Préparer et réussir le CAPES d`histoire-géographie

Alexandra Baudinault • Yann Calbérac
Fabien Jouan • Bernard Klein • Anne-Sophie Molinié
Bertrand Pleven • Benjamin Thierry
Préparer et réussir
le CAPES
d’histoire-géographie
Épreuves d’admissibilité
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Conception de la couverture : Corps 8/Rémi Balligand
© Armand Colin, 2014
Armand Colin est une marque de
Dunod Éditeur, 5, rue Laromiguière, 75005 Paris
ISBN : 978-2-301-00421-5
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Les auteurs
Sous la direction de
Anne-Sophie Molinié
Maître de conférences en histoire de l’art de la Renaissance
ESPE de Paris – Université Paris-Sorbonne
Alexandra Baudinault
PRAG en géographie
ESPE de Paris – Université Paris-Sorbonne
Yann Calbérac
Maître de conférences en géographie
Université de Reims Champagne-Ardenne
Fabien Jouan
Formateur en histoire-géographie à l’ESPE de Paris
Professeur d’histoire-géographie au collège Edgar Varèse (Paris 19e)
Bertrand Pleven
PRAG en géographie
ESPE de Paris – Université Paris-Sorbonne
Benjamin Thierry
PRCE en histoire contemporaine
ESPE de Paris – Université Paris-Sorbonne
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 Sommaire 5
Sommaire
Préface
Introduction
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Préparer les questions au programme
I
Les questions au programme
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II
La bibliographie et la documentation pour préparer l’admissibilité
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A. Aborder une question
B. Outils ponctuels d’approfondissement
C. Manuels et documentation scolaires
D. Conseils pour une mise à niveau en géographie
En guise de conclusion
1re épreuve d’admissibilité : composition
I
Comprendre l’épreuve
A. Texte officiel et documents de cadrage : présentation de l’épreuve
B. Les attentes du jury
II
Un exemple de sujet décortiqué en géographie
Gérer le temps
Analyser le sujet
Construction de la problématique
Construction du plan et choix des exemples
Le choix des exemples
La rédaction de l’introduction
Réalisation du croquis
Rédaction du développement et de la conclusion
Relecture
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III Un exemple de sujet rédigé en histoire
Proposition de répartition du temps pour la composition d’histoire
Introduction
Développement - 1re partie
Développement - 2e partie
Développement - 3e partie
Conclusion
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2e épreuve d’admissibilité : commentaire de documents
I
Définition de l’épreuve, étude de textes
A. Texte officiel et documents de cadrage
B. Les attentes du jury : une épreuve nouvelle,
en comprendre les enjeux
II
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Proposition de fiche indicative des attentes pour l’épreuve 2
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Exemple de sujet décortiqué en géographie
93
1re partie de l’épreuve : analyse critique
A. Analyser les documents
B. L’analyse critique : comment s’y prendre ?
2e Partie de l’épreuve : exploitation adaptée A. Comment passer du « scientifique » au « didactique » ? B. Développer
III Exemple de sujet décortiqué en histoire
A. De la diversité des corpus documentaires en histoire
B. Un exemple de dossier : Femmes et politique
pendant la Révolution
C. Un exemple d’analyse critique commentée : 1re partie de l’épreuve
L’émergence d’un plan et d’une problématique
Sujet corrigé, rédigé et commenté
D. Exploitation adaptée : 2e partie de l’épreuve.
Rappels méthodologiques
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 Sommaire 7
Épreuve de commentaire de documents en géographie
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1re PARTIE DE L’ÉPREUVE : Analyse critique
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2 PARTIE DE L’ÉPREUVE : Exploitation adaptée
195
IV Exemple de sujet rédigé en géographie
e
Annexes
Doc. 4 : tableau des capacités du lycée
201
202
203
203
Épreuves d’admissibilité. Compléments
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Doc. 1 : programme collège
Doc. 2 : programme lycée
Doc. 3 : programme ECJS
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Préface
L’annonce, à l’automne 2012, de la publication de nouvelles modalités d’épreuves
des concours de recrutement des professeurs a suscité parmi les étudiants et les enseignants chargés de la préparation aux concours de nombreuses réactions, allant de la
simple curiosité à certaines craintes, certains espoirs sur lesquels nous pouvons dorénavant porter un regard objectif – les premières sessions de ces concours rénovés étant
maintenant derrière nous.
Quels sont exactement la teneur, les enjeux de cette réforme ? Il s’agit avant tout,
parallèlement à l’indispensable maîtrise des contenus disciplinaires sans lesquels personne ne peut prétendre au statut de professeur, d’affirmer la dimension professionnalisante des concours. Qui pourrait, en toute sincérité, s’étonner de ce qu’un concours
destiné à recruter de futurs enseignants ait pour objectifs principaux d’évaluer non seulement la maîtrise de contenus scientifiques mais aussi la connaissance des fondements
du métier auquel on se destine ?
Deux rappels, ici, s’imposent :
Il s’agit bien, dans le cadre des différents CAPES (comme dans celui du concours de
recrutement des professeurs des écoles, d’ailleurs), de vérifier que les étudiants souhaitant devenir enseignants se sont interrogés sur leur futur métier et ont déjà amorcé une
réflexion professionnelle, concernant par exemple la transposition didactique, pour un
public scolaire donné, de tels ou tels savoirs savants ; les différentes modalités d’évaluations
des connaissances et les finalités qui leur sont propres ; ou encore les stratégies permettant de mettre en œuvre efficacement une pédagogie différenciée, adaptée à un public aux
attentes et aux compétences variées, etc. Cette réflexion aura notamment pu être amorcée
lors du stage de pratique accompagnée dont les étudiants inscrits en première année du
Master MEEF auront pu bénéficier. En aucun cas cependant, le jury du CAPES n’exigera
des candidats une maîtrise parfaite des compétences pédagogiques et didactiques, qui ne
peut être acquise qu’au terme de plusieurs années de pratique effective !
Enfin, il ne s’agit nullement d’opposer compétences professionnelles et maîtrise des
savoirs disciplinaires (lesquels, d’ailleurs, participent pleinement des compétences professionnelles au sens large !), encore moins de faire disparaître toute dimension disciplinaire
du concours. Concernant le CAPES d’histoire-géographie, les différents textes officiels1 et
1. Voir en particulier la note de rappel du 10 décembre 2013 du Président du Jury, Vincent Duclert. (http://eduscol.education.fr/histoire-geographie/se-former/examens-et-concours/concours-externes-du-second-degre/capes-externedhistoire-et-geographie.html)
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Préparer et réussir le CAPES d’histoire-géographie
le présent ouvrage montreront que la dimension disciplinaire reste présente dans chacune
des épreuves, écrite et orale. Trois exercices présentent même une dimension strictement
scientifique : la composition (première épreuve écrite) ; l’ « analyse critique » de la seconde
épreuve écrite ; et la première partie de l’épreuve orale de « mise en situation pédagogique » (consistant également en un « exposé scientifique »). Certaines questions, certes,
présentent une dimension nettement professionnalisante. Mais elles font elles aussi, nécessairement, appel aux connaissances disciplinaires : peut-on imaginer en effet une séance
de classe impeccablement pensée aux plans pédagogique et didactique, mais qui serait
absolument dépourvue d’assise disciplinaire ?
Il s’agit donc, dans ces nouvelles épreuves du CAPES d’histoire-géographie, non pas
d’opposer frontalement maîtrise des compétences professionnelles et connaissances scientifiques, mais d’articuler entre elles ces deux dimensions de l’enseignement, sans lesquelles
aucune construction ou transmission efficace du savoir ne saurait être mise en œuvre.
Le défi consiste en fait à changer la nature des épreuves du concours sans renoncer à
leurs indispensables exigences scientifiques, tout en préparant le mieux possible les candidats à la réalité du métier passionnant qu’ils ont choisi d’exercer. Nul doute que l’équipe
ayant pensé et réalisé cet ouvrage (une équipe constituée d’enseignants ou enseignantschercheurs spécialistes des questions abordées et familiers de la formation d’enseignants)
ne soit à la hauteur de l’enjeu, et ne contribue non seulement à guider les candidats au
CAPES d’histoire-géographie vers la réussite au concours, mais encore à former des enseignants capables d’exercer leur métier avec le recul critique, la réflexion, le sens de la responsabilité et la passion sans lesquels il n’est de véritables professeurs.
Je souhaite à toutes et à tous une année de préparation au concours riche et efficace, le
succès au CAPES d’histoire-géographie, ainsi qu’une entrée dans le métier réussie et stimulante.
Alain Frugière
Directeur de l’ESPE de Paris
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Introduction
Les nouvelles épreuves du CAPES d’histoire-géographie, définies par l’arrêté du
19 avril 2013 sanctionnent, dans la tradition de ce concours de recrutement des personnels
enseignants du second degré, un niveau scientifique disciplinaire exigeant, tout en présentant une dimension professionnelle nouvelle, autrement dit une attention plus grande à la
réalité du métier auquel se destinent les candidats.
Il convient d’avoir bien présent à l’esprit les éléments, sinon de rupture, du moins de
nouveauté qu’introduisent les textes officiels et les documents de cadrage, tout comme
les éléments de continuité, au contraire, avec les anciennes épreuves1. À l’écrit, la première des deux épreuves demeure une composition classique. Elle est l’occasion pour
les correcteurs d’évaluer ainsi le niveau des connaissances scientifiques des candidats
sur l’une des six questions au programme (trois questions en histoire et trois questions
en géographie), tout comme leur capacité à construire une argumentation solide et à
s’exprimer dans une langue juste, précise et soignée. À l’oral, la première épreuve est
toujours une leçon ; même si elle comporte un second temps d’exploitation pédagogique, elle reste dans sa première grande partie un exposé scientifique traditionnel dans
sa forme comme dans son esprit, sur un sujet donné, en histoire ou en géographie. Pardelà ces éléments de continuité, le concours témoigne d’un ancrage professionnel dans
trois de ses épreuves : la seconde épreuve d’admissibilité consiste tout d’abord en un
commentaire du corpus de documents fournis, démarche classique pour les étudiants
historiens ou géographes, première étape qui débouche ensuite sur une transposition
didactique de ce dossier scientifique pour un niveau de classe donné. Plus encore, les
deux épreuves d’admission sont intitulées « Épreuve de mise en situation professionnelle » et « Analyse d’une situation professionnelle » ; le candidat est invité à mobiliser
son savoir universitaire dans une perspective d’enseignement, en articulant efficacement
les deux niveaux de réflexion, scientifique et pédagogique2.
1. Nous entendons par documents de cadrage les textes communiqués sur le site du ministère par le jury du CAPES, qui
fournissent des éléments d’explication au sujet des épreuves du concours. Ces lettres de commentaires sont au nombre de
trois : note de commentaire n° 1, 20 septembre 2013 ; note de commentaire n° 2, 7 octobre 2013 ; note de commentaire
n° 3, 10 décembre 2013. Elles figurent en annexes et peuvent être consultées sur le site du ministère de l’Éducation nationale,
de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, aux adresses suivantes : http://eduscol.education.fr/ pour la première ;
puis http://cache.media.education.gouv.fr/ pour la deuxième ; et http://cache.media.education.gouv.fr/ pour la troisième.
2. Le second tome de ce manuel porte sur la préparation aux épreuves orales du concours.
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Préparer et réussir le CAPES d’histoire-géographie
Ces inflexions nouvelles ne modifient toutefois pas fondamentalement le travail de préparation des étudiants. La dimension professionnelle de la seconde épreuve écrite, puis
davantage encore de la deuxième épreuve orale, ne doit pas inquiéter les candidats mais les
inviter à réfléchir sur les moyens de mettre en œuvre leurs connaissances universitaires sur
un plan pédagogique.
On ne saurait trop conseiller aux candidats d’étudier attentivement les rapports du jury.
Ils délivrent de précieux conseils sur les attentes du jury, tant sur les aspects formels que
sur la nature des épreuves et les questions au programme elles-mêmes, les types de sujets
posés et la manière de les traiter qui soit la plus adéquate. Le jury s’attend à ce que les candidats se soient familiarisés avec ces documents et tiennent soigneusement compte dans
leur préparation de toutes les consignes qu’ils comportent. Ce manuel est rédigé alors que le
rapport 2014 n’est pas encore paru, nous recommandons naturellement aux lecteurs de s’y
reporter dès qu’il sera disponible. Ces rapports sont accessibles sur le portail national Histoire-Géographie, à l’adresse suivante : http://eduscol.education.fr/histoire-geographie/.
Pour réussir au concours, il ne s’agit pas tant de maîtriser parfaitement la pédagogie
que d’acquérir une certaine « intelligence pédagogique », pour reprendre l’expression
utilisée dans la troisième note de cadrage. On n’attend pas des candidats au CAPES
– même si des stages enrichissent leur formation – une expérience nécessairement
longue de l’enseignement et de la pratique de la classe, mais les correcteurs et les examinateurs apprécieront leur aptitude à adapter leur bagage scientifique à différentes situations d’enseignement, à différents niveaux de classe et à différents publics, avec le souci
toujours de transposer, de transmettre et d’éduquer les esprits. Les apports didactiques
et pédagogiques requis sur un sujet donné pour ces épreuves, de la part d’étudiants
n’ayant qu’une expérience limitée des stages en établissement, demeurent naturellement
encore assez théoriques, travaillés toujours à partir d’aspects scientifiques et des questions au programme.
C’est bien sur cette articulation que repose le passage de la première à la deuxième
année du master des Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (master
MEEF). Le CAPES d’histoire-géographie reste un concours fondé sur un très solide bagage
scientifique et c’est la seconde année du master qui visera à mettre en pratique les données acquises au cours de l’année de la préparation. La professionalisation de ce concours
passe donc d’abord, en histoire et en géographie, par une excellente maîtrise des contenus
scientifiques.
Préparer les épreuves écrites et orales du CAPES s’entend avant tout comme un travail
au long cours, qui envisage conjointement, tout au long de l’année et selon un rythme
régulier, les épreuves d’admissibilité et les épreuves d’admission. Mais plus que les seules
connaissances liées aux questions au programme, les candidats doivent également acquérir
des méthodes de travail qui constituent le cœur des disciplines qu’ils auront à enseigner et
qu’ils devront donc mettre en œuvre tout au long de leur préparation et bien sûr lors des
épreuves écrites et orales.
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 Introduction 13
C’est dans cette perspective que cet ouvrage a été conçu. Il a été rédigé par des enseignants et des enseignants-chercheurs spécialisés dans la formation des futurs enseignants
et dans la préparation de ce concours ; le souci premier étant d’apporter toute l’aide possible aux candidats historiens et géographes dans cette préparation et en vue de leur futur
métier d’enseignant.
Au fil des pages qui vont suivre, ces deux manuels de préparation aux épreuves écrites
et orales du CAPES d’histoire-géographie proposent :
–– des explications sur chacune des épreuves et sur les attentes du jury, pour appréhender tant la structure formelle que l’esprit de ces exercices ;
–– des exemples de sujets traités en « pas à pas », c’est-à-dire de manière à décortiquer un
sujet, pour mieux permettre d’acquérir le savoir-faire et les méthodes nécessaires à la
réussite des épreuves ; d’autres sujets sont au contraire rédigés dans leur intégralité ;
–– des conseils pratiques, pour guider les étudiants dans l’acquisition, l’exploitation et
la maîtrise des connaissances.
Le CAPES d’histoire-géographie est un concours difficile certes, mais accessible aux
candidats sérieux et bien préparés. Il exige un bon niveau de connaissances, des lectures
nombreuses et bien assimilées, une claire compréhension de la nature et des enjeux des
quatre épreuves, enfin un entraînement régulier et une organisation efficace et rigoureuse
du travail tout au long de l’année.
Anne-Sophie Molinié
Maître de conférences en histoire de l’art de la Renaissance
Responsable du master MEEF pour le parcours histoire et géographie
ESPE de l’Académie de Paris - Université Paris-Sorbonne
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Préparer
les questions
au programme
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Les questions
au programme
I
Le concours du CAPES repose sur un programme défini chaque année par le jury. Ce
programme est constitué de trois questions en histoire et de trois questions en géographie.
Pour la session 2015, les questions sont les suivantes :
Histoire
Le monde romain de 70 av. J.-C. à 73 apr. J.-C. (question nouvelle).
Gouverner en Islam entre le xe siècle et le xve siècle (Iraq jusqu’en 1258, Syrie, Hijaz,
Yémen, Égypte, Maghreb et al-Andalus) (question nouvelle).
Citoyenneté, république, démocratie en France de 1789 à 1899 (question nouvelle).
Les questions d’histoire portent sur trois des quatre périodes historiques. Pour la session 2015, toutes les questions sont nouvelles. Pour la session 2016, seule une partie sera
renouvelée.
Géographie
France : mutations des systèmes productifs (question nouvelle).
Géographie des mers et des océans (question nouvelle).
Canada, États-Unis, Mexique.
L’une des questions porte toujours sur la France et est orientée par un axe thématique, une autre porte sur la géographie régionale, encore appelée géographie des territoires (Canada, États-Unis, Mexique) et, enfin, l’une des questions relève de la géographie
thématique (Géographie des mers et des océans). Pour la session 2015, seule la géographie
régionale est une ancienne question, au programme depuis 2012.
Pour une présentation rapide de ces questions, nous renvoyons les candidats au cadrage
officiel défini par le Texte d’accompagnement des nouvelles questions au programme de la
session 2015 du CAPES d’histoire-géographie, publié le 18 juillet 2014 sur le site du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
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Préparer et réussir le CAPES d’histoire-géographie
Pourquoi un programme ?
En histoire comme en géographie, les candidats sont invités à étudier des thèmes précis et
non ceux des programmes du secondaire. Comment expliquer cette spécificité ? Elle permet,
en premier lieu, d’évaluer la capacité des candidats à se saisir d’une question dans toutes
ses dimensions (scientifique et didactique), dans un temps limité, celui de l’année de préparation. Ce programme garantit donc une forme d’équité dans la mesure où, quels que
soient les cursus antérieurs des étudiants, chacun entame la préparation sur ces questions
en même temps. De plus, c’est un moyen d’évaluer, chez de futurs enseignants, la capacité à
travailler de manière autonome et critique sur des questions qui pourraient être des sujets
ou des thèmes proposés dans les programmes d’histoire et de géographie de l’enseignement
secondaire. Ces derniers évoluent régulièrement et sont actualisés en fonction des avancées
de la recherche, des nouvelles problématiques ou approches (l’impact des postcolonial studies
en histoire comme en géographie par exemple), mais aussi en fonction des évolutions de
la demande institutionnelle et sociale. Le jury s’assure ainsi que les candidats sont capables
d’établir une bibliographie, de l’utiliser à bon escient, de définir les grands enjeux d’un thème,
de mobiliser les acquis de la recherche ou encore de construire et d’acquérir les connaissances
nécessaires pour une transmission efficace et actualisée auprès des élèves. Il est donc tout à
fait nécessaire de distinguer d’une part les questions au programme du concours et d’autre
part les programmes du secondaire. En effet, lors de la deuxième épreuve écrite et lors des
oraux, le candidat devra faire le lien entre ces deux dimensions afin de montrer au jury qu’il
sait transposer un savoir universitaire vers un savoir scolaire.
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