Leite : « Il faudra montrer un autre visage ensuite
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Leite : « Il faudra montrer un autre visage ensuite
Ouest-France Lundi 9 janvier 2017 Basket-ball Quimper et Rennes dans les temps à mi-parcours N1M. Quimper - Union Rennes : 86-60. Le derby breton a marqué la fin de la phase aller. Quimpérois et Rennais ont pour l’instant un parcours conforme à leurs ambitions respectives. René Riou La victoire nette et sans bavure de l’Ujap samedi salle Michel-Gloaguen a scellé la fin des matches allers. Du côté quimpérois, Laurent Foirest dévoilait un large sourire, après le succès des siens dans le derby breton. « Nos étrangers ont été performants (Burke, Bluntt et Bobrov sont les meilleurs marqueurs à plus de 15 points). Maxime Choplin a aussi été très bon à la mène. Ce n’est pas toujours facile de revenir d’une trêve de 10 jours. Rennes était une équipe difficile à jouer, mais les joueurs ont fait ce qu’il fallait. » Ce premier succès des Ujapistes en 2017 permet au club finistérien de terminer la première phase juste derrière le leader Souffelweyersheim, mais surtout avec un matelas confortable par rapport aux prochains poursuivants Rueil et Caen, qui se sont aussi imposés. « Avec treize victoires et quatre revers, la phase aller a été positive, même s’il y a une ou deux défaites qu’on aurait pu éviter. Je pense notamment à SaintVallier (84-83) », retient l’entraîneur cornouaillais. Pascal Thibaud : « Le minimum syndical pour le maintien » Alors que le président Bernard Kervarec a rehaussé les ambitions à une place dans le Top 5, pour aborder les play-offs dans les meilleures conditions, les coéquipiers de Mathieu Tensorer sont pour l’instant dans les temps de passage. Du côté Rennais, Pascal Thibaud était forcément moins satisfait après la rencontre. « On a raté beaucoup de shoots faciles, alors qu’on avait des situations de jeu assez intéressantes. Le match se plie en début de deuxième mi-temps. On a pioché dans les solutions, et on est trop parti dans un jeu individuel. » Vyacheslav Bobrov a été l’un des artisans majeurs de la victoire quimpéroise. Après cette défaite contre la « meilleure équipe du championnat » selon lui, l’ancien coach d’Évreux a souhaité que ses hommes se remobilisent rapidement. « Avec huit victoires, c’est le minimum syndical à mi-parcours pour le maintien. Avec un succès en moins, on se met dans le danger de la descente. On va avoir une poule retour très difficile avec plus de déplacements. Il ne faut surtout pas se contenter de ce qu’on a pu faire par séquence sur cette première phase. Il faudra réagir, à commencer par le prochain déplacement à Challans. » Victor CHINI. QUIMPER - UNION RENNES : 86-60. (22-15, 23-21, 25-12, 16-12) QUIMPER : 32/62 aux tirs dont 9/23 à trois points. 13/16 aux lancers francs. 41 rebonds dont 12 offensifs. 20 fautes. 15 balles perdues. 23 passes décisives. Choplin 9, Mondesir 8, Burke 25, Tenso- rer 2, Bluntt 17 puis Prost 6, Bobrov 15, Temgoua 4, Herard 0, Hello 0. Entraîneur : Laurent Foirest. UNION RENNES : 22/59 aux tirs dont 7/22 à trois points. 9/13 aux lancers francs. 30 rebonds dont 10 offensifs. 18 fautes. 14 balles perdues. 10 passes décisives. Davis 18, Rathieuville 11, Ben Driss 11, Negrobar 0, Zivkovic 2 puis Gautier 2, Sclear 2, Pene 5, Hill 9, Esneu-Doguet 0. Entraîneur : Pascal Thibaud. Leite : « Il faudra montrer un autre visage ensuite » L2F. Strasbourg - Landerneau : 76-71. Les Landernéennes sont passées près de la correctionnelle, et elles n’ont pas pu inverser le résultat qui semblait acquis dès le départ pour Strasbourg. Durant les vingt premières minutes de cette rencontre, le LBB n’a pas existé. 22-12 dans le premier quart-temps, 15-4 dans le deuxième : rarement les filles de Stéphane Leite ont marqué aussi peu de points. Une inefficacité offensive qui ne pouvait que déclencher une forte réaction du coach : « On était battu dans les duels, complètement à la ramasse en défense. On n’avait aucun rythme en attaque, on avait vraiment trop de mal à se bouger. Il fallait réagir, et en deuxième mi-temps l’amour-propre a pris le dessus. On a changé d’options défensives, et marqué 50 points, ce qui prouve qu’on est capable de le faire. Mais il faut le vouloir. » Après la pause en effet, les Landernéennes ont réussi à inverser complètement la tendance. La réussite leur revenait, y compris à longue distance, et avec elle la confiance qui leur permettait de revenir à toute allure sur les talons des Strasbourgeoises. Pourtant, elles laissaient passer le coche en toute fin de match, comme le STRASBOURG - LANDERNEAU : 76-71 (22-12, 15-4, 5-26, 15-25). Loïc L’Huillier « On a laissé passer l’occasion de tuer le match » C’est ce qui chagrine le plus le technicien landernéen, qui voit le danger arriver dans les prochaines journées : « C’est dommage, parce que ça nous aurait donné l’occasion de passer la suite du championnat plus sereinement. Alors que là, on va recevoir Roche Vendée, qui vient de passer 40 points à Toulouse. Il faudra absolument montrer un autre visage pour la suite. » Les Landernéennes de Sabrina Palie ont raté le coche samedi soir. déplore Stéphane Leite : « À la fin, on a laissé passer deux rebonds de trop, et on a manqué des tirs simples, des tirs en course. Arrivés en prolongation on a gelé le ballon, au lieu de continuer à courir. On a laissé passer l’occasion de tuer ce match. Clairement, il faut être capable de comprendre qu’on doit tou- jours être à fond. » Les conséquences de cette défaite sont très limitées à première vue. Landerneau perd du terrain sur Chartres et Roche Vendée, mais reste en troisième place, avec Arras. Pour le moment, car il sera compliqué de tenir la position face au leader qui est en grande forme. STRASBOURG : 29 paniers sur 64 tirs, dont 11 sur 31 à trois points, 7 LF sur 11, 34 rebonds dont 11 offensif, 19 passes décisives, 21 balles perdues, 14 fautes. La marque : Bourdin 16, Dambach 10, Nsoki 7, Williams 2, Schmitt 15, puis Bacconnier 3, Mauler 2, Krawcczyk 16, Bienvenu 5, Wintz. LANDERNEAU : 26 paniers sur 63 tirs, dont 5 sur 21 à trois points, 14 LF sur 19, 42 rebonds dont 15 offensifs, 24 passes décisives, 26 balles perdues, 18 fautes. La marque : Lithard 19, Butard 12, Palie 5, Elenga 21, Koop 12, puis Debaut 2, Stervinou, Balayera.