CR Conseil Municipal du 16 janvier 2015
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CR Conseil Municipal du 16 janvier 2015
< CONSEIL MUNICIPAL DU VENDREDI 16 JANVIER 2015 COMPTE RENDU DERENDU SEANCE COMPTE DE SÉANCE Vendredi 16 janvier 2016 N/Réf. : LP/SB – 15-xx Affaire suivie par Laurent PETITGAS. LP/SB – 15-26 La séance est ouverte. L’appel des membres présents et représentés est fait, avant la présentation de l’ordre du jour. ETAT DE PRESENCE Présents Président de séance : Dominique BAUDRY, Maire Membres présents : Jean-Marc JULIENNE Michel PICOT Mireille DENIAU Gilles MÉNARD Jean-Marie WOJYLAC Florence LEQUIN Pierre-Jean BLANCHET Delphine DESMARS Roger DAVY Christine ALBAREZ Rédacteur : Laurent PETITGAS. Présents Antonina JULIENNE Jean-Marie VERON Valérie MELLOT Hélène BOUALLAL Loïc LAPIE Michel PEYRE Anne GUITON Philippe LETESSIER Catherine MÉNARD Nadine BOUDALBOINET Didier LEGUELINEL Philippe LE ROUX Denis FÉRET Excusé(s) -Mme LEZAN procuration à M. WOJYLAC. -Mme LEGAND donne pouvoir à Mme MELLOT. -M. LETORT procuration à Mme JULIENNE. -Mme COMBRUN donne pouvoir à Mme BAUDRY. -M. THÉVENIN donne pouvoir à M. PICOT. -M. AMAURY donne pouvoir à M. JULIENNE. -M. VERRY donne pouvoir à M. VERON. -Mme ROULLEY donne procuration à M. MÉNARD. -M. GROSSEMY donne pouvoir à M. PEYRE. Date de convocation : Vendredi 9 janvier 2015 Secrétaire de séance : M. PEYRE Absent (e) Madame Le Maire ouvre la séance du Conseil Municipal et demande à Monsieur PEYRE d’être secrétaire de séance. Celui-ci accepte. Monsieur LETESSIER demande que la note de synthèse n° 2015-01-13 soit évoquée en premier dans l’ordre du jour de la séance. Madame Le Maire refuse, et maintient l’ordre du jour prévu initialement. 1 ORDRE DU JOUR INFORMATION DIVERSES -Informations sur les marchés passés en vertu de l’art. L 2122-22 ADMINISTRATION GÉNÉRALE 2015-01-01-Emploi fonctionnel de Directeur Général des Services. 2015-01-02-Attribution d’un véhicule de fonction au Directeur Général des Services. 2015-01-03-Désignation des représentants de la ville au sein des établissements publics locaux d’enseignement RESSOURCES HUMAINES 2015-01-04- Création de 3 emplois aidés (CAE) pour la Cuisine Centrale – Foyer Jeunes Travailleurs – Foyer Logement « les herbiers ». TOURISME - COMMUNICATION 2015-01-05-Demande de sur-classement démographique. 2015-01-06-Modalités de location des gîtes communaux de Chausey : modèle de contrat et règlement. FINANCES 2015-01-07-Association CRNG – Rapport de la Chambre Régionale des Comptes. 2015-01-08-Créance éteinte 2015-01-09-Acompte de subvention aux associations. 2015-01-10-BP 2015 – Budget des Transports Urbains – Note de synthèse. 2015-01-11-Versement d’une subvention d’équilibre au Budget Annexe des Transports Urbains. TRAVAUX –URBANISME 2015-01-12-Rue de la Fontaine – Travaux d’aménagement de voirie. 2015-01-13-Plan de gestion du patrimoine – Déclassement du domaine public et mise en vente de trois bâtiments communaux. A) INFORMATION SUR LES MARCHES A PROCEDURE FORMALISEE PASSES PAR LE MAIRE DANS LE CADRE DE SA DELEGATION 1403011 – FOURNITURE DE FIOUL DOMESTIQUE ET CARBURANT (marché à BC) ♦ Lot 1 : fourniture de fioul domestique livré : DCA-MORY-SHIPP DMS SNC – 59120 LOOS pour une quantité minimum annuelle de 40 000 litres et une quantité maximum annuelle de 160 000 litres. ♦ Lot 2 : fourniture de gasoil non routier : Déclaré sans suite pour motif d’intérêt général. ♦ Lot 3 : fourniture de supercarburant non plombé : TOTAL – 92029 PARIS pour une quantité minimum annuelle de 10 000 litres et une quantité maximum annuelle de 40 000 litres. 2 ♦ Lot 4 : fourniture de gasoil pétrolier : BOLLORE ENERGIE (LCN) – 50400 GRANVILLE pour une quantité minimum annuelle de 30 000 litres et une quantité maximum annuelle de 120 000 litres. 1408002 - FOURNITURE DE DENRÉES ALIMENTAIRES POUR LA CUISINE CENTRALE (MARCHÉ À BONS DE COMMANDE SANS MINI NI MAXI, D'UN AN RENOUVELABLE 2 FOIS) ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ Lot 1 : Légumes surgelés crus : A2S sis à 56704 HENNEBONT CEDEX Lot 2 : Légumes surgelés cuits : TEAM OUEST sis à 35533 NOYAL SUR VILAINE CEDEX Lot 3 : Poissons et divers produits surgelés de la mer : DAVIGEL SAS sis à 76890 BEAUTOT Lot 4 : Produits laitiers : SAS DIS FRAIS sis à 50500 ST HILAIRE PETITVILLE Lot 5 : Ovo-produits : SAS DIS FRAIS sis à 50500 ST HILAIRE PETITVILLE Lot 6 : Beurre, Crème, Lait U.H.T : SAS DIS FRAIS sis à 50500 ST HILAIRE PETITVILLE Lot 7 : Fromages : TEAM OUEST sis à 35533 NOYAL SUR VILAINE CEDEX Lot 8 : Fruits & Légumes frais : GRANVIL'FRUITS sis à 50400 GRANVILLE Lot 9 : Pommes de terre ou Légumes prêts à cuire ou cuits : AME HASLE sis à 35520 MELESSE Lot 10 : Produits de 4ème GAMME : AME HASLE sis à 35520 MELESSE Lot 11 : Viande de bœuf fraiche : SARL LA CHAISERONNE sis à 50370 BRECEY Lot 12 : Viande de veau fraiche : SAS AIM GROUPE sis à 50800 SAINTE CECILE Lot 13 : Viande d’agneau fraiche : SARL LA CHAISERONNE sis à 50370 BRECEY Lot 14 : Viande de porc fraiche : SAS AIM GROUPE sis à 50800 SAINTE CECILE Lot 15 : Saucisses fraîches et fumées : SARL LA CHAISERONNE sis à 50370 BRECEY Lot 16 : Charcuterie : SAS DIS FRAIS sis à 50500 ST HILAIRE PETITVILLE Lot 17 : Épaule et jambon de porc : SARL LA CHAISERONNE sis à 50370 BRECEY Lot 18 : Volailles fraiches (poule poulet pintade canard) : SOFRAL SAS sis à 53110 LASSAY LES CHATEAUX Lot 19 : Découpes fraîches de dinde et de lapin : SNV sis à 61140 LA CHAPELLE D'ANDAINE Lot 20 : Produits d'épicerie divers : DEGRENNE DISTRIBUTION sis à 14310 VILLERS BOCAGE Lot 21 : Produits pour pâtisserie : TRANSGOURMET OUEST sis à 44470 CARQUEFOU Lot 22 : Sauces, Fonds, jus de rôtis déshydratés : CAP TRAITEUR sis à 77990 LE MESNIL AMELOT Lot 23 : Purées et divers produits déshydratés : EPISAVEUR sis à 35136 ST JACQUES DE LA LANDE Lot 24 : Condiments, huiles, épices : DEGRENNE DISTRIBUTION sis à 14310 VILLERS BOCAGE Lot 25 : Pâtes, Légumes secs, Riz : TRANSGOURMET OUEST sis à 44470 CARQUEFOU Lot 26 : Légumes & Salades composées appertisés : TRANSGOURMET OUEST sis à 44470 CARQUEFOU Lot 27 : Entremets, Mousses & Divers : EPISAVEUR sis à 35136 ST JACQUES DE LA LANDE Lot 28 : Compotes de fruits et Fruits au sirop : TRANSGOURMET OUEST sis à 44470 CARQUEFOU Lot 29 : Viandes et Poissons appertisés : DEGRENNE DISTRIBUTION sis à 14310 VILLERS BOCAGE Lot 30 : Biscuiterie, confiserie, petits déjeuners : DEGRENNE DISTRIBUTION sis à 14310 VILLERS BOCAGE Lot 31 : Pains & Viennoiseries Fraîches : LA BOULANGERIE DE LA BAIE sis à 50300 AVRANCHES Lot 32 : Boissons : MALPLANCHE sis à 50530 SARTILLY Lot 33 : Pâtisseries surgelées et divers produits de pâtisserie surgelés : DAVIGEL SAS sis à 76890 BEAUTOT 3 ♦ Lot 34 : Charcuterie Terre et Mer fraiche : ESPRI RESTAURATION sis à 91325 WISSOUS B) INFORMATION SUR LES MARCHES A PROCEDURE ADAPTEE PASSES PAR LE MAIRE DANS LE CADRE DE SA DELEGATION 1403015 – TRAVAUX DE SIGNALISATION HORIZONTALE (marché à BC) ♦ AXIMUM REGION ATLANTIQUE – 49800 TRELAZE pour un montant minimum annuel de 30 000,00€ H.T et un montant maximum annuel de 120 000,00€ H.T. 1403013 – VERIFICATION PERIODIQUES DES INSTALLATIONS TECHNIQUES DES BÂTIMENTS COMMUNAUX (marché à BC) ♦ Lot 1 : installations électriques et éclairage de sécurité DEKRA – 50100 CHERBOURG pour un montant minimum annuel de 5 000,00€ H.T et un montant maximum annuel de 20 000,00€ H.T. ♦ Lot 2 : chauffage, gaz combustibles, VMC, ventilation de confort et de grandes cuisines DEKRA – 50100 CHERBOURG pour un montant minimum annuel de 2 000,00€ H.T et un montant maximum annuel de 8 000,00€ H.T. ♦ Lot 3 : appareil de levage, ascenseurs et monte-charges DEKRA – 50100 CHERBOURG pour un montant minimum annuel de 2 000,00€ H.T et un montant maximum annuel de 8 000,00€ H.T. 1403017 – Maitrise d'œuvre pour la mise en conformité des installations électriques de l'église Notre-Dame ♦ ARTENE – 78000 VERSAILLES pour un montant de 12 760,00€ H.T. 1406002 - PRESTATIONS DE SERVICES D'INSERTION ET DE QUALIFICATION PROFESSIONNELS DANS LE CADRE D'UN MARCHE A BONS DE COMMANDES ANNEE 2015 ♦ ASSOCIATION INTERMEDIAIRE O.S.E - Rue du Mesnil - 50400 GRANVILLE pour des montants compris entre un minimum de 50 000 € HT et un maximum de 180 000 € HT. C) INFORMATION SUR LES AVENANTS AUX MARCHES A PROCEDURE FORMALISEE PASSES PAR LE MAIRE DANS LE CADRE DE SA DELEGATION V12S005 – MAINTENANCE DES ÉQUIPEMENTS SCÉNIQUES DES BÂTIMENTS COMMUNAUX (marché à BC) ♦ Lot 2 : maintenance des équipements scéniques mécaniques : Avenant N°2 – Transfert du marché de la société CAIRE à la société BC CAIRE. V11F002 PRESTATION D’ENTRETIEN ET FOURNITURE DE PRODUITS D’ENTRETIEN, CONSOMMABLES ET PETIT MATÉRIEL POUR LES DIFFÉRENTS SITES DE LA VILLE DE GRANVILLE (marché à BC) ♦ Lot 4 : fourniture de produits d’entretien - Lot 5 : fourniture de consommables – Lot 6 : fourniture de petit matériel d’entretien : - Avenant n°4 – Prolongation du délai de 6 mois soit du 1er juin 2015 au 30 novembre 2015. V12S003 – MAINTENANCE DES INSTALLATIONS TECHNIQUES DES BÂTIMENTS COMMUNAUX (marché à BC) ♦ Lot 3 : maintenance des ascenseurs et monte-charges : avenant n°5 avec la société OTIS (14200 HEROUVILLE SAINT CLAIR) 4 ♦ L'avenant a pour objet d'inclure la maintenance des cartes GSM installées à compter du 1er janvier 2015 pour un montant mensuel HT de 10,90€ HT par ligne. Le marché compte 7 lignes ce qui revient pour la période du 01/01/15 au 31/08/15 à un montant HT de 610,40€. LOT 2 : maintenance des portes sectionnelles, portes automatiques, portails et bornes rétractables : Avenant n°5 avec la société KONE (35063 RENNES) L'avenant a pour objet d'inclure la maintenance de la porte sectionnelle du magasin suite à une nouvelle acquisition. D) INFORMATION SUR LES AVENANTS AUX MARCHES A PROCEDURE ADAPTEE PASSES PAR LE MAIRE DANS LE CADRE DE SA DELEGATION 1403007 – ENTRETIEN DES SANITAIRES PUBLICS (marché à BC) ♦ Avenant n°1 avec la société SOVINET (50530 LOLIF) – Prolongation du marché pour une durée d’un mois, soit du 1er janvier au 31 janvier 2015 pour un montant de 6 959.17€ H.T, soit une plusvalue de 11.26% du montant initial. 2015-01-01 - EMPLOI FONCTIONNEL DE DIRECTEUR GENERAL DES SERVICES Conformément à l’article 34 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale, les emplois de chaque collectivité ou établissement sont créés par l’organe délibérant de la collectivité ou de l’établissement. Parmi ces emplois, figurent les emplois de direction dits emplois fonctionnels. Les emplois fonctionnels sont des emplois permanents (administratifs ou techniques). La notion d'emploi fonctionnel permet de garantir aux exécutifs locaux que ces postes, essentiels pour le bon fonctionnement de la collectivité et charnières entre les élus locaux et les services de la ville, soient occupés par des personnels en qui ils ont toute confiance. Il s'agit également, par la création d'emplois fonctionnels, de reconnaître la spécificité et la responsabilité que peuvent induire de tels postes au sein d'une collectivité. Les emplois fonctionnels susceptibles d’être créés sont limitativement énumérés par l’article 53 de la loi n° 8453 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale. Ils ne peuvent concerner que les emplois de directeur général des services, directeur général adjoint et directeur ou directeur général des services techniques. Les conditions de création reposent sur des seuils démographiques. En raison de leur nature, ils relèvent de dispositions spécifiques. S’agissant du directeur général des services, ce dernier relève du décret n° 87-1101 du 30 décembre 1987 portant dispositions statutaires à certains emplois administratifs de direction des collectivités territoriales. Les agents nommés sur ces emplois de direction poursuivent une carrière double, à la fois sur leur grade d’origine et sur l’emploi fonctionnel. Ces agents sont nommés par arrêté du Maire, à leur demande et après avis de la Commission Administrative Paritaire (CAP). Le décret précité prévoit des conditions de rémunérations particulières pour ces emplois fonctionnels, permettant de tenir compte, dans les limites qu'il fixe, des responsabilités particulières assumées par ces agents. Conformément aux textes précités, l’emploi de directeur général des services de la commune de Granville est actuellement régi par des délibérations éparses prises au fur et à mesure des années. Il est donc apparu 5 nécessaire, pour des raisons de transparence et de conformité aux dispositions statutaires de prendre une délibération destinée à adapter le poste aux évolutions réglementaires, préciser les modalités d’exercice et fixer les avantages liés à cette fonction. Aussi, il est proposé aux membres du Conseil municipal de se prononcer sur la création, les conditions d’exercice et les avantages de l’emploi fonctionnel de directeur général des services. -*-*-*Vu le Code général des collectivités territoriales, notamment ses articles L.1111-2 et L.2121-29, Vu la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée, portant droits et obligations des fonctionnaires, Vu la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée, portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale, notamment ses articles 34 et 53, Vu le décret n° 86-68 du 13 janvier 1986 modifié relatif aux positions de détachement, hors cadres, de disponibilité, de congé parental des fonctionnaires territoriaux et à l’intégration, Vu le décret n° 87-1099 du 30 décembre 1987 modifié portant statut particulier du cadre d’emplois des attachés territoriaux, Vu le décret n° 87-1101 du 30 décembre 1987 modifié portant dispositions statutaires particulières à certains emplois administratifs de direction des collectivités territoriales et des établissements publics locaux assimilés, Vu le décret n° 87-1102 du 30 décembre 1987 modifié relatif à l'échelonnement indiciaire de certains emplois administratifs de direction des collectivités territoriales et des établissements publics locaux assimilés, Vu le décret n° 88-614 du 6 mai 1988 modifié, relatif à la perte d'emploi et au congé spécial de certains fonctionnaires territoriaux, Vu le décret n° 88-631 du 6 mai 1988 modifié relatif à l'attribution d'une prime de responsabilité à certains emplois administratifs de direction des collectivités locales et des établissements publics locaux, Vu le décret n° 2001-1367 du 28 décembre 2001 modifié portant attribution d’une nouvelle bonification indiciaire aux fonctionnaires occupant certains emplois administratifs de direction de collectivités territoriales ou d’établissements publics locaux assimilés régis par l’article 7 du décret n° 87-1101, Vu le décret n° 2002-62 modifié relatif à l'indemnité forfaitaire pour travaux supplémentaires des administrations centrales, Vu le décret n°97-1223 du 26 décembre 1997 modifié portant création d’une indemnité d’exercice de missions des préfectures Vu le décret n° 2003-1306 modifié relatif au régime de retraite des fonctionnaires affiliés à la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales, Vu la délibération du 7 mars 1988 portant création du poste de secrétaire général de la commune de Granville Vu les délibérations du 31 janvier 1992 et n° 2012-11-03 du 16 novembre 2012 relatives au régime indemnitaire des agents de la commune de Granville, 6 Considérant que la fonctionnalité de l’emploi de direction permet au Maire de confier la responsabilité de la direction de l’ensemble des services à un cadre chargé d’en coordonner l’organisation, Considérant que la réglementation permet à l’agent titulaire d’un emploi fonctionnel, de bénéficier d’un véhicule de fonction, d’un logement de fonction et de frais de représentation, sous réserve que des délibérations spécifiques soient prises, Le Conseil municipal, après en avoir délibéré, DÉCIDE A la majorité de 24 Pour, 9 Abstentions de M. PEYRE, Mme GUITON, M. LETESSIER, Mme MÉNARD, M. GROSSEMY, Mme BOUDAL-BOINET, M LEGUELINEL, M. LE ROUX, M. FÉRET. Article 1er : De créer au tableau des effectifs de la ville un emploi fonctionnel de directeur général des services de la strate démographique 10.000 à 20.000 habitants. Article 2 : D’autoriser le Maire à y pourvoir dans les conditions statutaires. Article 3 : De préciser que l’agent titulaire percevra les primes et indemnités, aux taux maximum, correspondant à son grade, prévues par les délibérations relatives au régime indemnitaire des agents de la ville. Article 4 : De préciser que l’agent titulaire percevra la prime de responsabilité des emplois de direction d’un montant maximum mensuel de 15% du traitement brut. Article 5 : De préciser que l’agent titulaire percevra la nouvelle bonification indiciaire (NBI) de 35 points prévue pour l’emploi de directeur général des services des communes de 10.000 à 20.000 habitants. Article 6 : De préciser que le titulaire de l’emploi est susceptible de bénéficier d’un véhicule de fonction, qui fera l’objet d’une délibération spécifique. Article 7 : Dit que les crédits sont prévus au budget. Article 8 : De charger Madame le Maire de prendre toutes les mesures nécessaires à l’exécution de la présente délibération. 7 2015-01-02 – ATTRIBUTION D’UN VÉHICULE DE FONCTION AU DIRECTEUR GÉNÉRAL DES SERVICES. Conformément aux dispositions de l’article L.2123-18-1-1 du Code général des collectivités territoriales, « Selon des conditions fixées par une délibération annuelle, le conseil municipal peut mettre un véhicule à disposition de ses membres ou des agents de la commune lorsque l'exercice de leurs mandats ou de leurs fonctions le justifie. Tout autre avantage en nature fait l'objet d'une délibération nominative, qui en précise les modalités d'usage. » Par ailleurs, l’article 21 de la loi n° 90-1067 du 28 novembre 1990 relative à la fonction publique territoriale et portant modification de certains articles du code des communes, autorise les organes délibérants des collectivités territoriales à attribuer un véhicule par nécessité absolue de service aux agents occupant l’emploi fonctionnel de directeur général des services d’une commune de plus de 5 000 habitants. Dans le cadre de la réalisation, sous l’autorité du Maire, des missions de direction et de coordination de l’ensemble des services sur le territoire communal, le directeur général des services est garant : de la bonne organisation des services et de l’efficacité de leur fonctionnement quel qu’en soit le moment et ce, dans un contexte où les domaines d’intervention des collectivités territoriales s’élargissent de plus en plus, du bon fonctionnement administratif de la collectivité dans le respect des textes législatifs et réglementaires en vigueur. Ces responsabilités managériales, administratives et financières nécessitent une disponibilité permanente en situation d’assistance ou de décision vis à vis des élus, des agents et de la population. Conformément à la législation précitée et au regard des contraintes en termes de responsabilités et de disponibilité décrites précédemment, il est proposé aux membres de l’assemblée délibérante d’attribuer un véhicule de fonction au Directeur Général des Services de la commune. -*-*-*Vu le Code général des collectivités territoriales, notamment ses articles L.1111-2, L.2121-29 et L.2123-18-1-1 Vu le Code Général des Impôts, Vu la loi n° 90-1067 du 28 novembre 1990 modifiée relative à la fonction publique territoriale et portant modification de certains articles du code des communes et notamment son article 21, Vu l’arrêté du 10 décembre 2002 modifié relatif à l'évaluation des avantages en nature en vue du calcul des cotisations de sécurité sociale, Vu l’instruction n°5-f-2-12 du 27 janvier 2012 de la& direction générale des finances publiques relative à l’impôt sur le revenu Vu la circulaire DSS/SDFSS/2003/06 du 6 janvier 2003 résumant le contenu de la réforme de l’arrêté du 10 décembre 2002 relatif à l’évaluation des avantages en nature en vue du calcul des cotisations de sécurité sociale et de l’arrêté du 20 décembre 2002 relatif aux frais professionnels déductibles pour le calcul des cotisations de sécurité sociale, Vu la circulaire DSS/SDFSS/2003/07 du 7 janvier 2003 relative à la mise en œuvre de l’arrêté du 10 décembre 2002 relatif à l’évaluation des avantages en nature en vue du calcul des cotisations de sécurité 8 sociale et de l’arrêté du 20 décembre 2002 relatif aux frais professionnels déductibles pour le calcul des cotisations de sécurité sociale, Vu la circulaire DSS/SDFSS/5B/n° 2005/389 en date du 19 août 2005 modifiée relative à la publication de quatre questions – réponses relatives à la mise en œuvre de la réforme et de la réglementation des avantages en nature et des frais professionnels introduite par les arrêtés des 10 et 20 décembre 2002 modifiés et la circulaire du 7 janvier 2003 modifiée, Vu la circulaire n° 200509433 du 1er juin 2007 relative aux avantages en nature et au régime social et fiscal applicable Vu la lettre-circulaire ACOSS n°2008-031 du 7 mars 2008 portant sur l’application de la loi de finances pour 2007 Vu la délibération n° 2015-01-01 du 16 janvier 2015 portant création de l’emploi fonctionnel de directeur générale des services de la commune de Granville, Vu l’avis favorable à la majorité de la Commission des Finances du 5 janvier 2015 Considérant que la législation permet l’attribution d’un véhicule de fonction aux agents occupant l’emploi fonctionnel de directeur général des services d’une commune de plus de 5 000 habitants, Considérant que les responsabilités managériales, administratives et financières du directeur général des services nécessitent une disponibilité permanente en situation d’assistance ou de décision vis à vis des élus, des agents et de la population. Considérant qu’il appartient à l’assemblée délibérante de se prononcer sur cette attribution, -*-*-*Le Conseil municipal, après en avoir délibéré, DÉCIDE A la majorité de 24 Pour, 8 Contre de M. PEYRE, Mme GUITON, M. LETESSIER, Mme MÉNARD, M. GROSSEMY, Mme BOUDAL-BOINET, M LEGUELINEL, M. LE ROUX et 1 Abstention de M. FÉRET. Article 1er : D’attribuer un véhicule de fonction à l’agent occupant l’emploi fonctionnel de directeur général des services de la commune de Granville. Article 2 : D’autoriser la prise en charge par la commune des frais liés à l’utilisation du véhicule (entretien, carburant, péage, réparations, assurance, contrôles, frais d’immatriculation) Article 3 : De préciser que cet avantage en nature fera l’objet d’une déclaration fiscale et sociale conformément à la réglementation en vigueur Article 4 : 9 De préciser que cette attribution fera l’objet d’une délibération annuelle qui sera confondue avec la délibération annuelle relative à la mise à disposition de véhicules aux membres du conseil municipal et aux agents de la ville. Article 5 : D’attribuer un véhicule de service avec autorisation de remisage à domicile pour la période couvrant la nomination dans un emploi ouvert au tableau des effectifs de la commune jusqu’à la date du détachement dans l’emploi fonctionnel pour l’agent occupant les fonctions de directeur général des services. Article 6 : D’autoriser Madame le Maire à prendre les arrêtés y afférents Article 7 : De charger Madame le Maire de prendre toutes les mesures nécessaires à l’exécution de la présente délibération 2015-01-03 – DÉSIGNATION DES REPRÉSENTANTS AUX CONSEILS D’ADMINISTRATION DU LYCÉE ET DES COLLÈGES. Les établissements publics locaux mentionnés à l'article L. 421-1 du Code de l’éducation (collèges et lycées) sont administrés par un conseil d'administration composé, selon l'importance de l'établissement, de vingtquatre ou de trente membres. Celui-ci comprend : 1° Pour un tiers, des représentants des collectivités territoriales, des représentants de l'administration de l'établissement et une ou plusieurs personnalités qualifiées ; dans le cas où ces dernières représenteraient le monde économique, elles comprendraient, à parité, des représentants des organisations représentatives des salariés et des employeurs ; 2° Pour un tiers, des représentants élus du personnel de l'établissement ; 3° Pour un tiers, des représentants élus des parents d'élèves et élèves. Les représentants des collectivités territoriales sont au nombre de trois ou de quatre, selon que l'effectif du conseil d'administration est de vingt-quatre ou de trente membres. Lorsque les représentants des collectivités territoriales sont au nombre de quatre, l’article R.421-14 du Code l’éducation prévoyait jusqu’à présent la désignation de deux représentants de la commune siège de l’établissement. Dans ces conditions, le Conseil municipal de la commune de Granville, par une délibération du 17 avril 2014, a désigné ses délégués dans les conseils d’administration des établissements publics locaux d’enseignement (EPLE) ayant leurs sièges à Granville. Or, le décret n° 2014-1236 du 24 octobre 2014 relatif à la composition du conseil d'administration des établissements publics locaux d'enseignement, a réformé cet article. Celui-ci prévoit dorénavant « Deux représentants de la commune siège de l'établissement ou, lorsqu'il existe un établissement public de coopération intercommunale, un représentant de cet établissement public et un représentant de la commune » Il est donc proposé de procéder à nouveau à la désignation des représentants de la Ville, selon les modalités suivantes : 10 - Collège André MALRAUX o Un représentant de la Communauté de communes Granville Terre et Mer qui est Frédérique LEGAND o Un représentant de la Ville de Granville. Est proposé: Jean Pierre VERRY - Lycée JULLIOT DE LA MORANDIERE o Un représentant de la Communauté de communes Granville Terre et Mer qui reste à désigner o Un représentant de la Ville de Granville. Est proposé : Philippe LE ROUX. - Lycée Maurice MARLAND o Un représentant de la Communauté de communes Granville Terre et Mer qui reste à désigner o Un représentant de la Ville de Granville. Est proposée : Frédérique LEGAND Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, notamment ses articles L.1111-2, L.2121-21 et L. 2121-29, Vu le Code de l’éducation, notamment ses articles L.421-2 et R421-14, Vu la délibération du Conseil municipal n°2014-04-01 en date du 17 avril 2014 Vu l’avis de la commission des finances en date du 05 janvier 2015, Considérant le renouvellement intégral du conseil municipal le 30 mars 2014 Considérant la modification de la représentation des communes et des communautés de communes apportée par le décret du 24 octobre 2014 à l’article R421-14 du code de l’éducation, Considérant que ces nouvelles règles de représentation sont entrées en vigueur le 03 novembre 2014, Considérant que l’article précité prévoit une représentation de la Ville, inférieure en nombre de représentants à celui prévu par la délibération n°2014-04-01 en date du 17 avril 2014, et réaffirme la nécessité d’une représentation de la Communauté de communes au sein de ces établissements, Considérant qu’il y a lieu de procéder à une nouvelle désignation des représentants de la Ville en fonction de ces nouvelles règles, -*-*-*Le Conseil Municipal après en avoir délibéré, DÉCIDE A la majorité de 28 Pour et 5 Abstentions de M. PEYRE, Mme GUITON, M. LETESSIER, Mme MÉNARD, M. GROSSEMY. Article 1 : De désigner comme représentants de la Ville, au sein des conseils d’administration des établissements publics locaux d’enseignement suivants : - Collège André MALRAUX o M. Jean-Pierre VERRY. - Lycée JULLIOT DE LA MORANDIERE o M. Philippe LE ROUX - Lycée Maurice MARLAND 11 o Mme Frédérique LEGAND Article 2 : D’abroger la délibération n°2014-04-01 du 17 avril 2014. Article 3 : Madame le Maire est autorisée à prendre toutes les mesures nécessaires à l’exécution de la présente délibération. 2015-01-04 -CREATION DE TROIS POSTES DANS LE CADRE DU DISPOSITIF CONTRAT UNIQUE D’INSERTION – CONTRAT D’ACCOMPAGNEMENT DANS L’EMPLOI (CUI-CAE) Dans la fonction publique territoriale, il existe deux sortes de contrat d'accompagnement dans l'emploi (CAE) Le CAE conclu dans le cadre du contrat unique d'insertion du secteur non marchand dit CUI-CAE ; Le CAE conclu dans le cadre de l'emploi d'avenir dit CAE – emplois d'avenir. Le CAE d'insertion est ouvert à toute personne sans emploi rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières d'accès à l'emploi, sans condition d'âge. Le CAE d'insertion est ouvert en priorité aux personnes de plus de 50 ans, aux personnes reconnues travailleurs handicapés et aux personnes bénéficiant des minima sociaux tels que : Le revenu de solidarité active (RSA) ; L'allocation de solidarité spécifique (ASS) ; L'allocation temporaire d'attente (ATA) ; L'allocation aux adultes handicapés (AAH). Il s'agit d'un contrat de droit privé à durée déterminée régi par le code du travail. La durée du contrat d'accompagnement dans l'emploi ne peut être inférieure à 6 mois. Le CAE-CUI peut être prolongé dans la limite d'une durée totale de 2 ans. Cette limite est portée à 5 ans pour les salariés âgés de 50 ans et plus bénéficiaires : du revenu de solidarité active ; de l'allocation de solidarité spécifique ; de l'allocation temporaire d'attente ; de l'allocation aux adultes handicapés ; de la reconnaissance en qualité de travailleur handicapé. La durée hebdomadaire du travail ne peut être inférieure à 20 heures, sauf lorsque la décision d'attribution de l'aide le prévoit en vue de répondre aux difficultés particulièrement importantes de l'intéressé. Le titulaire d'un contrat d'accompagnement dans l'emploi perçoit un salaire au moins égal au produit du montant du salaire minimum de croissance par le nombre d'heures de travail accomplies. L'aide à l'insertion professionnelle attribuée au titre d'un contrat d'accompagnement dans l'emploi peut être modulée en fonction : De la catégorie et du secteur d'activité de l'employeur ; Des actions prévues en matière d'accompagnement professionnel et des actions visant à favoriser l'insertion durable du salarié ; Des conditions économiques locales ; Des difficultés d'accès à l'emploi antérieurement rencontrées par le salarié. 12 Le montant de l'aide à l'insertion professionnelle versée au titre d'un contrat d'accompagnement dans l'emploi ne peut excéder 95 % du montant brut du salaire minimum de croissance par heure travaillée, dans la limite de la durée légale hebdomadaire du travail. Elle n'est soumise à aucune charge fiscale. Les embauches réalisées en contrat d'accompagnement dans l'emploi donnent droit à l'exonération : Des cotisations à la charge de l'employeur au titre des assurances sociales et des allocations familiales, pendant la durée d'attribution de l'aide à l'insertion professionnelle ; De la taxe sur les salaires ; De la taxe d'apprentissage ; Des participations dues par les employeurs au titre de l'effort de construction. Les services Foyers Jeunes Travailleurs / Cuisine centrale et Foyer Logement les Herbiers ont recours à des personnels temporaires mis à disposition par l’association intermédiaire O.S.E. et ce, afin d’assurer la continuité de service. Ces personnels sont mis à disposition par l’association pour des missions de courtes durées, susceptibles de renouvellement selon les différentes absences des agents permanents (congés, maladie, formation…). Afin de leur permettre d’évoluer vers une situation plus stable et de répondre aux besoins non satisfaits des services, il est proposé de créer : - 2 postes à temps complet affectés aux F.J.T.-Cuisine centrale 1 poste à temps non complet affecté au Foyer Logement « Les herbiers » Ce contrat est un contrat aidé réservé à certains employeurs, en particulier les collectivités et établissements publics territoriaux, qui s’adressent aux personnes sans emploi rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières d’accès à l’emploi. La prescription du C.A.E. est placée sous la responsabilité de Pôle Emploi pour le compte de l’Etat ou du Conseil général. La rémunération est fixée sur la base minimale du SMIC horaire. L’employeur bénéficie d’une aide mensuelle forfaitaire variable selon la situation du candidat retenu. Vu le Code général des collectivités territoriales, notamment les articles L.1111-2 et L.2121-29 Vu la loi n°83-634 du 13 juillet 1983 modifiée, portant droits et obligations des fonctionnaires Vu la loi n°84-53 du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale Vu le décret n°91-298 du 20 mars 1991 modifié portant dispositions statutaires applicables aux fonctionnaires territoriaux nommés dans des emplois permanents à temps non complet, Vu le Code du travail, notamment les articles L.5134-19-1 à L5134-34 et R.5134-14 à D.5134-50-3 Vu la loi n°2012-1189 du 26 octobre 2012 portant création des emplois d'avenir, Vu la loi n°2008-1249 du 1er décembre 2008 généralisant le revenu de solidarité active et réformant les politiques d’insertion, Vu l’avis de la commission des finances en date du 5 janvier 2015 : Unanimité des présents 13 Considérant que la création de trois postes favorise l’insertion de personnes sans emploi rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières d’accès à l’emploi et permet d’assurer la continuité de services F.J.T./Cuisine centrale et du Foyer-logement « Les Herbiers » -*-*-*Le Conseil Municipal après en avoir délibéré DÉCIDE : A l’unanimité des présents. Article 1 : De créer deux postes à temps complet et un à temps non complet affectés au F.J.T. /cuisine centrale et au Foyer- Logement « Les Herbiers »dans le cadre du dispositif « contrat unique d’insertion – contrat d’accompagnement dans l’emploi ». Article 2 : De préciser que ces contrats seront d’une durée initiale de 12 mois renouvelable expressément, dans la limite de 24 mois, après renouvellement de la convention. Article 3 : De préciser que la durée du travail est fixée à 35 heures par semaine pour deux d’entre eux et à temps non complet pour le dernier (26 heures par semaine). Article 4 : De fixer la rémunération sur la base minimale du SMIC horaire multiplié par le nombre d’heures de travail. Article 5 : De préciser que la commune bénéficiera d’une aide mensuelle de l’Etat dans les conditions arrêtées dans le cadre de la convention avec Pôle emploi, ainsi que de l’exonération des cotisations patronales. Article 6 : De charger Madame le Maire de prendre toutes les mesures nécessaires à l’exécution de la présente délibération, notamment la demande d’aide et les démarches de recrutement avec Pôle emploi. 2015-01-05 - SUR-CLASSEMENT DEMOGRAPHIQUE DE LA COMMUNE L’article 88 de la loi du n° 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale prévoit que toute commune classée « station classée de tourisme » au sens de l’article L.133-19 du code du tourisme peut être surclassée dans une catégorie démographique supérieure, par référence à sa population totale calculée par l’addition de sa population permanente et de sa population touristique moyenne, cette dernière étant calculée selon les critères de capacité d’accueil établis par décret. La commune doit ainsi effectuer le calcul de sa population touristique moyenne selon le mode de calcul prévu par le décret n°99-567 du 6 juillet 1999 pris pour l’application de l’article 88 de la loi du n° 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale. 14 La demande de sur-classement fait l'objet d'une délibération de l'organe délibérant de la commune comportant les éléments de calcul de la population touristique moyenne. Le sur-classement est prononcé par le préfet du département concerné, au regard de la demande. Le sur-classement démographique revêt une importance toute particulière pour les stations classées de tourisme. Il permet, entre autres, de mieux prendre en compte les réalités des communes touristiques qui voient varier considérablement leur population, notamment en période estivale. Le sur-classement démographique permet alors à la collectivité d'être rangée fictivement dans une catégorie démographique supérieure, afin de tenir compte de la réalité des tâches et des responsabilités incombant au personnel, notamment d'encadrement et que la population recensée ne reflète pas. L’obtention de ce sur-classement ouvre ainsi à la collectivité la possibilité de gérer autrement les carrières des fonctionnaires, les qualifications, les recrutements et, éventuellement, certaines indemnités, le statut de la fonction publique territoriale prévoyant que l’accès à certains emplois, ou à certaines valorisations de la rémunération, sont soumis au dépassement de seuils démographiques. La Commune de Granville ayant été classée station de tourisme par décret en date du 12 mars 1979 et commune touristique par arrêté préfectoral en date du 10 octobre 2014 peut, conformément aux dispositions du décret n°99-567 du 6 juillet 1999, être surclassée à sa demande, dans une catégorie démographique supérieure. La population touristique moyenne et la population totale retenues sont issues des modalités de calcul suivantes : Critère de capacité d’accueil Unité recensée Nombre Coefficient TOTAL Hôtels Chambre 245 2 490 Résidences secondaires Résidence 1763 4 7052 Résidences de tourisme Personne 0 1 0 Meublés Personne 922 1 922 Village de vacances et Personne maisons familiales de vacances 0 1 0 Hôpitaux thermaux et Lit assimilés 0 1 0 Hébergements collectifs Lits 57 1 57 Campings Emplaceme nt 147 3 441 Ports de plaisance Anneau d’amarrage 1000 4 4000 15 Total population touristique 12 962 Population municipale – recensement au 1er janvier 2014 12 999 Population avec sur-classement 25 961 Total population touristique 12962 Population totale – recensement au 1er janvier 2014 13781 Population avec sur-classement 26 743 -*-*-*Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, notamment ses articles L.1111-2 et L. 2121-29, Vu le Code du tourisme, notamment son article L.133-19 Vu la loi n°84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale, notamment son article 88 Vu le décret n° n°99-567 du 6 juillet 1999 pris pour l’application de l’article 88 de la loi du n° 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale. Vu le décret ministériel du 2 mars 1979 prononçant le classement de station de tourisme pour la Ville de Granville, Vu l’arrêté préfectoral du 10 octobre 2014 prononçant la dénomination de commune touristique pour la Ville de Granville, Vu l’avis favorable à la majorité de la commission des finances en date du 05 janvier 2015 Considérant le classement de la commune comme station classée de tourisme et commune touristique Considérant la forte variation de population de la commune en raison de sa population touristique moyenne Considérant les tâches et les responsabilités incombant au personnel, notamment d’encadrement en raison de cette augmentation régulière de population, Considérant le chiffre de population faisant l’objet de la demande de sur-classement, soit 26 743 habitants, -*-*-*Le Conseil Municipal après en avoir délibéré DÉCIDE : A l’unanimité des présents. Article 1 : 16 De solliciter auprès de Madame La Préfète de la Manche le sur-classement de la Ville de Granville. Article 2 : De charger Madame le Maire de prendre toutes les mesures nécessaires à l’exécution de la présente délibération. 2015-01-06 - MODALITES DE LOCATION DES GITES COMMUNAUX DE CHAUSEY : MODELE DE CONTRAT ET RÈGLEMENT DE LOCATION. L’ancien Presbytère de Chausey a été reconverti en gîtes communaux - à l’issue de travaux menés de 1986 à juin 1988 par la Ville de Granville – afin de pallier le manque d’hébergements touristiques sur l’île. Quatre aménagements locatifs ont été créés : - 1 gîte pour 4 personnes - 1 gîte pour 5 personnes - 2 gîtes pour 6 personnes L’ancienne école de Chausey a en outre été réhabilitée en gîte pouvant accueillir 7 personnes en 1994. Une régie de recettes et d’avances pour la location des gîtes communaux de Chausey - effective du début des vacances d’hiver à décembre - a été créée par arrêté municipal N°88-389 du 29 juin 1988. L’Office de Tourisme en assure la régie depuis 1991. Par délibération du Conseil municipal réuni en séance plénière le 18 décembre 2014, les modalités d’application de la taxe de séjour ont par ailleurs été révisées. Afin d’adapter les modalités de location des gîtes communaux de Chausey et notamment la mise en place de la taxe de séjour instituée par la délibération du Conseil municipal réuni le 18 décembre 2014, il convient de faire évoluer le modèle de contrat de location ainsi que le règlement de location conformément aux documents proposés ci-après. -*-*-*Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, notamment ses articles L.1111-2 et L. 2121-29, Vu la délibération du conseil municipal en date du 18 décembre 2014, Vu l’arrêté municipal n°88-389 du 29 juin 1988 instituant une régie de recettes pour la location des gîtes communaux de Chausey, Vu l’arrêté municipal n°2001-1062 instituant le passage à l’euro de la régie d’avance des gîtes communaux de Chausey, Vu l’avis de la commission des finances en date du 05 janvier 2015 : Unanimité des présents. Considérant l’évolution des modalités d’application de la taxe de séjour décidée par le Conseil municipal réuni en séance plénière le 18 décembre 2014, nécessitant qu’il soit procédé à la révision des contrats de location, -*-*-*Le Conseil Municipal après en avoir délibéré DÉCIDE : 17 A l’unanimité des présents. Article 1 : D’adopter le modèle de contrat de location ainsi que le règlement de location conformément aux documents annexés. Article 2 : De charger Madame le Maire de prendre toutes les mesures nécessaires à l’exécution de la présente délibération. 2015-01-07 - CENTRE REGIONAL DE NAUTISME DE GRANVILLE : RAPPORT D’OBSERVATIONS DEFINITIVES DE LA CHAMBRE REGIONALE DES COMPTES La Chambre Régionale des Comptes a inscrit à son programme l’examen de la gestion de l’association « Centre Régional de Nautisme de Granville » de 2009 à 2013. Un rapport d’observations définitives a été arrêté par cette juridiction lors de sa séance du 08 octobre 2014. Suite au courrier de réponse de la Présidente de cette association, la CRC demande qu’en application de l’article L 243-5 du code des juridictions financières, tous les ordonnateurs des collectivités ayant participé au financement de l’association communiquent à leur assemblée délibérante ce rapport d’observations définitives. La ville étant l’un des financeurs de cette association, ce document a été joint à la convocation de la présente séance du Conseil municipal, et va être soumis à débat à cette occasion. Il est à préciser préalablement, que les conclusions de ce rapport ont été présentées de façon synthétique par cette juridiction de la façon suivante : SYNTHÉSE L’association « Centre régional de nautisme de Granville (CRNG) » est la troisième école de voile reconnue par la Fédération française de voile. Elle est orientée vers la pratique des activités nautiques et l’accueil de groupes scolaires et associatifs dans le cadre de classes de mer ou de vacances. Créée en 1977, cette association ne compte que 15 membres. Elle rassemble le département de la Manche, la commune de Granville et le comité départemental olympique et sportif de la Manche. Près de 8 500 personnes y ont pratiqué des activités nautiques et son centre d’hébergement, reconnu par la Fédération des Auberges de Jeunesses, a accueilli plus de 8 200 personnes en 2013. Le siège et les locaux principaux de l’association sont situés à côté du port de plaisance de Hérel à Granville. Le CRNG loue également un bâtiment sur la commune de Jullouville et anime un relais-voile sur la plage de Donville-les-Bains. Ces emplacements permettent la mise en œuvre d’activités diversifiées (dériveurs, multicoques, planches à voile, chars à voile, kayak…) dans le cadre de la baie du Mont-Saint-Michel. Le fonctionnement de l’association n’apparaît pas totalement conforme avec ses statuts, lesquels n’ont pas été modifiés depuis 2001 et comportent des dispositions qui ne sont plus adaptées. Les Instances de gouvernances, bien informées des activités du centre, se réunissent trop tardivement pour contrôler de manière effective la marche de l’association. L’information financière présentée en annexes de ses comptes doit également progresser. 18 Malgré un chiffre d’affaires de 1.7 million d’euros (M€) en 2013, en progression de 10% depuis 2009, l’association cumule des déficits depuis 2010 qu’elle tente de résorber malgré la rigidité de ses charges de personnel et d’entretien, dans un contexte économique peu propice et une activité générale en baisse. Des ressources devant être dégagées pour financer le renouvellement de sa flotte, le CRNG a dû recourir à un emprunt en 2013. Le fonctionnement de l’association reste peu subventionné par ses partenaires publics. La mise à disposition par la commune de Granville des bâtiments qu’elle occupe constitue cependant un soutien important à ses activités et à leur développement. La chambre s’interroge, toutefois, sur le mode de dévolution des activités confiées au CNRG plus proche d’une délégation de service public que du cadre conventionnel actuel. La commune de Granville investit, avec le soutien de l’État, de la région et du département dans d’importants travaux de réhabilitation des locaux pour un montant évalué à 2.1 M€ HT. D’autres travaux sont prévus pour réhabiliter la base du CRNG située à Jullouville qui a accueilli 2 311 personnes en 2013. Créée le 1er janvier 2014, la nouvelle communauté de communes « Granville Terre et Mer » a maintenant une compétence de construction, d’aménagement et de gestion des équipements sportifs d’intérêt communautaires, en particulier les écoles de voiles. Une réflexion sur l’insertion du CRNG dans ce dispositif devra être menée. PRINCIPALES RECOMMANDATIONS Organisation et fonctionnement 123- Procéder à une mise à jour des statuts et mener une réflexion sur l’élargissement de la composition de l’association et ses instances de gouvernance. Établir un rythme de réunions des instances de gouvernance qui leur permettent d’exercer pleinement leurs prérogatives statuaires. Formaliser l’ensemble de décisions que les instances de gouvernance de l’association doivent prendre dans le compte rendu de leur réunion. Financement et relations avec les collectivités locales fondatrices 4 5 Mener une réflexion sur le mode de dévolution des activités au CRNG qui se rapprocherait de celui du cadre d’une délégation de service public. Mettre en place un système transparent de refacturation du chauffage de la salle communale de Hérel raccordée au réseau de chauffage du centre. Compte et situation financière 6- Poursuivre la mise en œuvre du plan de redressement jusqu’à rétablissement de l’équilibre des résultats du centre en mettant en place un objectif chiffré de maîtrise des dépenses, en particulier des charges de personnel. 7- Étaler les charges liées aux engagements de retraite envers le personnel sur leur durée de carrière dans l’association. 8- Veiller à la publication des comptes et du rapport du commissaire aux comptes. Activités 9- Développer un projet associatif conforme aux objectifs prioritaires donnés à l’association 19 10- Optimiser la période de fermeture du centre pendant l’hiver. 11- Présenter aux administrateurs une évaluation d’ensemble à partir des fiches d’appréciations fournies par les différents usagers du centre. -*-*-*- Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, notamment ses articles L.1111-2 et L. 2121-29, Vu le Code des Juridictions Financières, et notamment son article L243-5, Vu l’avis de la commission des finances en date du 05 janvier 2015 : Unanimité des présents. Considérant la transmission du rapport en annexe de la convocation à la présente séance, Considérant qu’il y a lieu d’en débattre, -*-*-*Le Conseil Municipal après en avoir délibéré DÉCIDE : Article 1 : De prendre acte du rapport d’observations définitives de la Chambre Régionale des Comptes arrêté le 08 octobre 2014, et portant sur la gestion de l’association « CRNG » pour les années 2009 à 2013. Article 2 : De charger Madame le Maire de prendre toutes les mesures nécessaires à l’exécution de la présente délibération. 2015-01-08 - ADMISSION EN CREANCE ETEINTE DANS LE CADRE DU PLAN DE RETABLISSEMENT PERSONNEL DU DEBITEUR DE LA COMMUNE Le trésorier principal de Granville est chargé du recouvrement des recettes de la commune. A ce titre, il peut proposer l’admission en non-valeur au compte 654 de l’instruction budgétaire et comptable M14. Depuis le 1er janvier 2012, le compte 654 « pertes sur créances irrécouvrables » est subdivisé de la manière suivante : • Compte 6541 « créances admises en non-valeur ». Elles sont prononcées par le conseil municipal. Ces créances peuvent à tout moment faire l’objet d’une action en recouvrement dès lors que le débiteur revient à meilleure fortune. • Compte 6542 « créances éteintes ». Ce compte enregistre les créances pour lesquelles aucune action en recouvrement n’est possible. Leur irrécouvrabilité s’impose à la collectivité et au comptable. Ce sont des charges définitives pour la collectivité. Il s’agit par exemple de créances d’un débiteur pour lequel une clôture pour insuffisance d’actif a été prononcée dans le cadre d’une procédure de surendettement ou d’une procédure collective. Ces créances n’apparaissent plus sur la liste des non valeurs. 20 Le Trésorier principal de Granville a transmis à la commune le détail d’une créance éteinte dans le cadre d’un plan de rétablissement personnel pour un montant de 59 € et qui correspond à une facture du centre de loisirs Château Bonheur pour la période de juillet et août 2012. Cette créance éteinte correspond à une créance dont l’extinction a été prononcée par le Tribunal d’Instance d’Avranches le 24 novembre 2014 dans le cadre d’une procédure de rétablissement personnel sans liquidation judiciaire (s’agissant de particuliers). Les crédits nécessaires à l’établissement du mandat de 59 € sont inscrits au compte 6542 dans le budget principal de la ville. -*-*-*Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, notamment ses articles L.1111-2, L.1617-5 et L. 2121-29, Vu les arrêtés relatifs à l’instruction budgétaire et comptable M. 14 des communes et de leurs établissements publics administratifs, Vu le jugement du tribunal d’instance d’Avranches en date du 24 novembre 2014 prononçant le rétablissement personnel sans liquidation judiciaire du débiteur Vu la demande d’admission en non-valeur présentée par monsieur le trésorier principal en date du 22 décembre 2014. Vu l’avis de la commission des finances en date du 5 janvier 2015 : Unanimité des présents. -*-*-*Le Conseil Municipal après en avoir délibéré DÉCIDE : A l’unanimité des présents. Article 1 : Décide d’admettre en non-valeur le produit de 59 € objet du jugement du tribunal d’instance d’Avranches du 24 novembre 2014. Article 2 : De charger Madame le Maire de prendre toutes les mesures nécessaires à l’exécution de la présente délibération. 2015-01-09 - VERSEMENT D’ACOMPTES DE SUBVENTIONS Certains organismes ne peuvent assurer leurs missions qu’avec des subventions communales. Or, les subventions ne peuvent être mandatées, en principe, qu’après l’approbation du budget primitif qui n’interviendra que le 2 avril 2015, sauf si le conseil municipal a autorisé expressément et préalablement le versement d’acomptes. Afin de permettre le versement d’acomptes avant le vote du budget primitif, il est demandé au conseil municipal de bien vouloir autoriser Madame le maire à verser des acomptes sur les subventions 2015 aux associations listées dans le tableau ci-dessous : 21 SPORT : subventions liées au niveau du club (ASPO/40/6574) Acompte à verser avant le vote du budget % par rapport à la subvention accordée en 2014 Football - Union Sportive Granvillaise (Niveau national) 15 000 50% Hand Ball - Patronage laïque Granvillais (niveau national -2 équipes) 20 000 50% Athlétisme - Granville Athlétic Club (Aide à l'emploi associatif) 4 860 35% Basket - Basket Intercommunal du Pays Granvillais (emploi associatif) 11 860 70% Football - Union sportive Granvillaise (emplois associatifs 11860+ 5000) aides terminées 16 860 55% Gymnastique sportive -Espérance Vaillante Granvillaise (emploi associatif) 11 860 54% Hand Ball - Patronage laïque Granvillais (emplois associatifs 11860+11860) Aides terminées 20 000 49% Natation - Espérance Vaillante Granvillaise (Emploi associatif) 11 860 43% 800 4% Fuites de Jazz 20 000 67% L'Archipel (rémunération du personnel) 169 000 21% Comité d’organisation de carnaval 20 000 42 % SPORT :Emplois associatifs ( ASPO/40/6574) AFFAIRES SCOLAIRES (ASCO /20/6745) APE LANOS (reliquat COMENIUS) AFFAIRES CULTURELLES TOTAL 322 100 Par ailleurs, le décret n° 2001-495 du 6 juin 2001, pris en application de l’article 10 de la loi du 12 avril 2000 relatif à la transparence financière des aides octroyées par les personnes publiques, prévoit la signature de convention à passer avec chaque association qui reçoit une subvention municipale supérieure à 23 000 €. Cette convention fixe les modalités d’utilisation des subventions et rappelle les obligations de contrôle qui découlent de l’utilisation de fonds publics. 22 Une seule association a sollicité le versement d’un acompte de plus de 23 000 €. Une convention est proposée entre la ville et l’Archipel concernant ce seul acompte. Le montant total et les objectifs 2015 relatifs à cette association seront fixés par un avenant lors du vote de la subvention définitive. -*-*-*Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, notamment ses articles L.1111-2 et L. 2121-29, Vu le décret n°2001-495 du 6 juin 2001 pris pour application de l’article 10 de la loi n°2000-321 du 12 avril 2000 relatif à la transparence financière des aides octroyées par les personnes publiques Vu l’avis de la commission des finances du 5 janvier 2015 : Unanimité des présents. Considérant que les acomptes sur subventions ne peuvent être mandatés qu’après approbation du budget primitif sauf en cas de délibération antérieure autorisant le versement d’acompte Considérant que certaines associations ne peuvent assurer leur mission qu’avec des recettes provenant de subventions municipales Considérant que d’après les textes précités, il est nécessaire de définir les modalités d’utilisation des subventions municipales supérieures à 23 000 € -*-*-*Le Conseil Municipal après en avoir délibéré DÉCIDE : Pour la subvention de l’Archipel : A la majorité de 29 voix Pour, 4 ne prenant pas part au vote M. MÉNARD, M. WOJYLAC, Mme DENIAU, M. LETORT. Pour la subvention Carnaval : A la majorité de 31 voix Pour, 2 ne prenant pas part au vote Mme JULIENNE, M. LETORT. Pour l’ensemble des autres subventions : A l’unanimité des présents. Article 1 : De procéder au versement d’acomptes avant le vote du budget primitif sur les subventions prévues pour l’exercice 2015 aux associations et pour les montants inscrits dans le tableau ci-dessous. Article 2 : Qu’il sera inscrit au budget primitif de 2015 des subventions à ces associations pour un montant au moins égal à celui des acomptes inscrit dans le tableau ci-dessus Article 3 : D’adopter la convention jointe en annexe définissant les modalités d’utilisation de la subvention versée à l’association l’Archipel Article 4 : D’autoriser Madame le Maire à signer ladite convention Article 5 : De charger Madame le Maire de prendre toutes les mesures nécessaires à l’exécution de la présente délibération. 23 2015-01-10 - VOTE DU BUDGET PRIMITIF 2015 – BUDGET ANNEXE DES TRANSPORTS URBAINS Conformément aux articles L.1612-1 et suivants, le budget annexe des transports urbains de la commune est l’acte par lequel sont prévues et autorisées les recettes et les dépenses annuelles de la commune sur ce secteur d’activités. Il est établi en section de fonctionnement et en section d’investissement, tant en recettes qu’en dépenses. Il est divisé par chapitres et articles. Il comprend les ressources nécessaires à la couverture des dépenses d’investissement à effectuer au cours de l’exercice pour lequel il a été voté. En vertu du principe d’unité budgétaire, le budget est un document unique dans lequel toutes les opérations sont retracées. Conformément à l’article L.2312-2 du Code général des collectivités territoriales (CGCT), les crédits sont votés par chapitre et, si le conseil municipal en décide ainsi, par article. Toutefois, hors les cas où le conseil municipal a spécifié que les crédits sont spécialisés par article, le maire peut effectuer des virements d'article à article dans l'intérieur du même chapitre. De même, en application de l’article L.2312-3 du C.G.C.T., le budget des communes de 10 000 habitants et plus est voté soit par nature, soit par fonction. S'il est voté par nature, il comporte une présentation fonctionnelle ; s'il est voté par fonction, il comporte une présentation par nature. L’article R.2312-1 du C.G.C.T. précise que pour l'application des dispositions prévues au premier alinéa de l'article L. 2312-3, le conseil municipal délibère, dans les communes de 10 000 habitants et plus, sur le vote du budget par nature ou par fonction. Par la suite, cette délibération ne peut être modifiée qu'une seule fois, au plus tard à la fin du premier exercice budgétaire complet suivant le renouvellement du conseil municipal. Il est donc proposé au conseil municipal de retenir la présentation par nature et le vote par chapitre pour la mandature 2014-2020. Le projet de budget primitif 2015 des transports urbains s’équilibre de la façon suivante : En section de fonctionnement à 821 690 € et en section d’investissement à 492 652 €. 1/ La section de fonctionnement a) Les dépenses • Les charges de personnel La dépense le plus importante concerne les charges de personnel qui s’élèvent à 494 000 € dont transport urbain (380 000 €) et transport scolaire (114 000 €). Ces charges concernent 11 agents de conduite, une chargée de mission responsable de service et 2,3 agents de conduite pour le transport scolaire tel qu’il existe à ce jour. Il convient de noter qu’un ETP (équivalent temps plein) était déjà dans les effectifs de la ville et a bénéficié d’une mutation au service des transports urbains. Ces charges de personnel représentent 70,80 % des dépenses réelles de fonctionnement du budget 2015. • Les charges financières Elles atteignent 14 911 € soit 2,14 % des dépenses réelles de fonctionnement. Elles comprennent les intérêts de la dette ainsi que les intérêts courus non échus. • Les autres dépenses de fonctionnement Ce sont les dépenses nécessaires à l’exercice de l’activité de transport : carburants, pièces de véhicules, réparations, assurances, téléphone, frais destinés au bâtiment (dépôt des bus), maintenance informatique et du bâtiment, fournitures diverses, frais de nettoyage…. 24 Une dépense exceptionnelle concernant le volet « transports scolaires » est inscrite pour un montant de 50570 €. Elle représente la participation à verser au CG 50 pour l’année scolaire 2013/2014 (Cf délibération du conseil du 10 juillet 2014). Les amortissements des immobilisations atteignent 123 000 €. Cet autofinancement permet de couvrir le remboursement du capital de la dette qui atteint 106 401 € (car scolaire acquis en 2012 et bus urbains acquis en 2014 financés par emprunts). Un virement à la section d’investissement est inscrit pour 1 000 €. b) Les recettes Elles atteignent 821 690 € dont 259 680 € pour le volet transport scolaire et 562 010 € pour le transport urbain. Le versement transport à recevoir (0.10 % de la masse salariale des entreprises de + de 9 salariés travaillant à Granville) est estimé à 120 000 € soit 14,60 % des recettes réelles de fonctionnement. Le produit de la vente de titres de transport est prévu à hauteur de 76 845 € soit 9,35 % des recettes réelles de fonctionnement. Une recette publicitaire de 7 000 € est également prévue pour des encarts publicitaires qui pourraient être installés à l’arrière des bus. La subvention d’équilibre du budget principal atteint 358 165 € pour les transports urbains et 155 880 € pour le scolaire soit 514 045 € au total. Ce volet va recevoir, chaque année du Conseil général de la Manche une participation à hauteur de 100 800 €. 2/ La section d’investissement Elle s’équilibre à 492 652 €. a) Les dépenses La dépense principale concerne l’acquisition du bâtiment destiné au service du transport urbain (367 500 € HT) dont l’acte de vente sera signé début 2015 et qui fait donc l’objet d’une réinscription budgétaire en 2015.Les autres dépenses sont relatives au remboursement du capital de la dette (106 401 €) et à quelques dépenses de mobilier ou aménagements à prévoir pour le dépôt de bus. b) Les recettes Le bâtiment est financé par un emprunt contracté auprès de la Banque Postale pour un montant total de 631 000 € sur 20 ans à taux fixe annuel (2,35 %). Ce montant d’emprunt sera réparti au prorata de la répartition des locaux entre le budget principal et ce budget transports urbains puisque cet ensemble immobilier sera pour partie destiné au centre technique municipal et pour l’autre aux transports. Pour le budget transports, l’emprunt est prévu en recette pour 367 500 €. Les autres recettes sont constituées des amortissements (123 000 €) et une petite recette de FCTVA (1 152 €) pour les deux véhicules de service acquis (destinés aux relèves des conducteurs) et un virement de la section de fonctionnement de 1 000 €. -*-*-*Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, notamment ses articles L.1111-2, L. 1612-1 et suivants, L.2121-29, L. 2311-1, L.2312-2, L. 2312-3 et R.2312-1 Vu l’instruction budgétaire et comptable M 14 applicable aux communes et aux établissements publics communaux et intercommunaux à caractère administratif modifiée, Vu l’avis de la commission des finances du 5 janvier 2015 : Unanimité des présents. Considérant le débat d’orientation budgétaire intervenu lors du conseil municipal du 18 décembre 2014 25 Considérant la proposition de budget primitif, qui s’équilibre comme suit : Budget annexe« transports urbaines » Section de Section d’investissement fonctionnement TOTAL Recettes 492 652.00€ 821 690.00€ 1 314 342.00€ Dépenses 492 652.00€ 821 690.00€ 1 314 342.00€ 2015 -*-*-*Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal DÉCIDE A la majorité de 25 voix Pour et 4 Contre M. PEYRE, Mme GUITON, M. LETESSIER, M. GROSSEMY, 4 ne prenant pas part au vote Mme MÉNARD, Mme BOUDAL-BOINET, M LEGUELINEL, M. LE ROUX. Article 1er : D’adopter pour la mandature la présentation par nature et le vote par chapitres Article 2 : D’approuver le budget primitif 2015. Article 3 : De charger Madame le Maire de prendre toutes les mesures nécessaires à l’exécution de la présente délibération. 2015-01-11 - VERSEMENT D’UNE SUBVENTION D’EQUILIBRE AU BUDGET ANNEXE DES TRANSPORTS URBAINS L’activité de transport en commun constitue un service public industriel et commercial (SPIC). Le conseil municipal, dans une délibération en date du 17 octobre 2014, a décidé d’assurer la gestion, pour cette activité de transport urbain, par une régie à simple autonomie financière. Le budget d’un SPIC doit être équilibré en dépenses et en recettes. Par principe les communes ne peuvent pas prendre en charge, dans leur budget propre, des dépenses au titre des services publics industriels et commerciaux, la notion même de SPIC impliquant un financement par les bénéficiaires du service. Cependant, les règles d’équilibre financier des SPIC par la seule perception des redevances auprès des usagers du service, connaissent 3 exceptions (articles L 2224-1 et 2 du Code général des collectivités territoriales [CGCT]) : 1/ Lorsque les exigences du service conduisent la collectivité à imposer des contraintes particulières de fonctionnement présentant un caractère exorbitant par rapport aux modalités habituelles de fonctionnement du service (exemple : travail de nuit) 26 2/ Lorsque le fonctionnement du service nécessite des investissements qui, en raison de leur importance et du nombre des usagers, ne peuvent être financés sans augmentation excessive des tarifs 3/ Lorsque, à la sortie d’une période de blocage des prix, la suppression de toute prise en charge par le budget communal aurait pour effet une hausse excessive des tarifs. Concernant l’activité de transports urbains, la seconde exception prévue par le CGCT permet ainsi au budget communal de participer au financement de l’activité par le versement d’une subvention d’équilibre au budget annexe afin de permettre l’application de tarifs accessibles à l’ensemble des usagers. Il est donc proposé au conseil municipal d’inscrire cette subvention au prochain budget primitif 2015 (budget principal), en dépense, au compte 657364 dans le budget principal de la ville à hauteur de 514 045 € (dont 358 165 € correspondent au besoin de financement de l’activité de transport urbain proprement dit et 155 880 € au secteur des transports scolaires). Elle est inscrite, en contrepartie, en recette d’exploitation, au compte 7474, dans le budget autonome des transports urbains dans le cadre du budget primitif pour 2015 soumis au vote de la présente séance. Il est proposé au conseil municipal de verser cette subvention sous forme d’acomptes dès janvier 2015 (soit avant le vote du budget primitif principal de la ville) en fonction des besoins de trésorerie de la régie des transports urbains. -*-*-*Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, notamment ses articles L.1111-2, L.2121-29, et L 2224-1 et 2: Considérant la nécessité de verser des acomptes de la subvention d’équilibre au budget annexe des transports urbains avant le vote du BP 2015 de la ville Le Conseil Municipal après en avoir délibéré DÉCIDE : A la majorité de 25 voix Pour et 4 Contre M. PEYRE, Mme GUITON, M. LETESSIER, M. GROSSEMY, 4 ne prenant pas part au vote Mme MÉNARD, Mme BOUDAL-BOINET, M LEGUELINEL, M. LE ROUX. Article 1 : De voter une subvention d’équilibre au budget annexe des transports urbains pour l’année 2015 à hauteur de 514 045 € Article 2 : De verser cette subvention sous forme d’acomptes en fonction des besoins de trésorerie de ce budget autonome. Article 3 : De charger Madame le Maire de prendre toutes les mesures nécessaires à l’exécution de la présente délibération. 2015-01-12 - RUE DE LA FONTAINE – TRAVAUX D’AMENAGEMENT DE LA VOIRIE 27 La rue de la Fontaine est une voie communale assurant la desserte depuis la rue Jeanne Jugan, du quartier résidentiel situé aux abords de celle-ci. Elle constitue également une voie d’accès au Lycée Maurice Marland, et au futur équipement de pratique de la pétanque. Son état n’est pas adapté à son usage, et il est nécessaire d’engager des travaux de réfection de cette voirie, après la réalisation des travaux d’enfouissement de réseaux assurés par le SDEM, avec l’accord et la participation financière de la Ville, ainsi que la rénovation du réseau d’adduction d’eau potable réalisée en 2014. Le réaménagement de cette voirie est l’occasion de la rendre adaptée aux personnes en situation de handicap. Afin de satisfaire ces objectifs, il est proposé d’aménager dans l’emprise de cette voie, une bande réservée à la circulation piétonne, supérieure à la largeur minimale de 1,40 m en tous points, située côté sud-ouest de la rue, avec une bordure franchissable. Cette circulation piétonne fera l’objet d’un traitement en enrobé rouge, conformément aux principes d’aménagement des voiries du centre-ville. Le reste de la chaussée étant consacré à la bande de roulement, il sera traité en enrobé noir. Ces aménagements seront réalisés dans l’emprise de cette voie, telle que les limites juridiquement fondées des propriétés riveraines permettent de la délimiter, et sous réserve d’obtention d’accords avec les propriétaires sur les modalités de soutènement des terres. Pour assurer la sécurité des usagers de la bande piétonne ainsi que des riverains sortant de leur habitation, deux plateaux surélevés seront réalisés afin d’imposer une vitesse réduite sur toute la longueur de la rue. Par ailleurs, la propriété du 309 rue Jeanne Jugan et 15 rue de la Fontaine, a la particularité d’être implantée en limite du domaine public et d’avoir une porte permettant une sortie des habitants directement sur la voie. Pour assurer la sécurité de ces riverains, il est proposé de réaliser un trottoir avec bordure non franchissable de chaque côté de l’accès et une bordure abaissée devant celui-ci. Deux bornes seront disposées aux angles de ce trottoir ponctuel, pour signaler cet obstacle aux automobilistes. La bande piétonne prévue de l’autre côté de la rue sera réalisée également face à cet aménagement ponctuel, ce qui constituera un rétrécissement en entrée de rue, de type « écluse », assurant une vitesse réduite des véhicules circulant au droit de cette propriété. Dans le domaine de la commande publique, l’ensemble de ces travaux seront réalisés au moyen des marchés à bons de commande déjà contractualisés avec les entreprises de travaux publics. Les montants de ces travaux sont ainsi évalués à : Voirie : 133 000 € TTC Eclairage public : 35 000 € TTC Réseaux souples : 24 000 € TTC Signalétique : 1 500 € TTC Marquage au sol : 500 € TTC Soit un total de 194 000 € TTC. Pour mémoire, les travaux sur le réseau d’eau potable ont coûté 29 000 € TTC et la participation aux travaux du SDEM 41 000 €. -*-*-*Vu le Code Général de la Propriété des Personnes Publiques et notamment son article L2123-1, 28 Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, notamment ses articles L.1111-2, L. 2121-29, et L2122-21, Vu le Code de la Voirie Routière et notamment ses articles L115-1 et L141-11, Vu l’avis de la commission des finances en date du 05 janvier 2015 : Unanimité des présents. Vu l’avis de la commission travaux-urbanisme en date du 07 janvier 2015 : 3 Pour, 2 Abstentions de M. PEYRE, Mme BOUDAL-BOINET. Considérant qu’il y a lieu d’engager des travaux de réfection de la voirie de la rue de la Fontaine, afin d’assurer un aménagement adapté à son usage, Considérant la nécessaire adaptation de cette voie aux règles de circulation des personnes en situation de handicap, Considérant qu’il est nécessaire d’assurer la sécurité des usagers et des riverains de cette rue, et qu’il est donc impératif de réaliser des aménagements garantissant une vitesse réduite des véhicules motorisés, Le Conseil Municipal après en avoir délibéré, DÉCIDE : A l’unanimité des présents. Article 1 : De faire des travaux d’aménagement de la voirie de la rue de la Fontaine. Article 2 : D’approuver le plan d’aménagement décrit ci-dessus, et annexé à la présente délibération Article 3 : D’autoriser Madame le Maire à prendre toutes les mesures nécessaires à l’exécution de la présente délibération, et notamment d’assurer la direction de ces travaux, conformément à l’article L2122-21. 2015-01-13 - PLAN DE GESTION DU PATRIMOINE – DECLASSEMENT DU DOMAINE PUBLIC ET PROJET DE VALORISATION DE TROIS BATIMENTS COMMUNAUX Lors de la réunion « toutes commissions » du 15 octobre 2014, un plan de gestion du patrimoine a été présenté comme l’outil nécessaire à l’optimisation des bâtiments communaux. Il faut rappeler que la Ville de Granville dispose aujourd’hui d’un parc de près de 90 sites sur lesquels sont édifiés 175 bâtiments, représentant plus de 70 000 mètres carrés de plancher, répartis sur l’ensemble de la commune. Ce bâti, parfois très ancien, peut présenter un caractère vétuste, inapproprié à l’usage de service public, et qui ne répond pas aux normes actuelles d’accessibilité ni de confort thermique ou d’isolation, entraînant des frais de fonctionnement - consommation d’énergie et de fluides – et d’investissement potentiels, qu’il convient de rationnaliser. I _ ETAT DES LIEUX Pour engager cette démarche, trois bâtiments sont actuellement susceptibles de faire l’objet d’une mutation, car ils sont soit vacants, soit partiellement occupés et vétustes, ou soit en cours de désaffectation : 1 Le logement annexe du théâtre de la Haute-Ville, 52 rue Saint Jean, cadastré section BI n°46 : Le théâtre de la Haute-Ville est constitué d’un ensemble immobilier abritant un théâtre et une partie à usage d’habitation. Cette dernière partie, indépendante du reste du bâtiment, est composée de quatre niveaux, chacun d’une superficie d’environ 38 m², avec une à deux pièces par niveau, en très mauvais état. 29 Ce logement, utilisé à une époque par des artistes, est vacant actuellement et nécessite des travaux de réhabilitation importants. 2 L’espace Cambernon, 9 place Cambernon, cadastré section BI n°71 : Ce bâtiment situé au cœur de la Haute-Ville, est constitué d’anciennes halles, reconverties en bibliothèque, et dont les étages sont désaffectés depuis la création de Médiathèque « Charles de la Morandière ». En revanche, le rez-de-chaussée est depuis cette date à usage de local de quartier, permettant d’organiser de petites manifestations et d’accueillir les réunions des associations de la Haute-Ville. L’ensemble immobilier est en très mauvais état, et nécessite de gros travaux de réhabilitation. 3 Le bâtiment « Zurich-Bazeilles » dit « Bazeilles », place des casernes, cadastré section BY n°839 : Bâtiment d’État-major de la caserne, construit entre 1750 et 1760, il est le fleuron de l’architecture militaire de cet ensemble patrimonial, inscrit en totalité au titre des Monuments Historiques par un arrêté préfectoral en date du 18 février 1987. Il a tout d’abord permis l’aménagement des salles de restauration du Foyer des jeunes travailleurs du Roc, en complément du bâtiment « Tobrouk » où se trouve l’hébergement de cet équipement. Il a ensuite permis d’abriter, dans ses niveaux supérieurs, le tribunal de commerce, puis est devenu un bâtiment annexe de la Mairie, avec la salle de mariage et de réception, et l’accueil de différents services municipaux. Cette construction a la particularité d’être accessible sur ses deux façades, mais côté caserne, c’est au moyen d’un escalier. Or, les obligations de mise aux normes d’accessibilité aux personnes en situation de handicap, rendent considérablement compliqués les aménagements du bâtiment. Sa localisation assez excentrée, ne permet pas d’autre part d’y installer des services accueillant du public en nombre important. II – SITUATION JURIDIQUE Ces trois bâtiments font parties du domaine public communal, selon la définition de l’article L 2111-1 du code général de la propriété des collectivités publiques (CGPPP) : « le domaine public d'une personne publique est constitué des biens lui appartenant qui sont soit affectés à l'usage direct du public, soit affectés à un service public pourvu qu'en ce cas ils fassent l'objet d'un aménagement indispensable à l'exécution des missions de ce service public. » III – PROJETS ET DONNEES DE CADRAGE Ces bâtiments ne sont plus adaptés aux besoins de la collectivité, et/ou coûteront très cher à être réhabilité ou adapté aux normes actuelles. Il est donc préférable d’envisager de les sortir du patrimoine de la collectivité, et de les valoriser au mieux en fonction d’un certain nombre de réserves à respecter : - Pour le logement de la rue St Jean : La reconversion de ce bâtiment ne pourra se faire qu’en vue d’y réaliser un ou des logements, ainsi que des bureaux. L’aspect extérieur des façades devra être conservé, et rénové. - Pour l’espace Cambernon : La réhabilitation de ce bâtiment devra obligatoirement conserver la façade actuelle et la valoriser. Un usage public devra être prévu au rez-de-chaussée afin de conserver sur ce site, un rôle de lieu 30 d’animation du quartier de la Haute-Ville. Une partie de celui-ci devra pouvoir être affecté à des réunions de quartier. - Pour le bâtiment « Bazeilles » : Le rez-de-jardin pour la restauration du FJT et l’ex-salle de bridge pour y aménager une salle de mariage seront conservés par la Ville. La création d’une division en volumes permettant de faire cohabiter ces activités de service public, avec d’autres activités devra être prévue. En raison de l’inscription du bâtiment au titre des Monuments Historiques, les façades seront préservées et toute modification de l’aspect extérieur devra être approuvée par les services de l’Etat compétents. IV – PROCEDURE A SUIVRE Au vu de l’ensemble de ces données, il est donc nécessaire de procéder au déclassement du domaine public de ces trois bâtiments pour qu’ils puissent intégrer le domaine privé de la Ville, et que leur valorisation soit possible. L’article L2141-1 du CGPPP prévoit qu’un bien du domaine public qui n’est plus affecté à un service public ou à l’usage du public, ne fait plus partie du domaine public à compter de l'intervention de l'acte administratif constatant son déclassement. Pour le logement de la rue St Jean et de l’Espace Cambernon, la vacance de ces bâtiments permet de décider leur déclassement dès à présent. Pour le bâtiment Bazeilles, il est nécessaire de décider le déclassement dès à présent, celui-ci prenant effet dès le transfert des activités municipales situées encore sur le site. A la suite de cette étape, une valorisation peut être envisagée, étant précisé que : -Un avis du service France Domaine a été obtenu pour ces trois constructions, conformément aux obligations prévues à l’article L2241-1 du code général des collectivités territoriales. -La procédure de mise en vente de ces bâtiments se fera conformément aux obligations prévues par les codes précités, et par tout moyen utile pour obtenir la meilleure offre au regard des objectifs mentionnés précédemment, et du montant financier à obtenir. Une concertation sera réalisée sur le devenir de ces bâtiments, et le montage juridique de la valorisation proposée sera soumis à nouvelle approbation du Conseil. -*-*-*Vu le Code Général de la Propriété des Personnes Publiques et notamment ses articles L 2111-1 et L 2141-1, Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, notamment ses articles L.1111-2, L. 2121-29 et L 2241-1, Vu l’avis de la commission Travaux-Urbanisme en da te du 07 janvier 2015 : 3 Pour et 2 Contre de M. PEYRE, Mme BOUDAL-BOINET. Considérant la nécessaire évolution du patrimoine de la Ville par une valorisation des bâtiments vacants, inadaptés aux besoins de la Ville ou trop onéreux à mettre aux normes, Considérant la nécessaire sortie de ces biens immobiliers du domaine public communal, préalablement à toute valorisation de ceux-ci, Considérant la demande d’un scrutin secret de M. PEYRE, M. LETESSIER, Mesdames MÉNARD, GUITON, Messieurs LEGUELINEL, LE ROUX, Mme BOUDAL-BOINET, M. FÉRET, 31 Considérant que cette demande remplit les conditions de majorité prévues à l’article L 2121-21 du Code Général des Collectivités Territoriales, les membres présents étant au nombre de vingt-quatre, Le Conseil Municipal après en avoir délibéré DÉCIDE : Vote à scrutin secret : A la majorité de 24 voix Pour et 9 Contre. Article 1 : De déclasser du domaine public communal le logement de la rue St Jean et l’Espace Cambernon dès à présent. Article 2 : De déclasser du domaine public communal les étages du bâtiment « Bazeilles », dès à présent, avec une prise d’effet après transfert des services publics actuellement encore situés dans cette partie du bâtiment, et désaffectation de celle-ci. Article 3 : De donner son accord à la création d’une division en volumes dans le bâtiment « Bazeilles » pour conserver les activités de service public dans le rez-de-jardin, toute en envisageant une valorisation des étages supérieurs. Article 4 : D’autoriser la mise en vente et/ou une autre valorisation de ces trois bâtiments ou partie de bâtiment, aux conditions évoquées précédemment. Article 5 : De charger Madame le Maire de prendre toutes les mesures nécessaires à l’exécution de la présente délibération. La séance est levée à 23h20 Madame Le Maire, Dominique BAUDRY. 32