Evaluation des résultats - Search for Common Ground

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Evaluation des résultats - Search for Common Ground
8ème Rue Limete n° 23 bis
Quartier Industriel
Kinshasa - Limete
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E-mail : [email protected]
ETUDE SUR L’EVALUATION DU PROJET D’URGENCE DE
PREVENTION DE CHOLERA D’OXFAM GB DANS LES
PROVINCES DE L’EQUATEUR, BANDUNDU, ET LA VILLEPROVINCE DE KINSHASA
Evaluation des résultats
Pour compte de SFCG - RDC
Bureau d’Etudes Marketing – BEM
Décembre 2011
Page 0 sur 59 PLAN DU RAPPORT
Page 1 sur 59 Plan du rapport
0. Résumé
1. Introduction
1.1. Background de SFCG
1.2. Contexte de l’évaluation
1.3. Objectifs
1.4. Résultats attendus
2. Méthodologie
2.1. Type d’étude réalisée
2.2. Couverture géographique et validité des résultats
2.3. Exploitation des données
3. Résultats
3.1. Résultats globaux
3.2. Résultats détaillés
3.3. Analyse comparative
3.4. Analyse sur les partenariats des radios avec la SFCG
4. Discussions
5. Difficultés rencontrées
6. Conclusion et recommandation
Page 2 sur 59 RESUME
0. Résumé L’objectif principal de cette étude est de quantifier et d‘analyser les effets du projet d’urgence d’Oxfam GB sur la prévention du choléra chez les ménages vulnérables à l’aide d’une évaluation des résultats des personnes exposées aux médias et qui ont eu comme source principale d’information, les radios diffusant les spots et les émissions de SFCG dans les Provinces des Bandundu/Kikwit, Equateur/Dongo, et la Ville‐Province de Kinshasa. Cette investigation décrit le comportement d’un échantillon de 1000 personnes représentatif tirée de manière aléatoire à l’aide d’une analyse descriptive et exploratoire. Ces analyses ont permis non seulement d’identifier les indicateurs sur les changements des attitudes et des comportements positifs à plus de ¾ de la sous population exposée à la radio mais aussi à déterminer la proportion des auditeurs par site et par radio partenaire à la SFCG dans les zones où l’enquête a eu lieu. Les données utilisées sont celles de l’enquête menée auprès des ménages dans les provinces (sites) précitées au mois de novembre 2011. Elles ont été intégrées dans une même base des données qui assure l’analyse empirique et la comparaison des personnes interrogées par site et par groupe. En effet, au sein de la sous population interrogée, il a été constaté en termes des indicateurs les tendances ci‐après : 1. Il se dégage que la population enquêtée tire les informations relatives au choléra d’une diversité de sources d’information parmi lesquelles nous pouvons épingler en ordre d’importance la Radio(79%) ; la Télévision(70%) ; les amis(68%) ; le Page 3 sur 59 quartier(62%) ; le Centre de santé(61%) ; la famille(49%) ; l’Eglise(44%) ; l’Ecole(22%) ; le travail (17%) et le journal(16%). La radio reste le seul et important canal par lequel une bonne proportion de la population enquêtée déclare avoir été informée du message sur la prévention du choléra 2. 77,1% de la population ont été sensibilisé au moyen d’émissions de SFCG. Par rapport aux sites d’enquête, Dongo affiche un taux élevé de la population ayant été informé au moyen de émissions de SFCG (99%), suivi de Kinshasa (76,1%) et de Kikwit (43,5%). 3. Sur 84,5% des personnes ayant une idée sur le choléra, 38% de populations enquêtées ont entendu parler pendant la campagne médiatique, 45% avant la campagne et les personnes qui ne se rappellent plus représente 17% dans l’ensemble. 4. A Dongo la population a suivi les émissions de SFCG dans l’ordre de 45,2% ; 36,5% et 11,9% respectivement très souvent, régulièrement et souvent. Celle de Kinshasa a suivi les émissions de SFCG très souvent (27,5%), souvent (24,3%) et régulièrement (22%). Quant à la population de Kikwit, elle a suivi les émissions de SFCG régulièrement et souvent dans les proportions de 38,5% et 30,8%. 5. Plus de ¾, soit 89.2% des populations touchées par l’enquête déclarent avoir la connaissance du choléra de façon spontanée ou assistée contre 10.8%. 6. 87,1% de l’ensemble de messages des émissions de SFCG retenus par la population enquêtée reprend les éléments suivants : propreté ; laver les mains après la toilette et tout usage hygiénique ; maladie qui tue et de saleté ; laver les mains avant de manger ; manger les aliments cuits ; bouillir de l’eau avant de consommer. 7. Dans l’ensemble plus de ¾ des personnes enquêtées lave leurs mains de manière régulière et souvent. Plus de 70% des personnes enquêtées lave leurs mains après avoir été aux toilettes avec du savon de manière régulière et souvent. Plus de 1/3 des personnes enquêtées lave des mains avec du savon avant de préparer la nourriture de manière régulière et souvent. Plus de 1/3 des personnes interrogées lave des mains avec du savon après avoir vidé les pots du bébé de manière régulière et souvent. Page 4 sur 59 INTRODUCTION
Introduction 1.1. Background de SFCG La mission de Search for Common Ground est de transformer la manière dont les populations, les organisations et les gouvernements gèrent les conflits, de les amener à quitter les approches de confrontation pour rechercher des solutions de collaboration. Les activités consistent à élaborer et à exécuter des programmes à différents niveaux qui visent à gérer les conflits et prévenir les violences. Il aide les parties en conflit à comprendre leurs différences et à agir sur leurs points communs. En 2011 SFCG en RD Congo gère en moyenne 25 projets de 20 bailleurs de fonds différents, comme UNICEF, UNHCR, les gouvernements Américains, Anglais et Néerlandais. Les projets varient en taillent, entre les petits projets de 30.000 USD de courte durée et les grands projets de plusieurs millions de dollars qui s’étalent sur cinq années. La file rouge des plupart de programmes est la communication pour le changement de la société, mais les thématiques traitées diffèrent par projet. Le budget annuel de SFCG en RD Congo est environ 5 million USD. Le projet à évaluer est expliqué plus loin dans la section 2 de ces termes de références. La théorie de changement de SFCG en RDC est la suivante : augmenter les connaissances et le niveau de sensibilisation afin de résister aux manipulations et aux rumeurs. SFCG veut changer les attitudes, et combattre les préjugés et stéréotypes négatives. De plus SFCG en RDC veut encourager les approches collaboratives plutôt que celles de la confrontation. En Page 5 sur 59 outre, SFCG essaie d’intégrer dans sa programmation les acteurs qui sont des acteurs clés dans des conflits. SFCG fait de son mieux également pour renforcer les structures locaux des médias comme les radios et les télévisions pour un impact plus durable de ses interventions. 1.1.1. Information sur SFCG SFCG est une organisation internationale de transformation de conflit, présente en République Démocratique du Congo depuis fin 2001. Elle cherche à renouer les liens qui étaient brisés par les guerres entre les communautés, le gouvernement ainsi que l’armée et la police. SFCG a depuis mené de nombreuses activités en lien avec une diversité de thématiques telles que les élections, la démocratie participative, la réforme du secteur de la sécurité, le rapatriement et la réintégration des réfugiés et des déplacés, la protection des civils, la lutte contre les violences sexuelles et les violences basées sur le genre ainsi que la réconciliation entre des communautés divisées. SFCG en RDC estime d’avoir atteint:  23 millions d’auditeurs de ses programmes radiophoniques (65% de localités en RDC sont d’une distance de moins de 150 KM d’une radio partenaire de SFCG, avec un taux d’écoute moyen de nos émissions de 59%) ;  10 millions via la télévision. 1.1.2. But de l’évaluation L’évaluation devrait inspirer l’équipe de SFCG en RDC pour mieux faire le travail qu’ils font d’une manière plus efficace, mais ne devrait pas remettre en question le travail de SFCG en RD Congo, c’est‐à‐dire la question est de savoir si SFCG DRC fait son travail correctement et non pas si SFCG DRC fait le bon travail. Donc l’évaluation devrait se focaliser sur la mise en œuvre de notre théorie de changement au lieu de proposer une autre théorie de changement. L’évaluation ne devrait pas proposer des thèmes ou un travail nouveau mais plutôt suggérer comment améliorer le travail que SFCG RD Congo fait déjà. Les consommateurs principaux de ces études sont les membres de staff de SFCG en RD Congo. Cependant, l’évaluation sera également partagée avec le bailleur qui participera financièrement à cette évaluation, c’est‐à‐dire Oxfam GB. L’approche de l’évaluation devrait être une approche pratique qui se focalise sur l’usage de cette évaluation après sa finalisation. 1.2. Contexte de l’évaluation SFCG, à travers son staff en RD Congo a mis en place un projet d’urgence de prévention de cholera d’OXFAM GB dans les provinces de l’Equateur, du Bandundu et la ville‐Province de Kinshasa. Ce projet de 65.000 USD et de 4 mois (25 juillet – 25 novembre 2011) avait pour objectifs spécifiques de fournir à la population des informations de qualité sur des notions liées à la prévention de choléra et de promouvoir des attitudes et des changements positifs quant à la prévention de choléra. Ces objectifs ont eu pour résultats : des hommes et des femmes vivant dans la ville‐province de Kinshasa (Bankana, Djili, Kingabwa, Lemba, Matete), les provinces de l’Equateur(Dongo) et Bandundu (Kikwit : Nzinda, Lukolela, Kazamba) qui ont entendu les programmes et les émissions de SFCG ont accru leurs connaissances sur les mesures de prévention du choléra et ont adopté des attitudes de changement positif quant à la prévention de cette épidémie (choléra). 1.3.
Objectifs de l’évaluation Page 6 sur 59 Du point de vue global, l’étude d’évaluation devrait faire ressortir de manière simple et indicatif le changement qu’apporte le projet dans les connaissances, les habitudes, attitudes et pratiques des habitants dans les zones ciblées sur la prévention du choléra. De manière spécifique l’évaluation permettra de : (1) déterminer le nombre d’auditeurs des émissions SFCG sur le choléra en général dans les trois provinces ciblées et ; (2) déterminer le nombre d’auditeurs des programmes (spots et émissions de SFCG sur le choléra) dans les trois provinces, en analysant leur niveau de connaissances et de changement d’attitudes quant à la prévention du choléra et le nombre d’auditeurs des programmes SFCG de radios partenaires. 1.4.
Résultats attendus De manière spécifique l’évaluation devrait produire les éléments ci‐après :  la proportion de la population ayant eu accès aux informations de qualité et ayant accrue leur connaissance sur la prévention du choléra ;  le nombre d’auditeurs par radio et par site des programmes ayant adopté des attitudes positives sur la prévention du choléra et le nombre d’auditeurs des programmes radiophoniques de SFCG ;  Les facteurs clé ayant eu un effet sur le comportement (attitudes et changement positif) de la population ciblée face à la campagne sur le choléra. Page 7 sur 59 METHODOLOGIE
Méthodologie 2.1. Types d’étude réalisée Notre étude a été portée sur l’enquête par sondage auprès des ménages de la zone ciblée et consiste à évaluer l’impact du projet sur la prévention du choléra. Ainsi, l’on a été amené à disposer d’un groupe témoin (ménages non exposés aux programmes "émissions et spots de SFCG" diffusé par les radios partenaires sur la prévention du choléra et d’un groupe test (ménages exposés aux programmes "émissions et spots de SFCG" à travers les radios partenaires sur la prévention du choléra) ‐ qui devraient avoir, avant le projet, de nombreuses caractéristiques semblables de telle manière que quoiqu’il ait existé, pendant la période de mise en œuvre du projet, des faits et autres facteurs externes pouvant avoir influé sur le vécu de la population concernée, la conjonction de ces événements aurait affecté de manière identique les deux groupes et que s’il y a différence entre eux dans le temps, elle relèverait de l’exposition du groupe test au projet. 2.1.1. Analyse documentaire Page 8 sur 59 La revue documentaire a permis à l’équipe d’avoir une idée claire et précise sur les diverses ressources, atouts et faiblesses de la région lesquels lui a permis d’établir une vision complète de la situation dans laquelle le projet a été initiés ou menés pour enfin déterminer les effets (immédiats ou à long terme) sur le changement des comportements hygiéniques de masse ou le niveau de connaissance sur la prévention de la maladie au sein de la population dans les zones ciblée par le projet. 2.1.2. Interview en profondeur Le recours aux techniques participatives nous a permis d’identifier les contraintes, les obstacles et les freins auxquels les populations ont fait ou font face et qui peuvent avoir entravé ou non leurs comportements ou leurs connaissances sur la prévention du choléra. Pour ce faire, l’interview en profondeur ont été mené avec les radios partenaire à SFCG afin d’éclaire la situation. Elles devraient permettre aux différents acteurs en présence de s’exprimer et de mettre en évidence les conditions dans lesquelles les populations des zones ciblées ont vécu avant, avec ou sans les interventions du projet. 2.1.3. Enquête par sondage Groupe test : Personne vivant dans les zones d’intervention et ayant bénéficié des informations sur la prévention du choléra par l’exposition aux médias car disposant d’un poste de radio. Groupe témoin : Personne vivant dans les mêmes régions géographiques et administratives mais n’ayant pas bénéficiée des informations sur la prévention du choléra par l’exposition aux médias car ne disposant pas de radio. L’enquête auprès des ménages a été basée sur les deux groupes des individus indiqués dans les lignes précédentes, elle a eu pour objectif d’obtenir les informations qualitatives et quantitatives se rapportant à leurs connaissances et leurs changements du comportement de ces derniers jours susceptibles de ressortir les tendances de leurs connaissances relatives à la prévention du choléra en vue de faire de comparaisons, entre eux et dans le temps. Les personnes à enquêter ont été tirées aléatoirement avec stratification à priori selon le milieu urbain ou périphérique sous contrainte de deux variables de contrôle notamment, l’âge et le sexe. Proportion des personnes enquêtées Urbain 37%
Milieu Périphérique 43%
Rural 20%
Homme 50% Sexe Femme 50% 15 – 24 ans 40% Tranche d’âge Plus de 24 ans 60% 2.2. Couverture géographique et validation des résultats Avec un échantillon théorique de 1 000 personnes, la répartition par groupe a été faite de la manière suivante. Pour le groupe test = 500 personnes exposées et pour le groupe témoin = 500 personnes non exposées. 2.2.1. Stratification Page 9 sur 59 La stratification a été basée sur trois provinces (Bandundu, Equateur, Kinshasa) dans les sites bénéficiaires du projet sur les informations de qualité à la prévention du choléra. 2.2.2. Tirage Les choix des personnes interrogée a été faite au troisième degré de la manière ci‐après : Au premier degré : sélection du site (selon le poids des ménages et l’accessibilité) Au deuxième degré : sélection de ménages en respectant le pas de sondage sur chaque avenue choisie de manière aléatoire et sans remise. Au troisième degré : sélection de la personne à interview et ayant au moins 15 ans d’âge et avec le respect de quotas sur la variable sexe. 2.2.3. Dispersion géographique Les personnes interrogée ont été au total 1000. La ville de Kinshasa ayant 600 personnes et les provinces de Bandundu et Equateur avec 200 personnes respectivement. Tableau 1. Validation des résultats de la collecte des données Strate Noms du site Kinshasa Kingabwa, Lemba, Matete, Djili, Bankana 600
600
60 100%
Kikwit Nzinda, Lukolela, Kazamba 200
200
20 100%
Equateur Dongo 200
200
20 100%
1000
1000
100 Total Nombre des personnes enquêtées 9 Nombre des personnes prévues % Taux de réalisation Page 10 sur 59 2.3. Exploitation des données 2.3.1. Exploitation des données – Contrôle Deux dispositifs de contrôle avaient été mis en place et exécutés par les superviseurs : 1. accompagnement des enquêteurs pendant leurs activités de collecte en vue de s’assurer du respect de la sélection et du choix des personnes aléatoirement tirées ou de leur substitution (spot check) ; 2. descente auprès des échantillons des ménages interviewés, après le passage des enquêteurs, pour poser des questions et confronter les informations contenues sur les questionnaires aux déclarations des répondants de manière à s’assurer de la qualité des données récoltées (back check). Dans l’ensemble, 60 à 80% des questionnaires avaient été contre ‐vérifiés et validés à deux niveaux avant leur exploitation informatique. 2.3.2. Exploitation des données – Outils d’analyse Les données des enquêtes auprès des ménages ont été préalablement codifiées et ensuite enregistrés sous un masque de saisie développé sous Epidata version 3.1. L’encodage des données a été effectué par 17 agents de saisie en une journée. L’utilisation du logiciel MS Excel, a servi pour le nettoyage du fichier. En fin, le logiciel statistique SPSS version 15.0 a été utilisé pour le traitement et l’analyse avancée des données. En vue de s’assurer de la qualité des données saisies, la méthode de double – saisie avait été utilisée, sur un échantillon d’environ 50% de questionnaires, opérateur par opérateur, avant l’analyse proprement dite des données. Après la saisie, des tests de vraisemblance ou d’exhaustivité (tri à plat, tableaux de fréquence et croisés) ont été réalisés et le fichier a été nettoyé; les données mal entrées ont été vérifiées et validées après comparaison des informations figurant sur les questionnaires. 2.3.3. Exploitation des données ‐ Tests statistiques et analyses utilisées Des tests permettant de valider ou de comparer les résultats trouvés (proportion, moyenne) pour chaque ménage par catégorie de personnes (exposées ou non exposées) ayant écouté le même message, au courant de la même période ont été utilisés. Analyse discriminante (analyse de la variance ‐ Anova) avait été utilisée pour déterminer l’existence ou non de différence quelconque (significative ou non) entre les personnes exposées aux medias et non exposées dans les zones ciblées. En fait, l’analyse discriminante avait pour but dans cette étude de valider l’existence d’une différence entre les groupes, de confirmer le groupe d’appartenance de chaque individu à partir de ses caractéristiques et la détermination du taux de classification. Analyse en composante principale et en correspondance multiple ont été utilisées pour l’analyse statistique multivariée qui a servi à déterminer les variables les plus explicatives. Page 11 sur 59 RESULTATS
Résultats Les principaux résultats obtenus dans le cadre de l’évaluation du projet d’urgence d’Oxfam sur la prévention du choléra sont présentés au tour de deux points principaux, notamment les résultats globaux et le bilan de la campagne tel que développé ci‐dessous. Page 12 sur 59 La proportion des enquêtes par type du milieu
3.1. Résultats globaux 3.1.1. Caractéristiques socio‐démographiques des enquêtés 3.1.1.1. Type de milieu des répondants Il s’agit du profil de la population en termes de milieu d’enquête, de sexe, de tranche d’âge, de niveau de scolarité, du statut matrimonial et d’activité principale de la population concernée par l’enquête. Graph 1 : Répartition des enquêtés selon le type de milieu de résidence 100%
100%
90%
80%
70%
51%
50%
40%
Urbain
60%
60%
49%
Périphéries
43%
37%
40%
30%
20%
Rural
20%
10%
0%
Kinshasa
Kikwit
Dongo
Ensemble
Province / site d'enquête
Dans le cadre de cette étude, les périphéries sont des quartiers identifiés tous près de la rivière contournant le centre urbain (grande ville), alors que urbain fait partie de zone géographique développée par des caractères fonctionnels et convivial de structure conçue et adaptée à la vie dans les villes ; par contre le rural ce qui est propre à la campagne. En tenant compte de la description ci‐haute, nous constatons que dans l’ensemble de sites d’enquête 43% d’enquêtés résident les périphéries, 37% le milieu urbain et 20% le milieu rural. Par rapport à chaque site, Dongo présente 100% d’enquêtés résidant au milieu rural. Dans la ville de Kikwit 60% de personnes enquêtées proviennent de périphéries contre 40% de milieu urbain. Quant à la ville de Kinshasa, 49% de la population enquêtée réside au milieu urbain contre 51% qui s’y trouve dans les périphéries. 3.1.1.2. Tanche d’âge et le sexe des répondants Tableau 2 : Répartition des enquêtés selon les tranches d’âge et le sexe Homme Femme Total
Age révolu 15 ‐ 19 ans 9,2
9,5 18,7
20 ‐ 25 ans 13,3
13,1 26,5
26 ‐ 30 ans
7,5
8,0 15,5
31 ‐ 35 ans 4,9
5,5 10,4
36 ‐ 40 ans 5,1
5,4 10,5
41 ‐ 45 ans 2,5
2,7
5,2
46 ‐ 50 ans 2,7
1,8
4,5
51 ‐ 55 ans 1,3
1,2
2,5
56 ‐ 60 ans 1,1
0,9
2,0
Page 13 sur 59 61 ‐ 65 ans 66 ‐ 70 ans
71 ‐ 75 ans Total 0,8
0,9
0,5 49,9
0,9
1,0
1,7
1,9
0,5
50,1 100,0
Il résulte du tableau 2 ci‐dessus que la population enquêtée représente 50% respectivement de femmes et d’hommes dans l’ensemble de sites d’enquête. Pour les femmes 40% de la sous population enquêtée ont l’âge variant entre 15 et 24 ans contre 60% dont l’âge varie entre 25 ans et plus. Ceci, reflète, la même chose que chez les hommes comme identifié dans la méthodologie. Retenons que par rapport à chaque site, les dispersions ne sont pas très considérables. En outre, nous remarquons que la majorité des personnes enquêtées sont de jeunes dont l’âge varie entre 15‐40 ans avec une moyenne d’âge de 31 ans révolus. 3.1.1.3. La religion Graph 2 : Répartition des enquêtés selon la religion Laïcs
17%
Musulman
s
3%
Chretiens
80%
En tenant compte de la religion, comme source d’information de la population nous remarquons que la majorité de la sous population interrogée sont de Chrétiens qui représentent 80% qui se répartissent en église catholique, protestante et de réveil et qui se chiffre respectivement à 25%, 19% et 36%. Par contre les Laïcs et les Musulmans représentent respectivement 17% et 3%. 3.1.1.4. Niveau d’instruction et les activités principales Tableau 3. La répartition de la population selon le niveau d’instruction et les activités (%) Commerçant Agriculture Emploi salarié Autre Total
N'a pas terminé le primaire Primaire Secondaire Supérieur Total 0,5
2,6
13,8
3,2
20,0
1,1
5,0
6,8
0,2
13,0
0,9 0,8 3,3
3,0 3,3 13,9
22,7 19,0 62,2
12,1 5,1 20,6
38,7 28,2 100,0
62% des enquêtés ont atteint un niveau secondaires, 21% le niveau universitaire et 14% le primaire. 3% ; seulement n’ont terminé les études primaires. Cependant, parmi eux 38% de la population enquêtée sont salariés, 13% sont agriculteurs, 20% sont commerçants et 28% sont sans activité précise. Mais de ces résultats, il va s’en dire que la population enquêtée a un niveau acceptable de scolarisation susceptible de permettre l’assimilation et la compréhension de message de Page 14 sur 59 sensibilisation sur la prévention du choléra dans la mesure où le niveau d’instruction est un facteur important dans le succès de programme de sensibilisation. En outre, la description détaillée du niveau d’instruction et d’activités principale sur les personnes enquêtées nous montrent qu’il y a trois groupes qui se forment, le premier groupe est celui des personnes ayant un niveau secondaire et ils ont comme activité le commerce, le deuxième groupe est formé des agriculteurs avec un niveau d’instruction primaire et sans instruction (les personnes qui n’ont même pas terminé l’école primaire), alors que le troisième groupe comprend que des cadre salariés avec un niveau d’étude supérieur. 3.1.2. Structure des ménages La sous population des personnes interrogées sont des ménages dont la taille moyenne est de 7 personnes avec la présence des actifs et des inactifs qui se chiffre respectivement de 4 et 3 personnes alors que la moyenne des adultes tourne tout autour d’une personne avec au moins 3 ménages dans la parcelle. 3.1.2.1. Source principale d’eau dans les ménages La plupart de ménages et beaucoup plus dans la ville de Kinshasa ont pour source principale d’eau de robinet mais à l’intérieur de chaque site, il y a une dispersion qui dépend de chaque province comme nous montre le tableau ci‐dessous. Tableau 5. Les sources principales d’eau par province/site(%) Kinshasa Kikwit Dongo Ensemble Source principale d'eau Eau du robinet 86,5 59,5
64 Eau du puits ouvert 0,7
3
1,5
1,3 Eau du puits couvert ou forage 3,3
8,5
3
4,3 Eau de source aménagée 2,2 15,5
50,5
14,5 Eau de source non aménagée 1,2
4,5
33,5
8,3 Eau de fleuve / rivière 5,2
9
10,5
7 Eau de pluie 0,2 0,1 Eau en bouteille 0,7 0,4 Autres 0,2 0,1 Dans l’ensemble 79% des enquêtés consomment l’eau potable, en tenant compte de différent site par ordre d’importance, nous constatons que 89% des habitants de la ville‐
province de Kinshasa prennent de l’eau potable alors que les provinces de Bandundu/Kikwit et d’Equateur/Dongo représente respectivement 75% et 51% Page 15 sur 59 Fréquence observée
3.1.2.2. Type de toilettes utilisées dans les ménages Tableau 6. Les types de toilettes utilisées par province/Site (%) Kinshasa Kikwit Dongo Ensemble Type de toilettes Chasse d'eau 20,2
5,0
1,0
13,3 Fosse / Latrines 33,2 22,6
1,0
24,6 Latrine non couverte 15,5 14,1 54,5
23,0 Latrine couverte 11,5 50,8 33,0
23,6 Latrine ventilée améliorée 18,2
3,0
3,5
12,2 Pas de toilette (dans la nature) 1,3
4,5
7,0
3,1 Dans l’ensemble 25% des ménages utilisent de toilette avec Fosse/Latrines, suivi de latrine non couverte et latrine couverte alors que 12% possédant la latrine ventilée améliorée et avec une faible proportion des personnes qui utilisant la nature (brousse) pour satisfaire à leur besoin physiologique. Relevons que dans l’ensemble au moins 50% des ménages utilisent des installations hygiéniques avec d’autres ménages qui leurs permettent de se prémunir de certains maladies (choléra, typhoïde, etc …). Graph 3. Utilisation de toilette avec d’autres ménages 54.8
59.7
45.2
40.3
54.8
45.2
48.0
Oui
Non
Kinshasa
Kikwit
Dongo
Province / Site d'enquête
52.0
Ensemble
Ce graphique nous montre que dans l’ensemble 52% des ménages partagent leurs toilettes avec d’autres ménages de la parcelle, ce qui est logique lorsqu’on enregistre une moyenne de 2 ménages par parcelle. 3.2. Résultats détaillés sur la campagne 3.2.1. Médias vecteurs du message Page 16 sur 59 Le diagramme ci‐dessous retrace la cartographie de sources par lesquelles les enquêtés ont été informés sur la prévention du choléra. La suite des tableaux dans les paragraphes en dessous décrivent respectivement la proportion des personnes qui ont entendu parler du choléra par la radio, leurs connaissances du choléra, la période de l’écoute du message de sensibilisation sur la prévention du choléra, la perception du choléra ainsi que la fréquence du suivi des spots de SFCG, Graph 4 : Cartographie de sources d’information des enquêtés Cartographie de sources d'information des
enquêtés
Quartier; 62%
Amis; 68%
Radio; 79%
Télévision; 70%
Famille; 49%
Journal; 16%
Travail; 17%
Centre de
santé; 61%
Eglise; 44%
Ecole; 22%
De la lecture de ce diagramme, il se dégage que la population enquêtée tire les informations relatives au choléra d’une diversité de sources d’information parmi lesquelles nous pouvons épingler en ordre d’importance la Radio(79%) ; la Télévision(70%) ; les amis(68%) ; le quartier(62%) ; le Centre de santé(61%) ; la famille(49%) ; l’Eglise(44%) ; l’Ecole(22%) ; le travail (17%) et le journal(16%). De toutes ces sources d’information, la radio reste le seul et important canal par lequel une bonne proportion de la population enquêtée déclare avoir été informée du message sur la prévention du choléra. Ceci pourrait aussi justifie le choix de la radio par le projet comme source efficace et à grande échelle d’information. D’une manière spécifique et par rapport à chaque site/province d’enquête, la radio est classée en première position parmi les différents canaux d’informations par lesquels les enquêtés ont été sensibilisés, sauf à Kinshasa où la radio est classée en deuxième position après la télévision. Ces résultats sur la prédominance de la radio justifient le choix de Search for Common Ground de la radio comme canal de circulation du message de sensibilisation sur la prévention du choléra. Tableau 7. Répartition des sites/provinces d’enquête selon la source d’information (%) Site d’enquête
Source d’information Kinshasa Kikwit/Bandundu Dongo/Equateur Ensemble Radio 73,4
68,2
98,7 79,1
Télévision 81,5
35,2
11,5 69,5
Journal 11,8
18,8
6,5 16,0
Eglise 33,0
42,6
93,5 44,3
Ecole 22,7
10,4
83,3 22,4
Page 17 sur 59 Centre de santé Travail Famille Amis Avenue/Quartier 62,1
37,6
96,7 61,2
17,8
51,1
70,0
69,9
10,8
33,0
57,1
39,3
62,5 95,7 92,3 75,0 16,7
48,9
68,0
62,2
Dans l’ensemble 77,1% de la population ont été sensibilisé au moyen d’émissions de SFCG. Par rapport aux sites d’enquête, Dongo affiche un taux élevé de la population ayant été informé au moyen de émissions de SFCG (99%), suivi de Kinshasa (76,1%) et de Kikwit (43,5%) tel que repris dans le tableau ci‐haut. 3.2.2. Exposition Le tableau ci‐contre, décrit par site et dans l’ensemble, les proportions de la sous population exposée à la campagne et dont ils ont au moins entendu parler du choléra par la radio. Tableau 8. Personnes ayant entendu parler du choléra Kinshasa 92,4 Kikwit Dongo Ensemble 66,7 77,7 84,5 En outre, parmi les personnes qui ont entendu parler du choléra à la radio, il ya 38% qui l’ont entendu pendant la campagne, 45% avant la campagne et les personnes qui ne se rappellent plus représente 17% dans l’ensemble. Mais à l’intérieur de chaque site la situation se présente comme suit : Tableau 9. La période où les enquêtés ont entendu parler du choléra (%) Site Pendant la campagne Indéfini Avant la campagne Kinshasa 42% 6% 52% Kikwit 49% 25% 26% Equateur 24% 43% 33% Ensemble 38% 17% 45% Mais soulevons que sur les 100% des personnes qui n’ont pas terminé l’école primaire dans l’ensemble de notre échantillon, ils représentent 47,6% ne se rappellent plus de la période où ils ont entendu parler du choléra. Page 18 sur 59 Il ressort des résultats de l’enquête que 40% de la population enquêtée ont entendu parler du choléra pendant la période correspondant à celle couvrant le programme initié par Oxfam relatif à la sensibilisation sur la prévention du choléra, c’est‐à‐dire la période couvrant le mois d’Août à Novembre 2011. Cette proportion pourrait être considérée comme celle représentant les effectifs de personnes ayant été exposées au programme de sensibilisation sur la prévention du choléra parmi les enquêtés. Parallèlement, les 60 autres pourcent de la population enquêtée ayant entendu parler du message de sensibilisation sur la prévention du choléra l’ont été pendant la période avant le programme d’Oxfam dans l’ordre de 44% ; 16% de la population touchée par l’enquête ne se souviennent plus de la période de l’écoute du message de sensibilisation sur la prévention du choléra. Tableau 10 : Suivi d’émissions de SFCG par site (%) Suivi les émissions de SFCG Province/Site d’enquête Ensemble Kinshasa Kikwit Dongo Oui 76,1
43,5
99,3
77,1
Non 23,9
56,5
0,7
22,9
Total 100%
100%
100%
100%
Ces spots ont été suivis très souvent (32,8%), régulièrement (27,7%), souvent (20,2%), rarement (11,5%) et 7,8% ne se rappellent plus de la fréquence du suivi de émissions de SFCG. Par rapport aux sites d’enquête, la population de Dongo a suivi les émissions de SFCG dans l’ordre de 45,2% ; 36,5% et 11,9% respectivement très souvent, régulièrement et souvent. Celle de Kinshasa a suivi les émissions de SFCG très souvent (27,5%), souvent (24,3%) et régulièrement (22%). Quant à la population de Kikwit, elle a suivi les émissions de SFCG régulièrement et souvent dans les proportions de 38,5% et 30,8% tel qu’illustre dans le tableau ci‐après : Tableau 11 : Fréquence de suivi des émissions de SFCG par site (%) Fréquence de Province/Sites d’enquête
Total suivi des spots Kinshasa
Kikwit
Dongo
Régulièrement 20,0
38,5
36,5
27,7 Très souvent 27,5
45,2
32,8 Souvent 24,3
30,8
11,9
20,2 Rarement 15,6
23,1
3,2
11,5 Ne sait plus 10,6
7,7
3,2
7,8 Total 100%
100%
100% 100% 3.2.3. Notoriété de la campagne La notoriété de la campagne sur la prévention du choléra dans les trois provinces touchées par le projet se traduit par les résultats repris dans les tableaux ci‐dessous relatifs à la proportion des enquêtés ayant entendu parler du choléra de façon spontanée et/ ou assistée ainsi qu’à la période de l’écoute du message de vulgarisation sur la prévention du choléra. Tableau 13. Répartition des enquêtés selon la connaissance du choléra Effectifs
Proportion Connaissance spontanée et assistée
Oui 892
89,2 Non Total 108
1000
10,8 100 Page 19 sur 59 Dans l’ensemble de sites d’enquête, les résultats repris dans le tableau ci‐dessus indiquent que plus de ¾, soit 89.2% des populations touchées par l’enquête déclarent avoir la connaissance du choléra de façon spontanée ou assistée contre 10.8% qui ne savent pas. Cependant, il est observé une certaine variation dans cette proportion de la population ayant une connaissance du choléra. En effet, 54% d’entre elle affichent une connaissance spontanée contre 46% de notoriété assistée. Graph 5. Connaissance spontanée et assistée du choléra Notoriété
Notoriété assistée
46%
Notoriété spontanée
54%
Tableau 14. Répartition des enquêtés selon la notoriété spontanée du choléra par site (%) Site d’enquête
Ensemble Maladies citées spontanément Kinshasa
Kikwit
Dongo
Choléra 52,3%
38,0%
47,5%
48,5%
Autres maladies courantes 47,7%
62,0%
52,5%
51,5%
Total 100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
Il ressort du tableau ci‐dessus que la connaissance spontanée du choléra est de 48,5% par rapport à d’autres maladies identifiées. Par rapport aux sites d’enquête, les résultats soulignent que la maladie du choléra est connue dans l’ordre de 52,3% ; 38% et 47,5% respectivement à Kinshasa, à Kikwit et à Dongo. Tableau 15. Répartition des enquêtés selon la notoriété assistée du choléra par site (%) Avoir entendu parler du choléra
Site d’enquête
Ensemble
Kinshasa
Kikwit
Dongo Oui 92,7%
65,5%
76,5% 82,9%
Non 7,3% 34,5% 23,5% 17,1% Total 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% Outre la connaissance spontanée du choléra par la population enquêtée, les résultats mentionnent une part de la population ayant la notoriété assistée. Cette catégorie représente 46% dans l’ensemble comme susmentionné dans le diagramme. Cette proportion très élevée observée à Kinshasa de la connaissance tant spontanée qu’assistée du choléra par rapport à d’autres sites d’enquête pourrait se justifier par la multiplicité des campagnes et des sources d’informations ainsi qu’à leur accès facile aux médias. Page 20 sur 59 3.2.4. La connaissance des signes du choléra Tableau 16. Connaissance des signes du choléra chez les enquêtés (%) Kinshasa Kikwit Dongo Ensemble Connaissance Oui 72,2 68,4
56,1
68,3 des 27,8 31,6
43,9
31,7 signes du Non Total
100
100
100
100 choléra Au moins 68% de la sous population enquêtée connaissent les signes du choléra. En tenant compte du niveau de la connaissance pour chaque site/province nous constatons que la population de Kinshasa a plus de connaissance sur les signes que les habitants des deux autres provinces. Tableau 17. Les signes du choléra cités par les enquêtés Les signes Effectifs Pourcentage Diarrhée sanglant liquide et abondante 419
41,9 Amaigrissement 74
7,4 Maux de tête et de ventre 23
2,3 Vomissement 107
10,7 Bouton rouge dans la peau 79
7,9 Fièvre très élevée et déshydratation 81
8,1 Asthénie et rend le corps pale 53
5,3 Selle et diarrhée blanche 62
6,2 Manque d'appétit 66
6,6 Page 21 sur 59 Douleur abdominale Les yeux rougis et changement de couleur de cheveux Mal aux pieds et tremblement du corps La Toux Perte de sang Ne sait pas Total 22
2,2 5
5
2
1
1
1000
0,5 0,5 0,2 0,1 0,1 100 Du point de vue de la revue de la littérature empirique de l’épidémie du choléra, la maladie se manifeste par quatre signes (vomissement, crampes, diarrhée, et déshydration). En confrontation avec les avis des répondants, nous constatons que les sous populations interrogées ont une connaissance effective des signes du choléra. Toutefois, malgré cette connaissance, ils confondent les signes et les conséquences. Mais en somme, 72,2% des personnes enquêtées ont une connaissance des signes du choléra. En outre, le niveau de connaissance pour chaque site/province se décrit de la manière ci‐après : Tableau 18. La répartition des enquêtés par site/province selon la connaissance des signes du choléra (%) Les signes du choléra Kinshasa Kikwit Dongo Ensemble
Diarrhée sanglant en liquide et abondante 50,0 29,0
30,5 41,9
Amaigrissement 5,2
5,0
16,5 7,4
Maux de tête et de ventre 1,3
5,0
2,5 2,3
Vomissement 9,7 13,0
11,5 10,7
Bouton rouge dans la peau 4,3 11,5
15,0 7,9
Fièvre très élevée et déshydratation 7,5 11,0
7,0 8,1
Asthénie et rend le corps pale 4,5
6,0
7,0 5,3
Selle et diarrhée blanche 7,8
6,0
1,5 6,2
Manque d'appétit 6,3
6,5
7,5 6,6
Douleur abdominale 1,8
4,5
1,0 2,2
Les yeux rougis et changement de couleur de cheveux 0,3
1,5
0,0 0,5
Mal aux pieds et tremblement du corps 0,5
1,0
0,0 0,5
La Toux 0,3
0,0
0,0 0,2
Perte de sang 0,2
0,0
0,0 0,1
Ne sait pas 0,2
0,0
0,0 0,1
Total 100,0 100,0 100,0 100,0
La lecture du tableau ci‐haut, nous indique qu’au sein de chaque site/province, il y a une dispersion de reconnaissance des signes du choléra et cette différence se situe plus au niveau de conséquence de la maladie qu’au niveau des signes proprement dites. Page 22 sur 59 3.2.5. Perception ou compréhension du message De l’ensemble de la sous population touchée par l’enquête, il ressort que leur perception ou compréhension du choléra tend à mettre en exergue à la fois les causes et les effets/manifestations de cette maladie telle que repris dans le tableau ci‐dessous. Tableau 19. Perception/compréhension du choléra par site/province (%) Province/Site d’enquête Compréhension du choléra Kinshasa Kikwit Dongo Ensemble Maladie provenant de la saleté, de l'eau et en air libre 11,4
4,2
4,1 8,7
Maladie qui amène à la mort (grave, dangereuse)
22,2
30,8
24,4 24,1
Maladie de mains sales et manque d'hygiène 14,6
22,4
27,3 18,4
Fièvre avec diarrhée sanglante 29,6
25,9
40,1 31,1
Maladie chronique et contagieuse 2,3
1,4
0,6 1,8
Epidémie, virus, microbe 8,5
5,6
2,3 6,8
Une maladie comme diabète et polio 1,6
2,8
0,0 1,5
Maladie provenant de la sorcellerie et lien héréditaire 0,5
0,0
0,0 0,3
Ecoulement et diminution du sang 0,5
0,0
0,0 0,3
Ne sait pas 8,7
7,0
1,2 6,9
Total 100
100
100 100
Trois grandes tendances se dégagent sur la perception/compréhension du choléra. En effet, le choléra est perçu comme «une fièvre avec diarrhée sanglante ; une maladie grave et dangereuse causant la mort ; une maladie de mains sales et manque d’hygiène », soit 74% des répondants. Ces tendances sur la perception ou la compréhension du choléra résultent de diverses sources ou canaux d’informations repris au point 3.2.4 relatif au média vecteur du message. Tableau 20 : Répartition de messages retenus par site (%) Site d'enquête Message retenu Kinshasa Kikwit Dongo Ensemble Maladie qui tue et de saleté Bouillir de l'eau avant de consommer Laver les mains après la toilette et tout usage hygiénique Propreté Manger les aliments non cuits Ne pas consommes les aliments froids 14,9
36,4
3,0 15,8
4,0
2,3
3,6 3,7
21,7
43,4
3,8
17,8
36,4
1,6
47,9 24,9 5,3 26,3
38,6
3,8
2,4 1,8
2,0 0,0 Page 23 sur 59 Consommer des aliments chauds Laver les mains avant de manger Ne sait pas Total 0,2 0,0 8,7
1,3
100%
0,0 3,9
13,0 1,6 100%
100% 0,1
8,9
1,1
100%
En somme, les enquêtés reconnaissent les indicateurs de la campagne de sensibilisation de manière spontanée et originale mais à de proportions différentes. Ce qui est reconnu à plus de 40% en ordre d’importance par la sous population interrogée est la propreté, suivie de laver les mains avant de manger, après la toilette et tout usage hygiénique, ne pas manger les aliments non cuits, bouillir de l’eau avant de consommer, ne pas consommer des aliments froids, ainsi que la consommation des aliments chauds. Page 24 sur 59 3.2.6. Tendance général sur la compréhension du choléra, message de sensibilisation retenue et les signes de reconnaissance sur la maladie En somme, dans le cadre de cette évaluation, il a été question de recueillir ou de saisir la compréhension ou la perception du choléra par les enquêtés. En confrontant, les tableaux 19 et 20, les résultats indiquent une diversité de perception du choléra retenue par les enquêtés. Dans l’ensemble, 63,6% d’opinions regroupent les grandes tendances de la définition du choléra autour des axes suivants :  Fièvre avec diarrhée sanglante ;  Maladie grave amenant à la mort ;  Maladie de mains sale et manque d’hygiène. Il ressort de résultats obtenus que les populations touchées par l’enquête ont révélé les principaux messages retenus dans le cadre du programme de sensibilisation sur la prévention du choléra. Dans l’ensemble de sites d’enquête, les principaux messages retenus par la population lors de programme de sensibilisation sur la prévention du choléra peuvent être résumés en ces termes :  Propreté ;  Laver les mains après la toilette et tout usage hygiénique ;  Maladie qui tue et de saleté ;  Laver les mains avant de manger ;  Manger les aliments cuits ;  Bouillir de l’eau avant de consommer. Ces principaux messages représentent près de 87,1% de l’ensemble de messages retenus par la population enquêtée tel que repris dans le tableau ci‐haut. A propos des signes, les personnes interrogées ont une reconnaissance vrai de la présence du choléra parmi eux ils ont eu à énumérai les éléments ci‐après :  Diarrhée sanglante en liquide et abondante ;  Vomissement ;  Fièvre très élève et déshydratation ;  Asthénie. Les signes relevés ci‐dessus reflètent les opinions de 72,2% de la population enquêtée. Page 25 sur 59 3.2.7. Moyens de prévention du choléra et les pratiques ou habitudes actuelles La campagne de sensibilisation sur la prévention du choléra s’est traduite en termes d’amélioration du savoir et de savoir‐faire dans le chef de la population exposée à ce programme de vulgarisation. A cet effet, les résultats indiquent une meilleure assimilation et appropriation du contenu des messages véhiculés dans le cadre du programme de vulgarisation se traduisant par une amélioration du savoir (ensemble de connaissances théoriques) et du savoir‐faire compris en termes de changement positif de pratiques et/ou habitudes dans le vécu quotidien. Tableau 21.a : Niveau des indicateurs de prévention du choléra par site L’ensemble des indicateurs retenus et repris dans le tableau ci‐dessous indiquent une amélioration de connaissances et appropriation de messages vulgarisés dans le cadre du programme sur la prévention du choléra. Niveau des indicateurs par site d'enquête Indicateurs Kinshasa Kikwit Dongo Ensemble Faux 23,3
13,7
0,7 16,2
Le choléra est attrapé en buvant de l'eau non bouillie / non traitée Vrai 76,7
86,3
99,3 83,8
Faux
93,0
59,6
20,0 78,4
Le choléra est attrapé par la transmission de la mère à l'enfant Vrai 7,0
40,4
80,0 21,6
Faux 98,6
65,3
16,7 83,3
Le choléra est attrapé par la transfusion sanguine Vrai 1,4
34,7
83,3 16,7
Faux 94,4
85,1
14,3 88,5
Le choléra est attrapé pendant la perfusion Vrai 5,6
14,9
85,7 11,5
Faux 68,7
62,6
5,9 63,1
Le choléra est attrapé par les piqûres des moustiques/insectes Vrai 31,3
37,4
94,1 36,9
D’une part, les tableaux 21.a et 21.b, nous montre que près de 80% des enquêtés sont unanime car reconnaissant que le choléra n’est attrapé qu’en buvant de l’eau non bouillie/non traitée à plus de 60% de cas, ils écartent touts les autres forme de transmission (mère à l’enfant, transfusion, perfusion ou piqûre des moustiques). Tableau 21.b : Niveau des indicateurs de prévention du choléra par site Niveau des indicateurs par site d'enquête Kinshasa Kikwit Dongo Ensemble Indicateurs Faux 15,3
7,4 11,2
Le choléra est attrapé en mangeant sans se laver les mains avec du savon Vrai 84,7
92,6 100,0
88,8
Faux 34,4
4,6 24,0
Le choléra est attrapé en préparant les aliments sans se laver les mains avec du savon Vrai 65,6
95,4 100,0
76,0
Faux 20,6
3,6 14,0
Le choléra est attrapé en ne se lavant pas les mains après la toilette avec du savon Vrai 79,4
96,4 100,0
86,0
69,0
19,1 46,2
Le choléra est attrapé en ne se lavant pas les mains avant Faux d'allaiter le bébé avec du savon Vrai 31,0
80,9 100,0
53,8
83,2
43,6 65,4
Le choléra est attrapé en ne se lavant pas les mains avec Faux
du savon après d'allaiter Vrai 16,8
56,4 100,0
34,6
Le choléra est attrapé en Faux 66,3
19,6 45,6
Page 26 sur 59 consommant les aliments froids Le choléra est attrapé en consommant les aliments non cuits Vrai
Faux 33,7
58,9
80,4 100,0
18,1 54,4
41,7
Vrai
Faux 41,1
46,9
81,9 100,0
5,6 58,3
30,4
Le choléra est attrapé en utilisant des ustensiles mal propres Vrai 53,1
94,4 100,0
D’autre part, ces tableaux indiquent que la population enquêtée de l’Equateur/Dongo semble avoir été la mieux informée, elle est suivie de celle de Bandundu/Kikwit et de Kinshasa. Page 27 sur 59 69,6
3.2.8. Le niveau des indicateurs du changement d’habitudes/pratiques En terme de pratiques et/ou habitudes observées auprès des enquêtés de différents sites, les résultats ci‐dessous indiquent globalement un changement positif sur certains comportement typiques. Tableau 22. Lavage des mains avec du savon avant de manger (%) Niveau des indicateurs par site d'enquête Fréquence Kinshasa Kikwit Dongo Ensemble Jamais 6,4
9,7
1
5,9 Pas souvent 4,2
5,1
4
4,3 4
6,3
2
4 Quelques fois 11,4
7,4
10,6
10,5 Souvent 20,5
11,4
12,1
17,1 Régulièrement 53,6
60
70,2
58,2 Rarement Il ressort du tableau ci‐haut, que dans l’ensemble plus de ¾, soit 75% des personnes enquêtées lavent leurs mains avec du savon de manière régulière et souvent avant de manger. Tableau 23. Lavage des mains avec du savon après avoir été aux toilettes (%) Niveau des indicateurs par site d'enquête Fréquence Kinshasa Kikwit Dongo Ensemble Jamais 5,4
6,9
2
4,9 Pas souvent 2,4
6,3
3,5
3,4 5
7,4
8,5
6,2 Quelques fois 12,1
11,4
14,1
12,4 Souvent 21,1
18,3
15,6
19,4 54
49,7
56,3
53,7 Rarement Régulièrement Le tableau repris au dessus, nous indique que dans l’ensemble plus de 73% des personnes enquêtées lavent leurs mains avec du savon après avoir été aux toilettes régulièrement et souvent. Tableau 24. La consommation des aliments non cuits (%) Niveau des indicateurs par site d'enquête Fréquence Kinshasa Kikwit Dongo Total Jamais 62,9
33,5
63,8
57,7 Pas souvent 16,9
17,3
8,5
15,2 Rarement 9,9
8,1
2,5
8 Quelques fois 7,3
20,8
11,1
10,6 Souvent 2,1
15
2
4,4 Page 28 sur 59 Régulièrement 0,9
5,2
12,1
4 Le tableau repris au dessus, nous indique que dans l’ensemble plus de 72% des personnes enquêtées ne consomment jamais ou pas souvent des aliments non cuits. Tableau 25. La consommation des aliments froids (%) Niveau des indicateurs par site d'enquête Fréquence Jamais Pas souvent Rarement Quelques fois Souvent Régulièrement Kinshasa 40,4
18,2
15,4
12,6
5,6
7,7
Kikwit Dongo 28,5
10,5
11,6
16,9
11,6
20,9
Total 24,5
11,2
16,8
18,9
15,8
12,8
34,9 15,4 15 14,7 8,8 11,2 Le tableau 25, repris au dessus, nous montre que dans l’ensemble 65% des personnes enquêtées ne consomment presque pas des aliments froids. Tableau 26. Lavage des mains avec du savon avant de préparer la nourriture (%) Niveau des indicateurs par site d'enquête Fréquence Kinshasa Kikwit Dongo Total Jamais 32,4
23,1
4,1
24,8 Pas souvent 11,3
11,2
4,6
9,9 Rarement 13,3
9,5
12,8
12,5 Quelques fois 14
10,7
29,2
16,6 Souvent 10,1
10,1
13,8
10,9 Régulièrement 18,8
35,5
35,4
25,3 Le tableau 25, repris ci‐haut, nous montre que dans l’ensemble plus de 36% des personnes enquêtées lavent des mains avec du savon avant de préparer la nourriture. Tableau 26. La consommation des aliments sans se laver les mains avec du savon (%) Niveau des indicateurs par site d'enquête Fréquence Jamais Pas souvent Kinshasa 30,6
11,7
Kikwit Dongo 22,3
8,4
3,6
6,7
Ensemble 23,4 10,1 Page 29 sur 59 Rarement Quelques fois Souvent Régulièrement 13,9
17,6
10,3
16
11,4
22,9
14,5
20,5
10,9
34,7
23,3
20,7
12,8 22,1 13,8 17,8 Le tableau repris au dessus, nous indique que dans l’ensemble au moins 33% des personnes enquêtées ne consomment pas des aliments sans se laver les mains avec du savon. Tableau 27. Allaiter/Nourrir le bébé sans se laver les mains avec du savon (%) Le tableau repris en dessous, nous montre que dans l’ensemble plus de 51% des femmes n’allaitent pas leur bébé sans se laver les mains avec du savon. Niveau des indicateurs par site d'enquête Fréquence Jamais Pas souvent Rarement Quelques fois Souvent Régulièrement Kinshasa 45,2
15,5
13,7
15,1
5
5,5
Kikwit Dongo 34,5
12,3
6,4
9,9
9,4
27,5
5,6
11,9
13,3
22,4
18,9
28
Ensemble 36,6 14,3 12,2 15,3 8,1 13,5 Tableau 28. Lavage des mains après avoir changé les couches de l’enfant (%) Le tableau repris en dessous, nous indique que dans l’ensemble plus de ¼ des femmes lavent leurs mains après avoir changé les couches de l’enfant. Niveau des indicateurs par site d'enquête Fréquence Jamais Pas souvent Rarement Quelques fois Souvent Régulièrement Kinshasa 44,7
16,2
10
14,2
8
6,9
Kikwit Dongo 33,9
10,5
15,8
7,6
11,7
20,5
5,1
10,2
7,9
17,5
18,1
41,2
Ensemble 34,9 14 10,7 13,6 10,7 16,2 Page 30 sur 59 Tableau 29. Lavage des mains avec du savon après avoir vidé les pots du bébé (%) Niveau des indicateurs par site d'enquête Fréquence Jamais Pas souvent Rarement Quelques fois Souvent Régulièrement Kinshasa 34,5
13,1
11
13,4
8,1
20
Kikwit 30,8
7,6
6,4
12,2
8,7
34,3
Dongo 1,7
13,3
8,8
19,9
11,6
44,8
Ensemble 27,3 12,1 9,7 14,5 8,9 27,5 Le tableau ci‐dessus, nous indique que dans l’ensemble plus de 36% des personnes interrogées lavent des mains avec du savon après avoir vidé les pots du bébé. Page 31 sur 59 3.3. Analyse comparative par groupe (test et témoin) En partant du paragraphe 3.1.1.2 jusqu’au point 3.1.2.2. basé sur les caractéristiques des personnes interviewées, avec l’utilisation de tests statistiques (différence entre deux moyennes et deux proportions) appliqués pour la comparaison de deux groupes (test et témoin), nous avons eu à constater que les personnes interrogées ont presque les mêmes caractéristiques et les mêmes conditions de vie, il n’y a pas donc une différence significative sur les caractéristiques des ménages des répondants (voir le tableau en annexe). En ceci, toutes différences que nous aurons à constater dans cette troisième partie de l’étude sera attribuée sur l’impact du projet. 3.3.1. Discussions et interprétation des résultats de tests Posons l’hypothèse nulle que ce sont deux échantillons issus d’une même population. Ce qui veut dire que les personnes exposées et les non exposées courent le même risque de devenir malade, en d’autres termes, l’exposition à la radio n’est pas efficace. Pour hypothèse alternative, ces deux échantillons appartiennent à des populations différentes. Ce qui veut dire que les personnes exposées et les non exposées ne courent pas le même risque de devenir malade. L’exposition à la radio est donc efficace. Nous rejetons donc l’hypothèse nulle au seuil de 5% dans la mesure où la statistique du test calculée est supérieure à la statistique lue (observée) dans la table. Tableau 30. La connaissance du choléra entre les deux groupes Personnes Personnes non Statistique du test exposées à exposées à la radio la radio Z calculé Z observé (lu) Variables retenues Compréhension du choléra comme étant Fièvre et diarrhée sanglante 53,41
48,72
8,1 1,6
Reconnaissance des signes du choléra 72,31
57,87
18,0 1,6
Connaissance du principal signe de manifestation de choléra 90,48
40,71
53,2 1,6
Le comportement à afficher devant un cas de choléra (Amener directement dans un centre de santé le plus proche) 88,25
88,21
1,3 1,6
Par rapport à la connaissance de la maladie, nous constatons que les deux groupes ont de niveaux des compréhensions différentes. Les personnes exposées à la radio ont une compréhension acceptable et leur niveau de compréhension est significativement différent. Page 32 sur 59 Nous disons donc que l’utilisation de la radio est efficace. Quand nous tenons compte des signes de la reconnaissance, et de la connaissance principale du choléra, les personnes exposées ont plus de compréhension que les non exposées. Mais constatons que le comportement à afficher devant un cas de choléra n’est pas différent entre les deux groupes. Ce qui est normal car tout le monde adopte le même comportement (amener directement dans un centre de santé le plus proche) lorsqu’un membre présente des signes de maladie quelle qu’elle soit. Tableau 31. Moyen de prévention du choléra entre les deux groupes Variables retenues Le choléra est attrapé en buvant de l'eau non bouillie/non traitée le choléra est attrapé par la transmission de la mère à l'enfant
Le choléra est attrapé par la transfusion sanguine (Faux) Le choléra est attrapé pendant la perfusion (Faux) Le choléra est attrapé par les piqûres desmoustiques/insectes (Faux) Le choléra est attrapé en mangeant sans se laver les mains avec du savon Le choléra est attrapé en préparant les aliments sans se laver les mains avec du savon Le choléra est attrapé en ne pas se laver les mains avec du savon avant d'allaiter le bébé Le choléra est attrapé en ne pas se laver les mains avec du savon après avoir allaité le bébé Le choléra est attrapé en consommant les aliments froids
Le choléra est attrapé en consommant les aliments non cuits Le choléra est attrapé en utilisant des ustensiles mal propres Personnes non Personnes exposées exposées à à la radio la radio Z calculé Z observé (lu)
82,98
77,9
84,27
90,71
48,08 80 80,33 81,97 38,4 4,0 9,5 13,5 1,6
1,6
1,6
1,6
64,71
58,11 13,1 1,6
86,91
44,87 45,5 1,6
74,14
25,96 52,2 1,6
51,84
15,38 42,8 1,6
29,02
50,87
54,66
66,32
10 17,63 17,31 26,28 25,1 37,3 41,4 44,1 1,6
1,6
1,6
1,6
Les comportements à risque sont différents entre les deux groupes pendant que ceux jugés sans risque sont identiques, ce qui illustre la différence d’exposition aux médias et donc au message. Page 33 sur 59 Tableau 32. Attitudes et pratiques/habitudes actuelles (régulièrement et souvent) Statistique du test Personnes Personnes non exposées à exposées à Z observé la radio
la radio
Z calculé (lu) Variables retenues Lavage des mains avec 75,73
71,15
7,6 1,6
du savon avant de manger Lavage des mains après avoir été aux toilettes 76,04
64,42
14,7 1,6
La consommation des aliments non cuits 6,81
11,54
2,8 1,6
La consommation des aliments froids 17,76
23,71
3,2 1,6
Lavage des mains avec du savon avant de préparer la nourriture 34,28
38,14
0,5 1,6
Manger les aliments sans se laver les mains avec du savon 29,11
34,29
2,0 1,6
Allaiter/Nourrir le bébé sans se laver les mains avec du savon 16,13
25
6,1 1,6
Lavage des mains avec du savon après avoir vidé les pots du bébé 32,54
30,45
5,3 1,6
Comme nous montre le tableau 32, ci‐haut, les comportements du deux groupes face au lavage des mains avec du savon avant de préparer la nourriture n’est pas différent, ce qui nous indique que malgré le conseil dans ce sens les personnes exposées ont gardé toujours les mêmes agissements par contre les restent des indicateurs nous fait remarquer que la radio à jouer un rôle très importent dans le changement des attitudes et des habitudes actuelles au sein des personnes exposées à la radio car leur comportement avec les personnes non exposées est très différent. Nous rejetons donc l’hypothèse nulle de la non efficacité de la radio. 3.4. L’analyse sur les partenariats des radios avec la SFCG Tableau 34. Fréquence des personnes exposées aux radios partenaires SFCG (%) Province L'écoute de la radio Fréquence
RTG@ 65,4
Ralik 30,9
Kinshasa Munku 36,8
Sango Malamu 60,0
Autres Kinshasa 94,2
Rural de Gemena 10,8
Bomboma 8,6
Gemena 11,1
Equateur
Zongo 20,0
Dongo 62,7
Autres Equateur 15,4
Page 34 sur 59 Tomisa
50,0
Autres Bandundu 37,3
Tableau 35. La proportion des personnes qui ont été informées par les radios partenaires de la SFCG sur la sensibilisation du choléra (%) Kinshasa Kikwit Dongo Ensemble Radios RTG@ 30,6 12,5 16,0 Radio Munku 10,4
5,3 Sango Malamu 12,7 6,5 Ralik 11,2 5,7 Tomisa 62,5 1,9 Radio Rurale Dongo 97,5
44,7 Radio Gemena 1,7
0,8 Autres Radios 35,1
25
0,8
19,1 Total 100
100
100
100 Bandundu
Tableau 36. La répartition de la population par site et selon le suivi des programmes de radios (%) Kinshasa Kikwit Dongo Ensemble Programmes de radios Programmes (Émissions de SFCG et émissions) SFCG 67,0
58,3
78,0 72,2 Autres programmes de radio 33,0
41,7
22,0 27,8 Total 100
100
100 100 Dans l’ensemble au moins 7 personnes sur 10, ont été exposées aux programmes de radios sur la sensibilisation de prévention du choléra mais à l’intérieur de chaque site, le niveau de suivi est un peu différent, et la situation se présente de la manière ci‐après : premièrement ce sont les habitants de la province de l’Equateur/Dongo qui sont plus exposés aux programmes de la SFCG, suivi à ceux de la ville‐province de Kinshasa et enfin, la province de Bandundu/Kikwit comme nous l’indique le tableau 36 ci – haut. , Tableau 37. La fréquence de suivi des programmes par site (%) Kinshasa Kikwit Dongo Ensemble Fréquence Régulièrement 16,3
12,8
16,7
15,7 Très souvent 19,1
26,6
37,5
22,4 Souvent 30,6
32,1
16,7
29,3 Rarement 23,8
21,1
20,8
23,0 Ne sait plus 10,3
7,3
8,3
9,6 Total 100
100
100
100 Dans le tableau 37 ci – haut, Il y a à remarquer que 67,4% des personnes enquêtées ont suivi les programmes des radios de manière régulière, très souvent et souvent, ceci décrit la situation de différence et le niveau de la compréhension des habitants pour chaque site. En outre le tableau nous montre que de manière régulière et très souvent, la province de l’Equateur/Dongo, suivi de la province de Bandundu/Kikwit ont mieux suivi les programmes de la SFCG que les habitants de la ville‐province de Kinshasa. Page 35 sur 59 Tableau 38. Les heures dont les populations de différents sites sont branchées à radio (%) Fréquence Kinshasa Kikwit Dongo Ensemble Avant midi 31,7
23,7
26,0
29,0 Midi 5,3
0,0
1,3
3,5 Après midi 22,2
28,4
43,3
27,1 Soir 40,8
47,9
29,4
40,4 Total 100
100
100
100 Le tableau ci‐haut, nous indique que plus de 3/5 des enquêtés de la ville‐province de Kinshasa et près de la moitie de la province de Bandundu/Kikwit suivent la radio à partir du soir précisément vers 19h alors que dans la province de l’Equateur/Dongo les personnes interrogées au 2/5 concentre leur temps à la radio les après midi précisément vers 16h. Page 36 sur 59 3.4.1. Les interviews avec les radios partenaires Radio/Ville Contenu du message Couverture de diffusion Estimation des auditeurs Tomisa/Kikwit ‐ Laver les mains avant de manger Langue utilisée : Kikongo Rayon de couverture : 150 Km Nord : ‐ Beya 160 Km ‐ Bulungu 100 Km ‐ Pindi 100 Km Est : Loange 200 Km Sud : ‐ Totshi 180 Km ‐ Gungu 180 Km Ouest ‐ Mosango 100 Km Nord‐Est : Due à 120 Km Sud‐Ouest Payi Kongila à 180 Km Rayon de couverture totale : 150 Km Nord : ‐ Boyazala (Gemena) +100 Km Est : Bombama (sabasaba +50 Km Sud : Imesse (Ngona) +30 Km Ouest : Betou (Congo Brazza) +50 Km Nord‐Est : Bomboma (Bosanga) +40 Km Nord‐Ouest : Zambi +90 Km Sud‐Est : Camp Nsele +30 Km Sud‐Ouest : Boyele (Congo Brazza) +80 Km La radio touche la ville‐provinces de Kinshasa, les provinces de Bandundu, Bas Congo. Estimation globale : 75% Programmes SFCG : 38% Radio rurale de Dongo/Equateur Sango Malamu / Kinshasa ‐ Laver de mains ; ‐ Bouillir de l’eau avant de consommer. Langue utilisée : Lingala Autres partenaires Aucun Personnes rencontrées Frère Naro Munguze ‐ 0817630787 ‐ 0998596694 naromunguze@
yahoo.fr Aucun ‐ CMCT ‐ UNICEF Angel PAKA ‐ 0819875759 Joel Chef marketing Page 37 sur 59 RTGA / Kinshasa Radio rurale Munku / Kinshasa et Français ‐ Laver les mains après utilisations des toilettes ; ‐ Propreté dans la parcelle ; ‐ Bouillir de l’eau ; ‐ Hygiène maternelle. Langue utilisée : Lingala et Français Liberté Ralik / Kinshasa ‐ Laver les mains après utilisation de toilettes ; ‐ Propreté ; ‐ Entretien des latrines hygiénique ; ‐ bouillir de l’eau avant de consommer ; ‐ bien laver les légumes ; ‐ prendre le repas chaud. Langue utilisée : Lingala et Kikongo Pas de messages de la compte de SFCG Rayon de Couverture totale toute la République démocratique Congo Estimation globale 45% ‐ CMCT ‐ UNICEF Rayon de Couverture totale 180 Km Estimation globale 80% Est : 180 Km Sud : Kinvula (Bas Congo) 150 Km Ouest : 180 Km Nord‐Est : 150 Km La radio touche les provinces de Bandundu, de Bas Congo et de Kinshasa(Maluku). ‐ Bureau central zone de santé Malaku 2 La radio touche la ville‐provinces de Kinshasa, les provinces de Bandundu, Bas Congo et elle a d’autres radios satellites dans le province d’Equateur. ‐ Pas d’estimation ‐ UNICEF ‐ Ministère de la santé Jeff KOVU ‐ 0970000279 ‐ 0897906073 Celio Ngondo Directeur de programme www.groupelav
enir.cd Bob Yala ‐ 0998361606 radiomunku@y
ahoo.fr Stéphane Kituntu ‐ 0818100060 ‐ 0990264536 kituntustéphane
@gmail.com Romain Makanda ‐ 0898210343 Page 38 sur 59 Page 39 sur 59 DISCUSSIONS
4. Discussions Notre discussion se base sur l’analyse discriminante1 entre deux groupes (les personnes exposées à la radio et les non exposées). 4.1. Analyse et interprétation des résultats Une analyse discriminante se déroule en 4 étapes mais ici nous allons, se baser sur 3 étapes principales : 1. on vérifie l’existence de différence entre les groupes ; 2. on valide l’étude ; 3. on juge la qualité de la représentation du modèle. 4.1.1. Vérification de l’existence de différence entre sous groupes Nous vérifions, s’il existe des différences entre les groupes grâce à deux indicateurs, test du F et le Lambda de Wilks. Ils s’interprètent de la manière suivante : 1
Ludovie LE MOAL, L’analyse discriminante sous SPSS, Paris, 2002, pp. 3‐7. Page 40 sur 59 Statistique Test de F En cas d’influence
En absence d’influence Différence Similitude F élevé associé avec une F faible associé avec une probabilité qui tend vers probabilité qui est ≤ à 0,01 ou 0,05 0,000 ≤0,90 Tend vers 1 Lambda de Wilks Avec les valeurs statistiques F de Fisher et Lambdan de Wilks qui se chiffrent respectivement de 17,318 associé avec une probabilité de 0,000 pour F et la valeur de 0,901 pour Wilks, nous constatons qu’il y a une faible variabilité intragroupe et très fortes variabilités intergroupe. Ceci, nous indique que pour les deux groupes, il y a au moins une différence mais qui est relativement faible. Soulevons que la différence qui s’établit entre les deux groupes s’explique beaucoup plus aux bons comportements et pratiques actuelles (connaissance sur la maladie) face au choléra chez les personnes qui ont été exposées au projet. 4.1.2. Vérification de la validation de l’analyse On estime la validité d’une analyse discriminante à partir des indicateurs ci‐après : 1. Le test M de Box 2. La corrélation globale 3. Le lambda de Wilks Pour que l’analyse soit validée, Le M de Box doit être le plus élevé possible. La significativité du test de F approximative doit tendre vers 0,000. S’il est supérieur à 0,05, l’analyse n’est pas valide. La corrélation globale se mesure quant à elle par la valeur propre observée qui doit être inférieur à 1 pour montre la convergence et on regarde notamment la valeur de la corrélation canonique, plus est proche de 1, meilleur est le modèle. La valuer de lambda de Wilks observée quant à lui faible qu’il est, plus le modèle est bon. On observe également sa significativité plus elle tend vers 0, le modèle est meilleur. Les valeurs statistiques respectivement de M de Box (156,8) et F approximative (2,706 avec une probabilité de 0,000), nous indique que l’analyse discriminante est valide, il y a donc une différence intergroupe. En outre, la valeur du déterminant log respectivement pour chaque groupe (possédant la radio = 4,6) et le deuxième groupe (ne possédant pas = 6,3), nous constatons qu’il y a plus d’homogénéité pour le premier groupe alors que dans le deuxième groupe observent une variabilité c’est‐à‐dire les personnes qui ont été exposées au projet, ils ont acquis un certain nombre de comportement identique face au choléra. 4.1.3. Qualité de la représentation (Classification) Page 41 sur 59 On s’assure que la fonction discriminante classifie bien les individus en sous‐groupes. Pour cela, on analyse la matrice de confusion qui regroupe les individus bien classés et le mal classés. Le taux du bon classement se chiffre à 82,7%, ceci nous conduit à dire qu’il y a environ 17% de la sous population interrogée qui n’appartiennent pas à leur groupe d’origine c’est‐à‐dire il y a d’autres personnes considérée comme étant non exposée aux médias (pas d’accès d’information à radio) mais il se comportant de la même manière que les personnes qui ont entendu parler du choléra et ils appliquant une très bonne prévention de la même manière que le groupe qui ont été exposés aux médias. Relevons que le taux de classement élève reflète la compréhension du contenu des messages de sensibilisation au changement du comportement d’hygiène chez les ménages à ces jours. Ceci, nous conduit donc à dire que la campagne médiatique sur la sensibilisation à eu un effet positif sur le comportement des personnes interrogées. 4.4. Les facteurs déterminant aux changements Page 42 sur 59 Frequence_autre_format
1,0
0,5
Mains_sav_av_prep
Frequence_radio
Frequence_info
Mains_sav_apres_manger
Laver_mains_aprs_couches_b
Laver_mains_aprs_vide_bb
Mains_sav_av_manger
Niveau_Instruction Periode_entenduAllaiter_sans_laver_mains
Manger_ali_sans_lave
0,0
Signes_1
Frequence_entendu
Spot
Taille_
Principal_signe
Activite
Message_retenu
Manger_ali_noncuits
Manger_ali_froids Frequence_spot
-0,5
-1,0
-1,0
-0,5
0,0
0,5
La lecture simple de l’association des variables sur les indicateurs d’amélioration des connaissances (propreté, évite la consommation de l’eau non bouillie, lavage des mains après avoir été aux toilettes, la consommation des aliments cuits, lavage des mains avec du savon avant de manger, lavage des mains avant et après avoir allaité le bébé, après avoir changé les couches et vidé les pots de l’enfant),comme nous l’indique la cartographie ci‐
haute, nous remarquons que toutes les variables sont tirées par un noyau d’autres variables explicatives dont principalement la période de l’exposition à la campagne, les spots et les émissions de SFCG entendus et la fréquence d’écoute ont expliqué le changement dans les habitudes des individus interrogés. Ceci, démontre clairement que le vecteur media (exposition à la radio) a influe sur les comportements et les attitudes des personnes vivant dans les différents sites. Page 43 sur 59 DIFFICULTES RENCONTREES
5. Difficultés rencontrées Dans l’Appel d’offre fournis par la SFCG, l’on ne retrouvait pas les données de référence chiffrées décrivant la situation des populations des zones ciblées au moment de la conception du projet ni avant sa mise en œuvre, lesquelles auraient permis, a posteriori, d’évaluer les changements obtenus à travers une enquête par sondage auprès des bénéficiaires. Face à cette difficulté et ayant constaté que le projet avait été mis en œuvre depuis le mois d’août de l’année en cours, et que la population bénéficiaire du devaient avoir constaté un certain nombre de changement des comportements liées aux notions de la prévention de choléra, le Bureau d’étude marketing (BEM) avait décidé de proposer une méthodologie qui prendrait en compte toutes les activités de la campagne de sensibilisation sur le choléra menées dans les zones d’intervention. Au vu de tout ce qui précède, l’on ne pouvait évaluer l’impact du projet qu’en comparant, dans le temps, les résultats de comportement observés chez les bénéficiaires. En outre, Page 44 sur 59 faute des données disponible sur les populations des différents sites couvrant les rayons des radios nous n’avons pu à extrapoler les résultats sur les taux d’auditeurs à partir de l’enquête menée tout en évitant la sous‐évaluation ou la surévaluation de chiffre. CONCLUSION ET RECOMMANDATION
Page 45 sur 59 6.1. Conclusion En interrogeant les données collectées sur terrain, le constat est que le projet a touché directement les personnes vulnérables au choléra qui ont, de ce seul fait, amélioré leur niveau de connaissance liées à la prévention de choléra, tout en favorisant les attitudes et les changements positifs sur le comportement d’hygiène. Régulièrement et très souvent 72,2% de la population enquêtées ont suivi les programmes (émissions de SFCG et émissions) de la SFCG à travers les radios partenaires fréquemment les après midi et le soir dont dans la ville‐province de Kinshasa 65,9%, 75,0% dans la province de Bandundu/Kikwit et 97,5% des habitant de la province de l’Equateur/Dongo. De manière globale, les personnes exposées aux médias ont pu observer de façon significative les changements et les attitudes positives qui ont contribué de manière sensible à freiner la propagation de l’épidémie du choléra dans leur milieu de résident (ménage). Les informations de qualité qu’ils ont reçu de la part du programmes de SFCG, leurs a permis une amélioration accrue de la propreté, tout en évitant de consommer de manière régulière et très souvent les aliments non cuits, froids, l’eau non bouillie et de ne prendre que les aliments chauds. Le niveau d’entretien des ustensiles de cuisine, du nettoyage des mains chaque fois avant de manger, après avoir été aux toilettes, avant de préparer, avant d’allaiter le bébé, après avoir changé les couches de l’enfant, après avoir vidé les pots du bébé ont été observés de façon régulière et très souvent. En somme, il y a l’impact au niveau de population exposée aux programmes sur la prévention du choléra et cet impact se traduit particulièrement par l’amélioration des habitudes et pratiques sur la prévention du choléra. En tenant, compte de chaque site/province respectif, il a été constaté que le site de Dongo/Equateur la majorité des habitants ont une connaissance accrue par rapport à d’autres sites. Ceci, c’est justifie du faits que le site de Dongo n’a qu’une seule source d’information sur le média qui est la radio ainsi toute la population se concentre sur une même fréquence alors que les sites de Kinshasa et de Kikwit sont faiblement disperse à causer de plusieurs vecteurs d’information telles que la radio et la télévision. 6.2. Recommandation Il est donc bien à noter que dans les jours avenir d’une part la SFCG doit en tenir compte de transmission des messages en fonction de chaque site, de la langue locale et dans les grandes villes presque toutes les langues nationale soient utilisées (Lingala, Kikongo, Tshiluba, Swahili, Français), et de la diversification des sources d’informations (télévision, radio, affiche). Et d’autre part, pour une meilleure mesure du taux des auditeurs SFCG doit disposer pour chaque radio partenaire et par site une base des données de numéro téléphonique des intervenants en fonction de chaque émission et plus particulièrement des personnes suivant des programmes de SFCG afin de lui permettre de mesure le niveau d’audience de ces programmes et plus particulièrement la détermination du taux des auditeurs pour chaque zone que les radios partenaires couvrent. Page 46 sur 59 En outre, les résultats nous a renseigné que près de la moitie soit 51% des habitants de l’Equateur/Dongo n’ont pas accès à l’eau potable contre 25% et 21% respectivement pour la province de Bandundu/Kikwit et la ville‐province de Kinshasa or le choléra, est une maladie infectieuse contagieuse se propageant sous forme d’épidémies essentiellement par l’intermédiaire de l’eau. Il est à remarquer que des épidémies de choléra ont sévi à travers l’Europe et les Etats‐Unis au XIXe siècle, mais ont disparu avec la généralisation de la distribution d’eau potable et aujourd’hui le choléra ne se répand plus qu’occasionnellement sous les climats tempérés. Dans se sens, il est souhaitable de continue avec la sensibilisation médiatique sur l’utilisation efficace de la consommation d’eau potable et les pratiques d’hygiène au près de la population le plus vulnérable tout en respectant les heures où la plupart de la sous population interrogée suive les programmes de radios et en multipliant les affiches des sensibilisations dans les quartiers et les grands acteurs des villes/sites. ANNEXES
Page 47 sur 59 Autres résultats de l’analyse Tableau 1. Statistique descriptive de la composition des ménages Province Kinshasa Bandundu Equateur Min Max Moyenne Min Max Moyenne Min Max Moyenne Age du répondant 15 78 31,2 15 69 28,7 15 72 31,0 Taille du ménage 1 23 8 1 17 7 1 18 6 Nombre des enfants dans le ménage 0 13 3 0 9 3 0 15 3 Nombre des actifs dans le ménage 0 14 5 0 11 4 0 13 3 Nombre des adultes dans le ménage 0 7 1 0 4 1 0 5 1 Nombre des ménages dans la parcelle 0 12 3 0 8 2 0 6 2 Questionnaire individuel
Bonjour Monsieur, Madame, Mademoiselle
Page 48 sur 59 Je m’appelle, ……………………………………….., je travaille pour le compte du Bureau d’Etudes Marketing
(BEM Sprl), une agence basée à Kinshasa. Actuellement nous sommes entrain de mener une étude sur les
comportements, les attitudes et les pratiques des personnes sur la prévention du choléra. Cette étude est entrain
d’être menée dans 3 grandes villes des provinces de la RDC concernées par le projet d’urgence de prévention de
choléra d’OXFAM GB dans les provinces de l’Equateur, Bandundu, et la ville-province de Kinshasa. A travers
votre ville, tous les quartiers urbain et péri-urbain seront visités. C’est pourquoi je me trouve aujourd’hui ici.
Tout ce que vous allez me dire va reste anonyme et confidentiel.
Maintenant, j’aimerais vous poser quelques questions. Notre entretien ne prendra pas assez du temps. Pouvonsnous commencer maintenant ?
N° Questions et filtres
M01 Numéro du questionnaire (réserver à l’informatique M02 N° d’ordre du ménage dans le site M03 Heure de début de l’interview _______ :_______ Heure de fin de l’interview _______ : _______ M04 Résultats de l’interview Codes [____|____|_____|________] [____|____|____] Durée de l’interview [____|____] minutes Totalement achevé
Non achevé
1 2 Module 1 : Identification N° Q01 Questions, Instructions et filters
Province Q02 Site d’enquête Q03 Q04 Q05 District (Inscrire le nom du district) Territoire (Inscrire le nom du territoire)
Quartier /Village (inscrire le nom du quartier/village) Type de milieu Q06 Q07 Réponses
Quel est le sexe de l’enquêté(e) Enquêteur observer le sexe de l’enquêté(e) Dans quelle tranche d’âge vous situez‐
vous ? Quel est votre âge? Q08 Q09 Kinshasa Bandundu Equateur Kinshasa Kikwit Dongo Urbain Périphéries Rural Homme Femme Codes 1 2 3 1 2 3 Saut
1 2 3 1 2 15 à 24 ans 1 25 ans et plus 2 Age en années révolues
[____|____
] ans Page 49 sur 59 N° Q10 Questions, Instructions et filters
Avez‐vous fréquenté l’école ? Q11 Quel est le plus haut niveau scolaire que vous avez atteint Q12 Quelle est votre religion ? Q13 Aujourd’hui quel est votre statut matrimonial Q14 Lien de parenté avec CM Q15 Activité principale du CM Q16 Taille du ménage Q17 Dans votre parcelle, il y a combien des ménages ? Quelle est votre source principale d’eau ? Q18 Q19 Quel est le type de toilettes que dispose votre ménage? Q20 Partagez‐vous cette installation avec d’autres ménages ? Réponses
Oui Non N’a pas terminé le primaire Primaire Secondaire Supérieur Catholique Protestante Eglise de réveil Musulmane Aucune Autre_______________________
___ Célibataire Marié(e) / Vit en union libre Veuf / Veuve Divorcé(e) / Séparé(e) Chef de ménage Epoux Enfants du CM Autres parentés Aucun lien Commerçant Agriculture Emploi salarié Autre_______________________ Nombre des enfants (< 15 ans) Nombre des actifs (15 à 60 ans) Nombre des adultes (plus de 60 ans) Nombre des ménages dans la parcelle Eau du Robinet Eau du Puits ouvert Eau du Puits couvert ou Forage Eau du Source Aménagée Eau du Source non Aménagée Eau de Fleuve/Rivière Eau de Mare/Lac Eau de Pluie Eau en bouteille Autres _________________________ Chasse d’eau Fosse/Latrines Latrine non couverte Latrine couverte Latrine ventilée améliorée Pas de toilette (Dans la nature) Oui Non Codes 1 2 1 2 3 4 1 2 3 4 5 9 Saut
Si 2 allez Q12 1 2 3 4 1 2 3 4 5 1 2 3 4 [_____] [_____] [_____] [_____] 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 1 2 3 4 5 6 1 2 Page 50 sur 59 Possédez‐vous une radio ou une télévision ? Personne exposée (non exposée) aux médias Module 2. Exposition aux médias N° Questions, Instructions et filters Q200 Ecoutez‐vous la radio ces jours‐ci ? Oui Non Q21 Q201 Habituellement à quelle fréquence écoutez‐vous la radio ? Q202 Quelle chaîne de radio FM suivez‐vous d’habitude ?
(Plusieurs réponses possibles)
Réponses Oui Non Régulièrement Très souvent Souvent Rarement Ne sait plus Site de Kinshasa 1 2 Si 1 allez Q200 Si 2 allez Q300 Codes 1 2 1 2 3 4 98 Saut Si 2 allez Q204 RTG@ Ralik Munku Sango Malamu Autres_______________________
___ 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 Site de Dongo 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 Radio rural de Gemena Radio Liberte Gbadolité Radio Mambenga Radio debout Lisala Radio Lolaka la Bomboma Radio Liberté Gemena Radio Liberté Gbadolite Radio Liberté Bumba Radio Liberté Zongo Radio Dongo Autres _________________________ Page 51 sur 59 Q203 Quel(le)s est l’émission ou le programme de la radio que vous suivez régulièrement ? (plusieurs réponses possibles) Q204 Habituellement à quelle fréquence suivez‐vous les informations ? Q205 A part la radio et la télévision, par quel autre canal vous informez ‐vous ? Site Kikwit 0 1 0 1 Bandundu FM 0 1 Radio Rehobote 0 1 Radio Amen FM 0 1 Radio N’semo 0 1 Radio communautaire de Kenge 0 1 Radio rurale de Kenge 0 1 Radio Tomi Autres _________________________ ____________________________ [___|____] ____________________________ [___|____] ____________________________ [___|____] _________ Régulièrement Très souvent Souvent Rarement Jamais Ne sait plus Bouche à oreille Radio trottoir Lecture Autre Aucun Module 3 : Exposition à la campagne N° Questions, Instructions et filters Réponses Q300 Quand je dis maladie à quoi pensez‐vous ____________________________
directement ? ____________________________
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_____________________ Q301 Avez‐vous déjà entendu parler du Oui choléra ? Non Q302 Depuis quand avez‐vous entendu parler du choléra ? Q303 Où avez‐vous entendu parler du choléra ? Avant le mois d’août 2011 Du mois d’août à ces jours Ne sait rappel plus Radio Télévision Journal 1 2 3 4 5 98 1 2 3 4 5 Codes [___|___] [___|___] [___|___] [___|___] [___|___] [___|___] [___|___] 1 2 1 2 3 0 1 0 1 0 1 Saut Si choléra cité, allez à Q302 Si choléra non cité, allez à Q301 Si 1 allez Q302 Si 2 allez Q500 Page 52 sur 59 (Plusieurs réponses possibles) Eglise Ecole Centre de santé Au travail Par un membre de famille Par les amis Sur votre avenue/Quartier Ne sait rappel plus Une fois 2 à 3 fois 4 à 5 fois Plusieurs fois Ne sait rappel Aucun Q304 Combien de fois pensez‐vous avoir entendu parler du choléra à la radio? 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 1 2 3 4 5 6 Page 53 sur 59 N° Questions, Instructions et filters
Q305 Qu’avez‐vous retenu de ces messages de sensibilisation sur le choléra ? Q306 Sous quel format avez‐vous suivi les messages de vulgarisation sur le choléra ?
(les deux réponses sont possibles) Q307 Si spot avec quelle fréquence avez‐vous suivi ? Régulièrement (chaque jour) Très souvent (plus de 3 fois/semaine) Souvent (3 fois/ semaine) Rarement (1 fois/ moi) Q308 A quelle heure avez‐vous l’habitude de suivre les émissions à la radio ? Q309 Quelle ont été les chaînes de radios et les noms des émissions de SFCG dont vous avez suivi ? (Plusieurs réponses possibles) Q310 Si Autres formats avec quelle fréquence avez‐vous suivi ? Régulièrement (chaque jour) Très souvent (3 fois/semaine) Souvent (3 fois/ semaine) Rarement (1 fois/ moi) Réponses
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_____________________ Spot Autres formats Régulièrement Très souvent Souvent Rarement Ne sait plus Codes [___|___] [___|___] [___|___] [___|___] [___|___] [___|___] [___|___] 0 1 0 1 1 2 3 4 98 Saut
Si 1 allez Q307 Si 1 allez Q310 Heure [__|__|__|__] Nom de la chaîne Nom de l’émission _____________
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1 2 3 4 98 Ne se souvient plus Régulièrement Très souvent Souvent Rarement Ne sait plus Page 54 sur 59 N° Questions, Instructions et filters Q311 Quelles ont été les chaînes de radios et les noms des autres formats dont vous avez suivi ? (Plusieurs réponses possibles) Réponses
Saut
Nom de la chaîne
Nom du programme ________________ [___|___] ________________ [___|___] ________________ [___|___] ________________ [___|___] ________________ [___|___] ________________ [___|___] ________________ [___|___] ________________ [___|___] ________________ [___|___] ________________ [___|___] Ne se souvient plus Allez Q400 98 Module 4 : Connaissance générale sur le choléra et moyens de prévention N° Questions, Instructions et filters Q400 Qu’est ce que le choléra ? Réponses ____________________________________
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____________________ En buvant l’eau non bouillie/non traitée Par la transmission de la mère à l’enfant Lors de la transfusion sanguine Pendant la perfusion Par les piqures des moustiques /insectes En mangeant sans se laver les mains En préparant les aliments sans se laver mains Ne pas se laver les mains après la toilette Ne pas se laver les mains avant d’allaiter Ne pas se laver les mains après avoir allaité Consommer les aliments froids Consommer les aliments non cuits Utiliser des ustensiles malpropres Q401 Selon vous, comment peut‐on attraper le choléra ? (Plusieurs réponses possibles) Q402 Connaissez‐vous les signes d’une personne souffrant du choléra ? Oui Non Codes 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 1 2 Page 55 sur 59 Saut Si 2 allez à Q406 N° Questions, Instructions et filters
Q403 Citez‐moi quelques signes que vous connaissez ? (Plusieurs réponses possibles) Q404 Par quelle source avez‐vous été informé sur les signes de reconnaissance du choléra ? Q405 Quel est le principal signe de manifestation du choléra ? Q406 Est‐il possible d’éviter le choléra ? Réponses
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____________________ Codes
Saut
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[___|___] Radio Télévision Journal Eglise Ecole Centre de santé Au travail Par un membre de famille Par les amis Sur votre avenue/Quartier Ne sait rappel plus Autres _________________________ Diarrhée liquide avec grande fréquence Autres Oui Non Oui Non 0 1
0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 1 2 1 2 1 2 Q407 Au cours de deux derniers mois, avez‐
vous connu un cas de choléra dans votre village/ quartier ? Q408 Que faut‐il faire devant une personne Amener directement vers un centre de santé 1 qui présente des signes de choléra ? Autres 2 Module 5 : Evaluation des pratiques / habitudes actuelles Régulièrement Souvent Quelque Rareme
N° Au cours des trois derniers mois, à quelle fois nt fréquence avez‐vous observé les comportements 5 4 3 2 suivants : Q500 Se laver les mains au savon avant de manger ? Q501 Se laver les mains après avoir été aux toilettes ? Q502 Manger les aliments crus ? Q503 Manger les aliments froids ? Q504 Laver les mains avec du savon avant de préparer la nourriture ? Q505 Manger les aliments sans se laver les mains avec du savon ? Q506 Allaiter / Nourrir le bébé sans se laver les mains avec du savon ? Q507 Se laver les mains après avoir changé les couches de l’enfant ? Q508 Se laver les mains avec du savon après avoir vidé / nettoyé les pots du bébé ? Remercier le répondant pour sa disponibilité et sa coopération. Ne rien promettre. Pas souvent Jamais 1 0 Page 56 sur 59 Interview avec les radios partenaires
Nom de la radio :………………………………………………………………………………………… Nom du représentant de la radio :…………………………………………………………………… Ville/Localité :……………………………………………………………………………………………. Fréquence(MHz) :…………………………………………………………………………………………. Capacité de l’émetteur :…………………………………………………………………………………. Tel :……………………………………………………… ; Mail :………………………………………… 1. Quel est contenu des émissions de SFCG ou autre émission reçue et diffusé dans le cadre de la sensibilisation sur la prévention du choléra; a. Dans le cadre de partenariat avec SFCG b. Avec les autres partenaires (quels sont ces partenaires) 2. a. Couverture de diffusion (rayons) en termes de km (Est, Ouest, Nord et Sud) b. Les noms des villes/localités qui sont couvertes par la radio 3. Grille du programme prévue pour les diffusions de ces émissions a. Dans le cadre de partenariat avec SFCG b. Avec les autres partenaires 4. Monitoring de programme de diffusion des émissions SFCG sur le cholérades mois d’août à octobre 2011(grille de programme réalisée) Jour & Date Emission (préciser le type Heure début Heure fin Durée Observation de l’émission) Page 57 sur 59 Dénombrement estimatif de vos auditeurs dans toute la zone couverte par votre radio ; Total Homme Femme Adultes Jeunes Estimation journalière Estimation globale Émissions de SFCG sur le choléra ‐ Méthode utilisée pour faire les estimations ‐ Part de marché (niveau de compétitivité de l’audience de votre radio) 5. Citez les réactions des auditeurs sur les diffusions de émissions de SFCG sur le choléra qui vous ont été parvenues soit par lettre écrite, par message téléphone, par bit téléphone 6. Difficultés rencontrées ces 3 derniers mois ‐ Au niveau technique ‐ Au niveau du fonctionnement Page 58 sur 59