Debout les gars !! On va en faire du ptit bois
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Debout les gars !! On va en faire du ptit bois
35 N° Le journal qu'Ille-etVilain ! Lundi 1 er décembre 2008 Prix l i br e A ! V T A L VU Le journal des erroristes (rapport aux phôtes d'aurtograf) O t a g es le jo u viell rnal en p es br a anch pier issu es de d l'UM es P Racailles, le journal qui fait feu de tout bois ! depuis 5 6 5 j ou r s Debout les gars !! On va en faire du ptit bois ... Rumeurs... • Racailles sortirait prochainement en version sous-titrée pour les aveugles. • Bombay porterait bien son nom. • Les relations diplomatiques indiennes auraient franchi un pas qui s'tend ! • L'association Droit Au Logement serait accusée d'avoir voulu faire respecter la loi du droit au logement opposable. • Racailles aurait un nouveau site internet. • Gérard Schpuntz serait allé faire la bombe à Bombay. • Frédéric Lefebvre aurait proposé l'incarsération des foetus dangereux. • Certains rédacteurs de Racailles attendraient avec impatience les dividendes du groupe Hersant. • Les dons du sang, cette année, auraient reçu les parainages de Laurent Fabius, Georgina Dufoix et Edmond Hervé... "Vache sacrée ou pas, après une explosion c'est toujours de la viande hachée..." EDITO Un employé de Charal à propos des attentats de Bombay. Ah, on dirait qu'il va y avoir un grain, un gros grain même ! Le ciel s'assombrit. Leur crise économique licencie, délocalise, restructure, débauche, assainit selon les termes qu'ils emploient. Le train de réformes accélère tellement, qu'il va finir par dérailler. Tous les services publics sont sur les dents, la police aussi, mais sur celles des autres. Il semblerait qu'on ne soit plus seulement sur la défensive, mais qu'on éprouve les limites et excès du système et qu'on commence à penser et parler d'autre chose, d'autres façons de vivre, de travailler, de flâner, de penser... Il semblerait qu'on privilégie un peu plus l'offensive sociale, la critique constructive, et la création de nouvelles formes de contestation hors des cadres traditionnels. Le gouvernement reste sourd et aveugle ? Tant mieux ! La colère continuera alors de monter et s'étendre. Le gouvernement est impuissant face à la crise ? Tant mieux ! Car cette impuissance admet les limites d'un systéme néolibéral débridé faisant fi des facteurs humains, sociaux et environnementaux. Il nous importe désormais de faire converger les mécontentements, d'attiser les luttes, et de créer les conditions d'une offensive d'envergure, qui ne soit plus seulement contestataire, mais force de proposition démocratique. François-Régis Mutin le retour, et l'équipe de rédaction du journal Racailles© Envoyez vos contributions : [email protected] Agenda Lundi 1er : • Sortie du n° 35 de Racailles • Le RMI a 20 ans. Mardi 2 : • Le collectif pour le droit à la santé de Caen appelle à un rassemblement à 8h30, devant l'IRTS d'Hérouville Saint-Clair (11, rue Guyon de Guercheville, entre le château d'eau et Citroën) qui accueille la "Conférence régionale de santé" •La Palestine au cinéma au Café des images : 18h30 Valse avec Bachir. 20h30 Le sel de la Mer de Anne Marie Jacir suivi d'un débat. Mercredi 3 : •Appel à tous les personnels rattachés au lycée pour parler de la situation dans l'Éducation. Rdv à 14h30 devant le phénix (campus 1) •Le deuxième Café Attac se tiendra à 18h30 au Bar de la Fac (rue du Gaillon tram Place de la Mare). Thème de ce mois : l'accès à l'eau. Jeudi 4 : • Réunion de la coordination de l'éducation à 17h30, rendez-vous devant le bâtiment annexe droit université de Caen campus 1. • REUNION-DEBAT à 20h30 Amphi Tocqueville Campus I de l’Université de CAEN pour : - tirer ensemble le bilan de 6 mois de présidence française de l’union européenne, - réfléchir ensemble autour des propositions élaborées par le Collectif national pour une autre Europe. Soirée organisée parAttac 14 Vendredi 5 : • Réunion du collectifpionsAE/MI-SE à 19H au bar le nucléon. • Election de Miss Caen 2009, risque d'annulation en cas d'épidémie de grippe aviaire... Samedi 6 : • Action sur le marché de Noël à 14h à l'appel de la FSU. • Réunion publique de Révolution Internationale sur le thème "1929-2008 : le capitalisme est un système en faillite, mais un autre monde est possible : le communisme !" Rendez-vous devant l'esplanade du théatre Joe Trehard à 16H45 Dimanche 7 : 1er dimanche de l'avent, déjà sept chocolats de mangés. Lundi 8 : Sortie du n°36 de Racailles... Racailles - n°35 - Lundi 1 er décembre - p. 1 "Et l’on perçoit au loin le frémissement des chenilles d’acier" Un roman historique de GM Durebyroute. Episode 20. Au lendemain de la réalisation d’un grand espoir en Amérique, les socialistes voudront porter leur extase d’union en la différence ; voilà de quoi faire une fable. St Capitaine Haddock. En Amérique, le mulâtre Barack sera bien roi des Etats-Unis. A Caen, tous les élus saluent la victoire et chacun salue ses valeurs : ainsi les communistes voient le vœu de services publics, la députée de droite Nicole la bourgeoise la sagacité du roi dans la diplomatie. Tous ? Non, un cri aigu sort de la place du pilori : « Je ne serai jamais la sosie de la vicereine des Etats-Unis ! » St Capitaine Flam. Un grand jour pour les socialistes : ils élisent la motion, et ainsi le chef et la table, qui les figurera le mieux. Deux des six sont favorites à Caen, bien à gauche : celle de Martine la bergère mêlant libéraux et béguins, dont le chef actuel Philippe le rond, et l’autre iconoclaste, où l’aïeul Louis le parleur se voit. En fait, la question se pose ainsi : veut-on encore de Philippe comme chef maintenant qu’il est maire de Caen ? Le vote se fait sans incident dans les 42 sections, ni le compte. Le résultat tombe dans la nuit : la motion soutenu par Louis devance celle de Philippe de six voix ! Seul les fidèles à la personne du rond restent, celles qui ont voté pour la seconde sont les cités ouvrières qui ne pouvaient s’ouvrir en temps de crise mais aussi Hérouville et Deauville-Trouville, peutêtre déçus de ne voir vu du soutien afin que la gauche s’impose. Au bureau, c’est la stupeur. Ceux de la liste radicale d’abord, et Louis le parleur de comparer avec l’Amérique. Philippe s’en remet à la question nationale : pour mieux évincer l’un, faire union avec l’autre ? Ainsi le lendemain, Philippe le rond se rend chez Louis le parleur, rue de Bretagne. Louis, encore vif, s’en étonne et dit de son verbe : « Ah voilà le retour du fils prodigue. Que me veux-tu ? - Je viens vous quêter conseil. - Me quêter conseil ! Au vieux Louis, à l’autre ringard, à l’amuseur avec ses jeux de mots, qui radote, celui à qui on dit que ce n’est pas réaliste d’être à gauche de la gauche. - Allons, Louis, c’est fini la guerre. - Que tu crois ; Papy, il est peut-être plus élu, mais il fait de la résistance. Il était là à minuit au compte. Vous êtes tous là à tourner casaque. Mais moi, je me suis battu avec le roi François à qui je resterai fidèle par-delà la mort. Alors c’est pas des p’tits merdeux qui vont me dire ce que je dois faire. - Il faut faire la paix des braves. - Tu veux la paix. Attends, ça va venir, tu vas en avoir des pets, et de mon cul ! - Je vous en prie, Louis, tendons-nous la main. - Dans ta gueule, oui. Pas de leçon de religion à un fidèle de la Commune ! - Ca suffit, Louis. Alors oui, vous aviez raison, vous êtes le meilleur. - Un peu, mon neveu. Tu me voulais quoi déjà ? - Rien, rien. - Pour une fois que tu viens chez moi, tu me fais des amabilités, c’est que tu veux ta part d’héritage. Des nèfles ! T’as déjà tout pris et t’as tout perdu dans Caen. C’a toujours été soit Caen, soit la gauche. T’as Caen, mais t’as jamais eu la gauche et tu l’as plus rien du tout. Si tu veux mon avis, j’t’l’donne, prends le pognon et tire-toi ! Allez, va-ten, laisse-les dans leur merde, t’es encore jeune. - Bon, je sais ce qu’il me reste à faire, je vais m’en aller. Merci, au revoir, Louis. - C’est ça, il y a « Les chiffres et les lettres » qui commence. » Ainsi, Saint Deusdedit, les socialistes tiennent assises à Mondeville. Comme vassal de l’ordre, Philippe le rond lance la réunion et prend la parole : « Camarades, j’ai décidé de me retirer. Je vous laisse choisir celui ou celle qui me suivra. » Que n’avait-il fait là ? Laissant un siège vide, le problème national soudain se reproduit : les jeunes loups se lancent afin d’être en le cénotaphe. Ils sont quatre : en tête Damien le scribe, édile de Cabourg ; pour Martine, le second de Philippe, Raphaël le leude et même Corinne la virago, première adjointe de Caen, pour Ségolène la nonne, gagnante de la nation, et Cédric le juvénile, adjoint de quartier de Caen pour Bertrand le parisien. Ainsi le suivant sera choisi par un vote à la saint Bernward. En attendant que les grands chefs des sousordres ne se voient pour se concilier. Moralité : telles les grenouilles qui demandaient un roi, il en est ainsi du premier qui ira voir l’autre. Les militants sortiront de leur fourmilière pour nommer derechef le roi. Mais ne voulant s’en tenir d’une gestion, ils se laisseront gober par une grue. Mais cette grue ne sera pas Ségolène la nonne. Mais bien quelque chose qui les dépasse. Alors si ce n’est le roi ou la droite, seraitce le capital ou la crise ? Et maintenant, que va faire Philippe le rond ? Se contenteratil de ses fonctions d’élu ? Vous le saurez dans un prochain épisode de OPFCA. Episode 21. Cette semaine est importante pour les ordres : la gauche au pouvoir organise son ouverture à la démocratie, les doléances et l’ordre socialiste choisit ses maîtres, et bien plus discrètement la droite aussi. Sainte Grenade. Au conseil de la cité, le maire Philippe le rond lance sa Reconstruction de la façon la plus socialiste : avec pitié et avec discussion. Ainsi les thèmes sont le quartier gueux du Chemin Vert et l’organisation des doléances. L’adjoint urbain Xavier le tenace a pris le dossier et note l’oubli de ce coin, malgré la résolution de ses gens. Brigitte la folle absente, Martine la pique joue l’offensée : « Vous semblez découvrir ce quartier. » Le rond se rappelle : « J’en suis le député. Je n’accuse pas, j’accélère ». Aussi Philippe va enfin lancer les grandes doléances auprès des Caennais. L’adjoint à la démocratie Pascal le carotique s’en occupe : il appellera en nivôse ceux se voulant représentants des habitants. Mais quelque chose le tracasse : comment couper la cité ? En marguerite ? En escargot ? La droite a choisi la recette locale : les tripes. Ainsi Frédéric le terreux, que Brigitte a appelé de sa glèbe pour leurs avidités lors des élections, après avoir demandé le coût, s’emporte : « Caen est une cité avec moult coupe-gorge et tapins. Ils font la loi la nuit » (sic) Philippe joue donc l’avantage de sa science et détaille l’organisation. Pour autant, la droite d’ici ne fait pas de coupe originale en prenant pour ses élections internes les districts. Le Tribunal du peuple. "Lorsqu'un peuple cesse d'estimer, il cesse d'obéir" et lorsqu'il cesse d'obéir, il finit par reprendre ses droits. « LES ROYALISTES : A LA GUILLOTINE ! » Au Parti Socialiste : l‘heure de la grande purge a enfin sonné ! La base adhérente et militante de ce Parti a été infiltrée de longue date par des éléments suspects et socialement douteux : les Bo-Bo (petits Bourgeois-Bohèmes ultra-ligths et néo-romantiques) Ces petits bourgeois, sans aucune culture ni motivation socialistes authentiques, ont adhéré au Parti Socialiste pour que çà fasse bien sur leurs cartes de visite et dans les dîners de cons entre amis qu‘ils organisent, exactement comme les bigots s‘achètent une bonne conscience en croquant l‘hostie de Monsieur le curé à la fin de la messe quand celui-ci a fini de boire son pinard. Mais il ne suffit pas d‘adhérer à un Parti pour en partager les idées et les combats, ni pour être digne de son histoire et de ses traditions. On en regretterait presque qu‘il n‘y ait pas de test d‘entrée ou d‘examen de connaissances avant l‘adhésion à un parti politique ! L‘infiltration s‘est accélérée au moment de la campagne présidentielle avec le coup des adhésions Internet à vingt euros pièce. Là les Bo-Bo se sont précipités à la braderie (dialogue reconstitué) : -« Mon cher CharlesEdouard, notre fille Anne-Lise vient d‘adhérer au Parti. C‘est du dernier des chics, n‘est-il pas ? » -« Ah diantre, ma chère Geneviève, notre gendre LouisAuguste ne m‘avait pas dit que notre fille Anne-Lise adhérait si bien aux parties ! » (rires convenus et Elle élit son délégué, ses commis puis celui au conseil national pour chacun. Ainsi dans la première, Michel le fayot bat Ludwig le jeune et dans la seconde, Les commis nommeront dans un mois l’un d’eux son président. Son bras droit est déjà élu, Cédric l’actif explique : « Le président représente l’ordre, moi je suis le vecteur de la politique impulsée par Paris. » Cédric est donc le gardien du temple et son passé dans le fief même du roi l’atteste, mais cela valait-il son retour au petit pays natal, sauf se lancer de ses propres ailes ? Mais il n’en sera donc pas le président ; serait-ce Nicole la bourgeoise, Joël le scribe, un dissident ? Il n’y a pas moins d'aspirants à être vassal à droite qu’à gauche, chez les socialistes. Mais eux suivent les ordres des chefs comme ils suivraient la sélection naturelle, d’autant qu’ils subissent bien la crise économique. Après le grand concile de Reims, Philippe le rond, vassal du Calvados, en revient déçu comme tous que l’union miraculeuse n’ait eu lieu. Surtout Louis le parleur ; en effet, Jean le pelé, son leude, n’a pas pensé à sortir un couteau, histoire que cela lui rappelle un autre temps mauvais dans le passé. Mais il fallut ce conseil pour peser forces et ligues aux chefs des sous-ordres. Ainsi quand Bertrand le parisien décide de se retirer et de voter pour Martine la bergère, son vassal ici fait de même. Ce saint Félix de Valois, les militants revotent et là le représentant de l’iconoclaste bat nettement l’héritier de Philippe, second, bien devant Corinne la virago qui soutient Ségolène. Elle ne donne nulle consigne, tant la tension entre les grands chefs est forte. Le lendemain, nul candidat, national ou étouffés) La suite, on la connaît : la Madame ROYAL a été proclamée Reine des socialistes et s‘est ramassé une déculotté de cheval cinglante face au Nicolom de KARPOSI, le Duce fébrile et agité des Bourses. Fut-ce étonnant ? Eh bien non : car un parti politique massivement infiltré par des adhérents Bo-Bo à vingt euros çà finit toujours par donner un candidat Bo-Bo à vingt euros que le corps électoral finit par payer en retour comme il se doit au moment du vote. Cependant maintenant la société entière trinque ! Quoiqu‘il en soit ce Parti politique gangrené doit désormais être purgé (mieux : amputé !) de manière radicale de ses éléments non-socialistes et le paysage politique français doit être re-dessiné : 1° A droite : les sociodémocrates royalo-bayrouio-positifs, Bo-bo roses-orangés rassemblés dans un Parti Social Démocrate de Centre gauche s‘alliant s‘il le veut avec le MO.DEM 2° A gauche : les socialistes traditionnels plus combatifs bien que rosés, descendants de Jaurès, Blum, départemental, n’ayant eu du premier tour la majorité, on revote. L’iconoclaste, battu par Martine la bergère, a appelé à voter pour elle contre Ségolène la nonne. Mais cela ne s’est pas fait de but en blanc. Le jeune loup a négocié ; il appelle au vote si on lui donne les lieux où il est arrivé le premier. Ce qui est fait à Caen : Raphaël, le leude de Philippe le rond, cède et le seul aspirant à la vassalique est Damien le scribe, édile d’opposition à Cabourg. Cela surprend moult militants : le scrutin est soit Damien, soit blanc ! Quand même un tiers des votes sont blancs, preuve que le règne de Damien aura du temps perdu, non comme Philippe le dit en son dernier discours. Le Cabourgeais établira une table avec toutes les sensibilités. Autrement, ici, Martine la bergère a bien battu Ségolène. Après la nuit, les esprits des grands chefs ne se sont calmés car l’écart national est très fin. Aussi quand le sous-ordre de Ségolène somme Corinne la virago de vérifier les résultats dans sa fédération, elle est devant un choix cornélien : recompter serait ne pas faire confiance en l’organisation de Philippe le rond, toujours son chef à qui elle se subordonne à Caen corps et âme au de l’unité compétente. Cette élection en l’ordre socialiste tombe à un point mal nommé. A Caen va donc s’ouvrir les grandes doléances ; alors si ceux qui la mènent ne peuvent pas pratiquer le vote démocratique, à quoi bon ? Comme le dirait Louis le parleur, tous perdirent leur bien, et voulurent trop tard profiter de ces dards unis et pris à part. Mitterrand unis dans un Parti Socialiste allié de l‘ensemble des mouvements de Gauche. Bref, après le « Aimezvous les uns, les autres » et autres niaiseries de petite bourgeoise judéochrétienne qui joue les oies blanches, il s‘agit de rendre à « César ce qui appartient à César » et que la Cléopâtre des Bo-Bo lâche enfin le Parti Socialiste et cesse de jouer les O.P.A. sur un héritage politique qui n‘est pas le sien car il appartient à la classe ouvrière et aux masses laborieuses ! Alors un peu de « bravitude », s‘il vous plaît, Mesdames et Messieurs les socialistes du P.S. : dégagez de votre Parti, à coups de pied dans le cul s‘il le faut, tous ces Bo-Bo imbéciles qui n‘ont rien à y faire ! En un mot : « LES ROYALISTES : A LA GUILLOTINE ! » Le Tribunal du Peuple. Racailles - n°35 - Lundi 1 er décembre - p. 2 La chronik venue du froid ! Chaque année au mois de novembre, Caen devient le point d'Impakt d'un énorme tsunami électronique venu, semble-t-il, du nord. Et pour une fois, l'espace d'une semaine, la mer arrive à Caen dans un déluge de sons électroniques en tout genre, avant de submerger un parc des expositions toujours plein à craquer. L'année dernière déjà, l'impakt fut moins important que les années précédentes. Peut-être un retour du dérèglement climatique, ou une programmation moins pertinente ? Quoiqu'il en soit le tsunami électronique annoncé cette année n' a pas eu l'impakt désiré. Celui-ci s'étant déplacé du parc des expositions (15 000 places, et point d'impakt original), vers le port, pour se positionner au Cargö (3 000 places). Les rumeurs vont bon train pour ce changement d'adresse : la (nouvelle) mairie ne désirait pas de soirée au parc expo, Arts Attack n'a pas obtenu les subventions nécessaires pour réaliser une soirée au parc expo ou alors ils préféraient euxmême le Cargö (la gestion d'une soirée au parc expo étant un sacré bordel !). Quelle que soit la véritable raison, on était en droit d'espérer bien mieux de cette édition anniversaire, la dixième du festival ! Cette année, et ce comme l'année dernière, finie l'époque où il avait 4 à 5 dancefloors, chaqu'un avec sa programmation, son style .... sa démesure .... finie l'époque des décos de OUF ! Finis les vaisseaux spatiaux gigantesques dans l'espace consacré à la scène hardcore, finie la cage/prison autour des djs hardcore, finie la forêt équatoriale de la scène drum'n'bass.......finies les gonzesses à moitié nues dansant sous des douches de lait et enfermées dans des box ...... d' ailleurs pas de thème cette année .... quoi que le thème, c'était peut-être le hip-hop !!! Pas mal pour un festival techno ! La première soirée du festival était consacré au hiphop old school et proposait de nombreuses stars du mouvement : tel Razhel (meilleur human beat-box du monde), Kurtis Blow (l'inventeur du mot hiphop), F2Louise (chorégraphe hip-hop et danse classique prestigieux), quelques jeunes talents (Dj Q-Bert) et la légende du turntablism himself : le dj Grandmaster Flash ! Première grosse déception : la légende n'est pas ou n'est plus ce qu'elle était ! Rien d'exceptionnel en soi dans sa technique et sa prestation scénique : pas de long mix hallucinants sur plusieurs platines (genre Grandmaster Flash On The Wheels Of Steel, son morceau le plus connu). On remarquera aussi que Afrika Bambaataa et Dee Nasty, autres précurseurs et stars du hip-hop old school, ne jouaient que le samedi soir pour la grande messe techno. Y a pas un problème dans la programmation, là ? Je ne vais pas vous décrire toutes les soirées, ce qui serait long et fastidieux, mais le tsunami annoncé n'a pas vraiment retourné le Cargö comme ça a pu être le cas les années précédentes au parc des expo. On retiendra quand même l'incroyable talent de l'human beat-box Razhel, le groove imparable des Guru's Jazzmataz, la performance hallucinante de danse hip-hop de la compagnie de F2Louise, le djset techno (lui aussi old school) à la fois cosmique, froid et forcément efficace du DIEU Jeff Mills, le set hip-hop old school de Dee Nasty (pourquoi Grandmaster Flash ou même Afrika Bambaataa, n'ont-il pas mixé ainsi ?!), et pour finir les très prometteurs Streetlife dj's, et le crew Kompakt ! Bref même si l'ambiance n'était pas aussi exceptionnelle que les années précédentes, il y avait suffisamment d'artistes compétents pour retrouver ce bon frisson nordik que l'on apprécie chaque année à la même époque ! Espérons que le prochain tsunami Nordik saura nous renverser comme dans le passé ! Vivement novembre 2009. Le vendredi 28 novembre, les salariés des Caisses d’épargne se sont mis en grève. Etonnant, non ? Et bien pas tant que ça. Racailles a rencontré un salarié du groupe. Le malaise est grand. Ceci résulte de la crise et de sa gestion dans le groupe. Il y a d’abord les résultats en baisse du groupe, la perte sèche de 234.000.000 € de sa filière Natixis. Ce à quoi s’ajoute la fermeture de 200 agences, la suppression de 1500 postes, le départ forcé de ses trois principaux dirigeants (partis chacun avec un joli chèque de 3.000.000 € - quand les salariés n’ont droit qu’à une prime de fin d’année de 500 €). Alors forcément, quand la direction propose d’augmenter les salaires que de 0,4 % pour le premier semestre 2009 quand l’inflation pour 2008 est estimée à 3 %, ça fait un peu foutage de gueule… Mais ceci paraît dérisoire à la vue des pratiques des directions des caisses sur les salariés… Du fait des errements boursiers du groupe en bourse, des pertes sèches enregistrées d’un montant total de 751 millions d’euros, la pression se fait plus grande encore sur les conseillers. Chaque agence a reçu « une enveloppe ». Il s’agit de résultats à obtenir afin de renflouer les coffres de l’Ecureuil. Comme nous l’a dit notre informateur, « la pression est mise sur les salariés pour que les bâtons suivent ». C’est un management exclusivement basé sur la pression et les résultats. bien sûr, le client n’a pas conscience de tout ça : « On ne dit pas tout aux clients. On ne dit pas que les produits sont payants car il y a toujours un délai de gratuité. On annonce aux clients qu’ils font partie de groupes test pour certains produits afin qu’ils signent et que par la suite ils payent alors qu’il n’y a rien à tester. » La pression est telle sur le personnel des caisses, que pour arriver avec de bons chiffres le mardi matin devant ses dirigeants, pour ne pas subir de pressions supplémentaires, certains conseillers en arrivent à profiter des repas de famille du dimanche midi pour « habiller leurs connaissances ». Pour eux, le travail le dimanche a déjà commencé. « Que les clients ne supportent plus les tarifications sanctions ou classiques, on s’en moque. S’ils décident de nous quitter, ils auront payé avant. Le métier de conseiller n’existe plus. Maintenant nous sommes des vendeurs de services pour des clients qui doivent payer tout le temps plus pour des choses dont ils n’ont pas besoin. » Moralité, le « pile je gagne, face tu perds » a toujours cours chez l’écureuil. D’un côté, les contribuables renflouent les caisses des banques parce que des dirigeants et des traders jouent en bourse comme s’il s’agissait d’un casino géant. De l’autre, les clients payent des services dont ils n’ont pas l’utilité. Dans les deux cas, c’est de « Nos dirigeants nous obligent à fournir du l’argent facile pour la banque. Dans les deux cas, résultat car leur prime en dépend, et que le salarié les vaches à lait sont les en ramasse les miettes. C’est normal. Qu’il y ait consommateurs/contribuables. un accroissement des arrêts de travail dus à la pression, ça aussi c’est normal. Que dans certaines Comment ? "Bon" ça ne s’écrit pas avec un "C" ?! agences, les salariés n’osent pas boire de café ensemble car le directeur ne leur en donne pas le A.G. droit, c’est normal. Et oui, boire un café n’est pas productif. On ne fait pas dans l’amicale entre collègues. On fait juste dans la compétition en mettant en avant les meilleurs et en montrant du doigt les moins bons. » Tous les matins, les conseillers sont reçus en « brief minute » afin de mettre l’accent sur les résultats de la veille – qu’ils soient bons ou mauvais – et sur les ventes qui vont être réalisées. La pression est telle qu’une politique de la vente forcée se met en place. Ainsi, par exemple, un client se présente à son conseiller pour une autorisation de découvert supplémentaire de 50 €. Le conseiller accepte, mais le client doit lui prendre d’autres produits dont il n’a pas forcément besoin dans l’immédiat. Résultat, le client repart avec son autorisation de découvert supplémentaire et le conseiller a fait « des bâtons pour les chiffres ». C’est donnant/donnant. Alors Dr Schahackz Racailles - n°35 - Lundi 1 er décembre - p. 3 L’homme absurde est celui qui ne change jamais.* Puisque des chômeurs, sous différents prétextes honteusement fallacieux, sont amenés à rembourser illico presto de prétendus trop-perçus sous peines de poursuites, représailles, et autres embastillements, ou bien se retrouvent pendant plusieurs mois sans ressources parce qu’ils ne se seraient pas rendus à un entretien auprès d’un Agent de l’A.N.P.E., j’exige que Michel Dubois, treizième Adjoint délégué à la Culture, qui vient de rendre son tablier cette semaine, rembourse intégralement ses émoluments, soit, environ 22 000 Euros, sans compter les défraiements, avantages en natures, et autres confiseries. Pourquoi ? Parce que, au cours de ces derniers huit mois… il n’a strictement rien foutu ! Enfin, quand je dis rien, ce n’est pas tout à fait juste. Il commit tout de même quelques billevesées, comme semer la pagaille, créer le doute, jeter la consternation dans le Landerneau culturel Caennais (Nördik Impact, A Caen la Paix, aujourd'hui - et demain Les Boréales ?). Que voulez-vous, c’est l’un des syndromes qui sied tant à l’actuelle Gauche bon teint du coin : démoraliser, flinguer le vivier spirituel, intellectuel, de toutes celles et ceux qui nous divertissent, éclairent notre intellect, nous font partager l’amour de leur Art. Jetez donc un œil du côté de la Région**.Revenons à notre Municipal Ministre de la Culture. Jo Tréhard, André Malraux et ses Maisons de la Culture. Certes, du beau monde. Et le culte de la Mémoire est légitime, c’est indéniable. Mais le théâtre, la musique, la danse, les arts plastiques et tutti quanti, tout ça bouge, évolue, est transmué par l’innovation, la création, la re-création, l’audace… la Vie, ainsi que vous et moi, qui sommes bien vivants. Il est à espérer que son successeur change de cap, sinon d’un « musée » ou d’un « mémorial » d’une certaine conception de la culture, cette dernière court tout droit au cimetière. A partir de cette semaine, vous pourrez retrouver des racailles en direct sur Cityzen TV pour une chronique à l'émission C' direct à 18h30... Les racailles présentes s'exprimerons (ou pas) sur le thème de l'émission. •Mardi 2 décembre : "Solidarité SIDA." •Mercredi 3 décembre : "Le bureau d'accueil des tournages." •Jeudi 4 décembre : "La chanson du dimanche." Chronique médiamerdouille par Igmack Germain de Colandon L'autocritique : pour quoi faire ? * Georges Clemenceau ** Racailles n°34. Eric Philippe Michel VEVE DURON DUBOIS Contacts foireux avec les Associations, refus catégorique de recevoir certaines d’entre elles en prétextant qu’elles ne représentent que peu d’intérêt dans la vie Caennaise ; subventions malingres par ici, budgets disproportionnés - et partiaux - par là, (suivez mon regard du côté du Centre Dramatique National) ; absences répétées, timidement excusées aux vernissages, inaugurations, moments festifs. Et quand le personnage nous gratifie de sa présence, peu, ou pas d’emphase, propos tristes, discours creux - tout le contraire de son prédécesseur -, bref, on s’ennuie ferme avec cet homme plutôt passéiste, tourné sur Charles Dullin, Mais où c'esty que c'est qu'on peut avoir Racailles ?!?!!! Alors c'est très simple, amis lecteurs ! Pour vous procurer votre journal préféré, vous avez le choix dans le lieu (et dans la date)... Il vous suffit de vous rendre dans les bars du Gaillon (en bas du campus 1 de l'université) : le Bar de la Fac, le Béabar, le Kitch café. On peut aussi le trouver à la librairie de l'université (c'est juste à côté de l'arrêt de tram "place de la mare"). "Ah oui mais c'est bien joli tout ça, nous direz-vous, mais sinon à part dans ce quartier ?" Eh bien Racailles est aussi disponible dans le magasin "Moba" rue des Croisiers... Si vous allez à la fac', vous pouvez aussi le trouver à "la parenthèse"... Et Racailles a enfin franchi l'Orne, et est disponible au bar "le Niouzz" (boulevard Leroy)...Voilou ! Si avec tout ça vous ne le trouvez toujours pas, il ne vous reste plus qu'à déposer un cierge à sainte Rita pour qu'il y ait une manif', parce que là où il y a une manif', il y a Racailles !!! Internet représente un enjeu majeur dans le monde des médias et tous l'ont compris. Il leur permet d'aller encore plus vite dans le scoop et ce qu'ils appellent faussement « l'info », d'engranger des marges bien plus importantes et de multiplier la publicité afin de satisfaire leurs objectifs [financiers]. L'instantanéité écrase l'analyse, l'image efface le texte et le journaliste n'a plus qu'a recopier les dépêches et laisser sa place aux commentaires des internautes, donnant l'image de médias « participatifs et démocratiques » (nouvelobs.com), « en lien direct avec les acteurs d'un monde qui change à chaque seconde » (libération.fr). Les formules bidonnées de ces rois charlatans feraient presque rire si elles ne cachaient pas les risques de mort à plus ou moins court terme pour le journalisme. Mais internet a tout de même un avantage : il permet une diffusion beaucoup plus vaste et variée de la critique des médias et la diffusion de médias alternatifs. Incomprise par l'ensemble des journalistes et employés des grands groupes de presse, la critique est pourtant indispensable pour tenter de contrer les ravages des médias dominants qui sont aujourd'hui coupés du monde et à la botte du libéralisme, des politiques et d'un ordre des choses qu'ils défendent mieux que quiconque. Ils sont les relais de tous les jours des États pour ramollir nos bouts de cerveaux disponibles et assurer une fabrique du consentement permanente. Ces journalistes se disent toujours libres, objectifs et surtout indispensables. Ils sont imperméables à toutes les critiques que jamais ils ne tentent de comprendre - voire même d'entendre - car ils se veulent être les soldats de l'information à travers d'immenses missions médiabibliques. Leur indépendance est souvent le leurre le plus absurde pour dissimuler les objectifs des grands groupes auxquels ils appartiennent. Et pourtant ils y croient en assurant encore et toujours qu'ils sont LIBRES et heureux dans leurs rédactions respectives. Mais ne serait-ce pas parce qu'ils sont leurs censeurs les plus actifs ? S'il n'y a pas, selon eux, de censure dans ces médias, c'est à la fois parce que leurs journalistes n'auront jamais l'idée de sortir des autoroutes toutes tracées pour eux. Et si jamais, par on ne sait quelle folie, l'idée leur viendrait de regarder autre chose que le bout de leur nez, l'auto-censure corrigera immédiatement cette incroyable et farfelue faiblesse qui les aurait poussé à faire un instant leur métier de façon correcte. Il nous faut soutenir cette critique permanente de ce que quelques-uns osent encore appeler avec la plus grande indécence «contre-pouvoir». La presse n'est majoritairement pas un contre-pouvoir, mais l'antichambre du pouvoir qu'elle utilise et sert à la fois. Oui cette critique est indispensable et doit se faire au quotidien pour tenter d'en dégager un travail d'éducation populaire. C'est pourquoi je lance un appel pour reconstituer un observatoire local des médias, avec pour objectifs principaux de démonter les mensonges et casser les automatismes des médias qui sussurent au peuple ce qu'il doit penser, qui lui donnent à voir, lire et entendre ce qu'ils souhaitent avec pour objectif conscient ou non de maintenir leur ordre naturel du monde. Si vous êtes intéressé-e-s : [email protected] Racailles - n°34 - Lundi 1 er décembre - p. 4 "GABLE est le meilleur groupe français !" Déclaration de l'Assemblée Générale du 20/11/2008 L'Assemblée Générale de grève du 20 novembre 2008 a réuni aujourd'hui à l'Université de Caen plus de 3 000 personnes : étudiants et lycéens, personnels de l'éducation du primaire, du secondaire et du supérieur, titulaires et non-titulaires. C'es pas moi qui le dit, mais Jean-Louis Brossard, programmateur depuis 30 ans des Transmusicales de Rennes. Respect (pour Gablé et pour Mr Brossard) ! Qu'on se le dise, la musique française se porte bien et ce, même prêt de chez vous ! Gablé en est une preuve, Kim Novak, Porcelain, Norman B, Présidentchirac, Gregaldur ... en sont d'autres ! Certes les médias nationaux (ou devrais-je dire Parisiens) n' en font pas encore les éloges, mais le constat est là : de nombreux groupes bas-normands (peut-être même vos voisins) savent être créatifs et talentueux, or les deux caractéristiques ne sont pas toujours de pairs. Raison de plus de soutenir ces groupes qui parfois peinent à décoller, faute de moyens ou de structures mais pas de motivation ! Espérons que Porcelain trouvera les moyens d' enregistrer leur très attendu troisième album ! Espérons que Norman B suivra les pas de ses ainés Kim Novak ou Présidentchirac ! Elle a constaté les points communs aux réformes et aux problèmes posés par ces réformes dans tous les secteurs de l'éducation : - la remise en cause des missions de service public , - l'accroissement des inégalités entre établissements, entre personnels et entre usagers, - l'intensification du contrôle social et l'autoritarisme, - la mise en compétition de tous les acteurs et de toutes les institutions... Pour lutter contre ces réformes, l'AG juge nécessaire l'unité d'action et de revendication et la convergence des luttes dans l'Education et avec les autres secteurs professionnels. Elle envisage une grève reconductible et susceptible de durer afin de sortir de l'impasse des grèves ponctuelles et sectorielles. Elle a décidé de confier à une commission la rédaction de ce texte et de le diffuser largement. Elle a décidé également la création d'une coordination ouverte à tous, dans le but de donner suite à l'initiative qu'elle a lancée. Sa première réunion aura lieu le jeudi 4 décembre à 17h30, rendez-vous devant le bâtiment annexe droit université de Caen campus 1. A Caen, le 20 novembre 2008 Le vendredi 30 septembre, Gablé se produisait au Normandy scène de musique actuelle de StLô et assurait la première partie de Tahiti 80 (groupe de pop français étrangement plus populaire au Japon que dans nos propres régions). Voir pour la première fois Gablé sur scène peut-être un choc, tant leur musique multi-hybride, enrichie de trouvailles sonores en tout genre, peut surprendre. Gablé réinvente ses instruments, ses outils, leur trouve un nouveau son (la guitare perçeuse) ou une nouvelle vie (le cajot-pupitre)... le tout émerveille les oreilles comme les yeux. Décrire la musique de Gablé est une chose difficile, et reviendrait presque à décrire la vie, tant ils s'en inspirent. Car c'est un peu ça leur musique : un grand milkshake de tous ces sons qui nous accompagnent chaque jour : la rue bruyante, les petits animaux, le bricolage, la cuisine, le bureau ou l'usine, l'amour... Le tout soupoudre un folk teinté de hip-hop, matiné d' électro .... bref, une expérience sonore indescriptible mais extraordinaire. Je ne vous ai même pas parlé de leurs textes. Je vous laisse le soin de les découvrir par vous même, et pourquoi pas lors de la tournée des Trans à laquelle ils participent ( le 28/11 à Nantes (Olympic)). Dr Schahackz La Fiche brico de Jojo Cette semaine, Racailles© vous gâte avec une fiche bricolage ultra‐pratique qui ravira les fumeurs : Le parapluie à cigarette. "Hello !" Vous vous retrouvez souvent obligés de sortir dehors pour pouvoir fumer votre cigarette et vous en avez marre de prendre la flotte ? eh bien Jojo à la solution ! " Pour cela, rien de plus simple, prenez une ombrelle à coktail, et à l'aide d'un trombone, fixez-la sur le filtre de votre cigarette. Il ne vous reste plus qu'à attendre la pluie pour voir les regards médusés et envieux des fumeurs environnants ! Et qu'est‐ce qu'on dit ?" La proch ai n e foi s j e vou s m on trerai com m en t fu m er sou s l a d ou ch e avec u n scaph an d re ! Mes petits ragondins fourrés au castor, Vous avez sûrement entendu dire, au détour d'un couloir de la mort ou pas, que Glory Hole #6 dissimulerait des armes d'instruction massive... Alors mettons tout de suite les poings sur les avant-bras : c'est faux, re-faux et kärchi-faux, arrêtons tout de suite l'esclandre, GH dissimule simplement des problèmes de calage et de massicotage, rien de plus. Voilà, ayé, c'est novembre, que dire à part que le lit est toujours d'un grand secours à cette saison ? Il nous court après comme un David Hasselhoff muni d'un oreiller de sauvetage rouge. Je ne ferai pas l'apologie du plumard, tout le monde connait ses moelleuses vertus. C'est aussi l'heure des bilans sur une année toujours pire que la précédente, un habituel constat qui en devient presque rassurant. On a tous besoin de repères. Je retiens de cette année qu'il ne fait pas bon avoir la tête irriguée par un coeur d'artichaut, pour parler le langage du Poète qui ferait de la variété française pour une bande de vieilles bonnes femmes ménopausées sous prozac. Il faut croire que souvenir encore des paroles, du tout le monde s'est passé le mot, refrain tout du moins. Se mettre tout le monde s'évertue à te à jour concernant les nouvelles bouffer ton coeur feuille après technologies en matière de feuille, te remerciant avec une pornographie, pencher la tête et flatulence laissée sur le canapé, froncer les sourcils pour s'assurer grasse comme une lettre de que ce qu'on voit est bien vrai. rupture écrite en bouffant un Se regarder dans le miroir en se kebab-frites. Un bilan qui donne disant que c'est bientôt les fêtes envie de le déposer, le bilan, pour alors les 10 kilos superflus en de bon. On en fera rien, on dit ça méritent bien un 11ème pour leur parce que ça va bien avec le long tenir chaud. Dessiner des manteau noir de l'artiste moustaches et une dent noire à tourmenté et même ça, ça a Véronique Genest sur la tendance à disparaître. Putain, si couverture de Télé Z et, enfin, on n'a même plus ces clichés relire les 5 numéros précédents comme points de repères... S'il de Glory Hole en se disant que, faut commencer à lire entre les quand même, c'est de mieux en lignes de coke... mieux : Tout fout le camp, ma http://gloryhole.wordpress.com bonne dame! Même la bonne dame quand j'y pense... La solitude hivernale ça a quand Respectez ma gentille même quelques avantages et molle autorité. Bisous. indéniables : connaître toutes les sonneries par coeur de votre téléphone portable et attribuer la Ronchhon meilleure à la personne qui refuse obstinément de vous appeler. Faire plus ample connaissance avec le Monsieur qui oublie toute l'année de noter des bières sur votre ardoise. Rattraper son retard sur la cyrrhose du grand-père. Imaginer le monde incroyable qu'il peut y avoir sous les anoraks des filles. Finir "Streets of Rage 2" pour la 43ème fois parce que, quand même, ça défoule. Réécouter ses vieux vinyles et s'étonner de se Racailles - n°35 - Lundi 1 er décembre - p. 5 RACAILLERIES : - Le parti socialiste n'était déjà plus socialiste, maintenant il n'est plus vraiment un parti. - 40 ans de l'uni, 40 ans de chienlit avant gardiste d'extrême droite ! - Pour faire comme dans les boites de nuit, le gouvernement a nommé un préfet noir dans les Alpes de Haute Provence, comme ça on pourra pas lui dire qu'il est raciste lorsqu'il expulsera des étrangers. - On a enfin lu le PS de la lettre de Jaurès....puis il est mort ! - On aurait retrouvé de l'info dans Racailles. - Nouveau cabinet de Barack Obama, Hillary nommée madame pipi, Robert Gates nettoiera les water Gates, certaines veulent déjà tirer la chasse d'eau. - De moins en moins de spermatozoïdes chez l'homme, en même temps vu l'état des bourses en ce moment... - Possibilité de scission au PS, - Johnny Halliday et Doc Gyneco sortent un nouvel album, au moins deux types qui ne seront pas touchés par le téléchargement illégal. Chronique de Gérard Schpuntz. Ah mes amis lecteurs, quel bonheur incommensurable que de vous retrouver enfin après toutes les épreuves que j'ai traversé. Merci aussi du soutien que ces gauchistes handicapés et assistés rédacteurs de Racailles m'ont transmis à mon retour. Cela réchauffe cette flamme bleue blanche rouge qui chauffe mon cœur. Quelles épreuves mes amis, devrais-je y revenir ? Racailles y a consacré tellement de lignes, je ne pense pas qu’il faille rajouter de l'huile commerce équitable sur le feu de Jeanne d'Arc. Non je voudrais plutôt vous faire part de mon effroi devant ce monde et ces nouvelles qui se sont bousculées durant ma captivité. Commençons par la dernière en date, cette nouvelle effroyable venue d'outre Atlantique, de ceux que je considérais comme cousins il y a encore peu. Quelle horreur que le résultat de ce scrutin ! Voir un esclave parvenir au pouvoir, mon Dieu quelle horreur! Mais que diable s'est-il passé dans la tête de notre élite et de notre modèle? Un esclave au pouvoir et pourquoi pas une femme avec des droits ? Non mais rien ne va plus, après le coup dur de la fin de l'apartheid en Afrique du Sud, qui n'était pourtant qu'une forme de régulation sociétale comme les autres et qui avait su maîtriser et amener un pays vers les voies enchanteresses de la démocratie ! Nul doute que cela va constituer un appel d'air vers la prise de pouvoir des minorités. Et pourquoi pas les pauvres au pouvoir tant que l'on y est ! Nous voilà bien si la masse prend le pouvoir, prenons les armes, mes frères, la richesse est en danger ! J'en veux pour preuve cette crise financière internationale ! Mais que diable attendons-nous pour faire appel aux colonies ? Nous devons plus que jamais augmenter notre production des ressources des colonies pour faire face ! Serions-nous si amnésiques que cela ? Notre empire doit nous permettre plus que jamais de garder le rang qui doit être le nôtre et, tel un De Gaulle depuis Alger, j'en appelle à la résistance des marchés financiers internationaux devant ce gauchisme rampant qui semble être en train d'envahir les places financières internationales. Keynes ne passera pas ! Et à ceux et celles qui enterrent notre capitalisme, qu’ils rêvent, nous allons résister encore longtemps !!! Aux actions citoyens !!! La France avec du Fric, c'est chic ! e é © p s u o ai l l e ssi n p e ac d e : d e u , R l e - ci t u Fau d o offrecel l e va o u s d e v Messages personnels : C B ruélcehzi-re zl a , ad . . . e tc. . . l si vous souhaitez, vous aussi, envoyer vos messages personnels codés surréalistes pour mener à bien des actions de résistance comme le fit la BBC lors de la seconde guerre mondiale, c'est ici ! Envoyezles sur l'adresse : redracailles@nolog.org Ceuxci seront publiés la semaine prochaine... • Les éléphants se crachent à la gueule pour mourir, je répète, les éléphants se crachent à la gueule pour mourir. • Les oiseaux en cage me font bien marrer, je répète... • Les buffles attaquent les lionnes pendant que les crocos dealent, je répète... • Le carré de poil sent la brebis ! • Ginette aime la bicyclette mais Aldo préfère le pédalo ! • Rasta-pot-poule-os n'est pas mort, il reviendra, je répète, Rastapopoulos n'est pas ... aaargh R E N I A CA S E L ILDeux Deux étoiles sont nées ! Ce n'est de toute évidence pas un film de Racailles©. Ce CMNI (Court Métrage Non Identifié) est néanmoins intitulé « La boue dans les oreilles ». Il a été commis par deux jeunes cinéastes Caennais : Dominique Lecoutour et Thomas Bonnenfant. On est d'emblée séduit par ce roadmovie régional ou les lumières de la forêt de Balleroy et surtout des marais de la Dives ont été saisies d'une manière surprenante. L'ensemble des décors n'est pas sans rappeler Alexandre Trauner. La justesse et la finesse des dialogues se réfèrent très probablement au principe godardien édicté dans « le mépris » (Picoli disant à Bardot : « il serait préférable que tu n'emploies pas des mots vulgaires ». Le casting réalisé par Elsa Montaigne Ci-dessous, Nicolas Ducon-Teigneux, qui fonde son nouveau parti : Debout la raie publique ! Pendant ce temps là, d'autres veulent la mettre à terre ! (comme dirait Duras, avec un pseudo pareil elle est forcément géniale !) est proche de la perfection, même le plus âgé de la troupe va envoyer une génération entière de jeunes acteurs à l'A.N.P.E. du spectacle. L'ambiance générale du film nous ramène au cinéma suédois des années 60 (cf. Bergman « Les fraises sauvages »). Les mots ne sauront jamais rendre la beauté des images, la finesse des situations, la justesse des sentiments et la qualité des dialogues. Il faut aller voir « La boue dans les oreilles » sur www.leschevaliersdulustre.com. Ils attendent vos commentaires extasiés. O Carteiro Racailles est DE NOUVEAU multimédia ! Si vous voulez découvrir, redécouvrir ou faire découvrir les anciens numéros de votre journal préféré, une adresse, la seule, l'unique : http://racailles.lescigales.org. VOUS DECOUVRIREZ des vidéos exclusives...Et surtout un tout nouveau site tout beau, tout neuf, tout bien ! Mais patience, chers lecteurs internautes, patience ! En attendant, on compte sur vous pour nous envoyer vos contributions (textes, dessins, remarques, suggestions, infos exclusives...), faut surtout pas hésiter ! redracailles@nolog.org. Racailles - n°35 - Lundi 1 er décembre - p. 6