Prédication du 16 février 2014 Sermon sur la montagne
Transcription
Prédication du 16 février 2014 Sermon sur la montagne
Église É vangéliq ue Libre d'Aix en Provence BP 510 3 Avenue du Deffens 13 091 Aix en Provence Cedex 02 Pasteur Frédéric Baudin Prédication du 16 février 2014 Sermon sur la montagne Partie 2 Matthieu 5.1-10 Frédéric Baudin Lecture : Matthieu 5.1-10 : Quand Jésus vit ces foules, il monta sur une montagne et il s’assit. Ses disciples vinrent auprès de lui et il se mit à leur donner cet enseignement : « Heureux ceux qui se savent pauvres en eux-mêmes (en esprit), car le Royaume des cieux est à eux ! Heureux ceux qui pleurent, car Dieu les consolera ! Heureux ceux qui sont doux, car ils recevront la terre que Dieu a promise ! Heureux ceux qui ont faim et soif de justice (de vivre comme Dieu le demande), car ils seront rassasiés ! (Dieu exaucera leur désir). Heureux ceux qui ont de la compassion (miséricorde) pour autrui, car Dieu aura de la compassion pour eux ! Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu ! Heureux ceux qui créent la paix autour d’eux, car ils seront appelés enfants (fils et filles) de Dieu ! Heureux ceux qu’on persécute à cause de la justice (BFC : parce qu’ils agissent comme Dieu le demande), car le Royaume des cieux leur appartient ! » Introduction Je reviens donc sur ce texte de Matthieu que l’on nomme « le Sermon sur la montagne » et nous nous arrêterons ce matin sur les trois premières de ces huit « béatitudes ». Je rappelle d’abord que ce mot vient du latin beatus, heureux (beatitudo, bonheur) : c’est donc un vœu de bonheur, on pourrait dire aussi de bénédiction, comme le rendent aujourd’hui certains traducteurs (Bénis soient ceux qui… Ou bien : Vous êtes bénis, vous tous qui…) J’ai déjà indiqué que le mot « heureux » dans ce contexte ne se définit pas selon des critères humains : c’est assez facile à comprendre lorsqu’on lit ces béatitudes ! Il faut aussi attirer l’attention sur le temps des verbes employé dans ce texte : ______________________________________________________________________________________________ Frédéric Baudin Page 1 / 8 Prédication du 16 février 2014 Église Évangélique Libre d'Aix en Provence Matthieu 5.1-10 Sermon sur la montagne Partie 2 les promesses de bonheur de la première et de la dernière des béatitudes sont au présent, tandis que toutes les autres sont au futur (en général à la forme passive : c’est bien une bénédiction de Dieu, dont nous sommes l’objet !). On a donc hésité à comprendre ces paroles de Jésus comme des promesses pour le temps présent, ou pour le temps futur. Est-ce que ces bénédictions du « Royaume des cieux » sont valables pendant notre vie sur cette terre ? ou bien annoncent-elles la récompense, en quelque sorte, qui nous sera donnée après la mort, lorsque nous serons pleinement dans le Royaume du Seigneur, lorsque nous vivrons sous son règne de justice et de paix, son règne d’amour ? Il me semble que nous pouvons affirmer que ces promesses sont déjà valables pour le temps présent, mais souvent de façon partielle, limitée. Nous les vivons par la foi, comme on dit, sans toujours voir la réalisation entière de ces promesses ! Elles sont donc bien évidemment aussi valables pour le temps futur, lorsque nous serons avec le Seigneur et que nous trouverons en sa présence la consolation véritable, le réconfort parfait, la bénédiction et la joie sans aucune ombre. Le Seigneur nous comblera alors de cette joie qu’il nous promet dès maintenant. Il faut encore ajouter qu’on ne peut pas séparer les huit béatitudes prononcées par Jésus. On ne peut pas être heureux en étant seulement doux, ou compatissant, ou purs ! Chacune de ces béatitudes s’adresse à tous les disciples, à tous les chrétiens, un peu comme le fruit de l’Esprit mentionné par Paul dans sa lettre aux Galates : il est évident que tout chrétien devrait en principe porter tous les fruits de la présence de Dieu dans sa vie ! Il n’est pas question d’être patient sans être joyeux, fidèle, bon ou maître de soi ! 1. « Heureux les pauvres en eux-mêmes, car le Royaume des cieux leur appartient... » Je ne vais pas revenir en détail sur la première de ces promesses : « Heureux ceux qui se savent pauvres en eux-mêmes ! » ou « pauvres en esprit ! », sauf pour rappeler que c’est lorsque nous sommes conscients de notre faiblesse que Dieu peut nous donner, dès à présent, l’accès à son Royaume, et pour ainsi dire, la possession de ce royaume : « Heureux les pauvres en eux-mêmes, car le Royaume des cieux leur appartient... » Nous recevons la vie éternelle dès à présent, lorsque nous plaçons notre confiance en Jésus qui a accompli la Loi : Jésus nous a aimés à la perfection, par amour pour son Père. Comme l’écrit Paul à plusieurs reprises, aux Romains ou aux Galates, par exemple, nous sommes « morts à la loi ». Car nous sommes esclaves de cette force qu’on appelle le péché, et qui est la cause de la faiblesse de notre nature humaine corrompue par le mal. ______________________________________________________________________________________________ Frédéric Baudin Page 2 / 8 Prédication du 16 février 2014 Église Évangélique Libre d'Aix en Provence Matthieu 5.1-10 Sermon sur la montagne Partie 2 C’est cela qui nous rend impossible l’accès au Royaume des cieux, ou mieux d’entrer en possession de cet héritage… Mais Paul ajoute que nous sommes vivants « en Christ », c'est-à-dire libérés de la loi et du péché, délivrés de la mort, par la foi en Jésus qui a pris sur lui toutes nos fautes et qui a accompli parfaitement la loi à notre place (voir Romains 3). Nous vivons désormais « par l’Esprit » de Dieu, et c’est en cela que nous pouvons être bénis dès aujourd’hui, que nous pouvons être heureux dans le temps présent. Nous sommes déjà en possession du Royaume des cieux. C’est la présence de Dieu dans notre vie, dans la communion avec Jésus qui nous réconcilie avec notre Père, c’est dans cette vie nouvelle que nous pouvons vivre la réalité des promesses de Dieu. Nous avons aussi la certitude, dès aujourd’hui, d’entrer un jour pleinement en possession de cet héritage que le Seigneur garde pour nous… Et cette espérance doit nous rendre vraiment heureux ! 2. « Heureux ceux qui pleurent, car Dieu les consolera ! » Maintenant, nous allons essayer de comprendre ce que signifient les deux béatitudes suivantes. Nous allons surtout essayer de nous approprier ces promesses, car nous avons vu qu’elles sont pour nous dès maintenant, même si elles sont conjuguées au futur : nous pouvons commencer à les vivre, au moins en partie, pendant notre vie sur cette terre. Mais comme je viens de le souligner, ces promesses ne sont pas à vivre « selon la chair », selon nos critères humains, mais bien « selon l’Esprit », selon les critères divins. « Heureux ceux qui pleurent car Dieu les consolera ! » Ceux qui pleurent sont des hommes et des femmes éprouvés dans cette vie, ceux qui n’ont peut-être pas les mêmes biens, le même confort, la même santé, le même bonheur familial, les mêmes dons que d’autres qui sont plus favorisés, ce qui est souvent incompréhensible, nous le vivons en général comme une injustice… N’oublions pas ici le contexte dans lequel Jésus prononce ces paroles. Parmi la foule qui l’écoute, il y a de nombreux malades, des hommes et des femmes qui souffrent dans leur corps, qui sont infirmes, ou d’autres qui souffrent spirituellement, qui sont sous l’emprise « directe » du mal, d’un démon qui les tourmente ; on pourrait ajouter, dans ce sens, ceux qui souffrent d’un trouble psychique, d’une affection mentale. On ne peut pas, non plus, exclure qu’il s’agisse en particulier des pauvres sur le plan matériel. D'une certaine manière, cette foule n’a pas changé de nos jours. ______________________________________________________________________________________________ Frédéric Baudin Page 3 / 8 Prédication du 16 février 2014 Église Évangélique Libre d'Aix en Provence Matthieu 5.1-10 Sermon sur la montagne Partie 2 C’est toujours à ces personnes faibles, démunies, éprouvées ; c’est à tous ceux qui pleurent, d’une manière ou d’une autre, que Dieu s’adresse en priorité… Et comme du temps de Jésus, le fait que le verbe de cette béatitude soit au futur ne nous autorise pas à ne rien faire pour améliorer leur situation, comme si la promesse d’une consolation après la mort leur suffisait… Cette béatitude nous rappelle plutôt que Dieu entend la prière du pauvre, comme l’écrit souvent David dans les Psaumes ( Psaume 9.18 ; Psaume 35.10 , etc.), ou l’apôtre Jacques dans le Nouveau Testament. Le Seigneur n’est pas insensible à l’injustice des hommes entre eux, à la domination excessive de l’homme sur ses semblables. Dans sa lettre, Jacques passe à plusieurs reprises de la pauvreté matérielle à la pauvreté spirituelle ; il les distingue, mais il ne les sépare pas, et il évoque même cette promesse de Jésus : Jacques 2.5 « Dieu n’a-t-il-pas choisi les pauvres selon le monde, pour qu’ils soient riches en la foi et héritiers du royaume qu’il a promis à ceux qui l’aiment ? » Il s’agit bien ici des pauvres sur le plan matériel, qui sont consolés sur le plan spirituel. Mais l’un n’exclue pas l’autre, et plus loin Jacques ajoute : Jacques 2.15-17 « Supposez qu’un frère ou une sœur n’aient pas de quoi se vêtir ni de quoi manger chaque jour. À quoi cela sert-il que vous leur disiez : « Au revoir, portez-vous bien ; habillez-vous chaudement et mangez à votre faim ! », si vous ne leur donnez pas ce qui est nécessaire pour vivre ? Il en est ainsi de la foi : si elle ne se manifeste pas par des actes, elle n’est qu’une chose morte… » Nous pouvons donc être les canaux de la bénédiction de Dieu, pour améliorer la situation des pauvres, en particulier nos frères et sœurs dans la foi. Nous pouvons être les canaux de la joie que Dieu veut partager avec eux, non seulement en leur enseignant l’Évangile qui peut les enrichir spirituellement, mais aussi en les aidant à sortir de leur misère matérielle. Bien sûr, nous savons que certaines personnes riches sur le plan matériel peuvent être très pauvres sur le plan spirituel, et nous pouvons donc aussi être pour eux les instruments de la bénédiction de Dieu… S’il y a des forts et des faibles, des riches et des pauvres parmi nous, dans le Corps de Christ au sens large, et même au-delà, c’est plutôt pour que les forts viennent en aide aux faibles, que les riches soulagent les pauvres, que les bien-portants soignent les malades, tant sur le plan matériel que spirituel. ______________________________________________________________________________________________ Frédéric Baudin Page 4 / 8 Prédication du 16 février 2014 Église Évangélique Libre d'Aix en Provence Matthieu 5.1-10 Sermon sur la montagne Partie 2 Il est enfin vrai pour chacun de nous que, lorsque nous pleurons sur notre faiblesse spirituelle, notre péché, lorsque nous sommes tristes de n’avoir pas su garder notre dignité, notre intégrité, lorsque nous avons péché contre Dieu ou contre les hommes, d’une manière ou d’une autre, nous sommes heureux d’avoir encore accès à la présence de Dieu et d’être l’objet de la consolation de notre Père qui est au cieux… Cette consolation, c’est le pardon de Dieu, sa patience, sa bonté qui dépasse de loin sa justice, son amour qui ne faiblit pas, sa fidélité même lorsque nous avons été infidèles. Et nous savons que cette consolation n’est pas un moyen un peu facile de « passer l’éponge », comme on dit, ou d’abuser de la grâce de Dieu… Car nous connaissons bien le prix que cela a couté au Fils de Dieu. Nous savons que Jésus est mort pour porter sur lui toutes nos fautes, et qu’il est revenu à la vie pour nous offrir ce pardon, cette réconciliation toujours possible avec notre Père, par la foi en lui… Notre tristesse nous conduit donc à la repentance, au désir de nous tourner de nouveau vers notre Père, et de trouver en lui le pardon et la consolation, et de retrouver ainsi la joie ! (Psaume 32). Jésus s’est fait pauvre pour nous enrichir ( 2 Corinthiens 8.9). 3. « Heureux ceux qui sont doux, car ils recevront la terre que Dieu a promise ! » Maintenant, qui sont ces doux qui « recevront en héritage la terre que Dieu a promise » ? D’abord, ce ne sont pas ceux qui croient l’être, ou ceux qui le sont en apparence et qui se révèlent souvent beaucoup moins doux dans certaines circonstances (c’est fréquent : M éfiezvous des loups déguisés en brebis , dit Jésus ! Matthieu 7.15). Les hommes et les femmes qui font preuve de douceur sont en premier lieu reconnus et approuvés par Dieu, car lui seul peut connaître la réalité, la vérité de ce qu’ils sont au fond d’eux-mêmes, et Dieu seul peut les récompenser pour leur douceur, lui seul peut leur donner la terre en héritage ! Mais alors pourquoi seuls les doux pourraient hériter la terre ? et qu’est-ce que cela signifie au juste ? Les doux sont aussi ceux qui sont humbles (ce serait une traduction plus juste), ceux qui ne font pas valoir leur force, ceux qui ne cherchent pas à écraser leurs semblables, mais qui cherchent au contraire à les élever (bon critère pour les reconnaître, voir Philippiens 2.3). ______________________________________________________________________________________________ Frédéric Baudin Page 5 / 8 Prédication du 16 février 2014 Église Évangélique Libre d'Aix en Provence Matthieu 5.1-10 Sermon sur la montagne Partie 2 Les humbles ne cherchent pas à briller par leur force ou leur savoir, mais ils savent donner de l’amour, de façon bien pratique, le plus souvent sans faire d’éclat… Jésus le dit de lui-même : il est un maître doux et humble de cœur et on peut trouver auprès de lui le repos, la paix ; c’est l’exemple à suivre, et ce sont plutôt les qualités du serviteur ! On pourrait encore traduire ce mot doux par gentils : « Heureux ceux qui sont gentils… » Ce mot a pris un sens un peu mièvre, un peu fade, dans notre langue française. Lorsqu’on dit « il est gentil » (ou elle est gentille), ça peut être un compliment, on reconnaît la gentillesse de cette personne qui a bon caractère, qui est aimable, généreuse. Mais on l’utilise souvent dans un sens un peu méprisant : « Il est bien gentil ! », sous-entendu, c’est plutôt une bonne poire, il se fait facilement avoir… En fait, pour être doux, pour être humble, pour être gentil, sans se laisser rouler par les autres - ou en acceptant volontairement, pour ainsi dire, de se laisser rouler par les autres il faut beaucoup de foi, et aussi beaucoup d’amour, mais aussi de maîtrise de soi. Il faut placer sa confiance en Dieu qui voit « dans le secret » de nos cœurs, et c’est à cette condition seulement que l’on peut « hériter la terre », c'est-à-dire retrouver ce que l’on a semé : si on a semé la douceur, on récoltera la douceur, c’est certain ! Mais il n’est pas certain que ce soit tout de suite… Répondre à la colère, ou à la moquerie, à la violence, par la douceur, ce n’est pas naturel. Ça peut passer pour de la faiblesse, voire de la lâcheté, et pourtant c’est faire preuve d’une très grande force de caractère. La douceur puise ses racines dans la force que nous communique l’Esprit de Dieu et qui nous rend maîtres de nous-mêmes. A l’origine, dans notre vocabulaire français, le mot gentil désignait un noble de naissance. On disait par exemple le « gentilhomme ». Mais il ne suffisait pas d’être né dans une famille noble, il fallait surtout se montrer noble de cœur, généreux, courageux, vaillant, et donc noble au sens le plus noble du terme ! Les doux, ce sont ceux qui finissent toujours par gagner la partie, mais parfois au prix de grandes pertes, du moins sur un plan strictement humain. Il arrive que leur victoire soit reconnue dès cette vie, dans ce monde, mais ce n’est pas toujours le cas, c’est peut-être même assez rarement le cas… La promesse de Jésus d’être heureux en se comportant avec douceur est véritable, dans cette vie, et nous savons bien qu’il vaut mieux agir avec douceur qu’avec violence, y compris et surtout lorsque nous défendons notre foi ( 1 Pierre 3.15). Il est hors de question de défendre notre foi en Dieu, en Jésus, par la violence, physique ou verbale. ______________________________________________________________________________________________ Frédéric Baudin Page 6 / 8 Prédication du 16 février 2014 Église Évangélique Libre d'Aix en Provence Matthieu 5.1-10 Sermon sur la montagne Partie 2 Il vaut mieux « souffrir en faisant le bien, qu’en faisant le mal … », nous rappelle l’apôtre Pierre, qui a lui-même dû apprendre cette vérité auprès de Jésus, dans sa vie de disciple avant et après la résurrection de Jésus ( 1 Pierre 3.17 ). Mais nous goûterons pleinement le fruit de cette attitude, nous hériterons véritablement la terre lorsque nous serons en présence de Dieu, sur cette terre nouvelle, transformée par le Seigneur, dans cette demeure qu’il nous prépare avant son retour. Conclusion Pour conclure : - reconnaître sa pauvreté spirituelle, - pleurer parfois sur sa faiblesse, - se conduire avec douceur dans ce monde nous assure un bonheur authentique sur cette terre, à condition cependant de placer notre foi en Celui qui est notre force, en Jésus qui est la source de toute consolation et de notre espérance, la source du bonheur véritable. Ces promesses de bonheur sont donc vraies, mais à condition de reconnaître que Jésus est bien le Messie qui s’adressait à cette foule sur une colline de Galilée. Pour être heureux, il faut que chacun reconnaisse en Jésus le Fils de Dieu qui est mort pour porter les fautes de son peuple, et qui est revenu à la vie pour communiquer cette vie à tous ceux qui croient en lui… Et pour nous aujourd’hui, nous pouvons nous rappeler de cette phrase de Jésus à Thomas : « Heureux ceux qui ne m’ont pas vu, et qui ont cru ! » (Jean 20.29) Textes à méditer Luc 14.7-15 Jésus remarqua comment les invités choisissaient les meilleures places. Il dit alors à tous cette parabole : « Lorsque quelqu’un t’invite à un repas de mariage, ne va pas t’asseoir à la meilleure place. Il se pourrait en effet que quelqu’un de plus important que toi ait été invité et que celui qui vous a invités l’un et l’autre vienne te dire : "Laisse-lui cette place. " Alors tu devrais, tout honteux, te mettre à la dernière place. Au contraire, lorsque tu es invité, va t’installer à la dernière place, pour qu’au moment où viendra celui qui t’a invité, il te dise : "Mon ami, viens t’asseoir à une meilleure place. " ______________________________________________________________________________________________ Frédéric Baudin Page 7 / 8 Prédication du 16 février 2014 Église Évangélique Libre d'Aix en Provence Matthieu 5.1-10 Sermon sur la montagne Partie 2 Ainsi, ce sera pour toi un honneur devant tous ceux qui seront à table avec toi. En effet, quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé. » Puis Jésus dit à celui qui l’avait invité : « Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite ni tes amis, ni tes frères, ni les membres de ta parenté, ni tes riches voisins ; car ils pourraient t’inviter à leur tour et tu serais ainsi payé pour ce que tu as donné. Mais quand tu offres un repas de fête, invite les pauvres, les infirmes, les boiteux et les aveugles. Tu seras heureux, car ils ne peuvent pas te le rendre. Dieu te le rendra à la résurrection des justes ! » Après avoir entendu ces mots, un de ceux qui étaient à table dit à Jésus : « Heureux celui qui prendra son repas dans le Royaume de Dieu ! » Galates 5.22-6.2 Le fruit de l’Esprit Saint, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur et la maîtrise de soi. La loi n’est pas contre de telles choses ! Ceux qui appartiennent à Jésus-Christ ont fait mourir sur la croix leur propre nature avec ses passions et ses désirs. L’Esprit nous a donné la vie ; laissons-le donc aussi diriger notre conduite. Ne soyons pas vaniteux, renonçons à nous défier ou à nous envier les uns les autres. Frères (et sœurs) si quelqu’un vient à être pris en faute, vous qui avez l’Esprit de Dieu ramenez-le dans le droit chemin ; mais faites preuve de douceur à son égard. Et prenez bien garde, chacun, de ne pas vous laisser tenter, vous aussi. Aidez-vous les uns les autres à porter vos fardeaux : vous obéirez ainsi à la loi du Christ… Galates 6.7-10 Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. L’homme récoltera ce qu’il aura semé. S’il sème ce qui plaît à sa propre nature, la récolte qu’il en aura sera la mort ; mais s’il sème ce qui plaît à l’Esprit Saint, la récolte qu’il en aura sera la vie éternelle. Ne nous lassons pas de faire le bien ; car si nous ne nous décourageons pas, nous aurons notre récolte au moment voulu. Ainsi, tant que nous en avons l’occasion, faisons du bien à tous, et surtout à nos frères dans la foi. ______________________________________________________________________________________________ Frédéric Baudin Page 8 / 8 Prédication du 16 février 2014