MAITRISE SPECIALISEE EN OSTEOPATHIE 1. Le décret de la
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MAITRISE SPECIALISEE EN OSTEOPATHIE 1. Le décret de la
N Réf. : 2004/JJR/TM/00374bis MAITRISE SPECIALISEE EN OSTEOPATHIE 1. Le décret de la Communauté française de mai 2004 Le projet du décret définissant l’enseignement supérieur prévoyait une maîtrise en ostéopathie. Les Doyens des Facultés de médecine ont demandé aux Recteurs de reporter cette formation au niveau de la maîtrise complémentaire. L’objectif de cette demande était de limiter l’accès à la maîtrise en ostéopathie aux titulaires d’une maîtrise de 120 ECTS, à savoir les médecins et les maîtres en sciences de la motricité. Simultanément, avec cette démarche, la durée des études en kinésithérapie a été réduite de 5 ans à 4 ans, avec une maîtrise en 60 ECTS. Il s’en suit que les Maîtres en kinésithérapie devront d’abord acquérir 60 unités ECTS de maîtrise en sciences de la motricité avant de s’engager dans une éventuelle maîtrise complémentaire en ostéopathie. Les Doyens des facultés de médecine ne sont absolument pas favorables à une formation par filière indépendante vers l’ostéopathie et cela n’est d’ailleurs pas possible dans le cadre du décret. Cette profession est donc réservée aux médecins, d’une part, ou aux kinésithérapeutes titulaires d’une formation complémentaire. 2. Position des Universités L’UCL et en particulier l’IEPR ont l’intention d’ouvrir une maîtrise en sciences de la motricité qui est d’ailleurs indispensable à l’accès au doctorat. Par contre, ils n’ont pas l’intention ni les moyens d’ouvrir une maîtrise complémentaire en ostéopathie actuellement. Les choix à l’ULB sont moins tranchés et il n’est pas exclu qu’il y ait des intentions en ce sens au sein de cette institution. Les Doyens des dix facultés de médecine belges ont pris connaissance du projet de rapport sur l’ostéopathie demandé par l’Académie de médecine de langue française de Belgique. Ce rapport n’a pas été endossé par l’Académie. (Annexe) 3. Demande de l’Institut d’Enseignement Supérieur Parnasse – Deux Alice Depuis plusieurs années, cet institut propose un DESS en ostéopathie. Les DESS disparaissant, l’Institut d’Enseignement Supérieur souhaite poursuivre une formation dans ce domaine, si possible en collaboration avec l’Université. Conclusions de la discussion : Bien qu’il n’y ait pas de projet universitaire de formation en ostéopathie, il y a, au sein de l’UCL, une volonté de collaboration et d’harmonisation des programmes et des évaluations avec les Hautes Ecoles. Il est donc logique d’examiner la demande de l’Institut Supérieur Parnasse – Deux Alice et de réfléchir à ce que pourrait être une formation en ostéopathie. Mon point de vue personnel est que la Maîtrise en sciences de la motricité devrait apporter à des kinésithérapeutes un complément de formation en pathologie principalement mais également en sémiologie. La deuxième partie de la formation, appelée Maîtrise complémentaire en ostéopathie pourrait, elle, être consacrée principalement à l’histoire et la philosophie de l’ostéopathie et aux techniques ostéopathiques tout en poursuivant un complément de formation en pathologie avec référence aux indications et contre-indications des manipulations ostéopathiques. Cette formation en ostéopathie devrait intégrer des techniques de manipulation vertébrale de type Maigne et des techniques de traitement des affections abarticulaires selon Cyriax. L’ostéopathie viscérale et l’ostéopathie crânienne ne devraient pas être enseignées dans leurs aspects dogmatiques, mais une solide formation aux manifestations psychosomatiques et à l’effet des traitements dits « de terrain » devrait être assurée. A la demande de l’Institut d’Enseignement Supérieur Parnasse – Deux Alice, l’on pourrait éventuellement planifier la réunion d’une Commission de réflexion sur cette formation. Il est proposé que l’IEPR soit représenté par Marc FRANCAUX, en tant que Président de l’Institut et Jean-Louis THONNARD. Le service de médecine physique serait représenté par Jacques DE NAYER ou Léon PLAGHKI et Luc HAENECOUR. Madame GORET-NICAISE participerait à cette Commission, à la fois en tant que pathologiste, enseignante d’anatomie et enseignante au Parnasse. Le responsable du programme au Parnasse serait Monsieur Francis GRUWEZ, ostéopathe, kinésithérapeute, formé à Paris dans l’ Ecole Richard. Les deux collaborateurs pédagogiques seraient Monsieur Christophe COETSIER, Docteur en sciences, pour le Parnasse et Madame Véronique GODIN, Docteur en médecine, pour l’UCL. La participation d’un représentant de la Haute Ecole Charleroi-Europe serait souhaitée dans le cadre de l’élaboration des Académies. Ce rapport sera soumis au bureau de la Faculté de médecine en suivi de la discussion qui s’est tenue le 24.05.2004.
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