Entrainement sportif – Le muscle (strié squelettique)
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Entrainement sportif – Le muscle (strié squelettique)
Entrainement sportif – Le muscle (strié squelettique) Muscle : Organe doué de la propriété de se contracter et de se décontracter (Larousse médical). Le muscle est un tissu structurellement orienté vers la production d’énergie mécanique. Grâce à la contraction des cellules musculaires, la mécanique humaine est capable de produire un certain niveau de force. Cette force est à l’origine des déplacements de l’appareil locomoteur. Le tissu musculaire regroupe l’ensemble du matériel contractile de l’organisme. Ce denier se structure à la façon d’une « poupée russe », de l’élément le plus gros - le muscle lui-même -, vers le plus petit - les protéines contractiles. Chaque muscle strié squelettique est inséré sur l’os par l’intermédiaire de tendons constitués de tissu fibreux. Le muscle se compose de nombreux faisceaux constitués musculaires, de fibres eux-mêmes musculaires, lesquelles se composent enfin de myofibrilles. Cette structure cylindrique présente des zones sombres et des zones plus claires. Les zones sombres correspondent aux filaments de protéine appelée « myosine » et les zones plus claires correspondent aux filaments de protéine appelée « actine ». En coupant la myofibrille entre deux zones claires, on obtient un sarcomère, l’unité fonctionnelle fondamentale du muscle. La fibre musculaire, également appelée myocite, répond aux même caractéristiques qu’une cellule. Elle dispose : - De plusieurs noyaux - D’une membrane plasmique, le sarcolemme - D’un cytoplasme, le sarcoplasme - D’organites fonctionnels (Mitochondries, Golgi, Ribosome…) Muscle strié L’entrainement Muscle cardiaque en musculation provoque l’adaptation Muscle lisse du tissu musculaire. L’hypertrophie désigne l’augmentation de la taille d’un muscle par augmentation du volume des cellules. Chez l’homme, elle s’oppose à l'hyperplasie, qui désigne le développement du muscle par augmentation du nombre de cellules, c'est-à-dire du nombre de fibres musculaires. Bien qu’elle soit théoriquement possible dans certaines circonstances particulières (dopage notamment), l’hyperplasie n’a jamais été prouvée chez l’être humain. L'hypertrophie musculaire repose sur un phénomène « surcompensatoire », principe fondamental de l’entrainement. La surcompensation permet à l'organisme, après avoir subi un stress, de développer une capacité fonctionnelle supérieure. Il correspond donc à un catabolisme, suivi, post récupération, d’un anabolisme de niveau supérieur. Sébastien Rodde