Autorité sur la nature - Un poisson dans le net
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Autorité sur la nature - Un poisson dans le net
MATTHIEU 8.23-27 Introduction La nature en puissance… Il est difficile de se représenter les dimensions de notre univers. Il est à parier que ce que nous croyons aujourd'hui de l'univers sera rigolo aux yeux des scientifiques de demain. Mais comme apéritif à ce message, quelques chiffres : Des millions de galaxies, chacune formée de millions d'étoiles. Certaines ayant peut-être des planètes. Si la distance entre la terre et le soleil était réduite à un micron (1 / 1000 e de mm), ce que nous supposons des distances placerait la galaxie d'Andromède (la plus brillante et la plus proche des galaxies) à 126,6 km, et les limites connues de l'univers à 759 600 km ! Notre soleil pèse la bagatelle de 1 989 kg (plus 30 zéros !). Il dégage 4 kW de flux d'énergie (4 et 23 zéros). Notre terre, si belle et si précieuse, est le berceau que Dieu a donné aux hommes. Des milliards de kilogrammes ! Reflet d'une intelligence hors pair pour harmoniser la vie d'êtres aux besoins différents. La Bible dit que Jésus soutient par sa Parole ce monde qu'il a créé. Il y est présent pour maintenir les lois qu'il a créées et qui régulent son fonctionnement. Nous abordons une section de l'Évangile où Jésus dévoile l'étendue de son autorité. Sur les disciples d'abord (nous l'avons vu dans le message précédent). Aujourd'hui, sur la nature. Et Christ utilise cet événement pour enseigner aux siens une leçon très importante. Lecture: Matthieu 8.23-27 La puissance du Christ invite notre confiance en toute circonstance. " 23 Il monta dans la barque, et ses disciples le suivirent. 24 Et voici, il s'éleva sur la mer une si grande tempête que la barque était couverte par les flots. Et lui, il dormait. 25 Les disciples s'étant approchés le réveillèrent, et dirent, Seigneur, sauve-nous, nous périssons! 26 Il leur dit, Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ? Alors il se leva, menaça les vents de la mer, et il y eut un grand calme. 27 Ces hommes furent saisis d'étonnement, Quel est celui-ci, disaient-ils, à qui obéissent même les vents et la mer ? " Suivre Jésus, c'est risquer la tempête! (Matt. 8.23-24a) "23 Il monta dans la barque, et ses disciples le suivirent" Jésus avait donné l'ordre "de passer sur l'autre rive" (8.18). Deux individus voulaient être disciples de Christ et le suivre. Mais leur cœur étant divisé, Jésus ne les prend pas avec lui. Le texte parallèle de Marc nous dit que les disciples "l'emmenèrent dans la barque" (4.35), comme pour souligner à quel point Jésus était fatigué. C'est la fin d'une journée harassante pour Christ. Faite de prédication, de la guérison d'une belle mère, d'une discussion pendant l'après midi, comme on les faisait vraisemblablement aux tables des sabbats "Eh, Jésus, que penses-tu des constructions d'Hérode, c'est quelque chose le temple de Jérusalem quand même ?" "Et les zélotes, tu crois qu'ils vont renverser Rome de la Palestine ?". Et quand le sabbat se termine, il est 18 heures, Jésus tout au long de la soirée guérit tous les malades, tous les infirmes, tous les démoniaques (Matt. 8.16-17). Il est peut-être minuit, il fait sombre, et les disciples ont dû pousser un peu les foules pour se frayer un chemin. On imagine Pierre devant, criant "Attention! Laissez passer, le maître est fatigué!". Puis Jean, soutenant affectueusement Jésus. Je ne sais pas quelle attitude avaient les disciples à ce moment précis. J'imagine une certaine fierté de faire partie des intimes de Christ. Fierté qui a dû croître en entendant Jésus répondre à deux hommes qui voulaient plus ou moins le suivre. Faire partie du cercle des intimes d'une célébrité, c'est (orgueilleusement, bien sûr) se faire un peu éclabousser de cette gloire ! Il parait qu'une femme ne s'est jamais lavée la main droite, après avoir serré la main du Général de Gaule (!). Moi j'ai serré la main de James Irwin, Colonel américain, Nº 2 de l'équipe d'Apollo 15 & chrétien engagé. Je vous rassure, je me la suis lavée depuis ! Mais du haut de mes 20 ans, alors que nous avions organisé toute une tournée d'évangélisation dans la région, être aux côtés de ce grand homme pendant plusieurs jours, avait engendré un certain plaisir. Ca faisait quelque chose de passer, de rentrer avec lui, de sortir avec lui, de le traduire, de veiller aux horaires, à son confort, d'être concerné par la logistique de son séjour. Une joie idiote et fière, c'est sûr, mais une joie quand même… Je suppose qu'au moment précis où ils se séparaient des foules admiratives en compagnie du Christ, il y avait un sourire sur leurs lèvres. Ils ont dû trouver formidable de faire partie des intimes de cet homme, dont ils percevaient qu'il était prophète spectaculaire, de la veine d'Elie, et d'Elisée. Mieux, les quatre qui sont avec lui sont des marins professionnels. Ils pêchent le poisson pour vivre, la mer de Galilée n'a pas de secret pour eux. Et quand Christ leur dit de le mener de l'autre côté, c'est comme si on demandait à un serrurier d'ouvrir une porte, à un toubib de prescrire des antibiotiques ! Ca baigne ! Dans sa partie la plus large, la mer de Galilée fait 12 km. Lorsque les disciples embarquent pour l'autre côté, c'est un voyage de routine, d'à peine 5 à 6 km… Je voudrais vraiment que vous saisissiez ce que le Saint Esprit veut nous communiquer par Matthieu : Des hommes veulent suivre Jésus — mais ces hommes sont trop tièdes pour le faire. Ceux qui partent avec lui, ce sont des disciples authentiques, aguerris… Mais Jésus veut leur montrer que le suivre, c'est risquer la tempête ! Suivre Christ, ce n'est pas le chemin d'une vie facile. Je veux être clair. On ne tombe pas dans l'allégorie. La barque ne représente ni le monde, ni l'Eglise, ni la vie en général, ni la vie chrétienne en particulier. La barque représente la barque, les disciples représentent les disciples, l'orage représente l'orage, et il n'y a pas à lire entre les lignes je ne sais quelle fadaise! Mais ce que l'on observe dans ce texte, c'est que Dieu prend les siens par la main, et veut leur enseigner des choses. Et que pour communiquer des leçons à nos cœurs endurcis et incrédules, Dieu utilise parfois des méthodes… musclées ! Suivre Christ, c'est risquer la tempête… " 24 Alors il s'éleva sur la mer une si forte tempête que la barque était couverte par les vagues." Luc précise qu'une bourrasque fondit sur le lac, et que la barque se remplissait déjà (8.3), Marc nous parle d'une forte bourrasque, avec des vagues qui se jetaient sur la barque (4.37). La mer de Galilée connaît fréquemment de telles tempêtes. Elle se situe à 208 m en dessous du niveau de la mer, et elle est entourée à l'est de montagnes qui culminent avec le Mont Hermon, couvert de neiges éternelles à plus de 2800 mètres d'altitude. L'air chaud et humide était propulsé vers le haut, pendant que l'air froid des montagnes dévalait vers le lac. Le choc thermique faisait claquer la surface de l'eau, et créait de très fortes tempêtes relativement imprévisibles. En 15 minutes vous pouviez vous retrouver en situation difficile. Le mot tempête se lit seismos. Il exprime une forte secousse (le mot est venu à décrire les séismes), ou encore une commotion. Quelque chose est en train de remuer sec la mer de Galilée ! Certains ont pensé que la tempête avait une origine démoniaque. Ils s'appuient : Sur Job 1.12 & 19 qui montrent Satan à l'œuvre, faisant souffler un grand vent qui fait tomber la maison sur les fils et les filles de Job. Sur la rencontre entre Jésus et deux démoniaques redoutables de l'autre côté du lac (Matt. 8.28ss). Satan s'étant senti menacé, aurait remué ciel et mer pour tuer le Fils de Dieu. Sur le langage de Jésus qui "menace" les vents et la mer (Matt. 8.26), suggérant une personnification derrière ces phénomènes. Peut-être… mais peu vraisemblable. Et en tout cas, ce serait une bien piètre théologie de le croire. Savez-vous pourquoi ? Pour reprendre quelques-uns de ces arguments, nous voyons que Dieu est souverain dans les malheurs de Job, et sur l'action de Satan. Les premiers versets nous présentent le diable devant le trône, insinuant que si Job aime Dieu, c'est parce qu'il est riche et en bonne santé. Dieu dit donc à Satan : "Voici, tout ce qui lui appartient est en ton pouvoir, seulement, ne porte pas la main sur lui " (Job 1.12). Même avant la venue du Christ sur terre, les démons ne pouvaient rien faire sans que Dieu ne les y autorise. Il existe des exemples saisissants où Dieu utilise les démons pour accomplir ses desseins : En 1 Rois 22, nous voyons des hommes qui veulent des faux prophètes, et Dieu leur donne des faux prophètes ! Et le texte dévoile ce qui se passait : Dieu envoie un démon, un esprit de mensonge pour séduire le Roi Achab Apocalypse 9 : lors de la grande tribulation, lorsque le 5e ange sonne de la trompette, des sauterelles monstrueuses (qui dénotent des démons) sont libérées pour accomplir un jugement. Non seulement leur libération provient de la volonté de Dieu, mais en plus, l'expression "il leur fut donné" précède leur besogne et limite leur pouvoir (voir 9.4, 5). Même ‘autorisation' avec les démons qui opèrent de faux miracles et qui rassemblent les rois de toute la terre pour la bataille d'Armaguédon (16.13-14). Même l'antichrist ne pourra agir à sa guise. Daniel 11.36 prophétise : "Le roi fera ce qu'il voudra, il se glorifiera au-dessus de tous les dieux et il dira des choses incroyables contre le Dieu des dieux ; il prospérera jusqu'à ce que la colère soit consumée, car ce qui est résolu s'accomplira." Et quand Dieu inaugurera la dernière période de l'histoire terrestre par le règne terrestre de Christ pour 1000 ans, un seul ange ira lier Satan pour cette période de temps. Dieu exerce un contrôle souverain sur Satan et les démons. Jacques nous dit même que les démons "croient en Dieu et ils tremblent…" (2.19). Non seulement Christ est souverain sur ses activités, mais en plus, connaissant ce qui se passe, il prie pour notre force. Dans les heures qui précédèrent la séparation entre Christ et ses disciples, Jésus prévient Pierre : "Simon, Simon, Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le blé. Mais j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas..." (Luc 22.31-32). Ainsi, même dans l'hypothèse peu probable où cette tempête serait d'origine démoniaque, cela ne s'est pas fait sans l'autorisation divine. Voilà pourquoi, suivre Christ, c'est risquer la tempête ! Les disciples, tout fiers qu'ils étaient de suivre Jésus se voient embarrassés ! Eux, marins professionnels, habitués aux difficultés de la pêche, sont submergés par un événement qui défie leur capacité... Ils se sont embarqués sur l'ordre de Jésus, et voilà qu'ils sont sur le point de sombrer. Pourquoi Jésus permet-il cela ? Pourquoi Dieu le Père, qui s'est assuré que des centaines de milliers d'anges soient à la disposition de son Fils pour son ministère, autorise-t-il un tel danger ? Pour que la confiance des disciples augmente, pour la manifestation de la gloire et de l'autorité du Christ ! Parce que le but principal de Christ envers ses disciples n'est pas leur confort, mais leur croissance, leur apprentissage de la confiance qu'ils peuvent avoir envers Jésus. Dans ce plan-là, les épreuves sont les événements principaux qui nous permettent de voir quelle est la puissance de Dieu dans une vie. Ce n'est pas que les épreuves sont à rechercher avec un esprit un peu maso, ou qu'il nous faille louer Dieu pour la souffrance. Non, mais si nous avons la compréhension que Dieu sculpte notre caractère par ces événements, cela nous permet de regarder au-delà. Au delà du temps présent. Au-delà de la souffrance. Au-delà de la crainte. Même si le sens de ce que nous vivons n'apparaît pas, à première vue, évident... Même si la finalité n'est pas immédiatement palpable. Même si la présence glorieuse et active de Dieu semble moins forte qu'à d'autres moments de la vie... Que ce soit clair : suivre Jésus, c'est risquer la tempête ! Pas seulement les tempêtes qui touchent tout homme (bon ou mauvais). La tempête des conflits intérieurs, la lutte contre soi-même. Notamment lorsque Dieu met à l'épreuve notre confiance. Comme Abraham à qui Dieu demande de sacrifier son propre fils, le fils issu de la promesse. La tempête venant du monde qui ne connaît pas Dieu. Une réalité si intense au premier siècle de notre ère, que Paul écrit: " tous ceux qui veulent vivre pieusement en Christ seront persécutés" La tempête venant du diable. Car même s'il est sous l'autorité de Dieu, il utilise les mêmes circonstances, que Dieu présente à nos vies pour nous édifier, afin de nous donner une autre interprétation de ces événements pour nous décourager. Etes-vous prêts à suivre le Christ dans les tempêtes ? ! Fort heureusement, ce n'est pas tout ! Suivre Jésus, c'est aussi le trouver suffisant pour affronter toutes les tempêtes ! Suivre Jésus, c'est le trouver suffisant ! (Matt. 8.24b-26b) "Et lui, il dormait. 25 Les disciples s'approchèrent de lui et le réveillèrent, en disant: Seigneur, sauve-nous, nous périssons." Que faisait Jésus pendant la tempête ? Aucune tempête ne réveille le Christ ! C'est un témoignage de sa fatigue. En plus Marc nous dit qu'il dormait à l'arrière du bateau, un endroit où ça monte et ça descend, rendant le voyage inconfortable. C'est un témoignage de sa confiance absolue dans le plan de Dieu. C'est le parfait exemple de la foi : dans des circonstances adverses, Jésus a confiance dans la volonté de Dieu. C'est l'une des meilleures définitions de la foi : avoir pleinement confiance dans la volonté de Dieu, quelles que soient les circonstances. Mais si Jésus dormait pendant la tempête, il n'est pas resté insensible à l'appel des disciples. Ils ont peur, ils sont terrorisés. Franchement ! Des marins professionnels qui ont peur d'une tempête ! Moi je peux comprendre parce que si j'aime beaucoup prendre l'avion et suis rarement inquiété par les mouvements d'un avion, même quand ça bouge pas mal, je n'aime pas du tout être sur l'eau. Quelques amis ont essayé de me convaincre d'apprendre à naviguer sur de petits bateaux à voile, mais dès qu'il y avait un peu de vent et que le bateau se mettait à tanguer, je voulais appuyer sur le siège éjectable ! Mais si des marins professionnels ont peur, c'est que cette bourrasque était vraiment puissante. On trouve parfois dans la Bible des moments où des serviteurs de Dieu sont confrontés à une difficulté supérieure à ce qu'ils pensent pouvoir endurer Jérémie 20.7ss, puis " maudit soit le jour où je suis né ! " Jean-Baptiste en prison : " es-tu celui qui doit venir ? " Moïse qui demande à Dieu de lui reprendre la vie, parce que la conduite du peuple d'Israël est devenue trop lourde. Josué lors de l'échec de la prise de Aï, qui pense qu'il aurait dû rester de l'autre côté du Jourdain… Elie qui veut la mort, après la confrontation du mont Carmel… Ces moments, de la part d'hommes de Dieu sont précieux pour nous qui passons parfois par des creux qui se prolongent et durent aussi longtemps que l'épreuve de Job. Si dans ces moments-là nous sommes découragés, perdant la conscience de la présence, et de la majesté de Dieu, nous sommes entourés des meilleurs prophètes. Certes, l'histoire ne s'arrête pas ici… et il ne faudrait pas qu'un découragement nous éloigne d'une confiance déterminée dans les plans de Dieu. Ils se tournèrent donc vers Christ, et le ton des propos, surtout en Marc, montre qu'ils reprochent presque à Jésus ces circonstances : " Maître, tu ne te soucies pas de ce que nous périssons ?! " (4.38). Eux, ils suivaient Jésus, et ils se retrouvent dans une de ces galères ! Bien aimés, je ne sais pas si vous passez par un temps de tempête, je ne sais pas si vous êtes sur une drôle de galère… Mais remarquez que Jésus se réveille à l'appel des disciples. Il ne se fait pas trop de souci par rapport à la tempête, mais il répond quand les siens en appellent à lui. C'est vraiment super ! "26 Il leur dit : pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ?" Pourquoi craindre ? Usez de votre imagination ! La situation est désespérée… Le bateau est en train de couler. Les prochaines vagues vont l'engloutir, à quelques kilomètres du rivage… Lorsque les conditions sont extrêmes, Jésus est réveillé, et il dit : pourquoi avez-vous peur ?! Au moins il ne leur reproche pas de l'avoir réveillé ! Il qualifie les disciples : " gens de peu de foi. " C'est la seconde fois qu'il utilise cette expression. La première était lors du sermon sur la Montagne, lorsqu'il parlait de l'inquiétude de ne pas avoir à manger ou à se vêtir. Permettez que je vous donne une définition de cet état : c'est lorsque nous pensons que nos circonstances sont trop dures pour Christ. …lorsque nous pensons que nos circonstances sont trop dures pour Christ ! Ce n'est pas tant la peur de la tempête que Christ reproche, mais l'absence de confiance dans le plan de Dieu. Les disciples sont avec l'oint de l'Éternel. Avec le prophète de Dieu, son Messie. Fils d'homme et Fils de Dieu. Et ils pensent qu'une tempête fera obstacle aux plans de Dieu. C'est ceci le peu de foi. C'est ne pas penser que Christ est suffisant pour les épreuves de notre vie. Dieu promet que nous ne serons pas tentés au-delà de nos forces (1 Cor. 10.13) Jer 29:11 " Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance " 2Pie 2:9 " le Seigneur sait délivrer de l'épreuve les hommes pieux, et réserver les injustes pour être punis au jour du jugement, " Jac 5:10 " Prenez, mes frères, pour modèles de souffrance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. Voici, nous disons bienheureux ceux qui ont souffert patiemment. Vous avez entendu parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin que le Seigneur lui accorda, car le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion. " Ro 8:37 " Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur " Le modèle de foi que nous pouvons imiter est illustré par les compagnons de Daniel. Ils refusent de se prosterner devant une image, et Neboukadnetsar les menace de la fournaise. Devant ce monarque puissant et furieux, la Bible nous dit : Da 3:17 " Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n'adorerons pas la statue d'or que tu as élevée. " Avoir peu de foi, c'est lorsque nous pensons que nos circonstances sont trop dures pour Christ. Avoir la foi dans la tempête, ce n'est pas penser que la tempête cessera, mais se réfugier dans les bras d'un Dieu souverain, et suffisant. "Il était une fois un roi qui offrit un prix à l'artiste qui peindrait le plus beau tableau de la paix. Plusieurs artistes s'essayèrent. Le roi regarda tous les tableaux, il n'y en avait que deux qu'il aimait vraiment, et il devait en choisir un seul. Le premier tableau représentait un lac calme. Le lac était un miroir parfait pour les montagnes imposantes et paisibles qui l'entouraient. au-dessus, il y avait un ciel bleu avec des nuages légers. Tous ceux qui voyaient ce tableau pensaient que c'était un tableau parfait de la paix. L'autre tableau avait des montagnes aussi. Mais elles avaient des contours déchiquetés et étaient nues. au-dessus, il y avait un ciel en furie, duquel tombait de la pluie et dans lequel s'amusaient les éclairs. Sur le flanc d'une montagne, déferlait une chute écumeuse. Cela n'avait pas du tout l'air paisible. Mais quand le roi regarde de plus près, il vit derrière la chute un minuscule buisson poussant dans une fente du rocher. Dans le buisson, une maman oiseau couvait ses oeufs…dans une paix parfaite. (...) Le roi a choisi le second tableau."(..) Tableau de la paix par Catherine Marshall, tiré du livre :"histoires qui touchent le cœur," compilées par Alice Gray Il se trouve que pour cette occasion unique (et pédagogique), Jésus accomplit un miracle d'une puissance impressionnante. C'est mon troisième et dernier point. Suivre Jésus, c'est le trouver tout puissant. Suivre Jésus, c'est le trouver tout puissant (Matt. 8.26b-27) "Alors il se leva, menaça les vents et la mer, et un grand calme se fit:" Avez-vous déjà essayé d'arrêter une vague ? Juste une vague ? Nous étions au bord de la mer cet été, et nous avons passé des moments formidables. (Surtout les enfants, parce que pour moi, tant que l'eau n'est pas à 30º, elle est trop froide ! ) Mais lorsque j'ai dû affronter mon rôle de père pour accompagner nos enfants dans l'eau, nous nous sommes régalés des vagues spectaculaires qui pouvaient atteindre, parfois, bien 90 cm de hauteur ! Voyez-vous, ces vagues gigantesques (de 90 cm de hauteur) nous bousculaient comme des bouchons de liège. Il est arrivé que l'un ou l'autre d'entre nous soit si fortement projeté vers la plage, qu'il ait eu la peau durement frottée par le sable. Il était parfois impossible de rester debout ! Et ce n'était pas une tempête. L'énergie mécanique qu'il faut pour calmer une seule vague n'est pas rien ! Dans une piscine à remous de 200 m², il faut des machines puissantes pour créer des vagues, et les arrêter progressivement. Que dire de l'énergie mécanique de celui qui dit au vent : "arrête", et ils s'arrêtent. A la mer : "calme-toi", et elle est calme. Pouvez-vous imaginer la puissance du Christ. Un mot, et le calme se fait. Immédiatement ! Marc précise que le vent cessa, un grand calme se fit ! Pas une amélioration progressive du climat et de la météo. Immédiatement. Voici Jésus, que nous servons. Pas roitelet ni bébé d'une crèche. Pas p'tit sauveur qu'on met dans le coin de sa vie. Dans cet événement, il manifeste divinité, majesté, puissance. Quand Dieu explique à Job ce qui lui est arrivé, il se présente à lui et dit : " Qui a fermé la mer avec des portes, Quand elle s'élança du sein maternel; Quand je fis de la nuée son vêtement, Et de l'obscurité ses langes; Quand je lui imposai ma loi, Et que je lui mis des barrières et des portes; Quand je dis, Tu viendras jusqu'ici, tu n'iras pas au-delà; Ici s'arrêtera l'orgueil de tes flots ? " (Job 38.8-11) Lisons ensemble le Psaume 107, versets 23 à 32 " Ceux qui étaient descendus sur la mer dans des navires, Et qui travaillaient sur les grandes eaux, Ceux-là virent les oeuvres de l'Eternel Et ses merveilles au milieu de l'abîme. Il dit, et il fit souffler la tempête, Qui souleva les flots de la mer. Ils montaient vers les cieux, ils descendaient dans l'abîme; Leur âme était éperdue en face du danger; Saisis de vertige, ils chancelaient comme un homme ivre, Et toute leur habileté était anéantie. Dans leur détresse, ils crièrent à l'Eternel, Et il les délivra de leurs angoisses; Il arrêta la tempête, ramena le calme, Et les ondes se turent. Ils se réjouirent de ce qu'elles s'étaient apaisées, Et l'Eternel les conduisit au port désiré. Qu'ils louent l'Eternel pour sa bonté, Et pour ses merveilles en faveur des fils de l'homme! Qu'ils l'exaltent dans l'assemblée du peuple, Et qu'ils le célèbrent dans la réunion des anciens! Il change les fleuves en désert, Et les sources d'eaux en terre desséchée " L'événement que nous relate Matthieu est presque un accomplissement prophétique de ce Psaume. Hebr 1.3 " Le Fils est le reflet de sa gloire et l'empreinte de sa personne, et il soutient toutes choses par sa parole puissante. " Le Christ, dont Col. 1.16 nous dit qu'il est le créateur de toute chose, soutient aujourd'hui toute chose dans ses mains. Un jour Jésus dira c'est terminé, le plan de Dieu pour cette terre est accomplie. Apocalypse dit que les cieux et la terre seront roulés comme un manteau, et qu'une nouvelle terre, de nouveaux cieux seront créés. Pourquoi ? Parce qu'il est créateur, et que ce qu'il dit, il peut pleinement l'accomplir… Suivre Jésus, c'est risquer la tempête, c'est aussi le trouver suffisant, c'est aussi le trouver tout puissant. Quel privilège de le connaître comme Sauveur, quand il est le juste Seigneur qu'il faut craindre. Quelle beauté en sa personne : il est fatigué en tant qu'homme, mais règne pleinement sur la création en tant que Dieu. Il est tenté en tant qu'homme, mais règne pleinement sur Satan et les démons. Qui peut concevoir clairement les profondeur de sa majesté ? "27 Pleins d'admiration, ces hommes se disaient: quel est celui-ci, car même les vents et la mer lui obéissent." Les disciples étaient plein d'admiration. Luc nous dit qu'ils furent remplis de crainte et d'admiration (8.25). Avant, ils avaient peur de l'orage. Maintenant, ils ont peur du Christ. Avant ils craignaient de périr noyés. Maintenant ils ont peur d'être damnés par celui qui leur apparaît plus nettement comme Dieu. " Qui est celui-ci, car même les vents et la mer lui obéissent ! " Qui est celui-ci ? Je ne connais pas les tempêtes des uns et des autres. Je connais les miennes. Elles ressemblent parfois à des montagnes, et parfois elles ne sont pas grand chose. Une chose est sûre. Il est préférable que je craigne Christ, plutôt que les circonstances. Il est préférable que je m'appuie sur ses voies plutôt que de m'apitoyer sur mon sort. Jésus dit " Je vous montrerai qui vous devez craindre. Craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir de jeter dans la géhenne; oui, je vous le dis, c'est lui que vous devez craindre " (Lu 12:5) Conclusion / applications Je conclus. Cette histoire nous est rapportée pour que nous comprenions bien la nature de Christ. Cette histoire est exceptionnelle, et nous ne devons pas espérer que Jésus aplanisse toute circonstance adverse. Il le fera parfois. Pas toujours. Mais souvenons-nous que le business de Dieu est de sanctifier nos âmes. Et il utilisera les tempêtes pour nous montrer : Que nous avons besoin de Lui La suffisance de sa présence. La grandeur de sa puissance dans nos vies. C'est une attitude qui se cultive. En situation de combat, ce qui se passe n'est pas aussi facile que ne le laissent entendre les films de guerre, avec des scénarios précis. Le mot clé du combat de guerre : confusion. Pour éviter cela deux choses Cultiver, par temps de paix , la confiance dans de petites circonstances. Jer 12:5 " Si tu cours avec des piétons et qu'ils te fatiguent, Comment pourras-tu lutter avec des chevaux ? Et si tu ne te crois en sûreté que dans une contrée paisible, Que feras-tu sur les rives orgueilleuses du Jourdain ? " Pour être fort quand c'est dur, il faut savoir s'appuyer sur Christ quand c'est facile. Pr 24:10 " Si tu faiblis au jour de la détresse, Ta force n'est que détresse. " Que faire de ce message ? Adorer ! Apocalypse 4:11 : " Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire, l'honneur et la puissance; car tu as créé toutes choses, et c'est par ta volonté qu'elles existent et qu'elles ont été créées. " Avoir confiance ! Phil 4 : " ne vous inquiétez de rien, mais en toute chose par la prière et la supplication faites connaître à Dieu vos besoins, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence gardera vos cœurs et vos pensées. " On raconte l'histoire d'un chasseur qui fut témoin d'une scène étonnante. Alors qu'il chassait le chevreuil, une petite forme brune se mit à courir dans sa direction. Avant qu'il n'ait pu lever son fusil dans sa direction, un petit animal s'était approché de lui, et s'était placé tout frissonnant entre ses pieds, tremblant de peur. C'était un lapin de garenne — un animal plutôt peureux, et qui va rarement dans les pieds des chasseurs ! Il restait là, blotti contre l'homme saisi de stupeur. Regardant d'où venait le lapin, il aperçut une belette et comprit ce qui se passait. Entre les dents d'un ennemi redoutable comme la belette, et la peur de l'inconnu auprès de ce bipède avec un étrange bâton, le lapin avait choisi de se réfugier auprès de cet homme. Le chasseur prit son fusil, et tira à quelques mètres de la belette qui fit le plus beau sprint de sa carrière. Pendant quelques minutes encore, le lapin resta là, reprenant son souffle, avant de repartir calmement dans la forêt. Quelle image de la confiance en notre Sauveur ! La puissance du Christ invite notre confiance en toute circonstance.