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RESUME Mots-clés: oiseaux exotiques, les bactéries, l'identification des bactéries, sensibilité dans les antibiotiques, le traitement, les antibiotiques. Les investigations entreprises dans le cadre de la thèse de doctorat, intitulée « La gestion thérapeutique de certaines maladies bactériennes rencontrées chez les oiseaux en cage » se sont déroulées dans la période 2008 – 2013. La thèse de doctorat rédigée, a un nombre de 177 pages et elle est structurées, en conformité avec les critères d’évaluation recommandées concernant l’attribution du titre scientifique de Docteur en Médecine Vétérinaire, en deux sections. Dans la thèse il y a 20 tableaux et 55 figures couleur. La première section (chapitres I et II) a un nombre total de 59 pages, elle représente 33,33% du nombre total de pages rédigées et elle synthétise les principales données bibliographiques de la littérature de profil concernant les critères de bases que les amoureux d’oiseaux exotiques doivent avoir en vue lorsqu’ils se décident d’acquérir un « oiseau de compagnie » et quelles conditions d’entretien ils doivent leur assurer en captivité pour un développement normal. De même, on présente, en synthèse, les principales maladies bactériennes les plus fréquemment rencontrées chez ceux-ci, sur la base des informations sélectionnées du contenu des 223 titres bibliographiques retenus. Le Ier chapitre présente les principales espèces d’oiseaux exotiques qui peuvent s’adapter plus facilement aux conditions de captivité et qui acceptent une courte période de temps la qualité d’ « animal de compagnie ». Dans les 8 sous-chapitres du Ier chapitre, on présente les informations que doivent connaître les personnes souhaitant acheter un oiseau exotique, concernant l’âge, l’état de santé, le transport, quelles conditions doivent être assurées pendant la période d’adaptation concernant l’abritement (volière, cage), la nourriture pendant la saison de reproduction pour les oiseaux granivores et pour ceux insectivores, l’entretien des griffes, la préparation pour la période d’accouplement, la construction des nids, l’introduction de l’anneau d’identification, l’apparition des premières plumes, etc. Dans le IIème chapitre nous présentons les implications de certaines bactéries Gram négatives appartenant aux espèces Escherichia coli, Salmonella spp., Yersinia pseudotuberculosis et Yersinia enterocolytica, Pseudomonas aeruginosa, Chlamydia psittaci ou des bactéries Gram positives du genre Staphylococcus, Streptococcus et Mycobacterium dans la détermination de certaines infections chez les oiseaux exotiques entretenus en captivité. 1 La IIème section a 118 pages, ce qui représente 66,66% du nombre total des pages de la thèse et elle comprend les chapitres III-IV, dans le cadre desquels nous rapportons les objectifs de la recherche et les résultats des investigations entreprises. Le chapitre III présente la motivation du thème et les principaux objectifs suivis dans le cadre des recherches personnelles, dont nous rappelons: l’isolement et l’identification des bactéries impliquées dans la détermination du comportement des bactéries isolées par rapport à l’action des antibiotiques, afin de les utiliser dans le traitement; la gestion thérapeutique dans les infections bactériennes diagnostiquées chez les oiseaux exotiques en fonction de l’agent étiologique et de la localisation du processus infectieux. Dans le chapitre IV nous rapportons les résultats des investigations concernant l’isolement et l’identification des espèces bactériennes impliquées dans la détermination de certaines infections chez les oiseaux en cage et en volière. Tout au long de la période expérimentale, nous avons cliniquement examiné 211 oiseaux exotiques de 13 races, des oiseaux qui présentaient des affections respiratoires, digestifs, oculaires, nasales, auriculaires et cutanées. D’eux, nous avons récolté et traité par des examens bactériologiques 245 épreuves (145 échantillons de selles, 10 échantillons de contenu ingluvial, 18 échantillons de sécrétions oculaires, 19 échantillons de sécrétions nasales, 15 échantillons otiques, 10 échantillons de sécrétions oro-pharyngées et 28 échantillons de lésions cutanées). Les investigations bactériologiques ont été effectuées en plusieurs étapes successives et ont visé, exclusivement, l’isolement et l’identification des bactéries pathogènes et conditionnement pathogène qui se sont développées sur la surface de l’agar nutritif à sang de bélier, ou dans des milieux d’isolement sélectif (agar Mac Conkey, agar XLD, agar SalmonellaShigella, agar Rambach, agar Skirow et agar BEA). Parmi les 245 épreuves, on a isolé 276 souches bactériennes, encadrées conformément aux caractères phénotypiques exprimés, dans les espèces suivantes: - Escherichia coli, biotype 1 – 52 souches; - Salmonella spp. – 39 souches; - Yersinia enterocolytica – 25 souches; - Pseudomonas aeruginosa – 34 souches; - Campylobacter jejuni/coli – 32 souches; - Staphylococcus pseudintermedius – 28 souches; - Staphylococcus aureus – 11 souches; - Streptococcus spp. – 25 souches; - Enterococcus spp. – 30 souches. 2 Selon la réaction de séroprécipitation rapide sur la lame, les 39 souches de Salmonella spp. ont été encadrées ainsi : 11 ont appartenu au group sérologique B, 9 au groupe sérologique C, 12 au groupe sérologique D et 7 au groupe sérologique E. Pour confirmer le diagnostic d’espèce des 182 souches bactériennes Gram négatives isolées des oiseaux exotiques malades, on a utilisé les galléries API 20M et API Campy BIO Merieux. Dans 71 épreuves, parmi les 245 analysées, les cultures primaires obtenues après l’ensemencement des épreuves sur l’agar à sang de bélier ont été mixtes. Le chapitre V présente les résultats des investigations concernant la détermination du comportement des 262 souches bactériennes isolées des oiseaux exotiques à affections bactériennes par rapport à 33 types de micro-comprimés à antibiotiques, par la technique diffusométrique. Les souches isolées ont manifesté un comportement différent face aux antibiotiques utilisés, et les résultats obtenus ont été en concordance avec les données de la littérature. Les souches d’Escherichia coli, Salmonella spp. et Yersinia enterocolytica ont été sensibles à l’ampicilline – sulbactam, ciprofloxacin, enrofloxacine et à la gentamicine, et celles de Pseudomonas aeruginosa ont résisté face à l’ azlocillin (94,11% des souches), piperacilline (91,17% des souches), enrofloxacine (82,25% des souches) et carbenicilline (67,64% des souches). Les 32 souches de Campylobacter jejuni/coli ont été sensibles face au chloramphénicol, dans un pourcentage de 93,74%, à la gentamicine dans un pourcentage de 90,62% et à l’érythromycine dans un pourcentage de 81,25%. Le ciprofloxacin, la pénicilline G, l’érythromycine et l’ampicilline-sulbactam ont été les antibiotiques les plus actifs face aux souches de Streptococcus ß hémolytiques, tandis que face aux souches de Staphylococcus et Enterococcus, les antibiotiques les plus actifs se sont avérés la cyprofloxaine, le chlorphénicol, l’enrofloxacine et l’amoxicilline à acide clavulanique. Dans le chapitre VI, intitulé «La gestion thérapeutique appliquée dans certaines bactérioses des oiseaux exotiques» nous rapportons les schémas thérapeutiques appliqués pour combattre les infections bactériennes diagnostiquées chez les oiseaux envisagés dans l’étude, des schémas recommandés par les médecins vétérinaires, en fonction des indications des antibiogrammes et de l’agent ou des agents étiologique(s) ayant produit l’infection. Afin de combattre les entérites bactériennes diagnostiquées, on a utilisé 7 types d’antibiotiques (ampicilline-sulbactam, amoxicilline à acide clavulcanique, enrofloxacine la ciprofloxacin, la gentamicine, la tyrosine et la carbencilline), administrées dans l’eau à boire, ou d’autres fois per os ou par voie intramusculaire. 3 Les infections oropharyngées, provoquées par les streptocoques ß hémolytiques ont été initialement traitées avec de l’érythromycine, administrée per os, dans l’eau à boire, et pour le traitement des infections orophrayngées mixtes on a utilisé du ciprofloxacin per os. Les conjonctivites, les blépharites et les uvéites ont été traitées avec 2-3 gouttes de Tobrex ou de Ciplox, déposées dans le sac conjonctival, deux fois par jour, pendant 7-10 jours. Afin d’éviter l’apparition des récidives, chaque jour, pendant 5 jours, on a utilisé une aérosolthérapie, à solution ophtalmique de chloramphénicol. Les rhinites et les otites ont été traitées par nébulisation, dans des séances de 15-30 minutes, deux fois par jour, pendant 3-5 jours avec l’un des antibiotiques suivants sous forme de solution : pipéracilline + tobramycine, amikacine, enrofloxacine, gentamicine ou tylosine. Les infections à localisation cutanée ont été traitées par applications locale, deux fois par jour, par la guérison des lésions, d’une des solutions suivantes : Tobrex, Ciplox, Tobramycine + Lincomycine, concomitant à l’administration du même antibiotique dans l’eau à boire, pendant 3-5 jours. Dans le chapitre VII on présente les 29 conclusions générales découlant des investigations entreprises et reflétant de façon synthétique et objective les résultats obtenus dans le cadre de chaque étape des recherches. 4