Lorsque l`enfant parait, le cercle de famille applaudit à grands cris
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Lorsque l`enfant parait, le cercle de famille applaudit à grands cris
NOEL Lorsque l’enfant parait, le cercle de famille applaudit à grands cris. Son doux regard qui brille fait briller tous les yeux et les plus tristes… les plus souillés peut-être se dérident soudain à voir l’enfant paraître Innocent et joyeux (V. Hugo) Noël est pour chacun, Noël est pour chaque famille, mais Noël est aussi politique ! Regarder cet enfant-Dieu dans la crèche invite à un autre regard sur chaque homme, chaque femme cet enfant que les Européens contemplent depuis des siècles questionne aussi votre vie sociale. Je pense au Pape François proposant une sorte de charte aux parlementaires européens : « dans notre vocation de parlementaires, vous êtes aussi appelés à une grande mission, bien qu’elle puisse sembler inutile : prendre soin de la fragilité des peuples et des personnes prendre soin de la fragilité veut dire de force et tendresse lutte et fécondité au milieu du modèle de fonctionnaliste et privatisé qui conduit inexorablement à la « culture du déchet ». Prendre soin de la fragilité de la personne et des peuples signifie garder la mémoire et l’espérance ; signifie prendre en charge la personne présente dans la situation la plus marginale et angoissante et être capable de l’oindre de dignité » (25/11/14). Il est beau et bien d’applaudir l’enfant. Il est beau et bien de se réunir. Mais il est meilleur de changer son regard, d’adopter celui de Dieu Et d’oindre de dignité chacun des plus faibles. † Mgr Michel Dubost Évêque d’Évry - Corbeil-Essonnes le 22 décembre 2014