENT D’UN RALLYE
La licence
Chaque membre d’un équipage désirant participer à un rallye est tenu d’être titulaire
d’un licencié FFSA en cours de validité et valable pour l’épreuve concernée.
L’engagement
Il doit être transmis dans les délais requis et accompagné des droits financiers s’y
rapportant. Evidemment, chaque concurrent est tenu de présenter une voiture
admise à l’épreuve considérée, et appartenant à un groupe et à une classe de
cylindrée homologués. La liste des engagés est généralement affichée et diffusée le
mercredi précédent le rallye.
L’ordre de dé
départ
S’il est laissé à la totale discrétion des organisateurs, il doit cependant tenir compte
de la présence éventuelle de pilotes prioritaires FIA ou FFSA.
Les reconnaissances
Organisées selon un planning défini dans le règlement de chaque épreuve (quatre
jours maximum), les reconnaissances sont soumises au Code de la Route et
s’effectuent au volant d’une auto très proche de la série. Elles sont strictement
réglementées. Elles permettent à l’équipage de découvrir le tracé intégral du rallye et
plus particulièrement de noter chacun des virages des ES. Ces notes seront restituées
oralement au pilote par son navigateur pendant le rallye. Le nombre de passages en
reconnaissances est limité à quatre. Notons que chaque équipage reçoit un carnet
d’itinéraire (ou road book) retraçant de façon détaillée le parcours complet de
l’épreuve.
18
Rallye :
Mode d’emploi
Le dé
départ du rallye
Chaque équipage reçoit au départ du rallye un carnet de contrôle sur lequel sont
mentionnés les temps impartis pour parcourir chaque secteur défini (départ du podium
vers le départ d’une ES, départ d’ES vers départ de l’ES suivante, départ de l’ES vers
l’assistance…). Les concurrents sont tenus de respecter l’ensemble de ces temps
impartis à la minute prés, sous peine d’écoper de pénalités routières qui s’ajouteront
aux temps qu’ils auront effectués dans les ES. Chaque poste de contrôle est occupé par
une équipe de commissaires qui vise le carnet de bord s’il s’agit d’un simple contrôle de
passage (CP) ou annote l’heure réelle de sa présentation s’il s’agit d’un contrôle horaire
(CH).
Les épreuves spé
spéciales
La base même du rallye. Ce sont des épreuves de vitesse sur route à usage privatif ! Le
chronométrage y est effectué à la seconde et au dixième de secondes. Sauf en
Championnat de France pour les dix premiers, les départs sont donnés de minute en
minute. L’arrivée est jugée lancée et chaque équipage doit obligatoirement s’arrêter à
un contrôle horaire d’arrivée, dit ‘Point Stop’.
Les parcs d’
d’assistance
Comme leur nom l’indique, les parcs d’assistance prévus au règlement de l’épreuve
permettent à l’équipage de procéder à la remise en état et à l’entretien de leur voiture
et aux opérations de changement de pièces ou organes (pneus, disques et plaquettes
de frein…). Généralement, l’assistance est uniquement autorisée (sous peine
d’exclusion) dans les parcs prévus au règlement.
Les parcs de regroupement et de fin d’é
tape ou fin de rallye
d’étape
Interdits à toute personne extérieure à l’équipe, les parcs fermés ci-dessus cités ont
pour but de matérialiser le terme d’une section, d’une fin d’étape ou d’une fin de rallye.
Le classement gé
général final
Le classement final ou classement scratch est réalisé par addition des temps réalisés
par chaque concurrents dans les ES et de toutes leurs pénalisations routières
éventuelles
19
Rallye,
Les mots clés
FFSA : Fédération Française du Sport
Automobile.
Road book : carnet retraçant l’itinéraire
complet et détaillé de l’épreuve.
ASA : Association Sportive Automobile.
L’organisme local de la Fédération
Française du Sport Automobile. Tous
rallyes sont obligatoirement organisés sous
le couvert d’une ASA
Reconnaissances : passages (limités en
nombre et réglementés) effectués par les
concurrents en amont des épreuves sur le
parcours (liaison et spéciales)
CRSA : Comité Régional du Sport
Automobile.
L’organisme
fédéral
à
l’échelon régional. Assure l’interface entre
la FFSA et les ASA.
Licence : l’indispensable sésame pour
participer à une épreuve. A retirer auprès
d’une Association Sportive Automobile
(ASA) de votre choix.
Equipage : les deux personnes (le pilote et
le copilote) embarquant à bord de la
voiture.
Concurrent : la personne physique ou
morale engageant la voiture lors du rallye.
Souvent le pilote et le concurrent sont une
seule personne.
Liste des engagés : liste officielle des
concurrents inscrits à une compétition.
Publiée quelques jours avant l’épreuve (le
mercredi précédent en général).
Liste des partants : liste officielles des
concurrents ayant satisfait aux vérifications
administratives et techniques.
Parc d’assistance :
réparations de la
ravitaillements.
zone dédiée
voiture et
aux
aux
Parc fermé : situé à l’arrivée d’une section,
d’une étape ou en fin de rallye et
strictement interdits à toute personne
étrangère à l’équipage et aux officiels
dûment mandatés.
Parc de regroupement : zone dédiée au
regroupement des véhicules encore en
compétition. Il permet souvent de ‘gommer’
les éventuels arrêts de la compétition.
Carnet de contrôle (ou carnet de bord) :
document remis à chaque équipage au
départ du rallye où figurent l’ensemble des
temps impartis (à respecter à la minute près
sous peine de pénalisation) pour parcourir la
distance entre deux contrôles horaires.
Contrôle de passage : à ces contrôles, les
commissaires visent le carnet de bord.
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Rallye,
Les mots clés
Contrôle horaire : à ces contrôles, les
commissaires
indiquent
leur
de
présentation du carnet de bord.
Règlement standard : canevas type établi
par la FFSA et applicable dans toutes les
épreuves de la discipline.
Règlement
particulier
:
document
obligatoire retraçant l’ensemble des
prescriptions et points spécifiques à
l’épreuve considérée.
Additif : bulletin officiel faisant partir du
règlement particulier du rallye et destiné à
modifier, préciser ou compléter ce dernier.
Collège des Commissaires Sportifs :
composé de trois ou cinq membres, le
Collège a autorité absolue pour faire
respecter la réglementation standard et le
règlement particulier et juger toute
réclamation.
Directeur de Course : sa mission consiste
à assurer la conduite sportive de l’épreuve.
Chargé des relations avec les concurrents
(ou CRAC) : officiel chargé d’informer les
concurrents et tenir auprès d’eux, en
permanence, un rôle de concertation. Il est
bien souvent l’intermédiaire entre la
Direction de Course ou le Collège et les
concurrents.
Parcours de liaison : parcours routier entre
deux spéciales ou pour rejoindre une
spéciale, un parc d’assistance, de
regroupement, d’arrivée sur lequel les
concurrents sont impérativement tenus de
respecter les règles du Code de la Route.
Etape : chacune des parties du rallye
séparée par un arrêt d’au moins 8 heures ou
au moins égal à la durée du parcours si
celle-ci est inférieure à 7 heures.
Epreuve spéciale (ou ES) : épreuve de vitesse
sur route à usage privatif. Chronométrée à la
seconde ou au dixième de seconde.
Point stop : situé à une distance comprise
entre 100 et 300 mètres après la ligne
d’arrivée de chaque épreuve spéciale.
L’équipage est tenu de s’y arrêter. Les
commissaires profitent de cet arrêt pour
reporter le temps effectivement réalisé sur le
carnet de bord de l’équipage.
Classement général ou classement scratch :
classement provisoire ou final établi par
addition des temps dans les ES et toutes les
éventuelles pénalisations exprimées en
temps.
Vérifications finales : tous contrôles,
effectués à l’issue du rallye, décidés par le
Collège ou suite à une réclamation déposée
par le Directeur de Course.
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Rallye,
Les mots clés
Les drapeaux : voici la signification des
principaux drapeaux utilisés en rallye :
- bleu/blanc/rouge : départ de l’épreuve
- rouge : arrêt absolu
- jaune agité : réduisez votre vitesse, il y a
un danger imminent.
- Jaunes agités (deux) : idem jaune mais
soyez prêt à vous arrêter, un danger
obstruant totalement ou partiellement la
route.
- Vert : retour de la route à son état
d’origine.
- Bleu clair agité : laissez passer le véhicule
qui vous rattrape.
Réclamation : droit fondamental
appartenant
uniquement
au
concurrent. Toute réclamation doit
être établie par écrit, remise au
Directeur de Course ou à un
Commissaire
Sportif
et
être
accompagnée d’un chèque de
caution.
Appel : droit par lequel un
concurrent peut saisir le Tribunal
d’Appel de la FFSA suite à une
décision du Collège qu’il juge
défavorable.
Temps forfaitaire : temps attribué aux
équipages suite à une interruption
momentanée ou définitive d’une ES. Ce
temps peut être calculé comme suit :
- selon le classement général établi à
l’issue de l’ES précédent l’interruption de
course, les écarts séparant les concurrents
du premier classé étant traduits en
pourcentage. Ces pourcentages sont
affectés aux concurrents n’ayant pas
parcouru l’ES ou ne l’ayant pas parcourue
dans des conditions de course normales.
- Attribution du plus mauvais temps réalisé
avant l’interruption de la course s’il est jugé
‘normal’ par les Commissaires Sportifs.
- tout autre temps sous la compétence
exclusive du Collège si les deux points cidessus ne peuvent être appliqués.
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