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20/26 JAN 11 Hebdomadaire Province 2 RUE DESIRE NIEL 06000 NICE - 04 93 13 79 89 Surface approx. (cm²) : 1020 Page 1/4 L'humeur des chroniqueurs Simulez, y a rien à voir I ncroyable comme elle ondule ! Un vrai serpent ! A croire qu'elle a un hula hoop dans les hanches ! Et puis cette manière de balancer ses reins Au fait, y aurait pas une association de simulatrices-anonymes-fières-del'etre? en avant en arrière, ses mouvements avec le ventre, tellement erotiques ! Perplexe, Linda regarde le clip de Shakira, en pensant que ça va pas être simple de s'en inspirer pour rouler du cul comme elle pour exciter son bonhomme ! C'est qu'il faudrait qu'elle se secoue parce que ça commence à faire un bail que sous la couette il ne se passe plus grand chose. Un petit bisou fraternel a remplacé le roulage de THELES2 7095196200504/GTH/OTO/1 pelle qui met en appétit, avant de s'endormir chacun à sa place réservée. Elle devrait laisser sa main traîner, frôler les zones à réveiller, prendre l'initiative, mais elle est bloquée. Avec lucidité, elle s'interroge. Leurs montées de sève sont-elles définitivement mortes avec le temps, les enfants, la routine ? Ou, est-ce que, sous les cendres, il y a encore une possibilité de réveiller la bête qui sommeille peut être encore en eux ? En fait, Linda reconnaît, qu'à la longue, ça ne lui manque pas tant que ça. A l'inverse du reste, le sexe s'use à force de ne pas servir ! Et puis, au moment où finalement le crac-crac est au programme, ses velléités d'innovation retombent comme un soufflé-devant le parcours fléché qui l'attend, identique aux centaines de fois précédentes, avec des étapes bien prévisibles. Monsieur a ses petites habitudes qu'elle n'ose plus chambouler. Même topo d'approche, même position avec une petite variante bien basique, même gymnastique, avant le râle en dolbystéréo, en générique de fin. Repu, le mec débarrassé de son stock de spermatozoïdes est prêt pour un gros dodo bordé de satisfaction. Linda, elle, n'est pas mécontente de son jeu d'actrice. Elle est devenue la reine de la simulation. Quand elle commence à l'entendre haleter comme un fumeur de cigarette qui fait son jogging, elle émet trois, quatre petits cris que, visiblement il apprécie. Elle se cale sur ses mouvements, sur l'accélération de sa respiration pour finir dans une apothéose parfaitement Eléments de recherche : EDITIONS ELZEVIR : toutes citations contrôlée. Monsieur est content, il a fait jouir madame. Pas une seconde, il ne peut imaginer que son plaisir à elle, c'est du toc ! Sûr de sa méthode, et de son marteau piqueur, comment pourraitil penser que les Sally du film courent les chambres à coucher. Pas de cours de formation mais un don féminin ancestral pour, au prix du sacrifice de son propre plaisir, ne pas toucher à la sacro sainte susceptibilité du mâle. Pas évident d'annoncer tout de go à son mari que ses coups de reins n'ont pas réussi à faire sortir madame de la liste de ses emplettes. Drôlement plus excitant la fixette qu'elle fait sur les pompes qu'elle a repérées la veille, que ces exercices paresseux, tellement répétitifs. Bien sûr, Linda reconnaît que c'est à ce moment-là, qu'elle devrait se lécher les doigts comme dans les films X, avant de les planter en sucettes dans la bouche de son partenaire, qu'elle devrait se pétrir les nénés comme de la pâte à pizza avec un air de poupée au bord de l'extase ou tester l'élasticité de son périnée. Linda repense aux chaloupés sensuels de Shakira. Elle a bien essayé, seule devant le miroir de sa salle de bain. Elle n'y arrive pas. Il faudrait qu'elle reprenne la gym, qu'elle s'inscrive dans un cours de salsa, qu'elle bûche son kama sûtra et qu'elle s'achète des boules de geisha. Finalement, faire semblant de jouir, c'est quand même plus facile. Au fait, y aurait pas une association de simulatrices-anonymes-fièresde-1'être ? 20/26 JAN 11 Hebdomadaire Province 2 RUE DESIRE NIEL 06000 NICE - 04 93 13 79 89 Surface approx. (cm²) : 1020 Page 2/4 LE MICMAC DE LA SEMAIN La France malade de son hôpital ••i lors que des millions sont JA dépensés chaque année pour A Ades manifestations de prestige et cérémonies obsolètes qui n'en valent pas la peine, pourquoi le domaine de la santé est-il toujours considéré comme le parent pauvre de notre société de consommation ? Il suffit de lire attentivement le livre témoignage de Diana Josselin pour s'en convaincre une fois de plus. Au fil des pages de son ouvrage intitulé « L'hôpital de la honte », le lecteur est ainsi confronté à des situations ubuesques relevant d'un autre temps et de pays sous développés. Pourtant, l'action se passe en France, au sein de différents établissements et de divers services où l'auteur a exercé son métier d'aide soignante. Une noble profession dénaturée par une politique de santé rétrograde et inadaptée aux besoins des patients comme des soignants. En tous domaines, la France recule, mais en ce domaine spécifique, elle va carrément dans le mur. Le manque persistant de budget et de personnels s'avère très préjudiciable à la bonne marche des affaires, et plutôt que d'aller vers l'avant, on assiste à un véritable corne back synonyme de misère sociale. Brimades et harcèlement moral « On est entrain de détruire le service public», s'indigne Diana Josselin en dénonçant haut et fort la pression sur les soignants qui osent dire la vérité en race et le fait que l'on a cherché à étouffer les choses ou les faits pourtant avérés, susceptibles de déplaire ou de foire tâche en salis- THELES2 7095196200504/GTH/OTO/1 sant la réputation de tel ou tel établissement : violences persistantes envers les patients, brimades non réprimées, manque d'hygiène, le manque d'infirmières souvent compense par des aides soignantes inexpérimentées, la déshumanisation des hôpitaux à cause de soins dispensés à la chaîne et cadences d'enfer, la robotisation des tâches voire même les vols dans les chambres des patients. Autant de faits qui engendrent des conséquences dramatiques : stress, tensions, dépressions, prolifération de maladies nosocomiales, harcèlement moralMédecine à deux vitesses Si sur le coup de la colère et du découragement, elle lance ce cri d'appel, c est que, malgré tout, elle aime son métier mais redoute de voir s'instaurer une médecine à deux vitesses. « Le pays est en alerte rouge car son hôpital va mal. La France est plus que jamais malade de son système de santé et ce ne sont pas les nouvelles réformes en vigueur qui vont y changer quelque chose » ajoute en conclusion Diana Josselin, dont ce témoignage d'aide soignante mériterait une plus large diffusion dans les médias et auprès des élus qui, trop souvent, se cachent derrière le «politiquementcorrect» pour ne pas voir la vérité en face. Eléments de recherche : EDITIONS ELZEVIR : toutes citations Th.Arzens « L'hôpital de la honte » Editions Elzevir 11 rue Martel à Paris 20/26 JAN 11 Hebdomadaire Province 2 RUE DESIRE NIEL 06000 NICE - 04 93 13 79 89 Surface approx. (cm²) : 1020 Page 3/4 Vœux : choses vues et... entendues (impartie) Communauté d'agglomération de la Riviera Française (CARF). Au rand dam de certains lus de la vallée qui vivent mal la perspective d'être absorbés par le voisin mentonnais. veau patron de l'UMP, JeanFrançois Copé, dont la proximité avec Michèle Tabarot est connue. Le député-maire de Nice a critiqué la méthode Copé qui consiste à ouvrir le débat au sein du parti et à faire travailler des clubs de réflexion appelés « think tanks » pour préparer le pro- La charge d'Estrosi contre Copé. Vœux de la Fédération U M P dimanche dernier à « Morceaux choiAcropolis à Nice. Eric sis de la litanie Ciotti, Jean Leonetti et des cérémonies Christian Estrosi se sont succédé à la tribune. Les de voeux » échanges d'amabilité entre le député-maire de Nice et son homologue jet politique en vue des élecd'Antibes ont étonné au tions de 2012. « Le premier moment où le second think tank de l'UMP, ce doit est, à nouveau, pressenti être le militant », a lancé, en pour entrer au gouver- substance, l'ancien ministre nement. De nombreux élus de de l'Industrie qui a d'ailleurs l'ouest étaient absents. Pourtant annoncée l'avantveille, Michèle Tabarot s'était éclipsée après le comité départemental qui précédait les discours. Personne n'a mentionné le fait que la députée-maire du Cannet avait été promue dans l'équipe dirigeante de l'UMP à ParisPas étonnant pour autant : Christian Estrosi n'a pas manqué de lancer quelques piques à David Lisnard à Cannes le l'endroit du nou- Homain I—^ T D u nouveau à l'Est ? Cérémonie de vœux le 15 janvier dernier à Castillon. Le sénateur René Vestri, les maires Gérard Spinelli (Beausoleil), Stéphane Cherki (Eze), J e a n - M a r i o Lorenzi (Sospel), Bernard Gastaud (La Brigue): tous étaient là pour écouter le discours du maire, Philippe Rion. Autour de la galette, c'est le moment des confidences. Au menu : l'intercommunalité dans la Roya. Car, en 2011, l'Etat peut décider, d'autorité, du sort des communes qui ne sont pas organisées en intercommunalité. Tende, La Brigue, Fontan, Saorge sont concernés. Le préfet des Alpes-Maritimes, Francis Lamy, serait tenté d'intégrer ces quatre communes dans la THELES2 7095196200504/GTH/OTO/1 Eléments de recherche : EDITIONS ELZEVIR : toutes citations 18 janvier dernier 20/26 JAN 11 Hebdomadaire Province 2 RUE DESIRE NIEL 06000 NICE - 04 93 13 79 89 Surface approx. (cm²) : 1020 Page 4/4 De g à d : Richard Comte, Bernard Gastaud, Huguette Layet, Stéphane Cherki, René Vestri et Gérard Spinelli, à Castillon annoncé la création de trois sée de la vie publique. Son ligne TGV. « On ne peut pas groupes de travail (dépen- plaisir à débattre et à échan- développer deux projets ferrodance-solidqrité, justice et ger avec les journalistes n'est viaires en même temps », sécurité) au sein de la fédéra- pas feint. C'est ainsi qu'il s'est explique David Lisnard faiexprimé sur quelques sujets sant allusion à la toute tion des Alpes-Maritimes. récente position de Christian Christian Estrosi ne s'est pas chauds. non plus privé de fustiger Sur l'arlésienne de l'inter- Estrosi prônant u n e ligne « ceux qui ont les pieds en communalité, il n'a pas caché Nice-Gênes. Quant aux 2011, un œil sur 2012 et pen- que l'année 2011 constitue- échéances municipales de sent à 2017 », Dans le colli- rait un moment de vérité. 2014, il « se projette » sans m a t e u r d'Estrosi : les Sinon, l'Etat, comme le pré- pour autant « être candidat ambitions présidentielles affi- voit la loi, imposera ses vues. aujourd'hui » à quoi que ce chées de Jean-François Copé. Comme Bernard Brochand, il soit. « Etre candidat, ce n'est penche p o u r une grande pas une profession ! », lâcheAmbianceagglomération Cannes- t-il, visant explicitement son Lés confidences de Lisnard. Grasse-Antibes. Le bras droit challenger de droite, Philippe Déjeuner de presse avec le du député-maire de Cannes Tabarot. Enfin, il ne sait pas premier adjoint au maire de attend encore qu'on lui s'il figurera dans l'organiCannes. Doté d'un sens démontre les vertus de l'in- gramme de Jean-François aiguisé de la formule et d'un tercommunalité, notamment Copé à l'UMP. Il ne devrait pas humour souvent ravageur, sur les économies d'échelle à tarder à être fixé. David Lisnard est fidèle à lui- réaliser. même dans cette figure impo- Autre serpent de mer : la THELES2 7095196200504/GTH/OTO/1 Eléments de recherche : EDITIONS ELZEVIR : toutes citations