l`accompagnement des entreprises et des mobilités professionnelles

Transcription

l`accompagnement des entreprises et des mobilités professionnelles
THÈSE PRESENTÉE A L’UNIVERSITÉ D’ORLÉANS
POUR OBTENIR LE GRADE DE
DOCTEUR DE L’UNIVERSITÉ D’ORLÉANS
PAR
Oana CALAVREZO
ÉCOLE DOCTORALE SCIENCES DE L’HOMME ET DE LA SOCIETE
Discipline : Sciences Economiques
Entre flexibilité et sécurité : l’accompagnement des entreprises et des
mobilités professionnelles. Essais empiriques de microéconométrie du
marché du travail
Soutenue Publiquement
le 30 novembre 2009 à 10 heures
Université d’Orléans
MEMBRES DU JURY :
Monsieur Jérôme GAUTIÉ
Madame Dominique GOUX
Monsieur Christophe HURLIN
Monsieur Christophe LAVIALLE
Monsieur Yannick L’HORTY
Professeur, Université Paris I – Rapporteur
Administratrice de l’INSEE, chercheuse au CREST
Professeur, Université d’Orléans
Maître de conférences-HDR, Université d’Orléans – Directeur de thèse
Professeur, Université d’Evry Val d’Essonne – Rapporteur
RÉSUMÉ
Un thème majeur des débats concernant les modalités de réforme des marchés du travail et du contenu des
politiques de l'emploi est celui de la « flexicurité ». La présente thèse vise à renseigner de manière empirique
certains des attendus de ce débat. Elle se concentre sur deux axes de recherche : l’utilisation du chômage partiel
par les établissements et le rôle des trois « socles » de la flexicurité - contrat de travail, compétences et territoire
(Freyssinet, 2006) - dans la sécurisation des parcours professionnels des individus.
En rapport au premier axe, la thèse propose une méthodologie pour évaluer l’efficacité du chômage partiel. Selon
deux critères d’efficacité (éviter les licenciements économiques et la disparition des établissements), le chômage
partiel ne protège pas l’emploi et il n’est donc pas efficace. Entre 1995 et 2005, il est avant tout un outil de
flexibilité. Il ne peut pas s'analyser comme un outil répondant aux principes de la flexicurité.
Pour le deuxième axe, nous analysons comment les « socles » de la flexicurité sécurisent les parcours, en
s’appuyant sur trois mobilités professionnelles : premier emploi-emploi, emploi-emploi et chômage-emploi. Nous
soulignons le rôle central de l’emploi temporaire, des liens entre les entreprises et du lieu de résidence dans le
processus de sécurisation des trajectoires. Nous montrons que : (i) les contrats temporaires ne sont pas un obstacle
à la stabilisation dans l'emploi, dès lors que leur durée est suffisamment longue ; (ii) les réseaux d’entreprises
traduits par l’existence de marchés professionnels ou internes favorisent l’acquisition de compétences facilitant la
mobilité entre deux emplois ; (iii) un cadre géographique « défavorisé » dans lequel vit l’individu apparaît comme
un obstacle dans la sécurisation de son parcours.
LABORATOIRE D’ECONOMIE D’ORLEANS