Assemblée générale du 25 juin 2014, 10-12 h PROCES
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Assemblée générale du 25 juin 2014, 10-12 h PROCES
Association de la Ville et des Communes de la Région de Bruxelles-Capitale asbl Vereniging van de Stad en de Gemeenten van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest vzw Assemblée générale du 25 juin 2014, 10-12 h PROCES-VERBAL Marc Thoulen Musée Charlier, 16 avenue des Arts, 1210 Bruxelles Présents : Mesdames et Messieurs Dirk BORREMANS, Yves BOURDEAU, Erik CAELEN, Gautier CALOMNE, Anne-Marie CLAEYS, Marc COOLS, Jean-Pierre CORNELISSEN, Mathieu DE BACKER, Patricia DE KINNE, Philippe DELVAUX, Fatiha EL IKDIMI, Olivier EVRARD, Corinne FRANÇOIS, Arnaud FRIPPIAT, Brigitte GOORIS, Julien GOOSKENS, Latifa HAZIM, Luc HUJOEL, Bernard IDE, Bernadette JANSSENS, Eric JASSIN, Cécile JODOGNE, Céline LECOCQ, Juliette LENDERS, Camille LEPINAY, Marc LOEWENSTEIN, Philippe MASSART, Grégory MATGEN, Philippe MERTENS, Fabienne MIROIR, Didier MOLDERS, Pierre MUYLLE, Michaël MUNOZ, Boryana NIKOLOVA, Michèle ORBAN, Léonidas PAPADIZ, Robert PETIT, Marcel PETRY, Virginie RANDAXHE, Jean-Michel RENIERS, Tristan ROBERTI, Philippe ROSSIGNOL, Hildegard SCHMIDT, Nathalie STERCKX, José STIENLET, Marc THOULEN, Etienne VAN DEN HOVE, Michel VANDER MYNSBRUGGE, Frédéric VALLIER, Geert VANDENWIJNGAERT, Claire VANDEVIVERE, Achille VANDYCK, Liesbeth VANKELECOM, Anne-Marie VASTESAEGER, Alain VEYS, Isabelle VINCKE, Noëlle VOETS, Frank WILLEMANS et Hediye YIGIT dont membre fondateur : Monsieur Julien GOOSKENS dont délégués des communes : Mesdames et Messieurs Hediye YIGIT (Anderlecht), Michel VANDER MYNSBRUGGE (Berchem-Sainte-Agathe), Pierre MUYLLE (Evere), Marc LOEWENSTEIN (Forest), Gautier CALOMNE (Ixelles), Brigitte GOORIS (Jette), Jean-Pierre CORNELISSEN (Koekelberg), Léonidas PAPADIZ (Molenbeek-St-Jean), Eric JASSIN (Saint-Josse-ten-Noode), Cécile JODOGNE (Schaerbeek), Marc COOLS (Uccle) et Grégory MATGEN (Woluwe-Saint-Lambert), dont délégués des CPAS : Mesdames Fabienne MIROIR (Anderlecht) et Anne-Marie CLAEYS (Woluwe-Saint-Pierre) dont partenaires invités : Mesdames et Messieurs Arnaud FRIPPIAT et Bernadette JANSSENS (Belfius Banque), Marcel PETRY et Geert VANDENWIJNGAERT (Ethias), Frédéric VALLIER (CCRE), Michel VAN DER STICHELE (SPRB - Bruxelles Pouvoirs locaux) et Anne-Marie VASTESAEGER (Inforum) dont personnel de l’Association : Mesdames et Messieurs Erik CAELEN, Patricia DE KINNE, Philippe DELVAUX, Olivier EVRARD, Latifa HAZIM, Céline LECOCQ, Camille LEPINAY, Juliette LENDERS, Philippe MERTENS, Michaël MUNOZ, Boryana NIKOLOVA, Michèle ORBAN, Robert PETIT, Virginie RANDAXHE, Jean-Michel RENIERS, Hildegard SCHMIDT, Nathalie STERCKX, Marc THOULEN, Etienne VAN DEN HOVE, Liesbeth VANKELECOM, Alain VEYS, Isabelle VINCKE, Noëlle VOETS et Frank WILLEMANS Excusés : Mesdames et Messieurs Louise-Marie BATAILLE, Christian BEOZIERE, Françoise BERTIEAUX, Jean-Luc BIENFET, Jos CLAES, Jean-François CULOT, Barbara DECUPERE, Baptiste DELHAUTEUR, Caroline DESIR, Christiane FRANK, Arlette GENICOT-VAN HOEYMISSEN, Olivier HANSON, Alain HUTCHINSON, Emir KIR, Christian LEJOUR, Chantal MATTHYS, Paul-Henri PHILIPS, Rue d'Arlon / Aarlenstraat 53/4 – Bruxelles 1040 Brussel – Tel. +32(0)2 238 51 40 – Fax +32(0)2 280 60 90 [email protected] – www.avcb.be 1 Mark SUYKENS, Eric VAN CAPPELLEN, Jef VAN DAMME, Patricia VAN DER LIJN, Annick VANDECAPPELLE, Rudi VERVOORT et Geert VERWILGHEN Président : Monsieur Marc COOLS Secrétaire : Monsieur Marc THOULEN --- I – Assemblée statutaire Marc Cools: « Mesdames et Messieurs, avant de passer aux affaires statutaires, nous mentionnons le décès de Monsieur Gilbert Sweetlove, qui était conseiller communal à Jette et membre fondateur de notre Association, dont il était Président en 1991 et ’92. Je propose de nous recueillir un instant et de nous souvenir de lui et des autres personnes qui ont été actives au sein de notre Association et qui sont décédées depuis l’Assemblée générale précédente. » (Minute de silence) Il rappelle qu’il s’agit d’une assemblée ordinaire, qui ne comporte pas de condition de quorum, mais constate qu’avec les deux tiers des communes représentées, cette assemblée est largement représentative. Le secrétariat de l’assemblée sera assuré par Marc Thoulen, directeur de l’Association. 1. Procès-verbal de l’assemblée du 11 juin 2013 Le projet de procès-verbal de l’assemblée générale du 11 juin 2013 a été envoyé avec la convocation, mais il était déjà présent depuis l’été dernier sur le site de l’Association. Marc Cools demande si son approbation appelle des remarques, et en l’absence de celles-ci, passe au vote : le procès-verbal de l’assemblée générale de 2013 est approuvé à l’unanimité. 2. Comptes 2013 Les documents comptables relatifs à l’année 2013 ont été envoyés avec la convocation, accompagnés d’une note explicative. A l’invitation du président, Marc Thoulen apporte quelques commentaires complémentaires sur ce que leur lecture apporte à la compréhension de la structure financière de l’Association : « Du compte de résultats, nous voyons immédiatement que l’ensemble des rémunérations, charges sociales et pensions (426,7 K€) constituent 74 % des dépenses et 133 % des recettes de cotisations, montant qui ressort du chiffre d’affaires corrigé. Une partie des dépenses de personnel doit donc être financée par des moyens autres que les cotisations des communes, essentiellement par des recettes de subsides ou par des ventes de services. L’autre constat est que les recettes de cotisations comptent pour 53 % des recettes, selon un pourcentage qui tend à décliner au fil du temps, les subsides pour 37 %, et le solde, produit de prestations diverses, pour 10 %. Cette structure et son évolution justifient en tous cas une gestion prudente, qui se traduit par une politique de réserve dont témoigne cette fois l’analyse du bilan. Du bilan au 31 décembre, dont l’analyse est globalement biaisée par la consolidation avec les comptes CIC, on peut toutefois extraire les éléments suivants. D’une part, la valeur immobilisée du bâtiment compte encore pour 1.767,8 K€, pour une valeur d’origine de 2.143,1 K€, alors que le solde à rembourser pour l’emprunt contracté pour son acquisition se réduit désormais à 1.433,6 K€, pour une valeur de départ de 1.900,0 K€. En croisant cette information avec celles relatives aux réserves affectées (168,0 pour travaux sur immeuble et 137,8 K€ sur infrastructures), on peut déduire que les travaux prévisibles, estimés à 400 K€ à l’échéance 2016, suite à l’audit Marc Thoulen – Assemblée générale – 25/06/2014 - © AVCB-VSGB 2 énergétique qui devra intervenir, pourront être financés sans devoir remonter au-delà de l’endettement d’origine. Par ailleurs, les réserves de 194,9 K€ pour le personnel et 186,4 K€ pour missions, qui peuvent a priori passer pour élevées, ne comptent in fine que pour 17 % des dépenses annuelles de personnel, pourcentage bien inférieur à la part des dépenses de personnel non financées par les cotisations. » Marc Cools demande si la présentation des comptes appelle des questions, et en l’absence de celles-ci, passe au vote : les comptes 2013 de l’Association sont approuvés à l’unanimité. 3. Budget 2014 Le projet de budget relatif à l’année 2014 a lui aussi été envoyé avec la convocation, accompagné d’une note explicative. A l’invitation du président, Marc Thoulen apporte des précisions concernant la stratégie financière de l’Association : « Contrairement aux comptes, le budget existe sous une forme analytique, qui bien que non officielle, permet de comparer, poste à poste, et cela d’années en années, prévisions et réalisations. Il traduit, sous une présentation différente, le même principe : par construction, il ne présente ni surplus, ni déficit, ce sont les mouvements de réserves qui constituent la variable d’ajustement. On peut s’en assurer en comparant le résultat de l’exercice qui ressort du compte officiel de résultat avec le montant de mise en réserve qui apparait sur la première page du document analytique : c’est le même chiffre de 126,4 K€. On peut dès lors en venir à la mécanique pluriannuelle qui lie comptes et budget de l’Association. Le budget soumis n’est plus un budget de continuité comme les années précédentes, mais un budget de transition liée au remplacement du directeur, et qui prévoit dès lors les mesures nécessaires à cette transition. Le principe général du lien entre le compte 2013 et le budget 2014 est que des éléments exceptionnels ont permis de construire des réserves en 2013, lesquelles sont réintroduites dans le budget 2014 : il s’agit à chaque fois de besoins et de surplus uniques. Les surplus 2013 sont essentiellement dus au report sur 2014 du gros des dépenses relatives à la gestion électronique des documents, cependant que la Section CPAS, dont il était prévu qu’elle doive puiser dans ses réserves pour équilibrer ses dépenses et ses recettes propres, a pu se passer de ce prélèvement. Les besoins ponctuels 2014 sont liés, eux, au remplacement de la direction, à la réalisation de la gestion électronique des documents et au fait qu’à la suite du licenciement d’un membre du personnel de la Section, celle-ci ait à prélever sur ses réserves de quoi en payer la totalité des frais. Entre 2013 et 2014, on observe par ailleurs des changements non négligeables dans la répartition des missions, mais dont le solde n’influence guère les résultats globaux. » Marc Cools demande si la présentation du budget appelle des questions, et en l’absence de cellesci, passe au vote : le budget 2014 de l’Association est approuvé à l’unanimité. 4. Décharge aux administrateurs Il demande si sur cette base, décharge peut être donnée aux administrateurs pour leur gestion de l’Association. Celle-ci est acquise à l’unanimité. Marc Thoulen – Assemblée générale – 25/06/2014 - © AVCB-VSGB 3 5. Composition du Conseil d’administration Marc Cools communique deux modifications intervenues dans la composition du Conseil d’administration depuis la dernière assemblée générale. Parmi les administrateurs en représentation de leur commune, l’Association a reçu la démission de Nathalie Migeotte, conseillère communale à Berchem, remplacée par Michel Vander Mynsbrugge, échevin à Berchem : s’agissant du représentant d‘une commune, il n’y a pas de restriction statutaire, et, étant tous deux du même parti et du même groupe linguistique, les équilibres sont inchangés. Parmi les membres experts, représentant la Fédération des secrétaires communaux, l’Association avait déjà reçu, lors de l’assemblée précédente, la démission de Christian Debaty, secrétaire communal d’Etterbeek, mais elle a, depuis, reçu de la Fédération la proposition de le remplacer par Patricia Van der Lijn, secrétaire communale d’Ixelles. Il précise que, pour ne pas attenter à la représentativité du Conseil d’administration, celui-ci, en l’absence de problèmes statutaires, les avait déjà acceptés en son sein, mais il manquait encore l’approbation formelle de l’assemblée. Celle-ci est acquise à l’unanimité. 6. Rapport d’activités 2013 Marc Cools : « Mesdames et Messieurs, chers collègues, La lecture d’un rapport d’activités, surtout quand il fait une cinquantaine de pages, est toujours une épreuve ardue. Je ne peux toutefois que vous conseiller la lecture de notre rapport 2013. Celui-ci met bien en exergue les très nombreuses actions qui ont été celles de notre Association l’année dernière. Qu’il s’agisse de nos activités de lobby, de centre d’études des communes ou de services aux communes. En novembre 2013, nous avons approuvé un mémorandum régional, qui rassemble nos demandes à l’attention des partis politiques et du prochain gouvernement bruxellois. Nous y plaidons pour des communes fortes, partenaires d’une Région forte. Nous insistons sur le respect du principe de la subsidiarité dans le cadre de la répartition des compétences et des moyens d’action entre la Région et les pouvoirs locaux, et sur la concertation nécessaire entre ces différents niveaux. Nous sommes convaincus que les plus grandes structures ne sont pas toujours les plus efficaces. Nous connaissons les économies d’échelle, mais on peut être confronté également à des « déséconomies d’échelle ». Par sa proximité vis-à-vis du citoyen, la commune dispose d’une souplesse de gestion et d’une bonne connaissance du terrain, qui lui permet de réagir vite lorsque surviennent de nouveaux problèmes. La proximité mutuelle des mandataires communaux, de l’administration communale et du citoyen fait que chacun connait les attentes et les besoins de l’autre, ce qui contribue à la qualité des services. Prochainement, un nouveau Gouvernement régional sera formé. J’espère qu’il tiendra compte des propositions formulées dans notre mémorandum, notamment en ce qui concerne les ressources suffisantes dont doivent disposer communes, zones de police et CPAS, pour fonctionner normalement. Un point important de notre mémorandum est notre demande d’une concertation systématique entre les pouvoirs locaux et notre Association et le Gouvernement, avant toutes décisions ayant des conséquences financières ou règlementaires pour nos communes. C’est dans la concertation et dans les conditions d’une gestion multiniveaux que l’on rencontrera les défis auxquels notre Région est confrontée. Au début de cette année, l’Union des Villes et Communes belges, dont les membres sont notre Association et ses consœurs wallonne et flamande, a adopté un mémorandum fédéral. Celui-ci aborde des points importants pour nos communes dont le financement des pensions des agents Marc Thoulen – Assemblée générale – 25/06/2014 - © AVCB-VSGB 4 communaux, une véritable bombe financière à retardement, la Politique des grandes Villes et la Coopération Internationale communale. Nous espérons que le prochain Gouvernement fédéral tiendra compte de nos propositions. Notre Association rend de nombreux services à ses membres, aux communes affiliées. Le service le plus connu est sans doute celui des questions-réponses juridiques. Notre Association organise aussi de nombreuses séances d’information, groupes de travail, séminaires et colloques, avec l’appui notamment de Belfius et d’Ethias. La cellule Mobilité anime le réseau des conseillers en mobilité. Elle joue un rôle de coordination générale de la Semaine de la Mobilité et du Dimanche sans Voiture, et publie le Moniteur de la Mobilité. La cellule Développement durable apporte son appui au progrès des Agendas locaux 21 et publie le Moniteur du Développement durable. Nous bénéficions pour ces deux missions et d’autres d’un soutien financier précieux de la Région. Le dynamisme de la cellule Coopération Internationale et le soutien du ministère fédéral de la Coopération au Développement sont à l’origine des nombreux programmes de Coopération Internationale communale qui sont menées parmi nos 19 communes. Le service Documentation apporte sa contribution aux différentes publications de notre Association, et soutient le service d’études au niveau de la veille législative. Un service que je voudrais encore améliorer. Un mot aussi sur la Semaine européenne de la Démocratie locale que coordonne chaque année, depuis 2008, notre Association. Le palmarès des actions menées par nos communes et CPAS est important, vous pourrez le consulter dans le rapport. Cette semaine a pour thème cette année, comme l’année dernière, la participation des jeunes à la vie publique. Nous devons à l’écrivain japonais Eiji Yoshikawa cette pensée « Si les jeunes sont incapables de caresser de grands rêves, qui en sera capable ? » A nous de favoriser l’éclosion de ces grands rêves en offrant aux jeunes des espaces de délibération et d’expression. La SEDL joue un rôle utile en étant un de ces espaces de débat et d’expression. La politique, nous ne devons jamais l’oublier, n’est pas parler pour les gens, mais de parler avec les gens. Notre Association a 20 ans. Nous aurons l’occasion d’en parler plus amplement dans un point suivant de l’ordre du jour. En un siècle, la Belgique a fort changé. En 1913, on ne connaissait pas encore le droit de vote universel ni le droit de vote des femmes. La Belgique était un Etat unitaire. Entre-temps, notre pays a fort changé, pour devenir un état fédéral. La sixième réforme de l’état, préparée durant l’année écoulée, renforce encore cette tendance. L’évolution entamée dans les années ’70, a conduit à la régionalisation de l’UVCB en 1993 et à la création – la même année – de trois associations régionales de villes et communes, une par Région. Depuis, notre association bruxelloise a sensiblement grandie, grâce aux collaborateurs motivés, qui fournissent un éventail de services et de conseils à nos membres, les communes et les CPAS. Marc Thoulen – Assemblée générale – 25/06/2014 - © AVCB-VSGB 5 Ses services, il est vrai, sont parfois mal connus et je lance un appel pour que les personnes ici présentes se fassent le relais, vers leurs communes, de l’information sur les services que peut leur rendre l’Association. » Il invite dès lors les membres de l’assemblée à se pencher avec la plus grande attention sur le rapport d’activités, qui a été établi par les services de l’Association, sous la houlette de son directeur, Marc Thoulen. Celui-ci a été atteint par l’âge de la retraite, mais les organes de gestion de l’Association ont tenu à ce qu’il poursuive un peu au-delà et qu’il clôture son mandat dans le cadre de cette assemblée, avec la présentation du rapport d’activités. Au 1er juillet, il laissera son poste à la personne qui lui succèdera tout en restant conseil pendant quelques mois encore, au terme duquel l’Association organisera une petite fête pour lui témoigner de ses remerciements. Dans l’immédiat, il propose de conférer immédiatement au directeur sortant le titre de directeur honoraire de l’Association. Cette proposition est acceptée à l’unanimité. Son remplaçant, ou plus exactement sa remplaçante, a été choisie au terme d’un processus de sélection rigoureux qui a impliqué notamment un bureau de sélection indépendant. Elle s’appelle Corinne François, et il l’invite à se présenter à l’assemblée. (Applaudissements) Il propose alors à Marc Thoulen de présenter le bilan des 20 ans écoulés depuis la fondation juridique de l’Association, sachant que ses missions à l’Union des Villes et Communes belges remontent à plus loin encore et que c’est aussi dans ce cadre qu’il est l’un des artisans de la création de l’Association. II – 20 ans de l’Association Marc Thoulen: « Mesdames Messieurs, me voici invité à présenter 20 années d’histoire commune en quelques minutes. Mission impossible ? Rassurez-vous, les méandres qui nous paraissent importantes dans l’instant, s’atténuent, avec le recul du temps, pour former des lignes beaucoup plus droites. Finalement, l’histoire de l’Association, avec le recul de 20 ans, est somme toute assez linéaire et se raconte plus facilement que ce à quoi on pourrait s’attendre. Démonstration en 10 tableaux 1. Commençons par une ligne du temps, ou plutôt deux, parce que comme notre Association est née de l’Union fédérale, il faut aussi voir ce qui est arrivé à sa mère. Cette naissance, il y a 20 ans, que nous célébrons aujourd’hui entre nous, a été précédée d’une gestation extrêmement longue : 16 ans. L’histoire commence en ‘77 avec la constitution de comités régionaux, censés intervenir sur les matières purement régionales, lesquelles vont prendre de plus en plus de poids et dont les représentants vont devenir majoritaires au CA fédéral en ‘88. En ‘90, ces comités étendent leurs compétences aux matières fédérales. Elles se transforment aussi en associations de fait et acquièrent une responsabilité financière dès l’année suivante, après des années de discussions et d’ajustements, requis par le fait que le cadre comptable est encore fédéral. Fin ‘93, elles deviennent de vraies asbl, juridiquement responsables et financièrement autonomes. Côté politique, pour garantir la cohérence des positions prises, le CA fédéral ne sera bientôt plus composé que de représentants des associations régionales. Marc Thoulen – Assemblée générale – 25/06/2014 - © AVCB-VSGB 6 Nous sommes en ‘95 et tout n’est pas encore joué : ce n’est qu’en 2000 que l’Association devient l’employeur de son propre personnel, et qu’en 2005, que le personnel resté fédéral sera partagé entre les associations. Le fédéral connaîtra en 2004 une nouvelle modification de statut qui le réduira à une association d’associations. De leur côté, les Sections CPAS auront suivi le même cheminement. Une gestation extrêmement longue, un accouchement qui ne le fut pas moins. 2. A sa naissance, l’Association se retrouve nue comme un ver. Son seul personnel est le directeur et un secrétariat partagé, et pour tous les autres services elle doit compter sur la collaboration des associations sœurs. Elle n’a pas de service d’études, alors que les législations régionales commencent à diverger, ce qui va rendre les accords de collaboration de plus en plus malaisés à appliquer. Elle n’a plus l’accès aux revues, les collections ont été dispersées. Le coup de grâce sera donné en 2003 quand les associations sœurs quitteront le bâtiment où elles étaient jusque-là rassemblées. Les premiers pas sont balbutiants, mais dès l’année suivante, l’Association recrée une revue limitée, Trait d’Union. En ‘95, arrive la première collaboratrice du service d’études, Hildegard Schmidt, mais qui va devoir se substituer plutôt qu’ajouter aux collaborations reçues. En ‘98, création du service traduction, et en 2000, d’un centre de documentation qui va être forcé de se développer largement de manière virtuelle. 3. L’histoire, alors, va s’accélérer. En 98, après une autocritique radicale, un plan de développement audacieux est adopté. L’Association va aussi récupérer pour elle le cadre ACS payé par la Région et jusque-là mis à la disposition du fédéral. Ces deux facteurs vont surtout servir à renforcer les services de base. L’aide de la Région, celle du Fédéral, puis les partenariats noués avec Belfius et Ethias vont permettre, eux, d’élargir la gamme des services offerts, en particulier dans les publications, les formations et diverses missions réalisées pour les communes. 4ème tableau : André Lagasse, François Persoons, Léon Defosset, Gilbert Sweetlove, Guy Cudell, Jacques De Grave, Eric André, Michiel Vandenbussche, Marc Cools, je voudrais souligner la complémentarité de ce que chacun de nos Présidents, par leurs différences mêmes, ont apporté à l’Association: ici l’expansion, là , la rationalisation, ici encore, l’ouverture à la durabilité, ou encore à l’Europe, l’esprit de consensus, le souci du lobbying, l’attention à la communication… L’Association leur doit d’avoir prêté une écoute patiente à ses débats internes, mais mieux, de les avoir transcendé pour développer, assurer, crédibiliser, visibiliser l’Association. 5. Et le résultat est là. En 20 ans, l’Association a multiplié son personnel par 15. Interviennent ici la reprise de personnel qu’elle finançait déjà, la récupération du cadre ACS fédéral, mais aussi le personnel engagé dans Marc Thoulen – Assemblée générale – 25/06/2014 - © AVCB-VSGB 7 les nouvelles missions. Le ralentissement de fin de période tient surtout à la multiplication des prises de temps partiels. Pourtant, son budget, à francs constants, n’a cru de la moitié de cette valeur, et les cotisations du quart. Cela vient du fait que l’Association, outre à trouver des sources de financement tierces, s’est aussi appliquée dans un effort constant d’innovation, de chasse au gaspi, de rationalisation. 6. Et avec ce personnel, quels services ? D’abord historiquement le conseil, qui s’adresse aux communes et aux CPAS, tout en signalant que de plus en plus, le service d’études soutient les organes de gestion dans leurs démarches politiques. Un autre prolongement est celui des formations, où l’Association travaille régulièrement avec Belfius et Ethias, et où elle a notamment innové en offrant des formations aux nouveaux mandataires. Ensuite, il y a l’information : Trait d’Union, qui a bien évolué avec l’aide de la Région, la newsletter électronique, le site web (près de 1.700 pages visitées chaque jour), les banques de données des subsides et des services sociaux, mais aussi des publications : la Nouvelle loi communale, le Guide du mandataire, l’Aide-mémoire des CPAS. Les groupes de travail et d’échange de bonnes pratiques se multiplient, l’Association est devenue « the place to be ». Et n’oublions pas la documentation, qui ne nourrit pas que le conseil et le lobbying, mais qui répond aussi aux demandes des communes et des CPAS. Et enfin, il y a le petit dernier, le lobbying, qui se déclenche encore souvent par réaction ou sur demande externe, mais que l’Association s’emploie à rendre de plus en plus proactif. Ce sont les mémorandums qu’elle produit pour les élections, ou c’est le suivi qu’elle apporte au monitoring de la démocratie locale qui est actuellement en cours sur la Belgique. Sans oublier le travail de représentation où l’Association défend dans plus de 130 instances les intérêts des pouvoirs locaux. 7. Du côté des missions, la première arrivée a été dialogue stationnement, dont les résultats ont trouvé depuis de multiples applications. La mission s’est ensuite étendue aux Parquets, et soutient désormais la mobilité douce et la sécurité, en attendant d’organiser la concertation entre zones de police. 2000 est l’année de naissance du Forum du développement durable, qui soutient la confection des agendas locaux 21 - 19 à Bruxelles - et de la coopération internationale, où les Bruxellois sont là aussi à la pointe, et l’Association en support. Depuis 2005, la Région soutient la réalisation d’une base d’information sur les subsides – déjà plus de 400 ! - mais je rappelle qu’avec l’aide du Crédit communal, une première ébauche avait été réalisée en ‘91 déjà ! Et depuis cette année, l’Association intervient aussi sur les subventions européennes. Last but not least, l’Association a souscrit avec enthousiasme à la campagne du Conseil de l’Europe pour la Démocratie locale: deux fois expérience pilote, deux fois membre du réseau 12*, la mission pousse ses racines dans la bonne gouvernance, base sine qua non de la participation. L’important à noter est qu’il ne s’est jamais agi de missions éphémères: la confiance reçue, nous l’avons à chaque fois fait fructifier et grandir ! 8. Sans autre commentaire, je voudrais simplement citer quelques matières sur lesquelles l’Association a eu un impact significatif. Même s’il est beaucoup de démarches sans effet et peu de résultats sans délais, nous n’avons pas à rougir du chemin parcouru ! Marc Thoulen – Assemblée générale – 25/06/2014 - © AVCB-VSGB 8 Tutelle administrative – Administratief toezicht Statut des mandataires – Statuut van de mandatarissen Additionnels : prélèvement et versement – Opcentiemenen: heffing en storting Pensions des agents statutaires – Pensioen van de statutairen Charte sociale – Sociaal handvest Pertes du Holding communal - Verlies van de Gemeentelijke Holding Contrats de prévention - Preventiecontracten Politique des grandes villes - Grootstedenbeleid Sabot et quads – Wielklem en quads Charges (inter)nationales - (Inter)nationale lasten Main-morte - Dodehand Dotation aux zones de police – Dotatie aan de politiezones Sanctions administratives – Administratieve sancties Coopération internationale – Internationale samenwerking Agendas locaux 21- Lokale Agenda 21 Pacte de stabilité - Stabiliteitspact 9. Lorsqu’une fusée arrive aux limites de l’atmosphère, ses moteurs de départ ne sont plus à même de fonctionner car ils sont été conçus pour un environnement différent. Un second moteur prend alors le relais, mais des boulons explosifs doivent d’abord libérer ce second étage et donner plein effet à son nouveau moteur. Il en va de même pour l’Association, qui ne peut plus, avec bientôt 30 personnes au payroll, fonctionner dans le cadre qui a prévalu jusqu’ici. L’Association a atteint une hauteur qui requiert des adaptations de structure. C’est pour cela que l’organisation vient d’être revue dans un sens départemental, qu’un nouvel organigramme a été adopté, soutenu par un règlement de travail qui vient d’aboutir après des années de discussion. Un projet de gestion intégrée des documents et des contacts, indispensable à la cohérence et à la continuité de l’information, entre dans sa phase d’implantation. D’autres boulons explosifs, qui permettront la libération du second étage, ont été identifiés, dans la gestion des ressources humaines, l’intégration de la gestion financière, ou encore le renforcement de la chaîne du lobbying, de la veille stratégique à la communication. Peut-être aussi en verrez-vous d’autres, mais ce ne sera plus ma tâche, pas plus que d’être le moteur de ce second étage. Ce sera celle de Corinne François, qui vient de vous être présentée, qui aura donc à faire sauter les boulons qui doivent encore l’être et devenir ce moteur de la seconde génération de l’Association. Mais avant de rendre le micro, je voudrais vous livrer un dernier message… 10. Ensemble, nous avons tiré cette association du néant, et nous l’avons sorti une seconde fois des ruines où l’avait enfuie la régionalisation de l’Union. Ensemble, nous avons triomphé des difficultés, politique, financière, de personnel, et chaque fois, nous les avons transformées en opportunités de développement. Ensemble, nous avons rendu la dignité à notre Association, qui fait désormais entendre sa voix dans le concert de nos associations de communes. Ensemble, nous lui avons donné une identité, bruxelloise s’entend, urbaine, durable, solidaire et ouverte. Marc Thoulen – Assemblée générale – 25/06/2014 - © AVCB-VSGB 9 Ensemble, nous avons décuplé les moyens et les services de l’Association, pour qu’ils retournent aux pouvoirs locaux, et que ceux-ci les rendent à leurs citoyens. Pour tout cela, je voulais vous dire à tous, mandataires, fonctionnaires, communaux, régionaux, collègues, institutions partenaires, amis, qui ne nous avez jamais lâché la main : 20 fois, merci. » (Applaudissements) III – Intervention de Monsieur Luc Hujoel, Directeur général de Sibelga Marc Cools accueille Luc Hujoel, directeur général de Sibelga. Il rappelle que comme Marc Thoulen à l’Association, il a été à la barre de Sibelga depuis de nombreuses années, et que depuis 10 ans, tout en veillant aux intérêts financiers des communes dans un cadre législatif changeant et difficile, il a conduit des actions qui ont permis d’étendre la gamme des services de Sibelga, notamment en matière d’éclairage public, pour étendre le réseau et homogénéiser sa gestion, ou encore, plus récemment et dans l’air du temps, pour proposer la création d’une centrale de marché pour les communes, faisant d’ailleurs écho à une idée que l’Association avait elle-même lancée. Cette dernière lui a proposé d’intervenir dans le cadre de cette assemblée pour traiter des relations entre Sibelga et les communes, qui sont non seulement multiples mais aussi complexes, comme c’est le cas en matière de gestion des chantiers en voirie. Luc Hujoel : « Monsieur le président, Mesdames et Messieurs, Je voudrais d’abord souligner que si des réformes importantes dans la distribution d’énergie à Bruxelles ont été possibles, c’est parce qu’il y a eu un soutien politique constant pendant plus d’une décennie pour pouvoir les mener. Effectivement, du chemin a été parcouru, mais ce qu’il faut maintenant, c’est maintenir, c’est motiver les collaborateurs. Sibelga a pour caractéristique d’être une société assez technique qui a besoin, pour vivre, de nombreux ingénieurs, électriciens, informaticiens, auxquels, pour les attirer et les motiver, il faut offrir un cadre adéquat. Et à cet égard, le meilleur des cadres est d’avoir des projets qui puissent motiver les équipes. Nous espérons dès lors pouvoir compter à nouveau sur le soutien des mandataires communaux dans les 10 prochaines années pour les projets nombreux que nous avons encore. On m’a demandé de dire un petit mot sur la coopération entre Sibelga et les communes. Je dirais que celle-ci prend trois formes. Une forme quotidienne, parfois ingrate, mais dont il faut néanmoins parler, qui est la gestion des chantiers sur la voirie publique, où nous avons de fait un gros impact sur les gestionnaires de voiries. Le deuxième aspect de la coopération est financier, puisque nous avons pu maintenir et ensuite augmenter la contribution financière directe aux budgets communaux. Et enfin, revenant à ce que j’ai dit d’entrée, nous fournissons un certain nombre de services directs aux communes, dont l’éclairage public, et nous sommes en train de développer ou de redévelopper d’autres nouveaux services sur lesquels je vais un peu plus insister ce matin. Commençant par le plus ingrat, la gestion de la voirie est quelque chose de compliqué pour les communes, mais c’est tout aussi compliqué pour nous. Nous avons par an plusieurs centaines de chantiers importants, des chantiers que l’on appelle longitudinaux, en sus de huit mille ouvertures ponctuelles de voirie. Beaucoup de ces chantiers peuvent être planifiés, mais un certain nombre d’entre eux sont urgents. Urgents parce des clients demandent des puissances supplémentaires pour de nouvelles constructions, ce qui demande parfois d’ouvrir des chantiers longitudinaux pour apporter la puissance électrique supplémentaire, et pour lesquels on ne peut pas trop retarder le client, car cela freinerait le dynamisme régional. Urgents aussi parce qu’il y a aussi des Marc Thoulen – Assemblée générale – 25/06/2014 - © AVCB-VSGB 10 interventions qui font suite à des pannes, à des fuites de gaz, pour lequel il y a des réparations provisoires, pour lequel il faut des réparations définitives, avec des degrés d’urgence qui peuvent être très différents. Ces contraintes d’exploitation doivent évidemment trouver à se plier avec le cadre que la Région et les communes entendent de plus en plus mettre en place pour que la gestion des chantiers en voirie se réalise d’une manière idéale pour tout le monde. A cet égard, le sujet d’actualité est l’entrée en vigueur des deux arrêtés qui modalisent l’ordonnance chantiers, l’an passé, sur, disons, les procédures, et au printemps, l’arrêté du Gouvernement sur le système informatique Osiris. Sibelga fait tout ce qu’elle peut pour s’y adapter, et en dépit de quelques ratés à l’allumage, suit assez bien le rythme et est confiante pour l’avenir, sauf à demander de part et d’autre un peu de pragmatisme pour passer la première année. Il faut savoir que ce nouveau système implique un effort relativement important, car la Région a essentiellement chargé de son financement certains impétrants et pas tous les utilisateurs du système informatique. Nous comptons que notre contribution à Osiris représentera 1 demi-million d’euro par an, s’agissant d’une espèce de taxe régionale sur Sibelga pour financer Osiris. Par ailleurs, il y a les mesures d’organisation : nous estimons que pour les personnes qui gèrent chez nous les chantiers, cela représente un surcroît de travail moyen équivalent à celui de deux ou trois personnes, sans parler de ce qui relève de la communication additionnelle vis-à-vis des riverains. C’est un effort qui peut être chiffré entre 750.000 et 1 million d’euros, sachant que cet effort s’inscrit dans la durée, un effort auquel Sibelga consent et pour lequel elle entend aboutir parce qu’elle pense ainsi répondre à un objectif fondamental. Nous voudrions insister sur le point suivant. C’est bien la volonté du législateur régional qu’à partir du moment où on met sur pied un système aussi pointu, aussi sophistiqué, de gestion des chantiers, tout le monde s’y tienne, fasse l’effort de s’y tenir. A cet égard, je voudrais faire ici un bref plaidoyer pour que certaines communes, qui sont plutôt l’exception, qui envisageraient ou auraient envisagé de compléter, si j’ose dire, les arrêtés du Gouvernement ou de maintenir d’anciennes dispositions parallèles, y renoncent, parce que sinon, cela devient vraiment très lourd pour ne pas dire ingérable, que ce soit pour nous ou pour les autres impétrants. Par exemple, si on investit massivement dans un système de communication électronique qui permette de disposer de plans en un nombre infini d’exemplaires, nous demander d’envoyer encore parallèlement six exemplaires en format papier, est une procédure un peu dépassée qui génère des coûts dans les coûts. Je voudrais donc plaider ici pour dire : soyez exigeant pour que nous respections l’ordonnance, sous réserve de pragmatisme la première année, mais ne doublez pas ce système qui peut fonctionner par des résidus d’un ancien système. Je pense que cela facilitera les choses. Le deuxième aspect de la collaboration de Sibelga avec les communes est évidemment sa contribution financière directe aux budgets des communes. Les dernières années, Sibelga a distribué des redevances de voirie aux communes pour un montant d’environ 35 millions d’euros par an. Ce nouveau système date, je pense, de 2004. Ce montant devrait rester au même niveau les années à venir, en compensation de la diminution des quantités d’énergie distribuées à Bruxelles. Ces dernières ont en effet tendance à diminuer, tandis que les redevances et les prix sont indexés tant pour le gaz que pour l’électricité. C’est ainsi qu’il y a une compensation entre les deux et que je peux vous dire que les contributions n’augmenteront pas mais resteront au même niveau. Le deuxième montant important versé par Sibelga – ou plus précisément par Interfin, le holding financier de Sibelga – sont évidemment les dividendes versés aux communes par Interfin ces dernières années. Ces dividendes ont légèrement augmenté et étaient de 50 millions d’euros pour l’année budgétaire 2013. Marc Thoulen – Assemblée générale – 25/06/2014 - © AVCB-VSGB 11 A l’occasion du départ d’Electrabel et sur la base d’un planning financier à moyen terme, Interfin a décidé de verser 60 millions d’euros de dividendes aux communes, ce qui représente une augmentation de 20 %. Ceci est évidemment important et nous prévoyons de pouvoir les payer également les années suivantes. Ces dividendes proviennent pour les deux tiers des résultats structurels de Sibelga et pour un tiers des participations d’Interfin dans d’autres sociétés du secteur de l’énergie, en particulier celles liées au transport de gaz et d’électricité au niveau fédéral, Fluxys et Elia. Concrètement, nous espérons pouvoir continuer à verser un tel montant pendant les cinq années à venir. La possibilité d’attribuer pareilles rentrées régulières aux communes est évidemment liée au maintien au sein d’Interfin du patrimoine propre constitué à travers les années. Il s’agit d’un choix entre des rentrées régulières et la vente des joyaux de famille. Pour les communes, c’est un choix rationnel que de conserver ces joyaux au sein d’Interfin, étant donné qu’ainsi elles touchent des revenus réguliers provenant de la participation des communes dans Interfin et Sibelga. Le rendement étant sensiblement plus élevé que le taux d’intérêt de la dette publique communale ou régionale, la différence constitue un bénéfice net pour les finances communales. Mais je voudrais surtout insister sur le troisième versant, qui tient dans les services que nous réservons à nos actionnaires. Nous avons effectivement commencé par l’éclairage public, que nous réalisions de manière plus ou moins traditionnelle, mais que nous avons, depuis, systématisé dans le cadre de la libéralisation du marché où la chose a été formalisée sous la forme d’une obligation de service public qui entre dans le régime de régulation de l’électricité. La Région nous a donné, en même temps que vous, complète délégation de pouvoir pour gérer l’éclairage public communal, avec l’obligation parallèle de financer cet éclairage public dans les tarifs. Je pense que nous faisons cela de manière souple, c’est-à-dire sans abuser de notre délégation de pouvoir : au contraire nous encourageons les communes à faire des plans lumière, nous sommes en dialogue permanent avec des échevins concernés et les fonctionnaires communaux. Je pense que les choses se passent souplement au niveau des choix, que le niveau de service est tout de même de qualité et qu’en tout cas, le système nous permet désormais, comme le disait le président, de mettre l’ensemble des communes au même niveau en matière d’éclairage public, puisque au moment de la fusion des intercommunales en 2001, le moins que l’on puisse dire est qu’il y avait de fortes différences. Cela nous permet aussi d’assurer un renouvellement régulier des luminaires, en nombre croissant d’ailleurs, avec le souci d‘accroître la convivialité avec des lumières agréables, des luminaires plus bas pour que la lumière soit moins aveuglante, ce qui signifie plus de luminaires, et en combinant cela avec une diminution de la consommation d’énergie qui est l’un des objectifs que la Région nous fixe. Et nous y arrivons, car en dépit d’une augmentation sensible du nombre de luminaires, nous avons eu une diminution de la consommation d’énergie. Je pense aussi que nous pouvons continuer à prester ce service dans les prochaines années, dont je rappelle qu’il nous coûte annuellement 23 millions d’euros hors TVA, ce qui représente 29,2 millions économisés dans les budgets communaux, sans parler du fait que si ce système de financement devait sauter, chacun partirait sans doute de son côté, ce dont il en coûterait davantage du fait d’avoir perdu les économies d’échelle. On nous demande parfois d’aller plus vite dans les nouvelles technologies en matière d’éclairage public, ainsi, régulièrement, il y a des offensives « LED ». Il est vrai que les techniques changent en matière d’éclairage public, mais nous disposons d’une certaine maturité technologique qui nous permet justement de ne pas céder aux effets gadget. Aujourd’hui, par exemple, nous plaçons des spots, c’est-à-dire des ampoules qui sont plus performantes que les LED. Les LED ne sont en effet Marc Thoulen – Assemblée générale – 25/06/2014 - © AVCB-VSGB 12 pas ce qui se fait de plus efficace maintenant du point de vue rendement, et c’est aussi une technologie qui, en tout cas en matière d’éclairage public, est encore en progrès. Nous résistons effectivement à une entrée prématurée des LED sur le marché, car nous attendons d’ici à 4 ou 5 ans une maturité accrue de cette technologie, que pour l’instant nous réservons à des applications très ponctuelles, comme l’éclairage des passages pour piétons. Dans d’autres cas, nous estimons que c’est aujourd’hui une mauvaise décision technique. Et demain, nous allons aussi « smartiser » notre réseau d’éclairage public, en y introduisant progressivement l’électronique et l’informatique non seulement pour faire des économies d’énergie, mais aussi pour avoir une gestion plus performante des pannes et de l’entretien. Ce n’est évidemment pas Sibelga qui invente ces technologies, ce sont des technologies mondiales dont il faut attendre la maturité pour pouvoir les placer valablement sur notre réseau. A cet égard, nous sommes en train de faire une roadmap technologique qui sera terminée cette année, qui aboutira à un certain nombre d’investissements dans les nouvelles technologies d’ici à 2020. Il faut certes aller dans cette direction, mais ce serait aussi dommage de payer des millions d’euros pour des technologies qu’on devrait enlever 5 ans plus tard, à des fournisseurs qui ne suivraient plus à cette date. A côté de ces activités traditionnelles, qu’il nous paraît important de maintenir, en dépit des pressions très fortes qui s’exercent sur prix de l’électricité, certains partis se sont posés la question : et si on supprimait l’obligation de service public dans le chef de Sibelga de manière à pouvoir baisser de 10 % les tarifs d’électricité ? Vous êtes bien à même d’apprécier les conséquences d’une telle mesure, car il y a de fait d’autres soucis à partager que la seule question des tarifs. Pour ma part, je pense qu’on a constitué un système de financement et de gestion efficace, qu’il faudrait dès lors essayer de garder. C’est pour moi un bon modèle, que nous proposons d’étendre encore à tout ce qui touche à la gestion de l’énergie dans les bâtiments communaux. C’est pour cela que nous avons pris cette année l’initiative de proposer la création d’une centrale d’achat en matière d’éclairage public et si je ne me trompe, à part la Ville qui avait déjà fait des contrats jusqu’en 2017, toutes les communes ont suivi, et non seulement les communes mais aussi de nombreux CPAS, des zones de police et des asbl, Nous sommes d’ores et déjà suivis par plusieurs dizaines d’entités. Certains d’entre vous ont par ailleurs déjà entendu parler du monitoring des consommations, avec un système appelé « Enerclic », un système de comptage très sophistiqué de la consommation d’énergie des bâtiments communaux, qui équipe les 200 bâtiments les plus importants. Les données recueillies font l’objet d’un traitement informatique et d’une analyse approfondie chez nous, et nous les recoupons avec les données qui proviennent de nos comptages normaux, de manière à pouvoir faire le benchmarking des bâtiments communaux en matière d’efficacité énergétique et de pouvoir créer progressivement un système de monitoring et d’alerte. Nous sommes occupés à roder ce système, à évaluer la manière d’utiliser ces informations de la manière la plus efficace – cette année encore, nous allons procéder à 40 audits approfondis de bâtiments communaux – en espérant, à partir de l’an prochain, pouvoir fournir aux communes un service gratuit, bien structuré, de monitoring et d’alerte sur la consommation des bâtiments. Bien entendu, ces deux initiatives se renforcent l’une l’autre puisque le fait de disposer de toutes ces données nous permet aussi de faciliter l’administration de centrale d’achats. Certains se souviennent peut-être aussi qu’il y a quelques années déjà, nous avions la possibilité d’octroyer aux communes des primes en matière d’économie d’énergie et que dans plusieurs dizaines de bâtiments, ces primes ont aidé à réaliser des investissements spéciaux, et plus encore à produire des audits et des cahiers de charges à cet effet. A un moment donné, la Région a préféré suivre une autre voie avec Plage, en confiant à l’IBGE la gestion des primes d’utilisation Marc Thoulen – Assemblée générale – 25/06/2014 - © AVCB-VSGB 13 rationnelle de l’énergie pour les communes. Nous avons alors demandé au Gouvernement de préciser les responsabilités de chacun. La Région doit dire si c’est à Sibelga qu’il revient de faire cela et si oui, lui confier les moyens financiers pour le faire ; si ce n’est pas le cas, Sibelga désinvestira ce secteur. Quant à nous, nous pensons que nous avons une connaissance plus intime et plus particulière des communes, et que nous pouvons fournir un service homogène sur l’ensemble de la consommation énergétique. Nous pensons avoir déjà suffisamment de pièces dans le puzzle et sommes convaincus qu’en mettant toutes les pièces ensemble, on peut aider les communes à construire une véritable politique d’économie d’énergie dans leurs bâtiments, en sortant de l’espace actuel qui reste encore un peu expérimental, et cela même si certaines communes ont investi de manière très professionnelle dans ce type d’activités. L’objectif que nous nous fixons pour les 5 prochaines années, c’est de fournir gratuitement aux communes un service de base en matière de gestion de l’énergie. Ceci ne pourra se faire que dans une étape suivante, quand les premières seront bien maîtrisées, notamment en matière de centrale d’achats, en matière de travaux et en matière d’équipements. Un dernier mot sur un concept un peu plus avancé que l’on appelle « smart cities », où il y a à la fois plein de choses intéressantes à trouver, mais il y a aussi beaucoup de communication et d’opportunités pour les grandes firmes qui essayent de fourguer du matériel. Dans certains domaines où on pourrait s’attendre à voir Sibelga présente, vous ne nous entendez pas. Mais cela ne veut pas dire que nous ne soyons pas prêts à vous entendre ! Vous savez grosso modo que « smart cities », c’est les réseaux intelligents d’électricité, le comptage intelligent de l’énergie, l’éclairage public intelligent, mais aussi la mobilité intelligente des réseaux publics de transport comme d’ailleurs des voitures. Ainsi, nous n’avons pas prévu d’initiatives pour les véhicules électriques après une étude très approfondie du sujet parce que nous n’étions pas les mieux placés pour prendre ces initiatives et parce que nous estimions que ce n’était pas nécessairement une initiative rentable. Je pense qu’en cette matière aussi, il ne faut pas y aller trop tôt, et c’est là un message que nous avons fait passer au Comité technique qui réunit tous les mois les fonctionnaires techniques communaux avec ceux de Sibelga. Mais si certaines communes souhaitent que nous y travaillions, que nous les aidions pour entrer dans le domaine du véhicule électrique, nous sommes certainement prêts à collaborer et à apporter quelque chose, que ce soit pour faire le point sur la maturité de la technologie. Peut-être en cette matière les gestionnaires d’emplacements de parkings jouent-ils un rôle tout à fait crucial et ont-ils, eux, la vraie carte pour se lancer là-dessus. Il reste de notre part une petite offre de service à la marge, qui rejoint nos efforts en matière d’éclairage, de chauffage des bâtiments, de centrale d’achats, pour gérer de façon globale la consommation d’énergie au mieux des intérêts des communes. » Monsieur Marc Cools invite l’assistance à profiter de la présence de Luc Hujoel, porte-parole de Sibelga, pour trouver réponse à des interrogations précises, soit au cours de cette séance, soit pendant le drink qui suivra. A défaut de réactions immédiates, il souhaite, avant de clôturer, donner la parole à Julien Gooskens, qui a demandé à intervenir, en tant qu’ancien bourgmestre mais surtout, c’est à ce titre-là qu’il est ici, en tant que membre fondateur de notre Association il y a 20 ans, et qu’il a plaisir de revoir chaque année lors de l’assemblée générale. Julien Gooskens : « Monsieur le Président, comme je suis le dernier représentant - je ne dirais pas survivant car il y en a d’autres, mais toujours présent à vos assemblées générales -, il se trouve qu’aujourd’hui j’ai été surpris lorsqu’en entrant j’ai entendu Marc Thoulen m’annoncer : c’est ma dernière assemblée générale. Alors il y a beaucoup de gens ici qui, tout à l’heure, ont applaudi l’exposé de Marc Thoulen, mais il y a aussi tous ceux qui sont absents et qui certainement, s’ils avaient su ce qui se passait aujourd’hui, seraient venus. En un mot, en leur nom, je vous dit : Monsieur Thoulen, merci beaucoup pour l’accueil toujours chaleureux que l’on a eu. Jamais en 20 ans je n’ai fait appel à vos conseils et à vos services sans en être satisfait, aussi bien à l’époque que ce jour. Merci encore et bonne route dans votre très agréable retraite ! » (Applaudissements) Marc Thoulen – Assemblée générale – 25/06/2014 - © AVCB-VSGB 14 Frédéric Vallier : « Je voudrais profiter de cette assemblée pour dire un petit mot, en tant que directeur général du Conseil des Communes et Régions d’Europe, qui a depuis peu installé intégralement son siège à Bruxelles. Je voulais, à l’occasion du départ prochain de Marc Thoulen à la retraite, souligner le travail accompli en commun, non seulement pour réussir cette implantation à Bruxelles, mais aussi pour soutenir au quotidien notre travail sur les affaires européennes. Je voulais donc le remercier pour le travail accompli, mais aussi pour vous encourager à participer aussi aux travaux que nous avons au sein du Conseil des Communes et Régions d’Europe, en particulier pour nos actions de lobbying, qui sont très importants pour nous et qui ont une implication sur votre travail quotidien. 70 % des réglementations prises au niveau européen ont en effet un impact direct sur le travail des communes, et donc quand on parle de synergies, de transport et de beaucoup d’autres activités du quotidien, bien souvent celles-ci relèvent de réglementations, établies pour le meilleur mais qui sont parfois aussi des sources de difficultés, qui trouvent leur origine dans des décisions prises par le Parlement européen, par la Commission européenne ou par le Conseil, et que vous devez entrer dans vos propres réglementations. J’invite dès lors l’Association à renforcer cette collaboration avec notre Conseil et je réitère tous mes remerciements et toutes mes amitiés à Marc Thoulen. » (Applaudissements) Marc Thoulen : « Pour répondre à ce que tu viens de dire, cher Frédéric, je tiens à faire savoir que nous sommes ravis que sur certains domaines, des coopérations, qui sont vraiment de contenu, se soient mises en place, au-delà de notre participation aux nombreux groupes de réflexion paneuropéens organisés par le CCRE. Spécifiquement, je tiens à souligner, concernant la Semaine européenne de la Démocratie locale que j’ai mentionné tout à l’heure, les activités organisées en commun l’an dernier, et qui sont réellement exemplaires. Je crois qu’on a tout à gagner, à l’occasion de l’implantation complète du CCRE à Bruxelles dont nous nous réjouissons, à ajouter à cet enracinement une dimension concrète, qui permette d’inscrire dans le terrain bruxellois nos rêves européens. » Marc Cools remercie les participants, et en particulier les orateurs, Luc Hujoel, Marc Thoulen et le personnel de l’Association, mais aussi toutes les personnes présentes ici en leur nom ou au nom de leur commune. Il remercie également les autorités de la commune de Saint-Josse pour leur invitation et plus particulièrement Eric Jassin et Emir Kir, qui sont membres du Bureau de l’Association, ainsi que le personnel du musée Charlier pour leur accueil, lequel a non seulement permis de tenir ici cette assemblée, mais aussi de découvrir un lieu emblématique du patrimoine culturel de notre Région. Il lève la séance tout en invitant l’assemblée à prendre le verre de l’amitié, offert par l’Association. (Applaudissements) Marc Thoulen – Assemblée générale – 25/06/2014 - © AVCB-VSGB 15 17/03/2015 Association de la Ville et des Communes de la Région de Bruxelles-Capitale asbl Vereniging van de Stad en de Gemeenten van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest vzw 20 ans jaar ! Association de la Ville et des Communes de la Région de Bruxelles-Capitale asbl Vereniging van de Stad en de Gemeenten van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest vzw Marc THOULEN AG 25/06/2014 AV Association de la Ville et des Communes de la Région de Bruxelles-Capitale asbl Vereniging van de Stad en de Gemeenten van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest vzw 1 1977 Associations de fait Responsabilité juridique Feitelijke verenigingen Juridische aansprakelijkheid 1990 1991 1993 Comités régionaux Régionalisation du personnel Regionalisering personeel 2000 2005 Employeur – Regionale comités Werkgever 2013 AVCB-VSGB Responsabilité financière UVCB-VBSG Financiële aansprakelijkheid 1988 1995 2004 CA: représentants régionaux majoritaires CA : représentants régionaux seuls Association d’associations Rvb: meerderheid regionale vertegenwoordigers Rvb : enkel regionale vertegenwordigers Vereniging van verenigingen Marc THOULEN – 20 ans / jaar – 25-06-2014 1/10 © AVCB-VSGB - rue d'Arlon 53/4 Aarlenstraat - 1040 Bruxelles Brussel 1 17/03/2015 Association de la Ville et des Communes de la Région de Bruxelles-Capitale asbl Vereniging van de Stad en de Gemeenten van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest vzw 2 Retour à la case départ – Terug naar Start - 1993: pas de services propres / geen eigen diensten -> collaboration / samenwerking -> 2003 Premiers pas hésitants – 1e aarzelende stapjes - 1994: revue / tijdschrift 1995: service d’études / studiedienst 1998: traduction / vertaling 2000: bib - doc Marc THOULEN – 20 ans / jaar – 25-06-2014 2/10 Association de la Ville et des Communes de la Région de Bruxelles-Capitale asbl Vereniging van de Stad en de Gemeenten van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest vzw En avant ! Voorwaarts ! 3 Plan de développement / Ontwikkelingsplan Cadre ACS fédéral / Federaal Gesco-kader -> services de base / basisdiensten Aide de la Région / Fédéral – Gewestelijke en federale steun Partenariat - Belfius / Ethias - Samenwerking -> missions / opdrachten -> publications + formations / publicaties en vorming Marc THOULEN – 20 ans / jaar – 25-06-2014 3/10 © AVCB-VSGB - rue d'Arlon 53/4 Aarlenstraat - 1040 Bruxelles Brussel 2 17/03/2015 Association de la Ville et des Communes de la Région de Bruxelles-Capitale asbl Vereniging van de Stad en de Gemeenten van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest vzw 4 Marc THOULEN – 20 ans / jaar – 25-06-2014 410 Association de la Ville et des Communes de la Région de Bruxelles-Capitale asbl Vereniging van de Stad en de Gemeenten van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest vzw 5 Emploi FTE Tewerkstelling 30,00 25,00 20,00 15,00 10,00 5,00 0,00 Marc THOULEN – 20 ans / jaar – 25-06-2014 5/10 © AVCB-VSGB - rue d'Arlon 53/4 Aarlenstraat - 1040 Bruxelles Brussel 3 17/03/2015 Association de la Ville et des Communes de la Région de Bruxelles-Capitale asbl Vereniging van de Stad en de Gemeenten van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest vzw 6 Services - Diensten - Conseil / Advies - Information / Informatie - Lobbying Conseil aux communes, appui au lobbying, formations Advies aan gemeenten, steun bij lobbywerk, vorming Revues, publications, networking, documentation Tijdschriften, publicaties, netwerking, documentatie Démarches, mémorandums, représentation Initiatieven, memorandums, vertegenwoordiging Marc THOULEN – 20 ans / jaar – 25-06-2014 6/10 Association de la Ville et des Communes de la Région de Bruxelles-Capitale asbl Vereniging van de Stad en de Gemeenten van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest vzw 7 Missions - Opdrachten 1992: dialogue stationnement / dialoog parkeren 2000: développement durable / duurzame ontwikkeling 2000: coopération internationale samenwerking 2005 : subsides / subsidies 2007: démocratie locale / lokale democratie Marc THOULEN – 20 ans / jaar – 25-06-2014 7/10 © AVCB-VSGB - rue d'Arlon 53/4 Aarlenstraat - 1040 Bruxelles Brussel 4 17/03/2015 Association de la Ville et des Communes de la Région de Bruxelles-Capitale asbl Vereniging van de Stad en de Gemeenten van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest vzw 8 Tutelle administrative – Administratief toezicht Statut des mandataires – Statuut mandataris Additionnels : prélèvement et versement – Opcentiemenen: heffing en stortingen Pensions des agents statutaires – Pensioen statutairen Charte sociale – Sociaal handvest Pertes du Holding communal- Verlies Gemeentelijke Holding Contrats de prévention - Preventiecontracten Politique des grandes villes - Grootstedenbeleid Sabot et quads – Wielklem en quads Charges (inter)nationales - (Inter)nationale lasten Main-morte - Dodehand Dotation aux zones de police – Dotatie aan politiezone Sanctions administratives – Administratieve sancties Coopération internationale – Internationale samenwerking Agendas locaux 21- Lokale Agenda 21 Pacte de stabilité - Stabiliteitspact Marc THOULEN – 20 ans / jaar – 25-06-2014 8/10 Association de la Ville et des Communes de la Région de Bruxelles-Capitale asbl Vereniging van de Stad en de Gemeenten van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest vzw Nieuwe impuls 9 Nouvelle impulsion Organigramme départemental Organigram met departementen Gestion intégrée des documents Geïntegreerd documentenbeheer Ressources humaines + intégration financière Human resources + financiële integratie Lobbying: veille stratégique <-> communication Lobbying: strategische follow-up <-> communicatie … Marc THOULEN – 20 ans / jaar – 25-06-2014 9/10 © AVCB-VSGB - rue d'Arlon 53/4 Aarlenstraat - 1040 Bruxelles Brussel 5 17/03/2015 Association de la Ville et des Communes de la Région de Bruxelles-Capitale asbl Vereniging van de Stad en de Gemeenten van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest vzw 10 Bedankt ! Merci ! Bedankt ! Bedankt ! Bedankt ! Bedankt ! Bedankt ! Marc THOULEN – 20 ans / jaar – 25-06-2014 10/10 © AVCB-VSGB - rue d'Arlon 53/4 Aarlenstraat - 1040 Bruxelles Brussel 6