Infos - Association Alzheimer

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Genève
Alzheimer Genève - Association fondée en 1988
Bulletin d’information No 8 Février 2013
Editorial
La solidarité est
une force
Inscrite sur la coque du bateau du
vainqueur du Vendée Globe, cette
phrase a accompagné celui-ci autour
du monde.
Au-delà du slogan, nous pouvons nous
en inspirer en ce début d’année et le
mettre en pratique pour le soutien des
malades et de leurs proches.
La solidarité implique, d’une part, le
respect et une infinie dose de patience
envers les malades Alzheimer, et
d’autre part, de se préoccuper des
difficultés rencontrées par les proches
aidants afin de leur apporter notre
aide.
Familles, proches et soignants savent
prendre le temps. Le temps du geste,
le temps de l’écoute et le temps de la
patience. Ce n’est pas toujours facile
dans la mesure où, souvent, les actes
de soins ne laissent pas le temps d’être
simplement à l’écoute, pour vivre en
relation avec le malade. Cependant,
être solidaire des proches aidants,
consacrer du temps aux malades
Alzheimer, contribue à témoigner
notre intérêt pour leur personne et
représente, de ce simple fait, un grand
apport thérapeutique non médicamenteux qui a une action positive sur la
santé de tous.
Dans ce domaine, la politique cantonale Alzheimer, sur laquelle nous
fondons beaucoup d’espoir, devra permettre aux intervenants familiaux et
professionnels de mieux prendre en
compte les spécificités des personnes
atteintes d’Alzheimer ou d’autres
démences.
Jaques Krebs, président
Plan cantonal Alzheimer
Le Groupe de travail a remis son rapport
En 2011, M. Pierre-François Unger, conseiller d’Etat, chargé notamment du
domaine de la santé, décidait, par un arrêté du 24 mai, la constitution d’un
Groupe de travail ayant pour mission de réfléchir aux orientations devant
permettre l’élaboration d’un Plan cantonal Alzheimer.
Les auteurs du rapport ont pris en
compte un certain nombre de constats
caractérisant l’existence et l’évolution
des troubles cognitifs au sein de la population genevoise, ainsi que les tendances
plus généralement observées dans les
pays occidentaux. Puis ils ont formulé
une douzaine de propositions importantes visant à mieux maîtriser cette évolution, ainsi qu’à améliorer les interventions concernant les personnes atteintes
et leurs proches.
Plus de 6000 personnes atteintes
de troubles cognitifs à Genève
On estime à environ 6’300 le nombre
de personnes souffrant actuellement
de troubles cognitifs à Genève. Selon
certaines projections démographiques,
l’augmentation du nombre de démences
devrait toucher quelque 1000 personnes
de plus tous les cinq ans pour atteindre
12’000 personnes d’ici 2040.
Il a été demandé au Groupe de travail,
sans toutefois qu’il touche au secteur
hospitalier, de dresser un inventaire des
prestations, des services et des acteurs
existant actuellement à Genève, de les
analyser, ainsi que d’évaluer les besoins
actuels et prévisibles, afin de pouvoir
réunir les bases d’un futur Plan cantonal
en matière d’Alzheimer. Le Valais et le
canton de Vaud ont déjà mis en œuvre
un tel Plan.
Domaines où des améliorations ont
été proposées
Au terme de diverses investigations et sur
la base de ses constatations, le Groupe
de travail, présidé par le Dr. Jürg Faes,
(suite page 2)
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(suite de la page une)
Association Alzheimer Suisse
Section de Genève
Secrétariat
Chemin des Fins 27
1218 Grand-Saconnex
Tél. 022/ 788 27 08
Fax 022/ 788 27 14
E-mail: [email protected]
Site internet www.alz-ge.ch
Faire un don à Alzheimer Genève:
Ccp 12-10981-2
Infos-conseils Alzeimer Genève
A votre service: écoute, conseils,
informations (gratuité et discrétion)
Tél. 022/ 788 27 13
lundi 15h-18h; mardi 10h-13h spécialiste et membre du Comité de l’Association Alzheimer Genève, a proposé
des mesures s’inscrivant dans le cadre
qui lui était imparti et les domaines correspondant aux améliorations attendues.
Ont donc mobilisé l’attention et la prise
de décisions du Groupe de travail : le
domaine des diagnostics et la formation
des soignants, l’information relative aux
directives anticipées et le mandat en
cas d’incapacité des personnes atteintes,
l’information plus générale à la population, la coordination entre partenaires,
Centre de documentation
Tél. 022/ 788 27 08
Foyer de jour «Le Relais Dumas»
Ch. des Fins 27, 1218 Grand-Saconnex
Ouverture de mardi à samedi,
de 9h à 17h
Tél. 022/ 788 25 30
Fax 022/ 788 25 37
E-mail: [email protected]
Faire un don au Relais Dumas:
CCP 12-218415-5
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bulletin d’information d’Alzheimer Genève
Editeur responsable:
Association Alzheimer Genève
Rédaction: Gérald Sapey, Brigitte
Kister, Béatrice Surber, Elena Sato
Réalisation: Dune Graphic
Impression: Atar Roto Presse SA
Cinq axes prioritaires à développer
A réception du rapport, M. Unger,
conseiller d’Etat en charge des affaires
économiques et régionales et de la santé
(DARES), a retenu cinq axes prioritaires
d’actions à développer :
a) les diagnostics et les évaluations
cognitives,
b) le recours aux directives anticipées en cas d’incapacité des personnes atteintes,
c) la communication entre partenaires
et l’information à la population,
d) la formation des soignants
professionnels,
e) le soutien aux proches.
Antenne nationale (Lu-Ve):
Tél. 024/ 426 06 06 (8h-12het14h-17h)
Alzheimer Genève
Comité: Jaques Krebs, Président,
Elizabeth Böhler, Vice-présidente,
Christine Apothéloz, Christine
Brennenstuhl, Christian Coquoz, Jürg
Faes, Béatrice Surber, Antoine Wavre
Secrétaire-comptable: Brigitte Kister
Secrétaire administrative: Elena Sato
l’aide et les soins à domicile, le rôle
des foyers de jour et de nuit, ainsi que
celui des « unités d’accueil temporaire
de répit » et des « immeubles à encadrement pour personnes âgées », les prestations offertes par les EMS, le soutien
aux proches, l’amélioration des bases
statistiques.
Le rapport complet est disponible sur la
page d’accueil du site internet d’Alzheimer
Genève : www.alz-ge.ch s
25 ans !
En cette année 2013, Alzheimer Suisse
et Alzheimer Genève fêtent leurs 25 ans !
A Genève, les festivités commenceront le 22 mai par une tournée de quatre jours de l’InfoMobil qui aura pour but d’informer
les personnes qui le désirent sur les prestations offertes par notre
Association, afin de soulager et d’épauler les malades et leurs
proches, ainsi que d’informer sur les possibilités d’aide offertes par
le réseau genevois.
Les 22 et 23 mai, notre véhicule stationnera sur l’esplanade, devant l’Hôpital cantonal.
Nous cherchons encore des emplacements pour le 23 et le 24 mai. Vous retrouverez ces
informations sur notre site internet : www.alz-ge.ch .
L’Association continuera la fête le 21 septembre, lors de la Journée Mondiale. Les détails
de la manifestation vous parviendront dans notre prochain « Alzheimer Genève Infos ».
Quant à Alzheimer Suisse, l’Association a prévu un congrès national à Thoune le 4
octobre, ainsi que des communiqués de presse et des informations tout au long de l’année.
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Communiquer, oui ! Mais comment ?
S’exprimer et communiquer est un
besoin essentiel pour les personnes
atteintes d’Alzheimer comme pour
les autres. Communiquer avec elles
suppose toutefois certaines adaptations et des précautions.
Ainsi, il faut savoir que les personnes
atteintes d’Alzheimer perdent leur
mémoire du court-terme, qu’elles ont
parfois de la peine à trouver leurs mots
et à comprendre les phrases compliquées. Leurs propos perdent souvent
de leur cohérence, les discussions en
groupes leur sont difficiles, mais leur
besoin de communiquer demeure néanmoins réel. Les proches et autres interlocuteurs devront donc veiller à s’adapter aux difficultés de ces personnes.
Rester naturel
Plus l’interlocuteur saura rester luimême, plus le contact s’établira facilement. Il sera préférable de parler de
choses concrètes, celles que l’on peut
voir ou toucher. Il conviendra de faire
acte de patience, afin que la personne
touchée par la maladie puisse prendre
le temps de mettre de l’ordre dans ses
idées et comprendre ce que son interlocuteur veut lui dire. La conversation ne
peut pas être toujours fluide et rapide. Il
importe que le proche soit sensible aux
émotions de l’autre.
Les personnes atteintes vivent dans un
monde qui leur est propre. C’est aux
autres de s’adapter, de les respecter
et de les accepter telles qu’elles sont.
Les facultés mentales des personnes
atteintes ont besoin d’un entraînement
régulier, afin de rester fonctionnelles le
plus longtemps possible. Mais, avec le
temps, elle s’affaiblissent progressivement. Le langage corporel et la communication non verbale prennent alors peu
à peu de l’importance.
Choisir un lieu tranquille pour mieux communiquer.
Pour une conversation agréable et
sereine, mieux vaudrait choisir un environnement tranquille, non perturbé par
ce qui pourrait affaiblir la concentration
de la personne atteinte. Le discours
devrait éviter les sujets angoissants,
les questions inutilement compliquées,
les mauvaises nouvelles, les problèmes
conflictuels.
Parfois, les personnes atteintes se
montrent irritables. L’interlocuteur
devra alors faire preuve de calme et
de patience, tout en cherchant à comprendre les causes de cette colère. Une
des solutions peut aussi être d’orienter
différemment la conversation. s
Pour en savoir davantage :
Infos-Conseils de l’Association
Alzheimer Genève 022 / 788 27 13
Antenne téléphonique de
l’Association Alzheimer Suisse
024 / 426 06 06
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Parler pour mieux
accompagner
Depuis une trentaine d’années, une
technique d’accompagnement des
personnes malades s’est développée
en France et au Québec, sous le nom
de « Philosophie de l’Humanitude »,
selon Gineste-Marescotti.
Elle se caractérise par un ensemble de
pratiques, de gestes, d’habitudes, de
paroles permettant aux proches et aux
soignants d’accompagner plus efficacement les personnes touchées par
Alzheimer et autres démences.
Une des ces pratiques consiste notamment à parler plus longtemps avec les
malades que ce ne fut le cas par le
passé. Les effets de cette démarche
favorisant une meilleure relation avec
les malades a été démontrée après
l’étude de 1700 patients, dont un
certain nombre très difficiles, au sein
de quelque 400 services gériatriques.
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Informations
Vacances Alzheimer 2013
C’est après sept ans de participation active aux « Vacances
Alzheimer », qui ont lieu
deux fois par an, que Mme
Rose-Marie Vallier, l’une des
coordinatrices, a décidé de
se retirer. Nous profitons de
cet « Alzheimer Genève Infos »
pour la remercier chaleureusement de tout
le travail accompli, de sa constance, de son
savoir-faire et de tout ce qu’elle a apporté
aux vacanciers qui n’ont pas manqué de lui
témoigner leur reconnaissance.
La fonction sera reprise dès cette année par
Mme Christine Apothéloz, membre du comité, qui coordonnera les vacances avec Mme
Cécile Coda. Nous leur souhaitons plein succès et surtout d’apporter tout leur savoir aux
futurs vacanciers, afin qu’ils puissent profiter
pleinement de leur séjour.
En 2013, les « Vacances Alzheimer », grâce,
en partie, au soutien financier de la Fondation
de bienfaisance de la banque Pictet & Cie,
auront lieu du 8 au 15 mai, ainsi que du
2 au 9 octobre, à la Nouvelle Roseraie, à
Saint-Légier sur Vevey. Il reste des places
disponibles. Pour vous informer, contactez le
secrétariat de l’Association au 022 788 27 08.
Le 21 septembre 2012 :
senteurs et Prix «coup de cœur»
Cette journée mondiale s’est déroulée à l’école des Ranches à Vernier sur le
thème « couleur, senteur, mémoire ». L’Association a accueilli, à cette occasion, M. Didier Michel, chromaticien, qui a présenté au public un projet de
thérapie du patient atteint d’Alzheimer, le conviant à réactiver sa mémoire.
Didier Michel. Site internet www.didiermichel-chromaticien.com
Le prix « Coup de cœur » a été décerné à Mme Rose-Marie Vallier pour
la remercier de sa participation aux nombreuses activités de l’Association
(mailings, Infos-conseils, InfoMobil, Vacances Alzheimer, etc.). Mme RoseMarie Vallier a souhaité partager ce prix avec les fidèles bénévoles des
« Vacances Alzheimer ».
Une politique au niveau fédéral
Comme chaque année, Alzheimer Genève a
reçu la visite du président de l’Association
Alzheimer Suisse, M. Ulrich Gut et de Mme
Birgitta Martensson, directrice. Ils ont insisté
sur les travaux relatifs à la future mise en
place d’une politique Alzheimer quinquennale au niveau fédéral. Nous nous réjouissons
de voir déboucher ce projet et de pouvoir le
mettre en lien avec le rapport préconisant une
politique Alzheimer cantonale genevoise, qui
vient de voir le jour. Ce rapport est disponible
à partir de la page d’accueil de notre site
internet : www.alz-ge.ch.
Café Cointrin
Les réunions proposées aux personnes
atteintes en phase débutante continuent tous
les premiers mardis du mois de 12h à 13h45
au local des aînés, 35 chemin du Ruisseau
à Cointrin. L’ambiance est conviviale, les
questions nombreuses et les quelques sorties
culturelles accompagnées par les animateurs
se sont déroulées avec bonheur.
Le président Jaques Krebs félicitant Rose-Marie Vallier et son équipe.
Appel de fonds : ne pas confondre !
Actuellement, une grande campagne multicolore de recherche de fonds,
en faveur de la recherche sur la maladie d’Alzheimer, est organisée par
la Fondation Synapsis, dont le siège est à Zurich. Cette fondation est
indépendante et sans relations avec notre Association. Il convient donc
de ne pas les confondre !
Rappelons que les activités d’Alzheimer Genève sont possibles grâce aux
dons et legs qu’elle reçoit. N’hésitez donc pas à nous aider !
Pour un don, pour un legs : n’oubliez pas Alzheimer Genève CCP 12-10981-2
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Le Relais Dumas,
lieu d’accueil et de formation
Le Relais Dumas, foyer de jour spécialisé, est un lieu d’accueil. C’est aussi
un lieu de formation. Quotidiennement, une moyenne de onze personnes
atteintes de troubles cognitifs de causes diverses le fréquentent. Et c’est une
équipe de santé qui, sous l’autorité d’Hélène Bruet, responsable de l’Institution, leur assure un accueil, des soins et des activités d’animation de nature
à rendre moins lourde leur dépendance psychique et physique. Chacun des
membres de l’équipe doit être capable d’écoute attentive, de patience, d’une
compréhension des besoins et d’une adaptation aux comportements parfois
surprenants des hôtes. Or, ces qualités doivent être perfectionnées ou acquises.
Une formation continue
indispensable
« Cette formation continue est indispensable », précise Hélène Bruet. Les
membres de l’équipe, qui compte également des étudiants en formation pratique, viennent d’horizons divers. Ils
n’ont pas toujours les connaissances,
les compétences relationnelles ou
conceptuelles requises par l’analyse des
situations d’accompagnement toujours
plus complexes. Ainsi, il est important
d’accroître, d’optimiser, de questionner
les savoirs issus de la pratique et de
les actualiser en fonction des besoins
physiques, psychologiques, sociaux et
culturels des hôtes, ainsi qu’en tenant
compte des projets individuels d’accompagnement.
En pratique, depuis 2011, des objectifs
de formation se concrétisent systématiquement pour chacun des professionnels en poste au Relais Dumas.
Chaque semaine, soignants, animateurs et étudiants se réunissent pour un
échange d’expériences. Une analyse de
la pratique professionnelle s’exprime
en présence du médecin répondant du
Foyer, le Dr. Jürg Faes. Ce colloque
clinique permet de construire, dans une
dynamique d’équipe, des interventions
pertinentes dans la gestion des situations
d’accompagnement. Chaque collaborateur dispose d’un budget annuel alloué
pour sa formation continue.
Ainsi, les membres de l’équipe ont la
responsabilité de se former tout au long
de l’année. Leur choix de formation est
discuté avec Mme Bruet et le directeur
du Foyer. Hélène Bruet souhaite que les
connaissances nouvellement apprises
soient réinvesties au quotidien dans la
pratique professionnelle de chaque collaborateur, afin de maintenir des prestations de qualité dans un souci constant
d’efficacité.
Dans l’année, des supervisions sont
également organisées, afin de mieux
répondre aux besoins d’apprentissage
des professionnels.
La formation continue a des effets sur les
motivations des membres de l’équipe.
Elle influence positivement la recherche
d’une créativité dans les projets d’animation à réaliser avec les hôtes. La
formation continue est porteuse d’une
meilleure expertise dans les soins et
dans les activités socio-culturelles mises
en place au Relais Dumas.
Les besoins des familles pris en
compte
Les familles et les proches aidants ont
également des attentes et des besoins à
satisfaire, des incertitudes angoissantes
à exprimer, tant les troubles cognitifs
atteignant leurs proches posent des problèmes complexes et douloureux. La
formation continue peut aussi prendre
forme au sein des séminaires organisés
par l’Association Alzheimer.
Ces rencontres pédagogiques offrent aux
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Le colloque clinique hebdomadaire.
travailleurs du terrain des échanges leur
permettant de constituer un réservoir
de connaissances variées. De ce fait,
les familles sont soutenues par une
écoute toujours plus attentive et active
en lien avec leurs besoins, celui d’une
meilleure compréhension des comportements qu’ils doivent gérer et la nécessité
de créer une relation maintenant le lien
social. Le but recherché, bien souvent,
est un mieux vivre avec la personne
atteinte par le syndrome démentiel. s
Informations
Une avant-première en faveur
d’Alzheimer
La Jeunesse Littéraire de Cologny a choisi d’offrir les recettes de l’avant-première
de son spectacle « Une pièce... peut-être »,
comédie musicale de Nadine Rivollet, à
Alzheimer Genève. Cette soirée a eu lieu le
22 novembre dernier au Théâtre de Cologny.
Nous remercions vivement la troupe d’amateurs avertis d’avoir pensé aux malades
Alzheimer par cette action.
Do you speak english ?
If so and if you are concerned as a carer,
family member or friend of a person with
dementia, you will certainly be interested
in joining the « Dementia support group »
for English-speaking people in Geneva ! For
more information please contact Alzheimer
Geneva at 022 788 27 08.
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Informations
L’OMS face aux défis du XXIe siècle
« Maladie d’Alzheimer :
Où en sont la recherche et les
traitements ?
Alzheimer dans ses préoccupations
L’Organisation mondiale de la santé, entend rester l’autorité de coordination
et de direction de la santé dans le monde. Pour ce faire, elle sait qu’elle doit
évoluer et, dans cette optique, ses responsables se sont livrés à plusieurs
séances de réflexion.
Par la volonté de ses Etats membres, l’OMS veut désormais mettre l’accent sur
une plus grande efficacité de sa gouvernance et de sa gestion, indépendamment d’une gestion interne plus rigoureuse.
L’OMS compte, à Genève, plus de 2000 collaborateurs. Son budget, pour
2012, était 2 milliards de dollars.
Alzheimer : l’OMS exige un traitement prioritaire
Conférence 2012: l’exposé du Prof. Gabriel Gold.
Toujours très appréciée, la conférence d’automne organisée par Alzheimer Genève a
attiré un nombreux public, composé principalement de professionnels de la santé et
de proches de malades. La première partie,
confiée au Professeur Gabriel Gold, a tenu le
public en haleine, tant la présentation a été
intéressante. Concernant la seconde partie,
elle a surtout retenu l’attention des professionnels, car elle était présentée par des formatrices aguerries, Mmes Françoise Maillard
Strübi et Anny Papilloud Moraga. Peut-être
que les proches ont été un peu décontenancés
par la forme de la présentation, mais nous
espérons qu’ils ont tout de même trouvé des
clés pour communiquer avec le malade dont
ils s’occupent au quotidien.
Rencontre avec Mme Esther Alder,
conseillère administrative
M. Jaques Krebs, président de notre Association,
a rencontré Mme Esther Alder, conseillère
administrative de la Ville de Genève, en
charge du département de la cohésion sociale
et de la solidarité, afin d’échanger leurs points
de vue, d’évoquer leurs préoccupations communes et d’éventuelles possibilités de collaboration en vue d’améliorer l’information et
la prise en charge des malades Alzheimer et
de leurs proches.
C’est donc à suivre…
En avril 2012, l’Organisation mondiale, dans un rapport sur l’impact des
démences dans le monde, a mis en évidence la gravité de la situation et la
nécessité d’agir dans tous les pays.
A ce jour, seuls quelques pays disposent d’un plan Alzheimer correspondant
à celui que notre Association appelle de ses vœux. L’Association Alzheimer
Suisse a salué la parution du rapport de l’OMS, ainsi que sa volonté d’agir. s
Des extraits de films d’archives ravivent des souvenirs pour des personnes atteintes d’Alzheimer
La Bibliothèque nationale d’Ecosse (National
Library of Scotland NLS) a lancé récemment son dernier DVD
d’une série de films qui
célèbrent des épisodes
marquants de la vie
quotidienne au courant
du XXème siècle en
Ecosse.
Ces films sont extraits
des archives documentaires, qui permettent de revivre des souvenirs d’enfance, de fêtes particulières, de métiers disparus, de lieux spécifiques. Ils sont destinés à être utilisés
afin de stimuler la mémoire et des sujets de conversation parmi les personnes
atteintes d’Alzheimer, tant dans des lieux institutionnels qu’en famille.
Souvent, les souvenirs anciens sont préservés plus longtemps et le fait de s’en
rappeler peut se révéler particulièrement thérapeutique et plaisant, permettant aux personnes malades de partager leurs connaissances et ce qu’ils ont
fait à certains moments de leur vie.
Le dernier DVD, « Chemin de vie » (« The journey of life ») montre des
moments-clé de l’enfance, la scolarité, la vie active, le mariage, les loisirs,
etc. Il a été édité en partenariat avec le « Dementia Services Development
Centre ».
Ces DVD peuvent être obtenus auprès de Scottish Screen Archives (ssa.nls.
uk) s
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Prévoir la maladie,
une question souvent posée…
Quelques signes annonciateurs…
Des tests pour en savoir
plus
Bien évidemment, cette interrogation occupe également les chercheurs. Par exemple, ceux de l’Ifrad, « Fondation pour la recherche sur
Alzheimer », en France et en Suisse. (www.fondationifrad.org)
On a fait des progrès dans la recherche
ces dernières années. Certains résultats
obtenus ont amélioré la compréhension
de la maladie, de son déclenchement
et de sa progression. Les recherches
basées sur les techniques nouvelles
de la neuro-imagerie ont permis aux
médecins de poser leurs diagnostics
avec de plus en plus de certitudes. En
revanche, il n’est pas encore possible
de dire si les atteintes d’Alzheimer
pourraient être prévisibles ou si l’on
serait en mesure d’empêcher le mal.
On sait que des lésions dans le cerveau
sont à l’origine de la maladie et de son
développement. Les personnes atteintes
commencent généralement par donner
des signes de mémoire défaillante, puis
diminuent leur capacité à avoir des
activités de la vie quotidienne, enfin
sont atteintes par des troubles du comportement qui les handicapent de plus
en plus. Ce qu’on ne peut pas encore
expliquer, c’est pourquoi apparaissent
certaines lésions provoquant une dégénérescence progressive.
Beaucoup de travaux de recherche font
apparaître des constats, mais pas de
certitudes. Les chercheurs doivent alors
se résoudre à des hypothèses diverses,
parfois contradictoires, compliquant
évidemment les conclusions espérées.
Par exemple, lors d’autopsies, il a été
constaté que des lésions cérébrales
observées auraient dû provoquer une
atteinte Alzheimer. Mais il n’en a rien
été ! La personne a vécu normalement.
Il est admis qu’Alzheimer touche généralement les personnes âgées, soit 20%
de celles de plus de 80 ans. Des
études chez des personnes de cet âge
ont toutefois montré que les troisquarts d’entre elles ne présentaient
aucun signe des atteintes d’Alzheimer.
D’autres études ont fait apparaître des
lésions chez des personnes sensiblement plus jeunes.
Facteurs de risques et de
protection
La recherche se développe en un large
éventail. On s’est notamment demandé
quelle influence pourraient avoir sur les
origines de la maladie le statut social,
les modes de vie, les activités cérébrales,
culturelles, sportives, l’alimentation.
Les chercheurs ont tenté d’évaluer les
facteurs de risques. Ils se sont demandé
ce qui pourrait, dans nos fonctionnements quotidiens, prévenir ou retarder
l’apparition d’une atteinte Alzheimer.
Certaines études ont mis en évidence le
fait éventuel que les personnes issues
d’un milieu favorisé ou d’un bon niveau
d’éducation auraient davantage de
chances de vivre une vieillesse plus
confortable que celle de leurs contemporains moins favorisés. Il est également
admis que l’isolement sensoriel, la surdité ou une moindre stimulation du cerveau augmentent le risque des atteintes
aux fonctions cognitives et, chez les personnes déjà atteintes, tend à accélérer
l’évolution de la maladie.
Mais la plupart de ces recherches permettent de recueillir des constats d’ordre
statistique qui ne suffisent pas à tirer des
conclusions scientifiques irréfutables.
En revanche, on admet qu’il existe des
facteurs de protection que le corps médical aime à promouvoir d’une manière
générale : l’activité physique, la marche,
les modes de vie et l’hygiène de vie.
De son côté, l’Ifrad s’est fixé trois objectifs : expliquer ce qu’est la maladie, faire
avancer la recherche, et faire évoluer
l’image négative de cette affection par
une meilleure information. s
7
En principe, les oublis occasionnels
sont normaux. On ne doit donc pas
s’en inquiéter. Mais s’ils se répètent
ou se multiplient avec d’autres signes,
il convient alors d’y être attentif et de
consulter le médecin traitant de la
personne.
Voici quelques exemples de signes
annonciateurs d’une démence éventuelle, par exemple la maladie
d’Alzheimer :
•les oublis répétés ou inhabituels
•les problèmes de langage
•les difficultés d’orientation
•des comportements surprenants
•la difficulté d’accomplir des tâches courantes
•une perte d’élan vital.
Les médecins pourront diagnostiquer
une démence – la maladie d’Alzheimer dans plus de la moitié des cas-,
lorsqu’ils constateront un déclin significatif des facultés mentales, c’est-àdire des atteintes se répercutant sur la
vie quotidienne.
D’autre part, les spécialistes insistent
sur l’efficacité d’un dépistage précoce, ou, comme on aime à le définir
désormais, un dépistage au « moment
opportun », favorisant un suivi plus
approprié de la personne atteinte et
du rôle de ses proches.
Pour tous compléments d’information :
Association Alzheimer Suisse :
024/ 426 06 06 • [email protected] Infos
Genève
Informations
Nouveau droit concernant la protection
de l’adulte
Alzheimer Genève a organisé le 11 octobre
dernier, à la salle communale des Délices,
au Grand-Saconnex, une présentation du
nouveau droit de protection de l’adulte par
M.Thierry Wuarin, président du Tribunal
tutélaire. Il était accompagné de M. Christian
Coquoz, juge et membre de notre comité,
qui a accueilli le public par un message de
bienvenue.
Pour vous informer :
« Alzheimer Genève Infos » N° 7 et
http://www.reiso.org/spip.php?article2134.
FSASD devient imad
FSASD, la très connue Fondation des services d’aide et de soins à domicile, a
changé de nom, depuis janvier 2013, pour devenir, l’imad, Institution genevoise
de maintien à domicile. Et ce passage du statut de fondation de droit privé à celui
d’établissement public autonome a entraîné ce changement de nom.
Toutefois, la mission de l’institution demeure inchangée. Elle continuera d’assurer
des prestations de soins, d’aide et d’accompagnement social favorisant le maintien
à domicile des personnes ayant besoin de ces mesures.
L’exposé des motifs, présenté au Grand Conseil, qui a adopté la loi prévoyant le
changement de nom, met l’accent sur le soutien du Conseil d’Etat à la politique du
maintien à domicile des personnes assistées. La nouvelle identité exprime également une légitimité politique plus affirmée des activités de l’institution, ainsi qu’une
plus grande cohérence à l’égard des réseaux de soins à Genève. La nouvelle appellation se veut être une adaptation des activités et des tâches à la réalité du terrain.
La direction générale de l’imad reste assumée par Mme Marie Da Roxa.
(site : www. imad-ge.ch) s
Un fonds de soutien
d’Alzheimer Suisse
MM. Thierry Wuarin et Christian Coquoz
Agenda mars à septembre 2013
Mardi 5 mars
Mercredi 13 mars
Mardi 19 mars
Mardi 2 avril
Mercredi 10 avril
Mardi 16 avril
Jeudi 25 avril
Mardi 7 mai
Mercredi 8 mai
8 au 15 mai
Mardi 21 mai
22 au 24 mai
Mardi 4 juin
Mercredi 12 juin
Mardi 18 juin
Mercredi 10 juillet
Mardi 16 juillet
Mardi 20 août
Mardi 3 septembre
Mercredi 11 septembre
Mardi 17 septembre
Samedi 21 septembre
Café Cointrin
Groupe d’entraide
Groupe Relais familles
Café Cointrin
Groupe d’entraide
Groupe Relais familles
Assemblée générale
Café Cointrin
Groupe d’entraide
Vacances Alzheimer
Groupe Relais familles
Tournée InfoMobil
Café Cointrin
Groupe d’entraide
Groupe Relais familles
Groupe d’entraide
Groupe Relais familles
Groupe Relais familles
Café Cointrin
Groupe d’entraide
Groupe Relais familles
Journée Mondiale
Selon les demandes Dementia Support Group (English)
Les personnes atteintes ou leurs proches ont souvent besoin d’aides
diverses. Et, parfois, les moyens manquent pour les financer.
L’Association Alzheimer Suisse dispose d’un fonds de soutien, que les personnes ou familles dans une situation financière difficile peuvent solliciter.
Les domaines d’intervention de ce fonds sont variés, notamment pour faire
face à des frais hors du budget normal, tels que le financement de moyens
auxiliaires, de séjours de répit, de fréquentation de divers lieux d’accueil ou
foyer de jour favorisant l’accès au réseau social par la personne concernée.
Le recours au fonds est soumis à certaines conditions de ressources et de
fortune.
Les demandes peuvent être adressées à l’Association Alzheimer Suisse, soit
en demandant le formulaire par téléphone au No 024 426 06 06, soit sur
le site de l’Association pour obtenir des informations et télécharger le formulaire de demande : www.alz.ch sous « Offres », puis « Soutien et répit ».
Je souhaite devenir membre de l’Association Alzheimer Suisse, section de Genève
(Bulletin d’adhésion à découper ou photocopier et retourner à Alzheimer Genève,
chemin des Fins 27, 1218 Grand-Saconnex)
Nom :
Prénom :
E-mail :
Adresse :
Votre cotisation se monte à frs 40.-/an (200.- pour les institutions et entreprises) et
vous recevrez la facture et les documents directement d’Alzheimer Suisse à Yverdon.
Alzheimer Genève vous remercie de votre soutien.
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