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Mai 2009
Vers une
charte
éco
Gennevilliers Magazine
citoyenne
n°192
Après 6 mois de débat public
il est temps
de
!
r
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d
déci
Les élus
locaux
annoncent
leur plan
d’actions
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Les Assises de la réussite
Un
marché
aux
couleurs bio
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Le printemps
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à la salle
des fêtes
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ActuAlité
NTémoigner pour la Paix
108 élus français en Cisjordanie
U
ne délégation de 108 élus
français (maires, sénateurs,
conseillers généraux, conseillers
régionaux…), représentants de l’Association nationale des élus communistes et républicains (Anecr) et de l’Association pour les jumelages entre les
camps de réfugiés et les villes françaises (AJPF), ainsi que de journalistes et
d’artistes, s’est rendue du 11 au 15 avril
dernier en Cisjordanie.
Première initiative d’importance dans
les territoires occupés de Palestine,
après les massacres de Gaza, les objectifs de cette délégation étaient d’exprimer aux Palestiniens la solidarité qui
s’est manifestée en France pendant l’invasion israélienne, de soutenir les Palestiniens et Israéliens attachés au principe
« deux peuples, deux États », de faire
pression en ce sens sur le gouvernement
et l’Union européenne pour que le droit
international soit respecté et de susciter
de nouvelles coopérations.
Le maire Jacques Bourgoin et Abdelnasser Lajili, conseiller municipal, faisaient
partie de cette mission.
Ils ont rencontré les représentants de
l’Autorité palestinienne, Fadwa Barghouti, l’épouse du leader palestinien
emprisonné Marwan Barghouti, des pacifistes israéliens, et ont visité les camps
de réfugiés d’Am’ari, Aïda, Dheisheh.
Témoignage en images de cette dure
réalité.
Photos : Jacques Bourgoin et Abdelnasser Lajili.
Sur 700 km, le Mur de la honte divise la Cisjordanie occupée
en de nombreuses enclaves, dont certaines sont complètement
fermées, encerclées. Le mur sépare la population palestinienne,
les familles, empêchant l’accès aux ressources économiques,
sanitaires ou sociales.
Les camps de réfugiés palestiniens sont sous la responsabilité de
l’ONU, qui répond aux besoins essentiels des réfugiés palestiniens
en matière de santé, d’éducation, d’aide humanitaire et de services sociaux Aujourd’hui, les territoires palestiniens ne sont plus
que des enclaves, qui ne représentent que 12 % de la Palestine historique. Une situation dramatique, qui s’apparente à un apartheid.
Le futur tramway de Jérusalem coupe l’Est en deux pour relier
les colonies entre elles. Dans les quartiers arabes de JérusalemEst, aucune station n’est prévue.
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ActuAlité
Dans le camp de réfugiés d’Aïda, 5 000 habitants vivent sur 6 000
00 m2.
Le camp de réfugiés d’Am’ari. (ci-dessus et ci-dessous).
Rencontre, à Jérusalem-Est, avec des familles qui assurent une
présence permanente autour de leur habitation pour empêcher
les autorités israéliennes leur expropriation et la destruction de
leurs maisons, et faire place aux colons. À Jérusalem, 300 maisons comme celle-ci sont menacées de destruction.
Rencontre avec Fadwa Barghouti, épouse de Marwan Barghouti,
(en médaillon) leader politique palestinien très populaire
condamné par Israël à cinq peines de prison à perpétuité.
Rencontre avec des pacifistes israéliens qui mènent avec les Palestiniens des actions médiatiques en faveur de la Paix. En Israël,
les objecteurs de conscience sont punis d’emprisonnement.
Rencontre avec le Docteur Rafik Husseini, un des responsables
de l’Autorité palestinienne à la Muqata, à Ramallah. La perspective de la création d’un vrai État palestinien s’amenuise de jour
en jour. Aujourd’hui, les Palestiniens ne comptent plus que sur
l’aide internationale pour que le droit international soit reconnu.
La Cisjordanie, morcelée, est occupée par près de 150 colonies
de peuplement israéliennes, considérées comme illégales par le
droit international (l’article 49 de la 4e Convention de Genève
interdit à toute force occupante la possibilité de transférer les
habitants de son propre territoire sur un territoire occupé).
Les colons bénéficient de nombreux avantages fiscaux et économiques Le système de colonisation est accompagné d’une
exploitation intensive des ressources terrestres et naturelles,
particulièrement de l’eau.
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ActuAlité
Un nouveau
Directeur général
Élections européennes le 7 juin
On peut voter
par
procuration
L
M. Mario Luciano, 49 ans, est depuis début avril le nouveau Directeur
général des services de la Ville de
Gennevilliers. Il succède à M. Gilbert
Quirin, après le départ en retraite de
ce dernier.
Commémoration
Les cérémonies commémoratives de
la journée de la Déportation ont eu
lieu les samedi 25 et dimanche 26
avril, en présence, notamment, des
élus de la Ville.
es élections européennes se déroulent le 7 juin prochain. Elles
ont pour but d’élire les 72 députés représentant la France au Parlement européen, pour une législature de
cinq ans (2009-2014). Voteront pour
ces élections les ressortissants français,
ainsi que ceux de l’Union européenne
résidant à Gennevilliers et inscrits sur
les listes électorales.
En cas d’impossibilité de participer à ce
scrutin, pour quelque raison que ce soit,
il est possible de voter par procuration.
Il suffit pour cela de se rendre, au choix,
au commissariat de police, 19, avenue de
la Libération, ou au tribunal d’instance
d’Asnières, 112, avenue de la Redoute,
ou encore à la brigade de gendarmerie
de Levallois-Perret, 114, avenue Anatole-France, pour remplir l’imprimé de
procuration. L’électeur (le mandant) doit
présenter sa carte nationale d’identité et
donner les coordonnées de la personne
qu’il a choisie pour voter à sa place (le
mandataire) sans autre justificatif.
justificatif De
mandataire),
son côté, le mandataire doit simplement
présenter sa carte d’identité et sa carte
d’électeur au moment où il vient voter.
Une précision d’importance, ce dernier
doit être inscrit dans la même commune
que le mandant, mais pas forcément dans
le même bureau que lui. Et il ne peut disposer de plus de deux procurations, dont
une seule établie en France.
À noter également : une demande de procuration peut être faite à n’importe quel
moment de l’année et pour une durée
maximale d’un an, pour un ou plusieurs
scrutins, une ou plusieurs élections.
L’électeur peut aussi résilier sa procuration à tout moment, voire en établir une
nouvelle. Enfin, il est conseillé d’effectuer cette démarche d’ici au plus vite,
pour permettre la bonne transmission
des documents, puis l’enregistrement de
la procuration par la mairie. I
Multimédia
Prochains rendez-vous des ateliers
d’initiation multimédia (à partir de
14 ans) : Initiation au PC-premier
contact : jeudi 7 et mardi 26 mai ; découverte de Windows : jeudi 14 mai
et mardi 2 juin ; découverte d’Internet : mardi 5 et jeudi 28 mai ; recherche documentaire sur Internet, 1er
niveau : mardi 12 mai et jeudi 4 juin ;
recherche documentaire sur Internet,
2e niveau : mardi 19 mai ; recherche
dans le catalogue, vendredi 29 mai.
Inscriptions et renseignements au 01
40 85 66 47 ou 64 61.
Café
des Aidants
Ces conférences-débats mensuelles,
animées par Anne Ferrari, psychologue clinicienne, ont été mises en
place par la Ville pour soutenir les
aidants familiaux. Prochains rendezvous samedi 23 mai, de 10 h 30 à
12 heures, à la Ferme de l’horloge,
16-18, rue Pierre-Timbaud, sur le thème « Les alternatives à l’aide familiale. Auprès de qui trouver du soutien ? ». Inscriptions au 01 47 98 76
44. Des permanences d’écoute et de
conseil sont également animées par
Anne Ferrari et l’association départementale Agekanonix. Renseignements au 01 40 85 67 25.
Maison du tourisme
Escapade normande
Q
ue diriez-vous d’une journée au
Mémorial de Caen et au port artificiel d’Arromanches ? C’est
la proposition de la Maison du tourisme
pour le samedi 20 juin prochain. Au
programme : le matin, visite guidée du
Mémorial de Caen, qui célèbre le 65e
anniversaire du Débarquement en Normandie, et projection de deux films : sur
le Jour J, le 6 juin 1944 et sur la Bataille
de Normandie. Pique-nique dans les
jardins du Mémorial (à prévoir par les
participants). L’après-midi, visite commentée du port artificiel d’Arromanches, construit par les Alliés en 1944.
Voyage en bus, nombre de places limité
à 50 personnes. I
Tarifs : Gennevillois, 23 euros, inscriptions à partir du samedi 23 mai ;
non-Gennevillois, 46 euros, inscriptions à partir du samedi 30 mai. Renseignements et inscriptions : Maison
du tourisme, 58, rue Pierre-Timbaud.
Tél. 01 40 85 48 11 ou 48 12.
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Le royaume des enfants
Assises
de la réussite :
Conférence
d’Alain
Bourgarel
ActuAlité
Planète mômes
Mardi 5 mai, à 18 h 30, Alain Bourgarel, ancien enseignant spécialisé,
inspirateur des ZEP (Zones d’éducation prioritaire), membre de l’Observatoire des ZEP (OZP), donne une
conférence sur le thème « ZEP, REP,
RRS, RAR, quelle histoire et quel avenir pour la réussite à Gennevilliers ».
Une rencontre et une réflexion qui
s’inscrit dans le cadre des Assises
de la réussite. Salle du Conseil municipal.
Université
populaire
D
u 20 au 24 avril, la salle des
fêtes, qui accueillait le festival
Planète mômes, a fait le plein.
Centres de loisirs, club 11-14, associa-
tions, mais aussi des enfants venus avec
leurs parents ont participé aux multiples activités éducatives, artistiques et
d’éveil proposées aux 6-12 ans. I
Revenu de solidarité active
Une aide pour
remplir les dossiers
L
e revenu de solidarité active
(RSA) est mis en place à compter
du 1er juin prochain. Il remplace
le revenu minimum d’insertion (RMI)
et l’allocation de parent isolé (API), et
devrait garantir aux allocataires de ces
minima sociaux un montant de prestation identique à celui qu’ils perçoivent
actuellement, et s’ils reprennent un emploi, une augmentation réelle de leurs
revenus. Le RSA sera également versé
aux personnes qui travaillent mais dont
les revenus sont faibles. Son montant dépend à la fois de la situation familiale et
des revenus du travail. Mis en place par
les conseils généraux, le RSA sera versé
par les caisses d’allocations familiales.
Aucune démarche n’est nécessaire pour
les allocataires du RMI et de l’API : ils
bénéficieront automatiquement du RSA.
En revanche, les autres bénéficiaires
éventuels doivent établir une demande,
remplie par leurs soins, ou avec l’aide
des services publics.
C’est pourquoi la Ville met en place, dès
le 4 mai, un lieu d’accueil, dans le mail
de la mairie, à la place de la Boutique
Emploi-jeunes, pour proposer un « test
d’éligibilité » aux personnes qui pensent pouvoir bénéficier de cette nouvelle
prestation et les aider à élaborer leur
dossier.
Consultation libre, aux horaires habituels de la mairie, y compris le jeudi
jusqu’à 19 heures. I
Numéro national de renseignements :
39 39 ou Caf : 0820 25 92 10, ou www.
caf.fr ou www.hauts-de-seine.net
Les conférences et cours proposés
par l’Université populaire des Hautsde-Seine se poursuivent. Conférence : « Sport et société », par Georges
Vigarello, historien, CNRS. Lundi 1er
juin, à 20 h 30, à la Maison du développement culturel, 16, rue JulienMocquard.
Retrouvez la liste de tous les cours
du mois de mai sur le site www.université-populaire92.org
Projection
Samedi 2 mai, à 20 h 30, l’association
Les Apprentis organise la projection
du film documentaire « Les Patriarches », une balade dans Paris et sa
banlieue à la rencontre de Théodore,
Tan Phat, Irène, Mimouna, Chantal,
Kaddour et Victoria, immigrants dont
on suit le parcours. Maison du développement culturel, 16, rue JulienMocquard. Entrée libre.
Permanence
de la Halde
La Haute autorité de lutte contre les
discriminations et pour l’égalité dispose désormais d’une permanence à
la Maison de justice et du droit. Christian Dor, le correspondant qui assure
cette permanence, a pour mission
d’accueillir les personnes souhaitant
déposer une réclamation à la Halde,
de les informer de leurs droits, de
les aider à constituer leur dossier de
réclamation ou encore de les orienter.
Cette permanence se tient le jeudi,
de 9 heures à 12 heures, 19, avenue
Lucette-Mazalaigue. Tél. 01 47 99
06 56.
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ActuAlité
Cultivez
votre jardin
Conseils, astuces, petits secrets, les
amateurs de jardinage, et les autres,
peuvent suivre une centaine de cours,
assister à une quinzaine de conférences, participer à des ateliers pratiques, organisés par le Conseil général des Hauts-de-Seine. Les cours ont
lieu à la ferme du parc des Chanteraines, le samedi, de 10 heures à 12
heures. Le 16 mai : « La biodiversité
au jardin », ou comment composer
une haie fleurie et champêtre, semer
et entretenir une prairie, créer une
mare et des cascades. Le 30 mai :
« Réalisation d’un massif de plantes
annuelles pour un décor estival », en
découvrant la diversité de la palette
végétale, les bonnes associations, les
règles et techniques de plantation.
Tarif : 7 euros le cours. Inscriptions
obligatoires au 01 49 73 79 27 ou
par courriel : [email protected]
Haltérophilie
Mohamed Aït Sidi,
sur le podium !
Vide-grenier
Samedi 13 juin, l’association Genn’Village organise un vide-grenier sur la
place de la ferme de l’Horloge, de 9
heures à 18 heures. Tarif : 10 euros
les deux mètres linéaires. Restauration sur place (crêpes, sandwiches,
boissons, café). Inscriptions et réservations obligatoires à l’antenne du
Village, immeuble Jean-Moulin, côté
rue de la Résistance, mardi 19 et mercredi 20 mai, de 18 heures à 19 heures. Se munir d’une pièce d'identité.
Un nouveau car
La Ville vient de faire l’acquisition
d’un car flambant neuf pour les transports scolaires, les personnes âgées,
les sportifs, les centres de loisirs.
Climatisé et équipé pour accueillir
57 passagers, il remplace le car actuel qui date de 1985. L’achat d’un
second car est en projet.
Sortie à Giverny
L’association Femmes solidaires organise, dimanche 14 juin, une sortie
à Giverny, avec le matin une visite de
la maison de Claude Monet et promenade dans les jardins ; pique-nique le
midi au château de Ménilles. Renseignements et inscriptions au 01 47
90 92 30.
L
es championnats de France Masters d’haltérophilie, qui se sont
déroulés le week-end de Pâques,
à Bègles, en Gironde, ont porté chance à
Mohamed Aït Sidi. Parmi un plateau bien
fourni de dix athlètes, le Gennevillois,
pour sa première participation, a été sacré champion de France dans la catégorie
de - de 77 kg en vétérans. Il a réalisé la
meilleure performance de la saison, en
réalisant 101 kg à l’arraché et 135 kg à
l’épaulé-jeté, pour un poids de corps de
76,9 kg. Il se voit donc qualifié pour les
championnats d’Europe Masters d’haltérophilie, qui se tiennent du 23 au 30 mai,
à Togliatti, en Russie, et les championnats
mondiaux en octobre prochain, à Sydney,
en Australie. Bravo, l’athlète ! I
À partir du 18 mai
Une campagne de
mesure de vitesse
L
a vitesse en ville est une préoccupation de la population qui se traduit par de nombreuses demandes
d’intervention auprès des services techniques municipaux. Pour sensibiliser les
automobilistes aux excès de vitesse, une
campagne de mesure de vitesse est lancée, avenue Chandon, pendant trois semaines, à compter du 18 mai prochain.
Un enregistreur sera installé devant
le n° 31 de l’avenue Chandon.
La première semaine, la vitesse des vé-
hicules sera enregistrée. Au cours de la
seconde semaine, le panneau indicateur
de vitesse indiquera au conducteur sa
vitesse, puis, le cas échéant, la sanction
encourue.
La troisième semaine permettra de vérifier si l’effet du panneau perdure.
Ce système de mesure de vitesse, sorte
de radar pédagogique de comptage,
permet également d’effectuer des traitements statistiques, riches d’enseignement pour les conduites à tenir. I
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Coordonnées
Sept agents de développement social et
culturel relaient les informations auprès
des habitants. Leur rôle : aider les associations ou groupes à faire aboutir leurs projets, favoriser l’animation du quartier (sorties, loisirs...). Voici leurs coordonnées :
AGNETTES-FOSSÉ-CHEVRINS
Chef de projet :
Évelyne Bleux, 01 40 85 48 51.
- Agnettes :
Ipticem Ayadi, 1, rue Julien-Mocquard,
01 40 85 48 50.
- Fossé-de-l’Aumône :
Bruno Hervouet, place Jules-Guesde,
01 41 21 04 94 ou 06 11 44 97 15
- Chevrins : Delphine Ménard,
01 40 85 48 54 ou 06 25 57 17 48
CHEVRINS
Tricorne réduit
les modèles
QuarTierS
Par Frédéric Lombard
GRÉSILLONS-CHANDON-BRENU-SÉVINES
Chef de projet :
Nadia Salhi, 01 40 85 60 41.
- Grésillons :
Caroline Thurar, 30-40, rue F.-Kovac,
01 40 85 60 40 ou 06 23 16 52 22.
- Chandon-Brenu-Sévines :
Ridha Dahan 100, rue H.-Barbusse,
01 47 94 50 16 ou 06 12 96 70 64.
LUTH-VILLAGE
Chef de projet : Meguedouda Kerma.
- Luth : Magali Collier
7, avenue du Luth. 01 40 85 49 20.
- Village : Malek Ghanem,
2, rue Jean-Moulin, 01 40 85 60 79
ou 06 18 66 38 22.
CHEVRINS/CITÉ-JARDIN
Animation
La prochaine commission animation
des Chevrins/Cité Jardin a lieu mercredi 13 mai, à 18 heures, à la salle de
l’allée de la Maison pour tous (derrière
le cinéma Jean-Vigo). À l’ordre du jour,
la préparation des prochaines sorties
et manifestations du mois de juin.
Visite au château
Samedi 23 mai, la commission animation propose la visite guidée du
château de Pierrefonds, suivi de la
découverte de l’arboretum Institut
Charles-Quentin. Prévoir un pique-nique. Inscriptions lundi 11 et vendredi
15 mai, de 16 h 30 à 18 h 30, à la
salle de l’allée de la Maison pour tous
(derrière le cinéma Jean-Vigo). Participation : adulte, 5 euros ; enfant,
3 euros. Renseignements auprès de
Delphine Ménard, agent de développeme
ent, au 06 25 57 17 48.
pement,
L
es deuxième et quatrième samedis
du mois, de 14 heures à 18 heures,
des bruits de limes et de mini-perceuse résonnent, de petits coups maillets
secs et mesurés éclatent, tandis que des
odeurs de peinture à l’huile s’élèvent de
la salle de l’allée de la Maison pour tous.
Assis derrière leur établi de fortune, les
membres de l’association le Tricorne s’affairent autour de personnages en modèle
réduit. Ils assemblent, collent, peignent de
curieux petits bonshommes hauts d’une
dizaine de centimètres, en plastique ou en
plomb, habillés pour la plupart en costume d’époque, XVIIe et XVIIIe siècles tout
particulièrement. “Nous sommes spécialisés dans les figurines militaires datant de
la royauté”, précise Jean-Pierre Pasquier,
le secrétaire de ce club de maquettistes
amateurs. Amateurs mais franchement
passionnés, au point d’y consacrer, selon
les tempéraments et la disponibilité, d’un
quart d’heure à plusieurs heures par jour
à leur domicile.
Ils viennent aussi pratiquer leur hobby
ensemble, autour d’un café, deux fois par
mois. “On se retrouve pour se refiler nos
trucs de maquettistes, aider un copain qui
coince.” Et bien rigoler aussi.
“Si beaucoup apprécient les reproductions en uniformes des grandes batailles
d’avant la Révolution, nous accueillons
aussi bien des passionnés de Moyen Âge,
de l’Antiquité, ou de l’Histoire contemporaine”, précise Jean-Pierre.
Les figurines sont achetées en pièces détachées, dans le commerce. Ensuite chacun s’affaire à monter la sienne. Le travail
des figurines est digne d’un chirurgien.
Tout est ajusté, façonné, calibré au millimètre près. Tout est peint à la main, des
boutons de guêtre jusqu’aux cils et à la
plume dans le chapeau. “Nous cherchons
à être le plus réaliste possible, car nous
travaillons à partir d’archives sur les régiments de l’époque.” Même si le diable
est dans les détails, il ne s’agit surtout pas
de faire du Tricorne un club élitiste. “À
n’importe quel âge, tout le monde peut
se lancer dans les modèles réduits. Chez
nous, le doyen a 86 ans et le plus jeune
10 ans.” Tout le monde est le bienvenu
au Tricorne.
On est prié de laisser ses complexes au
vestiaire. Le Tricorne se délocalise volontiers sur les expositions et salons de modèles réduits. Vendredi 8 mai, l’association sera à Persan, dans le Val-d’Oise. I
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QuarTierS
FOSSÉ-DE-L’AUMÔNE
FOSSÉ-DE-L’AUMÔNE
AG
Alain ouvre la
cage aux oiseaux
Vaux-le-Vicomte
C
Samedi 23 mai, au soir, une sortie familiale
a lieu au château de Vaux-le-Vicomte, avec
visite des lieux à la chandelle. Départ en car
à 17 h 30, devant l’école Paul-Langevin B. Au
choix, pique-nique ou restauration sur place.
Prévoir une petite laine. Retour vers minuit.
Tarif : adulte, 8 euros ; enfant de moins de 12
ans, 4 euros. Attention, le nombre de places
est limité. Inscriptions obligatoires mercredi
20 mai, de 16 h 30 à 18 h 30, à l’antenne,
place Jules-Guesde. Renseignements auprès
de Bruno Hervouet, au 06 11 44 97 15.
Un
or
12
lim
me
àl
En commission
La prochaine commission animation se réunit mardi 12 mai, à 18 h 30, à l’antenne de
quartier. Au programme : la préparation de
la fête du 13 juin et des initiatives pour l’été.
Renseignements au 06 11 44 97 15.
Arc
de
triomphe
Samedi 16 mai, l’association Renaissance
organise une visite de l’Arc de triomphe de
l’Étoile, suivi d’une balade à Montmartre. Tarif : 5 euros. Départ à 11 heures devant l’école Paul-Langevin B (prévoir son déjeuner). Retour vers 18 heures. Renseignements auprès
de Bruno Hervouet, au 06 11 44 97 15.
Intergénérations
L
a ville, nouveau terrain de
« chasse » des naturalistes ? Depuis une dizaine d’années, Alain
Cléty s’efforce de démontrer que la faune et la flore ont droit de cité entre les
pavés, dans le feuillage des alignements
d’arbres, sous les toitures et sur les parterres des parcs. Il suffit de lever les
sourcils ou d’incliner la tête, les sens à
l’affût. Alain est passionné d’environnement et de faune, tout particulièrement
celle ailée. Ornithologue amateur mais
vrai guide professionnel, il fait découvrir
à longueur d’année, aux enfants comme
aux adultes, une nature insoupçonnée, et
qui pourtant prospère sous notre nez. Au
fil de ses balades en ville, dans les parcs
des Chanteraines ou de La Courneuve,
ce bénévole à la Ligue de protection des
oiseaux (LPO) a dressé un inventaire
assez précis de tout ce qui vole autour
de nous. Entre les Chanteraines, le parc
des Sévines, les squares… et les arbres
en bas de son immeuble, rue AugusteRenoir, il a recensé 45 espèces urbaines.
“La ville est un refuge pour les oiseaux,
y compris migrateurs, qui trouvent là de
la chaleur, de quoi nicher et manger en
toute saison”, explique-t-il.
Mésanges bleues ou charbonnières,
grives, serins, corneilles noires, rouges-gorges, moineaux, éperviers… colonisent les espaces verts. “Même les
oiseaux exotiques échappés de leur
cage, comme les perruches à collier,
arrivent à se reproduire sous nos latitudes.” Le parc des Chanteraines est une
précieuse réserve ornithologique. “Depuis quelques années, je piste un petit
héron rare, le blongios nain, qui niche
là-bas.” En 2008, un faucon crécerelle
avait élu domicile dans le cimetière.
“Contrairement aux apparences, notre
bon vieux moineau des villes est en régression car il trouve de moins de moins
de cavités sous les toits, où se nicher”,
regrette Alain.
Quant aux hirondelles, elles reviendront
le jour où les habitants en pavillon cesseront de détruire les nids dont les salissures souillent leur façade. Notre
ornithologue fonde de gros espoirs sur
la Coulée verte, même si la végétation
n’est pas encore assez dense pour accueillir beaucoup de faune. Mais il la
considère comme un futur sanctuaire
pour les oiseaux, sur la ville. Jumelles
en main, Alain est prêt. I
Mercredi 20 mai, les petits jardiniers de la
maison de l’enfance accueillent les jardiniers des Jardins familiaux. Au programme :
visite, observation de la faune et de la flore,
jeux botaniques. Un goûter clôt la rencontre.
Renseignements auprès de Bruno Hervouet,
au 06 11 44 97 15. Mercredi 27 mai, les « anciens » accueilleront à leur tour les enfants.
CHANDON/BRENU/SÉVINES
Sortie à la ferme
Jeudi 21 mai, une sortie familiale a lieu dans
une ferme pédagogique de l’Eure. Au programme, la traite des brebis, la fabrication
du beurre et une collation à base des produits de la ferme. Tarif : adulte, 6 euros ;
enfant de moins de 12 ans, 3 euros. Aller
et retour en car. Départ à 7 h 30 devant le
100, rue Henri-Barbusse. Inscriptions mardi
12 mai, à 18 h 30, à l’antenne de quartier.
Ma
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Les maisons qui cha
Deux nouvelles nominations ont eu lieu dans
les maisons de l’enfance. Le 2 mars, Brice
Boufflers a pris ses fonctions de directeur
de la maison de l’enfance du Village. Cette
nomination s’inscrit logiquement dans le
parcours de cet animateur professionnel.
Celui-ci bénéficie d’une forte expérience
sur Gennevilliers, acquise dans les centres
de loisirs et les centres de vacances de la
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AGNETTES
Comédie-Française
Christine et les
cheveux argentés
Une visite de la Comédie-Française est
organisée samedi 16 mai, de 10 heures à
12 h 30. Attention, le nombre de places est
limité. Inscriptions auprès d’Ipticem Ayadi,
mercredi 6 mai, de 17 heures à 19 heures,
à l’antenne des Agnettes.
Paella commune
Mardi 19 mai, l’antenne et le comité de rédaction du journal vous proposent de venir
confectionner et déguster une paella de la
province de Leòn, de 11 h 30 à 14 heures, à la
maison des Agnettes. C’est gratuit ! Inscriptions lundi 6 mai, de 17 heures à 19 heures.
Veaux, vaches, couvées
Dimanche 17 mai, face à la MDC, venez
découvrir en famille la mini-ferme pédagogique. Des ateliers, ouverts à tous, seront
proposés toute la journée pour les enfants
et leurs familles. Au menu : fabrication de
beurre, traçage de la laine, peinture, jeux.
Attention, la date étant susceptible de changer, se renseigner auprès de l’antenne, au 01
40 85 48 50.
Ateliers manuels
L’antenne des Agnettes et l’association Unité Gavroche proposent des ateliers manuels
pour découvrir et créer avec des nouvelles
techniques. Mardi 12, découverte de la linogravure. Jeudi 28, découverte de la décoration d’objets avec serviettes en papier, de
14 heures à 16 heures, au 21-23, rue VictorHugo. Préinscriptions obligatoires auprès de
Delphine Ménard, au 01 40 85 48 50.
La Paix et la fête
Vendredi 29 mai, l’antenne des Agnettes, la
maison de l’enfance et les écoles Henri-Wallon
vous invitent aux spectacles des enfants créés
autour de la fête de la Culture de paix. Rendezvous à partir de 18 heures, dans la cour de la
maison de l’enfance Henri-Wallon. Renseignements auprès de l’antenne, au 01 40 85 48 50
Animation
La préparation de la journée de la ferme
pédagogique et celle de la soirée culture
de Paix seront au menu de la prochaine
commission animation des Agnettes, qui se
réunit mardi 5 mai, à 18 heures, à l’antenne
du quartier.
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AGNETTES
Ville, et prolongée au service des affaires
scolaires où il s’est occupé des classes de
découverte.
Au Fossé-de-l’Aumône, Joachim Picaud, qui
fut durant cinq ans animateur à la maison de
l’enfance Youri-Gagarine, affiche également
une solide expérience. Au mois de février, il
a succédé à Gérard Prodhomme à la tête de
l’équipement.
D
ès le premier abord, Christine a
le sourire accroché aux lèvres.
Un réflexe conditionné par son
travail en salon de coiffure ? Sûrement
pas. Christine Kergroas est technicienne
coloriste au salon Saint-Algue, avenue
Gabriel-Péri. Certes, son contact permanent avec la clientèle lui impose d’être
avenante en toutes circonstances. Mais
le sourire paraît tellement sincère. Le
reste est à l’avenant. Les gestes sont
bienveillants, les paroles prévenantes.
Visiblement, Christine a le goût des
autres. “J’adore le contact avec autrui,
c’est pourquoi je me sens parfaitement à
l’aise dans mon univers professionnel”,
explique cette mère de famille. Elle
aime par-dessus tout établir le dialogue
avec ses clientes, des fidèles parmi les
fidèles. “Ici, il n’y a pas de barrière de
générations et je suis particulièrement
à l’aise avec les personnes retraitées.”
Elle leur voue un immense respect. “Je
suis admirative devant ces gens aux parcours de vie si divers dont ils me livrent
quelques secrets grâce à la complicité
qui s’instaure avec eux quand je les coiffe.” Christine adore discuter avec cette
clientèle aux cheveux argentés. “Les anciens, comme on les appelle, sont notre
mémoire à tous. Un visage marqué par
le temps, c’est comme un parchemin où,
sur chaque ride, est écrite une partie de
sa vie.”
Elle voue le même culte à ses grandsparents, âgés respectivement de 87 et
89 ans. Elle s’en occupe avec une assiduité et un dévouement de diaconesse.
Cet élan vers les grands aînés l’a même
décidée à entamer une reconversion professionnelle dans cette voie. À 34 ans,
Christine a repris des études par correspondance, au niveau de la classe de 3e.
Elle cumule son travail au salon avec
les cours. Pas facile, mais elle a la pêche
et s’amuse à comparer ses devoirs avec
ceux de sa fille collégienne… comme
elle. Elle n’a pas à rougir, comme un récent 18/20 en mathématiques le prouve.
“Je voudrais devenir infirmière ou gérer une maison de retraite”, confie-telle. Ces deux orientations recouvrent
un même projet, conserver une grande
proximité avec les autres. Christine en
est convaincue, ils sont son moteur et
son oxygène de vie. I
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Samedi 16 mai, de 9 heures à 11 heures,
à l’Espace Grésillons, le Point information
famille tient son rendez-vous « Entre parents ». L’occasion d’échanger avec d’autres
parents et des éducateurs, sur le quotidien
de vos enfants. Garde d’enfants possible.
Inscriptions auprès de l’antenne des Grésillons, au 01 40 85 60 40.
Musique au square
Vendredi 15 mai, à partir de 19 heures, le
square Camille-Ronce fête sa première année
d’existence en musique. Associations, habitants, toutes les bonnes volontés sont les
bienvenues pour organiser un goûter à cette
occasion. Contact : Caroline Thurar, agent de
développement, au 01 40 85 60 42.
L’antenne et la fête
L’antenne des Grésillons peut donner un
coup de pouce aux amicales de locataires et
aux groupements qui ont un projet de repas
pour la Fête des voisins, mardi 26 mai. Prendre contact avant dimanche 10 mai auprès
de l’antenne, au 01 40 85 60 42.
LUTH
Permanence des élus
Les élus du quartier tiennent leur prochaine
permanence mardi 5 mai, de 18 heures
à 19 h 30, à l’antenne, 7, avenue du Luth.
Tél. 01 40 85 49 20.
Soirées du monde
A
près plusieurs années passées
comme chef de projet du pôle
Grésillons/Chandon-Brenu-Sévines, Nadia Salhi a quitté ses fonctions au
début du printemps. Arthur Jouanaud, son
successeur, a pris les siennes le 23 mars
dernier, à l’Espace Grésillons. Arrivé sur
la ville à la suite d’une intervention autour
des Assises de la réussite, cet ingénieur
en gestion sociale – qui fut également le
gérant de production de l’humoriste Elie
Kakou – connaît bien le fonctionnement
des collectivités locales pour y avoir déjà
travaillé, à Paris notamment. “Mon travail s’inscrit dans la continuité de ce qui
est réalisé toute l’année, sans chercher
à remettre tout en cause, confie-t-il. Je
suis tout ce qui se fait dans le domaine
éducatif, culturel et social, avec toujours
l’idée de valoriser partout les actions qui
mettent en valeur le secteur Grésillons/
Chandon-Brenu-Sévines, et ceux qui
font la vie de ces quartiers”, poursuit-il.
Ainsi, bien qu’arrivé récemment sur le
territoire, il n’a pas manqué de souligner
les excellents résultats scolaires du collège Edouard-Vaillant. Selon lui, une part
certaine du mérite
revient à l’équipe
pédagogique très
investie, des professeurs au chef
d’établissement.
Arthur Jouanaud
portera également
toute son attention
à la rénovation de
la cité des 3F, au
relogement et à l’accompagnement social
des locataires. Dans ce cadre, il se félicite
de la poursuite du projet mémoire qui y
est mené dans la cité avec les habitants.
“Plus généralement, je crois beaucoup
dans la création culturelle, surtout celle
qui interpelle, pour accompagner les
gens dans leurs projets et créer du lien
social.” Il attend également de la fête organisée le 13 juin prochain, veille de la
brocante aux Grésillons, qu’elle soit un
grand moment d’échanges intergénérationnels. “Je m’inscris à fond dans toutes les initiatives qui relèvent du contrat
urbain de cohésion sociale.” Le cap est
maintenu. I
Vendredi 15 mai, à partir de 19 heures au
Tamanoir, la commission animation de l’antenne du Luth et le Tamanoir présentent
« Les soirées du monde ». Animations musicales et repas autour du thème « l’Orient ».
Participation : amener un plat sucré ou salé
ou payer 5 euros. Inscriptions à l’antenne
du Luth, à partir du 4 mai.
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Fête des voisins
Vous souhaitez partager un moment convivial avec vos voisins ? L’antenne du Luth
peut vous apporter un soutien logistique
(chaises, tables…). Renseignement auprès
de l’Antenne, au 01 40 85 49 20.
France Miniature
Samedi 30 mai, une sortie familiale est organisée au parc de France Miniature. Tarifs :
adulte, 6,50 euros ; enfant de moins de
14 ans, 4 euros. Inscriptions à partir de lundi
18 mai, à l’antenne du Luth. Tél. 01 40 85
49 20.
Atelier d’écriture
Le prochain atelier d’écriture se déroule à la
résidence Camille-Cartier, lundi 11 mai, de
15 heures à 17 heures. Renseignements et
inscriptions au 01 40 85 49 20.
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Vous voulez participer au vide-grenier du
14 juin prochain, au Luth ? Les inscriptions
ont lieu ce mois-ci à l’antenne (7, avenue du
Luth), les lundis 4, 11, 18 et 25, de 13 h 30 à
17 h 30. Les jeudis 7, 14 et 28, de 13 h 30 à
17 h 30. Les vendredis 22 et 29, de 13 h 30
à 16 heures. La participation est 6 euros le
mètre linéaire pour les Gennevillois (10 euros
pour les non-Gennevillois). Minimum de 2 m.
Présenter sa carte nationale d’identité et
un justificatif de domicile. Renseignements
complémentaires au 01 40 85 49 20.
L’agenda santé
Voici la programmation des prochains ateliers santé en mai sur la thématique « Votre
bien-être » : mardi 5 (de 13 h 30 à 16 heures) : sensibilisation à la prévention secondaire (gratuit). Mardi 12 (de 14 heures à 16
heures) : atelier diététique « les cocktails de
fruits et légumes » (gratuit). Samedi 16 (de
10 heures à 12 heures) : sortie au hammam
de Clichy (10 euros par personne). Mercredi
20 (de 14 heures à 16 h 30) : sortie au cinéma : « Madame Doubtfire ». Vendredi 29
(de 13 h 30 à 16 heures) : atelier relooking
autour du visage (gratuit). S’inscrire une semaine avant la date de l’atelier à l’antenne
du Luth, au 01 40 85 49 20.
VILLAGE
Château et barbecue
Dimanche 31 mai, une sortie familiale est
organisée au château de Ménilles, avec barbecue. Apporter une viande et une salade.
Participation : 3 euros. Inscriptions samedi
9 mai, de 10 heures à 12 heures, à l’antenne
du Village, auprès de Malek Ghanem. Tél.
06 18 66 38 22.
Sous le signe de la pierre
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Dimanche 17 mai, l’association Les P’tits Villageois propose une sortie familiale au château de Guédelon, bâti dans le respect des
techniques du XIIIe siècle, avec la visite d’un
atelier de taille de pierre. Aller et retour en
car. Tarifs : adulte, 8 euros ; enfant de moins
de 12 ans, 5 euros. Inscriptions à l’antenne
mardi 5 mai, de 18 h 15 à 19 h 15.
Sortie : l’une ou l’autre
Le dernier week-end de mai, l’association
Genn’Village propose une sortie familiale.
Deux destinations sont en balance : la visite d’un zoo ou une journée Renaissance à
Ecouen. Renseignements et inscriptions au
06 79 22 69 73.
TOUS QUARTIERS
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pportez vos chaises, dressez
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trottoir, disposez-y les amusemusegueules où le méli-mélo de sucré-salé
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préparé à plusieurs mains, sortez le barbecue, débouchez les bouteilles (avec
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ou sans alcool), vous y êtes, la 9e Fête
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des voisins peut commencer. Mardi
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26 mai, partout en France, ils seront
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des millions comme vous à festoyer,
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grignoter, se restaurer, pique-niquer,
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loin du poste de télévision. Le prinncipe est simplissime. Quelques ha-bitants d’une même cage d’escalier,,
d’un même pâté de maisons, se regroupent. Ils lancent des invitations
à leur voisinage par le biais d’un
petit mot dans leur boîte aux lettres et le tour est joué. Enfin presque. Le soir venu, à chacun bien
sûr de venir avec un plat salé ou
sucré ou avec une boisson à partager entre tous. Mais l’esprit
de la Fête des voisins se résume
surtout à quelques maîtres mots comme
mme
convivialité, simplicité et sociabilité.
bilité.
Le succès est alors assuré.
Aux Agnettes, la fête sera forcément belle au 10, rue Jack-London. Au programme, barbecue et grillades. Au Village, la
fête se fera sous les étoiles, allée Gustave-Caillebotte, au « Domaine du Village » ; à la résidence Villebois-Mareuil,
allée Henri-Le Gall ; place Fernand-Bée,
rue François-Boucher et au 74-76, rue
Pierre-Timbaud. L’OPH joue à fond la
carte de la Fête des voisins. Comme en
2008, il faut donc s’attendre à de sympathiques agapes dans son patrimoine.
Aux Agnettes, au 8 pair et impair, au
21-23, rue Victor-Hugo, au 7-9, 11 et 12,
rue des Agnettes, au 78, avenue GabrielPéri. C’est la fête également au 9 et 11,
rue Croix-des-Vignes et 15, avenue des
Sévines. Idem place Indira-Gandhi et à
la résidence Lacourière aux Grésillons.
Aux Chevrins/Cité-Jardin, la résidence
de la Pépinière se prépare. Au Fossé-del’Aumône, le 5, rue François-Villon, la
tour Saint-Just et la place Jules-Guesde
ne seront pas en reste. Quant au Luth,
le boulevard Jean-Jacques-Rousseau et
le 28, avenue Lénine devraient aussi replonger dans la fête.
Vous qui avez envie d’organiser un repas
entre voisins, ce mardi-là, rapprochezvous de votre antenne de quartier. Elle
peut vous apporter un soutien logistique
sous la forme d’un prêt de tables et de
chaises, comme c’est par exemple le cas
au Luth et aux Grésillons. I
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9Mai
MARCHÉ DE PRINTEMPS
Produits naturels et bios, jolies fleurs et belles plantes, dégustations
diverses et variées, si le printemps arrive en mars, le marché de printemps, lui, pointe en mai. Cette année, large place est donnée aux animasent
tions et ateliers pour les enfants, aux nouveaux exposants qui proposent
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d’infinies douceurs et d’authentiques saveurs. Rendez-vous samedi
mai, de 9 heures à 18 heures, place Jean-Grandel.
C
hampagne, huile d’olive, pistou,
foie gras, girolles, moutarde,
nougats, saucissons, miels, vins,
fromages… Les amoureux de la bonne
chère ne s’y trompent guère, présents
chaque année à ce rendez-vous incontournable du Marché de printemps. Les
sens en alerte, ils sont comme saisis par
une brusque envie de dégustation ! Au
stand d’un nouvel exposant, par exemple, celui de Mimi la Brioche, qui propose fougasses, macarons, cannelés et
brioche vendéenne. Restons dans le
sucré avec un autre nouveau venu, M.
Lhermitte, artisan chocolatier bio d’Argenteuil, qui promet de l’énergisant, de
l’antioxydant, de l’antistress, bref que
du positif. Il enrobe du gingembre confit
de chocolat noir et, pour celles et ceux
qui surveillent leur ligne, confectionne
des mini-tablettes sans sucre ajouté. Les
fèves de cacao qu’il utilise pour réaliser
ses spécialités chocolatières proviennent d’El Ceibo, en Bolivie, une coopérative du Commerce équitable. Sucré
encore, avec M. Nemeth, du Rucher de
la Malmaison, pour qui aucun miel n’a
de secret. Dans son rucher, pollen, gelée
royale, pain d’épices, propolis, hydromel… autant de cadeaux de la part de
nos amies les abeilles. Sucré toujours,
en allant fureter du côté de la confiserie
Mallo, où attendent, sagement rangés,
berlingots, pralines, noisettes et autres
amandes grillées. Au stand de la Biscuiterie de Rocamadour, la reine du jour
reste la noix AOC du Périgord.
Passons au salé, où les salicornes de
la saurisserie Dutriaux voisinent avec
les harengs, kippers et autres rollmops.
Les escargots du Saint-Laurent, les spécialités d’agneau fumé de la bergerie
de Sologne, les saucissons, andouilles
et jambons de M. Tessier rivalisent de
générosité. Tandis que les fromages de
chèvre et de vache d’Élodie fermage
recueillent un large consensus. Foies
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9Mai
Au Marché de printemps, on peut composer son repas et le déguster sur l’aire de
pique-nique, en musique, sur les notes de l’Orchestre Calypso.
gras de canard et d’oie, confits, magrets
et pâtés de M. Labat achèvent de vous
convaincre. Du bon et du bio avec les
produits naturels et de la ferme, qui sont
aussi au menu du Marché, avec l’association Consomm’acteurs.
Rosiers,
savon de Marseille
et ateliers
Mais le Marché de printemps ne serait
pas s’il n’y avait les géraniums classés
des Serres horticoles de Belloy, les plantes à massif, aromatiques, les rosiers et
orchidées de M. Faraoni, les savons de
Marseille, d’Alep et bains moussants de
la Maison du Savon, les outils de jardinage de la Maison de l’artisanat, les
compositions féeriques de Papibellule,
les élégants bijoux créés par Marie Gonand, et ceux de Géraldine Mas, en pierre Larimar, bleu clair comme de l’eau…
Ah, céder à la tentation, quel bonheur !
Pendant que votre petit dernier s’échine
à la pêche aux canards, profitez-en pour
vous faire conseiller en jardinage grâce
au babil habile des jardiniers des Espaces verts ou celui des Jardiniers de Fran-
ce. Dès que votre loupiot en aura
fini avec les canards en plastique,
emmenez-le voir de vrais, à la
ferme de Tiligolo, à la découverte
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bébés animaux : succès garanti. Poussins, canetons, lapereaux, chevreaux,
porcelet, chèvre, Tiligolo, clown fermier
de son état, a tout prévu pour amuser les
petits : on peut nourrir les poules, traire
la chèvre, donner le biberon au porcelet,
dorloter les petits lapins et assister au
spectacle rigolo. Inoubliable.
Dans un autre registre, tout aussi passionnant, le Moulin des automates offre un spectacle éducatif sur l’histoire
du tissu de laine. Jean-Jacques et Aline
Robert racontent un petit morceau du
travail des anciens, du mouton au métier
à tisser. Auguste, le clown automate, est
même disposé à montrer son mécanisme pour en comprendre le fonctionnement. Côté atelier, les enfants pourront
confectionner un mouton d’argile avec
sa laine.
Enfin, Sami Turki, de l’Atelier du parfumeur, propose deux ateliers, l’un de
fabrication de bâtons d’encens, l’autre
de distillation et de composition de parfum. Vétiver, santal, vanille, épices, ambre, tubéreuse, bergamote, rose… autant
d’éléments naturels qui peuvent devenir
un parfum personnalisé. Cadeau de la
maison, chaque participant repart avec
une petite fiole d’extrait de lavande.
C’est tout cela, le Marché de printemps,
du bonheur à l’état pur.
Martine Chaymotty
Bons anniversaires
Un feu d’artifice de jour
Cette sympathique manifestation est placée, cette année, sous un double anniversaire : les 30 ans du Marché et les 40 ans de l’Office de tourisme-Syndicat
d’initiative, organisateur du Marché. Pour fêter dignement les 30 printemps du
Marché, un feu d’artifice de jour — mais oui ! — est tiré à 17 heures, suffisamment
rare pour qu’on ne le rate pas. Marrons d’air, jets d’argent, multipétarade, fumigènes dont les volutes violettes, vertes, jaunes, rouges, bleues partent en fumée, comètes qui vrombissent, détonations spectaculaires en tir réglé, sans compter les
490 parachutes multicolores qui atterriront ici ou là et où apparaîtra le nombre 30
en artifice rouge… Ouah, on va en voir de toutes les couleurs !
Un rallye découverte
Pour les 40 ans de l’OTSI, un rallye découverte est organisé, aux abords du marché, pour les enfants (à partir de 12 ans) et les adultes. À l’aide de fiches, chacun
doit répondre aux questions (histoire de la ville, connaissance générale), aidé en
cela par les bornes historiques qui diffusent leur savoir. Un tirage au sort déterminera les gagnants pour les cadeaux. Inscriptions mercredi 6 mai, de 10 heures à
12 heures, à l’OTSI ou sur place au Marché.
Une exposition impressionniste
Les peintres impressionnistes sont à l’honneur avec une exposition de douze
lithographies (Manet, Caillebotte, Monet, Morisot…), accompagnées d’un texte.
Par ailleurs, un appel est lancé aux peintres en herbe comme à ceux du dimanche,
en vue d’une exposition de leurs œuvres en octobre prochain. Le thème est bien
sûr Gennevilliers, et un vote des visiteurs déterminera l’heureux auteur.
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DosSier
I La charte écocitoyenne qu’éla-
Charte
borent les membres de la Commission locale participative (CLP),
sera présentée au conseil municipal du 24 juin. Tri des déchets,
propreté, espaces verts, urbanisme,
biodiversité, économies d’énergie,
déplacements, lutte contre le stationnement sauvage, la charte intègre les grands thèmes d’environnement.
écocitoyenne : a
D
éjà six mois de travail et cinq
réunions, des dizaines de propositions, et bientôt une rédaction
finale à plusieurs mains, l’élaboration
de la charte écocitoyenne ne musarde
pas en route. Les habitants, élus, techniciens municipaux, qui animent la
Commission locale participative (CLP)
chargée d’élaborer la charte, n’ont pas
vu le temps passer. De décembre 2008 à
mai 2009, ils ont conduit leur réflexion
et avancé des propositions dans trois
groupes opérationnels aux thématiques
ciblées : le cadre de vie et la propreté,
l’organisation des espaces publics,
l’écocitoyenneté. Ces trois thématiques
retenues sont de véritables inventaires à
la Prévert puisqu’elles concernent aussi
bien le tri des déchets, la propreté, les
espaces verts, l’urbanisme, l’architecture, la biodiversité, les énergies, les déplacements, etc.
Les différents protagonistes de la charte
sont sur le point de coucher sur le papier
un premier jet des propositions qui ont
découlé de ces ateliers. Le document final doit être prêt pour le 24 juin. Ce soirlà, le document sera présenté au conseil
municipal qui devra l’adopter puis le
ratifier. La charte portera l’empreinte
indélébile de celles et ceux qui ont participé à sa rédaction. “En impulsant
cette charte, la Municipalité poursuit
une politique volontariste menée depuis
plusieurs années sur les questions d’environnement et de développement durable. Elle marque ainsi sa volonté d’améliorer le cadre de vie commun, mais en
y associant directement les habitants”,
Les habitants, élus, techniciens municipaux, qui animent la Commission locale participative
(CLP) chargée d’élaborer la charte.
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DosSier
Par Danièle Salque
: aux actes citoyens !
rappelle Muriel Goudou, adjointe au
maire, déléguée à l’environnement et à
la qualité de la vie. Initiés en 2005, les
« 100 projets citoyens » pour embellir la
ville relevaient déjà de cette approche
sensible de l’environnement. Depuis,
la mise en place du tri sélectif, la création de nouveaux espaces verts (square
Camille-Ronce, Coulée verte…), la
prochaine construction du centre municipal de santé labelisé « bâtiment basse
consommation », de meilleurs transports
publics, une gestion plus économe de
l’eau, ont confirmé le tournant décisif
pris au début des années 2000. Le futur
écoquartier sur les ex-terrains Chausson
prendra en compte l’ensemble de ces
problématiques.
“La Ville montre la voie mais ne veut
pas avancer seule, ajoute Muriel Goudou. Nous voulons que les habitants
soient vraiment partie prenante de projets et d’initiatives qui vont dans le sens
de l’amélioration de leur cadre de vie
au quotidien.” La charte marquera une
étape importante dans ce patient processus d’appropriation par les habitants
Des mots
aux actes
pative
L’élaboration de la charte écocitoyenne est la traduction, en acte, de l’un
des engagements qu’avait pris la liste
Union des Gennevillois avant les élections municipales, en 2008. Dans son
programme, la rédaction d’une charte écocitoyenne figurait au troisième
rang des treize projets prioritaires en
matière d’environnement et de développement durable, à mettre en œuvre durant la prochaine mandature. La
mise en place d’un agenda 21 local, la
rénovation des bâtiments communaux
avec un plan d’économie d’énergie à
la clé, l’introduction de véhicules propres, la naissance d’un écoquartier sur
la Zac Chandon-République, la création
d’un centre-ville fédérateur, le développement des circulations douces sont
parmi les autres objectifs à atteindre
au cours de ses prochaines années.
Le projet du centre-ville est lancé et la
construction de l’écoquartier, sur les
ex-terrains Chausson, file bon train.
La charte écocitoyenne arrive au bon
moment et à la bonne heure. Elle vient
confirmer l’adéquation entre les paroles et les actes de ceux qui les ont
prononcés.
Au cours des dernières années, la Ville a pris en compte le concept de développement durable dans l’engagement d’orientations politiques ou de procédures visant
à l’amélioration du cadre de vie des habitants.
À cet effet, plusieurs dispositifs vont être mis en place, tels que le bilan carbone,
pour mesurer la consommation des biens communaux en énergie, ou encore
l’agenda 21 (plan d’actions programmées pour le XXIe siècle, selon les principes du
développement durable, dans les domaines économique, socioculturel et environnemental).
La réflexion d’un « écoquartier » à Gennevilliers a également été engagée, dès la
réalisation du dossier de création de la Zac Chandon-République. Une proposition
d’aménagement du site est élaborée par l’agence d’architecture « Faubourg 234 ».
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DosSier
de leur environnement. Son élaboration
s’inscrit pleinement dans une dynamique intergénérationnelle. Ainsi, chaque
maison de l’enfance mène un projet environnement. Son contenu nourrit la réflexion des jeunes et abondera la charte
écocitoyenne. C’est aussi la création
d’un conseil d’enfants qui sera reçu prochainement par le maire.
“Cette implication recherchée passe par
une association des habitants à toutes
les décisions concernant l’amélioration
de leur cadre de vie.” La charte est une
première réponse participative. Rédigée
par ces « experts du quotidien », elle en-
Bassin de rétention
gage la Municipalité à faire encore plus
et mieux ces prochaines années. “Les
services municipaux, notamment, devront être exemplaires.” Une meilleure
propreté des espaces publics grâce à
des d’agents assermentés qui pourront
verbaliser, mais aussi, dès maintenant,
la réorganisation du ramassage des déchets sur l’espace public sont deux des
demandes exprimées par la CLP.
“Cette charte écocitoyenne investira
tout autant les habitants qui s’en revendiqueront”, prévient Muriel Goudou.
Ses articles ne seront pas gravés dans
le marbre. “C’est un document appelé à
évoluer au fil des enrichissements successifs des uns et des autres. Des priorités peuvent être redéfinies, de nouvelles
voir le jour.” La charte devra avancer
avec son temps et au rythme de ceux qui
la font vivre, à l’image du corps social
qui l’anime. Samedi 27 juin, la Fête de
l’environnement au parc des Sévines célébrera la signature de la charte écocitoyenne. Elle sera l’occasion de mesurer
le chemin parcouru et tirer ensemble des
plans sur un avenir qui sera forcément
durable ou qui ne sera pas.
Frédéric Lombard
La toiture du centre nautique, végétalisée, améliorera la
qualité du paysage, la biodiversité et favorisera l’intégration
du bâtiment dans l’environnement urbain, en utilisant des
produits renouvelables et nécessitant peu d’entretien.
Les enfants sont de bons conseils
La valeur n’attend pas le nombre des
années. Lorsque Yannis et Baptiste parlent d’environnement, les termes développement durable ou tri des déchets
font tilt à leurs oreilles. Ils n’ont pourtant que 9 ans. Mais à la maison de
l’enfance Youri-Gagarine, au Fossé-del’Aumône, ils sont sensibilisés depuis
plusieurs années aux écogestes quotidiens. Jeter ses papiers à la poubelle,
trier ses déchets, éteindre la lumière,
ne pas casser les branches d’arbres,
économiser l’eau… sont devenus des
réflexes sur le centre. Alors, quand il
a fallu élire deux délégués au conseil
d’enfants – émanation des six maisons
de l’enfance de la Ville – pour plancher
lui aussi sur la rédaction de la charte
écocitoyenne, le duo s’est porté candidat avec enthousiasme. “Nous repré-
sentons Youri-Gagarine dans ce conseil
et auprès des adultes. Nous rendons
compte de nos réunions à nos camarades du centre de loisirs”, expliquent-ils
en chœur. Le 20 mai, les douze délégués du conseil seront reçus à l’Hôtel
de Ville pour présenter leurs travaux à
Monsieur le Maire. En attendant, chaque maison de l’enfance poursuit sur
son équipement respectif un projet
environnement, destiné à éveiller les
eurs
9-11 ans à l’écologie et à nourrir leurs
ent
réflexions. Les Grésillons travaillent
sur le thème de l’eau. Les Agnettes ont
nce
choisi les énergies et Anatole-France
ein
in
nles déchets. Au Village, c’est l’empreinte écologique et au Luth, l’étude du
climat. Youri-Gagarine se concentre sur
la biodiversité.
“Dans chaque maison, les enfants réant à
lisent des expériences, participent
xpodes ateliers nature, montent des exporels,
sitions, sortent sur des sites naturels,
es”,
visitent des expositions thématiques”
teur
précise Gérard Prodhomme, éducateur
à l’environnement, en charge du pron de
jet. Il est baba devant l’implication
-Gatoutes ces jeunes pousses. À Youri-Gagarine, les arbres du parc ont été truflles,
fés de nichoirs à mésanges, corneilles,
bris
hirondelles, de mangeoires et d’abris
à insectes. Ils ont été fabriqués de A à
artir
Z par les enfants eux-mêmes, à partir
de quelques planches de bois. Et pour
’acbien mesurer l’ampleur de ce qui s’acnce,
complit dans les maisons de l’enfance,
l’ensemble de leurs travaux serontt en
nes,
vedette le 27 juin au parc des Sévines,
à l’occasion de la première Fête de
l’environnement.
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Iso
Le mot du Maire
Développement durable :
aller de l’avant
sans hypothéquer l’avenir
E
n une ou deux générations, la
question écologique est devenue centrale dans nos préoccupations… et c’est tant mieux. Nous
avons dû, tous, prendre
conscience que notre
Terre était un bien commun, que ses ressources
n’étaient pas inépuisables,
bref que nous avions tous
notre part de responsabilités dans l’état futur de
la planète, celle que nous
léguerons à nos enfants.
Tous, collectivement et
individuellement ! Collectivement d’abord, nous,
élus locaux, entendons
faire face à nos responsabilités. Bien sûr, nous voulons poursuivre le développement de Gennevilliers, continuer d’aller de l’avant,
mais nous voulons clairement le faire
sans hypothéquer l’avenir. C’est cela le
développement durable. Prenez le futur
quartier qui se profile sur l’immense
friche des anciennes usines Chausson. Nous le voulons exemplaire, un
vrai « écoquartier », respectueux des
grands équilibres humains, sociaux et
bien sûr écologiques. Exemplaire, car
nous entendons bien que tout Genne-
DosSier
Isolation thermique du gymnase Joliot-Curie.
villiers se mette progressivement au
diapason, que nos futures constructions portent partout la marque de la
« Haute qualité environnementale », –
comme notre futur centre
municipal de santé –, que
nos grands travaux permettent d’améliorer nos rendements énergétiques, que
notre circulation soit plus
fluide et plus douce. Et la
responsabilité individuelle ? Elle est incontournable.
Rien ne se fait de durable,
c’est le cas de le dire, si
chacun n’y met pas du sien.
C’est la raison de nos campagnes répétées pour la collecte sélective des déchets,
le respect de la propreté de la ville, des
jours et des lieux réservés aux dépôts
d’encombrants. Disons-le tout net : sur
ces sujets, nous ne sommes pas toujours entendus autant que nous le souhaiterions. La charte écocitoyenne que
nous nous proposons d’adopter, largement concertée avec la population, est
aussi là pour mieux nous faire entendre
et imposer la règle commune.
JACQUES BOURGOIN,
MAIRE DE GENNEVILLIERS,
CONSEILLER GÉNÉRAL DES HAUTS-DE-SEINE.
27 juin : Fête de l’environnement
Sous les bambous du « Souk de la parole »
Lors de la Fête de l’environnement, samedi 27 juin au parc des Sévines, une
extraordinaire structure en bambou ne passera pas inaperçue. Imaginez une
architecture éphémère de 1 200 mètres carrés, haute de 10 mètres, accueillant
échoppes, spectacles et ateliers divers. Six espaces, dont une place centrale,
composent la base de cette tubulure 100 % végétale aux éléments maintenus
les uns aux autres par des liants naturels. Huit tours constituent autant de points
d’ancrage de ce squelette incroyable. Les différents espaces sont habillés par les
membranes blanches, offrant ainsi une protection contre le soleil. À la nuit tombée, une myriade d’ampoules donnera des airs de cathédrale à ciel ouvert à cette
réalisation hors norme. À lieu extraordinaire, spectacle extraordinaire. Intitulé
« le Souk de la parole », celui-ci promet trois heures d’événements en continu,
orchestrés par les comédiens de la Compagnie Caracol. Un café littéraire, une
Babel sonore, un atelier chant du bambou, des contes, du slam avec le duo 129 H,
des jeux de paroles de langage, un « aboyeur » au trait d’un cheik italien, sont
quelques-unes des surprises qui attendent le public au détour des différents espaces. “Le Souk de la parole est conçu comme un parcours de déambulation ou
chacun vient, s’arrête, écoute, repart, sans contrainte aucune, en suivant simplement ses centres d’intérêt”, explique Francine Vidal, la conceptrice du spectacle.
Le bambou, matériau naturel, économe, recyclable et aux usages innombrables,
s’accorde parfaitement avec la dimension environnementale qui est la raison
d’être de ce rendez-vous des premiers jours de l’été à Gennevilliers.
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Rendez-vous le 16
I Après six mois de débat
public, voici venu le temps
des mesures concrètes,
qui seront énoncées par
les élus. Les Gennevillois
sont conviés aux Assises
de la réussite.
Trois questions à Patrice Leclerc,
conseiller général, conseiller municipal et animateur des Assises de
la réussite.
Lancement des Assises, le 9 octobre 2008, avec près de trois cents participants.
GenMag. En octobre
2008, la Ville a lancé les Assises de la
réussite. Quelle est
l’ambition et le sens
de ce projet ?
Patrice Leclerc
L’ambition est grande. Il s’agit pour
nous de travailler
à la mise en œuvre
d’un engagement de la campagne municipale : mettre en priorité l’émancipation et
l’épanouissement de tous les enfants de
Gennevilliers. Nous devons faire en sorte
que chaque parent puisse se dire : « pour
mon enfant, ici, c’est mieux qu’ailleurs ! »
Le premier café de la réussite, le 18 octobre.
Quels ont été les enseignements de ces six
mois de réflexions, débats, rencontres ?
P. L. 500 personnes ont participé aux diffé-
rentes rencontres. C’est à la fois beaucoup
et trop peu. Des attentes et des exigences se
sont exprimées. Il y a aussi, malheureusement, beaucoup de résignation, de fatalisme.
Le fait que nous engageons cette réflexion
au moment où le gouvernement détruit tout
ce qui est éducatif dans le pays ne nous aide
pas pour aborder sereinement le sujet. En
même temps qu’il faut lutter pour défendre
et améliorer l’Éducation nationale, sauver
les Rased, la communauté éducative de
notre ville doit s’interroger sur son apport,
ses responsabilités en direction des enfants.
Nos exigences collectives en matière éducative doivent s’élever. Les Assises ont participé à cette montée d’exigence.
Qu’attendez-vous de la journée du 16 mai ?
P. L. Nous allons annoncer des mesures
concrètes, fruits de nos six mois de travail.
Elles permettront à notre ville de faire un
Les élus gennevillois, Patrice Leclerc et Richard Merra, répondent en direct aux
questions des internautes, le 5 décembre.
saut qualitatif dans nos politiques en
direction des enfants. La réaction des
habitants à ces annonces sera importante pour vérifier si nous sommes
ou non dans la bonne voie. Elle sera
d’autant plus importante que le 16
mai ne sera pas une clôture. Tout en
mettant en œuvre nos décisions, nous
continuerons, avec tous, à chercher
pour innover et inventer le meilleur,
pour les enfants de Gennevilliers. Tout
en exigeant de l’État qu’il maintienne
les moyens nécessaires à l’exercice
d’un service public de qualité.
Les enfants que l’on dit en difficulté,
comme ceux considérés « à l’aise »,
doivent trouver les meilleures conditions d’épanouissement et d’émancipation. Le 16 mai sera donc aussi un
nouveau départ.
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Par Fabienne Dagouat
16 mai
Le premier Forum des Assises de la réussite, le 11 décembre.
Une cinquantaine de jeunes Gennevillois ont participé au débat du 10 mars.
Débat avec Stella Baruk, chercheur et
professeur de mathématiques, le 16
décembre.
Lors du deuxième Forum de la réussite, le 17 mars, les élus ont dévoilé quatre axes
de travail.
Quatre axes de travail
Le 17 mars, lors du deuxième Forum
de la réussite, les élus qui animent le
pôle éducation ont déterminé quatre
champs prioritaires d’intervention, fils
conducteurs du travail de concertation
mené jusqu’au 16 mai.
La première piste concerne le langage
et son acquisition. Cette question devra s’inscrire dans le projet éducatif
de la Ville et les projets pédagogiques
des structures concernées. La place du
livre, l’avenir du Plan d’aide à la lecture
vont être approfondis.
Le second champ d’intervention porte sur l’accompagnement des jeunes
et des parents. Il s’agit, par exemple,
de réfléchir à un dispositif global de
soutien permettant de faire connaître
toute l’offre éducative et culturelle de
la Ville. Mais aussi d’aller à la rencontre des parents pour les aider à appréhender un certain nombre de codes
sociaux, linguistiques ou institutionnels propres à favoriser la réussite de
leurs enfants. Plusieurs propositions
ont également été faites sur des lieux
d’accueil pour la petite enfance et les
parents, regroupant les différents partenaires associatifs et institutionnels.
Plus largement, c’est tout un travail
de cohérence et de synergie qui doit
s’engager en matière de politique de la
petite enfance.
Le troisième axe de travail consiste à
améliorer et rendre visible l’attractivité
de l’offre éducative proposée à Genne-
villiers. La Ville souhaite notamment
relancer l’enseignement de l’allemand,
avec l’objectif d’ouvrir des 6es bilangues anglais/allemand. À la demande
des parents, une étude est également
engagée sur la journée du mercredi,
dont l’organisation doit favoriser des
passerelles entre les centres de loisirs
et les pratiques culturelles ou sportives associatives l’après-midi.
Enfin, il faut élever le niveau d’exigence éducative. En sensibilisant les
parents à l’importance de l’apprentissage culturel pour la réussite de leurs
enfants ; en poursuivant le travail de
réflexion engagé à travers rencontres
et conférences, afin que cette question
éducative reste une priorité.
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ParKings
Légende
Parking
Tracé du futur tramway
Parking provisoire
Deux nouveaux parki
Au Village, la construction de deux parkings, rue Villebois-Mareuil
et rue Jean-Moulin, commence prochainement. Et sur la place JeanGrandel, dès cet été, la Ville met en place un stationnement payant.
E
n liaison avec l’arrivée du tramway, deux nouveaux parkings,
d’une capacité totale de plus de
150 places, vont être créés au Village,
rue Jean-Moulin et rue Villebois-Mareuil.
Subventionnés par le Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif), ils sont entièrement conçus par les services de la
Ville et son architecte, Nathalie Hontebeyrie.
Rue Jean-Moulin, le parking sera situé en sous-sol, et comptera 51 places
boxées. Géré par l’Office public de l’habitat de Gennevilliers, ce parking sera
prioritairement réservé aux riverains de
la cité Jean-Moulin.
En surface – à l’emplacement de l’aire
de jeux actuelle –, un aménagement
paysager fera la part belle aux arbres
de grande hauteur, aux arbustes et aux
espaces verts, avec une aire de jeux recréée. Tout autour de ce nouvel espace
paysager, des places de parking seront
aussi aménagées. Puis, en 2010-2011, la
cité Graindorge-Jean-Moulin sera résidentialisée.
Plan paysager du parking Jean-Moulin
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ParKings
Plan paysager du parking Villebois-Mareuil
Combien
ça coûte ?
rkings au Village
Un an de travaux
Rue Villebois-Mareuil, sur le terrain
jouxtant l’actuel Centre municipal de
santé et en prolongement de la PMI, dont
le petit jardin sera réaménagé, le parking
comptera 47 places boxées souterraines,
louées prioritairement aux habitants du
Village.
En surface, le parking comptera 55 places. Le stationnement sera payant, avec
la première heure gratuite ; l’entrée et la
sortie seront équipées de barrières automatiques avec une borne de paiement.
Le parking sera géré par la Ville qui va
lancer prochainement une consultation
d’entreprises. Une voie piétonne sera
également réalisée le long du parking
jusqu’au marché.
Les deux parkings seront desservis cha-
cun par deux escaliers et un ascenseur, et
compteront chacun également une place
pour personne handicapée. Tous les deux
seront équipés de vidéosurveillance.
Les deux chantiers s’installent dès la
mi-mai pour un achèvement des travaux
d’ici un an.
Rue Jean-Moulin, une double barrière
de 2 mètres de hauteur grillagée entourera le trou de 1 500 m2, et la circulation automobile sera fermée aux abords
immédiats pour permettre l’accès pompiers.
D’autre part, afin de pallier la suppression des places de stationnement de la
cité Jean-Moulin, plusieurs parkings
provisoires sont prochainement installés, principalement à l’angle Jules-Larose/rue de l’Union/avenue Laurent-Cély.
Mais d’autres emplacements sont aussi
Villebois-Mareuil :
Villebois-M
1,7 million d
d’euros.
Jean-Moulin
:
Jean-Mo
2,3 millions d’euros.
prévus pour une centaine de places de
stationnement,
rue
stationnement rue du Bournaire,
Bo
Aguado, rue Eugène-Varlin, place du
Puits-Ponceau ou encore le long des Jardins familiaux.
Un parking provisoire payant,
place Jean-Grandel
Par ailleurs, afin de lutter contre le problème des voitures ventouses et permettre une meilleure rotation du stationnement sur la place Jean-Grandel, la Ville
va mettre en place dès le début de l’été
un stationnement payant, avec là aussi la
première heure gratuite. Le parking sera
équipé de barrières automatiques avec
une borne de paiement. Ce parking sera
supprimé à l’issu des travaux du parking
Villebois-Mareuil.
Danièle Salque
La place Jean-Grandel réaménagée, à l’angle de la rue Félicie et rue de la Procession.
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ProjetScolaire
Le
ROUGE
est de
mise
Préparation de la couleur à partir de pigments.
I Depuis six mois,
les élèves de onze
classes de Gennevilliers participent à
un projet scientifique,
artistique et culturel baptisé « Rouge ».
De collages en écriture
de conte, d’exposition
photographique en
atelier scientifique,
ils composent avec
ur de cette
brio autour
are.
couleur-phare.
Carole, l’illu
l’illustratrice, conseille les enfants.
Une couleur, un projett
Le projet « Rouge » a été initié, en septembre dernier, par le Groupe départemental éducation artistique et culturelle (GDEAC), avec l’inspection de l’Éducation nationale, les coordinateurs du réseau de réussite scolaire, le CNRS, le Théâtre de
Gennevilliers, l’école municipale de beaux-arts Edouard-Manet, les bibliothèques
municipales, le cinéma Jean-Vigo. Trois axes ont été retenus. Scientifique, autour
de la question Comment fabrique-t-on du rouge ? Pierre Colinart, ingénieur d’études au CNRS, a notamment initié une classe du lycée Galilée à la fabrication de
différents pigments. Littéraire, avec la transposition du conte du Petit Chaperon
rouge sous forme de poème, de BD, de pièce de théâtre, avec la contribution d’un
conteur et d’illustratrices. Artistique, en partant à la découverte du rouge dans la
ville, à travers une expo-photos ou encore la visite du théâtre symbolisé par un
cube rouge. Onze classes participent à ce projet : quatre aux Grésillons, cinq à
Jean-Lurçat, une au collège Edouard-Vaillant et une au lycée Galilée.
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nts.
ProjetScolaire
C
e jour-là, les élèves de la classe
de CM1 B de l’école élémentaire
Jean-Lurçat accueillent Carole,
l’illustratrice, pour la seconde fois. Pour
l’occasion, la plupart se sont habillés de
rouge, couleur à l’honneur depuis qu’ils
participent au projet du même nom. “Le
travail sur ce thème a débuté par la lecture de plusieurs contes, de tous pays,
autour du Petit Chaperon rouge, explique Chloé Petit, l’enseignante. À partir
de ce fil conducteur, les enfants ont choisi de transposer l’intrigue à Bamako, au
Mali.” Le Petit Chaperon rouge a laissé
place à deux enfants, Madi et Sacko, le
loup est devenu un jaguar et la galette
un plat local, l’attiéké, à base de manioc.
“Puis chacun a commencé à écrire la
trame du conte que nous avons ensuite
construit ensemble, en classe.” Les enfants se sont rendus au lycée Galilée, où
sous l’égide d’une classe de 1e, ils ont
appris à fabriquer du rouge, à partir notamment de pigments comme l’ocre du
Roussillon. Ils ont également fait des
recherches Internet sur cette couleur,
sont allés à la galerie Edouard-Manet
observer une sélection de tableaux et de
photos permettant d’aborder plusieurs
représentations du rouge.
Lors de sa première rencontre avec les
enfants, Carole leur a d’abord parlé de
son travail d’illustratrice. “J’essaye
de leur transmettre une approche du dessin, de leur donner
une notion des proportions en
utilisant tout l’espace de leur
feuille. Certains pensent qu’ils
ne savent pas dessiner, alors
il faut valoriser leur travail”,
explique-t-elle. Pour cette seconde séance, chaque enfant a
commencé à illustrer une scène
du conte. Delphine dessine la
grand-mère, Mariata ; Mizgin,
le marché de Bamako ; Khalil, les traces
de pattes du jaguar. Les dessins et les
textes seront ensuite reliés pour constituer un livre collectif. Une fois le tracé
fini, la mise en couleur peut commencer. Dans un coin de la classe, Héléna et
Nassima préparent de la couleur rouge
en mélangeant de l’ocre en poudre et
de l’acrylique, comme elles ont appris
à le faire. Carole passe entre les rangs,
donnant un conseil par-ci, un coup de
crayon par-là, estompant avec son doigt
une couleur trop vive. Au fur et à mesure, l’institutrice accroche les dessins
terminés au tableau. L’heure est passée,
trop rapidement au goût des enfants.
Il reste toutefois une troisième séance
pour finaliser ce travail qui sera présenté
aux autres classes, le 26 mai prochain
(voir encadré).
Fabienne Dagouat
Rendez-vous le 26 mai
Date à laquelle le Théâtre de Gennevilliers accueillera les classes pour une présenésse
en-sical
ical,
tation de leur travail. Au programme : des ateliers scientifiques, un conte musical,
aire,
une fresque réalisée lors des ateliers de pigmentation au lycée, un abécédaire,
imé
des contes illustrés, un roman-photo, des collages et un espace lecture animé
par les bibliothécaires de la Ville. Cette journée, qui s’inscrit dans le cadre de la
cinquième édition de « Traverses 92 », rencontre départementale de l’École, des
arts de la culture et du territoire, sera aussi un événement cinématographique
avec la programmation « Rouge » du cinéma Jean-Vigo. Mardi 26 mai, les classes
de l’école primaire pourront voir « Le Loup gris et le Petit Chaperon rouge », de
Garri Bardine, « Ballon rouge », d’Albert Lamorisse, et deux courts-métrages réalisés par deux classes de CE2 de Colombes. Les classes du lycée découvriront
« La Terre des hommes rouges », de Marco Bechis. Une séance tous publics de ce
film aura lieu à 20 h 15.
ts.
Un conteur à la rencontre des enfants.
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HistOire
I Engag
Engagé dans tous
les combats de sa ville
et dde son parti,
dès 1935, Paul
Verg
Vergnenaigre
a
trou après la
trouvé,
Libération,
terrai propice à
un terrain
conv
ses convictions
et à
son opiniâtreté,
rec
la reconstruction
l ville et le
de la
logem
logement social.
Il aura 100 ans en
novembr prochain.
novembre
“A
près la Crise, il n’existait
aucun secours pour les
millions de chômeurs, dont
j’étais. Quand Grandel, Mocquard et
Castel ont été élus en 34
34, ils ont décidé
de créer une « soupe populaire ». Ils ont
acheté des marmites si grandes qu’elles
étaient intransportables. Ensuite, ils ont
cherché un cuisinier. C’est comme ça
que je suis arrivé à Gennevilliers. J’ai
fabriqué et servi 500 repas par jour.”
Paul Vergnenaigre témoignait ainsi de
son arrivée à Gennevilliers dans un numéro spécial de Gennevilliers Magazine
(octobre 1995) célébrant le soixantième
anniversaire de la Municipalité.
Paul Vergnenaigre, qui fêtera ses cent
ans le 21 novembre prochain, a été élu
conseiller municipal sans discontinuer
de 1945 à 1977, premier adjoint de
1953 à 1973. Waldeck L’Huillier, maire
de 1944 à 1973, lui rendit d’ailleurs un
émouvant hommage lors de la première séance du conseil municipal, après
l’élection de mars 1977, lorsque Paul
Vergnenaigre se vit remettre la médaille
de la Ville. “Je remercie affectueusement
ce compagnon fidèle, modeste, dévoué”,
déclara notamment le maire embléma-
Paul Vergnenaigre, élu local de 1945
à 1977.
tique de Gennevilliers après la Libération.
Natif de Dournazac (Haute-Vienne),
célèbre pour son château médiéval et sa
Fête de la châtaigne, Paul Vergnenaigre,
victime de la crise économique de 1929,
trouva un emploi de cuisinier à la « soupe populaire » de Gennevilliers, mise en
place par la première municipalité communiste élue en 1934 et emmenée par
Jean Grandel. Paul Vergnenaigre participa ensuite à la transformation du château du Bonheur de Granville en colonie
de vacances. Secrétaire de la section de
Gennevilliers du Parti communiste français, il est un fervent lecteur de L’Humanité, qui reste d’ailleurs aujourd’hui sa
première lecture matinale.
Militant résistant au début de la guerre,
il est arrêté en novembre 1939 puis interné dans plusieurs camps dont celui
de Saint-Jean de Luz, d’où il réussit à
s’évader. Paul Vergnenaigre rejoint ensuite sa Haute-Vienne d’origine et devient un des organisateurs du maquis du
Limousin, un des plus actifs de la Résistance intérieure, sous le nom de Commandant Paul.
La cause de la reconstruction
et des mal-logés
À la Libération, d’autres combats l’attendent en faveur des mal-logés, de la reconstruction et du logement social. Dès
1947, la Municipalité, dont Paul Vergnenaigre est l’élu délégué au logement et à
l’habitat, établit un plan local d’aménagement et décide la création d’un Office
municipal d’habitations à bon marché.
Désigné comme administrateur délégué
de l’Office en 1950, Paul Vergnenaigre, qui en sera ensuite le président, ne
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Jean-Michel Masqué
HistOire
cessera de se battre, en complète collaboration avec Waldeck L’Huillier alors
député-maire, pour qu’enfin la première
pierre de la cité Tenaille (rue MarcelRoyer) soit posée le 12 avril 1953, soit
près de six ans après le plan d’aménagement !
Laissons le principal protagoniste raconter lui-même (magazine spécial « Gennevilliers au rendez-vous du XXIe siècle »,
1984, p. 17) l’histoire de cette lutte :
“Pour construire, il faut des autorisations. Nous, nous étions prêts. Mais on
ne répondait pas à notre demande. Nous
avons mené une campagne terrible. Un
comité local de l’habitat s’est créé. Il regroupait des gens de toutes opinions et
de catégories sociales et professionnelles très diverses. Il y a eu des pétitions.
Alors nous avons fait la démonstration
que, si l’on veut, l’on peut construire.
Nous avons donc décidé d’édifier la cité
Tenaille. Pour les mal-logés, c’était la
preuve qu’en quelques mois – d’avril à
octobre – on pouvait édifier des logements pourvus de confort.”
Pour cette cité Tenaille (du nom de
Théophile
Tenaille, un ancien conseiller
Théo
municipal
mort en déportation) de trente
muni
logements,
la Municipalité a tout pris
logem
en charge.
Ainsi, le 18 novembre 1953,
ch
Paul Vergnenaigre plante un drapeau sur
le dernier
bâtiment construit. L’année
de
suivante,
suiva
c’est la cité Aubrun (avenue
Gabriel-Péri)
qui voit le jour grâce une
Gabr
fois encore à la diligence de la seule
Municipalité.
Mun
À partir de là, les grands
ensembles,
à commencer par la cité
ensem
des Agnettes,
vont pouvoir s’édifier à
A
Gennevilliers,
Genn
au grand soulagement des
nombreux
nomb
mal-logés.
Jusqu’au
Jusqu bout de ses fonctions électives,
Paul Vergnenaigre s’est battu pour le
l
logement
social. En 1972, dans le bulletin municipal, il dénonce encore les
atteintes portées par le gouvernement
d’alors contre celui-ci : “Pour permettre les profits dans la construction, le
gouvernement poursuit la liquidation du
logement social”, écrit-il. En 1984, dans
le numéro spécial déjà cité, il dresse le
bilan d’une action de plus de trente ans :
“Notre politique systématique d’acquisitions de terrains nous a donné ainsi
une certaine maîtrise des sols. Et c’est
parce que nous avions les terrains que
nous avons pu réaliser 6 000 logements.
D’un autre côté, cette politique a jugulé
la spéculation immobilière sur les terrains.”
Avec pour principal souci d’améliorer le
cadre de vie des Gennevillois, Paul Vergnenaigre a lancé, aux côtés de Waldeck
L’Huillier, les prémices d’une vraie
politique foncière et de l’urbanisime à
Gennevilliers.
1935, cuisinier à Granville.
1936, assis au premier rang, Waldeck L'Huillier, Louis Boury et Louis Calmel ;
au deuxième rang, Jean-Pierre Timbaud et Paul Vergnenaigre.
1975, construction de l’Hôtel de Ville.
Au premier rang, Paul Vergnenaigre, Louise Cadoret et Waldeck L'Huillier.
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EntrePrise
Trouver un jardinier, faire garder son chat, refaire ses peintures… il suffit
d’un clic ! Pratique et rapide, valorisant et utile, le site kelprochoisir.
oisir.
com, dont le siège est installé à Gennevilliers, est un accès simplee sur
xpansion.
les services à domicile, un secteur en pleine ex
expansion.
L
e domaine des services à la personne a connu un essor très important ces dernières années,
notamment depuis le lancement début
2006 du chèque emploi service universel (www.cesu.urssaf.fr). François Cousin, qui était manager commercial dans
l’édition logicielle, cherchait une idée
pour associer « des solutions satisfaisantes et fiables en matière de service à
domicile » à l’Internet, « outil idéal pour
échanger des avis ». Ainsi est né le site
kelprochoisir.com, en ligne depuis plus
d’un an. Simplement, il met en relation
des particuliers qui cherchent un service et des prestataires qui cherchent des
clients.
Habitant de Colombes, François Cousin
a choisi d’installer le siège de son entreprise à la pépinière du Port autonome de
Gennevilliers, Quai des entrepreneurs,
parce qu’il connaissait des amis créateurs
d’entreprise qui en étaient satisfaits. “La
pépinière bénéficie de l’environnement
de la Chambre de commerce, ajoute le
p
p
directeur associé de Kelprochoisir.
L’appartenance à un club de jeunes
créateurs permet de rompre
l’isolement et de s’enrichir
des expériences des uns et
des autres.”
L’accès au site est gratuit
pour les
particuliers
com-
François Cousin, fondateur de kelprochoisir.com
me pour les pr
prestataires, l’entreprise se
rémunérant en vendant les coordonnées
des demandeur
demandeurs aux prestataires qui se
sont engagés à répondre à une offre. Les
services à dom
domicile pour lesquels Kelprochoisir app
apporte des solutions couvrent les domai
domaines de la vie quotidienne
(ménage, repas
repassage, petit bricolage…),
de l’enfance (g
(garde, soutien scolaire…),
de la dépendan
dépendance, des loisirs et du bienêtre (coiffure, ssoins du corps, gymnastique…), des ani
animaux domestiques, de la
rénovation de la maison, du service de
la m
maison (déménagement,
désinfection…),
d
du jardin
et du dépannage (maison
et automobile).
Des prestataires
évalués
par les clients
Pour les particuliers, ce
site évite les recherches
fastidieuses,
souvent
infructueuses ou risquées, dans les annuaires ou auprès des proches. Les prestataires sont sélectionnés par le responsable du site, qui vérifie notamment la
santé de l’entreprise, et évalués par les
clients eux-mêmes. L’évaluation porte
sur la relation commerciale (accueil,
délai de réponse) et sur la réalisation
de la prestation (qualité du service, rapport qualité-prix). Ainsi, les internautes
sont conseillés par des gens comme eux.
Pour le prestataire, l’évaluation peut faire figure de référence commerciale. Par
ailleurs, chaque partie (offreur de service, particulier, site) s’engage à respecter
une charte de bonne conduite.
Le principe de recherche est simple :
sélectionner une rubrique et définir son
besoin, choisir les prestataires selon leur
offre et leurs évaluations, évaluer les
prestataires qui ont accepté la demande.
Le site propose une réponse sous 48 heures selon le principe suivant : « Si après
48 heures, vous n’avez pas obtenu 3 ré-
30/Gennevilliers magazine - mai 2009
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EntrePrise
ponses positives pour votre demande,
nous la proposerons à d’autres offreurs
potentiellement intéressés. Vous serez
informé par e-mail en temps réel de
leur acceptation. » Une fois la demande
acceptée, devis à l’appui si nécessaire,
le particulier et le prestataire s’arrangent
entre eux. L’intérêt est d’accéder à une
liste d’offreurs de service déjà inscrits
sur le site et installés à proximité du demandeur. Outil de veille commercial, le
site est aussi une porte d’entrée vers une
nouvelle clientèle pour le prestataire qui
démarre son activité.
Plusieurs fois par an, une « newsletter »
permet aux internautes curieux et néophytes de mieux connaître le monde du
service à domicile, à travers des articles
courts et informatifs. Une des dernières
lettres nous parlait du « Home Staging »,
c’est-à-dire le conseil en aménagement
et de son bien immobilier pour pouvoir
mieux le vendre ! En mars dernier, on
apprenait que « les banques accordent
jusqu’à 30 000 euros de prêt à taux zéro
pour financer les travaux d’isolation ».
“Rapidité du contact, adéquation à la
demande et mise en contact de personnes pas toujours disponibles sont les
principaux atouts du site”, estime son
fondateur. Aujourd’hui principalement
développé sur l’Ile-de-France, le site
co
compte déjà 400 enseignes inscrites et
en
entre 3000 et 4000 particuliers. À un clic
de résoudre nombre de problèmes dom
mestiques !
Jean-Michel Masqué
Infos sur www.kelprochoisir.com
Inf
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EcoNomie
Formation
L’Institut de formation Planète Enfance,
conventionné par le Conseil régional
d’Ile-de-France et par le Conseil général
de Paris, propose à partir de septembre 2009 plusieurs formations : CAP
petite enfance (de septembre 2009 à
mai 2010), bac pro/BEP carrières sanitaires et sociales (sur trois années scolaires) et auxiliaires parentales : garde
d’enfants à domicile. Renseignements
au 01 47 84 02 16. Planète Enfance,
36, rue Cugnet, 92700 Colombes www.
planete-enfance.free.fr
Commerces
Charlotte Jouvenot est la nouvelle animatrice du commerce à Gennevilliers.
À ce titre, elle est chargée de promouvoir et dynamiser le commerce local,
en relation avec le service économique
de la Ville. Tél. 01 40 85 63 97.
Gennevilliers, commerce, artisanat
www.gen-mesboutiques.com
C
’est l’adresse Internet du site de
l’association Gennevilliers, commerce, artisanat, qui devrait être
mis en ligne début mai, sous le slogan
« Vos commerces bougent au fil de vos
envies ». Pour l’heure, 40 des 73 adhérents de l’association y figureront sous
forme de mini-sites présentant leurs activités et leurs offres promotionnelles.
Lesquelles seront régulièrement réactualisées. Le site disposera également
d’une lettre d’information. Pour la recevoir, il suffira de s’inscrire directement
en ligne ou de déposer son adresse mail
chez l’un des commerçants adhérents.
En juin, les boutiques partenaires du site
proposeront à leurs clients un sac cabas
bleu recyclable. À vos achats ! I
GENNEVILLIERS
Tramway
Dans le cadre des travaux liés au prolongement de la ligne T1 du tramway,
un agent d’information de proximité
est à disposition des riverains, des commerçants et des entreprises de Gennevilliers, tous les jeudis, de 15 heures
à 17 heures, au 6-8, rue de la Procession. Contact : Frédérique Ringot, agent
RATP. Tél. 06 28 71 02 08. Courriel :
[email protected].
COMMERCE ARTISANAT
gen-mesboutiques.com
le site de vos commerçants
Bus 304
Les horaires sur la ligne 304 du bus
desservant Gennevilliers ont été modifiés. La fréquence de cette ligne a été
ramenée à 20 minutes le soir après
22 heures, et le premier départ du
dimanche a été avancé à 6 h 30.
Vos
commerces bougent
au
Àl de vos envies
Pépinière
La pépinière d’entreprises « Quai des
entrepreneurs », installée au Port de
Gennevilliers (66, route Principale du
Port), accueille les nouvelles entreprises à la recherche de petits locaux.
Elle offre aussi des prestations adaptées aux besoins des créateurs et accompagne leur projet. En outre, les
créateurs d’entreprise y trouvent un
« esprit réseau » pour partager leurs expériences. Tél. 01 41 47 02 83 ; www.
quai-des-entrepreneurs.com
Transmission
Chefs d’entreprise, vous envisagez de
céder votre affaire dans les prochains
mois ou années ? Pour accompagner
votre projet de cession, la Chambre de
métiers et de l’artisanat des Hauts-deSeine organise des réunions d’information. Prochain rendez-vous : lundi
8 juin, de 13 h 30 à 15 heures, sur le
thème « Comment valoriser mon fonds
de commerce, mon entreprise artisanale ? ». Renseignement au 01 47 29
43 86. CMA 92, 17 bis, rue des Venêts,
Nanterre.
Couveuse régionale
Au service des porteurs
de projet
L
a couveuse régionale GEAI
(Groupement
d’entrepreneurs
accompagnés individuellement),
dispose d’une antenne à Gennevilliers,
ouverte à tous les porteurs de projets de
la commune ainsi que ceux de Colombes
et Clichy. Qu’est-ce qu’une couveuse ?
Un dispositif d’accompagnement et de
conseil qui permet aux futurs créateurs
d’entreprise de tester leur activité sans
prise de risque. Elle s’adresse aux projets déjà avancés (étude de marché, business plan) et ce, avant l’immatriculation
de l’entreprise. Le GEAI, c’est aussi une
structure de services, avec un conseiller
qui suit le candidat personnellement, des
formations collectives en fonction des
besoins ; un réseau avec des forums de
discussions, des formations, des ateliers
afin d’échanger et développer des synergies, un cadre juridique, économique et
humain. Prochaines réunions d’information : mardi 5 mai, à 9 h 30, en mairie,
étage 01 ; mardi 2 juin, à 9 h 15, 18, rue
du Faubourg-du-Temple 75011 Paris.
Inscriptions sur le site Internet www.
geai-bgp.org I
Renseignements : Antenne Boucle Nord,
13, place Indira-Gandhi, Gennevilliers.
Tél. 01 55 02 14 13.
32/Gennevilliers magazine - mai 2009
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Ravel,
Poulenc,
Cavanna
CultUre
Par Martine Chaymotty
Le
Le««Boléro
Boléro»,»,de
deMaurice
MauriceRavel,
Ravel,
le « Concerto pour deux pianos »,
de Francis Poulenc, le « Karl Koop Konzert »,
de Bernard Cavanna, le tout porté par
l’Orchestre du conservatoire et l’Ensemble 2e2m.
Le concert de vendredi 15 mai,
à la salle des fêtes, est un enchantement.
« Bérénice »,
tragédie de Jean Racine,
vue par Faustin Linyekula,
chorégraphe zaïrois,
au Théâtre de Gennevilliers,
du 14 mai au 14 juin.
Gennevilliers magazine - mai 2009 /33
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CultUre
CONCERT
VENDREDI 15 MAI, À LA SALLE DES FÊTES
Ravel, Poulenc, Cavanna
U
n concert pour se rassembler,
faire partager des musiques,
former un orchestre mené à la
baguette – pour la bonne cause ! – par
des chefs professionnels et associer
d’anciens étudiants solistes. Bernard
Cavanna, directeur du conservatoireEcole nationale de musique Edgar-Varèse, est intarissable lorsqu’il s’agit
de lever le voile sur ce concert du 15
mai. Sa préparation est à la mesure de
l’événement. Le « Boléro » de Maurice
Ravel, interprété par la centaine de musiciens des premier et troisième cycles
de l’Orchestre du conservatoire, sous
la direction de Jean-Louis Forestier,
annonce les réjouissances des oreilles
et des yeux. Pour que la fête soit totale, Emmanuel Dandin, compositeur
gennevillois, a travaillé deux mois avec
de jeunes élèves de 6 à 12 ans et leur
a confié la partie jouable de cette œuvre au dessin mélodique incontestable.
“Contrairement à ce qu’on croit, c’est
une mélodie très compliquée, avec un
thème qui se répète et de formidables
couleurs, s’enthousiasme Bernard Cavanna. C’est une œuvre populaire et
très moderne. Pour moi, le Boléro, c’est
un ovni !”
La deuxième œuvre, interprétée également par l’Orchestre du conservatoire,
est le « Concerto pour deux pianos »,
de Francis Poulenc, donné par quatre
mains formidables, celles de deux pianistes japonaises, Yuko Sasaï et Shinobu
Tanaka. De son côté, l’Argentin Tomás
Bordalejo, ancien élève du conservatoire, a réécrit et réorchestré une Pièce
pour clarinette seule de Stravinsky,
À noter également :
mini-concert,
mercredi 13 mai, à 17 heures,
à la discothèque.
jouée par Benoît Viratelle, professeur
au conservatoire. Enfin, troisième composition, celle de Bernard Cavanna, intitulée « Karl Koop Konzert », qualifiée
par son auteur de “comédie pompière,
sociale et réaliste”, est interprétée par
Pascal Contet sur un petit accordéon des
années trente, un trois voix musette bien
désaccordé ! “Karl Koop est le nom de
mon grand-père allemand, indique Bernard Cavanna. J’ai créé cette œuvre à
l’Orchestre de Lille un jour de grève !”
Porté par l’Ensemble 2e2m, sous la direction de Pierre Roullier, le petit accordéon s’affirmera sans souci au milieu
de ce climat « guerrier » revendiqué par
l’auteur, que forment la cornemuse, les
cors de chasse, le clavecin, les tubas…
À 20 heures. 177, avenue Gabriel-Péri.
Renseignements au 01 40 85 64 71.
THÉÂTRE
DU 14 MAI AU 14 JUIN
Bérénice
«
vient Titus. Faustin
Linyekula a vu dans
le vers racinien tout
le défi qu’il a choisi
de relever : inscrire aujourd’hui les
enjeux de Bérénice ddans lla situation
i i
du Congo actuel et dans son rapport à
l’Histoire. Mais il ne s’agit plus de vivre, il
faut régner » (Titus, acte IV, scè-
ne V). Sous l’Empire romain, 79
avant J.-C. Titus doit succéder à son défunt père Vespasien. Il est amoureux de
Bérénice, reine de Palestine, et celle-ci
est également aimée en silence d’Antochius, roi de Comagène, qui s’apprête
à quitter Rome. Mais Titus doit se soumettre à la loi romaine qui interdit le
mariage avec une reine étrangère. La
loi prime sur le sentiment. Titus ignore
comment il réussira à faire admettre
à Bérénice qu’il doit la congédier du
royaume. Devant l’amour impossible
de Titus et le désespoir d’Antochius,
Bérénice s’enfuit, seule, en Palestine.
“Bérénice raconte une expulsion, explique Faustin Linyekula, metteur en
scène de cette tragédie de Jean Racine.
Cette question paraît essentielle, elle
seule donne un sens à ma présence
aujourd’hui à la Comédie-Française.
Je suis un artiste chorégraphe né au
Zaïre. J’ai vu mon pays devenir le
Congo. J’ai demandé un titre de séjour
pour pouvoir travailler en France. Bérénice a donné son sang pour ce nouvel
Représentations mercredi, vendredi
et samedi, à 20 h 30 ; mardi et jeudi,
à 19 h 30 ; dimanche, à 15 heures.
Relâche lundi.
Réservations au 01 41 32 26 26.
41, avenue des Grésillons.
Conférence-débat
empereur. Qu’est-ce qui fait d’elle encore
une étrangère ?” Ainsi, dans sa version
de « Bérénice », Faustin Linyekula propose une distribution inattendue. C’est
un comédien d’origine perse, Shahrokh
Moshkin Ghalam, qui tient le rôle de Bérénice, Céline Samie celui d’Antochius et
Bakary Sangaré, premier comédien africain entré à la Comédie-Française, de-
La Direction de la vie citoyenne, en
mairie, en partenariat avec le Théâtre
de Gennevilliers, organise, mercredi
3 juin, une conférence-débat sur le
thème de l’étranger, ou comment
« Bérénice » vient questionner notre
actualité. Qu’est-ce qu’un étranger ?
Qu’est-ce qu’être étranger ? Qu’estce qui fait que l’on reste ou non un
étranger ? Une histoire, une mémoire, un territoire… Associations, universitaires, témoignages viendront
animer le débat.
À partir de 18 h 30, à l’espace barrestaurant du Théâtre de Gennevilliers. Contact au 01 40 85 67 24.
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EN MAI ET DÉBUT JUIN, AU TAMANOIR
Ça dynamite, ça disperse, ça ventile !
O
n va en voir de toutes les couleurs, en ce joli mois de mai,
avec les invités du Tamanoir.
Soul vintage et orgue Hammond, folk
acoustique et influences afro-caribéennes, déambulations festives, bref, c’est
du brutal !
Vendredi 15, à 20 h 30, Fanfaraï. Cette
formation atypique de onze musiciens
réinterprète les musiques du terroir maghrébin en mêlant, habilement, cuivres
et percussions traditionnelles. Et comme de la scène à la rue il n’y a qu’un
pas, suivons donc Fanfaraï dans les
voies pénétrables de la ville !
Samedi 16, à 20 h 30, Shaolin Temple
Defenders. Attention : show explosif
en perspective, car on fête les 50 ans
de la Motown (voir encadré). Ces sept
Bordelais, guerriers du groove, ont une
mission : défendre le temple de la soulfunk, façon vintage. Trompettes à la James Brown, riffs de cuivres, influences
Temptations et Otis Redding réunis, le
tout rappelle les ambiances surchauffées des clubs mythiques américains.
Fanfaraï
Shaolin Temple Defenders
Vendredi 29, à 20 h 30, David Walters
et Nourou. Quand un ancien athlète de
haut niveau se transforme en homme-orchestre entouré de ses machines électroniques, cela donne une folk acoustique
aux influences afro-caribéennes. Ex-DJ,
David Walters, qui a ouvert les concerts
de David Bowie et des Négresses Vertes, déroule un répertoire aux horizons
larges et réveille le voyageur qui sommeille en nous.
CultUre
CONCERTS
En seconde partie, Nourou. Traditionnel mandingue ou blue-funk, maracatu brésilien ou pop anglaise, reggae
ou slam, on ne sait quelles influences
choisir pour décrire la musique du collectif Nourou, qui se chante en wolof,
français, peulh et anglais. Efficace, en
tout cas.
Vendredi 5 juin, hip-hop avec Medine, pour qui le rap est une machine
à penser et non pas une machine à
sous. Medine, c’est du lourd. Le rappeur havrais au discours argumenté et
journalistiquement construit pour provoquer le débat, fréquente les sentiers
défrichés par Akhenaton, d’I Am, mais
avec un flow plus classique. 27, avenue Lucette-Mazalaigue.
Tél. 01 47 98 03 63.
David Walters
Nourou
Qu’est-ce que
tu vois ?
Motown :
50 ans, pas une ride
Marie-José Mondzain, philosophe,
directrice de recherche au CNRS, a
rencontré durant deux ans des enfants dans leurs classes en école primaire, dans différentes villes. Ils ont
parlé ensemble de tout ce que nous
voyons, les joies, les chagrins et les
peurs que nous font éprouver les images du monde où nous vivons. Mis en
scène par Pascal Rambert, « Qu’estce que tu vois ? » est un dialogue qui
s’adresse aussi à toutes les grandes
personnes qui regardent ce monde
ensemble. Le spectacle pour enfants
est en tournée dans les écoles et les
collèges des Hauts-de-Seine, du 4 au
15 mai.
Temptations, Diana Ross, Stevie Wonder, Marvin Gaye, The Pointer Sisters…
Tous sont sortis du label Motown, véritable usine à tubes créée par Berry Gordy
à Detroit, en janvier 1959. Pour fêter les 50 ans de la belle, une conférence-débat
a lieu samedi 16 mai, de 18 h 30 à 20 heures, au Tamanoir, en compagnie de Florent Mazzoleni, journaliste et photographe. Auteur de nombreux livres (« James
Brown, l’Amérique noire, la soul et le funk », « L’épopée de la musique africaine »,
« L’Odyssée du rock », tous publiés chez Hors Collection), il prépare pour la fin de
l’année un livre sur l’âge d’or de la Motown.
À 20 heures, concert funk-soul avec la chorale soul-gospel menée par Joby Smith,
un atelier proposé par le service municipal de la jeunesse, chaque jeudi au Tamanoir. Les good vibrations se poursuivent avec Joby Smith et Bruno Edjenguele,
choriste professionnel, qui distille aussi son savoir dans les lieux. Les deux compères s’associent pour donner un aperçu de ce qui se fait de mieux en matière de
musique noire américaine.
27, avenue Lucette-Mazalaigue.
Renseignements au service jeunesse, au 01 40 85 65 59.
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CultUre
CULTURE À DOMICILE
Gengis parmi les Pygmées
L
a saison 2 de « Culture à domicile » rencontre un joli succès.
Depuis novembre dernier, ce
sont près de cent spectacles en appartement – gratuits, faut-il le rappeler –
qui ont été donnés. Pour pulvériser le
record, il reste une vingtaine de dates
à réserver d’ici fin juin. La météo donnera certainement un coup de main aux
spectacles qui sont désormais possibles
dans les jardins collectifs, les cours
d’immeubles…
En entrée, du théâtre satirique et grinçant, avec « Gengis parmi les Pygmées », et du grand guignol pour adul-
tes avec la création « le Cabaret des
Inutiles » ; derrière cette dénomination,
se dissimulent Chichinette, Lapotasse
et Piégelé, trois acolytes qui cachent
bien leur jeu !
En plat, de la musique, avec les chansons des filles de « Face à la mer » ; le
chanteur sénégalais Nourou et ses musiciens parisiens ; le slam de deux garçons et une fille du groupe Uppercut et
leur spectacle de pulse poésie, « Sur le
Ring ».
En dessert, Akwaka, duo composé
de Géraldine Zongo, percussionniste
congolaise, et Florent Briqué, trompet-
Akwaka
tiste de jazz. Le spectacle tient dans une
piscine remplie d’eau (jardin indispensable, donc !). Avec ses mains, Géraldine
crée des bulles d’air qu’elle fait rentrer
dans l’eau. Le résultat : une vibration
qui se transforme en son puissant, et
une tonalité qui varie selon la posture
du corps, la puissance du souffle et la
position des mains. Le rythme s’appelle
l’akwaka. Face à la mer
Réservations pour ces spectacles au 01
40 85 64 50, ou auprès de Guillaume
Deloire ou Dominique Hermann, à la
Maison du développement culturel, 16,
rue Julien-Mocquard.
CINÉMA JEAN-VIGO
« De mémoire de violons »
Faire un film sur la reconstitution de
l’Orchestre des 24 Violons du Roy pour
le Centre de musique baroque de Versailles, par un atelier de lutherie implanté à Gennevilliers, c’est la fabuleuse
idée d’Olivier Aulnette, réalisateur du
documentaire, « De mémoire de violons
», projeté au cinéma Jean-Vigo, mardi 5
mai. Le film montre les luthiers Giovanna Chitto et Antoine Laulhère, amoureux
des beaux gestes et du travail bien fait,
chargés de reconstruire douze violons
disparus. Ils nous offrent ici une vraie
renaissance musicale.
À 19 h 30 : l’apéro-buffet avec empanadas et vin chilien ; à 20 h 30 : le documentaire « De mémoire de violons » ; à
21 h 30 : le débat avec Olivier Aulnette,
réalisateur, Ginette Francequin, psychologue, chercheur au Cnam, et JeanFrançois Draperi, sociologue, maître de
conférences au Cnam.
« Ummagumma »
La galerie Edouard-Manet accueille,
pour leur première exposition dans
un centre d’art d’Ile-de-France, Armand Jalut et Maxime Rossi, qui
confrontent leurs œuvres et travaillent en duo. « Ummagumma »
révèle, au-delà des divergences de
médium, de fortes connivences entre leurs pratiques, picturale pour
le premier et protéiforme pour le
second. Expérimentales et jubilatoires, elles sont toutes deux empreintes d’une liberté de faire et
d’être qui nous interroge sur notre
appréhension et notre perception
d’un geste artistique.
3, place Jean-Grandel. Du 6 mai au
6 juin. Vernissage mardi 5 mai, à
18 heures. Rencontre avec les artistes mercredi 27 mai, à 19 h 30.
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CultUre
CONCERT
Rap sudiste
I AM, JEUDI 28 MAI, À LA SALLE DES FÊTES
P
uisqu’une sardine peut boucher le port de Marseille, tout
est possible ! Comme la venue
d’I Am, qui ne vient pas boucher celui
de Gennevilliers, mais débarque à la
salle des fêtes pour le plus grand kif
des aficionados. Vingt ans déjà que le
collectif marseillais diffuse son rap,
emmené par Philippe Fragione, alias
Akhenaton, et ses copains aux pseudonymes issus de l’Égypte des pharaons. Sur le dernier opus des Phocéens, « Saison 5 », figurent dix-sept
titres qui cognent, dans lequel I Am
a tout remis en question. Pourquoi
ce titre ? “Parce qu’on est tous fans
de séries TV, explique Akhenaton, comme Les Sopranos
ou The Shield, où il y a beaucoup de personnages. Le challenge a été de faire intervenir
I Am sans que ça fasse une équipe
pe de
foot ! Il suffit que chacun ait un rôle
bien précis. À chacun son rôle. Et une
seule direction pour tous.” Si, pour
cet album, I Am a tout réinventé, il a
aussi accéléré le tempo : trois mois
pour écrire, composer et enregistrer,
autant dire une fraction de seconde
pour l’équipe de Marseille habituée
à accoucher dans la longueur. « Saison 5 » dévoile un groupe sûr de lui,
maîtrisé et positionné artistiquement.
Après six albums, des BO de films,
des compilations, lives et autres mixtapes, des singles, maxis, inédits et de
très rares morceaux qui circulent difficilement sur la Toile, une BD style
manga, « Imperial Asiatic Men », est
sortie en décembre 2007. On y suit
les aventures des membres d’I Am,
mis en bulles, qui croisent leur route
avec celle d’un enfant aux pouvoirs
mystiques. Que les fans se rassurent :
ce 28 mai, aucun mystère. I Am est
bien ici en concert. A 20 h 30.
Réservations au 01 40 85 64 55.
JEUNE PUBLIC
TOUTE LA SAISON
Grands spectacles pour tout-petits
D
anse, théâtre, musique, ateliers ;
couleurs, matières, jeux, sens…
L’énergie bienfaisante des
spectacles jeune public remplit bien son
office auprès des tout-petits, des guère
plus grands et même des parents. Pour le
service spectacles, niché à la Maison du
développement culturel, c’est un travail
quotidien avec onze spectacles par an et
deux cents dates, auprès de 44 structures de la petite enfance (PMI, crèches,
haltes-garderies, Relais assistantes maternelles, écoles maternelles, centres de
loisirs…), des partenaires très demandeurs pour que le lieu où ils travaillent
devienne un espace magique le temps
d’un spectacle. Le dynamique partenariat initié, depuis cinq ans maintenant,
entre la Ville et Enfance et Musique, qui
a tenu son festival ici en mars dernier,
irrigue les lieux de vie des enfants. Les
ateliers de sensibilisation, organisés en
amont des spectacles, participent au
plaisir des petits qui se découvrent artistes et laissent libre cours à leur imagination. Quoi de plus merveilleux que
de créer et de se faire (un peu) aider par
des « grands » ! Un décor et des marionnettes rigolotes avec Dominique Gay,
artiste plasticien gennevillois, ou avec
Sarah et Stéphane, de la Compagnie
Sous le Ciel, c’est le programme pour
accompagner le spectacle « Jojo, sac au
dos », prévu ce mois-ci, pour les 6 ans ;
les 2 ans ont droit à une version plus…
petite, puisque le spectacle s’intitule
« P’tit Jojo, sac au dos » *.
Les séances Racontines avec les bibliothécaires, celles d’initiation avec des
professeurs de l’école des beaux-arts
Edouard-Manet, du conservatoire de
musique Edgar-Varèse, de l’école municipale de danse ou du Tamanoir, les mallettes et les livrets pédagogiques, le pass
« petits petons » qui permet aux enfants
de 2 à 5 ans et leurs parents de découvrir
différentes pratiques culturelles, autant
d’outils mis au service des enfants. En
plus, c’est pour leur bien ! * « Jojo, sac au dos », les mercredi 13 et
samedi 16 mai, à 14 heures, à la MDC ;
« P’tit Jojo, sac au dos », à 14 heures.
Séances tous publics. Renseignements
et réservations au 01 40 85 64 55. À la
MDC, 16, rue Julien-Mocquard.
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CultUre
CINÉMA
CI
Par Jacques Déniel, directeur du cinéma Jean-Vigo. 1 rue Pierre-et-Marie-Curie.
Bandes-annonces : www.ville-gennevilliers.fr - Programme sur répondeur : 0 892 68 27 43.
A LA RECHERCHE DE L’EXTASE
À l’aventure
L
asse de la vie qu’elle mène, Sandrine, une jeune femme, décide
de tout quitter. Libre d’esprit et
de corps, elle fait dès lors de nouvelles rencontres qui la conduisent vers
des plaisirs nouveaux, mais l’amènent
aussi aux confins du surnaturel et du
mysticisme.
Le désir et la recherche du plaisir
sexuel sont au centre de ce film étrange et fascinant de Jean-Claude Brisseau. Plaisir et désir sont les moteurs
du film tel que pouvaient l’être la peur
et le suspense chez Alfred Hitchcock.
Plus dépouillé, simple et radical dans
sa mise en scène, « A l’aventure » reprend de manière plus brute, directe,
forte, les thèmes de ses précédents
films : la nature comme dans « Les
Savates du bon Dieu », les expérimentations sexuelles comme dans
« Choses secrètes », la quête mystique
comme dans « Céline ».
Passionné par les éléments fantastiques de la vie, Jean-Claude Brisseau
nous livre ici une œuvre intense,
sensuelle, mystérieuse, approchant
au plus près la jouissance sexuelle et
mystique. Sublimes scènes ou Mina
atteint l’extase sexuelle et/ou mystique telle l’extase de Sainte-Thérèse
de l’église Santa Maria della Vittoria,
à Rome (1645-1652), de Gianlorenzo
Bernini, dit Le Bernin. La beauté de
l’extase, la magnificence de la nature,
la sagesse humaine – très beau personnage du chauffeur de taxi – font de
ce film une expérience émotionnelle
forte. Rencontre avec le réalisateur,
mercredi 6 mai, à 20 h 15.
UN FILM/UN BUFFET/UN CONCERT
Red, White and Blues
Ce documentaire de Mike Figgis fait
partie de la collection « La saga le
Blues », produite par Martin Scorsese.
Le film raconte le développement du
blues en Angleterre dans les années
soixante et l’influence de ces musiciens dans l’introduction du blues blanc
aux États-Unis. Mardi 12 mai.
À 18 h 15 : « Red, White and Blues »,
de Mike Figgis.
À 20 heures : buffet par « Mon oncle ».
À 21 heures : concert de Jeffrey Foucault, chanteur et guitariste américain
de folk, country et blues.
Photo : Sandys Dyas.
Jeffrey Foucault,
troubadour texan
Ceux qui connaissent les plaines arides
de l’Ouest américain, les bayous de Louisiane, les cactus géants du sud Texas ne
resteront certainement pas insensibles
à la musique de Jeffrey Foucault. C’est
roots, folk, brut. Jeffrey Foucault est
jeune mais sa voix est marquée de maturité. Elle a une âme. La qualité du son
de guitare le classe directement au panthéon des songwriters, de Neal Casal
aux Notting Hillbillies, avec Bo Ramsey
aux manettes pour le travail de studio.
Un premier album en 2001, « Miles from
The Lightening », est suivi en 2003
d’un autre, détonnant, « Redbird », puis
« Stripping Cane » en 2004 et « Ghost
Repeater » en 2006.
Ce troubadour texan de la veine de Neil
Young ou Johnny Cash remet à l’ordre
du jour ce genre désuet. Début 2009,
sort une compilation de treize titres de
John Prine, un album hommage, « Shoot
the Moon Right Between the Eyes ».
www.jeffreyfoucault.com
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SportS
La gym à son plu
U an après avoir fêté ses trente ans, la Gym club gennevilloise
Un
accue
accueille
les championnats de France FSGT, samedi 23 mai. Histoire
de souligner que la Ville sait recevoir et tient à développer sa gymnastique.
C
ela fera vingt ans que la Gym
club gennevilloise a organisé les
championnats de France FSGT
(Fédération sportive et gymnique du
travail) à Gennevilliers. Le club gennevillois a de nouveau été choisi par
la Fédération pour réunir les meilleurs
gymnastes français, samedi 23 mai, à
la salle des fêtes. Des poussins aux seniors, masculins et féminines, 218 gymnastes rivaliseront aux agrès (*) pour ces
championnats de France 2009, qualificatifs pour les championnats mondiaux
de 2010.
Le club gennevillois, qui a vu ses adhérents dépasser la centaine cette saison,
figure d’ailleurs bien à ce haut niveau
puisque deux de ses gymnastes sont
qualifiés pour ces championnats : Anas
Alahayane en benjamin et Damien Lacaille en cadet. Becha Zied, premier
réserviste chez les cadets, pourrait bien
aussi avoir sa chance car il serait le premier à concourir en cas de désistement
ou de blessure d’un des qualifiés de sa
catégorie. Quelques jours plus tôt, le
week-end du 8 mai, l’équipe promotionnelle garçons toutes catégories du
club aura participé aux championnats
de France par équipes qui se déroulent
à Nîmes.
À travers la venue de gymnastes, d’accompagnateurs et d’officiels de la France entière, Robin Legendre, président du
club et également entraîneur des poussins – la Gym club compte en tout onze
entraîneurs –, souhaite “faire découvrir
aux Gennevillois une discipline peu médiatisée”, mais aussi montrer le sens de
l’accueil et de l’organisation cher à notre ville. D’ailleurs, la Municipalité participe activement à l’organisation de cet
événement en aidant le club au niveau
financier, matériel et logistique.
L'équipe sélectionnée aux championnats de France FSGT.
Un lien entre
la ville et le club
Au sein du club, Khaled Ghedjati fait le
pont avec l’école municipale des sports
(EMS), où il est éducateur sportif spécialisé en gymnastique. “J’essaie de
combattre les préjugés, notamment au
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niveau des garçons qui pensent que la
gym est une discipline féminine ou bien
une discipline plus facile qu’il n’y paraît. Les enfants du pôle sport juniors
de l’EMS, âgés de 9 à 13 ans, découvrent d’ailleurs le samedi la gym à tra-
vers la Gym club gennevilloise. J’ai le
projet, l’an prochain, de me rapprocher
de l’Association sportive du collège
Guy-Môquet qui compte une très bonne
section gymnastique, pour voir comment il est possible d’échanger sportivement.” Il développe aussi des actions de
type loisirs, notamment de l’acrobatie
pour les jeunes réservée aux licenciés,
encadrée et fondée sur un travail foncier
gymnique.
Alors qu’en début de saison, le président
de la Gym club gennevilloise se félicitait des nouveaux équipements installés
dans le gymnase Jean-Guimier, il déplorait néanmoins le manque d’attractivité
de son sport dans la ville, comparée à
d’autres villes du département. Ces
championnats de France devraient redorer le blason de la gymnastique à Gennevilliers, un sport complet et exigeant qui
convient aussi bien aux garçons qu’aux
filles, en leur inculquant des valeurs de
rigueur et de persévérance, toujours utiles dans notre monde moderne.
SportS
plus haut niveau
Samedi 23 mai, salle des fêtes.
À 7 h 30 : début des compétitions ;
à 19 heures : palmarès et podiums.
Plus d’informations au 06 18 51 38 74
et sur www.gymclubgennevilloise.fr.
Jean-Michel Masqué
(*) Six agrès pour les hommes, c’est-à-dire
le cheval d’arçon, le sol, les anneaux, la table de saut, la barre fixe et les barres parallèles. Quatre agrès pour les femmes, soit la
table de saut, le sol, la poutre et les barres
asymétriques.
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SpOrtS
Samedi 9
FOOTBALL
Parc des Sévines
terrain n° 1
-d’Avray
16 h 30 : CSMG/Ville-d’Avray
Tournoi de Pentecôte
T
(13 ans-2)
terrain n° 2
16 h 30 : CSMG/Pouchet Paris 17
(13 ans-4)
Stade du Luth
16h : Entente sportive gennevilloise/
LSO Colombes (13 ans)
Dimanche 10
FOOTBALL
Stade Louis-Boury
13 h 30 : CSMG/Olympique
de Neuilly (18 ans-2)
15 h 30 : CSMG/Asnières (seniors-1)
Parc des Sévines
terrain n° 1
9 h 30 : CSMG/Vanves Stade
(vétérans-2)
11 h 30 : CSMG/Asnières (18 ans-3)
13 h 30 : CSMG/Malakoff (15 ans-2)
15 h 30 : AS Fossé/Ville-d’Avray
terrain n° 2
9 h 30 : Amicale 92/Mozaïk
Lundi 11
FOOTBALL
Parc des Sévines
terrain n° 1
15h : ASPTT Gennevilliers/ASPTT
Louvres
Mercredi 13
ATHLÉTISME
Stade Louis-Boury
13h : 4e tour - triathlon poussins(es)
Samedi 16
FOOTBALL
Parc des Sévines
terrain n° 1
es
14h : CSMG/LSO Colombes
(benjamins)
16 h 30 : CSMG/Courbevoie
ie (13 ans-1)
terrain n° 2
16 h 30 : CSMG/Clamart CSM Foot
(13 ans-3)
Dimanche 17
FOOTBALL
Stade Louis-Boury
15 h 30 : CSMG/Salésie Paris
(seniors-2)
Parc des Sévines
terrain n° 1
9 h 30 : CSMG/Vanves Stade
(vétérans-1)
13 h 30 : CSMG/Racing (15 ans-1)
Stade du Luth
9 h 30 : Olympique gennevillois/
Vasco-de-Gama
C
’est devenu le rendez-vous des
futurs champions du ballon
rond. Le tournoi international
de Pentecôte (30-31 mai) de football du
CSMG rassemble certaines des meilleures équipes de la catégorie 14 ans Fédéraux, françaises et étrangères. Presque
tous les départements franciliens sont
représ
représentés, à commencer par le Centre
formation de football de Paris, vainde for
queur de l’édition 2008, puis la Seineet-Marne avec l’US Torcy, l’Essonne
et-Ma
avec Linas-Monthléry, les Hauts-deSeine avec le CSMG et une sélection du
district, la Seine-Saint-Denis avec l’AS
distric
Bondy, le Val-de-Marne avec l’US CréBondy
tteil
il ett le Val-d’Oise avec l’Entente Sannois/Saint-Gratien. Des clubs français
viendront se joindre à l’armada francilienne, Amiens, le Stade de Reims, Quevilly et Chantilly, ainsi que de grands
clubs étrangers, Courtrai (Belgique), le
WAC Casablanca (Maroc) et l’Entente
sportive sétifienne (Algérie).
“La dimension sportive est importante, précisent les organisateurs, mais
bien plus importante est la dimension
d’échange, de plaisir, de respect et de
fair-play. Il s’agit de permettre à chacun de rencontrer d’autres personnes,
d’autres cultures dans une ambiance
de fête et d’amitié.” En effet, pour ces
dizaines de jeunes d’horizons différents,
leur séjour à Gennevilliers ne se limitera
pas à fouler les pelouses. Le samedi soir,
ils auront droit à une soirée parisienne
avec balade en bateau et promenade
autour de la tour Eiffel.
Le dimanche soir de clôture, ils participeront à une soirée festive. Une des
rares villes à organiser ce genre de tournoi, Gennevilliers met aussi en valeur,
via la section football du CSMG, son
sens de l’organisation (200 repas servis
midi et soir, du vendredi au dimanche)
et ses structures sportives.
Dimanche 31 mai, jour des finales du
tournoi et du jubilé Pauleta (buteur du
PSG jusqu’à la saison dernière) au parc
des Princes, des joueurs professionnels
français et étrangers pourraient bien venir encourager les jeunes évoluant au
parc des Sports. La présence d’Albert
Josué, le jeune Gennevillois qui a signé
à Saint-Etienne, est aussi attendue. Pendant toute la durée du tournoi, Hicham
Hadari, speaker professionnel, distillera
informations et encouragements. Des
animations musicales et une tombola
égaieront encore ce tournoi international très couru des recruteurs des grands
clubs. I
Samedi 30 (à partir de 10 heures) et
dimanche 31 mai (à partir de 9 heures,
finale à 16 h 30 et cérémonie de remise
des trophées à 17 h 30), parc des Sports
(stades Louis-Boury et Claude-Luboz).
Entrée libre.
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Deux courses pour un Grand prix
L
e Grand prix cycliste de la Pentecôte, organisé par le Vélo-club
gennevillois et la Ville, se déroule
dimanche 31 mai sur un circuit du Port
de Gennevilliers, empruntant notamment la route Principale. Il est ouvert
aux juniors, seniors et féminines. Une
première course, le challenge JeanBouquerand (l’ancien président du club
aujourd’hui disparu), concerne les 3e,
4e et 5e catégories. Elle se court sur un
circuit de 60 km à partir de 13 h 30. Céline Michout, les frères Philippe et Dominique Bouquerand, Pascal Villibord,
Alexis Hérisson, Jean-Laurent Lamour
et Hubert Grillot y représenteront les
couleurs de Gennevilliers. La seconde
course, sur un circuit de 80 km (départ à
15 heures) voit s’élancer les 1e et 2e catégories avec Jimmy Lefevre, Jean-Marie
Hérisson, Éric Michout et Michel Pissin
sous les couleurs gennevilloises. Plus de
100 coureurs, dont certains viendront de
province et de l’étranger, devraient participer à chacune des courses. Ce Grand
prix cycliste est homologué par la FSGT
(Fédération sportive et gymnique du travail), la FFC (Fédération française de
cyclisme) et l’Ufolep (Union française
des œuvres laïques d’éducation physique). I
Dimanche 31 mai, route Principale du
Port, de 13 h 30 à 18 heures. Inscriptions encore possibles (avec licence) au
Vélo-club gennevillois, 27, rue Chevreul
92230 Gennevilliers. Tél. 01 40 85 82
38 et 01 47 99 19 59.
BASKET-BALL
Gymnase Joliot-Curie
13 h 30 : CSMG/AAEGC
(seniors-3)
15 h 30 : CSMG/Malakoff
SpOrtS
Cyclisme
(seniors filles)
Lundi 18
FOOTBALL
Stade du Luth
20h : Suburbaine/Opel France
Samedi 23
FOOTBALL
Parc des Sévines
terrain n° 1
16 h 30 : CSMG/Ternes (13 ans-2)
2)
terrain n° 2
16 h 30 : CSMG/La GarenneColombes (13 ans-4)
Stade du Luth
16h : Entente sportive gennevilloise/
Olympique de Neuilly (13 ans)
KARATÉ
Dojo
13h : rencontre interclubs CSMG
Karaténergy/Villeneuve-la-Garenne
Dimanche 24
FOOTBALL
Stade Louis-Boury
13 h 30 : CSMG/FC 92 (18 ans-2)
15 h 30 : CSMG/Paris Alésia (seniors-1)
Stade du Luth
15 h 30 : CSMG/Paris Inter US
(seniors-3)
Parc des Sévines
terrain n° 1
9 h 30 : CSMG/Suresnes (vétérans-2)
11 h 30 : CSMG/Cheminots Ouest
(18 ans-3)
13 h 30 : CSMG/Levallois (15 ans-2)
terrain n° 2
9 h 30 : Amicale 92/Olympique
gennevillois
Basket-ball
Tournoi régional
L
e tournoi de basket-ball du CSMG,
qui en est à sa seconde édition, se
présente comme un mini-championnat de niveau régional pour les seniors (femmes et hommes). Une quinzaine d’équipes y participent dont, outre
le CSMG, le Stade Français, Colombes,
Neuilly-sur-Seine, Créteil, La Courneuve et Levallois chez les masculins,
et Nanterre, Rueil et une équipe valdoisienne chez les féminines. Le tournoi see
dispute à l’intérieur et à l’extérieur du
u
gymnase Joliot-Curie. Un concours dee
shoots à trois points ajoutera du pimentt
au spectacle. D’autres animations don-nent à ce tournoi un cadre festif. I
Dimanche 31 mai, de 9 h 30 à 19 heures,,
gymnase Joliot-Curie. Entrée libre.
BOXE
Gymnase Auguste-Delaune
9 h 45-17 h 15 : formation d’officiels
BEA et passage de gants rouges
compétition
Samedi 30
PÉTANQUE
Fossé-de-l’Aumône
13h-20h : concours doublette
BOXE
BO
OXE
X
Gymnase
Gyymna Auguste-Delaune
9h-17h
9h
h-17 : Coupe Letessier
Dimanche
Dima
D
31
BOXE
BOXE
Gymnase
Gymna
y
Auguste-Delaune
9h-17h : Coupe Letessier
9h-17
9h
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Gennevilli
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Pratique
Couleurs
tropicales
SERVICE JEUNESSE
Jobs d’été,
mode d’emploi
■ Devenir animateur, partir faire des travaux
d’archéologie, aider des handicapés, garder des
enfants, ramasser des tomates… La brochure
« jobs d’été » dit tout, ou presque, sur le sujet.
La fête pour l’association Couleur
Tropic, qui propose une dégustation
de produits locaux (sorbets, accras,
bokits, sorte de gros et délicieux beignet), samedi 30 mai, à l’Espace Grésillons. À partir de 16 h 30, spectacle
folkorique et sketches. La fête, quoi.
Tarifs : adulte, 8 euros ; enfant (moins
de 12 ans), 4 euros. Renseignements
au 06 86 82 88 56 ou 06 14 15 01 66.
30-40, rue François-Kovac.
Sortie
avec la Fnaca
Rires, plumes et paillettes, c’est le
programme concocté par la Fnaca,
qui propose, vendredi 12 juin, un dîner
spectacle avec Norbert et ses drôles
de dames, au Moulin de Guéliz, à Paley, en Seine-et-Marne. Tarif : 59 €.
55 places. Départ en car à 18 h 30, du
parvis de la mairie. Renseignements
et réservations au 06 83 85 44 69.
Vitale,
une fois par an
Une opération qui actualise vos droits
et garantit la prise en charge efficace
de vos dépenses de santé, c’est la
mise à jour de votre carte Vitale. Elle
s’effectue une fois par an, à la date
de votre choix, dans les bornes de
mise à jour installées dans toutes
les caisses d’assurance-maladie, les
pharmacies et dans certains établissements de santé. La mise à jour est
également nécessaire, après en avoir
informé votre caisse, en cas de changement de situation (naissance d’un
enfant, mariage, divorce, déménagement) et au moment de l’ouverture
de nouveaux droits (par exemple,
pour une prise en charge à 100 % ou
une couverture maladie universelle
complémentaire).
Enfin, si vous ne pouvez vous déplacer, il suffit d’envoyer votre carte
Vitale à votre caisse, accompagnée
d’une demande de mise à jour. Votre
caisse l’effectuera à votre place et
vous retournera votre carte dans les
plus brefs délais.
U
ne mine de tuyaux en tous gen- négligeable, permettant d’accueillir le
res, ce guide. On y trouve des public dans les salons, congrès, foires,
informations aussi bien sur le expositions… Supermarchés ou magababy-sitting, les grandes entreprises pu- sins de proximité cherchent également
bliques (La Poste, Sécurité sociale…), des étudiants pour des jobs de mise en
l’hôtellerie-restauration, la grande distri- rayon, de déchargement de camion.
bution, l’affichage, que sur les organis- Le guide est doté d’un utile lexique du
mes d’enquêtes, le
ssalarié (le contrat de
bâtiment et l’industtravail, les congés
trie, la santé ou les
ppayés, le repos hebjobs agricoles. Le
ddomadaire, le salaimétier d’animateur
rre, l’âge légal pour
vous intéresse ? On
ttravailler…), et de
vous dit tout sur le
qquelques questions à
Bafa (Brevet d’apsse poser avant de détitude aux fonctions
nnicher le job, comme
Jobs
Bafa
d’animateur), la forlla délimitation d’une
Volontariat
mation, la validazzone géographique
tion, les trois stages
ppour la prospection.
pratiques, les aides
Enfin, les objectifs
E
financières, le dieet la forme du curriplôme. Les métiers
cculum vitae et de la
space
de la presse vous
llettre de motivation
Jeunesse
tentent ? Des étussont détaillés, avec
177 avenue Gabriel-Peri - 01 40 85 60 80
diants sont recrutés
eexemples à l’appui.
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La brochure donne
L
d’émissions TV ou
aaussi des infos pour
des référencements dee sites Internet, voyager et se loger pour pas cher, en
pour vendre des abonnements dans les France et à l’étranger, sur le placement
écoles ou sur les campus d’universités, au pair, le bénévolat avec les chantiers
pour le portage à domicile des journaux collectifs et d’utilité générale (rénovaou la vente à la criée.
tion d’un bâtiment, travaux d’archéoUn job traditionnellement féminin logie ou de sauvegarde de l’environnes’ouvre de plus en plus aux garçons, ce- ment…).
lui d’hôtes et hôtesses d’accueil. Parler
Martine Chaymotty
une langue étrangère est un atout non
La jeunesse a son Espace
Au sein de l’Espace jeunesse fourmillent informations en tous genres et renseignements de toutes sortes (important fonds documentaire, photocopies et
téléphone gratuits pour vos recherches), bons plans à ne pas rater (trouver les
bonnes adresses d’auberges de jeunesse).
L’Espace jeunesse est ouvert les lundis et jeudis, de 14 heures à 18 heures ; les
mardis, de 14 heures à 20 heures ; les mercredis, de 11 heures à 13 heures et de
14 heures à 18 heures ; les vendredis, de 11 heures à 13 heures. 177, avenue Gabriel-Péri. Tél. 01 40 85 60 80. Courriel : [email protected]
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CourRier
Chers lecteurs, nous vous rappelons que cette page est la vôtre ! Merci de continuer à nous écrire. N’oubliez pas de nous
autoriser à reproduire un extrait de votre lettre avec votre signature ou vos initiales et, le cas échéant, votre lieu de résidence
ou votre quartier. Vous pouvez aussi nous adresser un courrier électronique à [email protected]
Aide aux études
Je tiens à remercier la Ville pour l’aide
qu’elle m’a apportée lors de mes dernières années dd’étude.
étude. Cette aide assura
mes inscriptions annuelles à la Faculté
vétérinaire de L., soulageant ainsi les
finances parentales et les miennes, les
études longues et onéreuses étant très
difficiles à assumer.
La collecte des objets encombrants
s’effectue le premier lundi
de chaque mois, dès 6 heures
du matin, sur l’ensemble
de la ville.
G. F.,
docteur en médecine
vétérinaire.
Rappelons en effet que depuis 2002, la Ville a mis en
place un plan d’aides aux
étudiants gennevillois inscrits dans l’enseignement
supérieur : la contribution
locale étudiante (CLE),
destinée notamment à
compenser les frais d’inscription en université. En
outre, les étudiants inscrits
en 2e et 3e cycles de l’enseignement supérieur peuvent se
voir accorder une aide financière pour un projet innovant,
spécifique (stage en province
ou à l’étranger, par exemple)
ou des études onéreuses. Plus
de 800 Gennevillois ont déjà
bénéficié de ces dispositifs.
Prochain
passage :
lundi 4 mai
Renseignements
à la Démarcherie,
au rez-de-chaussée
de la mairie,
tél. 01 40 85 62 52.
Gennevilliers propreté : 01 40 85 60 10
Gennevilliers Magazine Mai 2009 no192
177, avenue Gabriel-Péri 92230 Gennevilliers - Tél. 01 40 85 66 66 - Fax 01 40 85 68 98 www.ville-gennevilliers.fr
I Directeur de publication : Olivier Mériot I Rédactrice en chef : Danièle Salque-Tselouiko (01 40 85 64 85)
[email protected] I Rédaction : Martine Chaymotty (01 40 85 64 89) - Fabienne Dagouat (01 40 85
64 82) - Frédéric Lombard (06 81 90 54 00) - Jean-Michel Masqué - Yves Schebat (01 40 85 64 75) I Photographes :
Didier Comellec - Christophe Couffinhal I Imprimerie : LNI (01 40 85 74 85) I Publicité : HSP (01 55 69 31 00) I Dépôt
légal : mai 2009.
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Pharmacies de garde
Dimanche 3 mai : Ndika, 69-71, avenue Jean-Moulin 92390 Villeneuve-la-Garenne.
Vendredi 8 mai : Rajabaly, 45, avenue du Ponant 92390 Villeneuve-la-Garenne.
Dimanche 10 mai : Tran, 5, place Jean-Grandel.
Dimanche 17 mai : Vaxinghiser, 47, avenue des Grésillons.
Jeudi 21 mai : Abidi, 12, avenue Lénine.
Dimanche 24 mai : Ackoun, 39, bd Charles-de-Gaulle 92390 Villeneuve-la-Garenne.
Dimanche 31 mai : Asséo, 221, boulevard Gallieni 92390 Villeneuve-la-Garenne.
Lundi 1er juin (Pentecôte) : Cornaille, 61, rue Pierre-Timbaud.
Urgences
Sapeurs-pompiers :
18
Service médical d’urgence :
15
Samu social :
(numéro national gratuit)
115
Commissariat de police :
01 40 85 14 31
Gendarmerie nationale :
01 42 42 02 42
SOS suicide :
01 40 50 34 34
Secours adolescents
suicidaires :
01 44 75 54 54
Allô Enfance maltraitée :
(24h/24)
Écoute Enfance :
(8h30/23h)
119
0800 00 92 92
Clinique Chandon :
01 47 98 79 35
SOS médecins 92 :
01 47 07 77 77
SOS 92 (garde et urgences médicales) :
01 46 03 77 44
Urgences dentaires :
01 47 78 78 34
SOS vétérinaires :
01 47 45 51 00
Centre antipoison :
01 40 05 48 48
Hôpital Louis-Mourier :
01 47 60 61 62
Vétérinaires à domicile :
01 47 46 09 09
(24h/24)
Fichier canin :
(identification tatouages)
01 49 37 54 54
01 40 87 50 00
SPA :
01 47 98 57 40
Hôpital Max-Forestier :
01 47 69 65 65
EDF :
GDF :
0810 333 092
0810 433 192
Hôpital Beaujon :
Femmes victimes de violences 92
01 47 91 48 44
de 9 h 30 à 17 h 30
Violences conjugales Femmes
info services
39 19 - de 7 h 30 à 23 h 30
Santé
UtiLe
Hôtel de Ville : 01 40 85 66 66
CMS - 3, rue de la Paix
01 40 85 66 50
- 80, avenue Chandon :
01 40 85 48 20
Centre de planification
et d’éducation familiale
- 66, rue Pierre-Timbaud
01 40 85 66 83
Espace santé-jeunes
- 66, rue Pierre-Timbaud
01 40 85 67 62
CDAG
- Centre de dépistage anonyme
et gratuit 01 40 85 48 20
Consultation médico
psychologique
- 01 41 47 94 80
Hôpital St-Jean
- 01 40 80 66 66
Vie libre
- 06 75 99 67 15
Drogue info-service
- 0800 23 13 13
Centre Magellan
(cure ambulatoire en alcoologie)
- 01 41 21 05 63
Sequanaciat
(accueil, soins aux toxicomanes)
01 47 99 97 16
Siadpa (Service Infirmier d’Aide
à Domicile aux Personnes Agées)
- 01 40 85 65 75
Les Marchés
Une cinquantaine de commerçants
à votre
votreservice
service, cinqfoisparsemaine
cinq fois par semaine,
de 8 heures à 13 heures.
Aux Grésillons :
les mercredis et samedis,
39, avenue des Grésillons
Au Village :
les mardis, vendredis et dimanches,
62, rue Pierre-Timbaud.
Pratique
En mairie En dehors de la mairie
Passeport, carte d’identité
(affaires civiles, rez de chaussée)
01 40 85 60 90
Naissances, mariages, décès
(affaires civiles)
01 40 85 63 80
Aide au logement (5e étage)
01 40 85 62 76
Permis de construire (15 étage)
01 40 85 63 84
e
Club “11-14” (8e étage)
01 40 85 65 59
Service jeunesse (8 étage)
01 40 85 65 60
e
Conseil local de la jeunesse
(parvis mairie)
01 40 85 65 68
Affaires scolaires (9e étage)
01 40 85 64 25
Quotient familial,
inscriptions scolaires
(démarcherie)
01 40 85 62 52
Vaccinations gratuites
01 40 85 66 97
Maison des sportifs
01 41 21 22 60
Assedic
08 11 01 01 92
Centres de loisirs maternels
(7e étage)
01 40 85 64 47
Activités sportives (8e étage)
01 40 85 65 70
Plie
01 40 85 66 04
Centres de loisirs primaires
(7e étage)
01 40 85 65 37
Action sociale retraités
(rez-de-chaussée, mairie)
01 40 85 65 96
Boutique Club emploi
01 40 85 67 80
Service vacances 4-17 ans
(7e étage)
01 40 85 65 46
Centre des impôts (4 étage)
01 40 85 43 00
e
Circonscription vie sociale
assistantes sociales
01 41 21 14 50
Mission locale
01 41 21 40 20
ANPE
01 41 47 22 40
Coordination gérontologique
01 40 85 67 25
Maison du tourisme
Office municipal des loisirs
01 40 85 48 12
Office de tourisme
Syndicat d’initiative
01 40 85 48 11
Déchèterie
93, rue des Cabœufs
01 40 80 74 26
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LIBRE EXPRESSION LIBRE EX P
Les groupes
du conseil municipal
s’expriment sur les thèmes
de leur choix
Groupe communiste,
alternative citoyenne et républicain
Élus socialistes et républicains
Jo
Joëlle
Mutis
M
Marcelle Rohr
I have
h
a dream…
nous aussi
no
P
Pour
la justice sociale :
mettre
m
fin au paquet
fiscal
fi
Notre planèt
planète est en danger, nous aussi. Les effets de serre, la pollution et
le pillage des ressources naturelles par
une minorité de très riches, nous promettent à nous et à nos petits de très
mauvais jours.
Il faut être conscient que nous sommes
en train de vivre en direct une aggravation de la situation qui peut être irréversible, et dès aujourd’hui il est impératif d’agir à tous les niveaux.
Notre ville va bientôt avoir sa charte
écocitoyenne, élaborée avec des habitants, enfants, élus et services municipaux. Chacun y a un rôle à jouer, et les
Gennevillois devront relever le défi à
leur niveau et combattre les incivilités
intolérables en la matière qui polluent
notre quotidien.
Mais il faut impérativement changer
cette société et donc cette Europe libérale. L’Enfant, la Femme, l’Homme
ne doivent plus être uniquement des
valeurs marchandes, exploitées et à la
merci des grosses fortunes. C’est avant
tout cela l’enjeu du développement
durable, qui sauvera notre planète en
permettant à chacune et chacun d’y
avoir la place qui lui est due.
Il faut croire à la Paix en Palestine (ou
au Moyen Orient ?) et partout dans le
monde, la disparition de la famine, la
santé et le travail pour tous, le droit à
l’éducation, la lutte contre l’obscurantisme et toutes les formes de racisme.
Y rêver très fort, se battre pour cela,
c’est possible et on le peut tous ensemble.
Premier rendez-vous : le 7 juin, faisons front à gauche.
La France traverse la plus grave crise
économique et sociale depuis la fin de
la Seconde Guerre mondiale. Loin de
prendre la mesure de la situation, le
gouvernement n’a toujours pas adopté
le plan de relance dont notre pays a besoin.
Le paquet fiscal adopté par la majorité
UMP-Nouveau centre, dès le mois de
juillet 2007, est une mesure profondément injuste qui accentue les inégalités en protégeant les plus fortunés des
Français. Sa suppression permettrait
de dégager 15 milliards d’euros par an,
et de mener une vraie politique pour
améliorer le quotidien de nombreux
Gennevillois et sortir la France de la
crise.
834 contribuables disposant d’un patrimoine supérieur à 15 millions d’euros
ont chacun perçu un chèque de l’État
de 368 000 euros ! La Grande-Bretagne ou les États-Unis ont décidé de
faire contribuer les plus riches à lutter
contre la crise ; en France, l’UMP s’accroche désespérément à son bouclier
fiscal.
Tout au long du mois de mai, les socialistes de Gennevilliers sont à vos côtés
pour faire signer la pétition demandant
l’abrogation du paquet fiscal.
Pour le 1er mai, qu’ils soient élus, militants associatifs ou syndicaux, les
socialistes seront là, car ils soutiennent
le mouvement social et souhaitent que
le gouvernement entende enfin la voix
des millions de salariés de notre pays
qui défendent la justice sociale.
Vous pouvez prendre rendez-vous avec
les élus(es) socialistes de Gennevilliers
au 01 40 85 62 35.
Les Verts
Ri
Richard Merra
Sous
S
les pavés, la ruche
« Que faire »
de Daniel Cohn-Bendit
Il propose une nouvelle alternative au capitalisme : « La société pollen »
Ce qui crée le plus de richesses c’est moins le
miel que produisent les abeilles que la fertilisation des plantes qu’elles réalisent en faisant circuler le pollen de l’une à l’autre. C’est l’interaction qui est devenue le cœur de l’activité. Google
a 12 000 employés et 300 000 ordinateurs mais
produit le travail de 14 millions de personnes
qui, à chaque seconde, connectent ses services et
créent du travail en réseau. La richesse est constituée par le lien social et les transactions. Elle représente entre 350 et 1 000 fois plus que la valeur
de l’économie marchande traditionnelle.
« Un New Green Deal »
Pour le modèle de production, il ne parle pas
de décroissance absolue, mais de décroissance
sélective. D’ici vingt ans, il faudra rénover tout
l’habitat. Ce sera l’équivalent en terme de croissance du début des années cinquante.
Il faudra consommer, construire des produits écologiques, proposer des prêts bonifiés gagés sur les
économies d’énergie, investir dans l’éducation et
la recherche et la reconversion des personnes.
L’impôt intelligent
Le modèle social doit évoluer vers une redistribution, dissociée de la richesse créée par la production matérielle. Taxer 0,01 % l’ensemble des
transactions (7 milliards de transactions par jour)
suffirait à assurer le budget de l’État français,
taxer 0,1 % des appels émis en Europe par les
portables en prenant les sommes sur les profits
des opérateurs produirait 30 milliards d’euros,
soit le double du budget européen et financerait
le salaire minimum dans 27 pays, etc. L’impôt intelligent devrait donc frapper la circulation.
Une pensée écologiste
Elle doit sauver la demande d’autonomie de
l’individu et récuser l’individualisme qui porte à
l’égoïsme. Les Verts ont toujours créé une pensée
sortant du conformisme qui fonde une certaine
manière du vivre ensemble.
Nous sommes au moment d’un choix de société :
soit celle des inégalités, de la peur, soit celle de
l’imagination et du débat collectif.
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X PRESSION LIBRE EXPRESSION
Les contributions
publiées
dans ces pages
n’engagent pas
la rédaction
de Gennevilliers
Magazine
Union des Gennevillois
Gennevilliers pour tous
Rassemblement pour Gennevilliers , UMP
Ya
Yasmina Attaf
Taoufik Halem
Ta
Ch
Christian Cléro
Les
L Assises
de la réussite
Répondre
R
a ux
souffrances
so
des jeunes !
La
L trêve hivernale
Depuis plusieurs mois maintenant la
Municipalité a entamé un grand débat
de fond. En effet, elle a lancé les Assises de la réussite et elle est sur le point
d’annoncer des propositions qui doivent
se mettre en place à très court terme et
dans les années à venir.
Pourquoi ce projet a-t-il vu le jour ?
Vous le savez, la réussite de nos enfants
est au cœur de nos préoccupations. C’est
même le sujet le plus important car il
concerne l’avenir de notre ville. Nous
nous devons d’offrir à nos jeunes les
meilleures chances pour qu’ils trouvent
leur place dans notre société.
Des dizaines de personnes s’impliquent
dans ce projet qui a rencontré un écho
très favorable. Ces personnes viennent
d’horizons très différents mais ils ont
une volonté commune qui est la réussite
de nos jeunes.
Les élus qui travaillent autour de ce
thème n’ont pas toujours la tâche facile
car nous avons décidé de travailler sans
tabou et d’aller au bout des choses. Nous
avons décidé de le faire parce que c’est
le seul moyen d’élever le niveau d’exigence, pour que chaque enfant gennevillois ait toutes les chances de devenir
un adulte épanoui dans un monde en
constante évolution.
Les mesures seront prochainement annoncées et doivent favoriser la réussite
de nos enfants et de nos jeunes. Elles
s’appuient sur les remarques et les attentes des Gennevillois mais aussi de
divers services municipaux qui se sont
fortement impliqués dans ces Assises.
La réussite de nos enfants est l’affaire de
tous, car nous préparons les citoyens de
demain et la question éducative est une
priorité.
Depuis plus
plusieurs mois, des violences
se déroulent dans notre ville, comme
ailleurs : rivalités entre jeunes de plusieurs
quartiers, intrusions dans les collèges,
dans les transports.
La révolte des banlieues en 2005 n’a rien
appris à nos gouvernants. Malgré les
promesses de Sarkozy, Fadela Amara,
Hirsch… la situation des jeunes dans les
banlieues s’est aggravée. Dans les zones
urbaines sensibles (ZUS), le nombre de
jeunes inscrits au chômage a progressé de
57,2 % entre janvier 2008 et janvier 2009,
et doublé (+ 104 %) pour les diplômés bac
+ 3 ou plus. Et la majorité des emplois sont
en CDD ou en intérim… Refuser aux jeunes l’entrée dans la vie : quelle violence !
C’est à ceux qui sont déjà en difficulté que
le capitalisme veut faire payer sa crise.
À Gennevilliers, notre groupe n’a cessé de
réclamer des mesures en faveur des jeunes : où en sont les lieux de rencontre, le
café sans alcool, le recrutement de jeunes
dans les entreprises qui s’implantent…
promesses faites au moment des Assises
de la Ville ? Il y a urgence : la direction
municipale doit sans plus tarder ouvrir
dans les quartiers ces lieux de rencontre
encadrés par des éducateurs et gérés par
les jeunes, ouvrir une maison des jeunes,
augmenter les moyens donnés aux associations de quartier qui agissent au quotidien, organiser des animations en pied de
cité pendant les vacances (pourquoi avoir
arrêté cette initiative prometteuse ?). Il
faut écouter et prendre en compte la parole des jeunes en les associant au conseil
municipal. Pas seulement des paroles, des
actes !
Nous savons tous que les politiques répressives ne feront pas reculer les violences. Il faut au contraire développer une
véritable politique de prévention : l’État,
le Conseil régional, le Conseil général,
la Ville doivent s’en donner les moyens.
Et ça doit être une priorité.
Il faut rappe
rappeler que la trêve hivernale
s’échelonne du 1er novembre au 15 mars,
évidemment comme à l’accoutumée Monsieur le Maire nous a fait voter un vœu
contre les expulsions. Je tiens à rappeler
au Maire que notre gouvernement a pris
un certain nombre de mesures (grâce à la
loi de mobilisation pour le logement et la
lutte contre l’exclusion) de prévention des
expulsions et les ménages menacés d’expulsion bénéficieront d’enquêtes sociales
approfondies. L’objectif est de trouver des
solutions adaptées à chaque cas individuel
(ex : rééchelonner les impayés) pour éviter
les litiges entre le bailleur et le locataire,
etc. Le préfet doit rappeler à l’occupant des
lieux qu’il a la possibilité de faire valoir
son droit au logement opposable (Dalo).
Le préfet doit veiller qu’une proposition,
au moins d’hébergement provisoire, soit
faite aux personnes expulsées pour ne pas
laisser la personne à la rue.
Le G20
Les vingt principales économies de la planète se mettent d’accord sur une feuille de
route économique et financière commune.
On peut remarquer que le sommet du G20
a ainsi permis d’arriver à un accord qui
reconnaît clairement que la défaillance
de la régulation est à l’origine de la crise
financière, et qui réforme en profondeur
l’organisation financière internationale. Et
cela, c’est bien à la France, à l’Allemagne
et à l’Union européenne que nous devons
ce succès. Cet accord pose les bases d’un
nouveau capitalisme : moins sauvage, plus
équilibré. En un mot, il s’agira d’un capitalisme plus moral. Le Président Obama a
d’ailleurs salué ce volontarisme : “Sans le
leadership de Nicolas Sarkozy, le sommet
du G20 n’aurait pas été celui qu’il a été.”
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