Présentation des films et de la pièce de théâtre au programme
Transcription
Présentation des films et de la pièce de théâtre au programme
Programmation 2015-2016 : films & théâtre • Monsieur Batignole de Gérard Jugnot (2002) - comédie dramatique - durée : 1h40 Avec Gérard Jugnot, Jules Sitruk, Michèle Garcia, Jean-Paul Rouve, Alexia Portal,… Paris, 1942. L’époque n’est facile pour personne. Edmond Batignole, charcutier, préfère ne pas trop chercher à savoir ce qui se passe. Les boîtes de conserve sur ses étalages sont factices, mais il se débrouille pour nourrir sa femme, sa fille et son gendre Pierre-Jean, critique littéraire collabo qui a le bras long. Pour avoir fait la Guerre de 14, Batignole n’aime pas spécialement les Allemands, mais ne veut surtout pas avoir d’ennuis. Son voisin du dessus, Bernstein, un chirurgien juif, est arrêté alors qu’il est sur le point de quitter Paris avec sa famille. Après une brève hésitation, Batignole s’installe dans son luxueux appartement, puis devient le traiteur officiel d’un colonel nazi. Jusqu’au jour où Simon, le fils Bernstein, vient frapper à sa porte en pensant retrouver ses parents… • Les héritiers de Marie-Castille Mention-Schaar (2014) – drame inspiré d’une histoire vraie – durée : 1h45 Avec Ariane Ascaride, Ahmed Dramé, Noémie Merlant, Geneviève Mnich,… En 2012, Ahmed Dramé voit un film de Marie-Castille Mention-Schaar au cinéma. Touché par le film, il décide d'envoyer à la réalisatrice une ébauche d'un scénario qu’il a écrit. A sa lecture, la réalisatrice découvre l’histoire d’Ahmed et de ses camarades : Considérée comme la pire seconde du lycée Léon Blum de Créteil, Ahmed Drame et ses camarades font vivre un enfer à l'enseignante d’histoire remplaçante. A la surprise générale, lorsque leur professeure Anne Anglès revient, elle leur propose de participer au Concours national de la Résistance et de la Déportation. Le thème du concours porte sur « Les enfants et les adolescents dans le système concentrationnaire nazi ». D'abord houleuse et frustrante, l'atmosphère va bientôt évoluer au contact d'un rescapé des camps et de la visite du Mémorial de la Shoah. Cette expérience va changer leurs vies. • Ararat de Atom Egoyan (2002) – film de fiction – durée : 1h55 – version française avec Charles Aznavour, Arsinée Khanjian, Christopher Plumer, Marie-Josée Croze, … Un artiste peint le portrait de sa mère. Un metteur en scène réalise le film de sa vie. Un adolescent passe la douane. Une jeune femme veut comprendre comment son père a disparu. Une conférencière se sert de l’Histoire pour oublier la sienne. Une seule histoire les réunit : celle de l’Arménie. • THEATRE – Sur ma colline. Rwanda mais avant? Et puis après. de Souâd Belhaddad (2014) avec Aurore Déon et Souâd Belhaddad Esther, Rwandaise, dans sa cuisine à Bruxelles, attend la venue de ses trois filles dont la dernière, Baba, va fêter ses vingt ans le lendemain. « Tu as l’âge du génocide » lui dit sa mère avec douceur. Esther prépare donc un gâteau d’anniversaire… Moment de grande joie pour cette famille qui aime rire et danser. Et bien sûr, intense moment de souvenir et de retour à la vie d’avant le génocide... Et à celle d’après. La vie d’avant, et comment elle nourrit pour tenir après… Ainsi, le temps de la cuisson du gâteau, Esther évoque son enfance à la campagne, les heures de marche pour aller puiser l’eau, se rendre à l’école, la confection de la bière de sorgho, les liens à la famille, aux voisins, les rites qui les unissaient, les indices qui annonçaient le pire… Sa parole oscille donc sans cesse entre lucidité et poésie et invite le public à un voyage dans un Rwanda ancestral et moderne à la fois, d’avant ‘94 où rites, traditions, croyances reliaient les uns et les autres, dans une culture commune. Sur ma colline, entre récit, musique, danse, tragédie et humour, résonne comme une grande leçon d’humanité. Universelle. Sur ma colline est une adaptation théâtrale des ouvrages « SurVivantes » et « La Fleur de Stéphanie, Rwanda entre déni et réconciliation » que Souâd Belhaddad, journaliste et auteur, a co-écrit avec Esther Mujawayo, rescapée du génocide des Tutsi, devenue thérapeute spécialisée en traumatisme. Esther Mujawayo, Tutsi et fille de pasteur, a grandi à la campagne, dans une famille aimante. Discriminée comme Tutsi (interdiction d’école à certaines périodes, barrage aux études souhaitées, …), elle a cependant obtenu un diplôme de sociologie en Belgique. Mariée, elle est mère de trois petites filles lorsque survient le génocide. Elle y a survécu, et a également sauvé ses enfants. Le reste de sa famille a majoritairement été assassinée. Sur ma colline est inspirée de sa vie. La pièce reconstitue cette histoire personnelle, définitivement bouleversée par le génocide.
Documents pareils
Amen - CCLJ
de Gérard Jugnot (2002) - comédie dramatique - durée : 1h40
Avec Gérard Jugnot, Jules Sitruk, Michèle Garcia, Jean-Paul Rouve, Alexia Portal.
Paris, 1942. L’époque n’est facile pour personne. Edmon...