CATALOGUE 2016-2017
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CATALOGUE 2016-2017
THÉÂTRE ARTS DE LA PISTE THÉÂTRE D’OBJETS & MARIONNETTES DANSE JEUNE PUBLIC MUSIQUES CONTE HUMOUR ACTION CULTURELLE CINÉMA SCÈNE NATIONALE DE CHÂTEAUROUX Équinoxe « Bénis soient les lambeaux arrachés avec les dents à la hyène du temps. » [Thomas Vinau] « La fonction de l’artiste est fort claire : il doit ouvrir un atelier, et y prendre en réparation le monde, par fragments, comme il lui vient. » [Francis Ponge] saison 2016-2017 www.equinoxe-lagrandescene.com Le cercle des partenaires Hormis l’aide prépondérante de la Ville de Châteauroux et du Ministère de la Culture, sept partenaires se distinguent et nous accompagnent. Le Crédit Agricole du Centre-Ouest, ou l’Envie d’@gir Ici et Ensemble, est LA banque régionale, mutualiste et coopérative par excellence qui investit sur son territoire (l’Indre et la Haute-Vienne). Toujours au plus proche de celui-ci et de ceux qui y vivent, elle favorise, valorise et récompense l’émergence de nouveaux talents à travers, notamment, une nouvelle initiative « Concours de talents » à destination des 15-30 ans sur des projets artistiques et culturels. Elle accompagne également de nombreux projets personnels, professionnels, sportifs…, mais également culturels au travers de nombreux partenariats. Partenaire de la Scène nationale de Châteauroux Équinoxe, le Crédit Agricole du Centre-Ouest illustre, par cette alliance, sa présence et son intérêt pour le monde artistique. La culture ou l’enrichissement de l’esprit est un des moteurs d’investissement de la Caisse Régionale de Crédit Agricole du Centre-Ouest qui renouvelle pour une nouvelle saison son soutien à Équinoxe. Scène de mise en lumière d’artistes de tous horizons mais également scène d’émergence de nouveaux talents ou encore scène de bouillonnement culturel et d’ouverture d’esprit, Equinoxe est devenue un lieu incontournable du territoire de l’Indre et de tous ceux qui y vivent à l’instar du Crédit Agricole du Centre-Ouest. Le bon sens a de l’avenir ! Séverine PICHON Responsable des Ressources Humaines et de la Communication Le mécénat relie le monde de l’entreprise et son environnement culturel. C’est un mode de communication sûr qui permet aux entreprises d’affirmer leurs valeurs et de construire, autour d’engagements utiles, leur image et leur identité. Toutes les entreprises peuvent devenir mécènes, leurs dons ouvrent, sous certaines conditions, à une réduction d’impôt et permettent de bénéficier de contreparties. Convaincue des enjeux du mécénat et de la culture pour l’attractivité du territoire, la CCI de l’Indre soutient le mécénat culturel, l’art, la culture et les grandes institutions culturelles. En informant, en sensibilisant les entreprises au mécénat et en soutenant la diversité culturelle du département, la CCI se mobilise pour un mécénat de proximité qui valorise le territoire. Avec une programmation tout public et jeune public d’œuvres pluridisciplinaires, un soutien apporté aux artistes et à la création, des actions sociales et éducatives, Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux, contribue au rayonnement culturel de l’Indre. Son offre culturelle représente un atout important en matière de dynamisme local tant du point de vue touristique que professionnel. Pour la CCI, être partenaire d’Équinoxe c’est partager des valeurs fortes et humanistes au service de l’intérêt général, s’associer au développement des arts et de la culture, contribuer à la diversité culturelle et à la notoriété du territoire. Paulette PICARD Présidente de la CCI de l’Indre Le Groupe MGEN, « ma préférence solidaire » Avec 3,5 millions de personnes protégées, le groupe MGEN est un acteur majeur de la protection sociale et de l’économie sociale er solidaire. Créée en 1947, la MGEN gère le régime obligatoire d’assurance maladie des professionnels de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Culture et de la Communication, des Sports, de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de la Vie associative. La mutuelle fournit à ses adhérents une palette de prestations complémentaires très large en santé, prévoyance, autonomie et retraite. Le Groupe MGEN, via MGEN Filia, propose également une complémentaire santé individuelle ouverte à tous les publics, ainsi que des contrats collectifs pour les entreprises et les associations. Acteur global de santé, le Groupe MGEN est doté d’une offre de soins diversifiée, à travers ses 33 établissements sanitaires et médicosociaux et centres médicaux et dentaires, les trois établissements mutualistes de la région parisienne qu’il copilote en partenariat, et les 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes qu’il finance sur tout le territoire. Le groupe MGEN est un acteur de la société investi auprès de nombreux organismes pour défendre la citoyenneté, le respect des droits humains et la culture : il est partenaire du Mémorial de Caen, de la fondation Cartooning for Peace de Plantu, de la Fondation Lilian Thuram Éducation contre le racisme, des Rendez-vous de l’Histoire de Blois et du Salon de l’Éducation. Dans le département de l’Indre, la MGEN propose, avec le cinéma Apollo, des soirées-débat sur des thématiques telles que la défense du droit des femmes, l’économie sociale et solidaire, et des actions envers le jeune public dans le cadre de la semaine du goût. Frédérique LAMARRE Déléguée MGEN Indre C’est avec joie que Color 36, imprimeur et relieur depuis 30 ans dans l’Indre, renouvelle cette année son partenariat auprès d’Équinoxe. Une nouvelle saison d’envergure internationale se profile à l’horizon, pour nos agendas et livres d’art comme pour la Scène nationale de Châteauroux. Savoir-faire, créativité et ouverture sont les maîtres mots qui nous unissent et justifient cette collaboration. Très présente en Afrique, l’imprimerie Color 36 est naturellement tournée vers des cultures riches et fière de les accompagner à travers son savoir-faire reconnu et la qualité de ses productions. Il est essentiel pour toute notre équipe de prolonger cette expérience au niveau local ; c’est pourquoi nous sommes heureux d’accompagner Équinoxe pour une nouvelle saison de représentations aussi diverses qu’insolites. Francis FOURNIER – Jean-Marc BLANCHET Directeurs La présence d’une scène nationale est un véritable atout pour l’attractivité de la ville. Elle contribue à sa richesse culturelle et intellectuelle. Acteur du développement économique de la ville, l’hypermarché Carrefour de Châteauroux (qui emploie aujourd’hui plus de 240 personnes) est un magasin engagé sur son territoire. Impliquée localement, l’entreprise soutient de nombreuses associations caritatives (Banque alimentaire, Restos du cœur, Secours catholique…) mais aussi sportives (Berrichonne Football Club, Ekiden…). Avec une trentaine de producteurs référencés en rayon, le magasin a également à cœur de valoriser les produits régionaux. En complément de son engagement social et solidaire, Carrefour Châteauroux veut aujourd’hui montrer son soutien au développement et à la pérennisation du secteur culturel castelroussin en étant partenaire d’Équinoxe pour cette nouvelle saison. Philippe VIVIER Depuis plus de 20 ans, l’Elysée H ô t e l accueille les hôtes d’Équinoxe. Plusieurs centaines d’artistes et techniciens ont séjourné dans notre établissement qui a su préserver son esprit familial afin d’offrir la meilleure qualité de repos nécessaire à l’expression de leur art. Dans le cadre du mécénat, l’Elysée Hôtel poursuit et renforce son partenariat avec la Scène nationale castelroussine pour cette nouvelle saison. L’équipe de l’Elysée Hôtel est heureuse de participer à la dynamique culturelle proposée par Équinoxe aux habitants de l’agglomération et du département et même au-delà. Tout au long de cette nouvelle saison, tout sera mis en œuvre pour recevoir dans les meilleures conditions les compagnies qui se produiront sur la grande scène. « Votre hôtel, c’est un peu notre deuxième maison, à Châteauroux. » Cette phrase, écrite par un de nos nombreux hôtes de renommée internationale, résume l’atmosphère qui se dégage durant leur séjour et que nous cultivons chaque jour avec grand plaisir. Que cette nouvelle saison apporte aux spectateurs un bonheur culturel égal à notre bonheur de recevoir. Régis Tellier Gérant Les Vins du Centre-Loire Terres d’Inspiration Sur un peu plus de 5 000 hectares, les vignobles du Centre-Loire représentent une région viticole de petite taille aux appellations de grande renommée. Sancerre, Pouilly-Fumé, Menetou Salon, Quincy, Reuilly, Coteaux du Giennois et Châteaumeillant sont sept vignobles qui produisent des vins blancs, rouges et rosés que l’on retrouve sur les plus grandes tables en France comme à l’étranger. Produits dans un respect de plus en plus affirmé de l’environnement, ces vins, signés par leur terroir et leur origine, sont le fruit du travail de plus de 700 vignerons, négociants et coopératives. Des noms les plus renommés aux appellations plus confidentielles, tous ces vins s’offrent aux palais des dégustateurs confirmés comme des simples amateurs. Leur découverte est toujours un moment rare à partager avec ses amis. Les professionnels des vignobles du Centre-Loire sont fiers d’accompagner cette nouvelle saison d’Équinoxe, saison, sans nul doute, très inspirée. Benoît ROUMET Directeur du Bureau des vins du Centre-Loire Éditorial (I) Cher(e)s ami(e)s d'Équinoxe Je sais que le fracas et la détresse de notre monde nous saisissent si souvent que la tentation du repli sur soi est parfois bien grande, mais si vous avez ce journal de saison entre les mains, c’est que le désir de partager, dans la grande salle du théâtre d’Équinoxe ou le beau cinéma de l’Apollo, avec « vos semblables, vos frères » (comme disait Baudelaire de son lecteur), les moments intenses que le programme 2016-2017 vous apportera, ce désir-là fut donc le plus fort, celui de réfléchir, de s’émouvoir, de rire en un mot, de vivre plus intensément ensemble. Je salue ici, en votre nom, François Claude et les équipes d’Équinoxe et de l’Apollo, et les remercie pour leur professionnalisme, doublé d’un engagement exemplaire dans leur mission. Je tiens aussi à les féliciter pour le travail entrepris avec courage et imagination, dans le cadre d’une réflexion collective sur tous les aspects du fonctionnement de la structure, de sa gestion et de son organisation, à la recherche de toutes les améliorations possibles, mais avec le souci de préserver le bel esprit d’Équinoxe, fait d’exigence, de qualité et de fraternité humaine. Si la Scène nationale peut poursuivre son action en direction du public castelroussin, et bien au-delà, et mener les nombreux projets d’éducation artistique et culturelle, c’est parce que les élus des différentes collectivités le permettent – au premier rang desquels ceux de la ville de Châteauroux dont la contribution est fondamentale, politiquement et financièrement. Il est bon de rappeler qu’elle figure parmi les plus généreuses de France – au regard de sa population – envers sa Scène nationale. La baisse des dotations nationales aux collectivités a eu ses répercussions négatives sur notre budget en 2016, mais la Ville a pris l’engagement que la baisse ne se poursuivra pas en 2017. Le Département de l’Indre et la Région Centre-Val de Loire nous ont confirmé leur indispensable soutien financier en 2016-2017, à un niveau égal à 2015-2016. Et je n’oublie pas, bien évidemment, l’apport essentiel de l’État par le ministère de la Culture, via la DRAC Centre qui, en dépit des contraintes budgétaires, poursuit son soutien financier conséquent et ses encouragements permanents au projet artistique et éducatif de la Scène nationale. Les remerciements du Conseil d’administration vont aussi à tous les partenaires privés, entreprises, organismes, et aux personnes, à titre individuel, dont les contributions non seulement augmentent les moyens de l’AGEC-Équinoxe, mais soulignent leur attachement à la culture comme valeur-phare du développement économique du territoire et du développement personnel des citoyens. C’est parce que nous croyons que la culture est un droit pour tous qu’ensemble nous travaillons à la mise en œuvre de ce beau principe. Et cela est une mobilisation de chaque jour pour tous les équipiers. Parce que je crois que la saison 2016-2017 qui nous est proposée s’inscrit bien dans cet esprit, permettezmoi de citer Václav Havel, le grand dramaturge tchèque – devenu président de son pays : « Le théâtre, à mes yeux, doit être un foyer vivant et inquiétant d’introspection où la société se révèle à elle-même. » Et plus loin dans le même texte : « Je cherche au théâtre une approche du monde, franche, ouverte, aventureuse et sans aucune préconception. Je pourrais dire que pour moi, le théâtre est l’un des espaces où l’homme et la société peuvent tenter de se trouver. » Au plaisir de partager avec vous la saison 2016-2017. Michel Fouassier, Président de l’AGEC 1 ET DIT BAS (ou très haut) (II) « On continue ? On continue. » [Ludovic Janvier] MARÉE LASSE, puis MARÉE - HOTTE Futur du passé, passé du futur : Du temps que le Berry était sous les eaux, que la mer le recouvrait, que ChâtEAUroux était une île ourlée, un terrarium à ciel ouvert, voguait alentours un théâtre de troncs et de fûts… Dessus ou dessous ses eaux bilantielles : phyllium giganteum, necroscia annulipes, chevaux de mer, papillons aux ailes pectinées, aptères, essaims, naissains, ancolie jaune, astér(o)ides bleues, myrobolan, diatomées, miels, micaschistes, globe translucide ; et hominuscules éclaireurs passeurs… Un monde d'entrelacs amphibiens et poétiques. C'était après la transgression post-glaciaire, et avant que les tarets ne fassent mine de perforer le bois ; émergences pulsatiles et vibratiles. Imago, isthmes, embouchures. « Attention le poème se lève. Ne restez pas dans ses jambes. » [Jacques Darras] EN RAPPEL (descendre-ascensionner ; ailes) : – Au service de l'Artiste – Au service du (prochain) Spectateur – Merci (mer si… prendre la mer) : • aux Équipier(e)s fourbu(e)s, régénéré(e)s, régénérant(e)s, (in)croyables (in)croyants, en tout enthousiastes permanents. • aux Intermittent(e)s tisseurs • à toutes et tous, innombrables • à tu et à Toi Rémanence(s) CHOEUR À L'OUVRAGE CENT VINGT MILLE LIEUES SOUS LES MERS (cent vingt mille euros de moins) : Qu'à cela ne tienne… La tribu rassemblée s'est attelée aux dispositions obligataires (dispositif local d'accompagnement – dla), a phosphoré, élaboré, commencé de réinventer – la liste des mesures est longue ; à l'arrivée autant de spectacles et de représentations, une pause côté cha(pi)teau(roux), des parades pourtant, et une saison parmi les plus Aventureuses !… Rien de délétère (deleatur), le HIATUS (au théâtre : scène vide) rare ou voulu, des réflexions hanséatiques, des réunions d'orpAILLEURS, des invocations au dieu MÉLAMPOUS, des conciliabules nocturnes en Durance. Répons, Antienne, Évidanses. Échapper, ensemble, à la pesanteur ; se / vous hisser (THISSER) : courte échelle – échelle de coupée – trampoline – et autres moyens « de fortune » (vous appeler à la rescousse) – retendre le fil et vérifier les cavalettis – clore les paupières (traverser, se transporter) – chaîne d'union. À l'Unisson – besoin de toi, besoin de vous ; âmenez votre âme-oureux, votre âme-oureuse, qui vous voudrez. Entropie (sans atropine). Se réarmer, Pacifiques ; propOSER, colliger (relier). Ép(h)au(t)ler ; dans l'Arche, abriter les paroles iconoclastes, puis les voix rémisses… GIRER « Revocabulons le monde. » [Jacques Audiberti] « – Mais-alors-mais-au-fait (faix), pourquoi-comment ce spectacle-là (et tels autres) ? » « – Parce qu'on y voit une tête, et ses deux yeux, qui rêvent, ne serait-ce que d'UNE épaule amie ; et qui le tentent… (et tels autres, dès que ça y tressaille…) » Saint-Lunaire… Châteauroux – Feneu loins – mer – terre Toujours sous l'égide des oiseaux François Claude, avril 2016 Nidbrairie : William Henry Hudson – Vénus Khoury-Ghata – Patrick Reumaux – Fabienne Raphoz – Thomas Vinau – Régine Detambel – David Bosc – Anne Sibran – Ludovic Janvier – Ingeborg Bachman – Tomas Espedal – Christine Singer Chacun de nos mots… 2 Artistes associé(e)s • Julie Delille Théâtre des trois Parques « Se musser au cœur d’un théâtre… Affidées à un lieu, et pour quelques saisons Habiter un théâtre, y laisser des gestes Des allées, des venues. Il nous fallait ce lieu, avec sa chaleur, ses passages et ses humanités Comme une mousse, une plume ou un rameau pour nicher : une invitation à rêver Avec les mots, ceux de nos poètes, rêver ensemble et se construire des forêts. Nous sommes à la corne du bois (entrons dans notre thébaïde*), Se dépatter de la boue du routin puis Un regard à ce que nous y avons déjà déposé : Un moment impromptu**, comme un cadeau pour vous seuls dès la rentrée, Des présences éparses, semées dans la saison, Et puis suivre la trace d’une bête qui pointera le bout de son museau à l’automne 17… Le Théâtre des trois Parques est une compagnie fondée en 2015 par Julie et Clémence Delille. Julie est issue de l’École Nationale Supérieure de la Comédie de Saint-Étienne et Clémence est actuellement en formation à l’École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg – section scénographie. Implanté en Berry, le Théâtre des trois Parques développe pour les saisons à venir plusieurs projets de territoire et d’action culturelle. www.theatredestroisparques.com De jeunes pousses bienveillées, tuteurées, devenons arbres d’avenir Essences d’ombre puis de lumière vers les cimes et leurs timidités. Dans la canopée, tout explorer, descendre et remonter mais toujours chercher, flairer, à l’affût, écouter le silence et les sons, pour proposer des moments singuliers, chargés de sortilèges, un théâtre haptique. Enfin, à jour failli, à lune perdue, rejoindre nos loups et courir… » [Julie Delille] *« Dieux, que ne suis-je assise à l’ombre des forêts ! » **Promis, on triturera tous les boutons, on s’immiscera par tous les pores de ce théâtre, on murmurera à l’oreille de chaque spectateur… • Vincent de Lavenère Pionnier de la « jonglerie musicale », une recherche dont Équinoxe s’est volontiers fait le témoin en l’invitant à plusieurs reprises, il poursuit désormais l’ambitieux projet de créer un orchestre de jongleurs. Dans un premier temps, c’est un quatuor qui sera constitué pour une création qui devrait être présentée ici à l’automne 2017 et dont la partition sera confiée à Vincent Bouchot (chanteur de l’Ensemble Clément-Janequin, compositeur déjà complice du spectacle B’alla Cappella en 2013)… L’invention de nouvelles balles musicales – dont la réalisation mobilise à la fois les savoir-faire de l’artisanat laotien et une technologie du troisième millénaire comme l’imprimante 3D – permet pour la première fois d’envisager la transformation du geste jonglé en une expression musicale… Avec ce projet de Vincent de Lavenère, la jonglerie musicale franchira une étape décisive : il ne s’agit plus ici d’accompagner la musique ou d’y répondre d’un point de vue rythmique, voire de « traduire » la partition par une forme visuelle ou un mouvement de balles…, mais bien de produire du son en jonglant et d’interpréter collectivement une œuvre musicale en combinant et superposant plusieurs écritures de jonglage ! Équinoxe accueillera plusieurs temps de création de ce projet au cours de la saison 2016-2017 et proposera au public des rendez-vous : répétitions publiques, rencontres avec l’équipe artistique, etc. 3 Le Carnaval jazz des animaux The Amazing Keystone Big Band jeudi 15 septembre 19 h jeune public jazz Spectacle musical d’après l’oeuvre de Camille Saint-Saëns – Un conte de Taï-Marc Le Thanh Direction Bastien Ballaz, Jonathan Boutellier, Frédéric Nardin et David Enhco • Vincent Labarre, Thierry Seneau, Félicien Bouchot, David Enhco trompettes • Aloïs Benoit, Loïc Bachevillier, Sylvain Thomas, Bastien Ballaz trombones • Pierre Desassis, Kenny Jeanney, Éric Prost, Jon Boutellier, Ghyslain Regard saxophones • Côté rythmique Thibaut François guitare, Fred Nardin piano, Patrick Maradan contrebasse, Romain Sarron batterie • Récitant Sébastien Denigues Équinoxe 1 h tarif 7 D entrée offerte le soir pour les enfants qui viennent avec l’école en semaine à partir de 5 ans spectacle familial Séance scolaire à partir de 5 ans jeudi 15 septembre à 14 h 15 www.keystonebigband.com Le livre-disque est publié par Hachette-Livre // le disque sous le label Nome. « Ce qui sidère, c’est la fantastique qualité de l’Amazing Keystone Big Band. Les masses orchestrales, l’écriture, l’ampleur, donnent une dimension inédite à cette musique. La troupe entre en transe en dansant, ce qui depuis Jacques Prévert s’appelle la transcendance. […] L’Amazing Keystone Big Band, c’est la meilleure nouvelle du jazz depuis dix ans ! Un énorme succès ». [Francis Marmande] 4 Avec ce conte joyeux et ludique, voici une bien belle façon de faire découvrir aux petits et aux grands le jazz dans toutes ses expressions. Dix-sept talentueux musiciens explorent la musique classique avec cette réinterprétation de l’œuvre de Camille Saint-Saëns. Lion, poules, kangourous, éléphant, tortues et autres cygnes prennent vie sous la plume de l’auteur, qui prête à cette basse-cour une verve enjouée. L’orchestre n’est pas en reste : ça caquette côté trompettes, ça rugit côté trombones et ça piaffe côté saxophones. Un spectacle qui swingue avec impertinence ! Une version non conventionnelle, qui revitalise l’humour caustique de l’œuvre originale. Les dix-sept cadors qui piaffent derrière les pupitres de cette turbulente machine à jazz ne se contentent pas de faire allégeance, avec classe, à Count Basie, Duke Ellington ou Thad Jones. Ils considèrent surtout que cet orchestre d’amis triés sur le volet leur permet d’expérimenter des idées neuves tout en revisitant les perles d’un répertoire insubmersible. Les spectateurs parcourent l’histoire de cette musique et ses différents styles : du blues au be-bop en passant par le swing et le free jazz, des fanfares de La Nouvelle-Orléans à la bossa nova en passant par le funk et le jazz rock ; l’âne sauvage fait du be-bop, les poules et le coq sont funky, les lapins plutôt groovy, les oiseaux dansent une samba et les fossiles un lindy hop... En associant à chaque fois un instrument de musique à un animal, le spectacle fait découvrir au public les instruments du big band. Double plateau 1 billet = 2 spectacles ! Pour fêter automne et été indien, nous vous convions à concert, puis « performance » ; ensuite de quoi nous partagerons à même le plateau nos provisions de bouche sorties du havresac. Nous vous offrons à boire (soupe, vins). Renouailles… Hang Solo Francesco Agnello jeudi 22 septembre 19 h – vendredi 23 septembre 19 h 30 Chapelle des Rédemptoristes 1 h plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D musique théâtre Un instrument envoûtant, « inspiré » du steel drum des Caraïbes, « inventé » il y a une quinzaine d’années, et fabriqué à l’unité en Suisse (en bernois, hang signifie la main). Insolites, cet alliage de cinq métaux, ces épousailles de la main et du métal bombé, sphère bombée mystérieuse ; feulement, cristal, battements de cœur, sons sourds puis étoilés… Francesco Agnello, lauréat du prix Villa Médicis 1996, a été formé par les maîtres de la percussion Sylvio Gualda, Gaston Sylvestre, Jacques Delecluse et Michel Cals. Il découvre le théâtre comme musicien solo dans La Tragédie de Carmen mise en scène par Peter Brook, puis avec Eugenio Barba et Pippo Delbono. À Équinoxe, on l’a vu aux côtés de Robert Bouvier pour une lecture dédiée à Joseph Delteil ; ce pédagogue a signé plusieurs mises en scène (récemment autour de Erri De Luca et Au nom de la mère) ; on le retrouve chaque été en Avignon au cœur du Festival où il fait « palpiter » la Chapelle de l’Oratoire. CD : • Hang 1 – Cuts of Darkness • Hang 2 – sortie en novembre chez Bayard Musique L’Impromptu Petite forme conçue et réalisée par Julie et Clémence Delille, avec l’équipe technique d’Équinoxe Avec Mathilde Arnaud, Agathe Delille, Clémence Delille, Julie Delille, Robert Parize et la participation de Sophie Trognon. Équinoxe durée approximative 30 mn Nous vous proposons lors de cette soirée une rencontre sensible, à la suite de nos premiers jours de résidence, afin de commencer à s’apprivoiser… Impromptu : n. m. (latin in promptu, sur-le-champ) Hist. Littér. Petite pièce poétique de circonstance, en principe sans préparation. Une rencontre, au cœur du théâtre et de ses dédales, afin d’entrevoir l’univers du Théâtre des trois Parques. Nona, Decima et Morta, Aussi vieilles que la Nuit, la Terre et le Ciel, Seront, le temps d’une nuit, les servantes d’Équinoxe. Dans ce voyage contemplatif, à mi-chemin entre rêve et lucidité, il faudra être aux aguets, les sens avisés, les oreilles dressées, parfois sur la pointe des pieds. Chaussez votre curiosité, chevauchez vos rêves d’enfants, et laissez-vous guider par le fil… « Trois opérations : Voir, opération de l'œil. Observer, opération de l'esprit. Contempler, opération de l'âme. Quiconque arrive à cette troisième opération entre dans le domaine de l'art. » [Émile Bernard, Propos sur l'art] 5 La Septième Vague Théâtre du Centaure jeudi 29 septembre 20 h – vendredi 30 septembre 20 h 30 théâtre Mise en scène Camille • Textes Camille et Manolo • Composition et musique live Virgile Abela • Création et régie lumière Bertrand Blayo • Création vidéo Camille et Jean-Christophe Aubert • Costumes Les centaures sont habillés par Paul Smith, Création Clarisse Guichard – Fifi Turin Création • Régie vidéo Jean-Christophe Aubert • Régie générale Sylvain Vassas Cherel • Soins des chevaux Samantha Cammam, Johanna Houé, Marie Catherine Kiener • Administration / Production Matthieu Paris, Charlotte Grünspan, Dominique Raybaud Équinoxe 1 h 15 plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D Concocté pour l’écriture à la Chartreuse de Villeneuvelès-Avignon, puis à la Biennale Internationale des Arts du cirque de Marseille et au 30e Festival d’Aurillac où nous les avons retrouvés, nous vous convions chaleureusement à (re)découvrir ce travail insolite, osmotique et politique (abysses boursiers). Automne 2007 : Cargo. Camille et Manolo, déboulés de leurs calanques du Sud, leurs étalons frison noir et lusitanien nous « embarquant » – images gravées… Coproduction du court-métrage tourné à Terschelling aux Pays-Bas… Revoilà Le Centaure, deux hommes-chevaux, en proie à l’ivresse des chiffres… « Les centaures existent, ils sont là, dans le même monde que tout le monde. Dotés d’une intelligence instinctive et d’une rapidité animale, ils ont des aptitudes singulières dans le domaine de la haute finance. Ce sont de redoutables traders. Corps animal à la blancheur de nacre, et costume trois pièces haute couture, John et Solal sont des amis, presque des frères. Fringants et élégants, ils surfent sur les marchés financiers, et brassent des millions. Ils auraient pu profiter de cela, faire du pognon et prendre leur retraite à 30 ans. Mais dans les soubresauts d’un monde en crise, Solal pressent l’arrivée d’une terrible onde de choc… la vague des vagues… Elle ressemblera aux précédentes, mais elle emportera tout sur son passage. C’est La Septième Vague ; celle qui nous relie à la nature… » […] « Quand la presse financière parle de "chute des valeurs", elle ne croit pas si bien dire. Et si d’autres valeurs émergeaient aujourd’hui, simplement parce qu’on ne peut pas être heureux tout seul, ni heureux contre les autres, ni contre la nature dans laquelle nous sommes ? Dans ce monde de machines et d’abstractions mathématiques qui jouent des milliards à la milliseconde, le centaure, animal-humain, interroge (avec modestie et en poésie) les enjeux et les valeurs de notre époque. » Le Théâtre du Centaure C’est ce que Michel Foucault appelle une « hétérotopie », le lieu physique réel de réalisation d’une utopie : un espace concret qui héberge l’imaginaire comme une cabane d’enfant, un espace à la fois mythique et réel. Concrètement, le Théâtre du Centaure c’est une famille d’une dizaine d’équidés et d’humains qui ont construit ensemble un mode de vie et de création spécifiques. Village, écuries, lieu de travail et de fabrique, où dix personnes et dix chevaux œuvrent tous les jours à la réalisation d’une utopie. Évidemment le Centaure n’existe pas. C’est l’utopie d’une relation, d’une symbiose pour n’être qu’un à deux. Les créations de la compagnie s’apparentent tantôt au théâtre (Les Bonnes, 1998), tantôt au nouveau cirque (Macbeth, 2001), à la danse (Cargo, 2004), aux arts visuels et à l’installation vidéo (Flux, 2009), aux arts de la rue (Surgissements, 2012), au cinéma (Silence, 2013) ou au land art (TransHumance, 2013). Les Centaures participent à de grands événements comme la Capitale Européenne de la Culture et parcourent le monde avec leurs spectacles. Ces voyages sont l’occasion de réaliser des films d’art, à Berlin, Rotterdam, Odessa, Hambourg, Constanta, Istanbul, Singapour… 6 « Traders en licol blanc ; numéro de voltige équestre majestueux rythmé par un texte qu’agrémente la musique live du guitariste Virgile Abela ; une danse royale qui actualise le mythe du centaure avec poésie et qui poursuit sa parade. » [Paul Largerie] « Le Théâtre du Centaure a imposé l’époustouflante maîtrise de son parti pris… Le rythme des sabots, l’écume des museaux, les croupes luisantes, leur odeur puissante, loin d’être des artifices, accentuent l’impact physique et la sensualité des mots. » « La singularité du Théâtre du Centaure n’est plus à prouver… Il affirme une fois de plus la pertinence de son utopie : un acteur centaure mi-homme, mi-animal… Face à la barbarie du réel, la beauté sauvage des centaures trouve une exceptionnelle force d’impact… » [Stéphane Davet] « Métaphore filée des rapports humains ; vision utopique ; mise en scène soignée ; classe. » – Reims [Fanny Lattach] [Thierry Voisin] J’ai trop peur Cie du Kaïros mardi 4 octobre 19 h jeune public théâtre Texte et mise en scène David Lescot • Scénographie François Gautier Lafaye • Lumières Romain Thévenon • Assistante à la mise en scène / administration Véronique Felenbok Avec Suzanne Aubert, Camille Bernon, Élise Marie, Lyn Thibault, Marion Verstraeten (en alternance) Salle Édith Piaf 50 mn tarif 7 D entrée offerte le soir pour les enfants qui viennent avec l’école en semaine à partir de 7 ans spectacle familial Séances scolaires CE2-CM1/CM2 lundi 3 octobre à 9 h 30 et 14 h 15 mardi 4 octobre à 9 h 30 et 14 h 15 mercredi 5 octobre à 9 h 30 Le texte de la pièce est publié aux éditions Actes Sud-Papiers, collection Heyoka jeunesse « "Le théâtre, c’est un art de l’enfance", aime à dire David Lescot. C’est le jeu prolongé à vie ! » « J’ai dix ans et demi. C’est mon dernier été avant la sixième. Et la sixième, tout le monde sait que c’est l’horreur… » Avec une affectueuse drôlerie et une saisissante acuité, David Lescot montre les affres que traverse le garçon, effrayé par son entrée prochaine au collège, durant les grandes vacances. Si le texte est ludique et plaisant à loisir, s’amusant des facéties du langage des petits, la mise en scène est d’une efficacité et d’une poésie éblouissantes. Auteur, metteur en scène, musicien, David Lescot est associé au Théâtre de la Ville à Paris depuis 2008, où il a notamment présenté : Un homme en faillite, Prix du Syndicat de la critique de la meilleure création en langue française (2008), prix Nouveau talent théâtre de la SACD (2009) ; L’Européenne, Grand Prix de littérature dramatique (2008) ; La Commission centrale de l’enfance, Molière de la révélation théâtrale (2009) ; Le Système de Ponzi (2012). En 2014, il met en scène Ceux qui restent, Prix du Syndicat de la critique de la meilleure création en langue française (2014) ; et, en 2015, il crée J’ai trop peur dans le cadre du Parcours {Enfance & Jeunesse}. Ses textes sont publiés aux éditions Actes Sud-Papiers. « Il y a du vécu dans cette histoire qui forcément fait écho à celle à venir ou passée du public, jeune ou moins jeune. Le texte et la mise en scène pétillent d’intelligence et d’humour. On aime beaucoup ! » [Françoise Sabatier-Morel] « Outre le prodigieux exercice de jeu que nous offrent, à cette occasion, trois actrices époustouflantes, ce spectacle témoigne d’un travail de style passionnant. Le résultat est à la fois tendre, drôle et d’une grande virtuosité, d’autant plus que les trois comédiennes qui se partagent le plateau tirent leur rôle au sort avant chaque représentation ! » [Judith Sibony – Coup de théâtre] 8 « Tout est génial ici. Il y a cette volonté chez Lescot de faire témoigner les grandes et les petites choses, il est une nouvelle fois un ré-activateur de mémoire ; et cette fois, on rit aux éclats. » Cécile McLorin Salvant & Aaron Diehl Trio mardi 11 octobre 20 h 30 jazz vocal Cécile McLorin Salvant voix • Aaron Diehl piano • Paul Sikivie contrebasse • Lawrence Leathers batterie Équinoxe plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D www.cecilemclorinsalvant.com www.anteprimaproductions.com Discographie : • Cécile – 2010 • Woman Child – Mack Avenue – 2013 • For One to Love – Mack Avenue – 2015 « L’interprétation, magnifiée par une voix splendide aux effets infinis intensifiée par l’authenticité de l’expression, mise en valeur par un accompagnement aux petits oignons d’Aaron Diehl, rend ce disque non seulement attachant mais aussi indispensable au jazz, comme le sont les grands classiques des enregistrements du jazz de toutes les époques. On réécoutera ce disque dans cinquante ans avec toujours autant de plaisir. » [Yves Sportis] « Cécile McLorin Salvant est devant nous la pièce maîtresse d’une comédie musicale faite de jazz et de blues. » [Jean-Marc Gélin] « Du jazz qui ne craint pas de puiser loin dans ses racines blues pour replacer l’humour au centre des débats. En ralentissant le Growlin’ Dan de Blanche Calloway ou en ressuscitant un titre de Bessie Smith, Cécile libère une gouaille savoureuse, aidée avec beaucoup d’à-propos par le trio alerte qui l’accompagne sur scène. Une complicité palpable à chaque instant. » [Nicolas Teurnier] Cécile McLorin Salvant connaît une popularité croissante en Europe et aux États-Unis. Primée par l’Académie du Jazz en 2015, elle a reçu en février le Grammy Award du meilleur album de jazz vocal pour For One To Love ! Ce troisième enregistrement vient confirmer le talent de la jeune chanteuse franco-américano-haïtienne qui fait preuve d’une maîtrise exceptionnelle ! Son répertoire alterne de belles compositions personnelles et un choix de standards qu’elle a à cœur d’incarner sur scène, jouant sur la portée des textes qu’elle clame avec justesse et malice. Accompagnée par son groupe habituel, le stimulant trio de l’exceptionnel pianiste Aaron Diehl, elle s’engage corps et âme, tour à tour joueuse, cajoleuse, railleuse ou gouailleuse. Cécile McLorin Salvant est née à Miami et a étudié le droit français, la musique baroque et le jazz vocal à Aix-en-Provence. L’un de ses professeurs, le clarinettiste Jean-François Bonnel (avec qui elle enregistre son premier album), va la pousser vers l'improvisation. Elle remporte le concours Thelonious Monk en 2010… Repérée aux côtés de Jacky Terrasson, Archie Shepp ou de l’Amazing Keystone Big Band, elle nous est révélée en 2013 grâce à l'album Woman Child et à une première nomination aux Grammy Awards. Elle vit actuellement à Harlem. 9 Sophia Aram Le fond de l’air effraie samedi 15 octobre 20 h 30 humour Texte et mise en scène Sophia Aram et Benoît Cambillard • Lumières Julien Barrillet • Musiques Raphaël Elig Équinoxe 1 h 30 spectacle hors abonnement tarif Abonné(e)s 20 D tarif non-Abonné(e)s 25 D Spectacle Nommé aux Molières 2016 dans la catégorie humour « Le nouveau spectacle de l’humoriste de France Inter malmène l’air du temps dans l’esprit de Bedos. L’artiste, en ces temps inquiets, entend ne pas baisser la garde et décoche quelques punchlines ; et érige en droit inaliénable la liberté de parole, car "il ne faut jamais se laisser abattre". Vaille que vaille. Vannes que vaillent ! » [Gilles Renault] « Inlassable sentinelle de la liberté d'expression ; entre dérision et gravité, une critique mordante de la société, des politiques et des intégristes de tous poils. » [Michèle Bourcet] 10 « Après un très beau succès au Festival d'Avignon, avec élègance et joie ravageuse, elle dégomme l'ignominie avec une élégance de feu et de glace. » « Un spectacle incontestablement intelligent et bien écrit ; une Sophia Aram grinçante et grave. » Après quatre années passées à croquer l’actualité au sein de la matinale d’Inter, Sophia Aram s’interroge librement sur notre époque. À l’heure où une marque d’eau minérale a plus d’abonnés sur Twitter que n’importe quel prix Nobel, où « intello » est devenu une insulte, où le jihad commence sur Facebook, où les bobos traquent les traces de gluten dans le chou frisé et où Zemmour réhabilite Pétain… Sophia Aram dépeint avec tendresse des personnages se débattant dans l’air du temps et s’interroge sur l’état d’un débat public traversé par des idéologies et une actualité parfois dramatique. Victor F. Inspiré de Frankenstein de Mary Shelley lundi 17 octobre 20 h 30 théâtre Texte et mise en scène Laurent Gutmann • Scénographie Alexandre de Dardel • Costumes Axel Aust • Lumières Yann Loric • Son Estelle Gotteland • Maquillages, perruques Catherine Saint-Sever • Collaboration artistique Aurélien Desclozeaux • Masque Alexis Kinebanyan – KFX Studio Avec Éric Petitjean (Victor F.), Cassandre Vittu de Kerraoul (Élisabeth), Luc Schiltz (La créature), Serge Wolf (Henri) Unique représentation de cette adaptation sensible. Équinoxe 1 h 30 plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D « Une visée très éloignée du romantisme gothique de Mary Shelley, épouse du célèbre poète Percy Shelley ami du scandaleux et ténébreux Byron. […] La créature du monstre est très réussie. […] Le décor est rutilant de couleurs, magique à souhait. Dans ce décor merveilleux mais glacé, Victor F., son ami aveugle, sa dulcinée et le monstre errent comme des pantins. La glace va-t-elle se fissurer ? » « Forcément, la question que se pose d’emblée le spectateur, c’est : verrat-on le monstre de Frankenstein, et, si oui, quelle gueule aura-t-il ? […] L’homme nouveau réclame de l’amour, une reconnaissance, un père, une filiation, un lien !… […] Sur un mode ironique, facétieux, subtilement décalé, Gutmann et ses trois (bons) acteurs nous auront fait gamberger sur les manipulations aujourd’hui en cours. » [Evelyne Trân] [Jean-Luc Porquet] « Laurent Gutmann parvient joliment à actualiser la vieille et éternelle histoire. […] Via une scénographie inventive, la fable est vive, intelligente et remarquablement interprétée. » [Fabienne Pascaud] « On connaît tous plus ou moins l’histoire de Frankenstein, le roman de Mary Shelley, publié en 1818 alors qu’elle n’avait que 20 ans : un génial étudiant en science, Victor Frankenstein, parvient à créer de toutes pièces, en dehors de toute fécondation, un être humain vivant, être au physique monstrueux qui se fait meurtrier dès lors qu’il comprend que sa différence l’empêchera toujours de se gagner le cœur des hommes, et avant tout celui de son créateur. De par ses nombreuses adaptations, essentiellement au cinéma, Frankenstein est aujourd’hui devenu dans le langage courant synonyme de monstre (alors qu’il s’agit en fait du nom de son créateur) et renvoie confusément à un monde de noirceurs et d’horreurs, à une esthétique gothique parfois kitsch. Il ne s’agit pas de nous inscrire dans cette veine. Le roman de Mary Shelley commence comme un roman d’apprentissage. L’enfance de Victor y tient une place importante, au sein d’une famille aimante, dans le cadre enchanteur des bords du lac Léman. Il est chassé hors de ce paradis par la mort de sa mère alors qu’il est encore adolescent. Derrière le projet démiurgique de créer la vie à partir de la matière inerte, il y a d’abord pour Victor celui de redonner la vie aux morts. Victor Frankenstein est un fils de son temps, un homme des Lumières qui pense que la science peut et doit libérer l’homme de ses chagrins et de ses superstitions. En entreprenant ses recherches, il se met au service de l’humanité : "La vie et la mort me semblent des limites idéales qu’il me faut franchir, avant de déverser sur notre monde enténébré un torrent de lumière." Cette foi en la science et le droit que Frankenstein se reconnaît à créer la vie ex nihilo interrogent la défiance qui est la nôtre à l’égard de la recherche scientifique et de sa prétention à assurer le bien de l’humanité. Les malheurs qui frappent Frankenstein ne seraient-ils pas le châtiment d’une faute : celle de s’être pris pour un dieu ; créateur plutôt que créature ? Ce discours empreint de religiosité nous est familier, il hante tous les débats contemporains sur la manipulation du vivant ; il sous-tend les controverses qui entourent le projet transhumaniste : en voulant à tout prix s’affranchir de la maladie et de la mort, l’homme ne s’attaque-t-il pas à ce qui fonde son humanité même, à savoir la conscience et le respect de ses propres limites ? Mais la faute de Frankenstein est-elle bien celle-là ? Sa créature monstrueuse ne lui reproche pas d’être née, elle lui reproche de ne pas le reconnaître comme son fils, de ne pas assumer ses responsabilités de père. La faute, si faute il y a, serait donc réparable. » [Laurent Gutmann, octobre 2015] 11 Pascal Contet (accordéon) et le Quatuor Debussy jeudi 3 novembre 19 h 20 h 30 musique Pascal Contet accordéon Christophe Collette et Marc Vieillefon violons • Vincent Deprecq alto • Cédric Conchon violoncelle Pascal Contet à 19 h à la Chapelle des Rédemptoristes (jauge limitée) spectacle hors abonnement tarif unique 7 D Pascal Contet et le Quatuor Debussy à 20 h 30 à Équinoxe plein tarif 25 D tarif abonné(e) 15 D www.quatuordebussy.com www.pascalcontet.com Première partie : Utopian Wind « Je vous propose un solo à vivre dans l’obscurité afin de faire émerger en chacun de nous l’essence pure de l’écoute et de l’expérience sensorielle. » Deuxième partie : • Gus Viseur et Joss Baselli • Franz Schubert / Bernard Cavanna • Oscar Strasnoy • Astor Piazzolla • Pascal Contet Discographie Pascal Contet : • Fantaisies lyriques – CD Sony Classical – ffff Télérama • Utopian Wind – Socadisc Un double plateau d’exception insolite. Tel qu’entendu en création aux Nuits de Nacre 2015 à Tulle (Les Anches Rebelles) ; et pour le plaisir de la tentative, une première partie en accordéon solo « yeux clos »… plongé(e)s dans le noir pour mieux apprécier les tapis de notes. Pour mémoire, le Quatuor Debussy jouait sur le plateau d’Équinoxe le soir même de sa Victoire de la Musique 1996 !… Il était aussi des nôtres en mai dernier au beau milieu des circassiens australiens de CIRCA (opus 2). Pascal Contet Découvert une nuit à l’Abbaye de Noirlac… Carrière virevoltante, belles assises, et en mouvement perpétuel !… Aventurez-vous sur son site ; vous y croiserez entre autres les compositeurs qui ont écrit pour lui (Luciano Berio, Édith Canat de Chizy, Bernard Cavanna, Bruno Mantovani…), des nominations aux Victoires de la Musique, Victoires du Jazz, Choc Jazz Magazine, Coup de cœur de l’Académie Charles Cros. Soliste chez Boulez, Roth, Heisser, Salonen, Casadesus, membre permanent et soliste des ensembles 2E2M et Ars Nova… Créateur de musiques de scène (Anne Alvaro, Christian Rizzo, Marie-Christine Barrault, Dieudonné Niangouna pour le Avignon IN 2009), ses cinquante enregistrements chez Naïve, Actes Sud, Harmonia Mundi, Solstice, Plein Jeu, Radio France… Le Quatuor Debussy Premier grand prix du Concours international de quatuor à cordes d’Évian 1993. Vingt-cinq ans d’existence rythmés par des tournées dans le monde entier. Une soif insatiable de rencontres En créant des passerelles avec différents domaines artistiques comme la danse (Maguy Marin, Anne Teresa De Keersmaeker, Wayne Mac Gregor, Mourad Merzouki…), le théâtre ou encore les musiques actuelles (Olivier Mellano, Robert le Magnifique, Franck Tortiller…) et le cirque (Cie CIRCA), le Quatuor Debussy défend la vision d’une musique « classique » ouverte, vivante et créative. Outre le cycle spécialisé qu’il dirige au Conservatoire de Lyon depuis 2011, le Quatuor dispense son enseignement à l’occasion de son Académie d’été, dans le cadre de son festival Cordes en ballade. Parmi ses 30 disques, quatre ffff Télérama, multiples Diapasons, Étoiles et Chocs : l’intégrale des quatuors de Chostakovitch, Ravel, Fauré, Debussy, Bonnal, Caplet, Onslow, Lekeu et Mozart (transcription des concertos pour piano et version à cordes du Requiem…). Quatuor Debussy : • Héroïnes féminines, Schubert, Janacek – CD Evidence Classics « Contet, en d’amples plages oniriques aux allures de berceuses métaphysiques, parvient à faire sentir concrètement et sensuellement le parcours du son dans les moindres recoins de son instrument et cette façon dont cette "pneuma" non seulement l’anime mais l’"ouvre" progressivement aux dimensions d’un monde… une incroyable expérience sonique. » 12 « Autant d’instantanés sonores instaurant entre l’interprète et son instrument un rapport intimiste autant que fusionnel, qui confine à l’envoûtement. » [Michèle Tosi] La Folle Journée ou le Mariage de Figaro lundi 7 novembre 19 h 30 – mardi 8 novembre 19 h théâtre Texte Beaumarchais • Mise en scène Rémy Barché • Dramaturgie Adèle Chaniolleau • Scénographie et lumière Nicolas Marie • Costumes Marie La Rocca assistée de Gwendoline Bouget • Son Michaël Schaller • Musique Samuel Réhault et Paulette Wright • Régie générale François Aupée • Vidéo Loïc Barché et Michaël Mitz Avec Alexandre Pallu, Marion Barché, Tom Politano, Myrtille Bordier, Suzanne Aubert, Gisèle Torterolo, Fabien Joubert, Paulette Wright, Samuel Réhault, Alix Fournier-Pittaluga Équinoxe • partie 1 : 2 h 10 • pause : 20 mn • partie 2 : 1 h 30 plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D Figaro, valet né sans parents, prétend épouser Suzanne, la femme de chambre de la comtesse Almaviva... mais le comte s'oppose à ce mariage car il veut la servante pour lui-même. Comment électriser un texte dit « classique » tout en restant fidèle à son propos ? Rythmé par une bandeson détonante (de Mozart aux Beatles en passant par Beyoncé...), voici un spectacle enchanteur qui répond avec vigueur au cahier des charges et ravive l'énergie et la liberté de ton de ce texte du XVIIIe siècle... Rémy Barché et son équipe de comédiens (dix interprètes remarquables) ont trouvé ici l'alchimie idéale : les interpellations du public et l'animation spatiale du plateau servent magistralement un message féministe très actuel et l'idée qu'on peut lutter contre l'injustice sociale dans la joie et le plaisir... Écrite par Beaumarchais en 1778 et créée – après plusieurs années de censure – en 1784 au Théâtre de l'Odéon, cette pièce en cinq actes connut un triomphe et fut d'emblée considérée comme un chef-d'œuvre du théâtre français. Elle fut aussi interprétée comme un signal politique annonçant l'imminence de la Révolution française. Car c'est une comédie de maîtres et de valets qui dénonce sur un rythme trépidant les privilèges archaïques de l'aristocratie, accumulant les surprises, les péripéties, les coups de théâtre et les rebondissements... La pièce sera adaptée à l'opéra par Mozart et Da Ponte qui en tireront Les Noces de Figaro. Rémy Barché Parallèlement à sa formation en arts du spectacle à l’université Bordeaux III, Rémy Barché monte La Semeuse de Fabrice Melquiot et Fairy Queen d’Olivier Cadiot. Il réalise un spectacle acoustique à partir de 4.48 Psychose de Sarah Kane dans le cadre du Festival Novart. En 2005, il intègre l’École Supérieure d’Art Dramatique du Théâtre National de Strasbourg, section mise en scène. Il travaille avec Stéphane Braunschweig, Krystian Lupa, Bernard Sobel, Frédéric Fisbach... À sa sortie de l’École en 2008, il assiste Ludovic Lagarde pour Un nid pour quoi faire d’Olivier Cadiot ainsi que Daniel Jeanneteau et Marie-Christine Soma pour L’Affaire de la rue de Lourcine d’Eugène Labiche. Il est metteur en scène associé au Festival Les Nuits de Joux (Haut-Doubs), où il a déjà mis en scène La Tempête de Shakespeare, Amphitryon de Kleist, Hamlet de Shakespeare et La Campagne de Martin Crimp. Il est également metteur en scène associé à la Comédie de Reims, où il a déjà créé plusieurs spectacles : Play House et La Ville de Martin Crimp, Le ciel mon amour ma proie mourante et Les Présidentes de Werner Schwab Les Fondamentaux et Déter de Baptiste Amann, L’Amant de Harold Pinter, Stoning Mary de debbie tucker green lors du festival Reims Scènes d’Europe 2016, Coeur bleu de Caryl Churchill avec les élèves de l’École Régionale d’Acteurs de Cannes (2016). 14 « En cinq actes courts, tout ce qui fera le terreau de la Révolution ; bassesses de la noblesse et un comte qui continue de tout monnayer. Intrigues amoureuses et quiproquos. Comédie sociale drôle jusqu’à l’absurde, moderne et virulente. » [Élisabeth Lageoit] « Un Figaro très en forme. Musique rock, rythme effréné, jeu d’acteurs enlevé, ballons et costumes rose bonbon… La Folle Journée ou le Mariage de Figaro surprend, amuse et séduit par sa forme. » « La version du Mariage de Figaro que proposent Rémy Barché et sa troupe est un enchantement pur. Alerte, drôle, d’une vivacité extrême et rythmée par une bande-son détonante, elle nous a follement enthousiasmés. […] Un exemple parfait de la manière dont on peut électriser un texte dit classique tout en restant totalement fidèle à son propos. » [Matthias Turcaud] Light Bird Cie Le Guetteur Création pour danseurs et grues de Mandchourie lundi 14 novembre 20 h 30 danse Concept Luc Petton • Chorégraphie Marilén Iglesias-Breuker et Luc Petton • Scénographie Patrick Bouchain • Création musicale Xavier Rosselle • Création lumières Philippe Berthomé • Costumes Sophie Jeandot • Consultant oiseaux Éric Bureau • Régie générale et lumière Sylvie Vautrin • Régie plateau Patricio Gil • Réalisation décors Ateliers Devineau • Oiseleur principal Dune Pokrovsky • Administration Taraneh Zolfaghari • Production/diffusion Jean-Marie Dumont • Organisation Hélène Pallut Collaboration amicale de la philosophe Vinciane Despret Avec Sun-A Lee, Yura Park, Luc Petton, Xavier Rosselle, Guillaume Zimmermann et les grues de Mandchourie Achille, Athanase, Coco, Liao, Manjou et Salang Équinoxe 1 h 10 plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D Rencontre avec le public à l'issue de la représentation Grues de Mandchourie et poème dansé : symbole d'immortalité en Asie, révéré en Corée pour sa beauté, à l'origine du HakChum (danse de la grue) et de moult contes, sans oublier figures du taï-chi et d'origami, cet échassier à l’incroyable esthétique ne pouvait qu'inspirer ce chorégraphe, passionné d'ornithologie et à qui l'on doit déjà La Confidence des oiseaux et Swan (cygnes et danseuses...) ; lui qui a croisé la Cie Pilobolus et Alwin Nikolais à New York, Suzanne Linke et Trisha Brown, rend ici hommage à cet oiseau de légende qui incarne sagesse et paix ; célébré pour la relation séculaire qui le relie à l'homme ; il s'agit bien ici de transcendance et de ces grues qui accompagnent les âmes des humains dans leur ultime voyage... « Cousines » de celles qui, en Berry, dessinent dans le ciel le cycle des saisons, et que nous guettons ému(e)s à l'approche de l'hiver puis du printemps « annoncé » ; les grues de Mandchourie, parmi les plus grands oiseaux du monde, se distinguent aussi par leur parade nuptiale et leurs rituels dansants subjuguants... Depuis leurs vasières, leurs rizières, sur l'île de Hokkaido (leur berceau), mais aussi en Chine, en Corée ou en Russie, capables de vivre jusqu'à soixante ans, elles ont toujours fasciné par leur « présence » métaphysique ; « on ne croise pas impunément le regard d'une grue de Mandchourie, quelque chose vibre, comme une émotion immémoriale » dit Luc Petton. Nous vous convions à ce « temps suspendu » ; l'aléatoire, l'indéfinissable ; du très mystérieux se joue sous nos yeux... « Il y a 400 ans, en Mandchourie, la nonne Fang Chi Nian étendait ses draps à sécher au soleil. Tous les jours une grue venait se poser sur l'un d'entre eux. Dans un premier temps, la femme la chassa ; le lendemain, plutôt que de l'épouvanter, elle lui fit une place en posant un drap au sol à chaque fois qu'elle tendait les autres. Elle l'invitait ainsi à apparaître, et la grue venait... » « Bec en avant, calotte rougeoyant sous les feux de la scène, ailes déployées, quelque chose d'aérien dans le galop, elles possèdent la beauté du diable. On comprend que des maîtres de l'estampe les aient portraiturées avec autant de soin que des geishas. Les danseurs se tiennent immobiles, bras écartés, sans trembler : il y aurait pourtant de quoi. Elles ont dans le regard des airs terriblement sauvages. » [Ariane Bavelier] 16 « L'exotisme des grues, accentué par la présence de deux danseuses coréennes, renvoie Light Bird à une pastille d'étrangeté, une énigme de tentative de cohabitation respectueuse. Les grues de Mandchourie, symboles d'éternité en Asie, bondissent sur place, volent incroyablement. Fascinantes, superbes. Pattes ultrafines, coups d'ailes nerveux, élégance osseuse, taille de 1,50 m, envergure de 2,40 m, elles en mettent plein la vue. […] La danse sort perchée, victorieuse, gestuelle épatante, sèche et gracieuse. Bras segmentés comme on sectionne des brindilles, coups de tête millimétrés, pirouettes twistées, avec cette variante d'imprévisibilité que les danseurs ont génialement intégrée. » [Rosita Boisseau] Double plateau En complicité avec les Bains-Douches de Lignières Alex Beaupain et Arnaud Le Gouëfflec 1 billet = 2 spectacles ! chanson samedi 19 novembre 19 h 30 Alex Beaupain chant, piano • Valentine Duteil violoncelle, clavier • Jean Thevenin batterie • Victor Paimblanc guitare • Jean-Baptiste Julien basse, clavier Arnaud Le Gouëfflec chant, guitare, textes et composition • John Trap basse, programmation, effets • Olivier Polard guitare et composition • Régis Boulard batterie • Briac fresque • Décor Odette Picaud Équinoxe plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D La Belle Affiche. Rencontre « improbable » ; plateau loyal ; cadeau. Du moins (re)connu des deux, courez écouter Deux fois dans le même fleuve (Éditions L’Église de la Petite Folie !…) ; guitares en bois et chansons rivières… Alex Beaupain Presque trois ans se sont écoulés depuis Après moi le déluge (Capitol). Trois ans d’écriture pour les autres : sept chansons pour Julien Clerc (Partout la musique vient, 2014), paroles et musique de l’album-concept qui accompagnait le livre d’Isabelle Monnin Les Gens dans l’enveloppe (JC Lattès, 2015), et la bande originale du prochain film de son compère de toujours Christophe Honoré, Les Malheurs de Sophie (souvenez-vous aussi des Chansons d’amour), annoncé pour le printemps. Pour ce cinquième opus en solo, Loin, sorti le 25 mars, Alex Beaupain, 41 ans, a confié la composition des chansons à ses proches : Julien Clerc, La Grande Sophie, Vincent Delerm… Comme toujours, une écoute ne suffit pas à percer les mystères de ses mots. À propos d’Alex Beaupain : « Le chanteur aux paroles affûtées. Trajectoire ascendante et d’une belle amplitude que celle de ce jeune quadra au répertoire à la fois grave et joueur, mélancolique et chafouin. Un garçon furet, tristesse lumineuse, sables (é)mouvants, mélodies alertes et ballades crève-cœur, éclat du mot juste et aiguisé. Sa politesse du désespoir a décidément des vertus consolatrices. » « ffff. Le temps qui file, les souvenirs qui assaillent, les amours qui suffoquent ou les proches qui nous quittent. La consolation, aussi, dans les bras d’un autre, ou les envies de fuite. Pudeur de l’expression et humour sans illusion : Loin nous serre le cœur ; justesse de ses mots, élégance de sa retenue et sa voix légèrement râpeuse. Il reste l’un des auteurs les plus marquants de la scène actuelle. » [Valérie Lehoux] [Patrice Demailly] À propos d’Arnaud Le Gouëfflec : « fff. Chanson folk, rock psyché, divagations lyriques ou dansantes. Surréalisme réjouissant, qui rappelle l’esprit qui régnait dans les années 1970 du côté des disques Saravah (époque Brigitte Fontaine). Il manie l’art de l’inattendu, du tachisme textuel ; sans entrave apparente, cet ovni discographique prouve, une fois de plus, qu’il existe dans l’ombre médiatique une chanson française qui cherche de nouvelles voies d’expression. Et les trouve. » [Valérie Lehoux] « Un délire musical pétri par les cloches, les bouts de bois et les guitares folk. » – Montréal, [Marie-Pierre Frappier] 18 C’est la vie mardi 22 novembre 20 h 30 théâtre Texte Peter Turrini • Mise en scène Claude Brozzoni • Traduction Silvia Berutti-Ronelt et Jean-Claude Berutti • Adaptation Dominique Vallon, Jean-Quentin Châtelain, Claude Brozzoni • Composition musique Grégory Dargent, Claude Gomez • Assistante mise en scène Dominique Vallon • Scénographie Élodie Monet • Direction technique et régie son Titou Victor • Création lumière Nicolas Faucheux • Régie lumière et vidéo Fabienne Flouzat • Régie plateau Solène Ferreol • Costumes Pascale Robin • Montage vidéo Gwenaëlle Rabin • Construction décor Espace et Cie Avec Jean-Quentin Châtelain comédien • Grégory Dargent, Claude Gomez musiciens Équinoxe 1 h 30 plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D Texte publié chez Actes Sud-Papiers (Extraits) « Le soir du 21 janvier 1971 je suis sur le plateau du Volkstheater, seul. Ma pièce vient de se terminer. Devant moi, ça bout. Les gens crient, applaudissent, sifflent. Je suis sur scène, je regarde ce chaudron de sorcières et je ne sais pas quoi faire. Depuis les coulisses, le metteur en scène crie pour que je quitte enfin le plateau, mais je me tiens là et ne bouge pas. J’ai atteint mon but, le théâtre. » « Tant que l’existence et l’emplacement du paradis ne sont pas élucidés je m’en tiens à toi. » « Je ne veux pas mourir ! Je ne veux pas mourir ! Je ne veux pas mourir ! Je ne veux pas mourir ! Je ne veux pas mourir ! Je ne veux pas mourir ! » [Peter Turrini] « Un acteur magnifique dans ce Je me souviens merveilleusement simple, pur, sobre, aux couleurs de la sincérité. Un spectacle d’une force profonde porté par un diseur exceptionnel ; Jean-Quentin Châtelain, sa voix si particulière, son phrasé unique, ses silences, ses suspens, sa manière de donner une force sans écraser, sa légèreté, sa subtilité. Un concert spirituel. » [Armelle Héliot] 20 « Un acteur colosse, voix unique, accent indomptable, présence tellurique enracinée dans le sol. Cris et chuchotements, étreintes et caresses, effet de souffle. » [Marina Da Silva] Où nous retrouvons Jean-Quentin Châtelain, inoubliable interprète de Mars (Fritz Zorn) convié ici en 2002, puis reçu dans La Scène (Valère Novarima) en 2003… Et à qui le Syndicat de la critique a décerné son grand prix à trois reprises… Toujours aussi « poignant » dans cette confession personnelle et universelle. « Turrini m’a offert un texte qui raconte sa traversée des soixante-dix ans de notre époque contemporaine, de 1944 à 2014, soit de sa naissance à l’automne de son printemps. C’est la vie n’est pas un réquisitoire contre qui ou quoi que ce soit, c’est le passage en revue de la vie de l’auteur à travers notre époque. C’est en même temps une revue théâtrale faite de pensées, d’anecdotes, de très courts poèmes réalistes et de chansons écrits avec légèreté et sincérité. Revue dans laquelle il parle de l’enfance, de la famille, des rejets, des désirs, des premiers amours, du travail, du sexe, de la politique, de dépression, d’amitié, de poésie, d’espérance… C’est la vie est une sorte de déroulé de sentiments, sans aucun effet, profondément touchant de simplicité. C’est aussi le chant d’un homme qui se livre à nous en ôtant son masque pour nous révéler ses propres désirs, ses faiblesses, ses combats. […] » [Claude Brozzoni] François Rollin Le professeur Rollin se rebiffe jeudi 24 novembre 20 h 30 humour Écrit par François Rollin, Joël Dragutin et Vincent Dedienne • Avec François Rollin • Mise en scène Vincent Dedienne • Lumières Anne Coudret • Production Grégoire Furrer Équinoxe 1 h plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D Nous vînmes, nous vîmes, nous aimâmes. Le professeur – statu(t)re du commandeur – est toujours alerte et agile de la tête ; pince-sans-rire et prince du rire. Accourez ! Son actualité ? Il a mis en scène le nouveau spectacle de Vincent Dedienne et écrit celui d’Arnaud Tsamère. Ce co-créateur des Guignols de l’Info et auteur interprète de la série culte Palace est plus que jamais vibrionnant. www.francoisrollin.fr Le professeur Rollin déteste les pitchs, parce qu’il se méfie, et des anglicismes et des raccourcis. Sa dernière conférence ne peut donc être pitchée, sous peine de poursuites. Fidèle à sa mission sacrée, le professeur Rollin répond consciencieusement aux questions qu’on lui pose, et plus consciencieusement encore à celles qu’on ne lui pose pas. « On ne mange pas obligatoirement les champignons qu’on ramasse, et on ne ramasse pas obligatoirement les champignons qu’on mange ; rien n’est obligatoire, en somme, en matière de champignons. » Mais les temps changent : ceux qui s’interrogeaient il y a dix ans sur l’accord du participe ou la cuisson du gibier d’eau questionnent désormais le professeur sur la mondialisation, la question d’identité, la fin du romantisme, les flux migratoires, la bien-pensance ou les logiques de profit. Ces questions lourdes éclipseront-elles le débat de fond sur le goût, ou l’absence de goût, du paprika ? Cela dépendra des jours, probablement… « J’ai un ami qui a 24 313 écureuils chez lui. […] Non, je blague, ce n’est pas un ami ! » « Quand on rêve qu’on rêve, la nuit passe inaperçue. » « Selon la tradition encyclopédique, un aphorisme doit, pour être digne de ce nom et par conséquent homologué, comporter un maximum de trente mots, sinon il ne mérite pas le » « Certains compositeurs ont cru pouvoir se passer du fa ET du si bémol… Résultat : ils sont restés dans l’anonymat. » [Papillotes extraites de Rollinettes, Éditions L’Edune] « Rollin est un expert en cadavre exquis langagier. » [Étienne Sorin] « Naviguant entre décalage et gravité, ce nouveau spectacle démontre, une fois de plus, la virtuosité d’un François Rollin maître ès humour absurde. Toujours aussi réjouissant. Toujours aussi indispensable. » [Michèle Bourcet] « François Rollin est certainement celui qui écrit le mieux parmi les humoristes français, et il est donc de bonne compagnie pour nous faire rire de tout, y compris et surtout du politiquement correct. » « Son dernier spectacle varie de l’absurde au grinçant. Particulièrement variée, la thématique embrasse aussi bien des considérations farfelues, voire loufoques, que des sujets de société, Rollin revendiquant au passage une liberté de parole qui l’autorise à mettre les pieds dans le plat. » [Gilles Renault] « Ce spectacle est la réponse la plus fine, la plus intelligente, aux errances de notre époque. Un bijou de surréalisme. » [Léa Salamé] [Renaud Montfourny] 21 Anna Karénine d’après Léon Tolstoï Les bals où on s’amuse n’existent plus pour moi lundi 28 novembre 20 h – mardi 29 novembre 19 h 30 théâtre Adaptation et mise en scène Gaëtan Vassart • Dramaturgie Laure Roldan • Scénographie Mathieu Lorry-Dupuy • Costumes Stéphanie Coudert • Lumières Olivier Oudiou • Son David Geffard • Vidéo Diego Governatori • Chorégraphie Cécile Bon • Régie générale Sébastien Lemarchand Avec Golshifteh Farahani, Émeline Bayart, Xavier Boiffier, Sabrina Kouroughli, Xavier Legrand, Manon Rousselle, Igor Skreblin, Stanislas Stanic, Alexandre Steiger Équinoxe 2 h plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D La première adaptation théâtrale en France du roman de Tolstoï ! Une équipe de jeunes comédiens quasi tous issus du Conservatoire National Supérieur d’Art dramatique ; et parmi eux Golshifteh Farahani dans le rôle d’Anna, que l’Apollo nous a révélée à plusieurs reprises… Créé mi-mai 2016 à la Cartoucherie de Vincennes, nous nous Aventurons en votre compagnie. Texte édité en Folio classique / Gallimard Golshifteh Farahani, comédienne Née en Iran, Golshifteh Farahani est la fille du metteur en scène de théâtre Behzad Farahani. Virtuose de piano, joueuse de hang, Golshifteh Farahani devient la première actrice iranienne (depuis la révolution islamiste de 1979) à jouer dans une production américaine Mensonges d’État de Ridley Scott ; et contrainte à l’exil pour avoir posé bras nus aux côtés de Leonardo DiCaprio. En 2012, elle est en couverture, nue, pour la revue Égoïste, manière pour elle de revendiquer et d’assumer son autonomie et sa liberté de femme. Au cinéma, une quinzaine de films, notamment À propos d’Elly d’Asghar Farhadi, Poulet aux prunes de Marjane Satrapi, Syngué Sabour, pierre de patience d’Atiq Rahimi, pour lequel elle est nommée meilleur espoir féminin aux Césars 2014, My sweet pepperland de Hiner Saleem, Exodus de Ridley Scott, Eden de Mia Hansen-Love, Les Deux Amis de Louis Garrel, Les Malheurs de Sophie de Christophe Honoré, et Pirates des Caraïbes de Joachim Rønning, aux côtés de Johnny Depp. 22 « Notre adaptation est centrée sur la question de l’émancipation des femmes telle qu’elle se dégage du destin conjugal d’Anna Karénine, Kitty Chtcherbatski et Daria Alexandrovna : chacune incarne une problématique propre à l’âge du couple. Anna Karénine fait le choix de vivre sa passion, libre et déterminée. Elle ne peut plus voir son enfant, est bannie de la haute aristocratie. Tolstoï écrit : "Anna Karénine ressemble à la lueur d’un incendie au milieu d’une nuit sombre." C’est un roman sur la survie, […] celle de toute une société, ou même de ce monde de la fin du XIXe qui connaît l’essor industriel et la naissance du capitalisme, mais aussi les mouvements contestataires et nihilistes qui portent en germe la question de la méritocratie, notion si sensible pour ma génération. Léon Tolstoï glorifie le monde de la campagne, en lecteur assidu de Rousseau, et promeut l’éducation des masses comme levier de progrès pour lutter contre l’ignorance. Nous pousserons le plus loin possible les scènes de "passion amoureuse", de manière à faire jaillir la vitalité et la pulsation de l’œuvre romanesque ; mais nous n’oublierons pas l’espérance progressiste du père fondateur de la littérature russe. Dans notre période si troublée, où des populations entières versent dans l’obscurantisme, la peur et la paranoïa, nous continuons à penser, comme le personnage de Lévine, que la raison, l’éducation, les sciences, le savoir, l’histoire, peuvent légitimement supplanter la seule émotion, les croyances, les préjugés, les superstitions, le fatalisme, la loi du talion. Et fonder un projet de libération humaine. » [Gaëtan Vassart] Gaëtan Vassart Auteur, metteur en scène et comédien né à Bruxelles en 1978, Gaëtan Vassart a été formé à l’INSAS (Bruxelles) en sections comédien et mise en scène, puis au Cours Florent, avant d’intégrer le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique. A notamment joué au théâtre avec Philippe Adrien, Bernard Sobel, Éric Ruf, Gérard Desarthe, Michel Didym, Joël Jouanneau… Au cinéma, dans Malaterra et L’Affaire Courjault de Jean-Xavier de Lestrade et L’Exercice de l’État de Pierre Schoeller. Joël Jouanneau l’aide à fonder la compagnie La Ronde de Nuit. Il écrit et met en scène : Toni M. présenté au Festival d’Avignon ; Peau d’Ourse à la Maison de Radio France avec Anne Alvaro ; Danseuse, texte qui a reçu les encouragements du CNT (Centre National du Théâtre) et sera créé à la Comédie de Picardie en 2017. Badke vendredi 2 décembre 20 h 30 danse Une production belgo-palestinienne du KVS / les ballets C de la B / A.M. Qattan Foundation Coproduit par le Zürcher Theater Spektakel et Les Théâtres de la Ville de Luxembourg Concept et création Koen Augustijnen, Rosalba Torres Guerrero et Hildegard De Vuys • Création et danse Fadi Zmorrod, Salma Ataya, Hiba Harhash, Amir Sabra, Aseel Qupti, Ayman Safiah, Samaa Wakeem, Mohammed Samahneh, Samer Samahneh, Maali Maali – aussi créé par Ata Khatab, Ashtar Muallem, Farah Saleh et Yazan Iweidat • Assistance à la mise en scène Zina Zarour • Bande sonore Naser Al-Faris edited by Sam Serruys • Création costumes Britt Angé • Création et régisseur lumière Ralf Nonn • Régisseur son Steven Lorie / Donald Berlanger / Alban Rouge • Diffusion et production Nicole Petit Équinoxe 1 h plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D à partir de 12 ans Qu'est ce que la dabke ? Il existe de nombreuses variantes de la dabke, mais pour schématiser, on peut dire qu’il y a d’une part la dabke danse-du-peuple sociale, populaire lors des mariages et autres festivités, et d’autre part la dabke académique qui exige de l’entraînement et sillonne le monde en tant que bannière des ambitions nationales palestiniennes. Celle-ci est une version stylisée, épurée de la première, elle s’inspire souvent des souffrances des Palestiniens et des symboles d’expulsion et d’exil. Depuis 2013, Badke a fait le tour du monde : Amsterdam, Jérusalem, Ramallah, Marseille, Vienne, Paris, New York, Toronto, Bruxelles, Lyon, Londres... Trois ans que cette compagnie métissée, joyeux mélange de danseurs traditionnels, contemporains, hip-hop, capoeira et acrobates, tous palestiniens, parcourt la planète en distillant un optimisme rayonnant. Cette équipe de dix interprètes fougueux bouscule les codes et traditions et réinvente une danse populaire et libre : la dabke, danse folklorique palestinienne qui devient la badke, inversion intentionnelle pour mieux signifier qu'il s'agit ici d'une version pleinement contemporaine de cette danse folklorique quasi sacrée. Ce spectacle de danse est un vrai feu d'artifice, d'une vitalité débordante : une tornade de plaisir, de fantaisie du mouvement et de virtuosité ! Badke est une collaboration artistique entre trois organismes : • Les ballets C de la B sont une plateforme artistique basée à Gand (Belgique), dont le pilier central est le chorégraphe et metteur en scène Alain Platel. • Le KVS est le Théâtre Royal Flamand à Bruxelles, connu pour jeter des passerelles entre différentes communautés dans la capitale belge divisée et, au niveau international, pour ses échanges artistiques avec le Congo et la Palestine. • La A.M. Qattan Foundation implantée à Ramallah et à Gaza est une fondation privée qui investit dans la culture et l’enseignement dans les Territoires palestiniens occupés. Ces organisations se sont unies en 2007 pour mettre en place un trajet multidisciplinaire, sur le long terme, d’ateliers avec de jeunes artistes palestiniens de la scène, baptisé Performing Arts Summer School (PASS), qui a permis à différents jeunes Palestiniens de bénéficier d’une formation professionnelle. Badke est la troisième production de cette organisation. « Badke, anagramme de dabkeh, est une pièce à l’énergie explosive. La dabkeh est une danse traditionnelle palestinienne. Les participants s’y tiennent par les bras, en ligne, et tapent des pieds : des cris viennent tenir l’énergie, un meneur guide le cortège. Dansée durant les célébrations et les mariages, l’énergie festive de cette danse folklorique se déporte sur scène. La vivacité de cette danse est aussi rejouée dans le vocabulaire spécifique à chaque performeur : capoeira, danse classique, hip-hop, contorsion, danse orientale… La musique rythme sans fin une énergie qui s’emballe. » http://maculture.fr [Jeanne Bathilde] « Dirigés par Koen Augustijnen, Rosalba Torres Guerrero et Hildegard De Vuyst, respectivement chorégraphes et dramaturge de la scène contemporaine belge, les danseurs palestiniens ont dû, pour parvenir de la dabke à Badke, se défaire jusqu’au vertige de bon nombre de leurs acquis. [...] En solo, en duo, en troupe, tous sont époustouflants. Tous pleins de vie et de joie. Mais tous aussi saisis dans leur envol et profondément habités par les tensions qu’ils vivent en permanence au quotidien et dont ils rendent compte métaphoriquement. Des scènes de rupture évoquent le couvre-feu, les alertes, les coupures de courant et d’eau. Ils se figent et nous figent. Puis ils reprennent leur élan et leur transe. » « Badke est une explosion de joie dans sa simplicité. L'équipe belge a privilégié la puissance des corps, leur fraîcheur également avec une distribution d'individualités. Ils et elles ont été formés au hip-hop, au cirque, au classique... Une heure durant, ils ne quitteront pas le plateau. Ils se lancent dans des cavalcades comme si la scène allait leur échapper, se toisent aussi. Et même si la violence est tenue à distance, elle n'est jamais très loin en arrière-plan. Mais Badke ne revendique rien de façon directe. [...] Les dix danseurs ne perdent jamais de vue la trame musicale, entre style traditionnel et sons électro. Réunir une troupe avec des natifs de Gaza ou de Cisjordanie est déjà une petite victoire. » [Philippe Noisette] [Marina Da Silva] 24 Duo Bonito Chansons à risques Récital forain dimanche 4 décembre 16 h humour De et avec Raquel Esteve Mora (la chanteuse), Nicolas Bernard (son homme-orchestre) Mise en scène Raquel Esteve Mora et Nicolas Bernard assistés de Heinzi Lorenzen • Conception et fabrication de l’orchestre Vincent Bardin assisté du Pr Caquard et Nicolas Bernard • Oreilles musicales Nicolas Bernard et Vincent Bardin • Aide à l’écriture Jalie Barcilon, Lory Leshin, Heinzi Lorenzen, André Riot-Sarcey et Alexis Vachon • Construction scénographique Christophe Brot • Décoration Anne Tô • Création lumière Alix Veillon • Régie Philippe Gonnachon • Costumes Patricia de Petiville • Diffusion Lison Granier • Design graphique Sébastien Pascot – Studio Cosmos Équinoxe 1 h 15 plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D à partir de 6 ans spectacle familial « Deux univers prodigieux, et une folle envie de faire ensemble de la musique. Mais tout un orchestre, c’est trop coûteux. Nicolas – avec son lot de stress et son incroyable orchestre d’objets trouvés – devra donc assurer à la fois les cordes, les vents, les percussions, les cuivres et le rythme, derrière un orchestre magique et unique au monde, pour satisfaire sa bien-aimée. Et lorsque ces deux-là sont enfin prêts, la poésie commence… Classiques français, chants espagnols, danses africaines, rythmes jazzy : tout est parfait, drôle, touchant, inattendu. Ils nous offrent un voyage musical au pays du partage, de l’émotion, de la sincérité, du talent. Ils sont bluffants de perfection. Lui, l’homme aux mille doigts, qui joue avec ses deux pieds, ses deux mains, ses coudes, sa bouche et sa tête ! Elle, au sourire bien plus expressif que celui de Mona Lisa, à l’énergie débordante, au déhanché qui ferait frémir les chanteuses black de New Orleans, et à la voix juste et profonde. Sur scène, ils donnent tout, leur générosité est sans limite, leur talent incroyable. Courez les voir ! » TT « […] Le Duo Bonito [échappé de la bande des Nouveaux Nez] s’affaire avec entrain sur une scène encombrée d’instruments : Raquel petite brune qui chante et devise dans un français délicieusement espagnol. Lui, c’est Nicolas, l’homme-orchestre timide. Elle le nargue, il la provoque. Elle force son penchant pour le cabotinage. Pincesans-rire, il se barricade derrière ses percussions. […] Entre deux chansons populaires qu’elle s’approprie de manière très personnelle, Raquel prend son envol et nous tient le crachoir. On adore ça ! C’est tellement drôle quand les deux interprètes sont bons et libres. » [Emmanuelle Bouchez] « Ils font voler en éclats les frontières en inventant un nouveau genre : le récital forain. Un cocktail détonant. La liste de leur instrumentarium relève d’un inventaire à la Prévert avec des scies circulaires, un canon à balles de tennis pour gong, un auto-cyclo-harpe, divers appeaux et une machine à faire tomber les assiettes et à les remonter… Quatorze chansons revisitées, décalées, entrecoupées de confidences sentimentales et de pirouettes burlesques. En se dépouillant du nez rouge, les deux artistes laissent surgir le clown tapi en eux […] et c’est pur bonheur ! » [Christiane Dampne] 26 Ex-Nouveaux Nez… Nicolas Bernard est clown cofondateur des Nouveaux Nez (reçus dans la joie à deux reprises par Équinoxe) ; Raquel Esteve Mora les a rejoints pour le Cirque des Nouveaux Nez en 2004. Nous « suivons » avec délectation leur duo depuis quelques années ; les voici chez vous pour un rendez-vous clownesque et musical. « La musique nous unit et nous tient. Elle nous lave et nous régénère. Nous la pratiquons ensemble, depuis de nombreuses années. Quotidiennement. C’est notre toilette, notre yoga, notre prière. Elle nous "remarie". » [Nicolas Bernard et Raquel Esteve Mora] A Mano (À la main / fait à la main) Cie El Patio Teatro (Espagne) mardi 6 décembre 19 h jeune public théâtre de marionnettes et d’objets Avec Julián Sáenz-López et Izaskun Fernández Chapelle des Rédemptoristes 45 mn tarif 7 D entrée offerte le soir pour les enfants qui viennent avec l’école en semaine à partir de 6 ans spectacle familial Séances scolaires CP-CE1/CE2 lundi 5 décembre à 9 h 30 et 14 h 15 mardi 6 décembre à 9 h 30 et 14 h 15 mercredi 7 décembre à 9 h 30 jeudi 8 décembre à 9 h 30 et 14 h 15 vendredi 9 décembre à 9 h 30 et 14 h 15 • Prix de la maîtrise exceptionnelle dans la manipulation d'objets au IMPULS Festival 2015 (Bucarest, Roumanie) • Prix du meilleur spectacle au Kuss Festival 2015 (Marburg, Allemagne) • Prix des meilleurs interprètes au Valise Festival 2014 (Lomza, Pologne) • Prix du meilleur spectacle de petit format au Feten Festival 2013 (Gijón, Espagne) • Prix du public au Festival Encinart 2013 (Espagne) • Prix Drac d'or des autonomies au Fira de Titelles 2013 (Lleida, Espagne) A Mano est une œuvre simple et tendre, entièrement fabriquée à la main. D'une boule d'argile naît en un tour de main un tout petit personnage animé des plus grands sentiments : amitié, amour, besoin de plaire, de prouver sa valeur, solitude… Les doigts se croisent et s'entrecroisent, animant avec tendresse un univers miniature. Ce spectacle n’utilise pas de mots, juste quelques panneaux qui nous indiquent où nous en sommes et nous émeuvent en explorant l’infiniment petit. Julián Sáenz-López et Izaskun Fernández embarquent le public dans une histoire d'amour et d'amitié aux accents oniriques, où l'imagination se mêle à une constante inventivité. Ils se connaissent depuis les bancs de l’école de Logono, près de Bilbao, ont suivi ensemble des études de théâtre et, en trois ans, depuis la création de la troupe, accumulent les prix et parcourent le monde : Corée du Sud, Chine, Mexique, Canada, Iran, Russie… Ils construisent, modèlent, écrivent, dirigent, illuminent et jouent ! « À partir d’une boule de pâte à modeler naîtra et vivra sous nos yeux tout un petit monde d’êtres et de bêtes, animés par les mains agiles et aimantes des deux marionnettistes. Un spectacle qui, sans une seule parole, étonne, amuse, ravit et émeut… ! Une minuscule commode tient lieu de castelet, accueillant différents tableaux sur le thème de la rencontre : liens amicaux, mère-enfant, homme-animal, rapprochements amoureux… nos petits bonshommes ne veulent pas rester seuls une fois qu’ils ont été extirpés de leur pâte à modeler ou du tour de potier. S’esquissent alors de touchants ou drolatiques pas de deux, où l’on avance timidement vers l’autre, faisant deux pas et reculant de trois. […] » Revue du jeu, Montréal – Canada, 2014 [Patricia Belzil] « Tendresse, exubérance, curiosité ou désespoir, le petit bonhomme passe par toute la gamme des émotions, très humaines, tandis qu’il explore, du bout des doigts, son environnement et ses limites. Des haussements des épaules au geste gêné du pied faisant des ronds sur le plancher, tout y est pour nous faire croire à cet attachant personnage, dont la fin émeut plus que de raison. Un petit bijou rempli de clins d’œil, tant pour les petits que pour les grands. » Online magazine-Montréal, Québec – Canada [Daphné Bathalon, Mon(théâtre).qc.ca] « C’est un remarquable rêve miniature qui reflète merveilleusement bien la vie réelle. » EdinburghGuide.com – Scotland, [Irène Brown] 27 Trio Oliva/Boisseau/Rainey mardi 13 décembre 20 h 30 jazz Stéphan Oliva piano • Sébastien Boisseau contrebasse • Tom Rainey batterie • Boris Darley son Équinoxe plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D Une création de l'Europa Jazz Festival 2016 www.wanbliprod.com www.stephanoliva.com www.sebastienboisseau.com Tom Rainey est né à Los Angeles. Depuis son installation à New York en 1979, il est un habitué des grands festivals et clubs à travers l’Amérique du Nord et l’Europe, avec de très nombreux artistes tels que Fred Hersch, Joe Lovano, Bill Frisell, David Torn, John Abercrombie, Simon Nabatov, Tim Berne… Ses nombreuses participations en studio et le calibre des musiciens avec qui il a enregistré l’ont rapidement placé parmi les batteurs de renom identifiés de la scène de jazz créative et avant-gardiste newyorkaise de la fin des années 1980 à aujourd’hui. Dernières publications : • Tom Rainey Trio – Hotel Grief (Intakt Records), avec Ingrid Laubrock (saxophones), Mary Halvorson (guitare) • Warrior, avec le quartet du guitariste français Richard Bonnet, Tony Malaby (saxophones) et Antonin Rayon (orgue) 28 Musiciens chevronnés, Stéphan Oliva, Sébastien Boisseau et Tom Rainey ont choisi la formule reine du jazz pour combiner leurs expériences. Ces trois-là connaissent bien ces échanges triangulaires qui jalonnent leurs parcours. Ils ont joué avec différents maîtres du trio piano-basse-batterie, Paul Motian, Fred Hersch, Kenny Werner, Joachim Kühn... C'est naturellement qu'ils s'associent pour cette aventure inédite. Reconnu pour la finesse de son jeu, son originalité et son éclectisme, Stéphan Oliva a su créer un univers poétique et sensible très personnel. De la voie de Bill Evans (dont un concert entendu en public l’amena au jazz) aux voix de Susanne Abbuehl, Linda Sharrock ou de la comédienne Hanna Schygulla (qu’il accompagne), de l’ascèse (Lennie Tristano, revisité avec son compère François Raulin) au trapèze (son duo avec la « danseuse aérienne » Mélissa Von Vépy), de Paul Motian (qu’il révère et invita), aux musiques de films (qu’il compose), Stéphan Oliva est décidément un pianiste et un musicien atypique et pluriel. Après Bernard Herrmann (2007), puis Film noir (2010), Vaguement Godard (sorti en 2013) a été le dernier volet discographique d’un triptyque au pays de réalisateurs mythiques du XXe siècle. Contrebassiste de référence, Sébastien Boisseau est installé à Nantes et y codirige le label Yolk Records. Développant un jeu puissant et élégant, ses références sont ancrées dans le jazz, quelque part entre Jean-François Jenny-Clark, Marc Johnson et Scott Lafaro. Fidèle aux partenaires de la première heure (Alban Darche, Denis Badault, Matthieu Donarier, Jean-Louis Pommier...), il a collaboré et se produit avec de nombreuses figures du jazz : Daniel Humair, Joachim Kühn, Louis Sclavis, Charlie Mariano, Marc Ducret, Martial Solal, Misha Mengelberg, John Hollenbeck, Pat Metheny, Michel Portal, Gábor Gadó, Éric Watson, Hans Lüdemann, Samuel Blaser, Kenny Werner. Il a dernièrement participé aux enregistrements de Standards & Avatars du guitariste David Chevallier et HYPRCUB d’Alban Darche. Les Rustres Carlo Goldoni jeudi 15 et vendredi 16 décembre 20 h théâtre Comédie vénitienne en trois actes Mise en scène Jean-Louis Benoit • Traduction Gilbert Moget • Décor Alain Chambon • Costumes Marie Sartoux • Lumières David Debrinay • Son Dominique Bataille • Maquillages et coiffures Catherine Bloquère • Avec la troupe de la Comédie-Française Équinoxe 1 h 50 plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D « À la maison ! C’est moi qui commande ! » [Lunardo] « Goldoni à travers ses Rustres brosse le portrait cinglant d’une bourgeoisie vénitienne inculte, paranoïaque et repliée sur ellemême. Nos quatre "ours" font merveille, mais leurs "dresseuses" ont du répondant et campent avec brio les ménagères au bord de la crise de nerfs. En 1760 à Venise, déjà, la femme est l’avenir de l’homme. Et, en plus, elle est révolutionnaire. » [Philippe Chevilley] « Les héroïnes des Rustres sont épatantes en créatures rusées par qui le bonheur redevient possible. Car on a compris que les sévérités réactionnaires de leurs rustres ne menaient à aucun progrès. Et même à une destruction du verbe, à voir tous les tics de langage qui deviennent ici source de comique. » « De tous les dramaturges des siècles passés, Goldoni est avec Tchekhov celui qui inspire le plus d’amitié. Comme lui, il ne juge pas, et moins encore ne condamne, il s’efforce de comprendre. Un spectacle idéal pour les fêtes. » [Jacques Nerson] « La source habituelle du comique envahit [la pièce] jusqu’à l’estuaire : cette source, c’est la méchanceté. Goldoni ne leur reproche ni d’être des bourgeois, ni d’être des patriarches, ni de "tenir" leurs femmes et leurs gosses. Il leur reproche d’être sans grâce, sans légèreté, sans plaisir. Les rustres sont des misanthropes à front bas, qui ne pensent pas et ne jouissent pas. » [Philippe Lançon] « Quelle merveilleuse mécanique ! Quels brillants raisonnements ! Comédiens, purs sangs géniaux, don de la mesure et de la démesure. On ne dira jamais assez l’excellence de la troupe de la ComédieFrançaise. » « Spectacle sans temps mort, séquences d’anthologie. On rit, on pleure, on est ému. En sympathie totale avec cette charge gaillarde contre le machisme et l’obscurantisme de ces bourgeois confits qui ne savent que dire : "Chez moi, c’est moi qui commande." En empathie profonde pour les épouses et les enfants sacrifiés. » [Brigitte Hernandez] [Didier Méreuze] [Fabienne Pascaud] Une pléiade de comédiennes et de comédiens enthousiasmante. Jubilatoire ! On ne s’amuse pas chez Lunardo, l’un des rustres ; les femmes sont censées rester au foyer, pas question d’aller s’encanailler au Carnaval de Venise. Satire de la bourgeoisie commerçante vénitienne, incarnée par des hommes aussi bornés, râleurs qu’intolérants et dont la méfiance à l’égard de la gent féminine confine à l’absurde. Celui que Voltaire qualifiait de « fils et peintre de la nature » scrute ses contemporains, leurs rapports et leurs comportements sociaux. Il fait alors œuvre de divertissement tout en livrant à la postérité un témoignage aigu des mœurs de son temps (qu’en est-il aujourd’hui ?). Fidèle de la Comédie-Française et amoureux de la Troupe, Jean-Louis Benoit y a déjà monté sept productions depuis 1992, dont Les Fourberies de Scapin et Le Révizor qui lui valurent deux Molière. « Le spectacle est d’une gaieté franche, nerveuse, merveilleuse. On rit comme des enfants de tant de jeunesse et de tant de talents. La pièce n’est pas qu’une farce, elle est une comédie de caractères, une comédie de mœurs, voire une comédie sociale. Elle n’évoque pas seulement l’atmosphère d’une cité en déclin, elle ne peint pas seulement la bêtise des hommes, mais surtout elle annonce, et avec quelle lucidité, quelle audace prémonitoire, un phénomène nouveau : la résistance des femmes à la sauvagerie des hommes. On vient de parler des rustres, parlons de ce qui fait le prix de la pièce : le cri de liberté qu’elle donne à entendre par la bouche des quatre malheureuses héroïnes victimes de l’oppression mâle. Leur révolte est d’autant plus efficace qu’elle s’inscrit dans un contexte comique au moyen de procédés comiques : elle touche l’homme à son point sensible, le ridicule. Elles sont toutes quatre extrêmement drôles, méchantes, tendres, intelligentes. » [Philippe Tesson] 29 « L’image tremble sous la puissance de l’eau Le papier tremble sous la puissance de la phrase qui le traverse Aqueduc. » [Heberto Helden] « C’était une belle vipère, en riche livrée jaune fauve, avec une large marque en zigzag d’un noir intense, et, comme il n’y avait pas de temps à perdre, rapide comme l’éclair, je m’en emparai. La tenant par la queue, quelles ne furent pas ma surprise et ma joie de découvrir qu’elle avait le ventre d’une teinte que je n’avais encore jamais vue – le bleu miraculeux dont j’ai parlé. Il n’y avait aucune rupture dans la teinte. Chaque plaque, du cou au bout de la queue, était d’un bleu turquoise exquis, ou, si l’on considère que le bleu turquoise varie en intensité et en pureté, il serait plus exact de décrire cette couleur comme très semblable à celle du myosotis ; mais, comme elle était émaillée, elle me rappelait plutôt le bleu le plus rare d’une très ancienne porcelaine chinoise. Il me semble que si un artiste fameux de la grande période, un adorateur de la couleur ayant passé sa vie à tenter de capturer et de reproduire les nuances les plus délicates des teintes de la nature, avait vu le bleu de cette vipère, il eût en même temps été submergé de ravissement et de désespoir. Et il me semble également que si notre Mère Nature, en modelant cet orphelin, avait brouillé les cartes (comme elle le fait parfois) et inversé la position des couleurs, mettant en livrée jaune fauve et le zigzag noir sur le ventre, et la livrée bleue sur le dos, la vue de cette créature aurait donné naissance à un nouveau mythe de la New Forest. La nouvelle se serait répandue qu’un être angélique était apparu dans ces parages, sous la forme d’un serpent, mais dans sa livrée naturelle : d’un bleu céleste. » [William Henry Hudson] Sagacité(s) « Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. […] Nous sentons qu’une civilisation a la même fragilité qu'une vie. » [Paul Valéry] « Le clown sauta si haut, si haut, Qu’il creva le plafond de toiles Au son du cor et du tambour, Et, le cœur dévoré d’amour, Alla rouler dans les étoiles. » [Théodore de Banville] « Comme les acteurs n’avaient pas droit à une sépulture chrétienne et que la tradition voulait que la terre des cimetières fût consacrée sur une épaisseur de quatre pieds, un haut dignitaire de l’Église, peut-être un peu jésuite, suggéra qu’on creusât plus profond la fosse destinée à Molière. » [Stéphane Audeguy] Nobody d'après les textes de Falk Richter Collectif MxM mercredi 4 janvier 20 h 30 – jeudi 5 janvier 20 h théâtre performance filmique Mise en scène Cyril Teste • Scénographie Julien Boizard et Cyril Teste • Lumières Julien Boizard • Chef opérateur Nicolas Doremus • Cadreur Christophe Gaultier • Montage en direct et régie vidéo Mehdi Toutain-Lopez ou Baptiste Klein • Musique originale Nihil Bordures • Chef opérateur son Thibault Lamy • Régies générale, lumière et plateau Julien Boizard, Simon André ou Guillaume Allory • Régie son Nihil Bordures ou Thibault Lamy • Construction Atelier du Théâtre du Nord, Side Up Concept, Julien Boizard, Guillaume Allory • Régie costumes Marion Montel • Les comédiens sont habillés par Avec le collectif d’acteurs La Carte Blanche Elsa Agnès ou Valentine Alaqui, Fanny Arnulf, Victor Assié, Laurie Barthélémy, Pauline Collin, Florent Dupuis, Katia Ferreira, Mathias Labelle, Quentin Ménard, Sylvère Santin, Morgan Lloyd Sicard, Camille Soulerin, Vincent Steinebach, Rébecca Truffot Équinoxe 1 h 30 plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D L’Arche est éditeur et agent théâtral de Falk Richter représenté, traduction Anne Monfort www.arche-editeur.com Falk Richter Né à Hambourg en 1969, il est l’un des auteurs et metteurs en scène allemands contemporains les plus importants. Depuis 1994, ses projets ont été accueillis par les plus grandes scènes internationales. Depuis 2006, il est artiste associé à la Schaubühne (Berlin). Parmi ses textes les plus diffusés, on peut citer Dieu est un DJ, Electronic City, Sous la glace et Trust. Ses pièces sont traduites dans plus de trente langues et jouées dans le monde entier. Désillusion politique, toute-puissance de l’économie, développement vertigineux des médias de l'image et du monde virtuel, sont autant de sujets qui traversent ses écrits et ouvrent sur des questionnements existentiels... Ces dernières années, il a notamment collaboré avec la chorégraphe Anouk van Dijk, avec laquelle il a créé plusieurs spectacles (Nothing Hurts, Trust, Protect Me, Ivresse et Complexity of Belonging) qui élaborent une nouvelle esthétique fondée sur la porosité des expressions artistiques : écriture, danse et musique... En 2013, il a remporté le Prix Friedrich-Luft pour son spectacle For the Disconnected Child. En 2014, il a créé Small Town Boy au Maxim Gorki Theater (Berlin). En 2015, il était présent à la Biennale de Venise avec Never Forever, une pièce créée en collaboration avec le chorégraphe Nir de Volff. Falk Richter enseigne la mise en scène comme professeur invité à l’École Ernst Busch de Berlin. 32 Voici un objet artistique passionnant sur les dérives managériales et la déshumanisation du travail tertiaire. Jean Personne est consultant en restructuration d'entreprises. Avec ses collègues de bureau, il mesure la rentabilité des sociétés clientes et dégraisse, repositionne, réoriente, allège et « fluidifie »... Cet univers professionnel, Cyril Teste a choisi de nous le montrer simultanément derrière une vitre et sur un grand écran. Derrière la vitre, le public découvre un open space à la propreté clinique : des bureaux, des chaises, des ordinateurs et les salariés de cette entreprise, tous la trentaine, femmes en tailleur-talons hauts, hommes en costumes sombres... Ils sont ainsi une douzaine de jeunes cadres spécialistes de l'économie financière à s'agiter dans ce « bocal » ; Jean est le seul dont les pensées nous parviennent en voix off : elles expriment une profonde solitude, la pression permanente du résultat, l'imminence du burn-out, l'impossibilité d'une pensée critique, l'adhésion totale aux objectifs de l'entreprise jusqu'à la négation de soi, la réduction progressive de la vie privée, le naufrage de la vie familiale... Sur l'écran géant, en noir et blanc, Cyril Teste projette la mise en abyme d'un univers où chacun surveille l'activité de l'autre. La caméra révèle les rouages d'une mécanique implacable, dévoile les espaces privés, débusque les conduites plus ou moins licites, surprend les étreintes furtives... La réalisation technique est éblouissante de précision. Immergé dans un dispositif cinématographique en temps réel et à vue, le spectateur assiste dans le même mouvement à la projection du film et à sa réalisation. Entre documentaire et fiction, Nobody dénonce avec lucidité – et parfois avec un humour grinçant – la violence sourde d'un système qui infiltre nos structures intimes. Rarement comme avec Nobody on aura eu le sentiment de la parfaite adéquation de la forme et du fond... « La projection en direct suit une charte de création qui identifie la performance filmique dont le collectif MxM aguerrit la manière de spectacle en spectacle, avec une maîtrise sidérante de ses conditions et de ses effets. […] Une brillante réussite qui installe ses créateurs parmi les plus intéressants et les plus pertinents de leur génération. » [Catherine Robert] « Il y a des soirs où on a la preuve que le théâtre et le cinéma, comme à l’aube du septième art, ont un destin commun et un grand avenir ensemble. » [Armelle Héliot] « Tout n’est que maîtrise et précision, tant dans le jeu que dans la mise en scène. […] C’est une vraie réussite. Cyril Teste confirme ici son talent qui en fait un des très rares à savoir manier théâtre et vidéo. Il dirige tout aussi bien les comédiens, qui sont excellents. » [Brigitte Salino] CONTACT #1 Abderzak Houmi – C ie mardi 10 janvier 20 h 30 X-Press danse hip-hop acrobaties Direction artistique et chorégraphie Abderzak Houmi • Interprètes Béatrice Debrabant, Abderzak Houmi, Razy Essid, Zoubir Yahiaoui • Lumières Jean Marie Lelièvre Équinoxe 1 h plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D à partir de 8 ans spectacle familial Séance collégienne mardi 10 janvier à 14 h 15 « Le chorégraphe Abderzak Houmi aime les rencontres improbables et insolites. Artiste associé depuis 2013 du Théâtre de l'Agora d'Évry, il est en perpétuelle recherche artistique. Sa nouvelle création CONTACT#1 approfondit encore son propos de la mixité des genres. "On s'est tous apporté des choses différentes. L'acrobate connaît déjà la rotation aérienne, le breaker a cette sensation de rotation au sol et la danseuse contemporaine est habituée au contact avec un sol dur", explique encore le danseur. Pour sa dixième création, X-Press propose une nouvelle approche de la danse sur trampoline à la croisée du hip-hop, de l'acrobatie et de la danse contemporaine. » FranceTV Info, [Odile Morain] 34 « Abderzak Houmi n'est pas du genre à se reposer sur ses lauriers. Toujours en recherche, le chorégraphe interroge ses racines, le corps, l'histoire du hip-hop, et voit encore plus loin en questionnant le mouvement et la ligne tout au long de ses neuf dernières créations. Avec sa compagnie, il a accompli de réelles prouesses. Venu à la danse par le hip-hop, le danseur chorégraphe a su s'affranchir des codes de la danse de la rue pour aller plus loin. […] CONTACT #1 est un tournant dans la carrière du jeune artiste. Il remet en question le contact au sol avec quatre danseurs très différents : un breaker, un danseur hip-hop polyvalent, un danseur acrobate et une danseuse contemporaine. » Face à face a laissé dans la mémoire des spectateurs équinoxiens le souvenir d'une incroyable aventure humaine (50 amateurs sur le plateau !), d'une performance scénique spectaculaire et d'un métissage artistique très réussi où le chant et la musique baroque charmaient les danseurs hip-hop… C'était en mai 2014 ! Voici la Cie X-Press de retour avec bonheur ! Ici, Abderzak Houmi pousse encore plus loin son travail de précision dans la géométrie des corps et tend plus que jamais vers l'hybridation : b-boy, acrobate et danseuse contemporaine partagent la scène avec le chorégraphe qui cherche toujours à surmonter les difficultés : danser sur un énorme matelas de 6 x 10 m, source de déséquilibre et donc de danger ! Le contact est au cœur de ses recherches. Avec un sol particulier, tantôt dur, tantôt mou, le chorégraphe bouscule les codes et remet en question la posture du danseur et sa gestuelle. C'est une nouvelle forme de virtuosité reposant sur le rebond, le déséquilibre et la perte de repère. Archipel 2017 Pour cette quatrième édition du projet Archipel, la Cie X-Press est choisie en tant que partenaire artistique (après Christian Bourigault en 2014, Christian Ben Aïm en 2015 et Cécile Loyer en 2016). • Il s'agit tout d'abord d'un programme de diffusion artistique sur le territoire indrien avec deux pièces de la Cie X-Press programmées à Équinoxe (CONTACT #1 le 10 janvier 2017) et en décentralisation départementale (FTT) : – jeudi 27 avril à Levroux, – vendredi 28 avril au Théâtre Maurice Sand de La Châtre, – samedi 29 avril à l'Avant-Scène d'Argenton-sur-Creuse, – dimanche 30 avril à l'invitation de la Communauté des communes du Val de l'Indre – Brenne. • C'est aussi un projet d'éducation artistique et culturelle puisque chaque diffusion dans une ville de l'Indre s'accompagne d'un atelier danse avec un groupe de danseurs amateurs dont le travail sera restitué en première partie du spectacle FTT : – à La Châtre : l'APA du collège George Sand et le club de gymnastique et trampoline encadré par Dominique Bonnin, – à Argenton-sur-Creuse : l'APA du collège Rollinat et une classe de seconde du lycée Rollinat (projet Aux Arts Lycéens !), – à Levroux : l'APA du collège Condorcet et le lycée des métiers Les Charmilles de Châteauroux (projet Aux Arts Lycéens !), – à Niherne : l'association Villedieu Danse. • Rencontre départementale des ateliers danse : jeudi 9 mars à Équinoxe. • Journée de formation « Danse à l'école » pour les professeurs : mardi 18 octobre 2016. En partenariat avec le rectorat de l'Académie d'OrléansTours (DAAC). Double plateau lundi 16 janvier 19 h 30 Équinoxe plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D 1 billet = 2 spectacles ! musique Sylvain Rifflet Alphabet Quartet Mechanics Sylvain Rifflet saxophone, clarinette • Joce Mienniel flûtes, kalimba • Benjamin Flament percussions et métaux traités • Phil Gordiani guitare Discographie sélective : • Mechanics – 2015 – Jazz Village • Perpetual Motion – A Celebration of Moondog – 2014 – Jazz Village • Alphabet – 2012 • 1:1 : Rockingchair – 2010 – Label Enja • Rockingchair – 2007 – Label Chief Inspector • Joce Mienniel Paris Short Stories – 2012 – Label Drugstore Malone sylvainrifflet.com / www.jmp.fr Sylvain Rifflet a obtenu 1er prix de groupe au Concours de la Défense (pour Rockingchair avec Airelle Besson) et le Django d’or (nouveau talent) en 2008. « Mechanics porte encore de belles traces de l'inspiration du Viking mirifique : le goût du motif répétitif et des explorations instrumentales. Mais cette fois il s'agit surtout de fascinantes compositions personnelles, auxquelles s'ajoutent des titres de Moondog, de Camille (une rencontre particulièrement nécessaire). » Saxophoniste, clarinettiste et compositeur ouvert sur le monde, Sylvain Rifflet invente une musique envoûtante et hypnotique, où la modernité de son jazz jongle avec les volutes du minimalisme new-yorkais (Steve Reich, Moondog, Philip Glass ou Terry Riley). Fruit d’un travail collectif, l’album Mechanics est porté par un quartet atypique. Fin mélodiste au phrasé élégant, Joce Mienniel produit des sons singuliers et apporte des éléments rythmiques à base de souffles, de bruits de clé ou de techniques étendues. Inventeur d’instruments métalliques, le percussionniste Benjamin Flament est le créateur de l'environnement sonore du groupe par sa résonance à la fois garage ou industrielle et l’apport des éléments rythmiques et mélodiques. Philippe Gordiani, au son de guitare plein, aux riffs épais et boucles ondulantes, rock, bruitiste ou « ambiant », est un musicien éclectique, électroacoustique aussi bien qu’improvisateur total. Sylvain Rifflet s’est produit ou a enregistré avec Alban Darche, Kenny Wheeler, Riccardo Del Fra, Jon Irabagon, John Hollenbeck, Jochen Rueckert, Pascal Schumacher, Loren Stillman, François Thuillier, Gabor Gado, Joey Baron, Bruno Ruder, François Jeanneau, Andy Emler, Fred Pallem… Il crée Beaux-Arts pour trio et quatuor à cordes en 2010, puis Alphabet en 2011. [Michel Contat] Naïssam Jalal & Rhythms of Resistance Naïssam Jalal compositions, flûte, nay • Mehdi Chaïb saxophones ténor et soprano, percussions • Karsten Hochapfel guitare, violoncelle • Matyas Szandai contrebasse • Arnaud Dolmen batterie, percussions Osloob Hayati (Ma façon de vivre) sorti le 30 mars 2015 est un exemple de liberté artistique, cette liberté aujourd’hui réclamée avec tant de détermination dans un monde arabe en pleine évolution. Naïssam Jalal & Rhythms of Resistance préparent un nouvel album ! Sortie prévue pour novembre 2016... naissamjalal.com www.fresch-touch.com www.tournsol.net « La résistance invoquée par Naïssam Jalal est actuelle, elle se joue dans le patio de nos maisons planétaires et hyper connectées. Chant de tolérance, sa musique – engagée, belle, courageuse, improvisée – sonne comme un rempart contre le fanatisme religieux et le repli sécuritaire qui déchirent notre quotidien. » [Francisco Cruz] 36 Virtuose de la flûte et du nay, Naïssam Jalal compose une musique à son image, libre et nomade, métisse et engagée. Elle fonde son quintet cosmopolite Rhythms of Resistance en 2011, au début des révoltes arabes. Le sens du rythme, la plénitude de l’élan et des improvisations où se retissent les liens entre jazz et musique savante, musique européenne et musique orientale, sont l’occasion d’autant de traversées du miroir entre les champs esthétiques. Née à Paris de parents syriens, elle a étudié la musique à Damas puis au Caire et quadrillé le Moyen-Orient, développant ainsi un style unique entre est et ouest. Mais c’est sur les scènes parisiennes qu’elle s’est fait connaître (et apprécier), groovant avec sa flûte dans les galaxies jazz, orient et afro, où elle excelle (avec Tony Allen, Cheick Tidiane Seck, Debademba ou la fanfare Tarace Boulba). Elle accompagne de grands noms du jazz international ou du monde arabe. « Conjuguant en un style unique et flamboyant des modes de jeu relevant des traditions orientales ancestrales à un vocabulaire emprunté aux grands musiciens de jazz, Naïssam invente une musique à son image : métissée et combative, qui fusionne des compositions d’une grande richesse mélodique, grooves ondoyants, harmonies précieuses renvoyant aux musiques du Moyen-Orient et un certain lyrisme modal évoquant tour à tour la musique nomade de Don Cherry et le jazz mystique obsessionnel de John Coltrane. » [Stéphane Olivier] Mécénat du particulier Devenez un « Équino-bienfaiteur » ! En 2016, plus que jamais, nous avons besoin de vous ! Voici 10 bonnes façons d’aider Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux : 1. Je fais un don, même minime car « les petits ruisseaux font les grandes rivières ! » (voir formulaire ci-dessous). 2. J'accompagne mes enfants/petits-enfants au spectacle et contribue ainsi à préparer le public de demain (voir l'abonnement Premiers Pas). 3. Je partage les « post » sur facebook (Équinoxe, scène nationale de Châteauroux) ou retweete les « com » d'Équinoxe (Équinoxe36) pour créer plus de « viralité ». 4. J'aide à diffuser la Vigie ou le programme d'Équinoxe dans mon environnement professionnel ou personnel (je contacte l'accueil et me présente comme « Vigie-diffuseur »). 5. J'organise une visite d’Équinoxe avec mes ami(e)s en prenant contact avec le service des Relations avec les publics : 02 54 08 35 80 ([email protected]). 6. J'organise une soirée de présentation de saison à domicile avec mes ami(e)s en prenant contact avec le service des Relations avec les publics : 02 54 08 35 88 ([email protected]). 7. Je parraine quelqu’un(e) qui n’est jamais venu(e) à Equinoxe : je procure les coordonnées de mon(ma) filleul(e) à Équinoxe qui se charge de l'inviter (voir formulaire ci-dessous). 8. Je connais un chef d'entreprise qui pourrait être intéressé par le Mécénat culturel et que vous pouvez appeler de ma part (je transmets son contact à Florence Leclerc : 02 54 08 35 81 ([email protected]). 9. Je propose de covoiturer des spectateurs(trices) de mon quartier les soirs où je viens au spectacle (je suis un « Équino-voitureur » et je me signale à l'accueil). 10. J'achète un billet solidaire à 15 3 qu'Équinoxe s'engage à offrir à une association à caractère social et humanitaire (voir bulletin d'Abonnement). à découper ou à photocopier ✂ Je souhaite participer et devenir un « Equino-bienfaiteur ». Document à adresser avec votre don à : .AGEC Équinoxe - BP 306 Avenue Charles de Gaulle - 36006 Châteauroux Cedex Nom ...................................................................................Prénom ......................................................................... Adresse .................................................................... Ville .............................................. Code postal ................. Tél. personnel ................................................................... Tél. professionnel ........................................................ Adresse e-mail .................................................................. Je fais un don par chèque bancaire ci-joint à l'ordre de AGEC Équinoxe d'un montant de : o 20 d o 50 d o 100 d o 250 d o 500 d o autre… Réduction d'impôt (66 %) 13,20 3 33 3 66 3 165 3 330 3 6,80 d 17 d 34 d 85 d 170 d Coût réel de votre don Un reçu fiscal au titre des dons aux organismes reconnus d'intérêt général vous sera envoyé. Merci. (Articles 200, 238 bis et 885-0 V bis A du code général des impôts) Date : le / / Signature : Je souhaite participer et devenir un « Équino-parrain ». Je m'appelle : .......................................................................................................................................................................... Mon numéro de téléphone :................................................. Mon mail : ......................................................................... Voici les coordonnées de mon(ma) filleul(le) jamais venu(e) à Équinoxe (prénom, nom, adresse, mail, téléphone) : ................................................................................................................................................................................................. ................................................................................................................................................................................................. Bulletin d'Abonnement détachable pages 39 à 41 BULLETIN D'ABONNEMENT À DÉGRAFER ET – À PARTIR DU SAMEDI 4 JUIN 2016 – À DÉPOSER À L'ACCUEIL DU THÉÂTRE OU À RENVOYER À : Équinoxe, Scène nationale Avenue Charles de Gaulle – CS 60306 – 36006 Châteauroux Cedex Renseignez votre identité et vos coordonnées Nom ..............................................................................................................................Prénom ................................................................................................................................. Adresse .......................................................................................................... Ville ..................................................................... Code postal ............................................... Tél. personnel ......................................................................................................... Tél. professionnel ........................................................................................................... Adresse e-mail ........................................................................................................ Date de naissance .......................................................................................................... Comment souhaitez-vous recevoir les informations sur l’activité d’Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux ? o Par courrier à mon domicile, à l’adresse indiquée ci-dessus o Par courrier électronique, à l’adresse e-mail indiquée ci-dessus En cas de non-réponse à cette question et si vous avez complété votre adresse e-mail ci-dessus, nous utiliserons en priorité le courrier électronique pour vous faire parvenir nos informations. Catégorie socioprofessionnelle o Collégien, lycéen ou étudiant (précisez).................................................................................................................................................................................................... o Actif exerçant une profession liée à l’enseignement ou à l’éducation (précisez)............................................................................................................ o Actif exerçant une autre profession (précisez)...................................................................................................................................................................................... o Retraité (précisez).................................................................................................................................................................................................................................................... o Sans activité professionnelle (précisez)..................................................................................................................................................................................................... o Ne souhaite pas répondre ................................................................................................................................................................................................................................. Ces renseignements nous sont très précieux pour établir nos statistiques : ils restent confidentiels et en conformité avec les dispositions de la CNIL. Seul notre partenaire Télérama peut être amené une fois dans la saison à communiquer avec vous. Si vous n’y tenez pas, merci de cocher la case o Les avantages de l’Abonnement CONTACT #1 1) FAITES UNE BELLE ÉCONOMIE Pour chaque spectacle de votre Abonnement, bénéficiez d’un tarif réduit à 15 3 au lieu de 25 3 (plein tarif). Bénéficiez d’un spectacle cadeau à partir de 10 spectacles choisis (pour l'achat de 10 billets ou plus au tarif de 15 3, un billet pour un spectale surprise vous sera offert). 2) VENEZ ACCOMPAGNÉ(E) Grâce à votre Abonnement, la personne qui vous accompagne bénéficie du tarif réduit à 20 3 (une personne par spectacle et seulement sur les spectacles proposés à l’Abonnement) 3) SOYEZ INFORMÉ(E) À DOMICILE Les Abonné(e)s reçoivent soit par courrier, soit par e-mail (voir choix ci-dessus) notre journal bimestriel « La Vigie » et des informations sur les programmes d’Équinoxe et de l’Apollo. Des messages concernant le suivi de votre Abonnement ou de votre billetterie (ajout de représentation, changement d’horaires, annulation de spectacle, remboursement ou échange de billets, etc.) peuvent également vous être adressés par courrier électronique. 39 (couleur bleue) (couleur rose) o jeu. 3 nov 12 Pascal Contet jeu. 24 nov 20h30 lun. 28 nov 20h mar. 29 nov 19h30 ven. 2 déc dim. 4 déc 20 C’est la vie 21 François Rollin 22 Anna Karénine 24 Badke 26 Duo Bonito mar. 10 jan 20h30 34 CONTACT #1 mer. 4 jan jeu. 5 jan 32 Nobody jeu. 15 déc 20h ven. 16 déc 20h 29 Les Rustres 43 Toixt du monde*2 mar. 13 déc 20h30 28 Trio Oliva/Boisseau/Rainey ven. 13 jan 19h 20h30 20h mar. 6 déc 19h 16h 27 A Mano*2 mar. 22 nov 20h30 18 Alex Beaupain / Arnaud Le Gouëfflec 20h30 sam. 19 nov 19h30 16 Light Bird lun. 14 nov 20h30 14 La Folle Journée ou le Mariage de Figaro 20h30 jeu. 3 nov lun. 7 nov 19h30 mar. 8 nov 19h 12 Pascal Contet et le Quatuor Debussy 19h lun. 17 oct 20h30 11 Victor F. o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o 7 e o o o o o o 7 e o o o o o o o o o 7 e o o o 20 e*1 25 e o o 7 e o o o o 7 e REPLI* o o o o o 8 Cécile McLorin Salvant & Aaron Diehl Trio mar. 11 oct 20h30 o o o o 9 Sophia Aram sam. 15 oct 20h30 o o o o o REPORT* o 19h mar. 4 oct 10 J’ai trop peur*2 jeu. 29 sept 20h ven. 30 sept 20h30 6 La Septième Vague jeu. 15 sept 19h HEURE ABONNEMENT jeu. 22 sept 19h ven. 23 sept 19h30 DATE 5 Hang Solo / L’Impromptu 4 Le Carnaval jazz des animaux*2 TITRE o o o o o o o LE CHOIX COCHEZ CI-DESSOUS LES CASES CORRESPONDANT TARIF COCHEZ À VOTRE CHOIX UNIQUE TARIF POUR à tarif unique de votre Abonnement 2,50 e= 40 x 10 e= Reportez dans la case ci-contre le montant du tableau à gauche correspondant à vos choix de spectacles à tarif unique (choix bleus). PASSEPORT PERMANENT 40 spectacles Si vous choisissez le PASSEPORT PERMANENT, vous ne remplissez pas le TOTAL 1. (Option) Je souhaite acheter avec mon Abonnement une place pour le cinéma l’Apollo (L’Argent de poche) au tarif exceptionnel de PLUS DE 26 ANS à partir de 4* A. . . . . . . . . . . . . x 15 e= . . . . . . . . . . . . . x 8,50 e= 11 À 26 ANS/ÉTUDIANT à partir de 4A 2 10 ANS ET MOINS* à partir de 3 A . . . . . . . . . . . . . x 6 e= Abonnement « Premiers Pas » 3 TOTAL 2 400 e TOTAL 1 VOUS NE POUVEZ OBTENIR QU’UN SEUL TOTAL 1 3 Nom Prénom Titre du spectacle Tarif Dans le tableau ci-dessous, inscrivez le nom des accompagnants pour lesquels vous souhaitez acquérir des billets en même temps que votre Abonnement [même date, même horaire que l'Abonné(e)] : les tarifs réduits correspondant à chaque cas figurent dans le tableau des tarifs page 77. 2 1 En fonction de votre âge … reportez dans la case A ci-dessous le nombre de spectacles roses que vous avez cochés dans le tableau de gauche et multipliez par le prix correspondant pour obtenir le coût de votre Abonnement. Un seul bulletin par personne. Un seul billet par spectacle. Au besoin, photocopiez ce document. Bulletin d’Abonnement détachable SAISON 2016-2017 Choisissez les spectacles : PAGE o o o o o o o mer. 25 jan 20h30 jeu 26 jan 20h mar. 31 jan 20h 46 Bovary 47 À corps perdus o o o o o o 7 e o o o o o o o o o o o mer. 29 mars 19h jeu. 30 mars 19h mer. 5 avril 20h jeu. 6 avril 20h30 mar. 25 avril 20h30 jeu. 27 avril 20h30 lun. 1 mai 16h mar. 2 mai mer. 3 mai 58 Ça ira (1) Fin de Louis 60 Le Syndrome de Cassandre 61 À bien y réfléchir 62 Blick Bassy 63 L’Inde et le violon carnatique 64 La Berceuse*2 lun. 22 mai 20h mar. 23 mai 20h mer. 24 mai 20h 70 Ralph Amelin et fils mar. 30 mai 20h30 lun. 22 mai 20h mar. 23 mai 20h 69 L’Avare Additionnez le nombre de spectacles choisis et reportez-le dans la case A du tableau 1 (rose) = ven. 19 mai 20h30 68 Léon et Léonie 71 Mec ! lun. 15 mai 20h30 mar. 16 mai 20h o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o 7 e 7 e 7 e o o o o o o montant des choix de cette colonne à reporter dans le tableau 2/ TOTAL 2 (couleur bleue) Total = o o o o o o 18h30 7 e o 16h 7 e o o o sam 6 mai 20h30 o o mer. 10 mai 20h 67 La Rive dans le noir 66 Les Armoires normandes 65 Chunky Charcoal er 56 Rain 55 Réparer les vivants o jeu. 16 mars 20h30 mar. 21 mars 20h30 mer. 22 mars 20h 54 Linx/Fresu/Wissels sam. 25 mars 20h30 o o o o o o o lun. 6 mars 20h30 mar. 7 mars 20h 53 Tailleur pour dames o o o o ven. 3 mars 20h30 52 Melancholia Europea o o o o lun. 27 fév 20h30 mar. 28 fév 20h 50 Celui qui tombe 20h jeu. 9 fév 49 UTT 5 76 Voyage en Uruguay ven 3 fev 20h30 12 e (Théâtre Maurice Sand – La Châtre) + déplacement en bus, départ 19h30 (option) 5 e o o 48 Constellations lun. 6 fév 20h30 o o o 20h30 20h lun. 16 jan 19h30 o mer. 18 jan jeu. 19 jan ven. 13 jan 19h 36 Sylvain Rifflet / Naïssam Jalal 44 Und 43 Toixt du monde*2 o o o o o o o o TOTAL 5 TOTAL 4 TOTAL 3 * Voir page 42, 5e paragraphe. *1 Le tarif réduit est consenti aux Abonné(e)s d’Équinoxe saison 2016-2017. *2 Les spectacles jeune public Le Carnaval jazz des animaux, J’ai trop peur, A Mano, Toixt du monde et La Berceuse peuvent être intégrés à l’Abonnement Premiers Pas (- de 10 ans) au tarif de 6 e. *3 Pour l’achat de 10 billets ou plus au tarif de 15 e, un billet pour un spectacle surprise vous sera offert. Si votre Abonnement est souscrit en juin juilletaoûtseptembre 1er chèque remis à la date de la prise d’Abonnement en banque 2e chèque remis 30 septembre 28 octobre en banque le 3e chèque remis 28 octobre 30 novembre en banque le 4e chèque remis 30 novembre 16 décembre en banque le Si vous souscrivez votre abonnement entre le samedi 4 juin et le vendredi 23 septembre, nous vous proposons un paiement en quatre fois sans frais (ordre du chèque : AGEC Équinoxe). Chèque à l'ordre de AGEC ÉQUINOXE soit TOTAL 1 ou passeport permanent + TOTAL 2 + TOTAL 3 + TOTAL 4 + TOTAL 5 TOTAL GÉNÉRAL À PAYER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Voir page 42, 6e paragraphe. Merci de préciser ci-dessous l’adresse d'envoi des billets à domicile : Si vous désirez l’option « Billets envoyés à domicile », ajoutez 1,50 E dans la case ci-contre RÉGLEZ EN DOUCEUR… 5 4 Je souhaite offrir un « billet solidaire » à une association à caractère social ou humanitaire au tarif de 15 e Joignez les copies des justificatifs Le guide de l'Abonné(e) 1) Le calendrier • Lundi 9 mai à 19 h : lever de rideau sur la saison 2016-2017. Présentation des spectacles, rencontres avec les artistes invités, ripaille… • J eudi 12 mai à partir de 10 h : abonnez-vous en ligne à l’adresse www.equinoxe-lagrandescene.com. Règlement sécurisé PayPal. • Samedi 4 juin à partir de 10 h : ouverture des Abonnements à l’accueil d’Équinoxe ; notre équipe vous guide dans votre démarche d’Abonnement. • Du 14 juillet au 22 août inclus : fermeture estivale. Réouverture de l’accueil d’Équinoxe le mardi 23 août à 13 h. • À partir du mardi 23 août : retrait des Abonnements à l’accueil. 2) Les formules d’Abonnement individuel Le passeport permanent 40 spectacles : accès à tous les spectacles (de couleur rose) au tarif de 10 t la place (soit 400 t). Cette offre est réservée à 50 spectateurs maximum. Si vous avez plus de 26 ans : • à partir de 4 spectacles choisis : 15 e la place Si vous avez entre 11 et 26 ans ou si vous êtes étudiant : • à partir de 4 spectacles choisis : 8,50 e la place Si vous avez 10 ans ou moins : • à partir de 3 spectacles (Abonnement Premiers Pas) : 6 e la place 3) La formule d’Abonnement pour les groupes : l’Abonnement Fidélité Contact préalable obligatoire : Florence Leclerc-Bernardet au 02 54 08 35 81 ou Julie Bonnet-Roger au 02 54 08 35 88. • CARTE FIDÉLITÉ : 100 A. Valable pour tous les spectacles (de couleur rose) pour les groupes de plus de 10 personnes, avec un interlocuteur unique. • PRIX PAR PLACE : 15 A dès le premier spectacle (de couleur rose) Si votre groupe achète 10 abonnements individuels, représentant au moins 50 places, les places du 11ème abonnement vous seront offertes gracieusement par Equinoxe (sous la forme de cartons d’invitation). Les relais de notre abonnement Fidélité sont invités aux soirées-relais régulièrement organisées par Equinoxe. L’achat d’une carte Fidélité permet à votre groupe de bénéficier d’une présentation de saison à domicile 4) Les spectacles « hors abonnement » Ces spectacles ne sont pas comptabilisés dans votre abonnement, mais vous pouvez réserver vos places avec votre formulaire d'Abonnement (cases bleues). • Spectacles à tarif unique • Spectacles jeune public • Spectacles « chez nos voisins » Léon et Léonie 5) Représentation ou spectacle complet : repli et report Date de report : pour vous prémunir contre l’éventualité d’une représentation complète, choisissez dès votre prise d’abonnement une autre date, dite de report, pour le même spectacle. Spectacle de repli : pour vous prémunir de l’éventualité d’un spectacle complet, choisissez dès votre prise d’abonnement un autre spectacle, dit de repli. Si ni report ni repli ne sont possibles (ou souhaités), Équinoxe vous édite une contremarque à échanger ultérieurement sur un spectacle de votre choix (dans la limite des places disponibles). 6) L’envoi des billets à domicile Possible moyennant une participation affranchissement de 1,50 e. Dans le cas où plusieurs abonné(e)s sont domicilié(e)s à la même adresse, un seul forfait est dû. Merci de nous préciser sur le bulletin d'abonnement (tableau 4) à qui doivent être expédiés les billets. Option à cocher sur le bulletin d’Abonnement. 7) Comment s’abonner ? • En ligne : dès le jeudi 12 mai à 10h, sur le site web d’Équinoxe : www.equinoxe-lagrandescene.com. Règlement sécurisé PayPal. • À l’accueil d’Équinoxe : du samedi 4 juin au samedi 11 juin 2016 de 10 h à 18 h sauf le dimanche 5 juin. A partir du mardi 14 juin, du mardi au vendredi de 13 h à 18 h ; le samedi de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 17 h. L’accueil sera fermé à partir du mercredi 13 juillet au soir (réouverture le mardi 23 août). • Par courrier : toutes les demandes d’abonnement parvenues à Equinoxe avant le samedi 4 juin seront datées de ce jour. Les demandes seront ensuite traitées dans l’ordre chronologique de leur réception. Nous adresser votre formulaire d’abonnement, accompagné de votre règlement, à l’adresse suivante : Équinoxe, Scène nationale Avenue Charles de Gaulle – CS 60306 – 36006 Châteauroux Cedex Les billets sont disponibles à l’accueil à partir du mardi 23 août sont expédiés à votre domicile si vous avez choisi cette option (+1,50 e). Équinoxe est un théâtre public. Une des missions que lui a confiées le ministère de la Culture est l’élargissement et le renouvellement du public du spectacle vivant. C’est pour cette raison que la Scène nationale encourage la fréquentation des groupes : établissements scolaires, collectivités, comités d’entreprise, associations. 42 Toi t du monde Bouffou Théâtre à la coque vendredi 13 janvier 19 h jeune public théâtre et marionnettes Écriture et mise en scène Serge Boulier • Assistante à la mise en scène et direction d’acteur Séverine Coulon • Musique Rémi Le Bian • Costumes Jennifer Willis • Construction décors et marionnettes Serge Boulier et Séverine Coulon Chapelle des Rédemptoristes 40 mn tarif 7 D entrée offerte le soir pour les enfants qui viennent avec l’école en semaine à partir de 3 ans spectacle familial À tout âge, on rencontre des difficultés, ne serait-ce que celle de grandir ; quand on est petit, le TOIT du monde, l'Himalaya, est à gravir ; cependant on peut prendre un très grand plaisir à grandir, à gravir... Serge Boulier nous invite à prendre un peu de hauteur et à nous balader sur les toits d’une ville. Sous l’œil amusé, mais toujours juste et sensible du comédien-manipulateur, la ville d’abord silencieuse prend peu à peu vie. Avec cette volonté propre à ses créations d’aborder tous les sujets avec les enfants, même les plus difficiles, Serge Boulier nous propose un précis de vie bourré d’humour et d’humanité, où il n’est finalement question que d’acceptation, de soi, des autres et des pièges (utiles !) que la vie nous tend parfois. Séances scolaires Maternelles à partir de 3 ans / CP mardi 10 janvier à 9 h 15 et 10 h 30 mercredi 11 janvier à 9 h 15 et 10 h 30 jeudi 12 janvier à 9 h 15 , 10 h 30 et 14 h 15 vendredi 13 janvier à 9 h 15 et 10 h 30 « Serge Boulier souhaite apporter une autre parole que celle, apathique, d’une société en crise. Dans Toi(t) du monde, on apprend surtout à surmonter les embûches semées par le destin, on s’entraide, on se soutient. En cela, c’est un spectacle salutaire. [...] On aime ce message, l’inventivité et la précision de toutes ces séquences de vie, touchantes et justes. » [Cyrille Planson] « Son véritable moteur pour la création de ce spectacle, c’est son rasle-bol du discours sur la morosité, d’entendre parler de la crise. “La vie n’est pas faite que de jubilations. Ce n’est pas l’autoroute, c’est ça le relief de la vie”, explique Serge Boulier. Il peut cependant y avoir de la jubilation à gravir des montagnes, estime l’artiste, convaincu qu’il faut dire les choses aux enfants, même dans les spectacles. [...] Avec beaucoup de poésie, le metteur en scène parle ici de solidarité, d’entraide, de rapports au monde et aux autres avec l’envie de dire aux enfants : “Si tu existes, c’est parce que quelqu’un d’autre te regarde.” Et après les avoir accueillis dans son lotissement du bonheur heureux, il les a quittés avec un seul mot d’ordre : “Quand les montagnes sont très dures à gravir, surtout gardez le sourire.” » [Delphine Tanguy] « Cette pièce marionnettique de Serge Boulier porte un regard bienveillant sur les anciens, et laisse flotter sur ce Toi(t) du monde un sourire de gamin. » [Françoise Sabatier-Morel] 43 Und Howard Barker mercredi 18 janvier 20 h 30 – jeudi 19 janvier 20 h théâtre Texte français Vanasay Khamphommala (Éditions Théâtrales) • Mise en scène Jacques Vincey • Scénographie Mathieu Lorry-Dupuy • Lumières Marie-Christine Soma • Assistante lumières Pauline Guyonnet • Musique et sons Alexandre Meyer • Costumes Virginie Gervaise • Maquillage et perruques Cécile Kretschmar Avec Natalie Dessay et Alexandre Meyer Équinoxe 1 h 10 plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D « La soprano française ex-Reine de la nuit est tout simplement magnifique dans cette partition textuelle, visuelle et sonore dans laquelle elle brille comme un diamant noir. Elle n’est pas sans rappeler la Winnie de Oh les beaux jours de Samuel Beckett ; qui parle comme pour conjurer l’égarement. Théâtre raffiné, mise en scène d’une beauté saisissante, travail très sophistiqué sur le plan sonore grâce à Alexandre Meyer ; Und envoûte. » « La deuxième naissance de Natalie Dessay ; elle réussit à faire vivre une matière déconcertante, a priori impénétrable, à laquelle personne en France n’avait jusqu’ici eu le courage de se mesurer ; elle s’affirme, par une puissante présence scénique ; sa voix, aux mille et une facettes, entre en dialogue avec la musique profonde d’Alexandre Meyer, qui l’accompagne sur le plateau. » Jacques Vincey, après son réjouissant Yvonne, princesse de Bourgogne, nous revient avec ce texte mystérieux et serti : ambiances à la Edgar Allan Poe, Natalie Dessay, le guitariste éclectique Alexandre Meyer, lustre de glace : insolite et poétique… « Une femme attend un homme L’homme est en retard Alors elle parle Pendant ce temps, un inconnu assiège l’espace où elle se trouve Et sa parole devient le dernier rempart dans un monde en train de sombrer. » « Quel que soit son ancrage, concret ou imaginaire, Und se situe à une limite, un point de rupture : quelque chose doit advenir. Derrière la fable de Barker, l’Histoire émerge d’un passé troué, fracturé, refoulé, transformé. Plutôt qu’une construction psychologique rationnelle, c’est un paysage intérieur qui se dessine avec ses cimes, ses brumes, ses gouffres. C’est un tissu mental et émotionnel, une trame psychique instable qui induit les digressions, associations, surgissements et glissements. C’est un flot de paroles, un flux d’énergie auquel il faut s’abandonner. Parler pour continuer à vivre, ou survivre. C’est dans cette tension entre banal et sublime, lyrique et prosaïque, que jaillissent l’émotion et, de manière incongrue, le rire. » [Xavier Renard] [Jacques Vincey] [Fabienne Darge] « Éclatants débuts au théâtre. Natalie Dessay a mis la barre très haut ; moment de haute poésie dramatique, moment très musical car ce texte est une partition ; soulignons à quel point l’interprète sait à merveille, et sans effets, dans une retenue, une sobriété qui forcent l’admiration, exprimer avec une vertigineuse finesse toutes les nuances de la pensée de Barker. » [Armelle Héliot] 44 Howard Barker Né en 1946, il est l’une des plus grandes voix du théâtre contemporain. Il est l’auteur d’une œuvre considérable mêlant théâtre, poésie, livrets d’opéra, pièces pour marionnettes, peintures, photographies, mises en scène, écrits théoriques… Il se distingue par une esthétique délibérément marginale, qu’il présente dans ses manifestes. Il revendique cette marginalité comme condition de son indépendance éthique et artistique. Son travail se différencie de celui de ses contemporains par la place centrale qu’il accorde à l’écriture poétique, par la recherche d’une musicalité de la langue qui complète, voire se substitue à une appréhension rationnelle de la parole. La démarche de Barker s’inscrit ainsi dans une tentative très lyrique de privilégier l’émotion par rapport à la raison pour mieux bousculer les repères du spectateur. Son théâtre se présente comme une aventure à la fois esthétique et éthique : volontiers provocant, il responsabilise le spectateur en le plaçant face à une beauté toujours surprenante, face à une ambiguïté morale qui ouvre plus de questions qu’elle ne donne de réponses. L’humour subtil du texte, le rire fréquent du public, témoignent de cette déstabilisation des repères conventionnels. Howard Barker a été auteur invité à l’Odéon-Théâtre de l’Europe en 2009. Il est régulièrement monté sur les scènes internationales et fait partie, notamment pour le lyrisme de sa langue et la dimension épique de ses pièces, des dramaturges plébiscités par les jeunes interprètes. Bovary d’après le roman Madame Bovary de Gustave Flaubert et le procès Flaubert mercredi 25 janvier 20 h 30 – jeudi 26 janvier 20 h théâtre Texte et mise en scène Tiago Rodrigues • Traduction française Thomas Resendes • Lumières Nuno Meira • Scénographie et costumes Ângela Rocha Construction décor Marion Abeille • Régie générale Frank Condat Avec Jacques Bonnaffé, David Geselson, Grégoire Monsaingeon, Alma Palacios et Ruth Vega-Fernandez Production déléguée Théâtre de la Bastille (création en avril 2016) Équinoxe 2 h plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D le texte de la pièce est publié aux Éditions Les Solitaires Intempestifs www.mundoperfeito.pt Tiago Rodrigues Nouveau directeur artistique du Théâtre National Dona Maria II à Lisbonne, une des plus anciennes et prestigieuses institutions culturelles du Portugal, Tiago Rodrigues est comédien, dramaturge, metteur en scène et producteur. En tant qu’auteur, il écrit des scénarios, de la poésie, des chansons ou encore des éditoriaux publiés dans la presse. Au cinéma, il joue sous la direction du réalisateur João Canijo dans Mal Nascida (2007). À la télévision, il est le directeur créatif de la série culte Zapping. Pédagogue, il est régulièrement invité à enseigner à P.A.R.T.S. (Bruxelles) ainsi qu’à l’Université d’Evora (Portugal). Au théâtre, on le voit dans les créations du collectif belge Tg STAN. En 2003, il crée avec Magda Bizarro la Cie Mundo Perfeito, rapidement remarquée pour son approche nouvelle de la dramaturgie. Sa performance By Heart, dans laquelle il invitait chaque soir sur scène dix spectateurs à apprendre par cœur un poème tout en délivrant au public un message essentiel sur la puissance de la tradition orale, sur le théâtre en tant que lieu de transmission et comme acte de résistance, a été une sorte de « révélation ». C’est aujourd’hui un metteur en scène présent sur les plus grandes scènes européennes. 46 Déjà montée en portugais en 2014 à Lisbonne, cette pièce lumineuse dans laquelle le procès de Gustave Flaubert pour « attentat à la morale » sert de point de départ à une adaptation théâtrale du chef-d’œuvre du roman français du XIXe siècle, a été créée à nouveau en français en avril 2016 au Théâtre de la Bastille. Pour Tiago Rodrigues, avec cette reprise, « il s’agit de revisiter Madame Bovary de l’intérieur » avec une distribution de comédiens français… Bovary mêle les procès-verbaux des audiences du procès, la correspondance de Flaubert et certaines séquences du roman. Plus que mise en scène, l’œuvre littéraire finit par être « convoquée » sur scène, pour un débat sur l’immunité de l’art et les limites de la pensée légale appliquée aux utopies artistiques. Dans une Europe en crise, une Europe dont les valeurs fondamentales sont en jeu et où les risques de régressions civilisationnelles sont réels, il convient de se demander jusqu’à quel point l’art peut à nouveau, comme en 1856, repousser les limites de la tolérance, de la vie publique et de la liberté. Débat idéologique bien sûr. Mais ce spectacle est aussi un débat de langages. L’enchevêtrement des discours d’avocats, de la voix de l’auteur et des répliques des personnages, c’est également l’enchevêtrement du langage légal, du langage intime et du langage artistique. Emma Bovary se trouve sur le banc des accusés à côté de Flaubert, tout comme ce dernier se trouve à côté d’elle dans ses amours clandestines. Dans cette Babel de langues et de documents, toujours à la frontière entre vie publique et vie privée, entre réalité et fiction, Tiago Rodrigues se lance à la recherche de ce que Flaubert appelait lui-même « le mot juste ». Tiago Rodrigues est un fou de liberté. Il le prouve en s'attaquant une fois encore à la censure avec Bovary, brillant entrelacs du roman de Flaubert, du procès public qu'il suscita pour immoralité en 1857 et de la correspondance qu'entretint alors le romancier avec l'amour de sa vie : Elisa Schlesinger (…) Il a le génie de plonger au coeur des oeuvres, de savoir en partager l'essentiel. Ainsi sa réduction de Madame Bovary a quelques personnages clés, joués parfois par les mêmes comédiens, est-elle étonnamment lumineuse (…) L'exercice est virtuose. Rodrigues parvient à faire saisir tous les enjeux à la fois : la beauté du roman, la fascination qu'exerce son héroïne (Alma Palacios, toute de grâce empêchée, de frustrations discrètes et douloureuses), la folie et les tourments qu'elle inspire à la censure d'Etat comme à son créateur. Un spectacle manifeste (…) On finit amoureux de Cette Emma Bovary (…) [Fabienne Pascaud] À corps perdus Bivouac Compagnie mardi 31 janvier 20 h arts de la piste Mise en scène Maryka Hassi • Assistant mise en scène Benjamin Lissardy • Scénographie Maureen Brown • Composition musicale et interprétation Erwan Le Guen • Création costumes Aline Froux • Mâts chinois Maureen Brown, Gaëtan Dubriont, Nhât-Nam Lê, Benjamin Lissardy • Acrobaties Charlie Marey • Trampoliniste Paul Herzfeld • Création lumière Patrick Cathala • Régie lumière Camille Furon • Régie générale Raphaël Quillart Équinoxe 55 mn plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D à partir de 5 ans spectacle familial Trampoline, acrobaties sur mâts chinois atypiques, acrobaties au sol, musique en direct, jeu, danse… Ce tout jeune spectacle porté par sept artistes vous convie au pied d’un vaisseau échoué / sculpture monumentale (trampoline juché à 6 mètres de haut). L’Équipage semble en découvrir les surprises et autres fonctionnalités : tournette, agrès mobiles, combinaison de mâts chinois tantôt verticaux, obliques, mouvants, pendulaires, enchevêtrés. Accords perdus, tableaux imagés, trouvailles circassiennes. Servie avec fougue, cette inventive aventure a été présentée en avant-première au fameux Festival CIRCA (Auch), puis au Festival Novart de Bordeaux, à Valladolid et Olot (Espagne), Joane (Portugal), aux Festivals de Sibiu (Roumanie), des Tombées de la Nuit (Rennes), des Nuits Romanes de Meursac… Actuellement accueilli par la Convention Internationale de mât chinois à Anvers, le spectacle sera recréé au Théâtre Victoria Eugenia de San Sebastián et invité au Festival Circonova. « Une vision du monde ; les personnages essaient de s’adapter à l’évolution de l’univers dans lequel ils vivent tout en visant la réalisation de leurs rêves ; toute l’histoire de l’humanité au festival Mimos. Un spectacle à la frontière du cirque, de la danse et du théâtre. » « Bivouac a côtoyé le ciel et les étoiles. Applaudissements nourris pour cette allégorie du monde ; scénographie innovante d’une compagnie qui peut désormais jouer dans la cour des grands. » [Christian Lemer] 47 Constellations Nick Payne lundi 6 février 20 h 30 théâtre Mise en scène et scénographie Arnaud Anckaert, en collaboration avec Olivier Floury et Alex Herman • Assistanat à la mise en scène Anna Dewaele • Création lumières Martin Hennart • Création musique Benjamin Collier • Collaboration costumes Alexandra Charles assistée de Cécile Pineau • Régie générale Olivier Floury • Construction Alex Herman • Décoration Frédérique Bertrand et Jean-Luc Caramelle • Traductrice répétitrice en langue des signes Agathe L’Huillier Avec Noémie Gantier (Marianne), Maxence Vandevelde (Roland) Équinoxe 1 h 20 plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D Création anglaise au Royal Court de Londres 2002 Meilleure pièce 2012 du London Evening Standard Première création en langue française Traduction Séverine Magois 2015 L’auteur est représenté dans les pays de langue française par l’Agence MCR, Marie Cécile Renauld, Paris, en accord avec Curtis Group Limited, London Ce texte a reçu l'aide à la création du Centre National du Théâtre « Justesse des comédiens et une mise en scène qui transcende l’exercice de style. Une des perles du OFF. » « Pièce acide et intelligente, comédiens virtuoses, variations sur un même thème. Brillant. » [Étienne Sorin] [Jean-Luc Porquet] « Rythmes intérieurs du sentiment : une délicate partition assumée avec intériorité ; par la comédienne surtout, appréciée en Avignon dans le grand succès du IN (Les Particules élémentaires). On retrouve la même fragilité dans le personnage qu’elle incarne aujourd’hui. » « Spectacle tout simplement magnifique. Acteurs qui jonglent entre tous les états avec subtilité. » [Emmanuelle Bouchez] « Délicatesse dans les rapports troublants entre deux êtres. Étrange, inquiétante et drôle, cette pièce de 2012 signée d’un jeune auteur anglais. » [Didier Méreuze] « Une phrase peut suffire à modifier le cours des choses ; Constellations obéit à ce principe quasi oulipien. Les deux comédiens font merveille […] qui ont le sens des nuances infimes. » « Très simple, presque laconique, l’écriture évoque celle de Pinter ; les comédiens excellent qui passent d’un extrême à l’autre. » [Muriel Steinmetz] [Anaïs Heluin] 48 Hiver 2016 – Bressuire – ciel étoilé : découverte de ce duo amoureux, vibratile, écrit sous forme d’infinies variations… Pans de phrases, mots très légèrement modifiés, ou « adressés » avec une subtile variante. Ni tout à fait oulipien, ni tout à fait Bach ou Nick Cave, mais très poétique, (in)sensiblement intrigant, puis prenant, voire haletant. Qui évite le lacrymal, arrache un sourire, puis d’autres. Bel ouvrage… Abeilles, cosmos, piste de danse, université, dentelles d’intonations, rien de linéaire, « embardées de la vie ». Tous les possibles de la relation amoureuse se déploient ; gamme de sentiments et de situations – suspens. Marianne : « – Tu sais pourquoi il est impossible de lécher la pointe de ses coudes ? Elles détiennent le secret de l’immortalité ; donc, si tu pouvais les lécher, tu risquerais de vivre éternellement… » UTT Cie Ariadone / Carlotta Ikeda jeudi 9 février 20 h danse butô Transmission Carlotta Ikeda • Chorégraphie Ko Murobushi • Collaboratrice artistique Yumi Fujitani • Danseuse Mai Ishiwata • Musique Osamu Goto • Lumières Éric Blosse ou José Victorien (en alternance), d’après une idée originale d’Éric Lousteau-Carrère • Régie générale Laurent Rieuf • Régie son Kevin Grin • Diffusion Audrey Chazelle Salle Gaston Couté / MLC Belle-Isle 1 h plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D à partir de 14 ans En regard/en écho à ce spectacle, nous vous conseillons de découvrir aussi, les 16 et 17 mai, La Rive dans le noir, un texte de Pascal Quignard qui accompagna Carlotta Ikeda pour la création de Medea. Mai Ishiwata animera un stage de butô auprès des danseuses de l'association Kissipik d'Issoudun (Fabienne Dupuy) les 11 et 12 février 2017. « Le corps y est à la fois humain et animal, minéral et végétal, obscur et lumineux. La danse est un voyage intérieur à travers différentes épaisseurs de temps et d’espace. Le maquillage blanc qui poudre le plus souvent le corps des danseurs de butô dessine une surface neutre, qui abstrait le corps réel, dépersonnalise ses affects, et en fait la page blanche où vie et mort, présence et absence, échangent leurs densités. » n°74 [Jean-Marc Adolphe] « Le regard de prédateur de Mai Ishiwata renforce cette ambiguïté humain/animal, avec le corps pour trait d’union. Jeune, énergique, belle, la danseuse qui succède à Carlotta Ikeda donne une deuxième vie à cette pièce qui exprime, justement, un souffle vital inexorable. » [C. Loubès] Où l'on retrouve Mai Ishiwata, fidèle compagne de route de la chorégraphe Cécile Loyer, vue dans Histoires vraies en novembre 2015 salle Gaston Couté aux côtés d'un couple d'hindous et de Steven Hervouet, et active meneuse d'ateliers danse dans le cadre d'Archipel 2016 aux quatre coins du département ! La voici cette fois dans ce solo transmis par Carlotta Ikeda elle-même quelques mois avant son décès en septembre 2014. Créé en 1981 par Ko Murobushi pour Carlotta Ikeda, UTT est une pièce emblématique qui a participé à faire connaître l'art du butô en Europe et tout particulièrement en France. Cette pièce, d'une beauté troublante, livre un portrait intemporel de femmes à diverses étapes de leur vie, réincarnées dans le corps de cette danseuse d'aujourd'hui, magnifique Mai d'une extrême sensibilité. « UTT est un voyage, l’itinéraire d’une femme de la vie à la mort, ou peut-être de la mort à la naissance. UTT est un cri, une onomatopée, comme si on recevait un coup brutal dans le ventre. » [Carlotta Ikeda] « De son visage parfois grotesque et parfois doux, elle fait le miroir de ses émotions. Le butô a ceci de fascinant qu’il permet de passer d’une humeur à une autre. UTT est également un exercice de concentration qui révèle ici une magnifique soliste. Le public ne s’y est pas trompé, qui a fait un triomphe à Mai Ishiwata. » [Philippe Noisette pour le Festival Le temps d'aimer (Biarritz)] « Mai Ishiwata se joue des codes butô qu’elle transfigure comme Carlotta Ikeda les transcendait, somptueuse dans cette exigence qui ne cède pas aux compromis. C’est d’une émotion qui vous terrasse, vous arrache, par sa vérité. Le butô atteint ici quelque chose d’indicible qui bouleverse parce qu’il touche au mystère de la vie, aux arcanes inconscients et collectifs. Tout l’art de Carlotta Ikeda était justement d’atteindre ça, cette vérité fragile et fragmentée qui ne pouvait que vous renverser net. » [Denis Sanglard] 49 Celui qui tombe Yoann Bourgeois lundi 27 février 20 h 30 – mardi 28 février 20 h arts de la piste Centre chorégraphique national de Grenoble Conception, mise en scène et scénographie Yoann Bourgeois assisté de Marie Fonte • Lumière Adèle Grépinet • Son Antoine Garry • Costumes Ginette • Réalisation scénographie Nicolas Picot, Pierre Robelin et Cénic Constructions Avec Mathieu Bleton, Julien Cramillet, Marie Fonte, Dimitri Jourde en alternance avec Jean-Baptiste André, Elise Legros et Vania Vaneau en alternance avec Francesca Ziviani Équinoxe 1 h 10 plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D à partir de 8 ans Après nous avoir « enchantés » avec ses variations pour acrobate-danseuse et pianiste (L’Art de la fugue sur la musique de Bach présenté à Équinoxe en 2014), retour attendu de Yoann Bourgeois et de son poème visuel qui vole de capitales en capitales. Nous sommes heureux qu’ils et elles, six artistes, se posent ici deux soirs… Un de nos coups de cœur… « Avec quelques complices, joueurs au plateau, nous construisons des dispositifs physiques permettant de faire émerger des situations théâtrales. Ces dispositifs physiques mettent en jeu des forces physiques fondamentales (l’équilibre, la suspension, la gravité, la force centrifuge) et deviennent par là des supports de jeu et d’interprétations multiples, des sources de polysémies autour de la déformation d’une image. » [Yoann Bourgeois] spectacle familial « L’art vivant a une responsabilité éthique d’ordre existentialiste. C’est un combat qu’on n’a jamais fini de mener qui dit cette joie simple d’être au monde et de faire. […] La précipitation s’installe partout, le rendement. Nous nous jouons de cela. Nous nous battons avec cela pour rire, nous cherchons la limite. Le spectacle est injustifiable, c’est sa beauté. Il est une perte. Il ne produit rien. Il affirme cela avec sa voix pauvre. Il est cet émerveillement toujours renouvelé de "venir voir", pour remettre à l’épreuve sa manière de voir. Il y a un pacte implicite et tacite entre l’acteur et le spectateur : "ça" se passera entre eux. Grâce à eux. Grâce à cet espace par eux maintenu vacant, cet entre-eux vide, pour que quelque chose toujours puisse continuer d’advenir. […] L’art vivant est l’affirmation d’une paix entre les hommes. Il est de notre responsabilité de maintenir ce pacte. Tant que l’art pourra continuer à se réinventer ici, une paix subsistera et préservera des arrogances. Le vivant, c’est ce dont on ne finit jamais de faire le tour. » [Yoann Bourgeois] « Une bête sur le plateau du Théâtre de la Ville à Paris : elle pèse près de deux tonnes, se cabre et s’affale, se plie et se contorsionne, s’envole même. […] C’est un agrès-décor à valeur métaphorique ; Celui qui tombe tatoue la mémoire du spectateur, avec ce sens du mystère et de l’atmosphère. » [Rosita Boisseau] 50 « Une communauté humaine solidaire et si fragile pourtant… Six acrobates danseurs sont le jouet d’un parquet qui tangue et chavire. Elle est déjà là, imposante et légère à la fois, cette plateforme suspendue qui craque de tout son bois blond, à la moindre oscillation ; un tel objet énorme de 6 mètres sur 6 […] pour un sextuor de trois filles et trois garçons. […] Tectonique des plaques, plancher volant. Ce sont des femmes et des hommes comme nous, habillés de jupes et de pantalons de tous les jours. Aux premiers (doux) changements de plan, leur corps s’adapte et retrouve sa stabilité au gré d’une ronde chorégraphique où ils s’appuient les uns sur les autres, avant de tenter à nouveau l’aventure en solitaire. Belle métaphore d’une communauté humaine qui se serre les coudes dans une nature hostile ! […] Superbes images de corps penchés, volant à la perpendiculaire, au bord de lâcher, avant de finir couchés, tels les pauvres hères du Radeau de la Méduse. » [Emmanuelle Bouchez] « Six compagnons jetés dans une aventure sans pareille ; ils n’ont pas d’accessoires, pas d’armes, ils sont simplement là. Tout en souplesse, en audace, en vaillance. C’est peu dire qu’il en faut. On le sent dès qu’ils apparaissent, descendant des cintres sur un plateau taillé dans le bois massif. Aladin ne se serait pas risqué sur pareil tapis volant. Eux s’y dressent ; l’image est fascinante. Le plateau dit les guerres simples et vertigineuses de n’importe quelle vie dès lors qu’il s’agit simplement de se tenir debout et de marcher. D’exister, en un mot. Aussi épais et solide soit-il, un sol obéit aux pieds, mais s’y dérobe tout aussi facilement. […] Hautement spectaculaire ! » [Ariane Bavelier] Melancholia Europea Une enquête démocratique vendredi 3 mars 20 h 30 théâtre Écriture et mise en scène Bérangère Jannelle • Scénographie Alban Ho Van • Lumière Christian Dubet • Création musicale Jean-Damien Ratel • Direction technique Marc Labourguigne • Avec Noémie Carcaud,Pierre-Félix Gravière,Sophie Neveu,Rodolphe Poulain,Bachir Tlili et Jean-Damien Ratel • Administration, production et diffusion La Magnanerie Équinoxe durée non connue plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D Coprodution Équinoxe Création en janvier 2017 à la MC2 Grenoble À partir des oeuvres de Hannah Arendt, Walter Benjamin, Gilles Deleuze, Pier Paolo Pasolini, Robert O. Paxton, Jacques Rancière, Paul Celan, et des documents intimes d’Albert Speer, Marga et Heinrich Himmler « L'homme se tient sur une brèche, dans l'intervalle entre le passé révolu et l'avenir inconnaissable. Chaque génération nouvelle, chaque homme nouveau, doit redécouvrir laborieusement l'activité de pensée pour se mouvoir dans la brèche. » [Hannah Arendt] Dans un théâtre transformé en salle d'archives contemporaine, cinq comédiens chercheurs se penchent sur le malaise de notre époque et explorent le concept de banalité du mal imaginé par Hannah Arendt. Ils enquêtent alors sur les grands dignitaires de régimes fascistes aux personnalités apparemment les plus « normales » (Himmler, Speer et Bousquet notamment). Laissant de côté les archives « officielles » de l’histoire du IIIe Reich, ils plongent dans la vie quotidienne et intime de petits bourgeois pragmatiques. Ils se confrontent alors au fossé abyssal entre des vies privés doucereuses, qui prêchent le bonheur familial et la respectabilité, et des actes politiques d’une violence extrême. La mentalité petite-bourgeoise domine : tout est normal, les affaires sont les affaires, la « politique n’existe pas » (dixit Speer), on doit « éviter le pire », « on n’a pas le choix », la routine doit continuer. Les comédiens retrouvent ces fantômes dans leur propre actualité. Ce qu’on observe ? Des séries d’impostures banalisées qui usurpent le sens des mots : les « opinions » se substituent aux exigences de la pensée, le « peuple éternel » au peuple en devenir, la « liberté privée » à la « liberté publique », les « individus » aux « personnes », le « divertissement » à la « culture », l’« idéologie en kit » à la « pensée ». Tout converge vers la négation de l’autre. Ce qui ressort de cette enquête ? Les liens entre le fascisme d’hier et d’aujourd’hui, le vide du langage et la paresse de la pensée dans laquelle se loge et prolifère la « banalité du mal ». En complicité avec le public pris à témoin de cette recherche, les comédiens fabriquent théâtralement une histoire au présent, allant du plus intime au plus spectaculaire, activant en permanence les liens avec l’actualité à l’aide de leurs investigations dans les arcanes d’internet mités de publicité, de pop-up et de fishings qui interrogent sur le contrôle de nos vies… Cherchant à comprendre, ils se mettent à la place de l’autre et sèment un trouble fécond entre les époques qui interpelle chacun dans notre société. D’où la possibilité de construire ensemble une démocratie sensible. Penser devient la responsabilité de chacun et de tous, le théâtre peut nous y aider. La coproduction et l'accueil de ce spectacle de Bérangère Jannelle vont clore le cycle d'association entre la metteure en scène, La Ricotta et la Scène nationale de Châteauroux (2012-2017 ; période durant laquelle auront été créés les projets 66 Gallery, La Belle Étoile, Twelfth Night, Remake 1 et 2, Z comme Zigzag, Le Petit Z ; auparavant nous vous aurons également présenté : Amor ! ou les Cid, Amphytrion, Vivre dans le feu. Le projet Melancholia Europea s’inscrit dans le mouvement des spectacles de « grand plateau » de Bérangère Jannelle et prend sa place dans un cycle consacré à la philosophie politique au théâtre. 52 Tailleur pour dames lundi 6 mars 20 h 30 – mardi 7 mars 20 h Georges Feydeau théâtre Mise en scène Cédric Gourmelon • Scénographie, accessoires Mathieu Lorry-Dupuy • Lumière Marie-Christine Soma • Son Vincent Hursin • Costumes Cidalia Da Costa • Accessoires, régie plateau Antoine Hordé • Maquillage, coiffures Catherine Bloquère • Régie générale Nicolas Barrot • Régie lumière Éric Corlay • Construction des décors Les Ateliers du Moulin du Roc Avec Gaël Baron (Bassinet), Guillaume Cantillon (Aubin), Laure Catherin (Yvonne), Vincent Dissez (Moulineaux), Mélanie Leray (Rosa), Marie Payen (Suzanne), Anne De Queiroz (Pomponnette, Mme d’Herblay), Christophe Ratandra (Étienne), Hélène Schwaller (Mme Aigreville) Équinoxe 1 h 30 plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D Cédric Gourmelon Né en 1974, il vit à Paris. Metteur en scène associé au Quartz – Scène nationale de Brest de 2004 à 2007 et à La Passerelle – Scène nationale de Saint-Brieuc de 2011 à 2013. Il entretient un rapport privilégié avec l’œuvre de Genet dont il a déjà monté quatre textes et créera bientôt Haute surveillance et Les Paravents. Il s’est également intéressé à Sénèque, Rainer Maria Rilke, Léo Ferré, Fernando Pessoa, Christopher Marlowe, Jean-Luc Lagarce, Wolfgang Borchert. Lauréat du programme Hors-les-murs de l’Institut Français, il a séjourné à New York en 2013 pour la création de Au bord du gouffre à partir de l’œuvre littéraire du plasticien américain David Wojnarowicz. Fin 2016 il créera et présentera, au Maroc puis en France, Le Déterreur, d'après l’œuvre éponyme de Mohammed Khair-Eddine. Neuf comédiens et comédiennes, épatant(e)s, s’adonnent follement à cet « exercice de style » ; c’est généreux, puissant, précis. Un pur divertissement au rythme effréné, œuvre de jeunesse (23 ans), où se met en place la fameuse horlogerie (mécanique implacable, au service du rire) d’un Feydeau « insaisissable » et à facettes : fils caché de Napoléon… ou du duc de Morny ? Passionné par l’expressionnisme en peinture, besogneux puis fortuné, s’adonnant à la drogue ; endetté, séparé, on le retrouve locataire hébété plusieurs années durant à l’hôtel… Terminus, face à la gare Saint-Lazare. Interné deux années, il meurt de la syphilis… Une folle comédie taillée pour le rire Le docteur Moulineaux a découché ! Au petit matin, sa jeune épouse attend de lui quelques explications. Le voici embarqué dans un long tissu de mensonges qu’il va coudre et découdre pour sa femme, sa belle-mère, le mari de sa maîtresse, l’amante de celui-ci… Quiproquos et malentendus emportent Moulineaux dans un tourbillon d’événements qu’il va tenter de maîtriser tant bien que mal… Dans cette pièce de jeunesse, son premier succès, Feydeau règle la mécanique diabolique de son écriture au service de situations absurdes et irrésistiblement drôles. Du pur divertissement dont s’emparent Cédric Gourmelon et sa troupe de neuf acteurs dans un hommage à Louis de Funès, et aux décors de ses films au design excessif et coloré du début des années 1970. Une course menée à bout de souffle, tableau de nos gesticulations désespérées pour paraître ce que l’on n’est pas. « – Dites-moi, qu’est-ce que vous faites à ma femme ? – Moi ?… Rien. C’est-à-dire si… ! une… polonaise… en tulle… avec des bouillonnés… en fourrure, ornés de jais… sur le pantalon. » 53 Linx • Fresu • Wissels Heartland / The Whistleblowers jeudi 16 mars 20 h 30 jazz vocal David Linx voix • Paolo Fresu trompette • Diederik Wissels piano • Christophe Wallemme contrebasse, basse • Helge Andreas Norbakken batterie, percussion Équinoxe plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D www.colore.fr www.jmp.fr Discographie : •T he Whistleblowers – 2015 – Bonsaï / Tŭk Music / Harmonia Mundi - Heartland – 2001 – Label Emarcy/Universal « On n’en revient pas des trouvailles sonores qu’ils ont dénichées pour ce nouvel opus qui nous embarque dans un élan de conteur d’histoires. Rien de flashy ou d’ostentatoire : que du frais et du juste, qui revitalise l’art de l’arrangement pour petite formation. On en reste ébloui ! » « Linx, Wissels, Fresu, trois magnifiques solistes et trois compositeurs qui se sont répartis l’écriture des morceaux. La richesse de l’assemblage ou la musicalité de David Linx convaincront de l’immensité artistique qui habite The Whistleblowers. » [Florent Servia] [Thierry Quénum] 54 Le magnifique The Whistleblowers (Les lanceurs d'alerte) succède au premier opus Heartland publié voilà plus de quinze ans et dirigé par trois étoiles du jazz européen. La complicité de ces trois artistes les conduit à partager les compositions, toujours sur le fil de la sensibilité et de l’élégance, pour accompagner les mots de David Linx. C’est un disque d'artistes libres et en pleine maturité, galvanisés par l'enjeu du plaisir et de l'inventivité à renouveler. Un répertoire qui à la fois rappelle quelques fondamentaux (mélodie, lyrisme et coolitude, vocabulaire et articulation) et s'amuse à nous surprendre ! David Linx, de retour à Équinoxe, est un immense chanteur qui porte la musique à son point d’extase. Comme si, pour lui, le chant était affaire de partage et d’ouverture. Entier. Engagé. Paolo Fresu illumine le propos comme s’il s’agissait d’une autre voix parfois caressante ou parfois transperçant l’espace. Pour Diederik Wissels, chacune de ses notes doit s’entendre comme l’exemple même de l’intelligence de l’accompagnateur, essentiel et génial à la fois. Le tout est porté par le groove irrésistible d'une batterie caméléon, en osmose avec la contrebasse chantante de Christophe Wallemme. Paolo Fresu, David Linx et Diederik Wissels se sont croisés à de multiples reprises, du festival de Berchidda, la ville natale du trompettiste sarde, en 1990 au Jazz à Liège de 1999, en quintet avec Enzo Pietropaoli (contrebasse) et Roberto Gatto, le batteur aux pieds nus. En 2001, ils se retrouvaient réunis pour Heartland. Réparer les vivants d’après le roman de Maylis de Kerangal mardi 21 mars 20 h 30 – mercredi 22 mars 20 h théâtre Adaptation, mise en scène et jeu Emmanuel Noblet • Direction d’acteur et collaboration artistique Benjamin Guillard • Éclairagiste et vidéaste Arno Veyrat • Créateur son Sébastien Trouvé • Designer sonore Cristián Sotomayor Avec les voix de Alix Poisson, Vincent Garanger, Benjamin Guillard, Constance Dollé, Stéphane Facco, Évelyne Pelerin, Anthony Poupard, Olivier Saladin, Hélène Viviès Équinoxe 1 h 25 plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D Création Festival d’Avignon 2015 La Condition des Soies Texte édité chez Verticales et Folio Gallimard « Voïnitsev : – Que faire Nikolaï ? Trilezki : –E nterrer les morts et réparer les vivants. » [Tchekhov, Platonov] « Parents, infirmières, chirurgiens… le comédien joue tous les rôles, sur un tempo d’enfer. On avait beaucoup aimé ce romancoup de poing, prix du "Roman des étudiants". Dans ce roman généreux sans pathos, humain sans mièvrerie, une galerie de personnages magnifiques tenait la rampe. Comme au théâtre déjà. […] Remarquablement adaptée, elle n’a rien perdu ici de sa vitalité. L’acteur a saisi le nerf du texte, dont il incarne dans un tempo d’enfer les nombreuses stations et figures, tel un athlétique chemin de croix vers la résurrection. » [Fabienne Pascaud] « Une heure magistrale qui met en lumière ce comédien que l’on apprécie depuis longtemps et qui est enfin dans la lumière de son talent profond, seul en scène, et seul responsable de ce moment magistral et bouleversant, tendu, tenu, pudique et en tous points remarquable. C’est subtil et beau. Il n’imite pas. Il va au cœur, si l’on ose dire. Il est virtuose. Il change de personnage, de ton, d’intonation. Mais il n’imite pas. C’est absolument remarquable. Un grand comédien qui illumine l’écriture. Moment époustouflant et bouleversant de théâtre. » [Armelle Héliot] « Dans le public, certains lecteurs avouent avoir hésité à venir, de peur de voir leur représentation mentale du récit réduite à néant. Après la pièce, ils disent leur émotion et leur contentement. Il faut dire qu’Emmanuel Noblet a tout fait pour préserver la magie du livre. Le succès de la pièce doit beaucoup au charisme du comédien : son charme, sa simplicité, la justesse et la pudeur de son jeu. » « Avec délicatesse, la pièce, comme avant elle le roman, débat dans l’intimité de décisions vitales. […] Réparer les vivants émeut aux larmes. » [Didier Méreuze] « Emmanuel Noblet restitue à merveille le rythme haletant du roman et l’écriture profondément humaine. Un spectacle élégant et bouleversant. » « Grand coup de cœur du Festival. Qu’elle est fragile la membrane qui sépare la vie de la mort. Jeu très délicat, étrange poésie, images projetées, musique, tout est d’une justesse parfaite. » [Fabienne Darge] « Seul en scène polyphonique qui restitue l’intelligence clinique du texte. Jeune comédien prodigieux. » [Clémentine Gallot] – Emmanuel Noblet, solaire, que vous vîtes à Équinoxe dans Le Bourgeois gentilhomme version Catherine Hiegel / François Morel. – Benjamin Guillard à la direction d’acteur, que vous vîtes dans Paroles gelées et qui mit en scène La fin du monde est pour dimanche du même François Morel. – Bouleversant… – À Châteauroux après le Théâtre du Rond-Point à Paris, un mois durant. Réparer les vivants est le roman d’une transplantation cardiaque, ou comment le cœur de Simon, 19 ans, peut remplacer celui de Claire, 50 ans, au terme d’une course contre la montre captivante. Toute une chaîne humaine pulsée durant 24 heures pour réaliser cette prouesse de la médecine moderne. Une aventure intime et collective autour d’un organe symbole de la vie et lieu de toutes les émotions. 55 Rain Anne Teresa De Keersmaeker / Rosas samedi 25 mars 20 h 30 danse Chorégraphie Anne Teresa De Keersmaeker pour 10 danseurs • Musique Steve Reich (Music for 18 Musicians) • Scénographie et lumières Jan Versweyveld • Costumes Dries Van Noten Équinoxe 1 h 10 plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D à partir de 12 ans http://www.rosas.be/fr Première mondiale De Munt / La Monnaie Brussels, 10 janvier 2001 « De l’oxygène pour ses yeux, ses pieds, ses mains, de l’oxygène pour tout son corps qui court avec légèreté, véritable feu follet. » Anne Teresa De Keersmaeker, figure majeure de la scène chorégraphique, signe une pièce d'une rare intensité et d'un raffinement épuré. Hypnotique et élégante, Rain demeure jusqu’à présent l’un de ses plus considérables succès (après Rosas danst Rosas à Équinoxe en février 2012). Écrite par le compositeur new-yorkais Steve Reich, Music for 18 Musicians marquait en 1976 un tournant de la musique minimaliste qui s’ouvrait alors sur une musique scintillante. C'est cette partition que choisit Anne Teresa De Keersmaeker en 2001, avec sa pulsation ultrarapide, voluptueuse dans son harmonie, et dominée par la figure liquide et aérienne de la « vague » : de longues poussées instrumentales calées sur le rythme du souffle humain. Le spectateur est saisi par cette sorte de folie du mouvement, marée ou incendie, qui passe de corps en corps sans jamais s’arrêter sur quiconque. « C'est une pièce clé dans le trajet musical de Steve Reich et aussi dans mon trajet. Rain, c'est tout un travail que j'ai fait pendant des années sur la musique répétitive, sur le contrepoint, sur le fait de rendre le maximum avec un minimum de vocabulaire, sur l'organisation spatiale avec des trames sous-jacentes géométriques. Rain est physiquement et techniquement très difficile et fait appel à d'autres techniques que celles auxquelles sont habitués les danseurs de l'Opéra de Paris. Il y a tout un travail au sol, un travail sur la chute, tout un travail d'auto-organisation qui n'est pas habituel dans l'écriture de la danse. Depuis toujours, la musique a été mon premier partenaire, la source de mes créations. Celle de Steve Reich est pour moi une vraie invitation à la danse. Quand la musique et la danse vont ensemble, je crois que c'est une des choses les plus naturelles et les plus belles qui existent. On peut danser ensemble, on peut danser tout seul. La danse est une façon de penser, car par la danse on est capable de rendre concrètes les idées les plus abstraites. Elle nous permet de révéler ce qu'on ne peut pas nommer ou dire, et dans ce sens-là, je crois qu'elle fait partie d'une danse beaucoup plus large, qui n'a pas de fin ni de début et qui est comme un reflet de l'infini. » Interview d’Anne Teresa De Keersmaeker à l'occasion de la transmission de la pièce aux danseurs de l'Opéra de Paris en 2011. [Kirsty Gunn] « Au Théâtre de la Ville, à Paris, jamais on n'a vu un tel sens du compas, des rosaces et des entrelacs sur un plateau, il y avait le choc du premier jet, l'aveuglement de l'élan. La dépense physique de Rain, qui emprunte son titre à un livre superbe et douloureux de l'écrivaine néo-zélandaise Kirsty Gunn sur le thème de l'enfance et de la mort, a trouvé une traduction d'une infinie subtilité dans la garde-robe signée Dries Van Noten. La gestuelle, riche, mouvante, multidirectionnelle, fait miroiter à toute allure les facettes d'un paysage imprévisible. Sans 56 cesse diffracté, le mouvement est relancé d'un corps à l'autre en autant de ricochets. Entre les sauts groupés et les passages au sol, on reconnaît la manière légère et bondissante de la chorégraphe, sa façon de glisser les pas, de les tordre aussi d'un coup de hanche comme saisie par un accès d'humeur. La féminité selon Anne Teresa De Keersmaeker balance à droite, à gauche, fait tourner girouette le corps en changeant de gestes à tout vent. » [Rosita Boisseau] « Rain est un choc esthétique et émotionnel. Elle s'affirme comme une pièce solide, pur exercice d'écriture. Entourés par un demi-cercle de cordes blanches, les danseurs ripostent à l'insistance bondissante de la musique par des tourbillons, des courses, des traversées de plateau. Ils créent une incroyable chambre d'écho et opèrent une traduction polyphonique magique des sons. À voir et revoir. » [Rosita Boisseau] « Écrite à partir d’une seule phrase personnelle et féminine, contredite par une phrase masculine, la pièce se développe en variations, en canons, en miroirs. Tressée, tricotée, dentelée, elle part d’une simple marche et trouve mille façons de rebondir. Emportée par les vagues musicales, répondant parfois à chaque note comme si chaque danseur était instrumentiste, Rain est hypnotique alors même qu’on s’attache à chaque détail : des élans verticaux, des spirales, des causes communes sur une même ligne, des échappées belles solitaires, des trios masculins qui font leur poids. Ça baigne, pourrait-on dire, et ça surfe sur la musique, dans la musique. Rien n’est jamais lisible au même endroit, tout bouge constamment, tout est un nouveau point de vue. La musique fait du bouche-à-bouche avec la danse comme les danseurs entre eux. Les femmes, pour ne pas sombrer, sont littéralement tirées par le haut par la partition, les hommes plongent pour mieux refaire surface. Le spectateur est emporté, suspendu à chaque geste, crawlant lui aussi sur les vagues musicales, respirant avec les voix et les instruments à vent. Il peut bien pleuvoir sur la surface de l’eau, on nage dans le bonheur. » [Marie-Christine Vernay] Ça ira (1) Fin de Louis Joël Pommerat mercredi 29 et jeudi 30 mars 19 h théâtre Scénographie et lumière Éric Soyer • Costumes et recherches visuelles Isabelle Deffin • Son François Leymarie • Dramaturgie Marion Boudier • Collaboration artistique Philippe Carbonneaux et Marie Piemontese • Direction technique Emmanuel Abate • Production Compagnie Louis Brouillard Avec Saadia Bentaïeb, Agnès Berthon, Yannick Choirat, Éric Feldman, Philippe Frécon, Yvain Juillard, Anthony Moreau, Ruth Olaizola, Gérard Potier, Anne Rotger, David Sighicelli, Maxime Tshibangu, Simon Verjans, Bogdan Zamfir Équinoxe • partie 1 : 1 h 35 • pause : 10 mn • partie 2 : 1 h 25 • pause : 10 mn • partie 3 : 55 mn plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D Spectacle Nommé aux Molières 2016 : – Molière du Théâtre public – Molière de l'auteur francophone vivant – Molière du metteur en scène d'un spectacle .de Théâtre public « L’un des défis du spectacle est de faire palpiter des idées. Montrer que dans toute révolution, la vie n’existe plus, l’être est entièrement tendu vers l’espérance du changement possible. » « C’est à la fois mystérieusement envoûtant et pédagogique, violent et tendre, fascinant et terrifiant. Un spectacle de service public pour mieux comprendre notre héritage commun, mieux le partager, le digérer, le transcender. » [Anne Diatkine] [Fabienne Pascaud] « C’est la Révolution dans un temps qui est à la fois le sien et le nôtre, ou un temps proche du nôtre. Joël Pommerat a réussi à inventer ici une sorte de temps "anhistorique". Les événements sont à la fois montrés tels qu’ils se sont passés, depuis la crise financière et fiscale de 1787, qui a tout déclenché, jusqu’au printemps 1791 et la tentative de fuite du couple royal. Mais ils sont présentés comme s’ils se passaient maintenant. » [Fabienne Darge] 58 « Le metteur en scène, passé maître dans l'art d'explorer l'intime, prouve qu'il est aussi à l'aise dans les grandes gestes épiques. Rarement le théâtre nous a dit aussi bien le monde, notre Histoire et notre présent... » [Philippe Chevilley] Ça ira (1) Fin de Louis est une fiction politique contemporaine inspirée du processus révolutionnaire de 1789. Qu'est-ce qui pousse des hommes à renverser le pouvoir ? Quels nouveaux rapports instaurer entre l’homme et la société ? Entre les citoyens et leurs représentants ? Entre fiction et réalité, Ça ira (1) Fin de Louis raconte cette lutte pour la démocratie. Joël Pommerat et sa Compagnie Louis Brouillard ont déjà été accueillis à plusieurs reprises à Équinoxe : en novembre 2009 (Je tremble 1 et 2), en mai 2011 (Les Marchands et Pinocchio), puis en mai 2013 (La Grande et Fabuleuse Histoire du commerce). On plonge dans le spectacle lorsque le Premier ministre annonce au Conseil du roi que le royaume de France est virtuellement en faillite, écrasé sous le poids de la dette... puis on est illico entraîné dans le tumulte du serment du Jeu de paume... bientôt la canonnade gronde à l'extérieur du théâtre, tandis que les députés peinent à rédiger la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, discutant sans fin chaque virgule, chaque cédille... En pleine insurrection, le roi reçoit une délégation de Parisiennes : après un bref exposé des griefs et des revendications, la visite tourne au concours de selfies avec le monarque... À chaque scène, Pommerat insuffle une extraordinaire vitalité dans son spectacle. Il nous rend cette histoire si proche et si vraie qu'on voudrait pouvoir la montrer à tous. On ressort bouleversé par tant de maîtrise et d'intelligence, revigoré par l'ardeur révolutionnaire déployée par cette équipe... Le dispositif du spectacle est immersif : le public devient une partie de l'Assemblée, comme pour lui permettre d'éprouver l'énergie du débat, parfois même l'inconfort et la tension de ces prises de parole cacophoniques... Les personnages incarnent une variété de positionnements dans différents groupes : le roi et son entourage, les députés, les Parisiens. Ils sont représentés dans des lieux de débat, de réunion : la résidence royale, l'Assemblée à Versailles, l'hôtel de ville et les assemblées de quartier à Paris. Pas de manichéisme (le point de vue du monarque est exposé), pas d'héroïsation des figures révolutionnaires (les Robespierre, Danton ou Marat ne sont pas incarnés), pas de reconstitution historique (mais la recréation d'un temps passé/ présent). Comme l'explique Joël Pommerat, « je ne cherche pas à être fidèle à une époque mais à des événements, à un processus ». La Révolution française au théâtre, c'est une vieille histoire : La Mort de Danton de Georg Büchner (1835), le Marat-Sade de Peter Weiss (1963), le diptyque 17891793 mis en scène par le Théâtre du Soleil d'Ariane Mnouchkine (au début des années 1970), Notre terreur, le spectacle du collectif d'ores et déjà (2009), sont autant de tentatives qui témoignent de la permanence du désir des gens de théâtre de représenter/raconter/interpréter ce moment historique. Le Syndrome de Cassandre Cie L’Absente Solo de clown et magie pour adultes mercredi 5 avril 20 h – jeudi 6 avril 20 h 30 clown magie Écriture, interprétation, conception magie Yann Frisch • Co-écriture, conception magie Raphaël Navarro • Dramaturgie Valentine Losseau • Création lumière Elsa Revol • Regard extérieur clown Johan Lescop • Régie générale Yannick Briand • Régie plateau Claire Jouët-Pastré, Zoé Bouchicot • Scénographie, costumes Claire Jouët-Pastré • Construction marionnette Johanna Elhert • Construction Bernard Painchault Équinoxe 1 h plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D à partir de 14 ans « En clown décati, l’acteur-magicien évoque la fragilité humaine. […] Un OTNI (objet théâtral non identifié) qui est une pépite, avec tout ce qu’il faut pour devenir un spectacle "culte", comme on dit. Drôle, méchant et grinçant juste ce qu’il faut, poétique, absurde et libre. […] C’est un auguste décati, un clodo-clown qui évoque le Michel Simon de Boudu sauvé des eaux – et l’on n’évoque pas le film de Renoir par hasard. Il y a aussi chez lui quelque chose du chanteur Philippe Katerine, la même légèreté à aller débusquer une absurdité, un poil inquiétant dans le cours le plus quotidien de l’existence. […] De quoi ça parle ? Comme chez tous les grands clowns, de la vie, de la mort et de la fragilité humaine. Mieux vaut en rire. Mais sans illusions. […] On conseillera particulièrement son Syndrome aux adolescents – les vrais et ceux qui le sont restés –, que le côté grinçant et le jeu avec le gore ne pourront que réjouir. » [Fabienne Darge] « Le champion du monde de closeup grimé en clown flippant instaure un climat équivoque au Théâtre du Rond-Point, assez éberlué par sa performance, on pourrait bien dire qu’il faut le voir pour le croire. Cet authentique cador réussit l’alliage du théâtre et de la magie, et possède la trempe d’un comédien éprouvé. » [Gilles Renault] 60 « Il attend debout sur le plateau plongé dans la pénombre. Un chapeau cabossé sur des cheveux moussus, un grand manteau informe, un nez énorme, il va et vient. […] Yann Frisch est un clown sombre, dérangeant, qui commence par jouer avec le feu… C’est un as de la magie qui multiplie les effets mine de rien, cultive le mauvais goût jusqu’à l’atroce. On rit. On rit beaucoup et souvent jaune. » [Armelle Héliot] « Beaucoup de talent et de dextérité ; méandres de l'âme. Les spectateurs sont ballotés entre réalité et fiction, entre un monde magique dans lequel le clown évolue avec aisance et dont il tente, avec bienveillance, de donner les clés et les terribles affres de l'existence dont il force volontairement le trait, jusqu'à nous déstabiliser et nous faire douter de notre légitimité à rire de tout.» Où l'on retrouve un compagnon de route de Raphaël Navarro (Cie 14:20, dont vous vîtes le travail dans l'Abbatiale de Noirlac en septembre dernier via le danseur Aragorn Boulanger). Voici une étrange rencontre, un face à face dont on croit avoir cerné les contours, mais qui va vous égarer… Puisqu'il ne s'agit pas d'un humain déguisé en clown, mais bel et bien d'un clown, un vrai, né comme tel, depuis toujours… À la suite de Bonaventure Gacon et de Ludor Citrik, une découverte, qui nous a remués. « Peu à peu, nous nous sommes approprié l’amour. » Le clown est une créature qui n’existe pas, mais qui cherche une légitimité dans le regard de l’autre, qu’il est condamné à ne jamais trouver. Drôle et tragique à la fois, le clown est pourtant là, bien campé dans son univers, face aux spectateurs, sûrs de rire grâce à lui, avec lui et de lui. Dans sa logique de clown, tout cela est bien réel. Il voudrait qu’on le croie, mais... pouvons-nous le croire ? Cassandre est une déesse qui avait reçu d’Apollon le don de prédire l’avenir, mais, se refusant à lui, le dieu décréta que ses prédictions ne seraient pas crues. Yann Frisch imagine un clown partageant cette même tragédie. Mangeur compulsif de bananes, ce personnage un brin fou, un brin enfant, un brin clochard, nous entraîne dans un spectacle sensible, bouleversant et magique. À bien y réfléchir, et puisque vous soulevez la question, il faudra quand même trouver un titre un peu plus percutant Cie 26000 Couverts mardi 25 avril 20 h 30 théâtre Mise en scène Philippe Nicolle assisté de Sarah Douhaire • Écriture collective sous la direction de Philippe Nicolle avec l’extraordinaire collaboration de Gabor Rassov • Création musicale Aymeric Descharrières, Erwan Laurent • Technique Hervé Dilé, Michel Mugnier, Laurence Rossignol • Construction Michel Mugnier • Création costumes Laurence Rossignol avec Camille Perreau et Sigolène Petey • Création lumières Hervé Dilé • Postiches Céline Mougel • Coordination compagnie Lise Le Joncour • Administration Marie-Violaine Masson assistée de Catherine Euvrard • Diffusion / Production Claire Lacroix Interprétation Kamel Abdessadok, Christophe Arnulf, Aymeric Descharrières, Servane Deschamps, Pierre Dumur, Olivier Dureuil, Anne-Gaëlle Jourdain, Erwan Laurent, Michel Mugnier, Florence Nicolle, Philippe Nicolle, Laurence Rossignol Équinoxe 1 h 30 plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D Dix comédiens débridés, garçons et filles, au sortir d’une résidence de création, dans une restitution sincère et foutraque ; ce soir « passage obligé », il faut (se) livrer trouvailles et tâtonnements. Ils-elles sont ridicules et grandioses, pitoyables et « à l’œuvre », singuliers et dans la même galère collective. On pleure de rire, et puis quand, dans la nuit, anorak rajusté, ils cherchent encore la clef de la camionnette pour rentrer « au gîte » après la journée de travail, on aime plus encore ces artisans vagabonds. Vu pour vous à la création (Aurillac), nous vous les recommandons. C’est branquignolesque, pirandellien et poétique. L’argument Les acteurs de la Cie 26000 Couverts présentent le résultat des quelques jours du chantier qu’ils viennent d’effectuer, en vue de monter un nouveau spectacle de rue. L’idée du metteur en scène tourne autour d’une procession funèbre et musicale, entre légendes urbaines et faits divers inspirés du Mexique, où l’on conjure et nargue la mort dans la joie et le débordement. Chanteurs aux fenêtres, projections lumineuses sur les immeubles, marionnette géante, installation de feux, conversation amplifiée dans un camion-pizza, bref, du théâtre de rue… L’urgence de la soirée est d’autant plus grande qu’une poignée de décideurs, qu’on n’attendait plus (Ministère, Conseil régional), sont là ce soir. De leur approbation dépendra le sort du spectacle… Le texte n’est pas encore vraiment écrit, la musique est en cours, il y a des bouts d’essai, des tentatives folles, des idées (saugrenues), de (gros) problèmes d’accessoires, des costumes manquants… mais comment fait-on pour répéter une procession de rue avec marionnette géante sur un plateau de théâtre ? Il y manquera toujours le sens : jouer dehors, c’est convoquer l’aléatoire, refuser le cadre, accepter le chaos, le populaire, la lune qui se lève, le badaud qui s’attarde… « Un spectacle surprenant et drôle, oscillant entre imprévisible, burlesque et réalisme. Du théâtre dans le théâtre. » « Les comédiens jouent les cicérones appliqués, voire zélés, qui ne boudent pas les sous-titres et apartés. Une intrigue – et un final – digne d’un roman d’Umberto Eco. » [Charlotte Frasson-Botton] [Marie-Edwige Hebrard] 61 Blick Bassy Akö jeudi 27 avril 20 h 30 musique du monde Blick Bassy guitare, banjo, voix • Clément Petit violoncelle, voix • Johan Blanc trombone, clavier, voix • Ludovic Palabaud son Équinoxe plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D www.noformat.net www.blickbassy.com « D’une sobriété élégante, scintillant de soul et de swing, le troisième album de Blick Bassy réinvente le blues. » [Patrick Labesse] « Un mélange très organique de minimalisme et d’élégance, à la fois ancré dans la tradition et sublimé par un halo classique. » ffff [Anne Berthod] 62 « Un album comme une lampe magique, une machine à voyager dans l’espace-temps, entre le Cameroun de son enfance, le folkblues des années 1930, les petits orchestres à cordes et cuivres du jazz Nouvelle-Orléans primitif, et une production moderne, élégante, cosy et pleine d’écho. » [Stéphane Deschamps] Sur Akö, Blick Bassy mêle la musique traditionnelle camerounaise au blues américain des années 1920. Celui de Skip James (figure emblématique du Delta blues et de son expansion dans les années 1930 au Mississippi). De sa voix douce et aérienne, il interprète en bassa (l’une de ces 260 langues du Cameroun qui menacent de disparaître) des chansons aux mélodies immédiatement familières. Blick Bassy prend ici le parti d’un minimalisme musical élégant, une approche rarement entendue dans le vaste champ des musiques africaines. Né à Yaoundé en 1974, Blick Bassy passe son adolescence au village, où il apprend beaucoup de la musique traditionnelle. La reconnaissance viendra avec sa formation Macase, Prix RFI Musiques du Monde en 2001. Il s'installe en 2005 en France, où il amorce une carrière solo. Finaliste du Prix Découvertes RFI 2007, Blick Bassy séduit et multiplie les collaborations, notamment avec Manu Dibango ou Cheick Tidiane Seck. Blick Bassy s’investit aussi largement dans la réflexion politique autour d’une profession en pleine mutation. Secrétaire général de Zone Franche (le réseau des musiques du monde), il est aussi présent dans plusieurs groupes de travail de la Sacem. Il est l'auteur d’un livre de contes pour enfants aux préoccupations écologistes (Kwem Kwem, fils de la nature), et son roman Le Moabi Cinéma est sorti début mai 2016 chez Gallimard (collection Continents Noirs). En 2009, il enregistre son premier album Leman (World Connection), entre Paris et Bamako, dans le studio de Salif Keita. Son deuxième disque Hongo Calling (World Connection) retrace la route des esclaves, du Cameroun au Brésil en passant par le Cap-Vert et le Bénin. Akö a été publié sur le label No Format. L’Inde et le violon carnatique L. Subramaniam, « l’empereur du violon » lundi 1er mai 16 h musique du monde L. Subramaniam violon et composition musicale • Ambi Subramaniam violon • V.V Ramanamurthy mrindangam • Balakumar Paramalingam mrindangam • S. Sai morsing • NN tampura Jean Royer chef d’orchestre et les Musiciens de l’Orchestre Régional de Normandie Équinoxe 1 h plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D Dans le cadre de la Saison de l’Inde en France Dans le cadre du Festival Namasté-France (septembre-novembre 2016) En collaboration avec l’Ambassade de l’Inde En partenariat avec l’Association Yal Création mondiale 2017 – Commande de l’Orchestre Régional de Normandie Seize musiciens issus de l’Orchestre Régional de Normandie (de retour) et indiens pour quatre concerts exceptionnels en France… Parfois se lève un musicien d’exception, d’une irradiation telle que se trouve changée non seulement l’histoire de son instrument, mais aussi celle de la musique ; cet homme, c’est L. Subramaniam. Alliant sérénité et magnétisme, il est reconnu comme l’un des plus grands, et son immense curiosité musicale fait de lui un pont entre l'orient et l'occident… L. Subramaniam est né le 23 juillet 1947 à Jaffna. Formé au violon par son père et guru V. Lakshminarayana, il a toujours été immergé dans un bain de musique dans la maison familiale à Ceylan. D’abord initié à l’art vocal, il apprend l’instrument, puis donne des concerts dès l’âge de six ans. Violoniste et compositeur, il excelle à la fois dans la musique traditionnelle de l’Inde du Sud (la musique carnatique) qui se singularise par la richesse de son instrumentation et ses variétés linguistiques, et dans le répertoire de Mozart ou Bach. Sa connaissance approfondie de la musique occidentale (aussi bien classique que jazz) lui donne une ouverture d’esprit unique. Mais plus que tout, L. Subramaniam est désormais l’oracle de cette immense musique faite de tradition et d’improvisation, alliant la profondeur et la spiritualité de l’Inde. Ses concerts de musique traditionnelle sont des moments rares, remplis de la sagesse de sa terre et de la magie des sons. L. Subramaniam, en sus de ses compositions pour le cinéma et le théâtre, ajoute à la musique traditionnelle son génie de l’improvisation. Il a su inventer une nouvelle technique introduisant la dimension du solo à un niveau supérieur. Une nouvelle façon de poser son corps, assis, de manière très étudiée pour abolir toute rigidité, favoriser la liberté des mains, un jeu d’archet au plus près des cordes et qui glisse très vite, l’utilisation des doubles cordes et des pizzicati… tout cela a révolutionné la technique du violon. 63 La Berceuse Chants du monde mardi 2 mai 18 h 30 – mercredi 3 mai 16 h jeune public Nathalie Manguy chant, jeu, guitare, sanza • Christine Mariez mise en scène Maisonnette de la culture 30 mn tarif 7 D entrée offerte le soir pour les enfants qui viennent avec les crèches, haltes-garderies ou assistantes maternelles en semaine Crèches, haltes-garderies, assistantes maternelles mercredi 3 mai jeudi 4 mai 9h30 9h30 à partir de 18 mois spectacle familial Le disque a obtenu le Coup de Coeur de l’Académie Charles Cros catégorie jeune public 2015 Distribué par Victor Mélodie et produit par P&P Productions Répertoire du spectacle Wolof (Sénégal), turc, polonais, portugais, arabe, tzigane, susu (Guinée Conakry), Bamena (Cameroun), coréen, japonais, créole (Guadeloupe et Martinique), espagnol, anglais, allemand, français, italien, hébreu, yiddish, arménien. « Dans un décor stylisé, tenant à la fois de la tente berbère et de la voûte céleste, aux jolies couleurs bleutées, Nathalie Manguy invite les très jeunes enfants à partager son grand voyage. Un grand voyage, qui va les conduire, poussés par les vents, de pays en pays, de coutumes en coutumes, par le moyen de quelques pas de danse et de berceuses chantées superbement. Il y a de la magie, de l’envoûtement, le charme opère très vite, et on est comme suspendu à sa voix et à ses rythmes. » À propos du disque : « Voilà un disque qui a du souffle ! Car son interprète, toute nouvelle venue dans le monde du jeune public, met tout son cœur, son entrain et sa sensibilité pour chanter, dans leur langue originale, des berceuses de tous les pays, créant des sonorités et des intonations variées aux accents émouvants et personnels. Subtilement accompagnée de guitare, sanza, bruits et sons divers, elle crée un monde sans frontières, doux et intime, pour glisser délicatement vers le sommeil et le rêve. » [Indre-et-Loire] [Gilles Avisse] « Assurément l’un des plus beaux disques de berceuses du monde. Elle a une voix douce et chaude, et chante dans les diverses langues ces berceuses, de toutes origines, avec la tendresse qui s’impose. Elle est délicatement accompagnée par des instruments originaux. » [Sélection CD enfants] 64 Elle a quelques heures, un an, mille ans. La berceuse nous parle dans notre corps, dans notre cœur, dans notre éternité. Elle nous introduit dans le doux mouvement de la vie du quotidien dans lequel on naît. Elle se transmet de bouche à oreille partout sur la planète. Elle nous invite à l’apaisement, au repos, au jeu, à la joie, avant de (peut-être) s’endormir. Le spectacle, comme une berceuse, est un espace de recueillement ou d’abandon, hors du temps qui continue de s’égrener autour de nous. Nathalie nous invite à un voyage autour de la Terre pour découvrir à travers les berceuses et petites chansons du monde comme nous sommes tous à la fois semblables et différents, rassurants et inquiétants, éloignés dans l’apparence mais tellement proches dans l’intime. Là est notre richesse… Chunky Charcoal samedi 6 mai 20 h 30 théâtre Unique représentation ! Parole Sébastien Barrier • Dessins Benoît Bonnemaison-Fitte • Musique Nicolas Lafourest • Et le chat We We • Régie générale Chloé Gazave • Création lumière Jérémie Cusenier Équinoxe (plateau) – jauge limitée 1 h 30 plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D Pour patienter, courez lire Georges Perros (Papiers collés, Une vie ordinaire, Gallimard). « Un vivier créatif inépuisable par un funambule des mots ; enfilade de digressions, sel de l’expérience existentialo-dadaïste (qui) repose sur l’immersion ; des bribes de textes qui forment en définitive une immense constellation de termes entrelacés renvoyant à la pensée méandreuse du conteur, à l’art pariétal et aux heureux hasards. » [Gilles Renault] Septembre 2014, café du théâtre : cinq soirées durant, et pendant jamais moins de cinq heures, Sébastien Barrier nous avait envoûtés et enivrés avec son Savoir enfin qui nous buvons, ode aux rencontres (belles âmes, bons vins). Le revoilà, entouré de trois complices, l’un armé de bâtonnets de fusain (chunky charcoal) pour extraire les mots du flot et les coucher sur une page blanche de 9 m x 3 m (rubans, arborescences, comètes, faisceaux, pelotes) ; l’autre de ses instruments de musique ; et We We… La parole de Sébastien convie, rassure, accueille. C’est un peu comme le début d’un récit, d’une fable. Un peu, aussi, comme une sorte de messe païenne. Ce sont les premiers mots d’un retour de chasse, une tentative d’explication de la journée, des mois passés, des expériences vécues ces derniers temps. C’est en outre l’occasion de dresser la liste de ce que nous perdrons, peut-être ou sûrement, un jour… Oubliez tous vos repères spatiotemporels : vous êtes dans un espace mental (nuages lexicaux, grotte aurignacienne, cartographie du cerveau, système solaire), celui de Sébastien Barrier… Où il est question de se perdre, pour, parfois, se retrouver. De labyrinthe, de cheminement, de hasard, voire d’accident. Où il est aussi question de perdition, d’addictions, de planètes. Nos addictions sont des planètes. « Une coulée de mots. Cet ethnographe du quotidien évoque l’art pariétal, la naissance de la foi, les mots-cicatrices de Georges Perros. À perdre haleine, extravagant. » [Fabienne Arvers] « C’est un grand flandrin hirsute. A-t-on jamais vu pareil moulin à paroles ? Sur une grande feuille blanche d’au moins 12 m de long s’inscrivent ce qui soulage, nos addictions qui sont des planètes, tout ce qu’on perd (parole, mémoire, illusions), Georges Perros. Tout cela labyrinthique, acrobatique. On se tait, on est conquis, on applaudit. » « Homélie – poétique, mélancolique, graphique et musicale. » [Thierry Voisin] [Jean-Luc Porquet] 65 Les Armoires normandes Une création de Jean-Christophe Meurisse et des Chiens de Navarre mercredi 10 mai 20 h théâtre Mise en scène Jean-Christophe Meurisse • Régie générale et création lumière Stéphane Lebaleur • Création son Isabelle Fuchs Avec Caroline Binder, Solal Bouloudnine, Claire Delaporte, Céline Fuhrer, Charlotte Laemmel, Manu Laskar, Pascal Sangla, Thomas Scimeca, AnneÉlodie Sorlin, Maxence Tual et la participation de Robert Hatisi Équinoxe 1 h 45 plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D à partir de 14 ans « Le sexe fait partie de la nature. J'obéis à la nature. » [Marylin Monroe] « Chaque soir les spectateurs hurlent de rire : ils ont aussi mauvais goût que votre serviteur. […] On voit des culs, des types à poil, un couple qui mime l'acte sexuel en rigolant (horreur !), un mariage qui tourne au match de rugby (avec un bébé à la place du ballon), un Christ en croix qui invective les spectateurs, une scène de ménage si violente que les deux protagonistes arrivent à en vomir du sang… c'est cru, bête et méchant, vengeur, grossier. Un détail : on peut être grossier sans être vulgaire. » [Jean-Luc Porquet] 66 « Quelques scènes cinglantes dénoncent, entre provocations burlesques et satires sociales explosives, l'enfer du couple ou plutôt l'asservissement du sentiment amoureux... Entre rires et consternation, on assiste, éberlué, aux fabuleux numéros d'exceptionnels et inventifs camelots... » [Fabienne Pascaud] Un spectacle sur l'amour et le couple, dans lequel le collectif Les Chiens de Navarre explore pour le meilleur et pour le pire nos joies et misères affectives. Ça commence sur une plage de sable blanc sous les cocotiers et ça finit par une danse primitive et surnaturelle... En un peu plus d’une heure, un Christ en croix vous adresse la parole (« béni-oui-oui » passez votre chemin !), focus sur l'enthousiasme des premiers ébats amoureux, hauts et bas de la vie à deux, crise conjugale, naufrage du divorce… Gags volontairement grivois, exercices d’autodérision, dialogues au vitriol, massacre à la tronçonneuse du tube de William Sheller Les Gens heureux, sketches mordants, trash, hilarants ; ou mélancoliques... Une forme d'exorcisme qui réduit à néant notre quête du bonheur-à-tout-prix. « On n'est jamais aussi con que le premier jour du printemps. On palpite, on espère, on tombe ou on devient un cheval fou. Le tout avec les mains moites et un petit bout de salade collé entre les dents. Comme les palmiers sauvages de l'Alaska, l'amour existe. Le temps d'un sein nu entre deux chemises... » [Jean-Christophe Meurisse] Les Chiens de Navarre, c’est un peu de « l’esprit Charlie » qui renaîtrait sur un plateau de théâtre. Le collectif, créé en 2005, a plus de dix ans d’existence. Ces dernières années, nous avions vu Nous avons les machines (2012) au Théâtre du Rond-Point, Quand je pense qu’on va vieillir ensemble (2013) au Fracas à Montluçon et Les Armoires normandes (2015) au Théâtre des Bouffes du Nord. À chaque fois, le sentiment réjouissant que les Chiens de Navarre faisaient souffler un vent de liberté dans ces théâtres… Partout leurs spectacles affichaient complet et les calendriers de tournée étaient pleins à craquer. Nous attendions une opportunité pour les programmer à Châteauroux… La voici : ne ratez pas ce rendez-vous ! La Rive dans le noir Une performance de ténèbres de Pascal Quignard lundi 15 mai 20 h 30 – mardi 16 mai 20 h théâtre Mise en scène et interprétation Marie Vialle et Pascal Quignard • Scénographie, costumes Chantal de la Coste • Lumière Jean-Claude Fonkenel • Création son Pierre Avia • Masques Cécile Kretschmar • Travail voix Dalila Khatir • Éducateur d’oiseaux Tristan Plot / A Vol d’oiseaux • Assistante costumes Siegrid Petit-Imbert • Construction du décor Atelier de la MC 93 à Bobigny • Direction de production Emmanuel Magis, Anahi, assisté de Marion Gauvent Équinoxe (plateau) – jauge limitée durée estimée à 1 h 15 plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D Création Festival d’Avignon IN 2016 (Tinel de la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon) Coproduction Équinoxe www.anahi-spectacle-vivant.fr « Elle se dit : Je ne sais pas où je vais, mais j’y cours avec détermination. Quelque chose me manque où je sens que je vais AIMER m’égarer. »» Le Nom sur le bout de la langue, Triomphe du temps, Princesse Vieille Reine : trois bornes qui jalonnent nos champs inclos, trois stations poétiques et sensuelles, conçues par Pascal Quignard et portées par Marie Vialle (que nous reçûmes aussi dans Les Lois de l’hospitalité…). Cette fois, l’écrivain rejoint la comédienne sur le haut plateau. Nouvelle Genèse… « Un jour on retombe dans son symptôme. Enfant je refusais de manger à la table familiale. Curieusement on m’autorisait à en user de la sorte, gentiment. On me mettait seul, dans une pièce, à manger dans le noir. On refermait la porte, je mangeais dans le noir total. Le mercredi 24 septembre 2014, en pleine nuit, au milieu de la nuit (entre le 24 et le 25, je dirais vers minuit et demi), Laurent Rieuf et Alain Mahe m’ont appelé au téléphone : "Carlotta est morte". Finie la tournée de butô qu’on faisait depuis trois ans. J’ai voulu tout arrêter. Mais le noir m’a manqué. Je me suis inventé une "performance de ténèbres" où je cherche des ombres de ma vie dans le noir, où je joue les Ombres errantes de Couperin ou les différentes Chouettes de Messiaen sur un piano à queue noir, où des rapaces et des nocturnes me visitent dans l’obscurité totale de la scène, où, surtout, le vieux chamanisme reprend tous ses droits de danse, de chant, de lande, de sauvagerie, d’enfance. Marie Vialle sublime – avec qui je travaille depuis treize ans, qui a toujours rêvé être plus qu’une comédienne, plus qu’une violoncelliste, plus qu’une danseuse, plus qu’une cantatrice – se retrouve possédée à neuf reprises par des animaux et des fantômes. Je l’accompagne sur scène dans ses métamorphoses. » [Pascal Quignard] [Pascal Quignard] 67 Léon et Léonie Ensemble Aedes Chansons de Brel et Barbara vendredi 19 mai 20 h 30 musique vocale chanson Direction musicale Mathieu Romano • Mise en scène Jean-Michel Fournereau Équinoxe 1 h 20 plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D Avec le soutien d’Équinoxe à partir de 10 ans spectacle familial « Ces deux-là sont presque jumeaux Tous deux nés dans les années 1930 Tous deux débutant à Bruxelles Tous deux partant conquérir Paris Chacun suivant son propre chemin peut-être Mais portant le même bagage : leur mal de vivre. Ce mal de vivre qui fit jaillir en eux un talent d’écriture et une force d’interprétation inouïe. […] Parfois, leurs chemins se croisent : Barbara chante Brel à L’Écluse*… Brel engage Barbara pour son premier film** Et ils deviennent Léon et Léonie. […] Parce qu’on joue encore Shakespeare et Molière Parce qu’on chante encore Bach et Mozart Il est juste de jouer et chanter Barbara et Brel Ne serait-ce que pour rappeler qu’ils ont eux aussi, et de manière exemplaire, tenté de préserver l’essentiel, En "vivant debout". » [Mathieu Romano / Jean-Michel Fournereau] *Le cabaret L’Écluse, situé 15 quai des Grands-Augustins dans le 5e arrondissement de Paris, était, dans les années 1950, la « boîte » en vogue du Quartier latin. Outre Brel et Barbara, de nombreux artistes de la « chanson rive gauche » y firent leurs premiers pas sur scène : Christine Sèvres, Pia Colombo, Cora Vaucaire, Jean-Pierre Darras, Philippe Noiret, etc. **Franz, réalisé par Jacques Brel et co-écrit par Paul Andréota, sort en 1971. Ce film dramatique met en scène l’amour malheureux entre Léon (Jacques Brel), mercenaire belge blessé au Katanga, et Léonie (Barbara), une femme un peu froide, réservée, bourgeoise et conservatrice… Le film représenta la Belgique au Festival de Cannes en 1971 et enregistra presque 400 000 entrées en France. Mais il est aujourd’hui considéré comme une œuvre mineure… 68 Les classiques de Barbara (Quand reviendras-tu ? L’Aigle noir…) et de Brel (Voir un ami pleurer, La Valse à mille temps, Ne me quitte pas…), mais aussi d’autres titres (oubliés ou méconnus) de ces deux figures de la chanson française, interprétés a cappella par un chœur de chambre (17 chanteuses et chanteurs) talentueux et passionnant. Un concert de chanson française pour la soirée d’ouverture de la 12e édition du Festival de la Voix. Les arrangements sont fins et originaux, la mise en scène s’appuie sur la théâtralité des chansons et laisse entrevoir les diverses facettes des œuvres de Brel et Barbara, parfois sombres mais aussi drôles et légères… L’Avare Molière La Comédie de Reims – Centre Dramatique National lundi 22 et mardi 23 mai 20 h théâtre Mise en scène Ludovic Lagarde • Scénographie Antoine Vasseur • Lumière Sébastien Michaud • Costumes Marie La Rocca • Maquillage et coiffure Cécile Kretschmar • Musique Pierre-Alexandre « Yuksek » Busson • Dramaturgie Marion Stoufflet • Assistanat à la mise en scène et vidéo Céline Gaudier • Son et vidéo David Bichindaritz • Ensemblier Éric Delpla • Mouvement Stéfany Ganachaud • Assistanat costumes Gwendoline Bouget • Teinture et patine costumes Aude Amedeo • Maquillage Mityl Brimeur • Accessoires Benoit Muzart Avec Laurent Poitrenaux (Harpagon), Christèle Tual (Frosine), Julien Storini (La Flèche, le commissaire), Tom Politano (Cléante), Myrtille Bordier (Élise), Alexandre Pallu (Valère), Marion Barché (Mariane), Louise Dupuis (Maître Jacques) Et avec Élie Chapus (La Merluche), Élodie Leau (Brindavoine), Antonin Totot (Maître Simon), Gwenaëlle Vaudin (Dame Claude), Charline Voinet, Zacharie Jourdain (assistants du commissaire) Et la participation de Jean-Luc Briand Équinoxe 2 h 35 plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D « Ludovic Lagarde fait de Molière un visionnaire, un des premiers à avoir perçu le culte qu’on allait rendre à l’argent, dieu futur du capitalisme à naître. […] La troupe est brillante, le jeu provocateur, cru et cruel. On redécouvre le texte dans sa désespérance et sa beauté, bien plus proche de nous, de notre pauvreté avide, qu’on n’aurait osé l’imaginer. » « Le duo de choc metteur en scènecomédien projette avec fracas la pièce de Molière dans le monde actuel. […] Aussi effrayant que drôle, Laurent Poitrenaux instaure un climat inouï, mélange d’euphorie et de malaise. Dans une scénographie spectaculaire, Lagarde orchestre une bataille rangée, physique et sans merci entre Harpagon et ses proches tyrannisés. » [Fabienne Pascaud] [Armelle Héliot] Ludovic Lagarde et Laurent Poitrenaux (Un mage en été, Jan Karski, La Mouette, Lear is in town) sont de retour… un de nos comédiens ami-fétiche ; dans leur version réjouissante de L’Avare (après celle de Jean-Louis Martinelli et Jacques Weber) – inventif, nourri, et pourtant trait de flèche. Coup de cœur – cœur touché… « J’ai été frappé par la beauté de cette prose, la violence comique d’une pièce où, si la farce n’est jamais loin, elle n’en rend que plus cruelles l’âpreté des rapports et la rudesse des enjeux. Au centre du dispositif, l’avarice, donc la rétention. Ce n’est pas qu’il n’y a pas d’argent ici, au contraire – mais il ne circule pas. Il n’a plus de valeur d’usage. Il semble être devenu l’objet d’un culte mortifère. Tout peut être sacrifié à l’argent, puisque rien d’autre ne compte, rien ne vaut, plus rien n’a de prix… rien que l’argent, justement. Pour cette nouvelle morale, un seul impératif, catégorique comme il se doit : sans odeur, invisible, l’argent doit engendrer l’argent, toujours plus. Sans que personne n’en jouisse. Sauf l’avare. Il semble bien qu’on ne s’en sorte pas, chez les maîtres comme chez les valets ; pour le père comme pour ses enfants, tout tourne autour de cet argent construit en obsession. Et sans surprise, l’amour n’est pas épargné. Sauve qui peut ! L’avarice a traversé le temps, et si l’on pense au roman du XIXe, au père Grandet de Balzac par exemple, un DonDeLillo pourrait aujourd’hui nous en raconter l’histoire. Nous approchons cet Avare familier, bien trop paranoïaque et sadique pour être simplement grotesque, et la société en crise qu’il ordonne, où l’argent règne en despote. Sans perruques ni chandeliers. » [Ludovic Lagarde, metteur en scène] 69 Ralph Amelin et fils C Encore qui ? (Gorky) Inspiré du Joueur de flûte de Hamelin ie lundi 22, mardi 23, mercredi 24 mai 20 h théâtre Écriture et interprétation Frédéric Pradal • Co-écriture et mise en scène Alexis Caillot en tournée dans trois bourgades de l’Indre 1 h tarif unique 7 D à partir de 10 ans spectacle familial Un insolite dératiseur digresse avec jubilation, il « postule », vagabonde entre conte philosophique et théâtre. C’est intrigant et attendrissant, rugueux et imaginatif. Père et grand-père, grands spécialistes et fondateurs, sont évoqués, de même que les us et coutumes des rats (nos fascinants cousins) ; qui ne sauraient être les seuls responsables de la peste… On y croise un « sage fou », un « vieux sage » et une ermite ; nous suivons notre conteur envoûtant jusque dans la taïga, puis au Rajasthan, flûte en bouche ; nous sommes à Deshnok au pied du temple dédié… aux rats !… On oscille entre fantastique ordinaire vrillé, questions métaphysiques adressées avec humour, enchantement… Approchez, avant qu’il ne s’éloigne à nouveau. « J’ai trois choses importantes à vous dire : 1) J’interviens à partir de minuit 2) Si vous entendez de la musique c’est normal 3) Personne dans les rues, surtout pas de gamins, les maisons fermées 4) Deux précautions valent mieux qu’une… » « Fable décalée ou conte philosophique ? Histoire absurde, associations d’idées et digressions, coqà-l’âne. Un cocktail attachant et troublant, d’humour, de solitude et d’émerveillement naïf. » 70 Frédéric Pradal (Gorky) nous revient longtemps après Les Balles populaires (Chapelle des Rédemptoristes, 2002) et son personnage de vagabond-migrantjongleur, sa valise, son chapeau feutre. Jamais tout à fait perdu de vue, nous l’avons retrouvé au Festival International de Théâtre de rue d’Aurillac 2015… En petit-fils de dératiseur, en vrai poète ! Comédien mirage… Pour tout savoir sur Rattus norvegicus ; et sur le sens de la Vie… Mec ! Philippe Torreton Hommage à Allain Leprest mardi 30 mai 20 h 30 théâtre musique Edward Perraud percussions Équinoxe 1 h 30 plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D « C’est peut-être Mozart le gosse qui tambourine Des deux poings sur l’bazar des batteries de cuisine Jamais on le saura, l’autocar du collège Passe pas par Opéra… » « Les feuilles des arbres la bissent. » « On était si pauvre qu’on en sentait bon Les jours de pain dur devant les restaus On lisait l’menu comme un vrai poème Une blanquette de sole, c’était du Rimbaud Une truite au beurre, c’était du Verlaine. » « Batteur de lumières, ambianceur aux rythmes fous. Les textes de chair et de sens de Leprest sont à l’honneur. Ce duo inouï va tourner : pourvu qu’on les retrouve dans d’autres festivals de jazz. » [Frédéric Goaty] « La révélation du poète a été bouleversante. Un acteur était au travail, et ce travail est du grand art du dire en scène. Philippe Torreton, les deux pieds plantés, droit derrière un micro et un pupitre, monte au front. C’est un monstre de douceur autant que de violence. Berceuse Philippe Torreton, Edward Perraud, un lundi soir pluvieux à L’Européen (Paris) pour leur hommage à Allain Leprest, l’écrivain chanteur. C’est dense, lesté, à fleur de peau, généreux. Paquets de vie déballés, amours têtues, élans, fraternité humaine, et animale. « À l’origine il y a la proposition d’un homme, Jean-René Pouilly, qui souhaitait me voir et m’entendre dire des textes d’Allain Leprest sur scène. Nous nous sommes parlé et j’ai découvert que Jean-René était le premier producteur qui a vu et voulu faire connaître l’immense talent d’Allain. Dans le même temps, j’appris à Jean-René que je connaissais Allain depuis presque toujours : Allain venait de Rouen, nous avions des amis communs, et très vite mon envie d’en découdre avec le monde tel qu’il est, avec la vie et les planches des théâtres avait trouvé sa figure de proue. J’ai toujours vécu comme une blessure que le grand public ne connaisse pas cet artiste, ce grand poète ; Jean-René également. Nous sommes tombés d’accord pour imaginer un récital Leprest. Nous étions d’accord pour ne pas chanter à sa place, certains le font très bien, d’autres moins, mais notre envie commune était de faire entendre la force poétique de ses textes. Dire du "Leprest" comme on dirait du "Rimbaud", pour l’écriture elle-même. Car même si ses textes font naître des visages des rues, des misères d’enfance et des bonheurs en jupes, ce ne sont pas des pièces de théâtre ni des sketches pour autant ; je ne voulais pas les prendre à bras-le-corps mais à bras d’âme. Être derrière un pupitre avec des feuilles comme un musicien derrière sa partition et laisser Allain Leprest parler aux gens encore et encore. Et puis comme je n’aime pas être seul en scène et que je voulais que la musique soit présente malgré tout, j’ai voulu former un duo pour ce récital. Mais je ne voulais pas être "accompagné" ni "soutenu" : je rêvais qu’un musicien lise aussi à sa manière les textes d’Allain. J’ai appelé Edward Perraud, […] lui aussi bouleversé par l’œuvre d’Allain Leprest et sa disparition récente. Edward est un génial percussionniste, un poète du son, un chercheur-fonceur ; sur scène nous dialoguons, nous sommes unis et libres comme le demande le jazz, et cette liberté colle bien aux textes d’Allain. » et emportement. La gouaille de l’acteur et la gouaille du poète s’ajustent, se répondent, se démultiplient. Dans ce chapelet de poèmes, comme une autobiographie, se lit la vie d’Allain Leprest, à la recherche éperdue de la beauté, de l’amour, du merveilleux, vie d’un tendre insurgé, généreux, trop généreux, d’un malheureux, trop malheureux, mais vraie pile de bonheur pour les autres et qui irradie toujours. Edward Perraud, aux percussions, prodigieux, amplifiant la finesse et la fougue. » [Charles Silvestre] 71 Action culturelle La Scène nationale poursuit et amplifie son travail d’action culturelle sur le territoire castelroussin et sur le département de l'Indre. Ce programme met en œuvre un répertoire d’actions variées : ateliers et projets participatifs animés par des artistes professionnels et proposés à de multiples publics, projets d’éducation artistique et culturelle en partenariat avec les établissements de l’Éducation nationale ou de l’enseignement supérieur, rencontres avec les équipes artistiques invitées, visites du théâtre, etc. Pratique artistique et projets participatifs Pour un rapprochement des pratiques artistiques professionnelles et amateurs, pour un accès de tous à la pratique artistique… ✓ Julie Delille De la théorie à la pratique Ce cycle d’ateliers autour de l’art de l’acteur animé par Julie Delille est destiné à des amateurs avancés (engagés dans une pratique régulière des arts de la scène). « Il n'y a pas une façon de jouer mais bien mille règles différentes. Être acteur, c'est savoir jongler avec ces règles et trouver la justesse, la liberté et le plaisir en s'en inspirant, en les cumulant ou en les combinant pour donner du sens au travail sur le personnage. À la lumière des différentes méthodes ou façons d'aborder le jeu d'acteur qui ont influencé notre époque, partant des écrits théoriques et tentant de petites mises en pratique sur le plateau, nous survolerons l’histoire du jeu de l’acteur, dans un esprit d’ouverture et de découverte. De l'école russe à la distanciation, du paradoxe au surjeu expressionniste, bien des théoriciens, auteurs, acteurs, metteurs en scène et pédagogues ont apporté leur réflexion sur l'art de l'acteur. Stanislavski, Jouvet, Brecht, Vitez, Brook... autant de visions différentes du jeu qui ne peuvent, en les découvrant, que nous ouvrir d'autres horizons. Afin, en étant plus concret, d'être plus juste. » [Julie Delille] Les ateliers auront lieu à la Maisonnette (de la Culture), le samedi de 14h à 18h, le dimanche de 10h à 13h et de 14h à 17h : • 5 et 6 novembre 2016 • 28 et 29 janvier 2017 • 11 et 12 mars 2017 • 13 et 14 mai 2017. Inscriptions au 02 54 08 34 34 Tarif : 100 3 (40 3 pour les ateliers et 60 3 pour un Abonnement à Équinoxe). ✓ Cyriaque Villemaux Châteauroux et autres scènes de crime Ce spectacle sera conçu lors d'un temps de résidence à l'École Municipale des Beaux-Arts de Châteauroux (Embac) de septembre à décembre 2016. « Le travail que cette résidence suppose s'articule autour de l'écoute de divers documents sonores : poèmes, entretiens radiophoniques, chansons, discours. Aucun de ces enregistrements ne mérite le titre de rareté car tous sont disponibles en médiathèques ou sur des sites de partage type ubuweb. Ils étaient et restent destinés à un public. Le second lien qui assemble ces documents est la voix enregistrée et ce qui chez elle ne passe que difficilement à l'écrit : onomatopées, toux, rires, défauts de l'enregistrement. À partir et au milieu de ces bruits qui rythment la phrase, il s'agira d'écrire une série de textes, d'hypothèses. Les textes seront donc dits avant d'être écrits pour plus tard être réinterprétés devant un public. Chacune de ces traces sonores évoque l'idée d'un vague indice laissé par son auteur. Que le spectacle prenne l'aspect d'une enquête policière où le rire de Paul Léautaud figurera (ou non) est très probable. » [Cyriaque Villemaux] Danseur et chorégraphe formé au Conservatoire de Musique et de Danse de Paris, puis à l'école P.A.R.T.S (Bruxelles) jusqu'en 2012. Depuis, il a collaboré aux projets de Noé Soulier et Xavier Le Roy. 72 ✓ Jérôme Piatka Les sens de la danse Ce projet chorégraphique associera les danseurs du groupe Vaines Caves et des personnes handicapées visuelles. Il sera présenté à l'occasion du Festival Handi'férence à Déols en juin 2017 et sur la scène d'Équinoxe à l'automne 2017. Ce projet artistique sera accompagné d'un volet culturel : ateliers « danse à l'aveugle » pour les enfants, préparation d'une visite d'Équinoxe spécialement conçue pour des personnes handicapées visuelles, audiodescription de certains spectacles, etc. « Comment inventer une danse au plus proche des corps autrement qu’en s’interdisant de voir. Car la vue, bien que très efficace dans l’apprentissage d’un ballet, nous éloigne toujours un peu plus de son sens profond. Des sensations indispensables à la possession complète du mouvement sont mises en sommeil par la vue. Le mimétisme visuel est voué à ne donner qu’une forme similaire sans jamais proposer une sensation commune. Alors dansons sans se voir ! Ne soyons pas ensemble mais à l’unisson par une respiration, une sensibilité [Jérôme Piatka] commune. » Jérôme Piatka est chorégraphe et professeur de danse. Ancien danseur du Ballet de l'Opéra de Lyon, il a été formé à l'École de l'Opéra de Paris. Informations Florence Leclerc au 02 54 08 35 81 ✓ Frank Smith Chœurs politiques Atelier d’écriture et atelier de mise en voix et en espace dans le cadre d’une résidence d’auteur accueillie par Équinoxe (Scène nationale et Médiathèque) et accompagnée par Ciclic. Les ateliers seront gratuits et auront lieu de novembre 2016 à avril 2017 (programmation en cours). Le projet sera ponctué d'une présentation publique en mai 2017. L'atelier d'écriture est réservé à des personnes ayant déjà une pratique de l'écriture. L'atelier de mise en voix et en espace est dédié à des personnes déjà engagées dans la pratique du théâtre. Il est possible de participer à l'un ou l'autre des ateliers, ou au deux, à condition de s'engager sur l'ensemble du cycle. Chœurs politiques est un poème dramatique pour voix, en cours de construction. Réflexion sur l’état démocratique du monde actuel, ce projet s’inscrit dans une entreprise de création ouverte et dans une volonté de remodéliser aujourd’hui une « langue démocratique ». Le poème est imaginé comme une matière à étoffer et à restituer en public sous la forme d’une performance théâtrale… Frank Smith est écrivain, poète, vidéaste et réalisateur. Il a publié une douzaine de livres, dont parmi les derniers parus Guantanamo (Le Seuil, 2010), Katrina, Isle de Jean Charles, Louisiane (Éditions de l’Attente, 2015) et Fonctions Bartleby, Bref traité d’investigations poétiques (éditions Le Feu Sacré, 2015). Il a été producteur radio pour France Culture, il a contribué à la rédaction du journal L’Impossible de Michel Butel et collaboré à la revue Mouvement. Inscriptions au 02 54 08 34 34 ✓ Le projet Archipel 2017 (voir page 34) Enseignements artistiques, projets d’éducation artistique et sensibilisation au spectacle vivant De l’école primaire à l’université, l’équipe d’Équinoxe travaille, en partenariat avec les établissements de l’Éducation nationale et les établissements de l’enseignement supérieur, à l’enseignement des arts de la scène, à la production de projets d’éducation artistique et à la sensibilisation des jeunes au spectacle vivant… La Scène nationale favorise ainsi le renouvellement du public. ✓ L’enseignement du théâtre au lycée Depuis la rentrée 2015, la Scène nationale est devenue partenaire de l’enseignement du théâtre au lycée Balzac d’Issoudun (enseignement de spécialité et enseignement facultatif). Un collectif d’intervention artistique s’est constitué (avec Julie Delille, Maud Fouassier, Michaël Martin-Badier) pour la prise en charge de cet enseignement. Équinoxe est également partenaire de l’enseignement facultatif du théâtre au lycée Jean Giraudoux de Châteauroux (artistes intervenantes : Julie Delille et Gwenaëlle David). ✓ Les projets Aux Arts Lycéens ! La Région Centre-Val de Loire étudie actuellement plusieurs projets : • En relation avec le projet Archipel 2017, avec le lycée professionnel Les Charmilles de Châteauroux et le lycée Rollinat d’Argentonsur-Creuse (artiste intervenant : Abderzak Houmi /Cie-XPress). • Chorégraphier son quotidien, avec les élèves de seconde inscrits dans l’enseignement exploratoire Arts du spectacle au lycée Jean Giraudoux de Châteauroux (artiste intervenante : Cécilia Chevassus). • Le théâtre circassien et d’improvisation pour développer l’estime de soi et la relation à son environnement, avec les élèves de troisième prépa pro du lycée Blaise Pascal de Châteauroux (artistes intervenants : Sébastien Micmacher et Vincent de Lavenère). ✓ L’enseignement du théâtre et l’analyse des arts de la scène dans les établissements de l’enseignement supérieur • Équinoxe sera à nouveau partenaire de l’École Municipale des Beaux-Arts de Châteauroux lors de la saison 2016-2017 : un parcours (spectacles, répétitions publiques ou visites de plateau, rencontres avec les artistes) sera proposé aux élèves de la classe préparatoire aux concours d’entrée des écoles supérieures d’art. • D e janvier à juin 2017, Équinoxe proposera aux étudiants du Centre d’Études Supérieures de Châteauroux (Université d’Orléans) une unité d’enseignement libre (UEL) Théâtre et expression publique. Cet enseignement sera assuré par Michaël Martin-Badier (Cie La Ricotta). • L’équipe d’Équinoxe travaille aussi à l’élaboration d’une convention avec l’École Supérieure du Professorat et de l’éducation (ESPé) afin de proposer aux étudiants du master Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (MEEF) un parcours autour des écritures contemporaines pour le jeune public (spectacle et cinéma) lors de l’année universitaire 2016-2017. ✓ L’enseignement de la danse au collège En relation avec le projet Archipel 2017, plusieurs demandes d’ouverture d’ateliers de pratique artistique sont actuellement à l’étude : au collège Condorcet à Levroux, au collège George Sand à La Châtre, au collège Rollinat à Argenton-sur-Creuse (artiste intervenant : Abderzak Houmi / Cie-XPress). ✓ L’enseignement de la musique vocale au collège Une demande d’ouverture pour un atelier de pratique artistique accessible aux élèves des collèges Rosa Parks et Colbert de Châteauroux est actuellement à l'étude (artiste intervenant : Denis Reignoux). ✓ Rencontres des options théâtre Rencontres des ateliers de pratique artistique danse Ces rencontres auront lieu les mercredi 8 et jeudi 9 mars 2017 à Équinoxe. Le mercredi 8 mars, c’est le metteur en scène Cédric Gourmelon et les comédiens du spectacle Tailleur pour dames qui prendront en charge l’animation des rencontres des options théâtre. Le jeudi 9 mars, c’est le chorégraphe Abderzak Houmi et les danseurs de la Cie X-Press qui animeront les rencontres des ateliers de pratique artistique danse. ✓ Les sorties scolaires au spectacle : l’École du spectateur La Scène nationale bénéficie de deux dispositifs d’aide à la fréquentation de l’établissement culturel par les jeunes scolarisés. Le premier, « Collégiens au Théâtre », financé par le Département de l’Indre, permet d’inviter au spectacle 2 000 collégiens. Le second, « Lycéens et Théâtre contemporain », permet aux classes qui s’inscrivent dans ce dispositif de découvrir au moins trois pièces de théâtre et aux enseignants qui les préparent et qui les accompagnent dans ce parcours de bénéficier d’une formation. Transports et billets sont pris en charge dans le cadre du dispositif financé par la DRAC Centre, le Rectorat de l’Académie d’OrléansTours et la Région Centre. ✓ L’activité du service éducatif des publics Les sorties scolaires au spectacle font l’objet d’une préparation des élèves. Des dossiers pédagogiques spécialement conçus à destination des enseignants les aident à préparer leurs classes. L’équipe d’Équinoxe (parfois accompagnée des artistes) intervient régulièrement dans les classes. L’exploitation pédagogique de la sortie au spectacle peut faire l’objet d’un dialogue avec l’équipe du service éducatif des publics : les réalisations des élèves (analyses du spectacle, comptes rendus ou critiques) peuvent être mises en valeur sur le site web d’Équinoxe, envoyées aux équipes artistiques invitées… Les enseignants missionnés sont à votre disposition pour guider votre démarche pédagogique ; nous les saluons pour leur « engagement »… Virginie Andreu, Laurence Chalvignac, Karine Tanneau et Frédéric Duhon Tél. 02 54 08 35 59 (le jeudi de 14 h à 16 h) E-mail : [email protected] 73 Productions et coproductions Le Carnaval jazz des animaux Association Moose, Jazz à Vienne, La Coursive – Scène nationale de La Rochelle, L’Estran à Guidel, Scène de territoire pour le jazz. Avec le soutien de l’Adami et de la SPEDIDAM. L’Adami, société des artistes-interprètes, gère et développe leurs droits en France et dans le monde pour une plus juste rémunération de leur talent. Elle les accompagne également par ses aides financières aux projets artistiques. L’Impromptu Petite forme conçue et réalisée par Clémence et Julie Delille, avec l’équipe technique d’Équinoxe. Avec le soutien de la DRAC Centre-Val de Loire et Équinoxe. La Septième Vague Production Théâtre du Centaure. Coproduction et aide à la création Pôle national des arts du cirque Méditerranée – CREAC Marseille • Le Centquatre – Paris • Le Parapluie – Centre international de création artistique – Aurillac • Le Manège de Reims, Scène nationale • Ville de Tremblay-en-France – Fête du Chapiteau bleu • Ministère de la Culture et de la Communication / DGCA aide à la création cirque 2015. Soutiens et partenaires Le Parc d’équitation du Château Bleu – Tremblay-en-France • La Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon – Centre national des écritures du spectacle • Paul Smith. Le Théâtre du Centaure est conventionné par la Ville de Marseille et la DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il est soutenu par le Département des Bouches-du-Rhône, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur pour l’ensemble de ses activités. Les actions avec les publics sont également soutenues, le Rectorat – Académie d’Aix-Marseille et la Politique de la Ville – CUCS Marseille et l’ACSÉ. La compagnie est en résidence au Centre équestre Pastré à Marseille et reçoit le soutien des Haras nationaux. J’ai trop peur Production Théâtre de la Ville, Paris – Cie du Kaïros. La Cie du Kaïros est soutenue par le Ministère de la Culture – DRAC Île-de-France. Victor F. Production La Dissipation des brumes matinales – Direction de production Emmanuel Magis, Anahi (www.anahi-spectacle-vivant.fr). Coproduction Les Théâtres de la Ville de Luxembourg, Le Granit, Scène nationale de Belfort. Avec le soutien de la DGCA –Ministère de la Culture et de la Communication, de l’Adami, et la participation artistique de l’ENSATT. Pascal Contet Avec le soutien de la SPEDIDAM. La Folle Journée ou le Mariage de Figaro Coproduction Cie Moon Palace, La Comédie de Reims – CDN. Avec le soutien de FIJAD DRAC et Région PACA. Light Bird Production Cie Le Guetteur. Coproductions Théâtre National de Chaillot – Paris / Scène nationale de l’Oise en préfiguration – Espace Jean Legendre – Compiègne / Opéra de Reims / Parc zoologique d’Amiens Métropole / Maison de la Culture d’Amiens, Centre de création et de production / L’Arsenal – Metz / La Briqueterie – CDC du Val-de-Marne. Partenariats Institut Français de Séoul / L’Échangeur – Centre de Développement Chorégraphique de Picardie / Parc de la Tête d’Or – Lyon / Laboratoire Chorégraphique de Reims. Remerciements à Xavier Julliot, Césaré – Centre National de Création Musicale et à M. Won-Il, directeur artistique de l’Orchestre du National Theater of Korea. Avec le soutien de l’Adami, société des artistes-interprètes, gère et développe leurs droits en France et dans le monde pour une plus juste rémunération de leur talent. Elle les accompagne également par ses aides financières aux projets artistiques. Cette création a bénéficié de l’aide de l’Institut Français dans le cadre des années France-Corée 2015-2016. Arnaud Le Gouëfflec Coproduction Le Studio Fantôme – Brest / Le Quartz, Scène nationale de Brest. En partenariat avec la MJC de Morlaix. Avec le soutien de la Ville de Brest. C’est la vie Production Cie Brozzoni. Coproduction Bonlieu, Scène nationale d’Annecy. Avec le soutien du Théâtre de l’ANCRE – Charleroi (Belgique). La Cie Brozzoni est en convention triennale avec le Ministère de la Culture et de la Communication DRAC Rhône-Alpes, la Région Rhône-Alpes et la Ville d’Annecy. Elle est subventionnée par le Conseil départemental de la HauteSavoie. La SPEDIDAM est une société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes-interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées. L’Arche est agent théâtral du texte représenté. Texte publié chez Actes Sud-Papiers en octobre 2015. François Rollin Production Grégoire Furrer. Anna Karénine Production Cie La Ronde de Nuit. Coproduction avec le Théâtre Montansier – Versailles. Avec le soutien du Théâtre National de Nice, d’ Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux , de la Scène nationale d’Albi ; Théâtre de Suresnes – Jean Vilar, Théâtre de Chartres, Théâtre de Colombes, Théâtre de Montélimar, Théâtre de Sens, Théâtre Princesse Grace – Monaco, avec la participation artistique du Jeune Théâtre National. Coréalisation Théâtre de la Tempête. Remerciements au CNSAD, au T2G – CDN de Gennevilliers, au TGP – CDN de Saint-Denis, à la Comédie-Française, à Ariane Mnouchkine et à l’équipe du Théâtre du Soleil. Badke Collaboration artistique entre les ballets C de la B (Gand), le KVS (Bruxelles) et la A.M. Qattan Foundation (Ramallah). Avec les ballets C de la B comme producteur exécutif. Coproduction Theaterspektakel Zürich et le Grand Théâtre Luxembourg. Duo Bonito Production Les Nouveaux Nez & Cie. Coproduction Théâtre de Privas, La Cascade, Pôle National des Arts du Cirque Ardèche-Rhône-Alpes, Théâtre de Vénissieux, Quelques p’Arts, Centre National des Arts de la Rue, Scène Rhône-Alpes. Avec le soutien du Groupe des 20 Rhône-Alpes, en particulier le Théâtre de Privas. Avec le soutien exceptionnel de la Région RhôneAlpes dans le cadre de l’appel à projet Spectacle Vivant Le Maillon. Résidences La Cascade, Pôle National des Arts du Cirque, Bourg Saint-Andéol, Quelques p’Arts, Centre National des Arts de la Rue, Scène Rhône-Alpes, Théâtre de Vénissieux. Partenaires financiers Plateforme Initiative Seuil de Provence, Bollène, Crédit Mutuel, Pierrelatte, KissKissBankBank. Les Nouveaux Nez & Cie sont conventionnés par la DRAC Rhône-Alpes, la Région Rhône-Alpes et le Conseil départemental de l’Ardèche. A Mano Production El Patio Teatro. Les Rustres Production Théâtre du Vieux-Colombier / Comédie-Française. Nobody Production Collectif MxM. Coproduction Collectif La Carte Blanche, Le Printemps des Comédiens, Lux, Scène nationale de Valence, La Comédie de Reims, Le Fresnoy, Studio National des Arts Contemporains, Le Monfort. Avec le soutien de l’École Nationale Supérieure d’Art Dramatique de Montpellier Languedoc-Roussillon, du DICRéAM, du Fonds de soutien à la création numérique (SCAN) de la Région Rhône-Alpes, du Goethe Institut, et l’aide de Montpellier Méditerranée Métropole. Remerciements Valéry Deffrennes, Ariel Garcia Valdès, Léo Gayola, Patrick Laffont, Morgane Lagorce, Hamza Lahlou, Gislain Lannes, Jacky Lautem, Gildas Milin, Anne Monfort, Alexandra Moulier, My-Linh N’guyen, Éric Prigent, Christophe Rauck, Henrietta Teipel, Mustapha Touil, Julien Vulliet, IESEG School of Management, CHRU de Lille. Projet issu du Laboratoire Nomade des Arts Scéniques. Le Collectif MxM est artiste associé à Lux, Scène nationale de Valence, et au Canal, Théâtre intercommunal du Pays de Redon, et soutenu par la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Île-de-France – Ministère de la Culture et de la Communication et la Région Île-de-France. Cyril Teste est artiste associé au Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, Scène nationale. 74 CONTACT #1 Partenaires et soutiens Abderzak Houmi est artiste associé au Théâtre de l’Agora, Scène nationale d’Évry et de l’Essonne. Compagnie bénéficiant de l’aide à la compagnie par la DRAC Centre. Compagnie conventionnée par la Région Centre et subventionnée par la Ville de Joué-lès-Tours et le Conseil départemental d’Indre-et-Loire. Coproduction Théâtre de l’Agora, Scène nationale d’Évry et de l’Essonne, Scène nationale d’Orléans, Culture O Centre dans le cadre de l’Incubateur et Espace Malraux de Joué-lès-Tours. Résidence Théâtre de l’Agora, Scène nationale d’Évry et de l’Essonne, Espace Malraux de Joué-lès-Tours, Université François Rabelais Tours, L’Hectare, Scène conventionnée de Vendôme, Théâtre de Bressuire. Avec le soutien de Scènes de Territoire de l’Agglomération du Bocage Bressuirais et de Joué Images. Toi(t) du monde Coproduction Bouffou Théâtre, Festival Méli’Môme – Reims, EPCC Le Quai – Angers, Le Dôme – Ville de Saint-Avé, Très Tôt Théâtre – Festival Théâtre À Tout Âge – Quimper. Bouffou Théâtre à la coque est soutenu par l’État – Préfet de la Région Bretagne – DRAC Bretagne, et conventionné avec le Conseil régional de Bretagne, le Conseil départemental du Morbihan et la Ville de Hennebont. Naïssam Jalal Production Les Couleurs du son / Tour'n'sol prod. www.tournsol.net Und Production Centre dramatique régional de Tours – Théâtre Olympia. Bovary Avec le soutien de l’équipe du TNDMII et plus particulièrement Rita Forjaz Production exécutive / Aldina Jesus Chef habilleuse / Graça Cunha e da Lurdes Antunes Habilleuses / Cristina Vidal Souffleuse. Spectacle créé le 11 avril 2016 au Théâtre de la Bastille. Production déléguée Théâtre de la Bastille. En coproduction avec le Teatro Nacional D. Maria II, l’EPCC Arts 276, le Centre Dramatique National de Haute-Normandie, la Comédie de Béthune, Centre Dramatique National Nord-Pas de Calais, le Théâtre Garonne – Scène européenne à Toulouse, et avec le soutien de O Espaço do Tempo (MontemorO-Novo, Portugal), de l’Ambassade du Portugal en France / Centre culturel Camões à Paris et de la Fondation Calouste Gulbenkian. À corps perdus Coproduction Créa’Fonds, Oara (Office Artistique de la Région Aquitaine), Centre Culturel Agora – PNAC de Boulazac, Théâtre Le Liburnia, Ville de La Teste-de-Buch, CIRCA Pôle national des arts du cirque et Sud Side Marseille. Subventions / Aides DGCA, DRAC Aquitaine, Conseil départemental des Landes (dispositif Culture en Herbe), Région Aquitaine, Ville de Bordeaux, Conseil départemental de Gironde, Adami et Crédit Mutuel. Avec le soutien de l’IDDAC, Aquitaine Active, de l’École du cirque de Bordeaux, de la Cité des Arts de la rue de Marseille, Les Arènes de Nanterre et le Centre Régional des Arts du Cirque de Lomme. Constellations Production Cie Théâtre du Prisme (Arnaud Anckaert et Capucine Lange). Coproduction La Comédie de Béthune, Centre Dramatique National Nord-Pas de Calais. Coréalisation La Virgule, Centre Transfrontalier de Création Théâtrale Tourcoing-Mouscron. Avec le soutien du Théâtre du Nord, Théâtre National Lille-Tourcoing Région Nord-Pas de Calais, et du Vivat d’Armentières, Scène conventionnée danse et théâtre. La Cie Théâtre du Prisme est conventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication / Direction Régionale des Affaires Culturelles du Nord-Pas de Calais, le Conseil régional Nord-Pas de Calais. Soutenue par le Département du Pas-de-Calais au titre de l’implantation, le Département du Nord, la Ville de Villeneuve d’Ascq. Compagnie partenaire de La Comédie de Béthune, CDN Nord-Pas de Calais. UTT Glob Théâtre (Bordeaux) – Première le 10 octobre 2014 IDDAC (Agence Culturelle de la Gironde), Oara (Office Artistique de la Région Aquitaine), Le Cuvier – CDC d’Aquitaine, Onda (Office Nationale de Diffusion Artistique). La Cie Ariadone reçoit le soutien de la DRAC Aquitaine, du Conseil régional d’Aquitaine, du Conseil départemental de la Gironde et de la Ville de Bordeaux. Partenariat technique Dushow. Celui qui tombe Production déléguée Centre chorégraphique national de Grenoble, codirection Yoann Bourgeois et Rachid Ouramdane. Coproductions Cie Yoann Bourgeois – MC2: Grenoble – Biennale de la danse de Lyon – Théâtre de la Ville, Paris – Maison de la Culture de Bourges – L’Hippodrome, Scène nationale de Douai – Le Manège de Reims, Scène nationale – Le Parvis, Scène nationale de Tarbes Pyrénées – Théâtre du Vellein – La Brèche, Pôle national des arts du cirque de Basse-Normandie / Cherbourg-Octeville, et Théâtre National de Bretagne-Rennes. Résidences de création MC2: Grenoble – La Brèche, Pôle national des arts du cirque de Basse-Normandie / CherbourgOcteville. Maîtrise d’œuvre et construction Ateliers de la Maison de la Culture de Bourges, Cénic Constructions, C3 Sud Est. Avec le soutien de l’Adami et de la SPEDIDAM et de Petzl. La SPEDIDAM est une société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes-interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées. Avec l’aide à la création de la DGCA. Yoann Bourgeois bénéficie du soutien de la Fondation BNP Paribas pour le développement de ses projets et est en résidence territoriale à la Capi - Théâtre du Vellein. Le Centre chorégraphique national de Grenoble est financé par la DRAC Rhône-Alpes / Ministère de la Culture et de la Communication, la Ville de Grenoble, le Département de l’Isère, la Région Auvergne- Rhône-Alpes, et soutenu par l’Institut Français pour les tournées internationales. Melancholia Européa Production La Ricotta – accompagnement La Magnanerie. Coproduction MC2 Grenoble, Le Théâtre de la Ville – Paris, Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux , Le Théâtre – Scène nationale de Saint-Nazaire, Le Parvis – Scène nationale de Tarbes-Pyrénées. Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National. La Cie La Ricotta est soutenue par la Région Centre et le Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Centre. Tailleur pour dames Production Réseau Lilas. Coproduction Tandem / Douai Arras, Théâtre de Sartrouville et des Yvelines – CDN, L’Archipel / Fouesnant Les Glénan, La Passerelle – Scène nationale de Saint-Brieuc, Le Moulin du Roc – Scène nationale de Niort, L’Avant-Scène Cognac – Scène conventionnée danse, italienne avec orchestre Avec le soutien du Canal Théâtre du Pays de Redon – Scène conventionnée pour le théâtre, Théâtre Romain Rolland / Villejuif, l’École du TNB / Rennes, Spectacle Vivant en Bretagne, la SPEDIDAM. Avec l’aide à la production du Ministère de la Culture – DRAC Bretagne. La Cie Réseau Lilas est soutenue par le Conseil régional de Bretagne et la Ville de Rennes. Réparer les vivants Production déléguée Centre dramatique national de Normandie – Rouen. Coproduction Théâtre Montansier de Versailles, avec le soutien du Centre Dramatique Régional de Vire et de la Cie Comédiamuse – Espace Rotonde. Rain Coproduction De Munt / La Monnaie (Brussel/Bruxelles), Sadler’s Wells (London), Les Théâtres de la Ville de Luxembourg. Ça ira (1) Fin de Louis Production Cie Louis Brouillard Coproduction NanterreAmandiers / Centre Dramatique National, Le Manège-Mons / Scène transfrontalière de création et de diffusion, Mons 2015 / Capitale européenne de la culture, Théâtre National / Bruxelles, ESACT / Liège, Les Théâtres de la Ville de Luxembourg, MC2 / Maison de la Culture de Grenoble, La Filature / Scène nationale de Mulhouse, Espace Malraux / Scène nationale de Chambéry et de la Savoie, Théâtre du Nord / CDN Lille-Tourcoing Nord-Pas de Calais, FACM / Festival théâtral du Val-d’Oise, L’Apostrophe / Scène nationale de CergyPontoise et du Val-d’Oise, Mostra Internacional de Teatro de São Paulo et SESC São Paulo, Théâtre français du Centre national des Arts du Canada / Ottawa, Théâtre National Populaire / Villeurbanne et Célestins / Théâtre de Lyon, Le Volcan / Scène nationale du Havre, Le Rive Gauche / Scène conventionnée de Saint-Étienne-du-Rouvray, Bonlieu / Scène nationale d’Annecy, Le Grand T / Théâtre de Loire-Atlantique Nantes. Avec le soutien de la SACD et de l’Institut Français. Les répétitions de Ça ira (1) Fin de Louis ont été accueillies à Nanterre-Amandiers, au CNCDC Châteauvallon, à l’ESACT / La Chaufferie Acte1 / Liège, au Centquatre, à la Ferme du Buisson, au Théâtre des Bouffes du Nord, à la Commune / Centre dramatique national d’Aubervilliers. Création le 16 septembre 2015 au Manège-Mons, dans le cadre de Mons 2015 / Capitale européenne de la culture. La Cie Louis Brouillard reçoit le soutien du Ministère de la Culture / DRAC Île-de-France et de la Région Île-de-France. Joël Pommerat est associé au Théâtre national de Bruxelles et à l’Odéon-Théâtre de l’Europe. Il fait partie de l’association d’artistes de Nanterre-Amandiers. Le Syndrome de Cassandre Coproduction Le Channel, Scène nationale de Calais, L’Espal, Scène conventionnée Le Mans, La Cité du Cirque, PRAC, Le Mans, Le Carré Magique, PNAC de Lannion, La Grange Dîmière, Fresnes, La Cascade, PNAC de Bourg Saint-Andéol, La Brèche, PNAC de Cherbourg – Octeville, Théâtre de Cusset, Cirque Théâtre, PNAC d’Elbeuf, Les Subsistances, Circa, PNAC, Auch, L’Agora, PNAC, le Théâtre Romain Rolland, Villejuif, Le Théâtre du Rond-Point, Paris, Mes Scènes Arts, Le Train Théâtre, Portes-lèsValence, Le Lieu Unique, Nantes, La Passerelle, Scène nationale de SaintBrieuc, L’Avant-Scène, Cognac. Soutenu par la DRAC et la Région des Pays de la Loire. Partenaires Château de Monthelon, Montréal, Svet, Les Coëvron, Evron, L’Espace périphérique, Paris. À bien y réfléchir Production 26000 Couverts. Coproduction Atelier 231, Centre National des Arts de la Rue à Sotteville-lès-Rouen – Les Pronomade(s) en HauteGaronne, Centre National des Arts de la Rue – La Villette, Résidence d’artistes 2015 (Paris) – Scène nationale de Bayonne et du Sud-Aquitain – Le Channel, Scène nationale de Calais – Le Grand T, Théâtre de Loire-Atlantique – Théâtre de la Ville d’Aurillac – Le Parapluie, Centre International de Création Artistique (Aurillac) – La Scène nationale de Sète et du Bassin de Thau – Le Cratère, Scène nationale d’Alès – Festival des Tombées de la Nuit (Rennes) – Théâtre de l’Agora, Scène nationale d’Évry et de l’Essonne – Théâtre Brétigny, Scène conventionnée – La Vache Qui Rue, Lieu de Fabrique des Arts de la Rue à Moirans-en-Montagne – Ville de La Norville. Avec le soutien de DRAC Bourgogne – Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté – Ville de Dijon – La Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon, Centre national des Écritures du spectacle – SPEDIDAM. Blick Bassy Tour Makers / label No Fomat. L’Inde et le violon carnatique, L. Subramaniam Dans le cadre du festival Namasté France (septembre-novembre 2016). En collaboration avec le ICCR, l’Ambassade de l’Inde et YAL. 70e anniversaire de l’indépendance de l’Inde. L’Orchestre Régional de Normandie – Guillaume Lamas, directeur général – est soutenu et accompagné par le Conseil régional de Normandie, par le Ministère de la Culture et de la Communication — Direction Régionale des Affaires Culturelles de Normandie — avec la participation des Conseils départementaux de la Manche, du Calvados et de l›Orne. L’Orchestre Régional de Normandie est accueilli en résidence depuis 2005 par la Ville de Mondeville et la Renaissance en qualité de partenaire artistique privilégié. La Berceuse Coproduction Keen Studio / P&P Productions et de la Compagne Interligne. Avec le soutien de Pierre Delaunay et Antirouille Communication, du Conseil départemental d’Indre-et-Loire, des Bains-Douches – Pôle chanson région Centre, de la ville de Chambray-lès-Tours. Chunky Charcoal Production Sébastien Barrier. Production déléguée L’Usine, Scène conventionnée pour les arts dans l’espace public (Tournefeuille/ Toulouse Métropole). Diffusion Centre de Production des Paroles Contemporaines – CPPC, Rennes. Coproduction L’Usine, Scène conventionnée pour les arts dans l’espace public (Tournefeuille/Toulouse Métropole), Le Grand T, Théâtre de Loire-Atlantique, Nantes, Le Channel, Scène nationale de Calais, Le Cratère, Scène nationale d’Alès, Espace Malraux, Scène nationale de Chambéry et de la Savoie. La diffusion de ce spectacle a bénéficié du soutien financier de Spectacle Vivant en Bretagne. Merci à l’Usine, à la Cie Baro d’Evel et au Théâtre Garonne, Lena Pasqualini et Catherine Blondeau pour leur soutien. Les Armoires normandes Production déléguée Le Grand Gardon Blanc / Chiens de Navarre. Résidence et coproduction Les Subsistances, Lyon, C.I.C.T. / Théâtre des Bouffes du Nord, Paris Coproduction, L’Apostrophe, Scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val-d’Oise ; Maison des Arts de Créteil ; Théâtres Sorano – Jules Julien, Toulouse ; La Faïencerie, Théâtre de Creil (Scène nationale en préfiguration) ; Le Carré – Les Colonnes, Scène conventionnée de Saint-Médard-en-Jalles et Blanquefort ; le Palais des BeauxArts, Charleroi. Avec le soutien de la Direction Générale de la Création Artistique. Les Chiens de Navarre sont soutenus par la DRAC Île-de-France – Ministère de la Culture et de la Communication, et par la Région Île-deFrance au titre de la permanence artistique. Avec le soutien à la production du Centquatre, de la Ferme du Buisson, Scène nationale de Marne- la-Vallée, et du Théâtre de Vanves, Scène conventionnée pour la danse. La Rive dans le noir Production Cie Sur le Bout de la langue, direction de production Emmanuel Magis / Anahi. Coproduction Festival d’Avignon, Centre dramatique régional de Tours – Théâtre Olympia, Le Liberté, Scène nationale de Toulon, Pôle Arts de la Scène – Friche la Belle de Mai, Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux , Festival Terres de Paroles, Le Parvis, Scène nationale de Tarbes, La Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon – Centre national des écritures du spectacle, avec le soutien de la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes et de la SPEDIDAM, avec l’aide du Centquatre – Paris et du Bois de l’Aune – Aixen-Provence. Remerciements au Théâtre de Carouge – Atelier de Genève, à la Société de lecture de Genève. Léon et Léonie La Fondation Bettencourt Schueller et Mécénat Musical Société Générale sont les principaux mécènes de l’Ensemble Aedes, qui bénéficie également du soutien du Ministère de la Culture et de la Communication – Directions Régionales des Affaires Culturelles de Bourgogne et de Picardie, des Conseils régionaux de Bourgogne et de Picardie, des Conseils départementaux de l’Oise et de l’Yonne, de l’Adami et de la SPEDIDAM. L’Ensemble est en résidence au Théâtre Impérial de Compiègne, au Théâtre d’Auxerre, à la Cité de la Voix de Vézelay ainsi qu’à la Fondation Singer-Polignac. Il est également lauréat 2009 du Prix Bettencourt pour le chant choral décerné par l’Académie des Beaux-Arts, membre de Tenso (réseau européen des chœurs de chambre professionnels), de la FEVIS (Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés) et du PROFEDIM. L’Avare Production La Comédie de Reims – CDN. Avec le soutien du Fonds d’Insertion pour Jeunes Artistes Dramatiques DRAC et Région PACA. Ralph Amelin et fils Résidences Festival Paroles de conteurs (Région Limousin) – La Petite Pierre (Gers) – Les Fabriques (Ville de Nantes) Administration / diffusion Le Grand Manitou. Mec ! Production Jean-René Pouilly pour Karavane Productions. Cinéma Apollo Cinéma Apollo – Maison de l’image 4 rue Albert Ier • 36000 Châteauroux Tél. 02 54 60 18 34 • Fax 02 54 60 18 16 Répondeur programme : 02 54 60 18 75 www.apollo-maisondelimage.org L'Apollo – Maison de l'image est la salle de cinéma de la Scène nationale depuis sa réouverture en 1998. L’Apollo offre à ses spectateurs un confort hors pair ; la salle est en effet spacieuse avec de larges fauteuils en cuir blanc ; dans le respect de l’architecture des théâtres cinématographiques du début du siècle, l’Apollo dispose toujours d’un balcon, du haut duquel les cinéphiles se plaisent à contempler leurs films préférés. Toute l’année, l’Apollo s’engage à vous proposer l’actualité du cinéma art et essai, dans un esprit de diversité, avec la volonté de laisser aux Castelroussins une liberté de choix et un parcours de cinéphile qui échappe aux règles de Carol de Todd Haynes l’uniformisation imposées par l’industrie cinématographique et les mass media. Les œuvres de réalisateurs émergents et de cinéastes consacrés vous sont montrées avec l’envie de rendre compte de toutes les expressions possibles, tous formats et genres confondus : l’essai, le documentaire, le court-métrage, les films en version originale, les films du patrimoine mondial, trouvent ainsi naturellement leur place à l'Apollo. Venir à l’Apollo, c’est partager collectivement l’expérience d’un film et se retrouver également lors de discussions, d’échanges de points de vue, avec un invité, un cinéaste, un critique, un témoin… L’occasion d’apprécier cette maison de l’image comme le lieu vivant de débats et de transmission du savoir. Rendre accessible le cinéma dans sa pluralité passe aussi par une politique tarifaire adaptée : enfants, adolescents, publics « empêchés », groupes, seniors, abonnés d’Équinoxe, familles nombreuses, tous disposent d’un tarif particulier. Il existe aussi une formule d’abonnement, et s’abonner à l’Apollo ne se réduit pas seulement à disposer de billets à prix réduit, il s’agit aussi de défendre une certaine idée du cinéma et plus largement de soutenir tout ce que l’art peut nous offrir de rare et de précieux. Fatima de Philippe Faucon Au-delà des montagnes de Jia Zhang-ke Mercredi 14 décembre 14 h 30 : séance tout public Jeudi 15 décembre 10 h : séance scolaire Claire Weidmann joue sur La Nounou de Garri Bardine Russie, 1999, 25 minutes, animation de marionnettes, sans paroles. Voici l'histoire d'un petit garçon, seul parmi les adultes un soir de réveillon. Il trompe son ennui en se construisant, à l'aide de bouts de chiffons, une nounou rien que pour lui. Comme dans les contes, la magie de Noël opérant, la nounou prend vie et entraîne l'enfant dans une série d'aventures rocambolesques… Claire Weidmann, chanteuse et compositrice, vient à la rencontre du grand cinéaste d'animation de marionnettes, Garri Bardine. Elle répond à l'imagerie surannée et à l'animation volontairement artisanale du film par une bande-son originale, faite de boucles électroniques et d'un chant en apesanteur. Un rendez-vous singulier et tendrement mélancolique qui enchantera les plus jeunes spectateurs. À partir de 2-3 ans. La Nounou de Garri Bardine 75 Lisztomanias de Châteauroux 2016 musique du 24 au 29 octobre Tarifs Lundi 24 octobre Concerts Équinoxe : 25 D (24 et 25 octobre – tarif réduit 20 D) 20 D (tarif réduit 15 D) (étudiants, demandeurs d’emploi, sur présentation d'une carte) Concert Jeunes virtuoses : 5 D (sur place) Liszt au coeur du romantisme Orchestre Symphonique de Tours sous la direction de Benjamin Pionnier François-Frédéric Guy, piano ; et Henri Demarquette, violoncelle 21 h Jazzy Liszt Trio Naïditch (Dimitri Naïditch, piano ; Gilles Naturel, contrebasse ; Arthur Alard, batterie), Nicolas Dautricourt, violon et Félicien Brut, accordéon Mardi 25 octobre Vendredi 28 octobre Renseignements et réservations : à partir du lundi 5 septembre Office de Tourisme de Châteauroux < Sud Berry Tél. 02 54 34 10 74 [email protected] www.berryprovince.com Et sur place 1 heure avant les concerts Grande nuit du piano Liszt en son monde Avec les pianistes Misi Boros, Romain Hervé, Olivier Besnard, Simon Ghraichy, Bruno Rigutto, Jean-Baptiste Fonlupt et Vassilis Varvaresos, l’improvisateur Karol Beffa 20 h Mercredi 26 octobre 21 h Jeudi 27 octobre 21 h 21 h Ensemble Instrumental de Châteauroux sous la direction de Christophe Millet Alexandre Kantorow, piano Samedi 29 octobre 15 h Concert des Jeunes virtuoses de l’Académie Les 4 âges de Liszt Leslie Howard, piano Le Voyage en Uruguay de Clément Hervieu-Léger théâtre vendredi 3 février 20 h 30 Mise en scène Daniel San Pedro • Avec Guillaume Ravoire • Production La Compagnie des Petits Champs Théâtre Maurice Sand, La Châtre tarif unique : 12 . + 5 . de participation aux frais de transport départ en bus d’Équinoxe à 19 h 30 Au début des années 1950, la famille Caorsi, riches éleveurs uruguayens, se rend en France pour y trouver des bovins susceptibles d’améliorer la capacité laitière de son troupeau. Bien vite, son choix s’arrête sur la race normande, bien connue pour la richesse de son lait. Les Caorsi font affaire à la Ferme Neuve : trois taureaux et deux vaches doivent alors quitter la Normandie pour rejoindre la pampa uruguayenne. Le jeune Philippe, alors âgé de 20 ans et qui n’a jamais quitté son canton natal, est désigné pour accompagner les bovins jusqu’en Amérique du Sud… Rencontre avec Anne Sibran Cycle Paroles de femmes mardi 14 mars 20 h 30 littérature Une proposition d’Équinoxe, Scène nationale, avec nos amis de Nohant / Monum Domaine George Sand, Nohant Informations et réservations : 0 2 54 31 06 04 02 54 08 34 34 Cette rencontre avec Anne Sibran sera animée par Julie Delille, artiste associée à Équinoxe, qui travaille actuellement à une adaptation au théâtre de son récit Je suis la bête (Gallimard, 2007). Outre cinq romans chez Gallimard ou Grasset, elle a également publié des albums pour la jeunesse (dont l’un Les Bêtes de l’ombre illustré par Stéphane Blanquet) et écrit de nombreux scénarios de BD (en particulier pour Didier Tronchet et Emmanuel Lepage). Elle a reçu plusieurs prix en 2000 pour La Terre sans mal (dessins de Lepage) édité chez One Shot. Autres rencontres littéraires Dans le courant de la saison, en complicité avec la médiathèque, et Bruno Dewaele, nous vous proposerons des rencontres littéraires ou des salons autour de Jacques Chessex (1934-2009) – écrivain suisse lauréat du prix Goncourt 1973 pour son roman L’Ogre – avec Guy Flodrops et Francis Debeyre ; autour des éditions José Corti avec Fabienne Raphoz et Bertrand Fillaudeau ; autour de Sophie Benech –traductrice des Russes Boris Pasternak, Isaac Babel, Svetlana Alexievitch, prix Nobel de littérature 2015, et créatrice des éditions Interférences – et Antoine Jaccottet – créateur de la maison d’édition Le Bruit du temps… D'autres rencontres sont également prévues avec Sophie Divry, Thierry Gillybœuf et Régine Detambel ; ou autour de Robert Desnos et Henri Pichette (sous réserves). Jacques Chessex Renseignements pratiques www.equinoxe-lagrandescene.com COMMENT ET OÙ VOUS RENSEIGNER ? ✓ Auprès de nos hôtesses : 02 54 • Marie-Annick Démars-Bernardet • Aurore Peral. ✓L es tarifs des spectacles en dehors de l'abonnement (de couleur rose) 08 34 34 Plein À l’accueil : • du mardi au vendredi de 13 h à 18 h • le samedi de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 17 h. Réduit (voir liste des bénéficiaires ci-contre*) Les jours de spectacle : 1 heure avant le début du spectacle et jusqu’à la fin de la représentation. Étudiants / ou - de 26 ans ✓ Auprès du service des relations avec le public : du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. • Visites du théâtre, ateliers, stages, publics maternelle et primaire : Élisabeth Lory - 02 54 08 35 80. • Groupes, comités d’entreprise, écoles de danse, présentation de saison : Florence Leclerc, Julie Bonnet-Roger - 02 54 08 35 81 ou 88. • Collégiens, lycéens et étudiants : Jérôme Reignoux - 02 54 08 35 86. ✓ Dans notre journal bimestriel « La Vigie ». ✓ Sur notre site internet : www.equinoxe-lagrandescene.com. PETIT GUIDE PRATIQUE DU SPECTATEUR ✓ LES SPECTACLES • Ils sont numérotés, sauf mention « placement libre » sur le billet. • Ils commencent à l’heure et les portes sont fermées dès le début de la représentation ; dans la mesure du possible, les retardataires seront placés par le personnel d’accueil aux derniers rangs du parterre ou au balcon. • Enregistrements et photographies sont interdits. • Sonneries de portable, montres vibrionnantes et toux catarrhales sont proscrites. • Annulation de la représentation : un échange pour un autre spectacle sera proposé. À défaut, le billet sera remboursé (contre présentation) dans un délai de 15 jours francs ; passé ce délai, plus aucun remboursement ne sera pratiqué. • Accueil handicapé(e)s : accès facilité et places réservées. • Sourds et malentendants : boucle auditive en salle. • Non-voyants et malvoyants : nous prévenir lors de la prise d’Abonnement. ✓ EMPÊCHEMENT, IMPRÉVU : ÉCHANGEZ VOTRE BILLET AVANT LA REPRÉSENTATION. Merci de nous rapporter le billet avant l’heure de la représentation, aucun échange ne pourra avoir lieu après. En cas d’impossibilité d’assister à la représentation, les billets ne sont pas remboursés. Si l’échange de votre billet pour un autre spectacle ou une autre représentation n’est pas immédiatement possible, nous vous proposons l’édition d’une contremarque qui pourra être échangée ultérieurement contre un billet de même valeur. Ces contremarques doivent être utilisées au cours de la saison où elles ont été éditées. ATTENTION : dès le premier échange de billets, ou lors de la conversion d’une contremarque, un supplément de 1 t par échange sera perçu. ✓ L ES BILLETS : ACHAT ET RÉSERVATIONS • À l’accueil : aux heures d’ouverture. • Par courrier : 10 jours avant la date du spectacle. Joindre obligatoirement un chèque à l’ordre de AGEC Équinoxe, une enveloppe timbrée à votre adresse pour le retour, la photocopie du justificatif ouvrant droit à un tarif réduit. Au dos du chèque, veuillez mentionner IMPÉRATIVEMENT : titre, date, heure du spectacle choisi, le nombre de places et vos numéros de téléphone fixe et portable. • Par internet : vente en ligne au www.equinoxe-lagrandescene.com. Paiement sécurisé. • Par téléphone (carte de crédit uniquement ; saisie des numéros par nos hôtesses). Covoiturage : Rendez-vous sur le site www.covoiturage36.com 25 3 20 3 Adhérents du cinéma Apollo 20 3 10 3 Famille nombreuse (à partir de 5 personnes)9 3 Moins de 10 ans Représentations scolaires 73 63 Intermittents et demandeurs d'emploi (sur justificatif de moins de 3 mois) 63 33 Solidarité(s) Représentations jeune public en soirée familiale (entrée offerte le soir 73 pour les enfants qui viennent avec l’école en semaine) Sur présentation d'un justificatif : * Accompagnateurs d’un abonné, retraités, titulaires de la carte Famille nombreuse ou de la carte Vermeil, groupe de 10 personnes et plus, abonnés des établissements culturels partenaires (Maison de la Culture de Bourges, Halle aux Grains/Scène nationale de Blois, Centre Chorégraphique National de Tours, Centre Dramatique Régional de Tours, Centre Albert Camus d’Issoudun, MacNab à Vierzon, Bains-Douches à Lignières, Théâtre Maurice Sand à La Châtre), élèves du Conservatoire de Châteauroux, sociétaires de la Caisse Régionale du Crédit Agricole CentreOuest, adhérents de la MLC Belle-Isle, de l’Unicef, des Familles Rurales, de l’Association des Paralysés de France, AVF 2015, Socios de la Berrichonne Football, Pass Lisztos... Les justificatifs pour accéder aux tarifs réduits doivent avoir moins de trois mois. • Règlements acceptés : chèque, cartes de crédit, espèces, chèque culture, ticket CAF, Pass’sport culture, chèque Clarc et Pac. LE TARIF SOLIDARITÉ(S) : 3 ( CONTACT : Élisabeth Lory – 02 54 08 35 80 ✓ L’accès à la culture est un droit fondamental qu’il faut garantir à chacun. Équinoxe propose une politique tarifaire volontariste aux personnes à faibles revenus, égaux ou en dessous du seuil de pauvreté. Info : CCAS de Châteauroux - 02 54 34 46 21. LYCÉENS, APPRENTIS ET ÉTUDIANTS CONTACT : Jérôme Reignoux – 02 54 08 35 86 Le chéquier CLARC du Conseil Régional Bénéficiaires : lycéens, élèves infirmier(e)s, apprentis, inscrits dans un établissement scolaire public ou privé sous contrat ou dans un centre de formation d’apprentis de la région Centre. Information CLARC dans les établissements scolaires auprès des correspondants CLARC (il s’agit le plus souvent du conseiller principal d’éducation, du documentaliste ou du « référent culturel ») ou encore dans les PIJ, BIJ (Points et Bureaux d’Information Jeunesse). À demander sur le site www.clarc.regioncentre.fr. Le PAC Bénéficiaires : étudiants de l’Université d’Orléans-Tours. Le PAC permet à son titulaire de bénéficier du tarif à 10 3 et d'une offre permanente 1 place achetée/1 place offerte sur tous les spectacles (sauf tarification spéciale ou plus avantageuse). Pascal Contet 77 Le calendrier Crédit photographique Les genres Septembre Alain Julien......................................p. 1, p. 16, p. 17 Francesca Todde.................................................. p. 2 Eva Wollenberg................................................... p. 3 Christophe Cibille................................................ p. 3 Bruno Belleudy.................................................... p. 4 Beatriz Castellary................................................ p. 5 Clémence Delille.................................................. p. 5 Philippe Metsu..................................................... p. 7 Christophe Raynaud de Lage ....................................p. 7, p. 10, p. 45, p. 61, p. 79 Mark Fitton.......................................................... p. 8 Benoît Cambillard............................................... p. 9 Pierre Grosbois....................................... p. 11, p. 46 Bernard Benant....................................... p. 13, p. 78 « audeladelhorizon » : Georges EPP.................p. 13 Elisabeth Carecchio........... p. 15, p. 59, p. 78, p. 79 Fred Stuccin.......................................................p. 19 Sandra Bariller...................................................p. 20 Maxime Leyvastre.............................................p. 21 Philippe Quaisse/Pasco.....................................p. 23 Danny Willems..................................................p. 25 Mathieu Olingue - Focale Fixe.........................p. 26 Clara Larrea........................................................p. 27 D.R....................................... p. 28, p. 37, p. 38, p. 63 Christophe Raynaud de Lage / Coll. Comédie-Française....................................p. 29 Simon Gosselin..................................................p. 33 Yann Cariou.......................................................p. 35 Le Mécanicien du temps in Le Guide des Cités, Schuiten et Peeters, Casterman, 1996................................................p. 37 Fred Beaubeau...................................................p. 39 Thierry Laporte....................................... p. 42, p. 68 Jean Henry..........................................................p. 43 Ian Grandjean....................................................p. 47 Thierry Liard......................................................p. 48 Denis Lonchampt..............................................p. 49 Géraldine Aresteanu.............................. p. 51, p. 79 Juergen Specht...................................................p. 52 Christian Berthelot............................................p. 53 Alexandre Lacombe...........................................p. 54 Aglaé Bory..........................................................p. 55 Herman Sorgeloos.............................................p. 57 Sylvain Frappat..................................................p. 60 Denis Rouvre......................................................p. 62 Pierre Delaunay.................................................p. 64 Angélique Lyleire..............................................p. 65 Lebruman...........................................................p. 66 Richard Schroeder.............................................p. 67 Pascal Gély.............................................. p. 69, p. 79 Vincent d'Eaubonne..........................................p. 70 Maarit Kyto........................................................p. 71 I.Mathie..............................................................p. 71 Jean Radel...........................................................p. 77 Jazz-Rhone-Alpes...............................................p. 78 Théâtre Jeu. 15, 19h Le Carnaval jazz des animaux.............. p. 4 Le Mariage de Figaro L’Impromptu....................................................... p. 5 Victor F...............................................................p. 11 La Folle Journée ou le Mariage de Figaro.......p. 14 C’est la vie..........................................................p. 20 Anna Karénine...................................................p. 22 Les Rustres.........................................................p. 29 Nobody...............................................................p. 32 Und.....................................................................p. 44 Bovary.................................................................p. 46 Constellations....................................................p. 48 Melancholia Europea........................................p. 52 Tailleur pour dames..........................................p. 53 Réparer les vivants............................................p. 55 Ça ira (1) Fin de Louis.......................................p. 58 À bien y réfléchir…...........................................p. 61 Chunky Charcoal...............................................p. 65 Les Armoires normandes..................................p. 66 La Rive dans le noir...........................................p. 67 L’Avare................................................................p. 69 Ralph Amelin et fils...........................................p. 70 Mec !...................................................................p. 71 Arts de la piste La Septième Vague.............................................. p. 6 À corps perdus...................................................p. 47 Celui qui tombe.................................................p. 50 Le Syndrome de Cassandre..............................p. 60 Musiques Hang Solo – Francesco Agnello.......................... p. 5 Cécile McLorin Salvant & Aaron Diehl Trio...... p. 8 Pascal Contet et le Quatuor Debussy..............p. 12 Alex Beaupain et Arnaud Le Gouëfflec............p. 18 Trio Oliva/Boisseau/Rainey...............................p. 28 Sylvain Rifflet + Naïssam Jalal........................p. 36 Linx/Fresu/Wissels............................................p. 54 Blick Bassy..........................................................p. 62 L’Inde et le violon carnatique – L. Subramaniam.................................................p. 63 Léon et Léonie...................................................p. 68 Jeu. 29, 20h Ven. 30, 20h30 La septième vague...................................... p. 6 Octobre Mar. 4, 19h J’ai trop peur................................................... p. 8 Mar. 11, 20h30 Cécile McLorin Salvant & Aaron Diehl Trio...................................... p. 9 Sam. 15, 20h30 Sophia Aram ................................................p. 10 Lun. 17, 20h30 Victor F. ..........................................................p. 11 Novembre Jeu. 3, 19h Pascal Contet...............................................p. 12 Jeu. 3, 20h30 Pascal Contet et le Quatuor Debussy..............................p. 12 Danse Light Bird...........................................................p. 16 Badke..................................................................p. 24 CONTACT #1.....................................................p. 34 UTT......................................................................p. 49 Rain.....................................................................p. 56 Humour Sophia Aram........................................................ p. 9 François Rollin....................................................p. 21 Duo Bonito.........................................................p. 26 Jeune Public Le Carnaval jazz des animaux........................... p. 4 J’ai trop peur......................................................p. 10 A Mano...............................................................p. 27 Toix t du monde..................................................p. 43 La Berceuse........................................................p. 64 78 Jeu. 22, 19h Ven. 23, 19h30 Hang Solo + L’Impromptu....................... p. 5 Lun. 7, 19h30 Mar. 8, 19h La Folle Journée ou le Mariage de Figaro.........................p. 14 Lun. 14, 20h30 Light Bird.......................................................p. 16 Sam. 19, 19h30 Alex Beaupain et Arnaud Le Gouëfflec................................p. 18 Mar. 22, 20h30 C’est la vie......................................................p. 20 Février Jeu. 24, 20h30 François Rollin...........................................p. 21 Constellations.............................................p. 48 Lun. 28, 20h Mar. 29, 19h30 Anna Karénine...........................................p. 22 Lun. 6, 20h30 Jeu. 9, 20h UTT...................................................................p. 49 Lun. 27, 20h30 Mar. 28, 20h Jeu. 27, 20h30 Blick Bassy....................................................p. 62 Mai Lun. 1er, 16h L’Inde et le violon carnatique L. Subramaniam........................................p. 63 Celui qui tombe..........................................p. 50 Décembre Ven. 2, 20h30 Badke...............................................................p. 24 Dim. 4, 16h Duo Bonito.....................................................p. 26 Mar. 6, 19h A Mano............................................................p. 27 Mar. 13, 20h30 Trio Oliva/Boisseau/Rainey.................p. 28 Jeu. 15, 20h Ven. 16, 20h Les Rustres...................................................p. 29 Mars Ven. 3, 20h30 Melancholia Europea.............................p. 52 Lun. 6, 20h30 Mar. 7, 20h Tailleur pour dames................................p. 53 Jeu. 16, 20h30 Linx/Fresu/Wissels..................................p. 54 Mar. 21, 20h30 Mer. 22, 20h Réparer les vivants...................................p. 55 Sam. 25, 20h30 Rain..................................................................p. 56 Mer. 29, 19h Jeu. 30, 19h Janvier Ça ira (1) Fin de Louis...............................p. 58 Mer. 4, 20h30 Jeu. 5, 20h Nobody............................................................p. 32 Mar. 2, 18h30 Mer. 3, 16h La Berceuse..................................................p. 64 Sam 6, 20h30 Chunky Charcoal......................................p. 65 Mer. 10, 20h Les Armoires normandes.....................p. 66 Lun. 15, 20h30 Mar. 16, 20h La Rive dans le noir..................................p. 67 Ven. 19, 20h30 Léon et Léonie.............................................p. 68 Lun. 22, 20h Mar. 23, 20h L’Avare............................................................p. 69 Mar. 10, 20h30 CONTACT #1.................................................p. 34 Ven. 13, 19h x du monde............................................p. 43 Toit Lun. 16, 19h30 Sylvain Rifflet + Naïssam Jalal ...........................................p. 36 Mer. 18, 20h30 Jeu. 19, 20h Und...................................................................p. 44 Avril Mer. 25, 20h30 Jeu 26, 20h Bovary.............................................................p. 46 Mer. 5, 20h Mar. 31, 20h À corps perdus............................................p. 47 Mar. 25, 20h30 Jeu. 6, 20h30 Le Syndrome de Cassandre..................p. 60 À bien y réfléchir….....................................p. 61 Lun. 22, 20h Mar. 23, 20h Mer 24, 20h Ralph Amelin et fils..................................p. 70 Mar. 30, 20h30 Mec !.................................................................p. 71 79 L’équipe de la Scène nationale François Claude, directeur Armelle Nguyen Huynh, administratrice [email protected] Éric Defaix, secrétaire général [email protected] Administration Roselyne Morvan, chef comptable [email protected] Sandrine Daudon, comptable adjointe [email protected] Muriel Rispal, secrétaire de direction [email protected] Relations avec le public / accueil des artistes / accueil des publics Élisabeth Lory, directrice des relations avec le public et attachée de presse, programmation jeune public [email protected] Florence Leclerc-Bernardet, responsable des relations avec le public, programmation danse [email protected] Jérôme Reignoux, chargé des relations avec le public scolaire et étudiant, programmation musiques actuelles - jazz [email protected] Julie Bonnet-Roger, attachée aux relations avec le public [email protected] Anne Franchet, attachée à l’accueil et à l’information [email protected] Frédérick Sauzet, attaché à l'information (Équinoxe - Apollo) [email protected] Marie-Annick Démars-Bernardet, responsable de l’accueil [email protected] Aurore Peral, attachée à l’accueil [email protected] Orlane Bernardet, Maxime Bonnin, Emiliano Motta, Julien Plat, Guy Ajaguin, Hareth Haj Anreir et Laure Dufayet les soirs de spectacles : ouvreurs Technique Marc Mirgaine, directeur technique [email protected] Stéphane Gabillaud, régisseur général [email protected] Jean-Michel Maillot, régisseur principal Freddy Szuwarski, régisseur son Jean-Jacques Nicaud, régisseur lumière Antony Guérin, chef électricien Merci à tous les équipiers intermittents, vacataires, stagiaires, apprenti(e)s ; et gardiens. Cinéma L’Apollo – Maison de l'image Bénédicte Dominé, directrice des activités cinématographiques [email protected] Jean-Marc Champeau, régisseur audiovisuel, projectionniste [email protected] Nicolas Lavenu, projectionniste et chef caissier Emmanuelle Marcelot, attachée aux relations avec le public [email protected] Agnès Rabaté, attachée à l’information, programmation jeune public [email protected] Frédérick Sauzet, attaché à l'information (Équinoxe - Apollo), caissier Impression : Color 36 Création graphique invenit à Tourcoing www.invenit.fr – 03 20 82 12 18 80 Équinoxe, Scène nationale L’Apollo, Cinéma d’art et d’essai sont subventionnés par la Ville de Châteauroux perçoivent des aides de sont soutenus par le cercle des partenaires Se sont associés à la saison ainsi que Équinoxe remercie tous les donateurs* de la saison 2015-2016 : Christophe Benon ; Christian Bidaux ; André Bonhomme ; Joël Derrier ; Gérard Duris ; Christophe Jaillet ; Sophie Laubry ; Odile Martinet ; Philippe Pires ; Nadine Pourthier Girault ; Patricia Rossi ; Francine Salle ; Gérard Tanguy. * Certains donateurs ont souhaité garder l’anonymat. 1 2 3 4 5 7 8 10 11 6 9 12 Spectacles et artiste : 1/ Les Armoires normandes 2/ La Folle Journée ou le Mariage de Figaro 3/ Quatuor Debussy 4/ La Septième Vague 5/ Les Rustres 6/ Sylvain Rifflet 7/ À corps perdus 8/ Mec ! 9/ Light Bird 10/ Victor F. 11 / Constellations 12/ Rain Crédits photographiques : 1/ Lebruman 2/ Elisabeth Carecchio 3/ Bernard Benant 4/ Philippe Metsu 5/ Christophe Raynaud de Lage / coll. ComédieFrançaise 6/ Sylvain Gripoix 7/ Ian Grandjean 8/ D.R. 9/ Alain Julien 10/ Pierre Grosbois 11 / Thierry Liard 12/ Herman Sorgeloos « Plus loin, ce sont les acrobates, marchands de nerfs et d’orviétan, les mathématiciens sans un pli, les porteurs de torses, les montreurs de tours, tout un monde de justesse et d’attrape. Ils sont nés avec des mains en vif-argent, à la clarté de la veine. Ils sont nickelés jusqu’à la tripe. Pas un faux pas, pas une fausse assiette. Ces monstres de souplesse ont toujours le sourire des anges. Leur anatomie qui s’ouvre et se ferme exprès, qui se disloque et se rejoint à travers quelque dessin fantastique et précis, fait songer aux paraboles du firmament. Un compas de chair, c’est-à-dire la ligne à même la masse. Ce gymnaste suspendu à ses anneaux, ce jongleur au centre de ses bouteilles de champagne, ce clown perdu dans sa profonde grimace, ils me sont les pièces d’un grand jeu éphémère et astral. » [Joseph Delteil] 02 54 08 34 34