PROGRAMME - de 14h à 18h 1, rue Cabanis / 75014 Paris
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PROGRAMME - de 14h à 18h 1, rue Cabanis / 75014 Paris
Visites commentées 1/ Découverte de l’hôpital, de son histoire et de ses jardins : Visites commentées séances à : 14h00 - 15h30 - 17h00 Samedi : Docteur Pascal Martin, Psychiatre des hôpitaux, Praticien hospitalier, Hôpital Paul Brousse APHP, Madame Carine Franceschi, Chargée de communication au CHSA Dimanche : Docteur Michel Caire, Psychiatre, Chef de service du DIM à l’Etablissement Public de Santé Maison-Blanche, Madame Carine Franceschi, Chargée de communication au CHSA Départ des visites : accueil de la rue Cabanis 2/ Visite en imagerie fonctionnelle : « Voir le cerveau penser », visite de l’IRM 3 Teslas (20 places par séances) Visites commentées séances à : 16h00 - 17h00 Samedi : Docteur Charles Mellerio, Praticien hospitalier au Service d’Imagerie Morphologique et Fonctionnelle du CHSA Dimanche : Docteur Charles Mellerio, Praticien hospitalier au Service d’Imagerie Morphologique et Fonctionnelle du CHSA Inscriptions et départ des visites : accueil de la rue Cabanis Conférences (78 places par séances) 3/ « Les interventions numériques en psychiatrie, patrimoine du XXIème siècle » De 15h30 à 16h30, Amphithéâtre Morel Samedi : Professeur Roland Dardennes, Centre de Psychothérapie, Clinique des Maladies Mentales et de l’Encéphale du CHSA, Université Paris Descartes Inscriptions : accueil de la rue Cabanis Le musée de la psychiatrie et des neurosciences L’ association des amis du musée et du centre historique de Sainte-Anne gère toute la collection de documents et d’objets qui appartiennent au patrimoine scientifique et historique du Centre hospitalier. Madame Pierrette Ribière, ancienne anesthésiste en neurochirurgie veille sur cette collection et accueille les visiteurs sur rendez-vous. Y sont présentées les principales étapes de l’histoire de l’hôpital depuis l’inauguration de l’Asile Clinique en 1867. Dans le musée, se trouvent les traces de toutes les disciplines médicales exercées autour de la psychiatrie et des maladies du cerveau. Sont ainsi présentées les différentes étapes de la recherche et des mouvements qui ont constitué les bases de la psychiatrie moderne et de la chirurgie d’avant-garde sur le cerveau. Les documents et objets témoignent de l’histoire de la psychiatrie, des neurosciences et de la psychotechnique, notamment de la découverte des premiers neuroleptiques en 1952 grâce aux travaux des médecins de Sainte-Anne. Parmi les documents et objets qui font date dans l’histoire de la médecine, l’on peut admirer : • des instruments illustrant la recherche en électroencéphalographie (enregistrement de l’activité cérébrale) effectuée en laboratoire dès 1941 et les nouvelles méthodes d’investigation et d’intervention sur le cerveau, • la maquette d’exploration des zones cérébrales dans les 3 plans de l’espace de Jean Talairach, et d’autres maquettes anatomiques, certains datant du 19ème siècle, qui constituent des sortes d’atlas des différentes zones et activités cérébrales. Autant de recherches qui ont donné naissance à la stéréotaxie neuro-chirurgicale (procédé de repérage rigoureux des structures cérébrales profondes), • des appareils psychotechniques créés et utilisés vers 1920 dans les laboratoires de psychologie. Ces appareils de recherche et de mesure des aptitudes des adultes ou des enfants (attention, coordination, rapidité d’exécution, adaptation à de nouvelles tâches etc…) ont fourni la base des épreuves de sélection professionnelle encore utilisée de nos jours. • les premiers appareils d’électrochoc. Visites libres de 14h00 à 18h00 4/ La bibliothèque médicale Henri Ey, Pavillon de l’Horloge : la découverte de collections patrimoniales numériques, 1er étage, entrée à droite du bâtiment, Madame Catherine Lavielle, Responsable de la Bibliothèque Médicale du CHSA 5/ Le musée d’Histoire de la Psychiatrie et des Neurosciences, Bâtiment L, 2ème étage, Madame Pierrette Ribière, Assistante du Conservateur du Musée 6/ « Psilocybine, quand la psychiatrie explore la création, les années 60 à Sainte-Anne » Exposition du Centre d’Etude de l’Expression, Musée Singer-Polignac, de 14h00 à 19h00. Commissariat : Docteur Anne-Marie Dubois, Secrétaire Générale du Centre d’Etude de l’Expression, Coordination : Eric Bolzan 7/ Visite des jardins de l’hôpital et de son parcours arboré (guide du parcours arboré). et son histoire L e Centre hospitalier Sainte-Anne a été édifié dans un quartier dont la vocation hospitalière est ancienne, de la Maison de la Santé de Marguerite de Provence, épouse de Saint-Louis au XIIIème siècle, au Sanitat du XVème siècle destiné à héberger les pestiférés et situé faubourg Saint-Marcel. Vers 1650, Anne d’Autriche fait procéder au déménagement du Sanitat plus au sud, dans un nouvel hôpital auquel sera donné le nom de Sainte-Anne. L’établissement, peu utilisé, fut transformé en une ferme où venaient travailler les aliénés de l’hospice de Bicêtre. Cette « ferme Sainte-Anne » connut pendant trente ans une importante activité. C’est sur son emplacement que Napoléon III décide en 1861 de la création d’un « Asile d’aliénés », baptisé « Asile Clinique » car destiné à être un lieu de traitement, de recherche et d’enseignement des maladies mentales. Haussmann, préfet de la Seine, confie cette opération au docteur Girard de Cailleux et à l’architecte Charles Auguste Questel. Pour l’ensemble du département de la Seine, le programme prévoyait l’édification de cet « Asile Clinique » auquel était annexé un Bureau central « d’admission, d’examen et de répartition » où tous les aliénés du département doivent être conduits pour une période d’observation, et de dix asiles périphériques. L’asile parisien dispose à l’origine de six cents lits répartis en deux divisions selon le sexe et six pavillons pour cinquante malades. L’idée novatrice du programme réside dans le classement des aliénés en fonction de leur symptomatologie, conforme au principe de Parchappe : « C’est par le perfectionnement successif du classement des aliénés et de l’appropriation des quartiers de classement que s’exprime et se mesure le progrès ». Pour son implantation, l’architecte justifie le parti adopté par l’existence de deux contraintes : - la pente du terrain d’Est en Ouest, avec une différence de niveau de quatorze mètres détermine la direction de l’axe principal. - la nécessité de garder l’ancienne entrée de la ferme afin de rapprocher l’entrée de l’asile du boulevard Saint Jacques. L’allée principale plantée de marronniers sépare le Bureau d’admission, à l’Est, de l’asile proprement-dit avec le bâtiment des services généraux, surmonté d’un belvédère permettant la surveillance du quadrilatère psychiatrique. Les matériaux de construction proviennent des immeubles de Paris démolis pour percer, selon le plan haussmannien, les nouvelles artères de la capitale. Le terrain étant situé sur des carrières qui rendent le sol fragile, de délicates opérations de consolidation doivent être préalablement effectuées. Un soin minutieux est apporté à la construction de l’asile dont le prix de l’ensemble s’élève à cinq millions et demi de francs : pour Garnier, architecte de l’Opéra de Paris, Questel, malgré les contraintes, a satisfait à toutes les exigences que comportait ce projet. 3/ « Histoire de la collection Sainte-Anne » De 17h00 à 17h30, Amphithéâtre Morel Samedi : Docteur Anne-Marie Dubois, Praticien hospitalier à la Clinique des Maladies Mentales et de l’Encéphale du CHSA Inscriptions : accueil de la rue Cabanis 3/ « De la peau hyper-étirable aux fibres du cerveau, la maladie d’EHLERS-DANLOS revisitée par l’imagerie médicale » Séances : 14h30 et 16h, Amphithéâtre Morel Dimanche : Professeur Daniel Fredy, Professeur Emérite de l’université René Descartes Inscriptions : accueil de la rue Cabanis Sainte-Anne Tout est spacieux, aéré et lumineux, meublé avec goût : tables aux dessus de marbre, buffets en chêne... Un certain nombre d’éléments nouveaux sont introduits : chauffage central des pavillons par des calorifères à air chaud pulsé, galeries extérieures couvertes permettant la circulation des malades et du personnel en toutes circonstances, installations modernes d’hydrothérapie. La Bibliothèque Henri EY « La découverte de collections patrimoniales numériques » La bibliothèque est par ailleurs ouverte à tout public en semaine du mardi au vendredi de 10h00 à 18h00 La chapelle est le chef-d’œuvre de Questel. Elle est disposée en forme de croix à branches inégales. Une coupole octogonale, supportée par quatre grands axes doubleaux et des trompes en couronne, le centre occupé par le chœur et le sanctuaire. Cette coupole s’accuse, au-dehors, par une surélévation et est éclairée par huit fenêtres géminées. Au-dessus de la sacristie, se trouvait la tribune des chanteurs et de l’orgue, un grand instrument de CavailléColl à seize combinaisons. Inauguré le 1er janvier 1867, l’Asile reçoit son premier malade le 1er mai de la même année. En 1869, deux nouveaux bâtiments sont édifiés dans la partie sud-est de l’asile prévus pour devenir un pensionnat pour malades payants, et un quartier de sûreté pour les malades difficiles et criminels. Mais ces pavillons seront dévolus à la « Clinique des Maladies Mentales et de l’Encéphale» à la suite de la création de la chaire de psychiatrie en 1877. Avec Sainte-Anne, la construction hospitalière a rompu avec les modèles de l’Ancien Régime comme l’asile pur, l’échiquier méthodique de Charenton. Car au XIXème siècle, l’asile veut être autant un instrument de guérison que le lieu d’un traitement médical. Les architectes, inspirés par les progrès des sciences, projettent les lieux nouveaux médicalisés, ce qui a permis de décrire l’asile comme « un temple de la raison architecturale dont la forme est absolument tributaire de la fonction thérapeutique ». Pendant de nombreuses années, Sainte-Anne va remplir son rôle de protection du malade mental, de son traitement avec les moyens thérapeutiques de l’époque. Une importante recherche médicale s’y développe, souvent masquée par les préjugés qui se heurtent aux murs de l’établissement. L’asile se dote de consultations externes – gratuites, dans le but de réduire les internements – d’un service de soins dentaires en 1892 et d’un pavillon central de chirurgie générale destiné au traitement chirurgical des malades des asiles du département. Ce bâtiment, très moderne pour l’époque, fut construit d’octobre 1899 à octobre 1900 dans la partie sud de l’asile par Edouard Perronne, et comportait, dans des parties septiques et aseptiques nettement séparées, des salles d’hospitalisation, une section obstétricale, des laboratoires de radiologie, de microphotographie et de biologie. Les façades en briques du même ton sont édifiées sur un soubassement en meulière pour éviter tout effet polychrome. Le caractère sérieux de l’édifice autant que le mouvement des lignes produits par la silhouette du plan, par le jeu des pignons à gradins et des lucarnes dispensaient l’auteur de toute recherche d’effets mosaïques. Ce pavillon était désigné à Sainte-Anne sous le nom de « pavillon hollandais ». En 1922, est créé par Edouard Toulouse le Centre de prophylaxie mentale, premier service ouvert, c’est-à-dire dans lequel les malades sont hospitalisés librement, hors du cadre de la loi du 30 juin 1838. En 1941, est installé un des premiers laboratoires d’électroencéphalographie de France. En 1947, est créée la section de bio-psychopathologie de l’enfant dont la vocation est de mettre à disposition de l’enfance inadaptée et des familles un ensemble original clinique et thérapeutique dans son double aspect affectif et cognitif. En 1952, la psychiatrie fait une avancée spectaculaire avec la découverte par de médecins de Sainte-Anne de l’effet anti-psychotique des premiers neuroleptiques, dont l’action révolutionnera la thérapeutique à l’échelle mondiale. Parallèlement, se développe la neurochirurgie avec une méthode d’investigation et d’intervention novatrice, dite « stéréotaxique » et pratiquée aujourd’hui, avec de nombreuses applications, dans le monde entier. La neurochirurgie de la douleur se fait également une place importante à l’hôpital. Enfin, depuis 1970, est organisée la sectorisation psychiatrique qui rapproche les lieux de traitement de la population avec la création de structures extérieures, dispensaires, foyers de post-cure, hôpitaux de jour et de nuit, de semaine, appartements thérapeutiques. E xceptionnelle par la richesse de son fonds, la Bibliothèque médicale Henri Ey constitue la première bibliothèque spécialisée en psychiatrie de France. La particularité de son fonds est notamment sa richesse en ouvrages anciens : ouvrages de Zacchia, Pinel, Fodéré, Esquirol, pour ne citer que les plus connus. Créée en même temps que l’asile Sainte-Anne en 1867, la bibliothèque médicale a longtemps été installée dans la salle de garde où les livres furent mis à la disposition des médecins par le Docteur Dagonet. Vers 1908-1910, son fils, également médecin de l’hôpital, organisa un service de prêt. En 1931, M. Hédin, directeur de Sainte-Anne, réorganisa la bibliothèque avec le concours des internes P. Masquin et H. Ey. En 1948, 9 000 ouvrages et revues reliées par volumes annuels étaient inventoriés. Une nouvelle bibliothèque fut inaugurée en 1967 dans de nouveaux locaux. À ce jour, son fonds s’élève environ à 31 000 volumes couvrant le champ de la psychiatrie (histoire, organisation sanitaire, clinique, thérapeutique), mais aussi de la psychanalyse, de la psychologie, de la neurologie, de la sociologie, ou encore de la philosophie. Réalisation maquette : Centre hospitalier Sainte-Anne / Communication - Audiovisuel ©2015 - PROGRAMME de 14h à 18h 1, rue Cabanis / 75014 Paris La Collection Sainte-Anne Une histoire d’avenir ème Le Patrimoine du XXI E n 1981, les organisateurs du Centre Georges Pompidou de l’exposition Paris-Paris proposaient de mettre en évidence les principaux courants artistiques et intellectuels de la première partie du XXème siècle. Leur ambition était de réunir les productions artistiques d’une époque, quelles que soient les origines de celles-ci. Quelques œuvres de la Collection SainteAnne avaient été présentées parmi d’autres. Elles étaient exposées pour attester d’un certain contexte historique et culturel, pour rendre compte d’un mouvement de pensée, d’une époque, en présentant des témoignages d’origines très différentes. siècle Journées du Patrimoine 2015 samedi 19 et dimanche 20 septembre De véritables expositions d’art, ouvertes au grand public, ont été organisées dès 1946 au sein de L’Hôpital Sainte-Anne. En 1950, l’Exposition internationale d’art psychopathologique, a été visitée par un public très nombreux et a fait l’objet de nombreuses réactions dans la presse. Il s’agissait de présenter les œuvres de «patients-artistes» de différents pays du monde. L’aspect artistique et l’émotion esthétique étaient la principale préoccupation des organisateurs. Cette exposition remarquable fut fondatrice de l’histoire de la constitution de la collection et de la genèse du Centre d’Etude de l’Expression. Depuis 60 ans, cette collection s’est considérablement enrichie grâce à des dons : de psychiatres, d’institutions ou de patients. Cette collection est unique par son nombre, sa diversité, sa valeur patrimoniale historique et esthétique. La Collection comporte actuellement deux fonds distincts. Paul Verlaine EEG neuro-physio Guillaume Apollinaire RER 5 L Biblio. médicale Camille Claudel Franz Kafka S16 S16 J Henri Michaux SSAIS RUE BROU S Camille Claudel 4 S16 K A Accueil SMP Pharmacie Franz Kafka Inter 6 I G C.R.C. Inter 8 H Hector Berlioz Pav. Esquirol André Breton Sécurité Services administratifs, généraux et techniques 7 Services médico-chirurgicaux et médico-techniques Passages sous voûte Paul Verlaine Services psychiatriques 6 Vincent SHU S14 Van Gogh Laboratoire de neuropathologie Psycom et CEAPSY 1 1 98 Vincent Van Gogh IFSI A Amphithéâtres Espace verts Laboratoire de biologie Vincent Van Gogh NIS RUE CABA 21 Glacière 1 Découverte de l’hôpital, de son histoire et de ses jardins Centre Garcinen > 2 bis, rue d’Alésia >fonctionnelle, IRM Admission, Caisse, Direction3 des finances > allée Paul Verlaine 2 Raymond Visite imagerie visite de l’IRM Teslas > EchoDoppler TSA > Radiologie Conférences 3 EEG neuro-physio > 2 bis, rue d’Alésia Laboratoire de biologie > rue Vincent Van Gogh Pharmacie > rue M. Ravel 4 5 6 7 SMP (service des majeurs protégés) > allée Camille Claudel Centre de vie > allée Paul Verlaine - cafétéria, Relais H, coiffure, esthétique, Maison des Usagers, bibliothèque pour tous La bibliothèque médicale Henri Ey Amphithéâtres Le musée d’Histoire de la Psychiatrie et des Neurosciences CPOA/Urgences psychiatriques > allée P. Verlaine SHU > 7 bis, rue Cabanis Joseph Levy-Valensi > 100, rue de la Santé Addictologie > entrée angle rue Broussais - rue d’Alésia pavillon Pierre Janet Accès RER B > station Denfert-Rochereau 6 > station Glacière 88,62 > rue René Coty 62,21 > rue de la Glacière - rue de Tolbiac 21 > rue Daviel ou rue de la Glacière / bd Auguste Blanqui 216, 38, 68, 88 > place Denfert-Rochereau Cette collection est continuée, comme trace de parcours de vie et comme support de travaux de recherche. Il s’agit d’un patrimoine à la fois scientifique et artistique qui a fait l’objet de travaux de restauration, d’archivage et de recherches depuis près de 20 ans. Les expositions sont pour l’instant les uniques occasions de rendre publiques ces œuvres, dont certaines sont très connues et inscrites dans les mouvements artistiques de leurs époques. S17 F Robert Schumann Franz Kafka Maurice Ravel Maurice Ravel Maurice Ravel Henri Michaux Robert Schumann Formation Le fonds des œuvres dites contemporaines, est beaucoup plus important et est constitué d’œuvres réalisées depuis près de 50 ans au sein d’ateliers thérapeutiques. En effet, les patients qui fréquentent les ateliers sont propriétaires de leurs œuvres mais ils choisissent souvent de laisser cellesci. Il appartient donc au Centre d’Etude de l’Expression, et à l’hôpital, de les conserver et de les protéger. Ce fonds comporte aujourd’hui près de 70 000 œuvres qui sont toutes numérotées et archivées. S17 E D Maurice Utrillo Paul Verlaine Direction 100 A IFCS C Henri Michaux Henri Michaux SANTÉ RUE DE LA 3 Pav. Pinel C.P.O.A. Urgences psychiatriques S Guy de Maupassant B Caisse Dir. des admissions finances 21 2 Guy de Maupassant Gérard de Nerval Pav. Morel Pav. Magnan S15 Secteur 18 Centre de vie Pav. Piera Aulagnier S13 Joseph LevyValensi Consultations du Pôle neurosciences Pierre Janet Centre Raymond Garcin Franz Kafka Antonin Artaud Paul Verlaine 108 Pav. Benjamin Ball 62, 88 2 bis Le fonds muséal : constitué des dons reçus à l’issue de l’Exposition internationale d’art psychopathologique de 1950, mais aussi d’autres œuvres anciennes réalisées en dehors d’un contexte psychothérapeutique. Celles-ci proviennent d’hôpitaux du Brésil, Ce fonds comporte des œuvres de factures très diversifiées ; certaines sont maintenant reconnues comme appartenant à la catégorie de l’Art Brut (telles les œuvres de Guillaume Pujolle, Aloïse Corbaz, Albino Braz…), d’autres sont à rapprocher de celles produites par les artistes contemporains, d’autres enfin valent pour la profondeur de leur expression et la qualité de l’émotion qu’elles font naître chez le spectateur. Amphi. Raymond Garcin > centre Raymond Garcin, sous-sol - 2 bis, rue d’Alésia Amphi. Morel > pavillon Morel - allée Paul Verlaine Exposition du Centre d’Etude de l’Expression: « Psilocybine » Amphi. Deniker > SHU - 7 bis, rue Cabanis Visite des jardins de l’hôpital et de son parcours arboré Accueil 1, rue Cabanis > entrée principale piétons 17, rue Broussais > entrée principale véhicules, poste de sécurité Autres entrées 2 bis, rue d’Alésia > Raymond Garcin 23, rue Broussais > entrée consultation Addictologie (pav. Pierre Janet) 4 ter, rue d’Alésia > entrée consultation Pôle Neurosciences CONCEPTION-RÉALISATION : COMMUNICATION • PHOTOS : COMMUNICATION-AUDIOVISUEL • DESIGN RIALTO •JUILLET 2014 RUE D’ALÉSIA 17 21, 62 de l’Inde, de l’Italie, de la Suisse, mais aussi de collections personnelles de psychiatres français et étrangers. Les plus anciennes, datent de la fin du XIXème siècle, elles ont été faites de façon spontanée ou avec l’encouragement de psychiatres qui avaient découvert chez leurs patients un talent artistique, ou une façon de soutenir leur intérêt. Anonyme - souvenir mémoire de Sainte-Anne sans date Inv. n°0264 « Psilocybine, quand la psychiatrie explore la création, les années 60 à Sainte-Anne » Exposition organisée par le Centre d’Etude de l’Expression, du 19 septembre au 29 novembre 2015 au Musée Singer-Polignac. L’homme a toujours été à la recherche de substances susceptibles de modifier son humeur, son regard, sa perception du monde que ce soit pour des raisons rituelles, à l’occasion de cérémonies sacrées ou pour des nécessités de recherche plus personnelles. L’histoire de la littérature et l’histoire de la médecine ont ceci de commun de s’être intéressées très tôt aux plantes pour leurs pouvoirs, que ce soit dans un but curatif ou bien dans l’espoir de possibles transformations. Ainsi, les premiers à étudier de façon scientifique ces produits furent-ils des médecins, des psychiatres et des écrivains et un peu plus tardivement des peintres. Au milieu du XIX° siècle, le psychiatre Moreau de Tours étudia systématiquement les effets du hachisch, sur lui-même, sur certains de ses collègues, puis sur des malades, dans la perspective d’une thérapeutique de la mélancolie. Dans le même temps en 1944, il fonda avec Théophile Gautier Le Club des hachischins. Charles Baudelaire, Eugène Delacroix, Gérard de Nerval, Gustave Flaubert, Honoré de Balzac - et d’autres sans doute - furent invités à ces séances mensuelles qui se tenaient à l’Hôtel de Pimodan, sur l’île SaintLouis. Entre 1930 et 1960, Antonin Artaud, Henri Michaux, Jean Paulhan ont pris de la mescaline et largement débattu de son effet sur leur pensée et sur leur psychisme. Du côté de la médecine, c’est le psychiatre et écrivain, Jean Delay, chef de service de la Clinique des Maladies Mentales et de l’Encéphale à l’hôpital Sainte-Anne de Paris, qui cherchait à percer l’énigme des phénomènes psychotiques, au travers d’expérimentations. Delay s’intéressa aux effets des psychodysleptiques dès 1948 (mescaline puis psilocybine). Par ailleurs, les recherches autour de la maladie mentale se faisaient, à ce moment-là, de plus en plus actives et inventives. Comprendre les mécanismes de la schizophrénie en provoquant des psychoses artificielles était alors une façon de chercher des solutions thérapeutiques et éventuellement chimio-thérapeutiques nouvelles. Des formes injectables et orales de psilocybine ont donc été élaborées et mises à la disposition de Delay. Pour expérimenter de façon scientifique cette nouvelle substance, il élabora deux études d’envergure, entre 1958 et 1961, consacrées aux conséquences de la prise de psilocybine chez des sujets normaux, chez des malades et puis dans un deuxième temps, chez des artistes peintres. Pendant la même période, des recherches concernant l’art psychopathologique connaissaient un important développement, sous l’impulsion de Robert Volmat. Ce qui conduisait à des interrogations sur les processus de création. De façon concomitante, il y avait l’explosion d’un mouvement artistique contestataire, hors cadre et profondément propre à revisiter les normes de la création, dont Jean-Jacques Lebel et Bernard Saby, par exemple, furent des représentants notoires. La thèse que René Robert a soutenue sous la direction de Delay, est le point de départ « Les interventions numériques en pychiatrie, patrimoine du XXIème siècle » Conférence du Professeur Roland Dardennes Samedi 19 septembre - Horaires : 15h30 à 16h30 - Amphithéâtre Morel Rendez-vous à l’accueil rue Cabanis pour vous inscrire Les recherches en psychologie expérimentale de la fin du 20ème siècle ont débouché sur de nouveaux moyens de traiter les troubles anxieux et la dépression. La puissance des ordinateurs permet maintenant de confronter les sujets phobiques à la source de leur peur en les immergeant dans un monde virtuel ; la connaissance des erreurs automatiques d’attention et d’interprétation a permis d’inventer des méthodes de « rééducation » du cerveau anxieux ou dépressif. Ces inventions préfigurent la possibilité de traiter les troubles émotionnels directement au niveau de leurs mécanismes. « Histoire Conférence Sainte-Anne » Anne-Marie Dubois de la collection du Docteur Samedi 19 septembre - Horaires : de 16h00 à 16h30 - Amphithéâtre Morel Rendez-vous à l’accueil rue Cabanis pour vous inscrire « Il s’agit de situer le Centre hospitalier Sainte-Anne dans l’histoire artistique et culturelle du vingtième siècle. Cet hôpital parisien fut un haut lieu de rencontre entre surréalistes, psychanalystes et écrivains. Dans ce contexte, des expositions princeps ont été organisées en 1946 et en 1950. A la suite de ces expositions ouvertes au grand public, une Collection de peintures s’est constituée et continue à s’enrichir. C’est l’histoire de cette Collection et son devenir qui sera également abordé. » « La maladie d’ehlers-danlos revisitée par l’imagerie médicale » Conférence du Professeur Daniel Fredy Dimanche 20 septembre - Horaires : 14h30 et 16h00 - Amphithéâtre Morel Rendez-vous à l’accueil rue Cabanis pour vous inscrire Lafitte, oeuvre réalisée pendant le protocole de cette exposition. Ce travail pouvait lier de façon très signifiante, recherches des psychiatres et recherches des artistes autour de ce psychodysleptique et des effets que les uns et les autres pouvaient en attendre. Sont présentées des œuvres réalisées au cours des expérimentations avec la psilocybine. Celles de Sam Mandel, de Vida, de Laffitte le sont pour la première fois. Les souvenirs et les archives de JeanJacques Lebel – qui était l’un des artistes participant à ces expérimentations - furent une contribution considérable pour que ce projet prenne forme. Sont également rassemblées des œuvres d’artistes qui, s’ils n’ont pas directement participé aux expérimentations de Delay, en sont néanmoins proches, de par leur démarche et leur recherche personnelle autour des substances hallucinogènes et du processus de création, tel Bernard Saby. Il était important de monter cette exposition aujourd’hui en France, car les expériences artistiques autour des psychodysleptiques y sont restées confidentielles et les mouvements artistiques associés furent le privilège d’une élite artistique et littéraire, ce qui ne fut pas le cas dans d’autres pays comme aux USA par exemple. Cet ensemble d’œuvres, pour la première fois en partie reconstitué, est accompagné par la présentation de documents d’archive inédits. Anne-Marie Dubois Cette conférence a inauguré en Janvier 2015, le diplôme d’université (DU) créé à la faculté de médecine de Créteil sous l’égide du Professeur Emérite Claude Hamonet. Celui-ci, responsable à l’Hôtel Dieu d’une consultation spécifique de la maladie depuis de nombreuses années en a défini l’aspect clinique et l’enseigne à de nombreux médecins français et étrangers. Imagerie Fonctionnelle / Visite de l’IRM 3 Teslas Voir le cerveau penser... Visites commentées par le Docteur Charles Mellerio Samedi 19 et dimanche 20 septembre - Séances à 16h00 et 17h00 Servive d’Imagerie Morphologique et Fonctionnelle Rendez-vous à l’accueil rue Cabanis pour vous inscrire C’ est effectivement l’une des révolutions de l’imagerie, qui permet d’atteindre la morphologie des organes sans scalpel, puis même d’analyser le fonctionnement du cerveau et d’approcher le concept de pensée. L’imagerie a permis un bon en avant net dans la détection des pathologies et dans la compréhension de certains organes, dont le cerveau. Les journées du patrimoine ouvrent les portes du service d’imagerie morphologique et fonctionnelle du Professeur JeanFrançois Meder, Centre hospitalier Sainte-Anne, service spécialisé dans l’analyse radiologique du cerveau et de la moelle. Il vous sera proposé une visite du service et notamment de ses deux IRM dont une 3 Teslas, avec une démonstration de la force induite par l’aimant d’une IRM. De la physique à l’image, puis de l’image à l’imagerie fonctionnelle d’activation pour découvrir ensemble comment imager le cerveau en activité lors de tâches comme le mouvement, la sensibilité et le langage.
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