De chiens vivants et de lions morts

Transcription

De chiens vivants et de lions morts
De chiens vivants et de
lions morts
Y a-t-il une vie après la mort ?
Une histoire étrange ?
« Il y avait un homme riche, qui s'habillait de
pourpre et de fin lin et qui chaque jour menait
joyeuse et brillante vie. Un pauvre du nom de
Lazare était couché devant son portail, couvert
d'ulcères. Il aurait bien voulu se rassasier des
miettes qui tombaient de la table du riche,
cependant même les chiens venaient lécher ses
ulcères.
Le pauvre mourut et fut porté par les anges
auprès d'Abraham. Le riche mourut aussi et fut
enterré. Dans le séjour des morts, en proie à
une grande souffrance il leva les yeux et vit de
loin Abraham, avec Lazare à ses côtés. Il
s'écria : ‘Père Abraham, aie pitié de moi et
envoie Lazare pour qu'il trempe le bout de son
doigt dans l'eau afin de me rafraîchir la langue,
car je souffre cruellement dans cette flamme.’
Abraham répondit : ‘Mon enfant, souviens-toi
que tu as reçu tes biens pendant ta vie et que
Lazare a connu les maux pendant la sienne;
maintenant, il est consolé ici et toi, tu souffres.
De plus, il y a un grand abime entre nous et
vous, afin que ceux qui voudraient passer d'ici
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vers vous ou de chez vous vers nous, ne
puissent pas le faire.’
Le riche dit : ‘Je te prie alors, père, d'envoyer
Lazare chez mon père, car j'ai cinq frères. C'est
pour qu'il les avertisse, afin qu'ils n’aboutissent
pas, eux aussi, dans ce lieu de souffrances.’
Abraham lui répondit : ‘Ils ont Moïse et les
prophètes, qu'ils les écoutent.’
Le riche dit : ‘Non, père Abraham, mais si
quelqu'un vient de chez les morts vers eux, ils
changeront d’attitude.’
Abraham lui dit alors : ‘S'ils n'écoutent pas
Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas
persuader, même si quelqu'un ressuscite.’ »
Luc 16:19-31 (Second)
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Attendez Est-ce vraiment une histoire véridique ? Non, ce n’est
pas une histoire vraie, mais Jésus utilise l’incrédulité
de son auditoire pour le rendre attentifs à l’essentiel :
Il existe un abime infranchissable, lorsque nous
sommes morts -même si nous le désirons ardemment.
Nous devons prendre la décision maintenant, dans
cette vie.
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Que se passe-t-il après la mort ?
De chiens vivants et de lions morts
« Oui, pour tous ceux qui sont associés aux vivants, il
y a de l'espérance. Même un chien vivant vaut mieux
qu'un lion mort. Les vivants, en effet, savent qu'ils
mourront, tandis que les morts ne savent plus rien,
et ils n’ont même plus de récompense à attendre,
puisque leur souvenir est oublié. » Ecclésiaste 9:4-5.
Au temps de la Bible le chien était un charognard –
une bête méprisable. Le lion par contre était un roi –
une majesté parmi les créatures. Après la mort tout
est terminé ; même un lion ne se souvient de rien, il
ne peut ni chasser, ni manger, il ne ressent et il
n‘éprouve plus rien. Il est simplement mort. Par
contre un chien vivant peut encore faire toutes ces
choses.
De même pour les humains : une fois que nous
sommes décédés, nous sommes morts. Il n’y a plus
de pensées, plus d’actions, plus de sentiments – plus
rien. Comme le lion mort.
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Mais pourquoi Jésus nous raconte-t-il une
telle histoire ?
Un message impopulaire
Ce n’est pas un message qui plait. Les suppositions
sur « l’après » sont innombrables. Beaucoup de gens
y trouvent une consolation. « Après la mort, la vie va
continuer d’une manière ou d’une autre. C’est
impossible que tout se termine avec la mort. »
Jésus voulait nous mettre en garde contre cette
erreur et ce point de vue, c’est pour cela qu’il nous a
raconté l’histoire de l’homme riche et de Lazare le
pauvre. Il y a deux côtés, et un grand abime entre les
deux, cet abime ne peut plus être franchi.
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Eve fut déjà abusée
La Bible nous fait un court récit sur la manière dont
Eve fut abusée.
« Le serpent était le plus rusé de tous les animaux
sauvages que l'Eternel Dieu avait faits. Il dit à la
femme: ‘Dieu a-t-il vraiment dit: « Vous ne mangerez
aucun des fruits des arbres du jardin »?’ La femme
répondit au serpent: ‘Nous mangeons des fruits des
arbres du jardin. Cependant, en ce qui concerne les
fruits de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit:
« Vous n'en mangerez pas et vous n'y toucherez pas,
sinon vous mourrez. »’ Le serpent dit alors à la
femme: ‘Vous ne mourrez absolument pas.’ »
Genèse 3:1-4.
Le message du serpent était très simple : « Vous ne
mourrez pas ; les choses vont continuer comme
toujours, ne vous inquiétez pas ! » Quelle terrible
tromperie ! Eve dû mourir, comme tout être humain
depuis lors, et la vie ne continua pas après. Eve était
morte.
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« Quand c’est fini, c’est fini ! Je suis en paix
avec cela. »
Un ami me dit un jour : « J’ai fait ma vie. Quand je
mourrai, tout sera fini. Je suis en paix avec cela. »
Tout est fini – pour ce qui concerne l’abime
infranchissable, tel qu’entre l’homme riche et Lazare le
pauvre. La décision pour un côté ou l’autre doit être
prise pendant la vie. Le temps de cette décision est
terminé avec la mort.
Dans ce sens mon ami avait raison.
Mais ce n’était pas ce qu’il avait voulu dire.
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« Les vivants, en effet, savent qu'ils
mourront, tandis que les morts ne savent
plus rien, et ils n’ont même plus de
récompense à attendre, puisque leur
souvenir est oublié. Même leur amour, leur
haine et leur zèle ont déjà disparu; ils ne
prendront plus jamais aucune part à tout ce
qui se fait sous le soleil. »
Ecclésiaste 9:5.6
« Leur souffle s’en va, ils retournent à la
terre et leurs projets meurent avec eux. »
Psaume 146:4
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Mais tout n’est pas terminé : « En effet, il nous faudra
tous comparaître devant le tribunal de Christ afin
que chacun reçoive le salaire de ce qu’il aura fait,
bien ou mal, alors qu’il était dans son corps. »
2 Corinthiens 5:10.
Même, si nous mourrons maintenant, nous allons
tous ressusciter physiquement – les uns pour la vie
éternelle et les autres pour la mort éternelle. Nous
serons à nouveau capables de penser, de sentir et
d’agir. Chacun verra la décision qu’il a prise dans sa
vie – pour ou contre les chemins du bien. A ce
moment-là l’abime sera terriblement visible. La
notion d’avoir perdu la vie éternelle ; d’avoir perdu
tout ce qui était chers et précieux se révélera comme
un supplice insupportable pour ceux qui ce trouvent
du côté de l’homme riche.
Dans l’histoire l’homme riche réalisa ce qu’il avait
perdu et il ressentit le désir inexprimable de se
retrouver de l’autre côté de l’abime. Ce désir était
insatiable, il ne cessait de brûler en lui comme un feu.
Cette souffrance se terminera seulement lors de la
deuxième mort définitive. (Voir Apocalypse 20:5.6.)
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Ceci mon ami n’en avait pas conscience !
Quelle erreur lourde de conséquences ! Dieu veut
nous en protéger. Pour cette raison Moïse pria :
« Enseigne-nous à bien compter nos jours, afin que
notre cœur parvienne à la sagesse! » Psaume 90:12.
Autrement dit : « Seigneur, apprend-nous à reconnaitre
que notre vie sur terre a une fin, afin que nous
puissions
dès
maintenant
nous
préparer
à
l’Eternité. »
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L’abime qu’est-ce ?
L’abime représente la différence entre l’homme
riche et Lazare le pauvre – pas leur argent, mais leur
caractère. L’homme riche n’était pas particulièrement
mauvais. Il n’a pas chassé Lazare de sa maison, il lui a
même permis de manger ses restes. Mais il vivait
pour lui-même. L’Eternité ne le préoccupait pas.
C’est pour cela qu’il ne s’y préparait pas. La misère
de ses semblables ne l’avait pas amené à changer
son cœur. Il fût et resta un égoïste. C’était le chemin
qu’il avait choisi.
Lazare était pauvre. Il était reconnaissant pour les
restes de la table de l’homme riche. Il ne se plaignait
pas à Dieu de son sort, ni de l’injustice entre pauvres
et riches. Il se préparait à l’Eternité. Son cœur était
plein d’amour – même pour l’homme riche qui
agissait aussi égoïstement avec tous ses biens.
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L’abime peut être surmonté – tant qu’il
n’est pas trop tard
Un jour, un jeune homme s’approcha de Jésus et lui
demanda : « ‘Maître, que dois-je faire de bon pour
avoir la vie éternelle ?’ Il lui répondit : ‘Si tu veux être
parfait, va vendre tes biens, distribue le produit de la
vente aux pauvres, et tu auras un capital dans le ciel.
Puis viens et suis-moi.’ Quand il entendit cela, le
jeune homme s'en alla tout triste : car il était très
riche. » Matthieu 19:16.21.22. Ce jeune homme n’était
pas préparé pour l’Eternité.
Le publicain, Zachée, réagi tout différemment. « Mais
Zachée, se tenant devant le Seigneur, lui dit:
‘Seigneur, je donne aux pauvres la moitié de mes
biens et, si j'ai causé du tort à quelqu'un, je lui rends
le quadruple.’ » Luc 19:8. Bien que méprisé ce
publicain donna son cœur à Dieu et à ses semblables.
Il laissa Dieu changer sa nature égoïste et il laissa
Dieu le préparer pour l’Eternité.
Dans la parabole, l’homme riche a pris la décision
durant sa vie, de vivre pour lui-même. A la
résurrection,
il
ressuscitera
avec
la
même
personnalité. Il verra que ses décisions durant sa vie
furent égoïstes. Mais au fond de son cœur il veut
tout de même continuer son chemin. Il voit qu’il a
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tout perdu – mais il ne veut pas changer. L’abime est
insurmontable. L’homme riche endure d’atroces
souffrances.
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Sabbatruhe-Advent-Gemeinschaft
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