Dürer et son temps - École nationale supérieure des beaux-arts
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Dürer et son temps - École nationale supérieure des beaux-arts
Communiqué de presse Dürer et son temps De la Réforme à la guerre de Trente Ans Les trésors de la collection des Beaux-arts de Paris se dévoilent Exposition du 24 octobre 2012 au 13 janvier 2013 Galeries d’exposition, 13 quai Malaquais Paris 6 e Visite de presse le 23 octobre à 10h00 Contact Presse Opus 64 / Valérie Samuel Arnaud Pain / Antoine Leclaire [email protected] [email protected] Tel. : 01 40 26 77 94 Beaux-arts de Paris Isabelle Reyé, [email protected] Tel. : 01 47 03 54 25 Commissaires de l’exposition Emmanuelle Brugerolles, conservateur général du Patrimoine, chargée de la collection de dessins de maître à l’École des Beaux-Arts David Guillet, directeur adjoint au musée de l’armée Assistés de Juliette Jestaz, conservatrice des bibliothèques au service des Collections, pour les livres et Dominique Van de Casteele, conservatrice du patrimoine au service des Collections, chargée des estampes, pour les estampes Directeur Nicolas Bourriaud Chef du département du développement scientifique et culturel Bruno Girveau Responsable communication, mécénat et partenariats Tanguy Grard www.beauxartsparis.fr L’exposition « Dürer et son temps » présente pour la première fois une centaine de dessins du XVe au XVIIe siècles, accompagnés d’une quarantaine d’estampes et une trentaine d’ouvrages illustrés de la même époque provenant presque exclusivement de l’exceptionnelle collection de Jean Masson, donnée à l’École des Beaux-Arts en 1925. Urs Graf, Couple de paysans dansants L’Ecole des Beaux-Arts conserve après le Département des arts Graphiques du musée du Louvre, la plus belle collection de dessins en France. Plus de 20 000 dessins qui comptent aussi bien des œuvres italiennes, allemandes, flamandes, hollandaises que françaises du XVe siècle au XXe siècle. C’est un pan entier de ce fond qui est ici présenté pour la première fois. Les dessins allemands étant peu collectionnés en France et mal documentés, cette manifestation offre, au travers de plus de 100 dessins, gravures et ouvrages, un panorama inédit et passionnant de la création artistique des grands centres allemands de la Réforme à la guerre de Trente Ans : Nuremberg, Augsbourg, Munich et Prague pour ne citer que les principaux. Les artistes les plus célèbres sont représentés par des œuvres majeures, notamment Hans Holbein l’Ancien (1460-1524), Albrecht Dürer (1471-1528), Hans Baldung Grien (1460-1524), Urs Graf (1485-1529). On y découvre la diversité des approches techniques (l’estampe, le vitrail, l’orfèvrerie, qui connaissent un large développement dans l’atelier de Dürer à Nuremberg) mais aussi la richesse des thèmes abordés : la religion aussi bien que le monde profane, avec notamment les célèbres Danses de paysans d’Urs Graf (1485-1529) ; le paysage, dont l’importance se lit à travers la Vue de Bâle de Matthaeüs Merian (1593–1650) ou les vues de Prague de Roelandt Savery (1576-1639) et de Wenceslas Hollar (Prague 1607Londres 1677). Cette exposition, fruit de recherches menées depuis plusieurs années qui ont permis de réattribuer de nombreuses feuilles jusqu'alors classées sous des noms flamands et hollandais, propose une relecture originale de cette période artistique allant de la Renaissance au maniérisme pragois. L’exposition comportera également la présentation sur écran de plusieurs manuscrits numérisés, ainsi qu’une animation multimédia inédite du Cortège triomphal de Maximilien Ier. Albrecht Dürer, Portrait de Frédéric de Saxe Elle est accompagnée de la publication d’une somme de cinq cents pages, plus de mille illustrations en couleur avec des contributions de Naïma Ghermani, Professeur à l’université de Grenoble et Thomas DaCosta Kaufmann, Professeur à l’Université de Princeton. Le catalogue des œuvres est établi par Emmanuelle Brugerolles, conservateur chargée de la collection de dessins de l’Ecole, et David Guillet, directeur adjoint au musée de l’armée, avec la collaboration de Camille Debrabant, historienne de l’art. L’exposition sera présentée à la Staatsgalerie de Stuttgart en 2013 et au Crocker Art Museum de Sacramento en 2014. Un autre aspect de la collection de dessins des Beaux-arts de Paris sera également dévoilé lors de l’exposition Jean-Baptiste Carpeaux, Cabinet des dessins Jean Bonna, Beaux-arts de Paris, du 16 novembre 2012 au 8 février 2013. Albrecht Dürer, Adam et Eve Enfin, l’Ecole prépare l’exposition Gods and Heroes à partir d’une sélection des plus belles œuvres de ses collections. Dans plusieurs villes des Etats-Unis en 2014 et 2015, en partenariat avec l’American Federation of Arts. Galeries d’exposition de l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts, 13 Quai Malaquais, 75006 Paris Métro Ligne 4 : Saint-Germain-des-Près, Bus : 24-27-39-63-70-86-87-95-96 Ouverture du mardi au dimanche de 13h à 19h Tarifs : plein 6€, réduit 4€ ; gratuit sur justificatif Visite de presse le 23 octobre 2012 à 10h Vernissage le 23 octobre 2012 à partir de 18h La collection de dessins de l’Ecole des beaux-arts L’Ecole des Beaux-Arts conserve plus de 20 000 dessins qui comptent aussi bien des œuvres italiennes, allemandes, flamandes, hollandaises que françaises du XVe siècle au XXe siècle. L’origine de ce fonds remonte à la création de l’Académie royale de peinture et de sculpture, qui met en place dès 1648 un enseignement fondé sur l’étude d’après les sculptures antiques et le modèle vivant. L’institution conserve la plus belle collection d’académies du monde, des plus grands artistes français du XVIIe et XVIIIe siècles, Charles Le Brun, Antoine Coypel, Jean Baptiste Champaigne, Nicolas de Largillière, François Boucher ou encore Charles Natoire. A partir du milieu du XIXe siècle, cet ensemble s’est enrichi de dons et de legs d’amateurs, de collectionneurs et d’artistes. La première donation date de 1867 et la dernière de 1987 : les plus grands noms, comme Raphaël, Léonard de Vinci, Michel-Ange, Pieter Brueghel, Rembrandt van Rijn, Nicolas Poussin, Antoine Watteau, Jean-Dominique Ingres côtoient ceux moins célèbres de Laurent de la Hyre, Eustache Le Sueur ou encore Carle Van Loo. L’Ecole allemande occupe dans cet ensemble une place de choix due essentiellement à la générosité d’un collectionneur, Jean Masson, qui fit don à l’Ecole des Beaux-Arts en 1925 de plus de deux cent cinquante dessins du XVe et XVIIe siècles. Grâce aux recherches menées ces dernières années qui ont permis de redécouvrir ce fonds et de réattribuer de nombreuses feuilles jusqu’alors classées sous des noms flamands et hollandais, on peut aujourd’hui dresser un panorama assez complet de la richesse de cette collection. L’Ecole nationale supérieure des beaux-arts - Etablissement public à caractère administratif sous tutelle du Ministère de la Culture et de la Communication, l’Ecole des beaux-arts développe une formation originale basée sur le travail en atelier, la diversité des pratiques et l’échange avec l’étranger. L’Ecole délivre un diplôme de 1er cycle après trois ans d’études, et le diplôme national supérieur d’arts plastiques (DNSAP) à la fin de la cinquième année, reconnu au grade de master. Elle accorde une grande importance aux nouvelles technologies comme à la transmission des techniques les plus patrimoniales, ainsi qu’aux enseignements théoriques d’un haut niveau. L’Ecole des beaux-arts représente plus de 500 étudiants, 100 professeurs, artistes enseignants et techniciens, plus de 60 accords d’échanges internationaux avec les plus grandes écoles d’art dans le monde entier, une médiathèque proposant, en libre accès, 45 000 ouvrages, des collections de plus de 450 000 œuvres et plusieurs expositions patrimoniales et d’art contemporain chaque année.