Procès-verbal du conseil municipal du 28 septembre
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Procès-verbal du conseil municipal du 28 septembre
SERVICE DES AFFAIRES JURIDIQUES ET DES ASSEMBLÉES CONSEIL MUNICIPAL PROCÈS-VERBAL DE LA SÉANCE DU 28 SEPTEMBRE 2015 1 PROCÈS VERBAL DE LA RÉUNION DU CONSEIL MUNICIPAL AYANT SIÉGÉ LE 28 SEPTEMBRE 2015 A L’HÔTEL DE VILLE SALLE DU CONSEIL L'an deux mil quinze, Le 28 septembre à dix-huit heures, Le Conseil Municipal s'est réuni au lieu ordinaire de ses séances, sous la présidence de M. ALLARD, Maire, suivant convocation faite le 21 septembre 2015. Etaient présents : M. ALLARD, Maire M. BROCHARD, Mme GALLAIS (Présente du point 1 à 3 puis pouvoir à M. PUIROUX du point 4 à 29), M. QUÉNÉA, Mme BINOIS, M. VINCE, Mme RECLUS, M. CHUSSEAU, M. NEAU, M. MOSSER, Mme LE BLAN, Mme COUTANT, Mme CHARBONNIER, M. LUMINEAU, adjoints M. BUQUEN, Mme PRÉVOT, Mme PERNOT, Mme RANDRIANARISON (absente au point 1 et présente du point 2 à 29), M. PUIROUX, Mme YAPO, Mme SY (absente du point 1 à 15 et présente du point 16 à 29), M. QUÉMÉNEUR, M. BOURON, Mme GILARD, Mme CANOVAS (présente du point 1 à 25 puis pouvoir à Mme PERNOT du point 26 à 29), M. LE MOAL, M. SEILLIER, Mme FRANCHETEAU, M. ROBIN, M. LAURENCEAU, Mme DOUSSET, M. GAUTIER, Mme FALHER, M. ROBERT, Mme PAJOT, M. RODET, conseillers municipaux Absents excusés ayant donné pouvoir à un collègue du Conseil Municipal pour voter en leur nom : Mme POIROUT (pouvoir à M. QUÉNÉA), M. QUÉRAUD (pouvoir Mme RECLUS), M. CHAILLOU (pouvoir à M. VINCE) ̶̶̶̶̶ Mme LE BLAN a été désignée secrétaire de séance et a accepté ces fonctions. ̶̶̶̶̶ 2 ORDRE DU JOUR - Informations sur les décisions prises par Monsieur Le Maire : (selon la délégation du conseil municipal, en application de l’article L.2122-22 du Code Général des Collectivités Territoriales). G. Allard 1. Commission locale d’évaluation des transferts de charges – Approbation du rapport du 2 juillet 2015 C. Brochard 2. Halle de la Trocardière : rapport d’activité 2014 du délégataire P. Quénéa 3. Convention T.E.P.C.V entre la Ville de Rezé et le Ministère de l’écologie du développement durable et de l’énergie 4. Convention de prêt de gobelets réutilisables à titre gratuit pour les manifestations E. Binois 5. Taxe foncière sur les propriétés bâties – Suppression de l’exonération en faveur des propriétés situées dans l’emprise des grands ports maritimes 6. Taxe locale sur la consommation finale d’électricité 7. Régime indemnitaire : création d’un complément indemnitaire prévoyance pour les agents du régime général 8. Mise à jour du tableau des effectifs 9. Personnel communal – Liste des emplois bénéficiant de l’attribution d’un logement de fonction pour nécessité absolue de service 10. Personnel communal contractuel 2015-2016 11. Opérations électorales - Indemnisation des agents municipaux 12. Régime indemnitaire : adaptation de l’indemnité différentielle Y. Vince 13. Acquisition des lots n°13 et 19 – 26 place Sémard – Propriété des consorts METAIS 14. Désaffectation et déclassement des parcelles CK 645 et 662 - Ecole de la Galarnière 15. Cession des parcelles cadastrées section CK 645 et 662 et acquisition de la parcelle cadastrée section CK 296 – Super U – La Galarnière 16. Acquisition des parcelles CD 228p, 356p et 655p - 62 rue du Chêne Creux -propriété MECHINAUD 3 17. Convention de servitudes avec ERDF pour la desserte haute tension du bâtiment B de l'opération Confluent - parcelle AO 694 – avenue de la Libération 18. Transfert de la parcelle AO 719 au profit de Nantes Métropole – rue Julien Marchais 19. Cession de différentes parcelles au profit de Loire Océan développement – ZAC de la Brosse 20. Constitution d’une servitude de passage et de tréfonds sur la parcelle BZ 479 -7 rue des Bertineries – Ville de REZE/GUITTET PICOT 21. Avis sur projet de création d’une chambre funéraire 22. Présentation du rapport d’activité 2014 du syndicat de rivière SEVRAVAL C. Reclus 23. Signature de la « charte abeille 44 » proposée par l’UNAPLA D. Poirout 24. Convention de coopération Rezé Abu Dis Y. Mosser 25. Règlement intérieur de la piscine de la piscine municipale Victor Jara M. Pernot 26. Approbation de la création d’un conseil citoyen dans le cadre du contrat de Ville 2014-2020 P. Puiroux 27. Adhésion de la Ville au réseau CAREL (coopérative pour l’accès aux ressources numériques en bibliothèque) 28. Avenant à la convention d’objectifs et de moyens 2014-2016 entre la Ville de Rezé et l’ARC 29. Don de la fresque « La flute enchantée » à la commune de Saint Hilaire de Riez ̶̶̶̶̶̶ INFORMATIONS En application de l’article L.2122-22 du Code Général des Collectivités Territoriales, Monsieur le Maire vous transmet les informations suivantes : Alinéa 4 - Délégation pour prendre toute décision concernant la préparation, la passation, l'exécution et le règlement des marchés et accords-cadres ainsi que toute décision concernant leurs avenants lorsque les crédits sont inscrits au budget : • Ci-dessous la liste des marchés : 4 Enregistrement n° Opérati ons Lot Titulaires Lot n°2 : gros œuvre GCC 26MP2015 Lot n°7 : Constructio Serrurerie Lot n°8 : n d'un auditorium Menuiseries intérieures de 300 Lot n°9 : places Cloisons / Doublage Lot n°12 : Cloisons / Doublage Lot n°13 : Peinture Lot n°18 : Montecharge Lot n°23 : Montecharge 27MP2015 28MP2015 Constructio n d'un Centre d'Interpréta tion et d'Animatio n du Patrimoine Réfection des toitures Date Prefectur e Présenté au CM le Avenant 1 220,00 08/07/15 28/09/2015 Avenant 1 792,00 08/07/15 28/09/2015 Avenant 1 190,00 08/07/15 28/09/2015 SN ALUGO Avenant 485,30 08/07/15 28/09/2015 EMFA Avenant -9 445,39 08/07/15 28/09/2015 SAS GUITTENY Avenant 2 979,55 08/07/15 28/09/2015 VOLUTIQUE Avenant 16 114,01 08/07/15 28/09/2015 ATLANTIC SOLS & MURS Avenant 1 238,17 08/07/15 28/09/2015 PAUL TURPEAU SA Avenant 3 027,62 08/07/15 28/09/2015 ACI Elevation Avenant 750,00 08/07/15 28/09/2015 SOCIETE NOUVELLE MUSSIDAN SIEGES Avenant -5 410,80 08/07/15 28/09/2015 Avenant 34 200,35 17/06/15 28/09/2015 Avenant 2 910,00 17/06/15 28/09/2015 Avenant 5 891,03 17/06/15 28/09/2015 Avenant 7 054,78 17/06/15 28/09/2015 Avenant 2 562,39 17/06/15 28/09/2015 Avenant -5 187,39 17/06/15 28/09/2015 Attributio n 36 315,56 19/06/15 28/09/2015 Lot n°3 : Charpente SCOM SA métallique Lot n°5 : EURO Couverture ETANCHE Etanchéité SARL CERBAT Lot n°6 : Menuiseries extérieures Montant € Objet HT Lot n°1 : Terrasseme MABILEAU TP nt - VRD Lot n°2 : BOISSEAU Gros-œuvre Lot n°3 : Maçonnerie BOISSEAU antique Lot n°5 : Charpente & façades bois CRUARD / Bardages métalliques Lot n°9 : Menuiseries SA RORTAIS LE PAVEC intérieures bois Lot n°16 : BROSSEAU Plantations PAYSAGISTE Lot°1 : GrosBOISSEAU œuvre Maçonnerie 5 terrasses de l'Hôtel de Ville 2015 29MP2015 30MP2015 31MP2015 32MP2015 33MP2015 34MP2015 Aménagem ent des espaces publics du site des Bourderies Missions d'assistanc e à MOA multimédia pour la muséograp hie du CIAP Fourniture de matériels sportifs Fourniture et pose de jeux 2015 Maintenanc e préventive et corrective des matériels de cuisine et installation s frigorifique s Lot°2 : Couverture ETANDEX Etanchéité Zinguerie Lot°3 : Menuiseries OUEST extérieures - INDUSTRIES Serrurerie Lot°4 : FL Revêtement Second de sol œuvre Lot n°5 : Chauffage LUCATHERMY Ventilation Electricité Attributio n 184 932,26 19/06/15 28/09/2015 Attributio n 26 971,00 19/06/15 28/09/2015 Attributio n 8 471,00 19/06/15 28/09/2015 Attributio n 76 559,67 19/06/15 28/09/2015 ID VERDE Avenant 2 528,00 24/06/15 28/09/2015 Michel ROUX Résiliatio n 24/06/15 28/09/2015 Lot n°1 : MARTY SPORTS Attributio n 7 604,44 24/06/15 28/09/2015 Lot n°2 : SPORT France Attributio n 6 540,00 24/06/15 28/09/2015 Lot n°3 : CDLD Attributio n 4 414,06 24/06/15 28/09/2015 Lot n°5 : MARTY SPORTS Attributio n 2 991,00 24/06/15 28/09/2015 Lot unique PROLUDIC Attributio n 37 108,79 24/06/15 28/09/2015 24/06/15 28/09/2015 24/06/15 28/09/2015 Lot n°4 : Espaces verts Lot unique Lot unique Lot 1-19 : Production Prestations et réalisation muséograp des hiques audiovisuels et CORBE CUISINE Attributio n forfaitaire : 38 626,00 BC : min 10 000 max 60 000 pr 2 ans MAZEDIA Résiliatio n 6 multimédias 35MP2015 36MP2015 37MP2015 40MP2015 41MP2015 42MP2015 Lot 2-20 : Prestations Maquettes, muséograp maniques et hiques soclages Lot n° 17 : Constructio Agencement n du CIAP scénographi que Fourniture Lot n° 1 : de Tracteur matériels pour Lot n° 2 : l'entretien Broyeur de d'espaces branches verts Lot n°1 : Rémanénag Maçonnerie - VRD ement de Lot n°2 : bâtiments modulaires, Maçonnerie - VRD d'une maison et Lot n°3 : d'un garage Maçonnerie sur le site - VRD de la Lot n°4 : Classerie Maçonnerie - VRD Lot n°15 : Electricité Constructio courants n du CIAP forts et faibles Lot n° 1 : Echafaudag e Lot n°2 : gros œuvre AVEAM Résiliatio n 24/06/15 28/09/2015 HARMOGE SRL Résiliatio n 24/06/15 28/09/2015 MODEMA AGRI Attributio n 71 000,00 08/07/15 28/09/2015 MODEMA AGRI Attributio n 18 333,33 08/07/15 28/09/2015 MBA Attributio n 8 000,21 10/07/15 28/09/2015 CESA Attributio n 10 240,08 10/07/15 28/09/2015 AMG Attributio n 56 341,82 10/07/15 28/09/2015 ACCESS ENERGIE Attributio n 15 311,00 10/07/15 28/09/2015 CECO ELEC Avenant / 10/07/15 28/09/2015 ENTREPOSE Avenant 720 20/07/15 28/09/2015 GCC Avenant 3 815,71 20/07/15 28/09/2015 Avenant 2 716,29 20/07/15 28/09/2015 Avenant 2 252,04 20/07/15 28/09/2015 Avenant 1 828,00 20/07/15 28/09/2015 Avenant 2 749,32 20/07/15 28/09/2015 Avenant 1 684,80 20/07/15 28/09/2015 Avenant 4 063,33 20/07/15 28/09/2015 Avenant 2 141,00 20/07/15 28/09/2015 Lot n°4 : SMAC Façades Lot n°5 : EURO Couverture ETANCHE SARL CERBAT Constructio Etanchéité Lot n°6 : n d'un SN ALUGO auditorium Menuiseries extérieures de 300 Lot n°8 : places SAS Menuiseries GUITTENY intérieures Lot n°11 : Revêtement ROSSI s sols souples Lot n°13 : PAUL Peinture TURPEAU SA Lot n° 14 : OGER Plomberie ROUSSEAU 7 43MP2015 Lot n°16 : Electricité Lot n° 19 : Voirie/Rése aux divers Lot n° 21 : Equipement scénographi que Lot n° 22 : Réseaux scéniques Lot n° 23 : Fauteuils Marché de Constructio maîtrise n du CIAP d'œuvre SA BLI Avenant 10 145,31 20/07/15 28/09/2015 COLAS / GADAIS Avenant 35 900,60 20/07/15 28/09/2015 AMG FECHOZ Avenant -2 426,50 20/07/15 28/09/2015 TECH AUDIO Avenant 5 270,33 20/07/15 28/09/2015 MUSSIDAN Avenant -1 653,30 20/07/15 28/09/2015 BERRANGER & VINCENT Avenant 45 275,17 24/07/15 28/09/2015 Alinéa 5 - Décision de la conclusion et de la révision du louage de choses pour une durée n'excédant pas douze ans : Conventions de mises à disposition de jardins familiaux : - Mme MATEOS, pour le lot n°4 de jardin au Port au Blé, à compter du 11 juillet 2015 - Mme FORCIER LEDOUR, pour le lot n°8 au Léard, au 1er septembre 2015 - M. EDGU, pour le lot n°6 au Port au Blé, au 1er septembre 2015. Alinéa 6 - De passer les contrats d'assurance ainsi que d'accepter les indemnités de sinistre y afférentes : Indemnités de sinistre : Société PNAS GROUPE GENERALI GROUPE GENERALI BTA BTA BTA N° de sinistre 1502522 00BA560768 00BA499419 1502522 1502522 1502522 Remboursement 2 248.80 € 802.94 € 2 909.19 € 53 979.71 € 464.83 € 575.74 € Alinéa 11 de l’article précité – Rémunération et règlement des frais et honoraires TTC des avocats, notaires, avoués, huissiers de justice et experts : • Frais d’honoraires des professions juridiques : Deuxième trimestre 2015 Cabinet TENCE-BLIN-PAVAGEAU PARTHEMA SANDEVOIR-LEBLANC PARTHEMA Affaire QDD SANGARE SANGARE BOUQUET Date 07/04 07/04 29/05 22/06 Montant 324,41 € 973,00 € 42,80 € 960,00 € 8 Alinéa 17 – Règlement des conséquences dommageables des accidents dans lesquels sont impliqués des véhicules municipaux dans la limite fixée par le conseil municipal • Accidents de véhicules municipaux : Deuxième trimestre 2015 Marque RENAULT TRAFIC RENAULT CLIO CITROÊN C3 PEUGEOT PARTNER RENAULT MEGANE RENAULT TRAFIC Immatriculation CY 575 NW BM 891 ZN DF 993 FE 644 ATW 44 557 BPJ 44 BX 614 RM Date 14/04 14/04 28/05 08/06 08/06 11/06 Sinistre ACCIDENT ACCIDENT ACCIDENT VANDALISME VANDALISME ACCIDENT Responsabilité 0% 0% 50 % 0% 0% 100 % ̶̶̶̶̶̶ M. le Maire déclare : « Avant de débuter ce conseil municipal, je souhaitais prendre la parole pour parler de la situation tragique liée à l’accueil des migrants. Nous avons, les uns et les autres, depuis déjà plusieurs semaines, été particulièrement émus et touchés dans notre humanité, dans notre cœur et dans notre esprit, par la situation dramatique vécue par les milliers de migrants quittant un pays en guerre pour trouver en Europe un refuge. Tout cela a suscité beaucoup de réactions, beaucoup de déclarations, beaucoup de démagogie et d’indécence aussi. Ces personnes qui se retrouvent aujourd’hui jeté sur les routes appellent de notre part de la solidarité, de la dignité, de la pudeur et de la responsabilité. On peut bien sûr juger l’action de la France trop grande ou au contraire insuffisante. Ce n’est pas ce débat qui m’importe. Car il n’est pas à la hauteur des véritables enjeux. Le monde connaît aujourd’hui de multiples crises, puisque ce mot semble le plus approprié pour exprimer toutes les situations de ruptures, de violences, d’inégalités et d’échecs de nos sociétés. Dans ce moment et face à cet exode vital, nous devons prendre la mesure de l’urgence et proposer d’entrer dans un processus de solidarité et de fraternité active, concrète, efficace. Rezé s’est – très rapidement – déclarée « ville solidaire ». Et quand je dis « Rezé », il ne s’agit pas du maire, il ne s’agit pas des formations politiques quelles qu’elles soient mais de l’ensemble de la cité, des Rezéens et des Rezéennes, d’associations et de citoyens de la ville. Rezé a toujours été du côté de la solidarité et de l’entraide. Sur l’accueil des migrants, la ville sera au rendez-vous. J’ai rencontré, la semaine dernière, des associations avec lesquelles nous travaillons déjà depuis longtemps, pour coordonner avec eux une action concrète. Nos services se sont mis en relation avec la préfecture, qui gère le travail de l’État en la matière. Nous sommes en contact avec les bailleurs, les associations, afin de répondre de façon concrète, à la hauteur de nos moyens, à cette situation. 9 Je ne souhaite pas entrer dans la logique des quotas en disant « Rezé prendra 4 familles ou 15 familles ». Il ne s’agit pas de calcul mais de réponse sociale et d’accueil de personnes et de familles. Nous allons rapidement déterminer le nombre de logements que nous pouvons mettre à disposition de nos partenaires, afin de recevoir les familles qui en ont besoin, les accompagner dans leur parcours, leur permettre – si elles le souhaitent – d’entrer dans un processus d’intégration. Puis, elles pourront plus sereinement quitter ce logement et laisser la place à d’autres familles en difficulté. Des dispositifs se mettent donc en place, qui nécessitent engagement, respect et esprit de responsabilité entre nous. Je tenais ce soir, solennellement, à signifier et à faire savoir la volonté de la ville de Rezé de s’inscrire dans cette démarche humaniste, nécessaire, d’accueil et de soutien à ces hommes et ces femmes que la guerre a jetés dans l’errance et la misère au péril de leur vie. Je vous propose d’acter ce soir, ensemble, l’engagement de tout le conseil municipal, notre engagement unanime. » ̶̶̶̶̶ M. le Maire propose d’ajouter l’examen d’une question à l’ordre du jour de la séance. Inscrite au point n°7, elle porte sur la création d’un complément indemnitaire prévoyance pour les agents du régime général. Aucun membre du conseil ne s’y opposant, l’ordre du jour de la séance est modifié en conséquence. ̶̶̶̶̶̶ 1. COMMISSION LOCALE D’ÉVALUATION DES TRANSFERTS DE CHARGES – APPROBATION DU RAPPORT DU 2 JUILLET 2015 : M. le Maire donne lecture de l’exposé suivant : Le conseil communautaire du 15 décembre 2014 a adopté des transferts d’équipement et de compétences dans le cadre du pacte métropolitain. Ceux-ci sont effectifs depuis le 1er janvier 2015 pour les équipements et le 1er juillet 2015 pour les compétences, conformément à l’arrêté préfectoral venu entériner ce transfert. La Commission Locale d’Evaluation des Transferts de Charges(CLETC) s’est réunie pour se prononcer sur le volume des charges transférées le 31 mars, puis les 4 juin et 2 juillet 2015. La CLETC a adopté une méthode d’évaluation similaire à celle des transferts réalisés en 2001 et a rendu ses conclusions sur les montants à déduire de l’attribution de compensation des communes, ainsi qu’il lui en est fait obligation par l’article 1609 nonies C du Code Général des Impôts. Lors de sa séance du 2 juillet 2015, elle a approuvé, à l’unanimité, le rapport d’évaluation des charges nettes transférées au titre des équipements d’intérêt communautaire et des compétences archéologie, sport de haut niveau et art lyrique, ainsi que sur le transfert de la compétence nettoiement qui était demeuré à la charge de la commune de Saint-Aignan. Ce rapport est annexé à la présente délibération. 10 A compter de 2015, le montant d’attribution de compensation de quatre communes doit être réduit suite à ces transferts : Nantes, Rezé, Saint-Aignan (partiellement en 2015 et en totalité à compter de 2016) et Couëron. Il appartient aux Conseil Municipaux d’approuver le rapport de la CLECT dans les conditions de majorité requise à l’article L5211-5 du Code Général des Collectivités Territoriales, à savoir, 2/3 au moins des Conseil Municipaux représentant plus de la moitié de la population totale de celles-ci ou la moitié des Conseil Municipaux représentant les 2/3 de la population. A l’issue de ces votes, le Conseil Métropolitain actera, avant la fin de l’année 2015, les montants définitifs d’Attribution de Compensation. C’est pourquoi je vous demande de vous prononcer sur le rapport de la CLECT du 2 juillet 2015 ci-annexé. Le Conseil Municipal, Vu l'article L5211-5 du Code Général des Collectivités Territoriales, Vu l’article 1609 nonies C du Code Général des Impôts, Après en avoir délibéré, à l’unanimité, Approuve le rapport de la CLECT du 2 juillet 2015 en annexe. Autorise Monsieur le Maire, à accomplir toutes formalités nécessaires à l’exécution de la présente délibération. 2. HALLE DE LA TROCARDIÈRE – RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 DU DÉLÉGATAIRE : M. BROCHARD donne lecture de l’exposé suivant : L’article L1411-3 du CGCT stipule que le délégataire transmet chaque année à l’autorité délégante « un rapport comprenant notamment les comptes retraçant la totalité des opérations afférentes à l’exécution de la délégation de service public et une analyse de la qualité du service ». La société d’économie mixte Nantes métropole Gestion Équipements (NGE) a remis son rapport d’activités 2014. Ce document, joint dans son intégralité en annexe de la présente délibération, a été présenté le 30 juin 2015 lors de la commission consultative des services publics locaux (CCSPL). Les points à noter pour 2014 sont les suivants : Fréquentation : 150 jours d’occupation (contre 173 en 2013) – 57 clients (contre 71 en 2013) – un taux d’occupation de 41 %, en baisse de 6 % par rapport à 2013. Répartition des activités : spectacles et congrès (3 %) – salons (16 %) – concours (9 %) – fêtes familiales et associatives (72 %). Spectacle de fin d’année pour les comités d’entreprises « Le Troc’show ») : 8 000 personnes accueillies sur 7 séances, soit 60 comités d’entreprises (chiffre d’affaires : 188 000 €). 11 Salons : 8 salons accueillis pour un chiffre d’affaires de 106 000 €. Natura : 177 exposants accueillis (dont 10 % de nouveaux) sur 230 stands (4 000 m²) – 9 728 visiteurs accueillis (contre 9253 en 2013) – chiffre d’affaires : 178 000 €, générant un bénéfice brut de 43 000 €. Analyse de la qualité du service : les taux de satisfaction (excellent ou bon) atteignent 90 % et le rapport qualité / prix est identique selon une enquête proposée aux usagers après chaque utilisation de la halle. Sécurité : aucun dépôt de plainte en 2014. Chiffre d’affaires : il s’élève à 644 000 €, soit une baisse de 102 000 € par rapport à 2013 (14 %). La répartition est la suivante : 283 889 € pour les salons (- 23 %), 192 018 € pour les spectacles et congrès (+ 6 %), 131 925 € pour les fêtes familiales et associatives (- 20 %), 36 537 € pour les concours (+ 9 %). La baisse du CA des salons est la conséquence de la suppression du salon du chiot (de janvier) et au départ à la Beaujoire du salon du tatouage (format plus grand). Les fêtes familiales (mariages) ont un rythme aléatoire. Compte de résultat : l’exercice 2014 présente un résultat net bénéficiaire de 1 000 € (identique à celui dégagé en 2013). Compensation financière de la Ville de Rezé : conformément à la DSP 2012 – 2017, en cours, la compensation financière a été arrêté à la somme de 323 000 €. Le conseil municipal est invité à prendre acte de ce rapport. Le conseil municipal, Vu le code général des collectivités territoriales et notamment son article L1411-3, Vu les documents présentés par Nantes métropole Gestion Équipements, concernant la gestion de la halle de la Trocardière, Vu l’article 21 du contrat de délégation de service public concernant la halle de la Trocardière, Prend acte des résultats et des conditions d’exécution du service pour l’exercice 2014. 3. CONVENTION T.E.P.C.V ENTRE LA VILLE DE REZÉ ET LE MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’ÉNERGIE : M. QUÉNÉA donne lecture de l’exposé suivant : Un appel à projets pour mobiliser 200 « Territoires à énergie positive pour la croissance verte » (T.E.P.C.V.) a été lancé par le ministère de l’écologie, du développement durable et 12 de l’énergie afin de donner une impulsion forte pour encourager les actions concrètes qui peuvent contribuer à : atténuer les effets du changement climatique, encourager la réduction des besoins d’énergie et le développement des énergies renouvelables locales, Afin d’accompagner l’ensemble des projets créatifs et innovants, un fonds de financement de la transition énergétique, doté de 1,5 milliard d’euros sur trois ans, est en place et contribuera notamment à financer les territoires lauréats. Dans ce cadre, la Ville de Rezé a présenté un projet qui, à l’issu d’un accompagnement par la DDTM 44 et l’ADEME, a reçu un avis positif des services régionaux et départementaux pour bénéficier d’un appui financier spécifique au titre de ce fond de financement de la transition énergétique. Les actions proposées pour le projet T.E.P.C.V de la Ville de Rezé se concentrent sur trois thématiques prioritaires : 1) Déploiement de dispositifs pour favoriser la mobilité durable L’objectif de cette action TEPCV est de favoriser et inciter à l’usage du vélo en ville pour ses déplacements et de mesurer l’évolution de cette pratique en mettant en place les projets suivants : • Acquisition de parkings à vélos mobiles pour permettre le stationnement des vélos lors des manifestations dans l’optique de développer les éco-manifestations • Installation d’une station de gonflage vélo mécanique à la maison du développement durable de Rezé • Installation d’un parking vélos multi-services pour les agents de la Ville (type Bike Hut avec appuis vélos, casiers, bornes de recharges des batteries de VAE…) Dans le cadre de cette action, la Ville de Rezé souhaite également faire preuve d’exemplarité en matière de mobilité durable en : • Faisant l’acquisition d’une flotte de Triporteurs électriques pour le service espace vert (1 triporteur par secteur du SEVE : 4 triporteurs en tout) et de 2 vélos de service à assistance électrique mutualisés pour la mairie centrale • faisant l’acquisition d’un véhicule de service électrique pour les déplacements professionnels dans l’agglomération nantaise des agents de la Ville 2) Réduire la consommation d'énergie dans le bâtiment : Les actions proposées visent à : • Assurer la maîtrise des énergies tout en conservant un confort d’utilisation pour les bâtiments existants • Cibler les actions d’économies d’énergie • Anticiper les problématiques de transition énergétique (se positionner sur les objectifs du Grenelle de l’Environnement, promouvoir les EnR, améliorer notre performance énergétique du bâti) Dans ce cadre, un programme pluriannuel de rénovation énergétique du patrimoine de la Ville de Rezé sera mené comme chaque année. L'intervention sera ciblée dès 2016 et 2017 sur des opérations emblématiques qu’il est proposé d’inscrire dans TEPCV. Il s’agit notamment de l’Isolation thermique du Centre Social A COUTANT, la rénovation énergétique de la Piscine V. JARA, le développement des énergies renouvelables dans le Restaurant de l’école Salengro… 3) Réduire les déchets à la source : 13 La Ville de Rezé a historiquement fait preuve d’innovation en terme de développement durable et pourrait être la 1ère commune de l’agglomération nantaise à proposer une initiative pilote d’adoption de poules pour réduire les déchets ménagers. Pour cette action « 2 poules par foyer : 3 fois moins de déchets ! », la Ville de Rezé sélectionnera des foyers rezéens volontaires pour l’opération en 2016 puis en 2017. Ces foyers rezéens volontaires se verront remettre 2 poules, 1 poulailler et une balance pour une expérimentation d’au moins un an. Montant du financement T.EP.C.V pour les années 2016/2017 : Le ministère de l’Ecologie, du développement durable et de l’énergie s’engage à soutenir le projet T.E.P.C.V de la Ville de Rezé par le versement d'une subvention d’un montant global de 500 000 €, selon le programme défini pour les années 2016 et 2017 pour la réalisation des 3 volets évoqués plus haut, dont le détail figure dans la convention en annexe. Mme DOUSSET déclare : « Monsieur le Maire, Sur l’idée d’agir sur l’écologie et le développement durable, nous sommes d’accord et nous allons voter favorablement cette convention, même si ce genre de dispositif nous paraît bien alambiqué et d’une conception très administrative. Nous voulons vous interpeller sur les basiques du développement durable, qui ne semblent pas complètement intégrés à Rezé, malgré les effets d’annonce. Rezé n’est – notamment – pas à la pointe du progrès au niveau du tri des déchets. C’est le cas, par exemple, dans les logements collectifs, où l’on peut déplorer un tri très approximatif. Le spectacle est édifiant sur les trottoirs les jours de collecte : poubelles dégoulinantes, encombrants déposés. Dans les parties communes, en intérieur ou en extérieur, des cartons de déménagement peuvent s’amonceler impunément pendant des jours, voire des semaines... Il nous semble urgent de sensibiliser les copropriétés de logements privés et les sociétés H.L.M., pour qu’elles agissent pour inciter les habitants au tri sélectif, par des règlements affichés avec des explications claires sur les dispositifs existants (poubelles bleues, jaunes, conteneurs de verre, déchèterie, etc.). Autre exemple : les parcs publics. Là, aucun tri n’est possible : les poubelles existantes ne le permettent pas ! On y trouve des déchets divers et variés : cartons de pizzas, bouteilles en verre, emballages plastiques, etc. Sans parler des plans d’eaux qui sont jonchés de déchets. Si notre ville veut se targuer d’être « au top » du développement durable et de l’écologie, il faut qu’elle soit un peu plus soucieuse de sa propreté et de l’incitation de ses habitants à y prendre part. » M. BOURON se félicite que la ville de Rezé réponde à l’appel à projets « T.E.P.C.V. ». L’effort principal étant consenti sur la réduction de la consommation d’énergie dans les bâtiments, il souhaite vivement que les économies réalisées à terme sur la facture énergétique soient réinjectées dans des actions relevant du dispositif. Mme PERNOT se félicite également de l’implication de la ville de Rezé dans le dispositif « T.E.P.C.V. ». Elle se réjouit de constater les initiatives déjà prises sur le territoire rezéen, 14 telles que l’installation de composteurs collectifs dans les quartiers. La dynamique ainsi créée favorise la prise de conscience « citoyenne » et la mobilisation des habitants autour de projets relevant de leur quotidien. Elle tempère toutefois l’impact de ces mesures sur la lutte contre le réchauffement climatique, qui nécessite un engagement fort et sans précédent des États et des sociétés multinationales. À l’heure de la COP21, l’exemple doit venir « d’en haut ». M. QUÉNÉA estime que les initiatives locales sont fondamentales. Il s’agit, selon lui, d’inscrire l’écologie et le développement durable dans « notre quotidien ». Il approuve la remarque de Mme DOUSSET concernant l’amélioration du tri des déchets dans les lieux publics, qu’il s’engage à mettre en œuvre. Mme PAJOT souhaite qu’en matière d’écologie, le conseil municipal donne l’exemple en bannissant les bouteilles d’eau en plastique ! Le Conseil municipal, Vu le code général des collectivités territoriales, Vu la convention du 31 mars 2015 relative à la création et à la gestion d’une enveloppe spéciale Transition énergétique, par la Caisse des Dépôts dans le cadre du Fonds de financement de la transition énergétique (FFTE), Vu la convention de gestion de l’enveloppe spéciale Transition énergétique du 4 mai 2015, Vu l’avis du bureau municipal du 29 juin 2015, Vu la commission affaires générales du 16 septembre 2015, Considérant l’intérêt de la Ville de pouvoir bénéficier du soutien de l’État dans le cadre du label territoire à énergie positive pour la croissance verte, Après en avoir délibéré, à l’unanimité, - Approuve la convention annexée à la présente délibération, Autorise le Maire à signer ladite convention au nom de la Commune et les documents y afférant. 4. CONVENTION DE PRÊT DE GOBELETS RÉUTILISABLES À TITRE GRATUIT POUR LES MANIFESTATIONS : M. QUÉNÉA donne lecture de l’exposé suivant : Dans le cadre de sa politique de développement durable et afin de promouvoir les écomanifestations, la Ville de Rezé propose de prêter aux associations, dans la limite des stocks disponibles, des gobelets en plastique réutilisables. L’objectif de cette action étant de limiter l’utilisation de la vaisselle jetable sur les événements rezéens afin de réduire les déchets à la source. Le Service Développement Durable de la Ville de Rezé s'engage à mettre à disposition de l'emprunteur des gobelets réutilisables 15 Le prêt est consenti à titre gratuit. Toutefois, à partir de 5 gobelets non restitués ou cassés, tout gobelet sera facturé à l'emprunteur au prix de 1€. La convention en annexe vise à préciser les conditions d'emprunt et de restitution de ce parc de gobelets en plastique réutilisables. Le Conseil Municipal est invité à en délibérer. Le Conseil Municipal, Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, Considérant l'intérêt pour la Ville de préciser son partenariat avec les associations pour développer les éco-manifestations, dans le cadre d'une convention de prêt de gobelets réutilisables, Après en avoir délibéré, à l’unanimité, - Approuve la convention annexée à la présente délibération, Instaure le tarif de 1 euros par gobelets non restitué ou rendu cassé à partir de 5 gobelets non rendus, Autorise le Maire ou l’adjoint délégué à signer ladite convention au nom de la Commune, 5. TAXE FONCIÈRE SUR LES PROPRIÉTÉS BATIES – SUPPRESSION DE L’EXONÉRATION EN FAVEUR DES PROPRIÉTÉS SITUÉES DANS L’EMPRISE DES GRANDS PORTS MARITIMES : Mme BINOIS donne lecture de l’exposé suivant : Depuis deux décisions ministérielles du 11 aout 1942 et du 27 avril 1943, les immeubles et installations dépendant des ports gérés par des ports autonomes ou des chambres de commerce et d’industrie sont exonérés de taxe foncière sur les propriétés bâties. Dans une décision du 2 juillet 2014, le Conseil d’Etat a précisé que cette exonération ne pouvait s’appliquer aux grands ports maritimes issus de la loi du 4 juillet 2008 portant réforme portuaire en considérant que ces derniers sont substantiellement différents des ports autonomes et que leurs missions ne justifient plus le maintien de cette exonération. Néanmoins, pour ne pas fragiliser leur situation économique et financière, l’article 1382 E du code général des impôts (CGI) prévoit une exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties en faveur des propriétés situées dans l’emprise des grands ports maritimes. Ces propriétés demeurent néanmoins assujetties à la taxe d'enlèvement des ordures ménagères en application du I de l'article 1521 du CGI. Les collectivités territoriales et les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre peuvent toutefois, pour la part qui leur revient, soit supprimer cette exonération, soit la limiter à 10, 20, 30, 40, 50, 60, 70, 80 ou 90 % de la base imposable, par une délibération prise avant le 1er octobre d'une année pour être applicable aux impositions dues à compter de l'année suivante. La délibération ne peut être modifiée ou rapportée pendant trois ans. Considérant que cette exonération de taxe foncière n’est pas compensée financièrement par l’Etat, les collectivités ont la possibilité de supprimer cette disposition. 16 Considérant que pour la Ville de Rezé, la cotisation de taxe foncière bâtie de l’EPIC (Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial) Grand Port Maritime Nantes- St Nazaire est exonérée de droit par la loi et non compensée par l’Etat en 2015, il est proposé de supprimer cette exonération sur le territoire de Rezé. M. LAURENCEAU déclare : « Monsieur le Maire, Il est tout à fait louable qu’une collectivité locale comme la nôtre recherche des ressources financières supplémentaires afin de faire face aux baisses des dotations de l’État. La possibilité de faire tomber l’exonération sur le foncier non bâti des G.P.M. en est une. Cette exonération, datant d’un texte remontant à plus de 70 ans, bénéficiait aux ports autonomes. La réforme des ports en 2008 a transformé le statut de certains en Grand Port Maritime, sept en métropole dont celui de Nantes – Saint-Nazaire. La loi de finances 2015 a permis, par ce changement de statut, de lever cette exonération totale ou partielle par les communes concernées. En juillet 2014, sur demande du port, le tribunal administratif de Nantes avait estimé que le port, par son changement de statut, restait non soumis à la taxe foncière mais la direction des finances publiques de la région avait fait appel de ce jugement auprès du conseil d’État, qui lui a donné raison ; le G.P.M. Nantes – Saint-Nazaire est donc soumis à la taxe foncière. L’activité du G.P.M. Nantes – Saint-Nazaire a un impact économique important en termes d’emplois directs (700) et indirects (plus de 16 000). Les situations financières de ces G.P.M. sont fragiles : baisse d’activité, baisse des excédents bruts d’exploitation, (-23 % cumulés sur les 3 dernières années), baisse des capacités d’autofinancement et, malgré une baisse des investissements – pourtant nécessaires pour garder attractivité et compétitivité – le taux d’endettement est au-delà des ratios généralement admis. Ce taux d’endettement est particulièrement élevé sur trois ports, dont celui de Nantes – Saint- Nazaire. Aucune perspective économique ne laisse entrevoir une amélioration de ce taux. Les G.P.M. doivent faire face aux nouveaux enjeux économiques et ont un besoin vital de se moderniser, d’adapter leurs infrastructures aux nouveaux marchés et donc d’accroitre leurs investissements. Pour la période 2015/2020, Nantes – Saint-Nazaire doit investir 170 M€ avec un emprunt de 56 M€. La levée des exonérations décidée au bon vouloir des communes concernées va représenter un manque à gagner de 25 M€ pour l’ensemble des G.P.M., dont 1,8 M€ pour Nantes – Saint-Nazaire, fragilisant davantage leur équilibre financier. De plus, les G.P.M. français ne seront plus égaux en termes de fiscalité donc concurrentiels en attractivité et compétitivité. Deux questions à vous soumettre : • • Quelle est la position des autres communes concernées sur le site G.P.M. Nantes – Saint-Nazaire ? Quels montants globaux donc charges supplémentaires va subir le G.P.M. Nantes – Saint-Nazaire ? 17 Il nous aurait semblé judicieux et comme le permettait la loi de rendre progressive dans le temps cette levée d’exonération afin de ne pas pénaliser la modernisation nécessaire du G.P.M. Cette inquiétude a été transmise au ministre du budget lors d’une session de questions au gouvernement le 28 mai 2015, au Sénat, par Yannick Vaugrenard, sénateur PS de LoireAtlantique. » M. le Maire souligne que la délibération soumise au vote du conseil municipal a fait l’objet d’une concertation préalable avec Nantes Métropole. De nombreuses collectivités locales se sont déjà prononcées dans le même sens : Rouen, La Rochelle, Montoir-de-Bretagne, etc. Dès lors que l’État ne compense plus l’exonération de la taxe foncière sur les propriétés bâties dont bénéficient les Grands Ports Maritimes, il s’avère nécessaire de mettre fin à cette exonération. M. le Maire entend les observations de M. LAURENCEAU. Pour autant, leur pertinence ne justifie pas que l’on fasse l’économie de la délibération proposée. Le Conseil Municipal, Vu l'article 33 de la loi n° 2014-1655 du 29 décembre 2014 de finances rectificative pour 2014, Vu l’article 1382 E du code général des impôts, Après en avoir délibéré, par 31 voix pour et 7 contre, - Décide de supprimer l’exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties en faveur des propriétés situées dans l’emprise des grands ports maritimes. Charge de Maire de notifier cette décision aux services préfectoraux. 6. TAXE LOCALE SUR LA CONSOMMATION FINALE D’ÉLECTRICITÉ : Mme BINOIS donne lecture de l’exposé suivant : L’article 23 de la LOI n°2010-1488 du 7 décembre 2010 portant nouvelle organisation du marché de l’électricité (NOME) a institué à compter du 1er janvier 2011, une taxe sur la consommation finale d’électricité (TCFE) en remplacement de l’ancienne taxe locale d’électricité. La loi prévoyait en outre qu’à compter de 2012, la limite supérieure du coefficient multiplicateur serait actualisée chaque année en fonction de l’évolution de l’indice moyen des prix à la consommation hors tabac. Cette limite était fixée par arrêté conjoint du ministre du budget et du ministre chargé des collectivités territoriales, publié avant le 1er septembre de chaque année. Par délibération du 26 septembre 2014, la Ville de Rezé avait fixé à 8,50 ce coefficient multiplicateur, limite supérieur du coefficient pour 2015. Désormais, l'article 37 de la loi de Finances rectificative pour 2014 du 29 décembre 2014 prévoit qu'à compter du 1er janvier 2016, les taxes locales seront calculées en appliquant aux tarifs de base un des coefficients multiplicateurs prévu par le législateur : 0 ; 2 ; 4 ; 6 ; 8 ; 8, 50 pour les communes. 18 L’indexation s’appliquera dorénavant sur les tarifs légaux et non plus sur les limites supérieures des coefficients multiplicateurs. Les tarifs légaux de la taxe seront alors actualisés en proportion de l'indice moyen des prix à la consommation hors tabac établi pour l'avant-dernière année et le même indice établi pour l'année 2013. M. RODET déclare : « Nous sommes déjà intervenus à l'occasion de cette délibération, le 24 septembre 2014, pour demander qu'un effort significatif soit affecté à la lutte contre la précarité énergétique. En effet, nous pensons que la transition énergétique est essentielle pour les ménages les plus fragiles. Entre autres, par la mise en place d'un Service Local d'Intervention pour la Maîtrise de l’Énergie, le SLIME, afin de détecter les foyers en difficulté, évalués selon l'Insee à 740 en 2008. Compte tenu de la hausse de la démographie et de la précarité, on peut estimer que 3000 personnes sont maintenant dans cette situation. Des actions préventives existent pour lutter contre cette situation et on connaît les solutions techniques (travaux d'isolation, appareils électriques performants, etc...). Donnons à ces familles les moyens de les réaliser, par des aides aux bailleurs et aux particuliers, sous conditions de ressource par exemple. Quelles sont donc les mesures préventives concrètes que vous comptez mettre en œuvre ? Merci. » M. le Maire souligne que le C.C.A.S. dispose des moyens lui permettant d’accompagner les familles en situation de précarité énergétique. Cette action a vocation à perdurer dans le temps, en fonction des besoins des familles. La réduction du coefficient applicable aux tarifs de référence de la taxe locale sur la consommation finale d’électricité n’est donc pas envisagée. M. VINCE rappelle que le groupe des élus communistes s’abstient chaque année de voter cette délibération, non par opposition au taux proposé mais parce que la taxe en question a été instituée par la loi portant nouvelle organisation du marché de l’électricité, dite loi N.O.M.E., que les communistes considèrent comme néfaste. M. BOURON réitère lui aussi l’abstention du groupe des élus Verts et la demande de ce dernier d’affecter le produit de la taxe à la réduction de la précarité énergétique. Le Conseil Municipal, Vu l’article 23 de la Loi n°2010-1488 du 7 décembre 2010 portant nouvelle organisation du marché de l’électricité (NOME), Vu l’article L.2333-4 du Code Général des Collectivités Territoriales, Vu l’article L.3333-3 du Code Général des Collectivités Territoriales, Vu l’article 37 de la Loi n° 2014-1655 du 29 décembre 2014 de finances rectificative (LFR) pour 2014, Après en avoir délibéré, par 20 voix pour, 3 contre et 15 abstentions, - Fixe à 8,50 à compter de 2016 le coefficient applicable aux tarifs de référence de la taxe communale sur la consommation finale d’électricité, Applique le coefficient fixé aux consommations d’électricité effectuées sur le territoire de Rezé, Charge le Maire de notifier cette décision aux services préfectoraux. 19 7. RÉGIME INDEMNITAIRE : CRÉATION D’UN COMPLÉMENT INDEMNITAIRE PRÉVOYANCE POUR LES AGENTS DU RÉGIME GÉNÉRAL : Mme BINOIS donne lecture de l’exposé suivant : Par délibération en date du 23 mars 2012, le conseil municipal a approuvé la mise en œuvre du dispositif de participation de l’employeur à la prévoyance selon les modalités de la convention de participation à compter du 1er janvier 2013, et donné mandat à Nantes Métropole pour effectuer la procédure de mise en concurrence nécessaire, conformément aux dispositions du décret 2011-1474 du 8 novembre 2011 relatif à la participation des collectivités territoriales au financement de la protection sociale complémentaire de leurs agents. Par délibération en date du 21 septembre 2012, le conseil municipal a décidé, à l’issue de la procédure susvisée, de signer la convention de participation avec Collecteam/Humanis. Au cours de l’exécution du contrat, il s’est avéré que les montants versés par Collecteam aux agents du régime général en arrêt de maladie, en compensation de leur perte de rémunération, ne correspondent pas aux montants attendus pour couvrir 95% de leur traitement indiciaire (et NBI, le cas échéant). Il est donc proposé, dans l’attente du résultat des négociations engagées conjointement par la Ville de Rezé et la Métropole avec Collecteam, de créer un complément indemnitaire prévoyance, dans le respect des plafonds indemnitaires de chaque grade, permettant de compenser la différence entre les sommes perçues par les agents et les sommes attendues correspondant à 95% de leur traitement indiciaire, et de leur NBI le cas échéant. M. SEILLIER se félicite de l’inscription de la délibération à l’ordre du jour de la séance du conseil municipal. Il rappelle qu’il a récemment adressé à M. le Maire la question orale suivante : « Monsieur Le Maire, Notre question porte sur la suite que la collectivité compte apporter en réponse à la situation intolérable et qui ne peut désormais être ignorée de nos agents du régime général en arrêt de travail et plus particulièrement ceux à demi-traitement. Pour information ou pour rappel, ces agents en arrêt pour maladie ordinaire perçoivent 100% de leur traitement pendant 3 mois, versés par la Mairie et 50 % ensuite pendant un an, complété par un complément de salaire versé par le contrat de prévoyance COLLECteam (organisme de gestion du contrat de prévoyance des agents du régime général). Ceux-ci se trouvent aujourd’hui en grande difficulté financière et aussi morale, en raison du mode de calcul de versement de ces indemnités journalières par COLLECteam. Cette situation concerne 75 Agents et a déjà été porté à votre connaissance, soit directement par les intéressés, soit par les syndicats de personnels qui ont été aussi saisis de cette question et par votre adjointe en charge du dossier du personnel à la mairie de Rezé. 20 En effet, Mme Binois a adressé un courrier à COLLECteam en date du 3 septembre 2015. C’est un élément qui montre que ce dossier a été entendu mais hélas, aujourd’hui, aucune réponse ne lui a été transmise de la part de cette institution de prévoyance. Pour ceux qui la vivent au quotidien et qui sont en situation de précarité physique et financière, la situation devient intolérable et le silence qui leur est opposé leur apparait comme une injustice supplémentaire. Nous vous demandons de nous dire quelle sera la suite que vous, maire de Rezé et viceprésident de Nantes Métropole, vous envisagez avec la métropole, aussi concernée par ce dossier, d’apporter pour faire modifier les règles de calcul des indemnités journalières versées aux agents pour porteur leur détresse auprès de COLLECteam ? » Face à une situation intolérable pour les agents concernés, M. SEILLIER se félicite de la réactivité de la ville de Rezé. Il est important que l’ensemble des élus puissent disposer des informations contractuelles relatives à la protection sociale complémentaire des agents. Une communication pourrait être faite en commission. M. SEILLIER rappelle qu’au-delà des agents rezéens, de nombreux agents sont concernés dans d’autres collectivités. Il suggère de résilier la convention passée entre Nantes Métropole et Collecteam et de refaire un appel d’offres sur la base d’un cahier des charges satisfaisant pour les agents du régime général. M. le Maire informe l’assemblée qu’il a été saisi du problème l’été dernier. La ville de Rezé est intervenue immédiatement auprès de Nantes Métropole afin de trouver une solution rapide. La délibération soumise à l’approbation du conseil municipal a pour objet de « faire bouger les choses ». Il s’agit, à travers le vote de cette délibération, de dénoncer les lacunes d’une convention qu’on ne peut accepter en l’état. M. CHUSSEAU ajoute qu’un point concernant le complément indemnitaire prévoyance sera à l’ordre du jour d’un CA extraordinaire du CCAS le 2 octobre prochain. Le Conseil Municipal, Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, Vu la Loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, Vu la Loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la Fonction Publique Territoriale, notamment son article 88, Vu le Décret n° 2011-1474 du 8 novembre 2011 relatif à la participation des collectivités territoriales au financement de la protection sociale complémentaire de leurs agents, Vu l’ensemble des textes réglementaires instituant les primes et indemnités dont peuvent bénéficier les agents des collectivités territoriales, Vu les délibérations du Conseil Municipal en date des 23 mars et 21 septembre 2012 précitées, Après en avoir délibéré, à l’unanimité, - Décide la création d’un complément indemnitaire à destination des agents du régime général, dans les conditions précitées, - Décide la mise en œuvre de cette disposition à la date du 1er octobre 2015, 21 - Dit que les dépenses correspondantes sont inscrites au budget, chapitre 012 « charges de personnel ». 8. MISE A JOUR DU TABLEAU DES EFFECTIFS : Mme BINOIS donne lecture de l’exposé suivant : Conformément à l’article 34 de la loi 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la Fonction Publique Territoriale, les emplois sont créés par l’organe délibérant de la collectivité et la délibération précise le grade ou, le cas échéant, les grades correspondant à l’emploi créé. Par ailleurs, la mise à jour régulière du tableau des effectifs répond aux besoins et à l’évolution de l’organisation et des activités des services. Chaque vacance ou création de poste donne lieu à une réflexion dans le cadre de la gestion prévisionnelle des emplois, des effectifs et des compétences. Constatant la suppression du poste de responsable du centre médico-sportif, M. RODET déplore la fermeture du C.M.S. M. le Maire partage le regret de M. RODET et rappelle que le C.M.S. a dû fermer, faute de médecin. Le Conseil Municipal, Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, Vu la loi n°83-634 du 13 juillet 1983 portant droit et obligation des fonctionnaires, Vu la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la Fonction Publique Territoriale, Vu les décrets portant statut particulier des cadres d’emplois concernés, Vu le tableau des effectifs, Vu l’avis du bureau municipal et de la Commission affaires générales, Après en avoir délibéré, à l’unanimité, - Décide de modifier le tableau des effectifs de la façon suivante : Filière technique Création d’un poste de responsable de pôle sur le grade de technicien principal de 2ème classe à temps complet au sein du centre technique du bâtiment à compter du 1er octobre 2015. Création d’un poste de responsable des achats sur le grade d’ingénieur principal à temps complet au sein du service achats à compter du 26 septembre 2015. Création d’un poste de technicien VRD sur le grade de technicien à temps complet pour un an au sein du centre technique du bâtiment à compter du 1er octobre 2015. Création d’un poste d’agent de propreté sur le grade d’adjoint technique de 2ème classe à temps incomplet (73.57%) au sein du service propreté à compter du 1er octobre 2015. 22 Suppression d’un poste de responsable de secteur sur le grade de technicien à temps complet au sein du centre technique du bâtiment à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste de plombier sur le grade d’adjoint technique principal 2ème classe à temps complet au sein du centre technique du bâtiment à compter du 1er octobre 2015. Filière administrative Suppression d’un poste d’assistant PAO sur le grade d’adjoint administratif principal 2ème classe à temps complet au sein de la direction communication à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste d’assistant rémunérations/carrières sur le grade d’adjoint administratif principal 1ère classe à temps complet au sein de la direction des ressources humaines à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste d’assistant comptable sur le grade d’adjoint administratif principal 1ère classe à temps complet au sein de la direction des finances à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste de chargé d’accueil sur le grade d’adjoint administratif principal de 2ème classe à temps complet au sein du service des formalités administratives accueil à compter du 1er octobre 2015. Filière culturelle Suppression d’un poste d’archéologue sur le grade d’attaché de conservation à temps complet au sein de la direction culture et patrimoine à compter du 1er octobre 2015. Filière médico-sociale Suppression d’un poste de responsable du centre médico-sportif sur le grade d’infirmier en soins généraux de classe supérieure à temps complet au sein de la direction des solidarités à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste d’aide à domicile sur le grade d’agent social de 2ème classe à temps incomplet (73.57%) au sein du service des aides à domicile à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste de directeur santé/personnes âgées sur le grade de cadre de santé à temps complet au sein de la direction santé personnes âgées à compter du 1er octobre 2015. Filière animation Suppression d’un poste d’agent de médiation sociale sur le grade d’adjoint d’animation 2ème classe à temps complet au sein du service politique de la ville à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste de responsable d’animation d’équipe sur le grade d’adjoint d’animation 2ème classe à temps incomplet (90%) au sein de la direction éducation à compter du 1er octobre 2015. 23 Modifications apportées suite à la commission administrative paritaire du 23 mars 2015 concernant les créations et suppressions de 5 postes à la date du 1er novembre 2015 au lieu du 1er décembre. Filière technique Création d’un poste d’agent d’entretien sur le grade d’adjoint technique de 1ère classe à temps incomplet (53%) au sein de la direction restauration à compter du 1er novembre 2015. Création d’un poste d’ATSEM sur le grade d’adjoint technique de 1ère classe à temps complet au sein de la direction éducation à compter du 1er novembre 2015. Création d’un poste d’agent de propreté sur le grade d’adjoint technique de 1ère classe à temps complet au sein du service propreté à compter du 1er novembre 2015. Création d’un poste d’aide de cuisine sur le grade d’adjoint technique de 1ère classe à temps incomplet (67.89%) au sein de la direction restauration à compter du 1er novembre 2015. Suppression d’un poste d’agent d’entretien sur le grade d’adjoint technique de 2ème classe à temps incomplet (53%) au sein de la direction restauration à compter du 1er novembre 2015. Suppression d’un poste d’ATSEM sur le grade d’adjoint technique de 2ème classe à temps complet au sein de la direction éducation à compter du 1er novembre 2015. Suppression d’un poste d’agent de propreté sur le grade d’adjoint technique de 2ème classe à temps complet au sein du service propreté à compter du 1er novembre 2015. Suppression d’un poste d’aide de cuisine sur le grade d’adjoint technique de 2ème classe à temps incomplet (67.89%) au sein de la direction restauration à compter du 1er novembre 2015. Filière animation Création d’un poste de responsable d’accueil périscolaire et d’animation d’équipe sur le grade d’adjoint d’animation de 1ère classe à temps complet au sein de la direction éducation à compter du 1er novembre 2015. Suppression d’un poste de responsable d’accueil périscolaire et d’animation d’équipe sur le grade d’adjoint d’animation de 2ème classe à temps complet au sein de la direction éducation à compter du 1er novembre 2015. La nouvelle organisation des services municipaux a été présentée au Comité Technique du 1er juillet 2015. Une mise à jour du tableau des effectifs est nécessaire pour prendre en compte la création et la suppression de certains postes. Filière administrative Création d’un poste de directeur général adjoint sur le grade d’administrateur à temps complet au sein de la direction générale administration et moyens généraux à compter du 1er octobre 2015. 24 Création d’un poste de directeur général adjoint sur l’emploi fonctionnel de directeur général adjoint d’une commune de 40 à 150000 habitants à temps complet au sein de la direction générale administration et moyens généraux à compter du 1er octobre 2015. Création d’un poste d’assistant de direction sur le grade d’adjoint administratif de 2ème classe à temps complet au sein du secrétariat de la direction générale à compter du 1er octobre 2015. Création d’un poste de chargé de mission sur le grade d’attaché principal à temps complet au sein de la mission d’appui à la direction générale des services à compter du 1er octobre 2015. Création d’un poste de directeur logistique sur le grade d’attaché à temps complet au sein de la direction logistique à compter du 1er octobre 2015. Création d’un poste de directeur des solidarités sur le grade d’attaché à temps complet au sein de la direction des solidarités à compter du 1er octobre 2015. Création d’un poste de responsable du service propreté sur le grade de rédacteur principal de 1ère classe à temps complet au sein du service propreté à compter du 1er octobre 2015. Création d’un poste directeur général adjoint cohésion sociale et vie locale sur le grade de directeur à temps complet au sein de la direction générale cohésion sociale et vie locale à compter du 1er octobre 2015. Création d’un poste de responsable du service quartiers prioritaires et logement sur le grade d’attaché à temps complet au sein de la direction des solidarités à compter du 1er octobre 2015. Création d’un poste de chargé de mission handicap et coordination loisirs séniors sur le grade de rédacteur principal de 1ère classe à temps complet au sein de la direction des solidarités à compter du 1er octobre 2015. Création d’un poste de référent portage des repas et télé assistance sur le grade d’adjoint administratif de 1ère classe à temps complet au sein de la direction des solidarités à compter du 1er octobre 2015. Création d’un poste de directeur culture et patrimoine sur le grade d’attaché à temps complet au sein de la direction culture et patrimoine à compter du 1er octobre 2015. Création d’un poste de responsable du service citoyenneté et transversalités culturelles sur le grade d’attaché à temps complet au sein de la direction culture et patrimoine à compter du 1er octobre 2015. Création d’un poste de responsable du service médiathèque sur le grade d’attaché principal à temps complet au sein de la direction culture et patrimoine à compter du 1er octobre 2015. 25 Création d’un poste de responsable du service projets éducatifs et activités périscolaires sur le grade d’attaché à temps complet au sein de la direction éducation à compter du 1er octobre 2015. Création d’un poste de responsable de pôle gestion administrative sur le grade de rédacteur principal de 2ème classe à temps complet au sein de la direction éducation à compter du 1er octobre 2015. Création d’un poste d’assistant de direction sur le grade de rédacteur principal de 2ème classe à temps complet au sein de la direction éducation à compter du 1er octobre 2015. Création d’un poste d’assistant administratif sur le grade d’adjoint administratif de 2ème classe à temps complet au sein de la direction des ressources humaines à compter du 1er octobre 2015. Création d’un poste de responsable du service vie scolaire sur le grade d’attaché principal à temps complet au sein de la direction éducation à compter du 1er octobre 2015. Création d’un poste de responsable pôle comptabilité/achats sur le grade de rédacteur principal de 1ère classe à temps complet au sein de la direction restauration à compter du 1er octobre 2015. Création d’un poste de directeur général adjoint territoires et cadre de vie sur le grade d’attaché principal au sein de la direction générale territoires et cadre de vie à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste de chargé de développement local sur le grade d’attaché principal à temps complet au sein de la mission projets transversaux à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste de responsable propreté sur le grade d’attaché à temps complet au sein du service propreté à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste de directeur de l’action sociale sur le grade d’attaché à temps complet au sein de la direction action sociale à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste de responsable des agents de propreté sur le grade de rédacteur principal de 1ère classe à temps complet au sein du service propreté à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste de directeur général adjoint solidarité et affaires générales sur le grade de directeur à temps complet au sein de la direction générale solidarité et affaires générales à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste de chargé de mission politique de la ville sur le grade d’attaché à temps complet au sein de la direction action sociale à compter du 1er octobre 2015. 26 Suppression d’un poste d’adjoint au directeur santé personnes âgées et handicapées sur le grade de rédacteur principal de 1ère classe au sein de la direction santé personnes âgées à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste d’assistant de gestion administrative sur le grade d’adjoint administratif de 1ère classe à temps complet au sein de la direction santé personnes âgées à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste de directeur action culturelle sur le grade d’attaché à temps complet au sein de la direction action culturelle à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste d’adjoint au directeur sur le grade d’attaché à temps complet au sein de la direction action culturelle à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste de directeur des bibliothèques sur le grade d’attaché principal à temps complet au sein de la direction action culturelle à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste de chargé de mission sur le grade d’attaché à temps complet au sein de la direction générale des services à la population à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste de chargé de finances et prospectives sur le grade de rédacteur principal de 2ème classe à temps complet au sein de la direction éducation à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste de responsable pôle accueil/direction sur le grade de rédacteur principal de 2ème classe à temps complet au sein de la direction éducation à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste de régisseur sur le grade d’adjoint administratif de 2ème classe à temps complet au sein de la direction éducation à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste de responsable des activités éducatives/adjoint au directeur sur le grade d’attaché principal à temps complet au sein de la direction éducation à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste de gestionnaire comptable sur le grade de rédacteur principal de 1ère classe à temps complet au sein de la direction restauration à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste de directeur général adjoint urbanisme et environnement sur le grade d’attaché principal à temps complet au sein de la direction générale urbanisme et environnement à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste d’assistant administratif sur le grade d’adjoint administratif principal de 2ème classe à temps incomplet (50%) au sein du service Rezé Séniors à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste de directeur général adjoint sur l’emploi fonctionnel de directeur général adjoint d’une commune de 40 à 150000 habitants à temps complet au sein de la direction services à la population à compter du 1er octobre 2015. Filière culturelle 27 Création d’un poste de responsable du service patrimoine et mémoires sur le grade d’attaché de conservation à temps complet au sein de la direction culture et patrimoine à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste de responsable archives sur le grade d’attaché de conservation à temps complet au sein de la direction action culturelle à compter du 1er octobre 2015 Filière animation Création d’un poste de référent informatique sur le grade d’adjoint d’animation de 1ère classe à temps complet au sein de la direction éducation à compter du 1er octobre 2015. Création d’un poste de responsable du pôle périscolaire sur le grade d’animateur principal de 1ère classe à temps complet au sein de la direction éducation à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste de responsable des équipes éducatives sur le grade d’adjoint d’animation de 1ère classe à temps complet au sein de la direction éducation à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste de responsable des équipes éducatives sur le grade d’animateur principal de 1ère classe à temps complet au sein de la direction éducation à compter du 1er octobre 2015. Filière technique Création d’un poste de directeur général adjoint enfance et jeunesse sur le grade d’ingénieur en chef de classe normale à temps complet au sein de la direction générale enfance et jeunesse à compter du 1er octobre 2015. Création d’un poste de directeur général adjoint sur l’emploi fonctionnel de directeur général adjoint d’une commune de 40 à 150000 habitants à temps complet au sein de la direction enfance et jeunesse à compter du 1er octobre 2015. Création d’un poste de responsable du pôle logistique sur le grade de technicien principal de 2ème classe à temps complet au sein de la direction éducation à compter du 1er octobre 2015. Création d’un poste de responsable du service production sur le grade de technicien principal de 2ème classe à temps complet au sein de la direction restauration à compter du 1er octobre 2015. Création d’un poste de responsable du pôle préparations froides sur le grade d’agent de maîtrise à temps complet au sein de la direction restauration à compter du 1er octobre 2015. Création d’un poste de chargé de mission territoires sur le grade d’ingénieur principal à temps complet au sein de la direction générale territoires et cadre de vie à compter du 1er octobre 2015. Création d’un poste de responsable du service développement durable sur le grade d’ingénieur à temps complet au sein du service développement durable à compter du 1er octobre 2015. 28 Création d’un poste de responsable du pôle animation développement durable sur le grade de technicien à temps complet au sein du service développement durable à compter du 1er octobre 2015. Création d’un poste de chargé de mission fêtes et cérémonies sur le grade d’agent de maîtrise à temps complet au sein de la direction restauration à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste de directeur général des services techniques et de la commande publique sur le grade d’ingénieur principal à temps complet au sein de la direction générale des services techniques et de la commande publique à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste de directeur général des services techniques sur l’emploi fonctionnel de directeur général des services techniques d’une commune de 40 à 80000 habitants à temps complet à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste de chargé de logistique sur le grade de technicien principal de 2ème classe à temps complet au sein de la direction éducation à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste de responsable de cuisine sur le grade de technicien principal de 2ème classe à temps complet au sein de la direction restauration à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste d’économe sur le grade d’agent de maîtrise à temps complet au sein de la direction restauration à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste de chargé de logistique sur le grade de technicien à temps complet au sein de la direction restauration à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste de chargé d’études urbanisme/aménagement sur le grade d’ingénieur principal à temps complet au sein de la direction urbanisme à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste de responsable mission agenda 21 sur le grade d’ingénieur à temps complet au sein du service agenda 21 à compter du 1er octobre 2015. Suppression d’un poste de chargé de mission agenda 21 sur le grade de technicien à temps complet au sein du service agenda 21 à compter du 1er octobre 2015. 9. PERSONNEL COMMUNAL - LISTE DES EMPLOIS BENEFICIANT DE L’ATTRIBUTION D’UN LOGEMENT DE FONCTION POUR NECESSITE ABSOLUE DE SERVICE: Mme BINOIS donne lecture de l’exposé suivant : Par plusieurs délibérations distinctes, des logements de fonction pour nécessité absolue de service ont été attribués aux titulaires de certains emplois municipaux, notamment sur des fonctions de gardiennage. 29 Suite à une réflexion sur la sécurisation des bâtiments municipaux dès 2003, il est apparu que les agents occupant un logement de fonction sur des emplois de gardiens jouent un rôle important dans ce dispositif de sécurisation. Des fiches de postes ont été établies pour chacun des emplois concernés, intégrant les contraintes inhérentes aux fonctions des agents logés qui justifiaient l’attribution d’un logement de fonction. Dans son avis du 14 juin 2005, le Comité Technique Paritaire avait rendu un avis favorable sur ce dossier. Avant 2012, la réglementation faisait référence à deux notions afin de justifier l’attribution d’un logement de fonction : la notion de nécessité absolue de service et la notion d’utilité de service. Le décret n° 2012-752 du 9 mai 2012 a modifié le régime que doivent appliquer les collectivités territoriales concernant les logements de fonction. Cette réforme supprime la notion d’utilité de service et modifie la notion de nécessité absolue de service, ainsi que les conditions financières de la concession. Désormais, l’attribution d’un logement ne peut se faire que dans le cadre de la nécessité absolue de service ou dans le cadre de l’astreinte. Cette réforme est applicable depuis le 11 mai 2012 pour les nouvelles attributions de logement et est applicable à tous les logements de fonction à partir du 1er septembre 2015. La nécessité absolue de service s’applique lorsque l’agent ne peut pas accomplir normalement son service, notamment pour des raisons de sureté, de sécurité ou de responsabilité, sans être logé sur son lieu de travail ou à proximité immédiate. En dehors de la nécessité absolue de service, la seule justification pour l’attribution d’un logement de fonction est la convention d’occupation précaire avec astreinte qui nécessite l’existence d’astreintes sur l’emploi. Au sein des services municipaux, trois emplois sont concernés par l’attribution d’un logement. Ces trois emplois impliquent des fonctions de gardiennage dans le cadre du dispositif de sécurisation des bâtiments. Les agents occupant ces emplois ne peuvent accomplir normalement leur service sans être logés à proximité immédiate de leur lieu de travail, ces emplois rentrent dans le cadre de la nécessité absolue de service. En revanche, aucun emploi n’est concerné par une convention d’occupation précaire avec astreinte. Ainsi, sont concernés par l’attribution d’un logement pour nécessité absolue de service, les emplois de gardiens d’équipements publics suivants : - Concierge de l’Hôtel de ville, - Gardien du stade de la Robinière, - Gardien du centre musical de la Balinière. L’attribution de logements de fonctions aux titulaires de ces emplois a été décidée par plusieurs délibérations du conseil municipal, en date notamment du 21 décembre 1979, du 4 février 2000 et du 27 janvier 2006. Il est proposé de confirmer cette attribution dans le cadre des nouvelles dispositions. La nature des missions confiées aux agents ainsi que les contraintes particulières qui leurs sont imposées en dehors de leur temps de travail impliquent la mise à disposition d’un logement de fonction par nécessité absolue de service. La nécessité absolue de service implique la gratuité du logement nu quel que soit le nombre de pièces du logement et le nombre de personnes occupantes, dans la limite de la superficie prévue à l’article 2 de l’arrêté du 22 janvier 2013, soit 80 m2 par bénéficiaire et 20 m2 30 supplémentaires par personne à charge du bénéficiaire. Si le logement dépasse la superficie prévue, l’occupant doit verser un loyer correspondant aux m2 excédentaires, loyer calculé en fonction de la valeur locative réelle. Il est tenu compte de la composition de la famille pour le calcul de la redevance éventuelle. Les missions et contraintes des emplois figurent dans le tableau récapitulatif ci-après, qui précise par ailleurs la situation et la consistance des locaux mis à disposition, ainsi que les modalités financières de la concession. Pour information, l’attribution d’un logement de fonction pour nécessité absolue de service est cumulable avec les primes et indemnités, sauf l’indemnité d’astreinte et l’indemnité forfaitaire pour travaux supplémentaires (IFTS). Chaque agent est tenu de payer personnellement l’ensemble des charges ainsi que tous les impôts et taxes frappant l’occupant du logement. Il est également tenu compte de l’avantage que représente le logement dans le calcul de l’impôt sur le revenu et des cotisations sociales. Chaque attribution de logement fait l’objet d’un arrêté du Maire portant concession de logement par nécessité de service. Tableau récapitulatif des emplois concernés : Emploi Missions justifiant l’octroi du logement - Surveillance et gardiennage des locaux. - Signalement des problèmes liés à la sécurité. Contraintes Logement - Interventions le soir et le week-end en fonction des réunions et des évènements. - Fermeture des locaux à 22h30 tous les soirs. Gardien du stade de la Robinière Surveillance de la sécurité des usagers et des installations. - Interventions le soir et la nuit selon les besoins. - Travail par roulement un week-end sur quatre. Gardien du centre musical de la Balinière - Surveillance et gardiennage du site, - Respect des règles de sécurité. Astreinte à domicile toutes les nuits (sauf celle du samedi au dimanche) avec téléphone portable allumé. - Lieu : 4 Boulevard le Corbusier, 44400, Rezé 2 - Superficie : 70m - Composition : séjour, cuisine, trois chambres, WC, salle de bain, cour, garage. - Valeur locative réelle : 660€ par mois - Lieu : 62 Rue de la Robinière, 44400, Rezé 2 - Superficie : 97 m - Composition : entrée, séjour, cuisine, trois chambres, WC, salle de bain, garage. -Valeur locative réelle : 400€ par mois - Lieu : 8 rue de la Balinière, 44400, Rezé - Superficie : 80 m2 - Composition : entrée, séjour, cuisine, trois chambres, WC, salle de bain, garage, jardin. - Valeur locative réelle : 880€ par mois Concierge de l’Hôtel de ville Le conseil municipal, Vu le Code général des collectivités territoriales, Vu le Code du domaine de l’Etat, Vu la loi n° 83-634 du 13 Juillet 1983 modifiée portant droits et obligations des fonctionnaires, 31 Vu la loi n°84-53 du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relative à la fonction publique territoriale, Vu la loi n°90-1067 du 28 novembre 1990 relative à la fonction publique territoriale, notamment son article 21, Vu les délibérations du Conseil municipal en date des, 21 décembre 1979, 4 février 2000 et 27 janvier 2006, Vu le décret n°2012-752 du 9 mai 2012 portant réforme des concessions de logement, Vu la loi n°2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique, Vu l’avis du bureau municipal et de la Commission affaires générales, Apres en avoir délibéré, à l’unanimité, - Approuve les dispositions ci-dessus relatives à l’attribution de logements de fonction pour nécessité absolue de service, - Autorise M. le Maire à prendre par arrêté portant concession de logement toutes les dispositions nécessaires pour l’application de la présente délibération, - Dit que les dépenses correspondantes sont inscrites au budget, Chapitre 011 « Charges à caractère général » et 012 « Charges de personnel ». 10. PERSONNEL COMMUNAL CONTRACTUEL 2015-2016 : Mme BINOIS donne lecture de l’exposé suivant : Pour la rentrée scolaire 2015-2016, les besoins en personnel pour le fonctionnement et la surveillance des restaurants scolaires ainsi que pour l’accueil périscolaire est à réévaluer. C’est pourquoi, à compter du 1er octobre 2015, au regard des besoins nécessaires au bon fonctionnement des services, il convient, en complément de la délibération du conseil municipal du 26 juin 2015, de supprimer et de créer de nouveaux postes selon le tableau cidessous. SUPPRESSION Activités Nombre de postes CH Temps de travail journalier Taux d’emploi Animateur périscolaire midi + Accueil soir 1 2h15 surveillance animation le midi + 1h30 accueil soir + temps de réunion (49h30/an) 37.14% ATLM + Référent temps des leçons 3 2h15 le midi + 1h45 de temps des leçons + temps de réunion (136h45/an) 40.90% Animateur périscolaire du matin + ATLM + Référent temps des leçons 1 1h accueil matin + 2h15 le midi + 1h45 de temps de leçons + temps de réunion (142h45) 54.48% 32 CREATION Animateur périscolaire midi + Accueil matin et soir 1 2h15 surveillance animation le midi + 1h accueil matin + 1h30 accueil soir + temps de réunion (49h30/an) 46.19% ATLM + Référent temps des leçons 4 2h15 le midi + 1h45 temps des leçons + temps de réunion (136h45/an) 45.43% Le Conseil Municipal, Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, Vu la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, Vu la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la Fonction Publique Territoriale, Vu le décret n°145-88 du 15 février 1988 pris pour l’application de l’article 136 de la loi du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale et relatif aux agents non titulaires de la fonction publique territoriale, Vu l’avis du bureau municipal et de la Commission Affaires Générales, Après en avoir délibéré, à l’unanimité, - Autorise le Maire à recruter sous contrat horaire, du 1er octobre 2015 au 31 août 2016, 5 agents pour faire face aux besoins des directions de l’Education et de la Restauration, dans les conditions précitées, - Dit que les dépenses correspondantes sont inscrites au budget de la Ville et Activités Périscolaires, Chapitre 012 « Charges de personnel ». 11. OPÉRATIONS ÉLECTORALES - INDEMNISATION DES AGENT COMMUNAUX : Mme BINOIS donne lecture de l’exposé suivant : Par délibération du 23 septembre 2011, le conseil municipal a délibéré sur les modalités d’indemnisation des agents municipaux, titulaires et non-titulaires, participant à l’organisation des opérations électorales. Lorsque ces opérations ont lieu en dehors des heures normales de service, les agents sont indemnisés, selon leur choix, soit par récupération, soit par rémunération. Considérant que les agents municipaux effectuent les mêmes missions quel que soit leur grade ou leur indice, il a été décidé de les rémunérer sous forme de forfait tenant compte des fonctions exercées à l'occasion de l'élection et de l'amplitude d'ouverture des bureaux. Au regard de l’expérience des derniers scrutins, il est apparu nécessaire de procéder au rééquilibrage des temps de travail entre les suppléants (anciennement dénommés assesseurs) du matin et de l’après-midi, d’établir la durée du temps de repas à 1h30 et en conséquence d’adapter les montants des forfaits dans les conditions suivantes : Pour les agents occupant la fonction de suppléant le matin : 33 - 175 € brut si le bureau ferme à 19 h - 189 € brut si le bureau ferme à 20 h. Pour les agents occupant la fonction de suppléant l’après-midi : - 182 € brut si le bureau ferme à 19 h - 196 € brut si le bureau ferme à 20 h. Pour les agents occupant la fonction de secrétaire : - 350 € brut si le bureau ferme à 19 h - 378 € brut si le bureau ferme à 20 h. Pour les agents du bureau de renseignements : - 161 € brut, matin ou après-midi, si le bureau ferme à 19 h - 175 € brut, matin ou après-midi, si le bureau ferme à 20 h - 280 € brut, pour la journée, si le bureau ferme à 19 h - 308 € brut, pour la journée, si le bureau ferme à 20 h Pour les agents du bureau centralisateur : - 378 € brut si le bureau ferme à 19 h - 406 € brut si le bureau ferme à 20 h. Concernant les agents de catégories C et B éligibles aux Indemnités Horaires de Travaux Supplémentaires (IHTS), ce forfait sera traduit, sur le bulletin de salaire, en heures supplémentaires tenant compte de l'indice majoré de chacun. S'agissant des agents de catégorie A éligibles à l'Indemnités Forfaitaire pour Travaux Supplémentaires (IFTS), ceux-ci percevront l'indemnité forfaitaire complémentaire pour élections (IFCE) correspondant aux montants définis ci-dessus au regard des fonctions assurées et du temps d'ouverture des bureaux. Ces montants respectent les limites réglementaires imposées par l'arrêté ministériel du 27 février 1962. Le Conseil Municipal, Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, Vu la loi n°83-634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et obligations des fonctionnaires, Vu la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la Fonction Publique Territoriale, Vu les décrets n° 2002-60 du 14 janvier 2002 et n°2002-598 du 25 avril 2002 relatifs aux indemnités horaires pour travaux supplémentaires, Vu l'arrêté ministériel du 27 février 1962 fixant le régime indemnitaire des indemnités forfaitaires susceptibles d'être accordées à certains personnels communaux, Vu l’avis du bureau municipal et de la Commission affaires générales, 34 Après en avoir délibéré, à l’unanimité, - Décide de rémunérer les agents municipaux titulaires et non-titulaires participant aux opérations électorales sous forme de forfait dans les conditions définies ci-dessus. - Dit que les dépenses correspondantes sont inscrites au budget de la Ville, Chapitre 012 « Charges de personnel ». 12. RÉGIME INDEMNITAIRE : ADAPTATION DE L’INDEMNITÉ DIFFÉRENTIELLE : Mme BINOIS donne lecture de l’exposé suivant : Par délibération en date du 11 avril 2008, le conseil municipal a instauré une indemnité différentielle permettant, dans le cadre d’un recrutement externe, lorsque le régime indemnitaire de l’agent dans sa collectivité d’origine est plus élevé, le maintien à titre personnel du salaire net de l’agent recruté, si cet élément conditionne sa décision de mutation dans la collectivité. Ce maintien à titre personnel prend la forme d’une indemnité différentielle, réajustée au regard de l’évolution de carrière, et donc de rémunération de l’agent, jusqu’à prendre fin quand la situation de carrière de l’agent lui a permis de ne plus être concerné par une perte nette de rémunération vis-à-vis de sa situation d’origine. La nouvelle organisation des services, mise en place à partir du 1er septembre 2015, peut se traduire, dans un certain nombre de cas, par un changement de positionnement hiérarchique et/ou de fonctions, et induire, dans un nombre limité de situations, une perte ou une diminution de la rémunération nette. Il est donc proposé, dans le cadre exclusif d’une évolution de l’organisation des services municipaux, d’élargir les possibilités d’attribution de l’indemnité différentielle, dans les situations et conditions suivantes : - Le changement de fonction ou de positionnement hiérarchique entrainant la diminution de la rémunération nette doit être consécutif à une évolution de l’organisation des services et non répondre à un souhait de mobilité interne de l’agent, - Le montant de l’indemnité est calculé par différence entre la rémunération nette d’origine de l’agent et celle perçue dans le cadre de ses nouvelles fonctions, - Elle vise uniquement à éviter une perte de rémunération au moment du changement d’organisation. Son montant est donc appelé à diminuer dans le temps, dès lors que la rémunération de l’agent évolue pour toute autre raison que l’augmentation de la valeur du point (augmentation du traitement indiciaire lié à la carrière, évolution du régime indemnitaire…), jusqu’à prendre fin quand la situation de l’agent lui a permis de ne plus être concerné par une perte nette de rémunération vis-à-vis de sa situation d’origine. L’indemnité est attribuée par arrêté individuel du Maire. Mme DOUSSET demande quelles raisons ont motivé la réorganisation des services municipaux. 35 M. le Maire affirme que le projet politique porté par la municipalité dans plusieurs domaines (jeunesse, développement durable, etc.) nécessite une adaptation de l’organisation administrative. Il rappelle, à cet égard, que l’organigramme administratif n’avait quasiment pas évolué depuis une vingtaine d’années. La nouvelle organisation des services municipaux facilite par ailleurs la mobilité interne. Comme toute entreprise, publique ou privée, la ville de Rezé est un « organisme vivant » qui doit adapter son organisation à l’évolution de ses projets et missions. Le Conseil Municipal, Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, Vu la Loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, Vu la Loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la Fonction Publique Territoriale, notamment son article 88, Vu le Décret n° 91-875 du 6 septembre 1991 modifié pris pour l’application du premier alinéa de l’article 88 de la Loi du 26 janvier 1984 précitée, Vu l’ensemble des textes réglementaires instituant les primes et indemnités dont peuvent bénéficier les agents des collectivités territoriales, Vu la délibération du Conseil Municipal en date du 11 avril 2008, Vu l’avis du bureau municipal et de la Commission affaires générales, Après en avoir délibéré, à l’unanimité, - Décide d’élargir les possibilités de versement de l’indemnité différentielle, telles que définies ci-dessus pour permettre le maintien du salaire net à payer des agents, dans le cadre d’un changement de fonction et/ou de positionnement hiérarchique, consécutif à une évolution de l’organisation des services, - Autorise le Maire à prendre toutes dispositions nécessaires à l’exécution de la présente délibération, - Décide la mise en œuvre de cette disposition à la date du 1er octobre 2015, - Dit que les dépenses correspondantes sont inscrites au budget, chapitre 012 « charges de personnel ». 13. ACQUISITION DES LOTS N°13 et 19 - 26, PLACE SEMARD PROPRIÉTÉ DES CONSORTS METAIS : M. VINCE donne lecture de l’exposé suivant : Une opportunité d’acquisition se présente au 26, place Sémard. Il s’agit de la propriété des consorts METAIS (lots 13 et 19 de copropriété) qui regroupe : - un local commercial de 60 m² environ, situé au RDC sur rue ; - un appartement occupé par un locataire au 1er étage, d’une superficie de 70 m² environ + grenier aménageable de 60 m² environ ; - un caveau ; - un droit de passage par escalier extérieur. Cette propriété est comprise dans le périmètre de l’orientation d’aménagement « Lamour Les Forges » qui prévoit notamment d’accompagner le renouvellement d’un îlot en mutation en développant une offre d’habitat diversifiée tout en confortant et revitalisant l’offre commerciale. A cette adresse, la Ville est déjà propriétaire de la majorité des lots de 36 copropriété. Un accord a été trouvé avec les consorts METAIS pour une acquisition à un montant de 145 000 € conformément à l’avis de France Domaine 44. Aussi, le Conseil Municipal est appelé à se prononcer sur l’acquisition auprès des consorts METAIS de l’ensemble de leurs propriétés situées sur la parcelle cadastrée section AP n°75, sise 26, place Sémard, à savoir : lot n°13 et les 2 700 / 10 000ème de la propriété du sol lot n° 19 et les 30/10 000ème de la propriété du sol pour un montant total net vendeur de 145 000 € (cent quarante-cinq mille euros). Le Conseil Municipal, Vu le Code Général des Collectivités Territoriales et notamment son article L2121-29, Vu le Plan Local d’Urbanisme révisé le 9 mars 2007, modifié les 12 décembre 2008 et le 11 décembre 2009, mis à jour le 22 avril 2010, modifié le 21 octobre 2011, mis à jour le 10 février 2012 et révisé sur les secteurs « Trocardière » et « Verdure » le 14 décembre 2012, modifié le 14 octobre 2013, et mis à jour le 15 mai 2014 par le Conseil Communautaire de Nantes Métropole, Vu l’accord des consorts METAIS, Vu l’avis de France Domaine 44 en date du 20 mai 2015. Après en avoir délibéré, à l’unanimité, - - Décide d’acquérir auprès des consorts METAIS le lot n°13 (et les 2 700 / 10 000ème de la propriété du sol) et le lot n° 19 (et les 30/10 000ème de la propriété du sol) de la copropriété située au 26, place Sémard - parcelle AP 75 - pour un montant total net vendeur de 145 000 € (cent quarante-cinq mille euros). Indique que la dépense afférente est inscrite au budget de la Ville. Autorise Monsieur le Maire à signer l’acte d’acquisition et tous les documents afférents à cette acquisition. 14. OBJET : DÉSAFFECTATION ET DÉCLASSEMENT DES PARCELLES CK 645 et CK 662 - ECOLE DE LA GALARNIÈRE : M. VINCE donne lecture de l’exposé suivant : La Ville de Rezé est propriétaire d’un ensemble de parcelles sises 22, rue de la Galarnière : Parcelle cadastrale CK 645 CK 662 Superficie Nature 3 134 m² 426 m² Bâtiments et équipements de l’école « la Galarnière » Jardin potager de l’école Depuis la fin de l’année scolaire 2014/2015, cet ensemble (locaux et terrain) est désormais vide et n’est plus affecté à l’usage du public. En effet, à compter de septembre 2015, l’ensemble des enfants de cette école est réaffecté sur les écoles de la Houssais et du Chêne Creux. Cette décision a été motivée par les motifs d’intérêt général suivants : - Amélioration de la continuité scolaire et regroupement des fratries au sein d’un même groupe scolaire (école maternelle et élémentaire sur un même site), Permettre à terme aux enfants et enseignants de bénéficier d’équipements de 37 - meilleure qualité (plus modernes, plus performants d’un point de vue énergétique et répondant aux normes en vigueur) en lien avec le projet de quartier de la Houssais, Intérêt pédagogique induit par le regroupement sur deux groupes scolaires qui permet le rapprochement géographique des équipes enseignantes de maternelle et élémentaire. Il est précisé que la fermeture de l’école maternelle de la Galarnière et sa désaffectation ont au préalable fait l’objet d’une consultation de la Direction Académique des Services de l’Education Nationale, chargée par délégation de prononcer l’avis du représentant de l’Etat en matière de désaffectation des locaux scolaire, et ont recueilli un avis favorable par courrier en date du 17 mars 2014. Aussi, le Conseil Municipal est appelé à se prononcer sur : - Le constat de désaffection de l’école de la Galarnière, Le déclassement de l’école de la Galarnière, La désaffectation et le déclassement du domaine public des parcelles cadastrées section CK n° 645 et 662. M. ROBERT déclare : « Lors du mandat précédent, les élus Rezé à Gauche Toute s’étaient interrogés sur la pertinence de la fermeture de l’école de la Galarnière afin de permettre à un établissement commercial d’améliorer son fonctionnement. Nous interrogions à l’époque les conséquences de cette fermeture qui allait éloigner un établissement scolaire, maternelle de surcroît, des lieux d’habitation des familles utilisatrices. Les nouvelles opérations immobilières en cours ne bénéficieront pas de ce service, et la distance à parcourir va s’accroître. Le transfert de l’école dans un autre établissement déjà existant (La Houssais), lui fait perdre sa petite dimension à taille humaine, appréciée par les familles. La ville de Rezé perd un service qui améliorait le quotidien des habitants… au profit de l’amélioration de fonctionnement d’une structure commerciale, et cela sans perspective de réalisation d’un nouveau groupe scolaire répondant aux besoins des familles qui ne sauront tarder à se manifester. Pour cela, nous nous abstiendrons sur les délibérations relatives à cette opération. » M. le Maire fait observer à M. ROBERT qu’on ne peut pas nier l’amélioration apportée aux conditions de scolarisation des élèves sur le quartier dans le cadre du projet en cours. Il souligne que la vente des parcelles considérées à la société SOMEDIS permet de financer cette amélioration. Le Conseil Municipal, Vu le Code Général des Collectivités Territoriales et notamment ses articles L2121-29 et L 2121-30, Vu le Code de la Propriété des Personnes Publiques et notamment son article L 2141-1, Vu le Plan Local d’Urbanisme révisé le 9 mars 2007, modifié les 12 décembre 2008 et le 11 décembre 2009, mis à jour le 22 avril 2010, modifié le 21 octobre 2011, mis à jour le 10 février 2012 et révisé sur les secteurs « Trocardière » et « Verdure » le 14 décembre 2012, modifié le 14 octobre 2013, et mis à jour le 15 mai 2014 par le Conseil Communautaire de Nantes Métropole, 38 Vu la délibération municipale en date du 27 mars 2015 relative à l’adaptation des périmètres scolaires, Vu l’avis de la Direction Académique des Services de l’Education Nationale en date du 17 mars 2014. Après en avoir délibéré, par 35 voix pour et 3 abstentions, - Constate la désaffectation de l’école maternelle de la Galarnière, - Approuve le déclassement de l’école maternelle de la Galarnière, - Prononce le déclassement du domaine public des parcelles cadastrées section CK 645 et 662, sises 22 et 28, rue de la Galarnière, pour une superficie totale de 3 560 m². - Autorise Monsieur le Maire à signer tous les documents afférents à ce déclassement. 15. CESSION DES PARCELLES CADASTRÉES SECTION CK 645 ET 662 ET ACQUISITION DE LA PARCELLE CADASTREE SECTION CK 296 – SUPER U LA GALARNIERE : M. VINCE donne lecture d’un exposé suivant : La Ville de Rezé est propriétaire d’un ensemble de parcelles sises 22, rue de la Galarnière : Parcelle cadastrale CK 645 CK 662 Superficie 3134 m² 426 m² Nature Bâtiments et équipements de l’ex-école « la Galarnière » Jardin potager de l’ex-école La SAS SOMEDIS est propriétaire de la parcelle voisine (CK 656) sur laquelle est implanté le SUPER U. La SCI LA VALLEE est propriétaire au 25, rue de la Galarnière : CK 296 1 425 m² Maison d’habitation stationnements en bon état d’entretien et SUPER U ayant pour projet de procéder à l’extension de son centre commercial sis 22, rue de la Galarnière. La Ville envisageant de son côté un regroupement de l’école « la Galarnière » avec d’autres groupes scolaires et notamment celui de la Houssais pour septembre 2015, un accord de négociation a été conclu le 13 mars 2013 et autorisé par délibération du 8 février 2013. Cet accord prévoit notamment les obligations suivantes : Pour la Ville : - Si la vente des parcelles communales cadastrées section CK n°645, 661 et 662 à la société SOMEDIS se réalise, elle se fera au prix total net vendeur de 2 865 000 € ; - Engagement d’entreprendre le moment venu l’ensemble des démarches nécessaires à la désaffectation et au déclassement des parcelles CK 645 et 662 ; - Engagement de vente anticipée de la parcelle CK 661 pour un montant de 185 400 €, ce montant, venant en déduction de la somme totale de 2 865 000 € précitée ; 39 Engagement d’acquérir la parcelle cadastrée section CK 296 pour un montant total net vendeur de 270 000 €. - Pour les sociétés GALEDIS, SOMEDIS et LA VALLEE : - Engagement d’acquérir les parcelles CK 645, 661 et 662 au prix total net vendeur de 2 865 000 €, une fois obtenues les autorisations CDAC et le permis purgé de tous recours ; - Prise en charge des frais de démolition des ouvrages implantés sur les parcelles communales ; - Vente à la Ville de la parcelle cadastrée section CK 296 (située dans le périmètre l’orientation d’aménagement des Chalonnières) pour un montant total net vendeur de 270 000 €. Il est précisé que le prix convenu pour la vente des propriétés communales tenait compte de l’avis des domaines (720 000 € pour l’ensemble des propriétés communales) et d’une indemnité de reconstruction de l’école estimée à 2 145 000 €. Les conditions de l’accord de négociation étant désormais remplies et notamment pour la Ville le constat de désaffection et le déclassement de l’école de la Galarnière et la vente préalable de la parcelle CK 661, le conseil municipal est appelé à se prononcer sur : - - La vente des parcelles cadastrées section CK n°645 et 662 pour un montant total net vendeur de 2 679 600 € (deux millions six cent soixante-dix-neuf mille six cent euros) au profit de la société SOMEDIS ou de toute autre qui s’y substituerait, L’acquisition de la parcelle cadastrée section CK n°296 pour un montant total net vendeur de 270 000 € (deux cent soixante-dix mille euros) auprès de la SCI LA VALLEE, la Ville s’engageant toutefois à laisser gracieusement la disposition de cette parcelle à SUPER U jusqu’à la déclaration d’achèvement des travaux. Le Conseil Municipal, Vu le Code Général des Collectivités Territoriales et notamment son article L2121-29, Vu le Plan Local d’Urbanisme révisé le 9 mars 2007, modifié les 12 décembre 2008 et le 11 décembre 2009, mis à jour le 22 avril 2010, modifié le 21 octobre 2011, mis à jour le 10 février 2012 et révisé sur les secteurs « Trocardière » et « Verdure » le 14 décembre 2012, modifié le 14 octobre 2013, et mis à jour le 15 mai 2014 par le Conseil Communautaire de Nantes Métropole, Vu l’avis de France Domaine 44 en date du 14 septembre 2015, Vu la délibération en date du 8 février 2013, Vu l’accord de négociation en date du 13 mars 2013, Vu le permis de construire délivré le 8 décembre 2014 purgé de tous recours et retrait, Considérant la désaffectation et le déclassement préalable de l’école de la Galarnière, Considérant l’intérêt général et notamment que l’extension du SUPER U répond à un objectif de développement économique de la commune et de renouvellement du tissu urbain, Après en avoir délibéré, par 35 voix pour et 3 abstentions, - - Décide de vendre les parcelles cadastrées section CK n°645 et 662 situées rue de la Galarnière, d’une superficie totale de 3 560 m², pour un montant total net vendeur de 2 679 600 € au profit de la société SOMEDIS ou de toute autre qui s’y substituerait, - Autorise Monsieur le Maire à signer l’acte de cession et tous les documents afférents à cette vente. Confirme la décision d’acquérir auprès de la SCI LA VALLEE, la parcelle cadastrée section CK n° 296, d’une superficie de 1 425 m² située 25, rue de la Galarnière pour un montant total net vendeur de 270 000 €. 40 - Indique que la dépense afférente est inscrite au budget de la Ville. - Autorise Monsieur le Maire à signer l’acte d’acquisition et tous les documents afférents à cette acquisition. 16. ACQUISITION DES PARCELLES CD 228p, 356P ET 655p - 62 RUE CHENE CREUX - PROPRIÉTÉ MECHINAUD : M. VINCE donne lecture de l’exposé suivant : Une opportunité d’acquisition se présente au 62, rue du Chêne Creux. Il s’agit des propriétés des consorts MECHINAUD, classées en zone UBb et concernées par les emplacements réservés n°70 et 102 au Plan Local d’Urbanisme de la Ville. Un accord a été trouvé avec Monsieur et Madame MECHINAUD pour une acquisition aux montants suivants, conformes aux prix habituellement pratiqués sur le marché : Parcelles Superficie CD 356p CD 228p 525 m² environ CD 356p CD 228p CD 655p 222 m² environ Descriptif / PLU Emplacement réservé n° 70 Extension du groupe scolaire du Chêne Creux Emplacement réservé n°102 Liaison entre l’impasse des platanes et la rue Chêne Creux Prix 120 € le m² 30 € le m² Aussi, le Conseil Municipal est appelé à se prononcer sur l’acquisition auprès de Monsieur et Madame MECHINAUD des parcelles cadastrées section CD 356p, 228p et 655p, sises 62 rue du Chêne Creux, constituant : - un terrain enclavé en nature de jardin pour partie arboré de 525 m² et, - un chemin de 222 m², pour un montant total net vendeur de 69 660 € (soixante-neuf mille six cent soixante euros) Le Conseil Municipal, Vu le Code Général des Collectivités Territoriales et notamment son article L2121-29, Vu le Plan Local d’Urbanisme révisé le 9 mars 2007, modifié les 12 décembre 2008 et le 11 décembre 2009, mis à jour le 22 avril 2010, modifié le 21 octobre 2011, mis à jour le 10 février 2012 et révisé sur les secteurs « Trocardière » et « Verdure » le 14 décembre 2012, modifié le 14 octobre 2013, et mis à jour le 15 mai 2014 par le Conseil Communautaire de Nantes Métropole, Vu l’accord de Monsieur et Madame MECHINAUD en date du 25 août 2015, Après en avoir délibéré, à l’unanimité, - Décide d’acquérir auprès de Monsieur et Madame MECHINAUD un terrain en nature de jardin de 525 m² environ et un chemin de 222 m² environ, sis 62 rue du Chêne Creux, sur les parcelles cadastrées section CD 356p, 228p et 655p, pour un montant total net vendeur de 69 660 € (soixante-neuf mille six cent soixante euros). - Indique que la dépense afférente sera inscrite au budget de la Ville. - Autorise Monsieur le Maire à signer l’acte d’acquisition et tous les documents afférents à cette acquisition. 41 17. CONVENTION DE SERVITUDES AVEC ERDF POUR LA DESSERTE HAUTE TENSION DU BATIMENT B DE L’OPÉRATION CONFLUENT - PARCELLE AO 694 - AVENUE DE LA LIBÉRATION : M. VINCE donne lecture de l’exposé suivant : La Ville a été sollicitée par Electricité Réseau Distribution France (ERDF) pour la signature d’une convention de servitudes sur la parcelle AO 694 (ex AO 659p) située avenue de la Libération, dans le cadre de l’alimentation du bâtiment B de l’opération Confluent. Cette parcelle, aujourd’hui communale, a vocation à être transférée à Nantes-Métropole (emprise voie et abords de la rue Rosa Park). En attente du transfert de propriété, il y a lieu d’établir une convention de servitudes au profit d’ERDF afin de les autoriser à établir à demeure, dans une bande de 3 mètres de large, 2 canalisations souterraines sur une longueur totale de 2 mètres ainsi que leurs accessoires sur la parcelle AO n°694. Afin de permettre le moment venu la publication de la convention de servitudes au fichier immobilier, le Conseil Municipal est appelé à autoriser Monsieur le Maire à : - signer la convention de servitudes et les plans ci-annexés portant sur la parcelle cadastrée section AO n°694, - signer l’acte de constitution de servitudes au profit d’ERDF. Le Conseil Municipal, Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, Vu le Code de l’Urbanisme, Vu le Plan Local d’Urbanisme révisé le 9 mars 2007, modifié les 12 décembre 2008 et le 11 décembre 2009, mis à jour le 22 avril 2010, modifié le 21 octobre 2011, mis à jour le 10 février 2012 et révisé sur les secteurs « Trocardière » et « Verdure » le 14 décembre 2012, modifié le 14 octobre 2013, et mis à jour le 15 mai 2014 par le Conseil Communautaire de Nantes Métropole, Vu le projet de convention ASD06-V06 ainsi que les plans ci-annexés, Considérant l’intérêt pour la Ville de constituer ces servitudes, Après en avoir délibéré, à l’unanimité, - - Décide de conclure une convention de servitudes avec ERDF, ayant pour objet d’établir à demeure dans une bande de 3 mètres de large, 2 canalisations souterraines sur une longueur totale de 2 mètres, ainsi que leurs accessoires sur la parcelle cadastrée section AO n°694 sise avenue de la Libération à Rezé, Précise que ces servitudes sont consenties à titre gratuit et que l’ensemble des frais liés à la constitution de ces servitudes seront à la charge d’ERDF, Autorise Monsieur le Maire à signer les conventions de mise à disposition et de servitudes, l’acte de constitution de servitude et tous les documents afférents à ces servitudes. 18. TRANSFERT DE LA PARCELLE AO 719 AU PROFIT DE NANTES-MÉTROPOLE – RUE JULIEN MARCHAIS : M. VINCE donne lecture de l’exposé suivant : La Ville est propriétaire d’un ensemble de parcelles (AO 86, 185 et 613) en nature de voirie et d’espaces verts sises rue Julien Marchais. 42 Afin de faciliter la gestion de ces espaces, il est proposé transférer à Nantes-Métropole au titre de ses compétences (après découpage et numérotage) la parcelle cadastrée section AO n°719, sise rue Julien Marchais à Rezé, d’une superficie de 1 391 m². Ce transfert s’effectuera en pleine propriété, Nantes Métropole étant substituée à la Ville de Rezé dans l’ensemble de ses droits et obligations. Le Conseil Municipal est appelé à se prononcer sur ce transfert de propriété. Le Conseil Municipal, Vu le Code Général des Collectivités Territoriales et notamment son article L.5215-28, Vu l’Arrêté Préfectoral du 28 juillet 2000, modifié le 9 janvier 2002, portant création de la Communauté Urbaine et décidant du transfert de patrimoine des communes correspondant à l’exercice des compétences transférées, Vu le Plan Local d’Urbanisme révisé le 9 mars 2007, modifié les 12 décembre 2008 et le 11 décembre 2009, mis à jour le 22 avril 2010, modifié le 21 octobre 2011, mis à jour le 10 février 2012 et révisé sur les secteurs « Trocardière » et « Verdure » le 14 décembre 2012, modifié le 14 octobre 2013, et mis à jour le 15 mai 2014 par le Conseil Communautaire de Nantes Métropole, Considérant l’intérêt pour la Ville de procéder à ce transfert de patrimoine, Après en avoir délibéré, à l’unanimité, Décide de transférer à Nantes-Métropole la parcelle suivante : Parcelle cadastrale AO 719 Superficie 1 391 m² environ Adresse Rue Julien Marchais Autorise Monsieur le Maire à signer l’acte et tous les documents afférents à ce transfert de propriété. Précise que les frais relatifs à cette transaction seront à la charge de NantesMétropole. 19. CESSION DE DIFFÉRENTES PARCELLES AU PROFIT DE LOIRE OCÉAN DÉVELOPPEMENT – ZAC DE LA BROSSE : M. VINCE donne lecture de l’exposé suivant : La Ville de Rezé est propriétaire d’un ensemble de parcelles situées sur la ZAC de La Brosse et plus particulièrement sur le secteur du futur Marché d’Intérêt National. Il s’agit des parcelles suivantes : Parcelle cadastrale BP 14 BP 15 BP 16 BP 17 BP 24 BP 28 BP 29 Superficie 291 m² 145 m² 430 m² 753 m² 1 156 m² 432 m² 332 m² Adresse Les Foucauderies Rue de la Brosse Rue de la Brosse Rue de la Brosse Rue de la Brosse Les Foucauderies Rue de la Brosse 43 BP 31 BP 39 BP 208 BP 209 BP 277 BP 279 BP 280 BP 285 BP 286 BP 287 BP 334 526 m² 489 m² 80 m² 227 m² 663 m² 802 m² 5 m² 179 m² 109 m² 343 m² 552 m² Rue de la Brosse Les Foucauderies Rue de la Brosse Rue de la Brosse Rue de la Brosse Rue de la Brosse Rue de la Brosse Rue de la Brosse Rue de la Brosse Rue de la Brosse Rue de la Brosse Loire Océan Développement sollicite l’acquisition de ces parcelles classées en zone UE et NL au prix fixé par le service des domaines à savoir 6 € le m² soit pour 7 514 m² un montant total de 45 084 €. Aussi, le Conseil Municipal est appelé à se prononcer sur la vente des parcelles précitées au profit de Loire Océan Développement pour un montant total net vendeur de 45 084 € (quarante-cinq mille quatre-vingt-quatre euros). Le Conseil Municipal, Vu le Code Général des Collectivités Territoriales et notamment son article L2121-29, Vu le Plan Local d’Urbanisme révisé le 9 mars 2007, modifié les 12 décembre 2008 et le 11 décembre 2009, mis à jour le 22 avril 2010, modifié le 21 octobre 2011, mis à jour le 10 février 2012 et révisé sur les secteurs « Trocardière » et « Verdure » le 14 décembre 2012, modifié le 14 octobre 2013, et mis à jour le 15 mai 2014 par le Conseil Communautaire de Nantes Métropole, Vu l’avis des domaines en date du 6 janvier 2015, Considérant l’intérêt pour la Ville de céder ces propriétés. Après en avoir délibéré, à l’unanimité, - Décide de céder les parcelles suivantes situées sur le secteur du futur MIN au profit de Loire Océan Développement pour un montant total net vendeur de 45 084 € (quarante-cinq mille quatre-vingt-quatre euros). Parcelle cadastrale BP 14 BP 15 BP 16 BP 17 BP 24 BP 28 BP 29 BP 31 BP 39 BP 208 BP 209 Superficie 291 m² 145 m² 430 m² 753 m² 1 156 m² 432 m² 332 m² 526 m² 489 m² 80 m² 227 m² Adresse Les Foucauderies Rue de la Brosse Rue de la Brosse Rue de la Brosse Rue de la Brosse Les Foucauderies Rue de la Brosse Rue de la Brosse Les Foucauderies Rue de la Brosse Rue de la Brosse 44 BP 277 BP 279 BP 280 BP 285 BP 286 BP 287 BP 334 663 m² 802 m² 5 m² 179 m² 109 m² 343 m² 552 m² Rue de la Brosse Rue de la Brosse Rue de la Brosse Rue de la Brosse Rue de la Brosse Rue de la Brosse Rue de la Brosse - Autorise Monsieur le Maire à signer l’acte de vente et tous les documents afférents à cette transaction. Il est précisé que les frais d’acte et de géomètre seront pris en charge par l’acquéreur. 20. CONSTITUTION D’UNE SERVITUDE DE PASSAGE ET DE TREFONDS SUR LA PARCELLE BZ 479 - 7 RUE DES BERTINERIES – VILLE DE REZE /GUITTET PICOT : M. VINCE donne lecture de l’exposé suivant : La Ville est propriétaire d’un ensemble de parcelles situées sur le secteur de l’Oberlin. Sur ce site, depuis plusieurs années des inondations se produisent en cas de précipitations fortes et prolongées. Des interventions ponctuelles ont eu lieu mais n’ont pas permis de résoudre durablement cette situation. Aussi, pour des raisons de salubrité publique, la Ville a décidé de créer un réseau d’assainissement communal comportant un réseau d’eaux pluviales mais aussi un réseau d’eaux usées en attente. Pour le réseau d’eaux pluviales, un bassin de rétention d’eau de 115 m² environ sera implanté sur les parcelles communales cadastrées section BZ n°250, 521, 252, 254, 255 et 256. Les accessoires de ce réseau nécessiteront par ailleurs la constitution d’une servitude de passage et de tréfonds sur la propriété privée cadastrée section BZ n° 479 pour permettre l’évacuation des eaux pluviales et usées. Monsieur GUITTET et Madame PICOT, propriétaires de la parcelle cadastrée section BZ n° 479 ont ainsi donné leur accord pour l’implantation sur leur propriété d’une partie des accessoires de ce réseau d’assainissement comportant : - une canalisation EP de diamètre 400 mm sur une longueur de 11,5 mètres environ, - un regard de visite EP, - une canalisation EP de diamètre 400 mm sur une longueur de 37 mètres environ, - une canalisation EU de diamètre 400 mm sur une longueur de 6 mètres environ, - un regard de visite EU, - une canalisation EU de diamètre 400 mm sur une longueur de 39 mètres environ, avec une autorisation de passage en tout temps et toute heure sur une bande de 4 mètres afin de permettre l’éventuel curage ou la réparation. En contrepartie de l’implantation de ces équipements au frais exclusifs de la commune, une indemnité d’un montant ferme et définitif de 6 700 € sera versée au profit de Monsieur GUITTET et Madame PICOT en contrepartie « des dommages causés aux terrains et de la perte de valeur des terrains ». Cette indemnité sera obligatoirement versée en une fois, avant le commencement des travaux. Aussi, le Conseil Municipal est appelé à se prononcer sur : - La constitution de servitude de passage et de tréfonds au profit de la ville de Rezé 45 - sur la propriété de Monsieur GUITTET et Madame PICOT cadastrée section BZ n° 479 conformément au projet de convention de servitudes et au plan ci-annexés ; Le versement d’une indemnité de servitude de 2 700 €, augmentée de 4 000 € pour les dommages causés par l’exécution des travaux (réfection de l’enrobée) soit un montant total ferme et définitif de 6 700 € au profit de Monsieur GUITTET et Madame PICOT pour l’implantation d’un réseau d’assainissement. Il est précisé que les frais de géomètre et les frais de notaire seront supportés par la commune. Le Conseil Municipal, Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, Vu le Code Civil et notamment les articles 637 et suivants Vu le Code de l’Urbanisme, Vu le Plan Local d’Urbanisme révisé le 9 mars 2007, modifié les 12 décembre 2008 et le 11 décembre 2009, mis à jour le 22 avril 2010, modifié le 21 octobre 2011, mis à jour le 10 février 2012 et révisé sur les secteurs « Trocardière » et « Verdure » le 14 décembre 2012, modifié le 14 octobre 2013, et mis à jour le 15 mai 2014 par le Conseil Communautaire de Nantes Métropole, Vu l’avis de France Domaine 44 en date du 21 septembre 2015, Considérant l’intérêt pour la Ville de constituer cette servitude de passage et de tréfonds pour un motif de salubrité publique, Après en avoir délibéré, à l’unanimité, - Décide de la constitution d’une servitude de passage de canalisations et de tréfonds sur la propriété de Monsieur GUITTET et Madame PICOT cadastrée section BZ n°479, classée en zone UBb, moyennant une indemnité globale et forfaitaire de 6 700 € (six mille sept cent euros). - Autorise Monsieur le Maire à signer la convention de servitude et l’acte de constitutions de servitude ainsi que tous les documents afférents à cette affaire, - Précise que cette dépense sera prévue au budget 2015. 21. AVIS SUR PROJET DE CRÉATION D’UNE CHAMBRE FUNÉRAIRE : M. VINCE donne lecture de l’exposé suivant : La Marbrerie LECLAIR, Pompes funèbres de la Classerie, a sollicité auprès du Préfet de Loire-Atlantique l’autorisation de créer une chambre funéraire à Rezé au 1 bis rue de la Guilloterie. La création d’une chambre funéraire est autorisée par le Préfet, après consultation du conseil municipal et avis du conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques. La Marbrerie LECLAIR fonde son projet sur le nombre de décès par an à Rezé (environ 350). Actuellement, par faute de place à la chambre funéraire de Rezé, cette entreprise de 46 Pompes funèbres oriente les défunts vers les chambres funéraires d’autres communes. C’est pourquoi elle présente ce projet de création de chambre funéraire à Rezé, face au cimetière de la Classerie. Elle souhaite également pouvoir proposer une prestation alternative aux familles rezéennes puisqu’actuellement seules les Pompes funèbres générales (6 rue Paul-Henri Spaak) disposent d’une chambre funéraire (équipée de quatre salons). Ce projet prévoit la création de trois salons funéraires, un hall d’accueil et quatre places de stationnement. La partie technique non accessible au public comprend une salle de préparation, un bureau et un office. L’arrivée des corps s’effectuerait par la rue de la Fragonette (accès réservé aux personnes habilitées), et le départ des corps par la rue de la Guilloterie. Le projet prévoit une ouverture au public de 9h à 20h et un accès par digicode en dehors de ces horaires. Le Conseil municipal, Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, et notamment l’article R2223-74 Considérant l’intérêt pour la Ville de conforter l’offre de services et de prestations funéraires, à proximité du cimetière de la Classerie, Après en avoir délibéré, à l’unanimité, - Donne un avis favorable à la création par l’entreprise de marbrerie LECLAIR, d’une chambre funéraire sur une parcelle située au 1bis rue de la Guilloterie. - Autorise M. le Maire à prendre toutes les mesures nécessaires à l’exécution de la présente délibération. 22. PRÉSENTATION DU RAPPORT D'ACTIVITE 2014 DU SYNDICAT DE RIVIÈRE SEVRAVAL : M. VINCE donne lecture de l’exposé suivant : Conformément à l’article L. 5211-39 du Code général des collectivités territoriales relatif à la « démocratisation et à la transparence », le syndicat de rivière SEVRAVAL, en tant qu’Etablissement Public de Coopération Intercommunale, est tenu de rendre compte tous les ans de ses activités aux maires des communes membres. Il convient donc de prendre connaissance du rapport de l’année 2014, dont une synthèse est jointe, qui est destiné à l’information des usagers et qui a pour but d’exposer les principaux bilans et orientations de son activité. Il est à souligner qu’afin de se recentrer sur sa mission première, la valorisation des milieux aquatiques, SEVRAVAL a poursuivi en 2014 la réduction de sa participation aux dépenses de fonctionnement de la base de Pont-Caffino: les charges « locataires » incombant à l’association Pont-Caffino. Le Conseil Municipal, 47 Vu le Code général des collectivités territoriales, et en particulier son article L. 5211-39, Vu le rapport annuel d’activités et le compte administratif présentés par le syndicat SEVRAVAL pour l’année 2014, - Après avoir pris connaissance du rapport d’activités et du compte administratif du syndicat Sèvre aval, Maine et affluents pour l’année 2014, prend acte des actions engagées et de l’avancement des opérations en cours. 23. SIGNATURE DE LA « CHARTE ABEILLE 44 » PROPOSÉE PAR L’UNAPLA : Mme RECLUS donne lecture de l’exposé suivant : Inquiète pour l’avenir des abeilles, l’Union des Apiculteurs de Loire Atlantique propose une charte locale, la « Charte abeille 44 ». L’objectif est l’engagement des communes du département pour la sauvegarde des abeilles et de la biodiversité. Les abeilles, fortes de leur capital sympathie, peuvent être considérées comme le porteparole d’autres insectes pollinisateurs sans tribune, le symbole d’une biodiversité locale. Malheureusement, comme pour l’ensemble de la biodiversité, on observe le déclin des abeilles. L’effondrement des colonies est multifactoriel : maladies, prédateurs, produits phytosanitaires, malnutrition, diminution de la diversité de plantes à fleurs, etc. C’est pourquoi l’UNAPLA propose aux communes de Loire Atlantique de s’engager sur les domaines sur lesquelles elles peuvent avoir un impact : - Biodiversité (plantation d’espèces mellifères d’essences locales, diversité des plantations) ; - Gestion des espaces verts (fauches tardives, pas d’utilisation de produits phytosanitaires) ; - Promotion de l’apiculture (installation de ruches sur la commune) ; - Sensibilisation (formation du personnel, sensibilisation du jeune public). Les engagements cités par cette charte rejoignent les préoccupations et les actions déjà mises en œuvre par la commune de Rezé dans le cadre de son deuxième Agenda 21 et de son engagement en faveur de la Stratégie nationale pour la biodiversité. Les actions de la Ville en faveur des abeilles domestiques et des pollinisateurs sauvages se traduisent par des choix de végétaux, des méthodes de gestion des espaces verts et naturels et à travers le programme annuel de sensibilisation des publics scolaires. M. le Maire se félicite de cette signature, rendue possible par l’engagement de la ville de Rezé dans la mise en œuvre de mesures concrètes contenues dans la charte. Le Conseil municipal, Vu l’Agenda 21 de la Ville de Rezé, reconnu en 2011 par le Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer en charge des Technologies vertes et des Négociations sur le climat, et particulièrement sa « finalité 2 » (« Préservation de la biodiversité, protection des milieux et des ressources », Vu la délibération du Conseil municipal du 25 mai 2012 par laquelle la Ville de Rezé adhère et s’engage en faveur de la Stratégie nationale pour la biodiversité, Considérant l'intérêt pour la biodiversité d’affirmer les engagements de la Ville en faveur des abeilles et des autres pollinisateurs, Après en avoir délibéré, à l’unanimité, 48 - Approuve la « Charte Abeille 44 » proposée par l’UNAPLA, Autorise le Maire à signer ladite charte au nom de la Commune. 24. CONVENTION DE COOPÉRATION ABU DIS - REZÉ : Mme YAPO donne lecture de l’exposé suivant : Dans le cadre de la Loi n° 92-125 du 6 février 1992, la ville de Rezé développe une coopération décentralisée avec la ville d’Abu Dis visant au soutien de son centre socioculturel. Plus précisément, afin d’asseoir une véritable dynamique, la Ville de Rezé s’est engagée à prendre en charge le salaire des 3 professeurs de musique et de danse du centre, soit 14 500 € par an, en plus du projet de coopération. La première convention signée le 20 mars 2012 est arrivée à expiration, il convient donc d’en signer une nouvelle et de garantir le versement du solde de cette subvention pour la fin de l’année 2015. Cette nouvelle convention entre Rezé et Abu Dis, prendra effet à partir de la signature par les deux parties, française et palestinienne et ce, pour une durée de 3 ans. Celle-ci précise les objectifs du centre socioculturel, définit les conditions d’exécution et les modalités financières pour le versement de la participation annuelle de la ville de Rezé d’un montant de 14 500€. Elle est soumise à l’approbation du Conseil Municipal. Le Conseil Municipal, Vu l’avis du Bureau municipal du 7 septembre 2015, Vu le code général des collectivités territoriales et notamment l’article L 2311-7, Considérant qu’il convient de soutenir les actions entreprises par la ville en direction d’Abu Dis Après en avoir délibéré, à l’unanimité, - Approuve la convention qui lui est soumise et donne mandat à Monsieur Le Maire pour la signer au nom de la ville, - Approuve l’attribution d’une subvention de 14 500 € au centre socioculturel d’Abu Dis, titulaire du compte bancaire n° 501770/33/3002/1 à la Bank of Palestine, pour les années 2015 et pour les années 2016, 2017 et 2018, - Précise que les crédits pour 2015 sont inscrits au budget de la Ville au chapitre 65 – article 65738 – fonction 041. - Précise que les crédits pour 2016, 2017 et 2018, seront également inscrits au budget de la Ville au chapitre 65 – article 65738 – fonction 041. 25. RÉGLEMENT INTÉRIEUR DE LA PISCINE MUNICIPALE VICTOR JARA : M. MOSSER donne lecture de l’exposé suivant : 49 Dans le cadre de sa politique sportive, la Ville apporte son soutien aux associations sportives et à différents partenaires par la mise à disposition de la piscine municipale Victor Jara. Suite à l’évolution des pratiques et afin d’améliorer la sécurité des publics ainsi que les conditions d’hygiène, il convient de proposer un nouveau règlement intérieur définissant les règles d’utilisation de cet équipement. Il est à noter les principales modifications suivantes : - L’utilisation du bonnet de bain est conseillée mais non obligatoire, l’augmentation de l’âge des enfants acceptés à la piscine sans accompagnement d’un adulte (de 8 à 10 ans), des précisions sur la possibilité de sanctionner des usagers en raison de comportements inadaptés (ne respectant pas le règlement intérieur, dangereux), des précisions sur les modalités de remboursement des entrées en cas de force majeure Le Conseil Municipal, Vu l’avis favorable de la Commission 15 septembre 2015, Vu l’avis du Bureau Municipal en sa séance du 29 juin 2015, Vu le Code Général des collectivités territoriales et notamment l’article L 2122-22, Vu le Code du sport, Considérant la nécessité pour la Ville de Rezé de définir les règles d’utilisation de la piscine municipale pour tout public, Après en avoir délibéré, à l’unanimité, - Décide d’approuver le règlement intérieur de la piscine Municipale Victor Jara. Dit que ces dispositions seront applicables à partir du 1er janvier 2016. 26. APPROBATION DE LA CRÉATION D’UN CONSEIL CITOYEN DANS LE CADRE DU CONTRAT DE VILLE 2014-2020 : Mme PERNOT donne lecture de l’exposé suivant : La loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 21 février 2014, portant réforme de la politique de la ville, prévoit à son article 7 qu’un « conseil citoyen est mis en place dans chaque quartier prioritaire de la politique de la ville ». Elle précise que ces conseils citoyens sont composés de deux collèges. Le premier collège est composé d'habitants volontaires et « d’habitants tirés au sort dans le respect de la parité entre les femmes et les hommes ». Le second collège est composé « de représentants d’associations et d’acteurs locaux ». Le premier collège doit représenter a minima 50% du total des membres du conseil citoyen. Il est par ailleurs indiqué que « les conseils citoyens exercent leur action en toute indépendance vis-à-vis des pouvoirs publics et inscrivent leur action dans le respect des valeurs de liberté, d'égalité, de fraternité, de laïcité et de neutralité ». Ce conseil citoyen a pour objectif de renforcer le pouvoir d’agir des habitants dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville et de favoriser leur participation en cherchant à associer ceux que l’on entend le moins dans les exercices habituels de la concertation publique. La loi précise que « des représentants du conseil citoyen participent à toutes les 50 instances de pilotage du contrat de ville, y compris celles relatives aux projets de renouvellement urbain ». En outre, dans une démarche de co construction, les conseils citoyens ont vocation à initier, à accompagner et à porter des projets dans le cadre des objectifs fixés par le contrat de ville. Le renouvellement du dialogue citoyen constitue un axe majeur de l’action municipale à l’échelle de la ville. La démarche engagée s’appuie sur des constats et des objectifs affirmés, parmi lesquels : - l’élargissement des publics (jeunes, acteurs économiques, etc.), - l’évolution des processus décisionnels (développement de la co construction). Dans ce contexte, la Ville de Rezé accompagne pleinement les objectifs fixés par loi et souhaite mettre en œuvre un conseil citoyen correspondant un quartier prioritaire du Château, peuplé de 3 000 habitants. Afin de préfigurer la création de ce conseil citoyen, la Ville de Rezé expérimente depuis mars 2015 une démarche de participation des habitants, des associations et des acteurs institutionnels et économiques dans le quartier du Château. Cette expérimentation s’appuie sur la mise en application de méthodes pédagogiques de l’Education populaire, transmises par la Scop Le Contrepied. Elle vise d’une part à faciliter l’expression des habitants, à faire émerger des points de vue, à structurer un propos collectif. D’autre part, dans le cadre du contrat de ville, la démarche vise à rechercher la construction collective des enjeux, la définition de priorités communes avec les habitants et acteurs du quartier et à terme, l’élaboration d’un plan d’actions partagé pouvant servir d’appui aux initiatives du conseil citoyen et des porteurs de projet. 6 ateliers ont été constitués avant l’été 2015, traitant de la participation des habitants, de la jeunesse et de la réussite éducative, d’habitat et de cadre de vie, de la place des femmes dans la vie du quartier, de l’emploi et de l’insertion, de l’animation du quartier et des liens intergénérationnels. Les pistes d’actions qui en sont ressorties ont été partagées et restituées en séance plénière le 23 septembre. Pour conforter cette dynamique et accompagner la mise en place du conseil citoyen, organisé sous forme associative, la Ville de Rezé souhaite en confier le portage au centre socioculturel du Château, une structure expérimentée sur le quartier et dotée d’une légitimité liée au fondement même de ses missions. Considérant que la participation et l’implication des membres du conseil citoyen ne peuvent pleinement s’exercer sans soutien méthodologique au fonctionnement, la Ville de Rezé souhaite proposer, avec l’appui des partenaires du contrat de ville, des formations qui seront assurées par des structures externes ayant un rôle de tiers-garant. Par ailleurs, si le conseil citoyen en formule le besoin, la Ville de Rezé s’engage, en lien avec le centre socioculturel, à assurer le suivi des demandes dont elle aura été saisie expressément, qu’elles concernent ses propres compétences ou celles des partenaires en présence sur le quartier du Château (bailleurs sociaux, Nantes métropole, conseil départemental…). Elle s’engage en outre à soutenir des initiatives ou des projets par la mise à disposition d’une enveloppe budgétaire, dans le cadre des orientations du contrat de ville cadre et de ses déclinaisons opérationnelles. Au-delà des moyens nécessaires au fonctionnement du conseil citoyen, qui seront inscrits dans les déclinaisons opérationnelles du contrat de ville cadre, la Ville de Rezé s’engage à mettre gracieusement à disposition du conseil citoyen du Château, un local adapté à son fonctionnement. 51 M. le Maire souligne l’avancée considérable représentée par la loi pour la ville et la cohésion urbaine. Il se félicite que Rezé soit la première collectivité locale du département de LoireAtlantique à mettre en place un conseil citoyen. Il déclare « croire énormément en ce dispositif » qui va donner la parole aux citoyens sur les projets importants les concernant dans le cadre des actions du contrat de ville. Les citoyens vont pouvoir exprimer leurs attentes de manière autonome et gérer un budget de 5 000 €. Cette « avancée démocratique » essentielle a été fortement accompagnée par Mme la SousPréfète dont il salue l’implication, au moment de son départ. M. SEILLIER exprime le souhait que le conseil municipal soit informé des travaux et activités du conseil citoyen, pour lequel il demande des précisions sur le rythme des réunions et leurs modalités d’organisation. Mme PERNOT réitère le caractère autonome du conseil citoyen. Elle affirme que l’aide apportée à ses membres, sous la forme d’une formation, est de nature à faciliter l’expression de cette autonomie. De même, la présence de représentants associatifs (à hauteur d’un tiers des membres) va permettre aux citoyens – volontaires ou tirés au sort – de bénéficier de leur expérience. Elle répond à M. SEILLIER qu’effectivement, le rythme des réunions sera laissé à l’initiative du conseil citoyen. Par ailleurs, dès lors que ce dernier est chargé d’examiner les projets du contrat de ville, le conseil municipal sera forcément informé des activités du conseil citoyen, puisqu’il devra se prononcer sur le financement des mesures proposées. M. le Maire se réjouit du « pouvoir d’agir des habitants » et s’engage à ce que le conseil municipal puisse être tenu informé régulièrement des travaux du conseil citoyen. Le conseil municipal, Vu la loi n° 2014-173 de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 21 février 2014 portant réforme de la politique de la ville, Vu le décret n°2014-767 du 3 juillet 2014 relatif à la liste nationale des quartiers prioritaires et à des modalités particulières de détermination dans les départements métropolitains, Vu la circulaire n° 5729/SG du 30 juillet 2014 relative aux modalités d’élaboration du contrat de ville, Vu la délibération du 15 décembre 2014 du conseil communautaire de l’agglomération nantaise approuvant le contrat de ville cadre de l’agglomération nantaise 2014/2020, Vu la délibération du conseil municipal du 19 décembre 2014 approuvant le contrat de ville cadre de l’agglomération nantaise 2014/2020 et autorisant Monsieur le Maire à prendre toutes les mesures nécessaires à son exécution, Après en avoir délibéré, à l’unanimité, - - Approuve la création d’un conseil citoyen dans le quartier prioritaire du Château, selon les modalités prévues dans le Cadre de référence national annexé à la présente délibération. Valide le principe de composition du conseil citoyen et reconnaît la qualité de structure porteuse au centre socioculturel du Château 52 - Approuve la mise à disposition d’une enveloppe budgétaire de 5 000 € permettant de soutenir des initiatives à partir des besoins repérés par le conseil citoyen, Autorise Monsieur le Maire à prendre toutes les mesures nécessaires à l’exécution de la présente délibération. 27. ADHÉSION DE LA VILLE AU RÉSEAU CAREL (COOPERATIVE POUR L’ACCES AUX RESSOURCES NUMÉRIQUES EN BIBLIOTHÈQUE): M. PUIROUX donne lecture de l’exposé suivant : Les bibliothèques publiques sont aujourd’hui tenues de proposer aux citoyens l’accès à un certain nombre de ressources documentaires en ligne (presse en ligne, autoformation, contenus culturels…), lesquelles sont en général disponibles sur abonnement. L’association « RESEAU CAREL », coopérative pour l’accès aux ressources numériques en bibliothèque, propose, via une adhésion annuelle d’un montant de 50 euros, une offre de services qui correspond pleinement aux besoins de la Bibliothèque : - Accéder à des abonnements numériques à un prix réduit ; Participer à la réflexion professionnelle sur la mise à disposition de ressources numériques dans les bibliothèques publiques et les autres lieux culturels ; Contribuer au développement d’une offre accessible aux personnes en situation de handicap ; Faciliter l’accès de tous à une offre de contenus culturels légale et permettant une rétribution des auteurs et ayant-droits. Il est donc proposé au conseil municipal d’approuver l’adhésion de la Ville au Réseau Carel, pour un montant annuel de 50 euros, et d’autoriser monsieur le Maire à signer les documents afférents à l’adhésion. Le Conseil Municipal, Vu le code général des collectivités territoriales, Vu l’avis favorable du bureau municipal du 7 septembre 2015, Vu l’avis favorable de la commission dialogue citoyen et vie de la cité du 15 septembre 2015, Considérant l'intérêt pour la Ville d’adhérer au RESEAU CAREL, Après en avoir délibéré, à l’unanimité, Approuve l’adhésion de la Ville à l’association RESEAU CAREL, Autorise le Maire à signer les documents afférents à l’adhésion, Dit que les dépenses correspondantes sont inscrites au budget de la Ville, Chapitre 011 « Charges de fonctionnement ». 28. AVENANT A LA CONVENTION D’OBJECTIFS ET DE MOYENS 2014-2016 ENTRE LA VILLE DE REZE ET L’ARC : M. PUIROUX donne lecture de l’exposé suivant : La convention d’objectifs et de moyens 2014-2016 signée le 7 janvier 2014 qui lie la Ville de Rezé et l’Arc prévoit que les annexes puissent être mises à jour de façon régulière. Compte tenu de la livraison prochaine de l’Auditorium et de la prise en charge de l’équipement par 53 l’Arc, dans un premier temps, puis par l’EPCC, il convient d’actualiser les dispositions relatives aux mises à disposition de locaux, de matériels et de mobiliers. Il est donc proposé au conseil municipal d’approuver les mises à jour de l’article 4 et des annexes 2 et 3 de la convention et d’autoriser monsieur le Maire à signer l’avenant correspondant. Le Conseil Municipal, Vu l’article L1111-2, du code général des collectivités territoriales, Vu l’avis favorable du bureau municipal du 7 septembre 2015, Vu l’avis favorable de la commission dialogue citoyen et vie de la cité du 15 septembre 2015, Considérant l'intérêt pour la Ville de préciser les conditions de mises à disposition de l’Auditorium à l’ARC, Après en avoir délibéré, à l’unanimité, - Approuve l’avenant joint à la présente délibération, - Autorise le Maire à signer cet avenant. 29. DON DE LA FRESQUE « LA FLUTE ENCHANTÉE » A LA COMMUNE DE SAINT-HILAIRE-DE-RIEZ : M. PUIROUX donne lecture de l’exposé suivant : L’école maternelle de la Galarnière a fait l’objet d’une création artistique de l’artiste peintre Henry Simon réalisée en 1978 et intégrée dans l’un des murs de l’école. Il s’agit d’une fresque intitulée « La flûte enchantée » composée de carreaux émaillés. Elle a fait l’objet d’une commande par la Ville dans le cadre de la procédure du 1% artistique lors de la construction de l’établissement. La Ville ayant la responsabilité de la conservation de cette œuvre et du fait de la fermeture de l’école de la Galarnière, la Ville a proposé à l’association des Amis du peintre d’en faire un don. Compte tenu du fait que l’artiste Henry Simon était originaire de la Ville de Saint-Hilaire-DeRiez qui possède déjà une collection de cinquante-deux œuvres du peintre, la Ville de Rezé a proposé à la Ville de Saint-Hilaire-De-Riez de lui en faire don. L’association des Amis du peintre a accepté les modalités de cette donation et la commune de Saint-Hilaire-De-Riez présente une délibération pour acceptation en conseil municipal du 25 septembre 2015. Les modalités de la donation sont formalisées dans une convention de don qui acte le déclassement de l’œuvre du domaine public. Le Conseil Municipal, Vu le code général des collectivités territoriales, article L 2242-1 et suivants Vu les termes de la convention de don, 54 Après en avoir délibéré, à l’unanimité, - Approuve le principe du don dans les conditions présentées ; - Autorise le Maire à signer la convention. ̶̶̶̶̶̶ 55 L’ordre du jour de la séance étant épuisé, M. le Maire donne la parole à Mme PAJOT. Mme PAJOT rappelle que le groupe « Rezé à gauche toute ! » a questionné M. le Maire sur l’accueil des réfugiés. Elle sollicite des précisions sur le financement de cet accueil et l’interroge sur la coordination du dispositif à l’échelle départementale. Elle souligne que l’accueil des réfugiés ne doit pas obérer celui des familles – notamment roms – déjà installées sur la commune et questionne l’articulation entre ces différents dispositifs ou initiatives. M. SEILLIER déclare que l’accueil des réfugiés nécessite un « regard de responsabilité et d’humanité » et cite le poème « Comprenne qui pourra » de Paul ÉLUARD. M. le Maire déclare que le conseil municipal « unanime et rassemblé » est garant et porteur des valeurs de « Rezé, ville solidaire ». M. CHUSSEAU déclare : « La ville de Rezé, à travers notamment ses différentes équipes municipales de gauche, n’a eu de cesse d’accompagner socialement et humainement les personnes sans domicile ou demandeurs d’asile. Le C.C.A.S. et l’épicerie sociale sont bien évidemment en première ligne pour les aides d’urgence avec un relais important et essentiel des acteurs associatifs qui œuvrent pour l’aide alimentaire et vestimentaire (Secours Populaire, Croix-Rouge, Secours Catholique, Entr’aide-Rezé) ou pour l’accueil de jour (La Maison) : toutes ces associations sont accompagnées par la Ville de façon directe (subventions) et indirecte (mise à disposition de locaux) pour plus 55 000 €. Comme vous le savez, la crise que nous connaissons aujourd’hui a été précédée par une migration importante de familles roms venant de Roumanie et de Bulgarie. Actuellement sur Rezé, ces familles vivent dans cinq campements qui ne proposent pas une vie décente à leurs occupants. C’est pourquoi plusieurs actions sont menées depuis plusieurs années par la ville de Rezé, comme l’accompagnement social, le suivi de la scolarisation des enfants, la domiciliation des familles, des aides spécifiques du C.C.A.S. et le relogement temporaire de 3 familles en voie d’insertion en lien avec l’association Actarom. Tout ce travail est complété par la conférence citoyenne pour comprendre l’histoire de ces familles et leur projet de vie en France. M. Le Maire a annoncé que Rezé s’engageait à âtre Ville solidaire pour l’accueil des réfugiés syriens et irakiens notamment. Dans le paysage associatif local, un acteur joue un rôle particulier dans le domaine de l’accueil des migrants : il s’agit de Trajet qui gère sur l’agglomération un C.A.D.A. – Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asiles de 90 places et qui instruit actuellement auprès de l’État une demande d’extension pour 60 places supplémentaires (afin de faire face à la crise actuelle). Le problème posé par la venue de ces migrants se résume en deux volets : le logement (avant de rejoindre le parc social ou privé) et l’accompagnement social dès leur accueil (scolarisation des enfants, apprentissage de la langue, suivi administratif, recherche d’un travail…). 56 Pour l’habitat, la ville et Trajet vont unir leurs efforts pour proposer aux familles des solutions d’urgence qui leur permettront d’attendre une attribution en logement classique, dès que leur situation sera stabilisée, notamment sur le plan professionnel. Enfin, pour l’accompagnement social, la ville va également missionner Trajet, l’association rezéenne disposant aussi d’une expertise reconnue dans ce domaine. L’action de Rezé sera bien évidemment relayée auprès de la métropole pour une prise en compte intercommunale du dossier. Notre action d’urgence pour une population en détresse s’inscrit dans une logique de contrat social qui comporte des droits et des devoirs. Il est clair que les efforts de solidarité envers les Rezéens les plus fragiles ne seront pas relâchés. De mon côté, je porte, avec la direction des solidarités, une attention particulière au travail mené par les associations et les bénévoles sur le terrain afin d’anticiper les demandes et les besoins supplémentaires éventuels. » Pour conclure, M. le Maire fait part à l’assemblée de son indignation à la suite d’un courrier – dont il donne lecture – émanant d’un organisme de sondage et proposant d’acheter une enquête à Rezé afin d’adapter la position du conseil municipal aux attentes « diverses » de l’opinion. Il fait part de son intention de répondre à cette missive que le conseil municipal unanime n’a pas besoin d’une enquête d’opinion pour déterminer sa position et faire de Rezé une ville solidaire. ̶̶̶̶̶̶ La séance est levée à 21 heures. ̶̶̶̶̶̶ 57