Présentation du projet AVERROES
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Présentation du projet AVERROES
AVERROES EQUAL A ctions V isant l’ É galité sans distinction de R ace, de R eligion ou d’ O rigine dans l' E mploi et les S ervices AVERROES un large partenariat Une expertise et une logistique Article 1er de la Constitution : “ La France (…) assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion.” ISM-CORUM Des syndicats de salariés CFDT, CGT, FO, CFTC, CGC UNSA, Syndicat autonome Ibn Rushd, appelé Averroès en Occident, est le plus célèbre des grands savants-philosophes arabo-musulmans du XIIème siècle. Traduits de l’Arabe en Latin, ses commentaires d’Aristote et ses apports personnels ont transmis un héritage renouvelé de la philosophie et de la science gréco-arabe vers l’Occident médiéval. Ibn Rushd / Averroès est ainsi une des sources de la Renaissance en Europe. Un syndicat d’employeurs UPA Sommaire Des collectivités Ville de Grenoble, Grand Lyon, Région Rhône-Alpes Un service public Direction régionale aux droits des femmes et à l’égalité Des entreprises ADECCO, CASINO, CLUB MED Des financeurs Communauté européenne (Fse), État (Direction de la Population et des Migrations, Direction Régionale du Travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle Région Rhône-Alpes, Fasild AVERROES : une étape nouvelle de lutte contre les discriminations p. 4-5 AVERROES : trois grands chantiers p. 6-7 Des partenariats adaptés à chaque action p. 8-9 AVERROES : actions et partenariats p. 9 Une méthode de recherche-action p. 10-11 La place de l'égalité entre les femmes et les hommes p. 11 La valeur ajoutée de la transnationalité p. 12-13 Liste des partenaires et coordonnées p. 14 AVERROES : UNE ÉTAPE NOUVELLE DE LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS État des lieux et nouvelle approche Depuis plusieurs années sur l’ensemble de l’Union européenne, un nouvel espace de droits et de politiques est en train de se construire contre les discriminations, notamment contre les discriminations raciales et sexuelles dans l’emploi. Le Programme d’initiative communautaire EQUAL, dans lequel s’inscrit l’action AVERROES, en est l’expression. Le cadre européen a permis de faire évoluer la façon d’aborder les discriminations. Alors que la logique de l’intégration ou de l’insertion a plutôt tendance à mettre l’accent sur les manques qu’il s’agit de combler chez les personnes à intégrer, la logique de la lutte contre les discriminations, en complément, réclame de déplacer l’examen sur les défaillances des contextes qui sont censés intégrer ces personnes. Ainsi en France, particulièrement en Rhône-Alpes, de multiples démarches ont contribué ces dernières années, à faire progresser la lutte contre les discriminations à l’emploi, à convaincre certains acteurs d’affronter le problème, et à élaborer de premières méthodes d’action. 4 Néanmoins, les acteurs impliqués et les publics concernés peuvent avoir le sentiment que le combat contre les discriminations a besoin aujourd’hui d’acquérir plus de poids. En effet, l’existence des discriminations, en particulier des discriminations raciales dans l’emploi, est encore trop souvent niée, minorée ou encore méconnue. Une “action intégrée” pour prendre en compte la discrimination comme le résultat d’un système L’expérience révèle une double difficulté : lever une part du tabou pesant sur les discriminations ; concevoir et investir des outils et des mesures concrètes pour traiter le problème de ces discriminations. Face à ces difficultés plusieurs orientations semblent nécessaires : • mettre à jour les processus discriminatoires en action, par la mise au point d’outils adaptés, Notre approche pour traiter les problèmes identifiés ci-dessus, dans le domaine de l’emploi, propose des démarches de prévention et de lutte contre les discriminations pour : • se saisir, de façon claire et directe, de dispositifs qui sont censés réguler le monde du travail lui-même, pendant que l’insertion cible les candidats à l’emploi ; • quitter le registre émotionnel pour interroger celui de la responsabilité, y compris professionnelle, des acteurs individuels et collectifs, • investir des dispositifs de politique ou de gestion de l’emploi qui ne sont pas spécifiques à la lutte contre les discriminations, mais où celle-ci a toute sa place ; • sortir du registre du spécifique et de l’expérimental, pour s’inscrire dans les procédures relevant du droit commun. • intégrer des dispositifs déjà institués ou en voie de l’être, pour rassembler une pluralité d’acteurs autour de processus et d’outils établis. C’est dans cette direction que se propose d’œuvrer, en Rhône-Alpes, le projet AVERROES : “ Actions Visant l’Égalité sans distinction de Race de Religion ou d’Origine dans l’Emploi et les Services ”. Son propos est de promouvoir une “ approche intégrée ” (mainstreaming) de la prévention et de la lutte antidiscriminatoires, au sein de dispositifs institués qui traitent de l’emploi et de la formation de façon plus générale. Ces dispositifs rassemblent, autour de leurs procédures et de leurs instruments, l’essentiel des acteurs utiles au traitement du problème des discriminations raciales et sexuelles dans l’emploi. Investir ces dispositifs devrait permettre de développer le combat contre les discriminations comme responsabilité de tous les employeurs, publics ou privés, des grandes comme des petites entreprises. Il ne s’agit pas cependant de s’adresser seulement aux employeurs, mais bien à des dispositifs traitant d’emploi et de formation dans un cadre multipartite. À côté des employeurs, l’ensemble des acteurs impliqués dans ces dispositifs, au premier rang desquels, les syndicats de salariés, ont tous une responsabilité à prendre dans le traitement des discriminations au travail. Si cette responsabilité est juridique, elle doit également prendre place au cœur du dialogue social, notamment face aux formes dites systémiques de discriminations, sur lesquelles le droit n’a que très peu de prise. De nombreux phénomènes discriminatoires ne se ramènent pas, en effet, à l’acte ponctuel d’un seul individu, mais tiennent à des habitudes, des règles et des processus impliquant plusieurs acteurs, et qui peuvent former des systèmes pourvoyeurs de discriminations, ne serait-ce que parce qu’ils reproduisent des discriminations déjà constituées. Pour apprendre à repérer et à contrôler de tels mécanismes de discriminations systémiques, auxquels sinon ils peuvent participer collectivement, les divers acteurs de l’emploi ont besoin d’examiner, au sein de dispositifs multipartites, les effets des systèmes d’emploi en vigueur. 5 AVERROES : TROIS GRANDS CHANTIERS Avec les objectifs décrits précédemment, le projet AVERROES intervient au sein de trois dispositifs : • Celui de la responsabilité sociale des entreprises (RSE) ; • Celui de la fonction publique territoriale ; • Celui du dialogue social territorialisé. 1) Le dispositif de la responsabilité sociale des entreprises (RSE) Il renvoie aujourd’hui à un ensemble de démarches par lesquelles un éventail élargi d'acteurs, portant des préoccupations d’ordre civique, social et environnemental, influe sur la façon dont une entreprise responsable doit se comporter. Parmi ces acteurs figurent entre autre les syndicats de salariés mobilisés dans AVERROES, ainsi que les syndicats patronaux et professionnels. La non-discrimination est aujourd'hui systématiquement retenue comme une exigence majeure de la RSE, dans tous les grands textes de principe sur la question, au niveau français comme international. Force est de constater, néanmoins, que dans les pratiques concrètes de RSE, la prévention et la lutte contre les discriminations raciales et sexuelles doivent encore, la plupart du temps, trouver à s'incarner dans des méthodes et des outils précis. 6 2) La fonction publique territoriale Elle n'échappe pas à ce que l'on constate sur l'ensemble de la fonction publique française aujourd'hui : la sous-représentation, parmi les fonctionnaires, des Français issus des immigrations maghrébines et africaines. Ceux-ci deviennent quasi absents, comme d'ailleurs les Français venus des DOM, à mesure que l'on s'élève dans les postes à responsabilité (où la présence des femmes décline également). Sous diverses formes depuis 2000, les différents gouvernements ont promu des dispositifs de préparation aux concours de la fonction publique pour les candidats des quartiers prioritaires de la politique de la Ville. Mais ces dispositifs restent expérimentaux : à titre d’exemple, au maximum trente candidats pourront être concernés en 2004 sur le site expérimental de l’académie de Lyon. 3) Le dialogue social territorialisé L’action AVERROES vise à développer une “approche intégrée”, du combat contre les discriminations raciales et sexuelles au niveau territorial. Il s’agit d’intégrer les problématiques et les outils de lutte contre les discriminations raciales et sexuelles, au sein des dispositifs partenariaux concernant l’emploi et la formation, présents sur un bassin d’emploi. Le dialogue social peut alors être organisé territorialement, sur une base multipartite entre l'État, les employeurs, les syndicats de salariés et les collectivités territoriales. Ce niveau territorial permet d’avancer collectivement sur des questions dont la dimension systémique est souvent importante. De plus, alors que la RSE mobilise plus directement les grandes sociétés privées, le dispositif du dialogue social territorialisé est le moyen de saisir aussi les PME du problème des discriminations dans l’emploi. Enfin cette dimension territoriale facilite une réflexion commune et en amont, sur les dispositifs publics et privés concourant à la perpétuation de processus discriminatoires. Chacun de ces dispositifs intègre donc déjà (cas de la responsabilité sociale des entreprises et de la fonction publique territoriale), ou bien est en position d’intégrer (cas du dialogue social territorialisé), des engagements et des obligations de lutte contre les discriminations dans l’emploi. On constate néanmoins que la prise en compte et le traitement des discriminations y sont jusqu’à présent restés assez formels… 7 AVERROES : ACTIONS ET PARTENARIATS Recherche Action 1 FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE VILLE DE GRENOBLE GRAND LYON Re cherche Action 2 Recherche Action 3 RESPONSABILITÉ SOCIALE DES ENTREPRISES (RSE) ADECCO partenaires : CASINO CLUB MÉD DIALOGUE SOCIAL TERRITORIALISÉ RÉGION RHÔNE-ALPES partenaires : BASSIN D’EMPLOI D’OYONNAX partenaires : CFDT, CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FAFPT, UNSA, DRDFE, ISM-CORUM UNSA, Syndicat autonome, DRDFE, ISM-CORUM Alizé plasturgie, DRDFE, ISM-CORUM Comité de Recherche-Action 1 Comité de Recherche-Action 2 Comité de Recherche-Action 3 CFDT, CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, UPA, CFTC COMITÉ D’ORIENTATION ET DE SUIVI • Il assure le suivi transversal de l'ensemble du projet, discute et valide ses orientations et ses moyens. • Il réunit les partenaires de développement impliqués dans les recherches-actions du projet. • Il réunit les financeurs du projet : Conseil Régional Rhône-Alpes, Direction Régionale du Travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, Direction de la Population et des Migrations, FASILD Rhône-Alpes, etc. DES PARTENARIATS ADAPTÉS À CHAQUE ACTION 8 Le chantier de l'accès à l'emploi et de l'évolution de carrière dans la fonction publique territoriale est abordé dans le cadre des deux premières agglomérations de la région Rhône-Alpes, celle de Lyon (Communauté urbaine de Lyon) et celle de Grenoble (Ville de Grenoble). Les deux collectivités territoriales sont associées non seulement aux deux organisations syndicales initiatrices du projet, la CFDT et la CGT, mais aux autres organisations syndicales représentées. Le chantier de la Responsabilité sociale des entreprises (RSE) associe les unions régionales CFDT et CGT, les syndicats de salariés et les directions de grands groupes privés dont le siège est rhônalpin : Adecco, Casino et le Club Méditerranée. Enfin le chantier du dialogue social territorialisé a pour principaux partenaires les unions régionales CFDT et CGT, l’Union Professionnelle des Artisans, le Conseil régional Rhône-Alpes et l’ensemble des partenaires de terrain. Le fait d’aborder ainsi les discriminations raciales et sexuelles dans le cadre de dispositifs plus généraux qui impliquent déjà, ensemble, les acteurs de l’emploi, est une première réponse aux problèmes identifiés plus haut pour : • construire une responsabilité collective, • sortir du spécifique pour aller vers une approche intégrée, • prendre en compte les discriminations systémiques. Il faut néanmoins associer, aux parties prenantes directes de ces dispositifs, des acteurs compétents en matière d’identification des discriminations raciales et sexuelles et de conduite de rechercheaction sur ces questions : ISM-CORUM, tête de liste du projet, et la Délégation Régionale aux Droits des Femmes et à l’Égalité, seront impliqués dans les trois chantiers retenus. 9 UNE MÉTHODE DE RECHERCHE-ACTION La prise en charge, intégrée dans la durée, au sein des dispositifs liés à l’emploi, de la prévention et de la lutte contre les discriminations sexuelles et raciales, nécessite une réelle responsabilisation des acteurs concernés, les amenant à nouer, entre eux, des engagements réciproques à traiter les problèmes discriminatoires. Pour prétendre y parvenir, il faut faire en sorte que les partenaires du projet AVERROES participent collectivement à sa conduite. Un tel objectif réclame que le projet adopte des méthodes de recherche-action, qui ont déjà été éprouvées, dans le cadre du projet EQUAL LUCIDITE, par plusieurs des partenaires aujourd'hui mobilisés sur le projet AVERROES. Ces méthodes visent à obtenir une définition concertée des modalités de la recherche, une appropriation collective de ses résultats et une conduite commune de l’ensemble du projet. Ainsi, AVERROES sera co-produit entre les acteurs directs des dispositifs d’emploi étudiés, ISM-CORUM apportant une expertise sur les discriminations. Chacun des trois chantiers d'AVERROES est doté 10 d’un Comité de Recherche-Action où sont représentés tous les participants opérationnels du chantier (cf. schéma). Cette instance permet aux partenaires concernés de s'approprier les éléments de la recherche-action qui les implique directement. Par ailleurs, un Comité de Suivi et d'Orientation vient assurer la conduite de l'ensemble du projet, transversalement aux trois chantiers (cf. schéma). Il réunit les divers partenaires de développement des trois recherches-actions, ainsi que les financeurs du projet. Afin de garantir les conditions d'une réelle coproduction du projet, les recherches-actions débutent par des démarches de formation et de diagnostic, afin d’établir, entre les partenaires, une compréhension partagée du problème des discriminations raciales et sexuelles. Les formations peuvent porter sur les discriminations dans l'emploi de façon générale, mais aussi sur les moyens particuliers de les traiter au sein de chacun des dispositifs investis par AVERROES : par exemple, les droits et obligations des fonctionnaires en la matière, la place de l’antidiscrimination dans la RSE, les obligations légales à traiter les questions de discrimination dans le dialogue social. Les diagnostics, quant à eux, permettent une appropriation collective des procédés d’identification des discriminations, en posant notamment la question des catégories et des comparaisons pertinentes. L’institutionnalisation du traitement des discriminations peut passer ensuite par la constitution de méthodes d’analyse et de techniques d’intervention qui devront être adaptées et intégrées aux trois dispositifs investis. Par exemple, les démarches de prévention et de lutte contre les discriminations à l’emploi ont tout à gagner à reprendre les techniques de la RSE qui commencent à être mises en place sur les questions environnementales : construction d’indicateurs précis validés par des professionnels, évaluation périodique de ces indicateurs, mise en place de dispositifs d’alerte, élaboration de cahiers des charges des employeurs, etc. La place de l'égalité entre les femmes et les hommes Le projet AVERROES a pour principal objectif de travailler en faveur de l'égalité dans l'emploi sans distinction d'origine, de race ou de religion. Mais les politiques de l’égalité entre les femmes et les hommes peuvent apporter beaucoup à la lutte contre les discriminations raciales. En effet, les droits et les politiques antidiscriminatoires tendent actuellement à unifier leurs outils, quel que soit le motif de la discrimination, à partir de ceux qui ont été forgés pour l’égalité des femmes : qualification de discrimination indirecte, procédure de partage de la charge de la preuve, politiques d’action positive et de mainstreaming (approche intégrée). Cette perspective de “ l’approche intégrée ” est justement centrale dans le projet AVERROES, qui en quelque sorte veut l’étendre au combat contre les discriminations raciales, à partir de sa source dans l’égalité hommes-femmes (gender mainstreaming). Comme cette dernière est loin d’être achevée, les promoteurs de ce projet vont en fait travailler, en même temps, à l’approche intégrée du combat contre les discriminations raciales et sexuelles. En termes de pratiques et d’outils précis (construction d’indicateurs et d’argumentaires, négociations collectives, etc.), l’expérience montre que ce qui est entrepris au titre de la politique contre les discriminations raciales peut également servir à la politique de l’égalité entre les femmes et les hommes, et vice versa. Certains des partenaires du projet AVERROES, comme le groupe Casino et les unions régionales CFDT et CGT, ont déjà pu concrètement en faire l’expérience dans un précédent projet Equal. La participation de la Délégation Régionale aux Droits des Femmes et à l’Égalité dans le partenariat concret de chacun des trois chantiers du projet AVERROES, garantit aussi que l’intention initiale de ses promoteurs d’agir contre les discriminations raciales et sexuelles sera poursuivie. 11 LA VALEUR AJOUTÉE DE LA TRANSNATIONALITÉ Le partenariat transnational rassemble des acteurs du type de ceux qui sont impliqués dans le projet français, au premier rang desquels des syndicats de salariés. Certains promoteurs du projet AVERROES sont déjà inscrits dans ces réseaux transnationaux. Le projet “ AVERROES ” s’associe aux projets : “ HIGH ROAD ” (Royaume-Uni) dont la tête de liste est le Trades Union Congress ou TUC, première confédération nationale des syndicats britanniques, “ PETMO ” (Finlande) dont la tête de liste est la Central Organisation of Finnish Trade Unions ou SAK, première confédération nationale des syndicats finlandais “ IN BEWEGUNG ” (Autriche) dont la tête de liste du projet autrichien est l’institut Innovative Sozialprojekte ou ISOP, organisation non-gouvernementale travaillant dans le champ de l’insertion. Les quatre projets ainsi associés constituent le projet de coopération transnationale “ DEAL : Diversity Equality and Access to Learning ”. Les objectifs généraux du partenariat transnational DEAL L’objectif transversal est de développer les échanges transnationaux de bonnes pratiques, les constructions parallèles d’approches innovantes dans plusieurs pays, et la circulation transnationale d’études et de recherches exemplaires, en matière de traitement des barrières à l’emploi et à la progression de carrière que rencontrent certaines personnes ou groupes de personnes. Parmi ces barrières, les discriminations sur l'origine et sur le sexe. 12 La participation d’AVERROES à la production partenariale Parmi les activités transnationales que le partenariat “ DEAL ” envisage de développer, le projet “ AVERROES ” va s’investir dans les suivantes : 1) Réaliser des échanges transnationaux de bonnes pratiques en matière d’outils et de politiques de prévention de la discrimination et de promotion de la compréhension multiculturelle dans l’emploi et le travail ; 2) Explorer l’évolution du rôle des syndicats et du partenariat social, entre autre dans la prévention et la lutte contre les discriminations, au sein des contextes nationaux des quatre projets partenaires ; 3) Opérer la diffusion et le mainstreaming des expériences et des enseignements du partenariat transnational et de ses quatre projets partenaires à l’occasion d’événements et de conférences de niveau national et européen ; 4) Partager et intégrer, au niveau du partenariat transnational, les pratiques de promotion de l’égalité, hommes-femmes y compris, développées dans la conduite même de chaque projet national ; 5) Piloter le partenariat transnational (programmation, suivi, évaluation, etc) en commun entre les quatre projets partenaires. Le PCT “ DEAL” a prévu une programmation continue et le suivi de toutes les activités sur l’ensemble de la période concernée, à travers un pilotage global co-animé par les partenaires des 4 projets associés, chaque porteur de projet prenant en responsabilité l’impulsion et la coordination des travaux d’un ou plusieurs axes de travail. 13 Contacts ISM - CORUM Inter Service Migrants - Centre d’Observation et de Recherche sur l’Urbain et ses Mutations Adresse : 32 cours Lafayette - 69003 LYON Téléphone : 04 72 84 78 90 Fax : 04 78 62 24 00 courriel : [email protected] Contact : Annie MAGUER CFDT Union Régionale de la Confédération Française Démocratique du Travail Contact : Christian JUYAUX, Secrétaire Régional Laurent LABROT, chef de projet CGT Adresse : 12, Allée Henri Michaux 38093 VILLEFONTAINE Téléphone : 04 74 96 88 90 Fax : 04 74 96 88 99 courriel : [email protected] Comité Régional de la Confédération Générale des Travailleurs Christine CANALE Secrétaire Régionale Contact : Martine VALLA UPA PDD Adresse : 112 rue Ney - 69003 LYON Téléphone : 04 72 60 53 13 Fax : 04 72 60 53 10 courriel : [email protected] Union Professionnelle Artisanale Claude CHAPUIS, secrétaire général Contact : Jean-Marc PEISEY Groupe Casino Adresse : 59 rue de Saint-Cyr - CP 404 - 69009 LYON Téléphone : 06 76 49 25 47 Fax : 04 72 85 06 67 courriel : [email protected] Distribution Casino France Contact : Mansour ZOBERI Adresse : 24 rue de la Montat BP 306 42008 ST ÉTIENNE Téléphone : 04 77 45 60 65 Fax : 04 77 45 72 20 courriel : [email protected] ADECCO Contacts : Arnaud GAUCI Adresse : 143 rue Blomet - 75015 PARIS Téléphone : 01 56 56 17 10 - courriel : [email protected] Contacts : Emmanuel MAILLET Adresse : 4 rue Louis Guerrin - 69626 VILLEURBANNE Cedex Téléphone : 04 72 82 58 58 - courriel : [email protected] Grand Lyon Contact : Dominique LEMESLE Adresse : 20 rue du Lac - BP 3103 69399 LYON Cedex 03 Téléphone : 04 78 63 41 50 courriel : [email protected] Ville de Grenoble Contact : Alain VERET Adresse : 11 boulevard Jean Pain - BP 1066 38021 GRENOBLE Cedex 1 Téléphone : 04 76 76 35 13 courriel : [email protected] DRDFE 14 Contact : Odile HOUVER Adresse : 17 rue de la Victoire 69003 LYON Téléphone : 04 78 60 60 49 courriel : [email protected] Club Med Contacts : Agnès WEIL Adresse : 11 rue Cambrai - 75957 PARIS Cedex 19 Téléphone : 01 53 35 33 13 - courriel : [email protected] Contacts : Arnaud DELAPORTE Adresse : 11 rue Cambrai - 75957 PARIS Cedex 19 Téléphone : 01 53 35 46 20 - courriel : [email protected] AVERROES EQUAL Article 1er de la Constitution : “ La France (…) assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion.” Expertise et logistique : ISM-CORUM, contact : Annie MAGUER Tél. : 04 72 84 78 90 [email protected] Une action initiée par En partenariat avec : des collectivités locales et des services publics une organisation d’employeurs R H O N E - A L P E S MÉDIACTIF 04 78 61 58 22 des entreprises Une action financée par