à nos rejetons - Théâtre de l`aquarium

Transcription

à nos rejetons - Théâtre de l`aquarium
théâtre de
l’aquarium
la cartoucherie
paris 12e
route du champ de manœuvre 75012 Paris / 01 43 74 72 74 / www.theatredelaquarium.com
Installation photo et design Pascal Colrat
paris 12e
SAISON 2012 / 2013
À NOS REJETONS !
L’Aquarium, un théâtre de création
et de transmission
UN THÉÂTRE HABITÉ PAR DES ARTISTES :
- le metteur en scène-directeur, François Rancillac (édito) - le metteur en scène associé, Antoine Caubet, et le Quatuor Leonis en résidence
p. 2 / 3
p. 4
Côté scène
Le fil rouge de la saison : Histoires de filiation et de transmission
> Un spectacle itinérant tout terrain pour rencontrer de nouveaux spectateurs :
Mon père qui fonctionnait par périodes culinaires et autres d’Elizabeth Mazev,
mise en scène François Rancillac
p. 6
> La putain de l’Ohio de Hanokh Levin, mise en scène Laurent Gutmann
p. 8
> Ma mère qui chantait sur un phare de Gilles Granouillet, mise en scène François Rancillac
p. 10
> Eyolf [Quelque chose en moi me ronge] d’Henrik Ibsen, mise en scène Hélène Soulié
p. 12
> « Bourreaux d’enfants ! », un cycle de 4 grands textes de la littérature adaptés au théâtre,
avec 2 spectacles courts par soirée :
. Modeste proposition… d’après Jonathan Swift, mise en scène François Rancillac
. suivi de L’homme qui rit d’après Victor Hugo, spectacle de Christine Guênon
p. 14
p. 16
. La pluie d’été d’après Marguerite Duras, mise en scène Lucas Bonnifait
. suivi de Notre Avare d’après Molière, mise en scène Jean Boillot
p. 18
p. 20
> Les tentations d’Aliocha d’après Fiodor Dostoïevski, mise en scène Guy Delamotte
p. 22
> SODA de Denis Baronnet, Ismaël Jude et Nicolas Kerszenbaum, mise en scène Nicolas Kerszenbaum
p. 24
Des spectacles accueillis à l’Aquarium (hors thématique)
> Deux Labiche de moins, mise en scène de Nicolas Bouchaud (Festival d’Automne/Adami)
p. 26
> Le Livre de Damas et des prophéties, d’après Saadallah Wannous,
mise en scène Fida Mohissen
p. 28
> La Cartoucherie en festivals : Les assises du conte / June Events / le Festival des Écoles
p. 30
Côté coulisses
Création et action culturelle
> La Cartoucherie à découvrir : Journée « Portes ouvertes » / salon culturel « Spectaculaire » /
Faites du théâtre ! / les Pass’Culture du 12e ardt, de Vincennes et du 94 / le Parc Floral p. 32
> Dans les cuisines de la création : les Acolytes, les répétitions publiques, l’atelier p. 33/34
amateur, le brunch d’écriture, les films au Cinéma Le Vincennes, le blog… > L’Aquarium et l’école du spectateur : les professeurs et les élèves en action
p. 35
> Les écritures contemporaines : résidence d’écriture, À mots découverts, les Lundis en coulisse, Librest
p. 36
> Bienvenue à l’Aquarium : informations pratiques Le manifeste du Collectif H/F p. 38 à 42
p. 44
Trans-mission
L’Aquarium depuis sa fondation se veut un théâtre de plain-pied avec le réel. Que la matière des spectacles
proviennent directement du terrain social (comme c’était d’abord la règle du collectif Aquarium, dans les années 70)
ou passe par le regard et la plume d’écrivains, les spectacles reflètent et questionnent ce monde qui est le nôtre,
beau et terrible à la fois, tel qu’il nous fait et tel que nous aimerions le faire. Pris comme nous sommes sous
le déluge des images aplaties et prémâchées des mass-média, pressés et pressurés que nous sommes par nos
« obligations » qui résument souvent nos existences, nous avons tous vitalement besoin de « décoller le nez
du guidon », de reprendre de la distance avec notre quotidien pour mieux nous retrouver et regarder autrement
ce qu’on appelle la « réalité » - que d’aucuns voudraient nous faire passer pour une fatalité. La re-présentation
théâtrale (comme tout art vivant) n’est pas répétition à nouveau de ce que l’on connaît déjà, mais propose
(ou devrait proposer) un point de vue nouveau, c’est-à-dire différent, un tant soit peu décalé sur nous-autres et notre
monde, par la grâce du talent et de l’acuité du poète puis de ses interprètes. Alors, depuis la scène, le réel ressurgit
avec toute sa complexité et sa richesse. Alors le monde nous est à nouveau redonné à regarder et donc à penser,
ensemble, et en toute liberté. « L’art est de rendre visible l’invisible », selon la belle formule de Swift.
École de vie
Mais regarder en liberté s’apprend. Comme écouter, sentir et parler par soi-même - et la vie durant.
Pour cela, il faut non des pédagogies, des techniques, des savoirs, mais des « pédagogues » au sens étymologique
du terme, c’est-à-dire des personnes qui « marchent à côté » de vous (et non devant : ça, ce sont des maîtres,
des chefs, des gourous, qui au fond ne nous veulent jamais du bien…). Il nous faut ces personnes qui, de par
leur propre expérience et leur enthousiasme, aiment à accompagner ceux qui pourraient se promener dans
leur vie sans savoir où oser poser les yeux et prêter l’oreille aux beautés du panorama comme aux mille
et une surprises du sentier. L’homo sapiens est paradoxalement l’animal qui vient au monde en étant le moins
savant, le plus démuni face aux brutalités de l’existence, et c’est l’être vivant qui a besoin le plus de temps
pour gagner son autonomie : d’où la nécessité absolue pour l’enfant d’être entouré et accompagné par des
« transmetteurs » au cours de ses longues années d’apprentissage, que ce soit dans la famille, à l’école, dans la
société. Notre monde contemporain, malgré les prodigieuses avancées des sciences humaines et l’engagement sur
le terrain des psychologues, pédagogues, sociologues, etc., n’a-t-elle pas dans les faits profondément régressé sur
cette question, à force de considérer les citoyens en simples consommateurs, à force d’avoir remplacé les affaires de
l’esprit par l’esprit des affaires ? C’est sans doute là le sens profond des formidables manifestations estudiantines
au Québec, qui auront eu finalement raison d’une politique néo-libérale qui prétendait gérer l’éducation comme
n’importe quelle prestation de service, c’est-à-dire payante (et tant pis pour les pauvres !). De ce côté de l’Atlantique,
notre nouveau gouvernement prétend justement faire de l’éducation publique et gratuite sa priorité pour assurer un
meilleur avenir aux générations futures : heureuse nouvelle ! Encore faudrait-il que notre système éducatif renonce
enfin à vouloir se transformer en simple antichambre du marché du travail, pour devenir « seulement » (mais c’est
autrement plus complexe !) une école de la vie où se transmette d’abord le goût du savoir, des savoirs - le reste
suivra forcément.
Chantiers public(s)
En art aussi (a fortiori ?), la transmission est nécessaire où l’acuité des sens et de l’intelligence doit s’aiguiser sur
des objets a priori un peu étranges voire déstabilisants, puisqu’échappant (s’ils sont de qualité) à la commune
mesure. Qui ne se souvient pour la vie de telle ou telle personne (parent, professeur, ami…) ayant su, au bon
moment et de la bonne façon, nous tendre un livre, un disque, nous amener voir un film, un spectacle, une
exposition, bref nous ouvrir la porte d’un nouveau monde jusque-là inimaginable ? Et y guider nos premiers
pas, tant qu’on n’ose s’y promener tout seul ? On le sait depuis la grande décentralisation d’après-guerre :
un théâtre public qui se contenterait de proposer la plus belle des programmations sans s’efforcer jour après jour
d’en faire profiter ceux qui se sentent a priori exclus des lieux de la culture, ne fait que la moitié de son travail, et se
condamne à moyen terme à s’enfermer sur « son » public, c’est-à-dire sur la toute petite partie de la population qui
a eu, par héritage familial le plus souvent, la chance de se familiariser avec les salles obscures.
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Comme tant d’autres maisons d’art, l’Aquarium avance sur ses deux jambes que sont la création et la transmission,
l’une et l’autre se nourrissant réciproquement. Dans la limite de nos forces pécuniaires et humaines (l’énergie de nos
« relations-public » palliant beaucoup à la grande fragilité de nos finances !), nous œuvrons avec acharnement à
rencontrer de nouveaux spectateurs, jeunes et moins jeunes, à l’école et en entreprise, en milieu associatif et dans les
appartements, pour transmettre les jeux et les enjeux de notre art : rencontres en amont et en aval des représentations,
visites du théâtre, ateliers de pratique artistique, spectacle itinérant tout terrain, groupe des « acolytes », brunchs
d’écriture, comités de lecture, programmation de films d’art et d’essai, etc. - les passerelles sont multiples pour
accompagner simplement la venue à l’Aquarium, pour que la rencontre avec les œuvres et leurs interprètes soit un
réel moment de découverte, d’émotion et de liberté accrue.
« À nos rejetons ! »
Est-ce cette obstination à ancrer la transmission dans le projet de l’Aquarium qui m’a poussé à en faire carrément
le thème de toute une saison ? Sans doute. Mais faut-il l‘avouer (et est-ce vraiment un hasard ?), outre ma passion
pour Ma mère qui chantait sur un phare de Gilles Granouillet que je voulais absolument vous faire partager,
nombre de textes lus ces derniers temps, de spectacles vus ou de projets en cours tournaient justement autour
de cette question. Certes, les pièces traitant de la famille ou de la place des enfants dans la société sont légion
depuis les origines du théâtre (à commencer par l’Orestie d’Eschyle). Mais pourquoi des metteur(e)s en scène
tiennent-ils/elles tant aujourd’hui à les revisiter, à l’instar d’Hélène Soulié avec le sidérant Eyolf d’Ibsen, ou de
Christine Guênon racontant avec Hugo le destin extraordinaire d’un enfant défiguré par la société, ou de Jean
Boillot avec sa recomposition de L’Avare du point de vue de la progéniture d’Harpagon, ou de Véro Dahuron et Guy
Delamotte retournant à leur cher Dostoïevski pour se concentrer sur Aliocha, le plus jeune des frères Karamazov ?
Sans parler de la terrible Modeste proposition swiftienne qui, poussant jusqu’à l’absurde le bouchon libéral, voit
dans les bébés des plus démunis le RMI de demain ?
Mais les auteurs contemporains ne sont pas de reste, et je n’avais que l’embarras du choix parmi toutes les écritures
qui explorent aujourd’hui notre étrange relation à nos « rejetons » tant aimés, tant rejetés. Comme Laurent Gutmann,
j’ai ri de plaisir et d’horreur en découvrant la terrible Putain de l’Ohio du génial Hanokh Levin ; avec Lucas Bonnifait,
j’ai adoré la malice désenchantée de la grande Marguerite de La pluie d’été, à mille lieues d’une Duras parfois
compassée dans l’auto-satisfaction ; j’ai embarqué avec Nicolas Kerszenbaum pour sa formidable saga théâtrale au
long cours, Soda, qui pétille d’énergie et déborde d’histoires d’amour, de filiation en tous genres, croisant jeunes
et vieux, morts et vivants, arbres et humains, tchat et chansons, soap et philosophie ; et nous voyagerons durant
plusieurs mois « hors les murs » de l’Aquarium, à la rencontre de nouveaux spectateurs, avec le magnifique portrait
paternel qu’a croqué en 21 bouchées l’excellente Elizabeth Mazev.
Cette saison croise donc des auteur(e)s d’hier et d’aujourd’hui, comme elle associe dans le même bouquet de tout
jeunes metteur(e)s en scène à d’autres plus confirmé(e)s : là aussi, il s’agit de croiser les générations et les regards.
Comme nous croiserons les arts, avec la présence à l’année longue du quatuor à cordes Leonis qui concoctera pour
nous une série de « café-concerts » les samedis après-midi, mêlant musique classique et contemporaine, donnant à
entendre aussi des filiations musicales (comme entre Haydn et Mozart, par exemple).
Théâtre d’Art de service public, l’Aquarium se veut une maison ouverte aux artistes, aux auteurs, aux
interprètes. En plus de notre saison thématique, nous hébergerons de nouveau (et avec un plaisir renouvelé !)
le rendez-vous « Parole d’acteurs » conçu par le Festival d’Automne et l’Adami, cette fois autour de Nicolas
Bouchaud, qui transmettra son art du plateau aux jeunes « Talents Cannes ». Et nous recevrons, après sa
création au Théâtre Jean Vilar de Vitry-sur-Seine, l’impressionnant Livre de Damas et des prophéties de
Saadallah Wannous, remarquable auteur syrien dont Fida Mohissen défend ardemment l’intelligence et la liberté
d’expression, à l’heure où des syriens meurent chaque jour sous les bombes de la barbarie. Et, encore une fois,
en-deçà, au-delà des spectacles, l’Aquarium vous propose une foultitude de rendez-vous pour entrer dans les
coulisses des créations, pour rencontrer les artistes au travail, pour découvrir des écritures en cours (grâce au
collectif « Á mots découverts »), des maquettes de spectacles à venir, etc. : autant d’occasions à saisir et à suivre
dans notre « newsletter » mensuelle.
Que cette saison dédiée à la transmission nous rende tous heureux et fasse beaucoup de rejetons ! À bientôt.
François Rancillac,
metteur en scène, directeur du Théâtre de l’Aquarium
PS : Et pour commencer joyeusement l’année, retrouvons-nous déjà à l’Aquarium pour la présentation de saison,
le 22 septembre à 19h !
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artistes-maison
Antoine Caubet, artiste associé
Cette saison, c’est comme acteur que je serai aux côtés de François, sur sa nouvelle
création : une autre façon de partager, inventer, fabriquer avec lui et son équipe le
quotidien du théâtre d’art qu’est l’Aquarium – sans compter tous les ateliers amateurs et
scolaires, lectures, chantiers… que je dirigerai. Côté création, mon Oedipe Roi de Sophocle
verra le jour à l’automne 2013 à l’Aquarium puis à L’Apostrophe, Scène Nationale de
Cergy-Pontoise et du Val d’Oise – avec laquelle démarre une nouvelle collaboration.
Antoine Caubet
À l’invitation de François Rancillac, Antoine Caubet est depuis 2009 artiste associé du Théâtre de l’Aquarium. Il y a
présenté Roi Lear 4/87 d’après Shakespeare et créé Partage de midi de Claudel (avec, en parallèle, une petite forme
itinérante : De Claudel en Partage), Un marie-salope de Jean-Paul Quéinnec, Finnegans Wake - chap. 1 d’après James
Joyce. Il prépare pour la saison 2013/14 la création d’Oedipe Roi de Sophocle (en plus des tournées du Roi Lear 4/87
et de Finnegans Wake - chap. 1).
Depuis la création en 1985 de sa compagnie Théâtre Cazaril, il a mis en scène des textes de Handke, Gorki, Eschyle,
Shakespeare, Motton, Joyce, T. Mann, Faulkner, Sophocle, Büchner, Boudjedra, Quéinnec (La mi-temps, Chantier
naval, À voir), Tchekhov (Sur la grand’route), Brecht (Les fusils de la Mère Carrar)… En 2004 puis en 2007, il est invité à
Tokyo par le Setagaya Public Theater pour créer en japonais Regarde l’aéroplane comme il vole haut dans le ciel de Aï
Nagaï, et Variations sur la mort de Jon Fosse. Il a participé au collectif « Ancrages » à Juvisy-sur-Orge à partir de 1991,
avant d’être en résidence au Théâtre Gérard Philipe de St-Denis (1994/96), puis au CDN Dijon/Bourgogne (2005/06).
Le quatuor à cordes Leonis, en résidence
Guillaume Antonini et Sébastien Richaud, violons / Alphonse Dervieux, alto / Julien Decoin, violoncelle
Invité pendant plusieurs années au Théâtre de l’Odéon aux côtés d’Olivier Py, notre
ensemble a eu la chance de vivre au rythme d’un théâtre, de partager ses moments
d’effervescence et d’émotion. Ce fut le temps des rencontres, et l’occasion de porter un
autre regard sur notre identité artistique, de prendre un autre chemin.
Aujourd’hui, c’est dans ce lieu magique qu’est le Théâtre de l’Aquarium que l’aventure
continue, avec l’ambition d’imaginer, pour commencer, des rendez-vous musicaux inédits
en résonance avec le fil rouge de la saison : les questions d’héritage et de transmission
traversent aussi toute l’histoire de la musique jusqu’à nos jours ! Pour chaque spectacle,
nous vous convierons donc un samedi à 18h à l’Aquarium pour un « café-concert » concocté
pour l’occasion. La programmation est en cours, mais ce sera assurément goûteux !
Guillaume Antonini
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Formé en 2004 de jeunes musiciens diplômés des Conservatoires Nationaux Supérieurs de Paris et de Lyon, le
Quatuor Leonis se distingue rapidement lors de concours internationaux, et se produit dans de nombreux festivals
et salles de concert tant en France qu’à l’étranger. Il reçoit depuis 2012 le soutien de la Maison de la Culture de
Nevers et de la Nièvre. Fidèle à la tradition mais engagé dans une démarche artistique innovante, cet ensemble
va volontiers à la rencontre d’artistes du théâtre, de la danse, de la littérature pour des projets croisés, et aime
élargir son champ de création à la musique ancienne et contemporaine, au jazz voire la chanson, avec toujours le
souci de repenser la position de la musique sur scène et dans son rapport avec les publics (avec toutes les actions
pédagogiques et de transmission que cela suppose).
Mon père qui fonctionnait par
périodes culinaires et autres
spectacle itinérant tout terrain - création
novembre 2012 > avril 2013
d’Elizabeth Mazev - Ed. Les Solitaires intempestifs
mise en scène François Rancillac
avec Émilie Chertier
« Les champignons », « les sardines », « la mimolette dure », « le boudin maison », « le vin de pays »,
« les lapins », « les piments Rodrigue », mais aussi « Hector », « Bruno », « Théo et Sophie », et
tant d’autres (dont « Moi ») : en 21 petites vignettes délicieuses de drôlerie et de tendresse acidulée,
Elizabeth Mazev croque le magnifique portrait d’un père immigré qui tente compulsivement à
travers la nourriture ou ses proches de retrouver sa Bulgarie natale, de faire « comme si », de combler
le vide. Et autour de cet ogre cyclothymique se construit comme elle peut une famille « normale » :
Maman, le frère et « moi », petite fille aux yeux grand ouverts, gourmande comme son père et à
l’humour impitoyable, qui découvre, entre la toile cirée et la gazinière, la tragi-comédie de la vie.
Un spectacle à jouer chez vous, pour vous :
Soucieux de transmettre les plaisirs du théâtre auprès de tout nouveaux publics, l’Aquarium
propose chaque saison un spectacle léger (techniquement) et savoureux (artistiquement), qui peut
être joué partout et gratuitement : dans un salon, dans un local associatif, une bibliothèque ou une
salle de classe. Cette création, jouée à portée de main, est conçue comme un apéritif à la thématique
de saison. Elle est aussi une invitation à venir découvrir ensuite les spectacles programmés dans
les salles de l’Aquarium… Que vous soyez professeur(e), militant(e), animateur(trice) ou simple
citoyen(ne), si vous voulez susciter pour vos amis, vos voisins, vos collègues, vos élèves cette
rencontre simple et joyeuse avec le théâtre, joignez-nous au 01 43 74 72 74 !
Elizabeth Mazev est aussi auteure de Les Drôles, Les Cigales, La Baklava, Mémoire pleine, L’Artiste maudit (aux Ed.
Les Solitaires intempestifs). Elle est également comédienne et participe à toutes les créations d’Olivier Py, son
complice de toujours. Elle a joué également dans les spectacles de François Rancillac, Danielle Chinsky, Jean-Luc
Lagarce, Pierre Ascaride, Claude Buchvald, Laurent Hatat, Laurent Gutmann, Gregory Motton, François Berreur,
David Lescot, Marion Guerrero, Scali Delpeyrat, et bien d’autres.
Une production du Théâtre de l’Aquarium
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La putain de l’Ohio
création
8 > 30 novembre 2012
du mardi au samedi à 20h30, le dimanche à 16h
de Hanokh Levin, traduction Laurence Sendrowicz - Ed. Théâtrales
mise en scène Laurent Gutmann
costumes Axel Aust
avec Guillaume Geoffroy, Éric Petitjean, Catherine Vinatier
Pour fêter ses soixante-dix bougies, un homme décide de s’offrir les services d’une prostituée.
Mais comment se payer une pute sans débourser un shekel ? Dilemme : comment se dépenser
sans dépenser ?… Surtout que la dame abordée s’avère insensible à la pitié et ne fait ni remise ni
crédit. Le drame, c’est qu’une fois la passe payée (plein pot !), le machin du monsieur demeure
d’une mollesse désespérante !... L’horreur, c’est que la dame refuse tout net de rembourser le client
inopérant ! Et que c’est le fils du vieux qui finira par se taper la prostituée payée par son propre
père ! La honte, c’est que ce morveux déclare son géniteur périmé et exige son héritage ! Le pire,
c’est que le vieux n’a aucune envie de céder la place, trop occupé qu’il est à rêver à la Putain de
l’Ohio, vous savez ? Cette prostituée si riche qu’elle ne fait même plus payer ses clients…
Avis aux oreilles chastes : mieux vaut passer son chemin ! Car Levin, génial dramaturge israélien,
n’y va pas avec le dos de la cuillère : ici, le sexe est cru et se consomme froid. Mais c’est pour mieux
pourfendre cette irréductible prétention humaine à vouloir le bonheur sans en prendre le risque,
à réclamer la jouissance tout en se préservant, à exiger l’absolu en oubliant que nous sommes
mortels. Et à préférer du coup rêver sa vie plutôt que de la vivre…
Minables et sordides, ses personnages sont surtout d’une humanité désarçonnante, et la lucidité de
Levin d’une infinie tendresse. Et son rire impitoyable, un exercice de liberté.
Laurent Gutmann a été formé auprès d’Antoine Vitez, à l’École de Chaillot. Il crée sa première compagnie en 1994,
et met en scène nombre d’auteurs essentiellement contemporains. Il a dirigé le Centre Dramatique National
de Thionville-Lorraine de 2004 à 2009. Avec sa nouvelle compagnie, « La dissipation des brumes matinales », il
poursuit son chemin de metteur en scène, agrémenté des plaisirs de la plume et de la caméra.
production Cie « La dissipation des brumes matinales », de la DGCA-Ministère de la culture et de la communication, avec
le soutien du Fonds d’Insertion pour Jeunes Comédiens de l’ESAD - PSPBB. Direction de production et diffusion Emmanuel
Magis / ANAHI.
CAFÉ-CONCERT du Quatuor Leonis > samedi 17 novembre à 18h, en prélude au spectacle.
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Ma mère qui chantait sur un phare
création
4 janvier > 3 février 2013
du mardi au samedi à 20h30, le dimanche à 16h
de Gilles Granouillet - Ed. Actes Sud/Papiers
mise en scène François Rancillac assisté de Lucile Perain
scénographie Raymond Sarti assisté de Vera Martins,
lumière Marie-Christine Soma assistée de Marion Lauriol,
son Michel Maurer
avec Patrick Azam, Anthony Breurec, Antoine Caubet, Riad Gahmi, Pauline
Laidet, Françoise Lervy
Quelque part, au bord d’une mer sans plage ni touriste… Marzeille et Perpignan (13 et 10 ans)
découvrent ce matin-là que leur mère a encore crisé : grimpée au sommet du phare, elle chante à
tue-tête sa douleur face à l’océan, ivre et dépoilée, zieutée d’en bas par tous les gars du village !…
Comment sauver maman de la honte et de la folie ?!
Ainsi démarre pour les deux frérots une journée épique et héroïque, avec ange blond et Bon Dieu en
personne, chiots à noyer et grenouille à percer, bulldozer et cerbère, rebondissements et révélations.
Tissant avec virtuosité récit et théâtre, Gilles Granouillet réussit à nous (re)faire voir le monde
à hauteur d’enfant, quand le merveilleux côtoie encore l’âpre réalité. Les péripéties totalement
frappadingues de ces deux gamins pour recoller les morceaux d’une famille dessoudée, sont
évidemment autant d’étapes d’un conte initiatique en filigrane : non pour devenir « grands » (tant
les adultes appelés à la rescousse semblent ici désemparés…) ; mais pour comprendre que vivre,
c’est d’abord apprendre à être seul.
Né et vivant à Saint-Étienne, Gilles Granouillet écrit et met en scène. Auteur associé à La Comédie de Saint-Étienne
de 1999 à 2010, ses textes ont tous été créés, tant en France que dans une douzaine de pays européens. Citons entre
autres Les anges de Massilia, Chroniques des oubliés du tour, Nuit d’automne à Paris, L’incroyable voyage, Six hommes
grimpent sur la colline, Une saison chez les cigales, L’envolée, La maman du petit soldat, Un endroit où aller, Combat…
François Rancillac a déjà créé Le saut de l’ange (Comédie de Saint-Étienne, 2004) et Zoom (Théâtre de
Sartrouville, 2009 – en tournée, cette saison, en Nouvelle-Calédonie, à Figeac, Franconville, Fontenay-sous-Bois,
Andrézieux-Bouthéon, Marseille et Istres). En novembre 2012, il mettra en espace à Charenton, Fresnes et Rungis
Nager, cueillir, commande d’écriture des Théâtrales Charles Dullin.
La pièce a reçu le prix des Journées des auteurs de Lyon et l’Aide à la création dramatique du Ministère de la Culture
(Centre National du Théâtre).
coproduction Le Théâtre de l’Aquarium, la Comédie de Caen/Centre dramatique de Normandie, le Carré – Scène nationale de
Château-Gontier, avec l’aide exceptionnelle de la Direction Générale de la Création Artistique (Ministère de la Culture et de la
Communication), avec l’aide à la production d’Arcadi. Chargé de diffusion La Gestion des spectacles/Jack Salom
BRUNCH D’ÉCRITURE animé par G. Granouillet > dimanche 13 janvier de 11h à 15h (voir p. 34).
10 CAFÉ-CONCERT du Quatuor Leonis > samedi 26 janvier à 18h, en prélude au spectacle.
Eyolf [Quelque chose en moi me ronge]
création
12 février > 3 mars 2013
du mardi au samedi à 20h30, le dimanche à 16h
d’Henrik Ibsen
traduction de Terje Sinding - Ed. Imprimerie nationale
un projet du Collectif Exit
mise en scène Hélène Soulié, assistée de Renaud Diligent
adaptation et dramaturgie Hélène Soulié et Renaud Diligent,
scénographie Emmanuelle Debeuscher, costumes Catherine Sardi,
lumière Maurice Fouilhé, son Adrien Cordier, vidéo Maïa Fastinger
avec Elsa Agnès, Élodie Buisson, Dominique Frot, Régis Lux, Emmanuel
Matte et en alternance les enfants Roméo Créton, Diego Guerra et Arthur
Rouesnel
De retour de voyage, Alfred annonce à son épouse qu’il renonce à écrire son grand œuvre sur
la responsabilité humaine, pour se consacrer désormais à l’éducation de leur jeune fils, Eyolf,
qu’il réalise avoir jusque-là négligé. Cette « transformation » trouble Rita, qui sent depuis quelque
temps son mari lui échapper : décidément, leur enfant devient un obstacle entre eux… Entre alors
la « Demoiselle aux rats », qui offre ses services à la maisonnée : cette vieille étrange aurait le
pouvoir d’attirer « tout ce qui ronge » jusque dans le fjord pour l’y noyer...
C’est ainsi que tout commence, et que l’irruption du conte fantastique fait basculer le quotidien de ce
couple ordinaire dans la tragédie. Soudain au bord de l’abîme, les personnages d’Ibsen vacillent et
n’ont d’autre choix que de réinventer à zéro la possibilité d’un bonheur, par-delà toute norme sociale.
C’est ce qui a fasciné Hélène Soulié, en quête d’un théâtre où le pur présent retrouve son pouvoir de
surgissement, la parole nue sa capacité de dévoilement. Un théâtre profond, profondément humain.
Qui suspend le temps effréné de nos vies pour en retrouver l’intense urgence.
Comédienne formée au Conservatoire de Montpellier (ENSAD), Hélène Soulié est très vite repérée pour
l’engagement et la précision de son travail de metteure en scène. Elle fonde avec la plasticienne Maïa Fastinger
le collectif Exit, pour partager ses questionnements au sein d’une assemblée artistique soucieuse de toucher
l’assemblée des spectateurs, au plus intime de chacun.
production déléguée Théâtre de l’Archipel - Scène nationale de Perpignan ; coproduction Exit-compagnie, le Théâtre de
Nîmes, la Scène nationale de Sète et du Bassin de Thau ; avec le soutien de la DRAC Languedoc-Roussillon, du Conseil
régional Languedoc-Roussillon, de la Ville de Montpellier, de Réseau en scène (dans le cadre de son accompagnement
au collectif En jeux), de l’École Nationale Supérieure d’Art Dramatique de Montpellier Agglomération et de la SPEDIDAM.
CAFÉ-CONCERT du Quatuor Leonis > samedi 23 février à 18h, en prélude au spectacle.
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Modeste proposition…
cycle « bourreaux d’enfants ! » : 2 spectacles courts par soirée - chap. i
19 mars > 5 avril 2013
du mardi au samedi à 20h30, le dimanche à 16h, suivi de L’Homme qui rit
Modeste proposition concernant les enfants des classes pauvres
et autres pensées sur divers sujets moraux et divertissants
d’après Jonathan Swift, traduction Émile Pons - Ed. Gallimard
projet et adaptation de David Gabison
mise en scène François Rancillac
avec David Gabison
« La société va mal. Mais qui ose prendre à bras-le-corps les problèmes criants de la pauvreté
(si visible dans nos rues), de la malnutrition infantile (source de toutes les délinquances), de la
surpopulation urbaine (berceau de toutes les violences) ? La police est débordée et nos gouvernants
bégaient d’impuissance…»
Un homme seul, philanthrope et courageux, a pris sur lui de réfléchir frontalement aux maux de nos
sociétés pour proposer enfin des solutions rationnelles et salutaires : les pauvres n’ont-ils vraiment
aucunes ressources ? Si : leurs bébés, dont la chair procurera aux classes aisées une nourriture
recherchée et aux classes populaires du travail, avec l’ouverture d’abattoirs spécialisés. Trop de
SDF polluent nos rues ? Étiquetons les nationaux et chassons les autres à la mer ! Et ainsi de suite,
tout est l’avenant : c’est simple, efficace et économique.
Qu’on se rassure : l’auteur du célébrissime Voyage de Gulliver (1667 - 1745) usait du rire et de la
provocation pour dénoncer, il y a bientôt trois siècles, ces formidables programmes politiques qui
alimentent la haine et le rejet de l’autre. Cela vous fait toujours penser à aujourd’hui ? Alors venez
écouter la vraie-fausse conférence menée, chiffres en main et sourire en coin, par l’auguste David
Gabison : vous n’avez pas fini de n’en pas croire vos oreilles !
Après des études de théologie, David Gabison sombre dans le théâtre et part en RDA se former au sein du Berliner
Ensemble. De retour en France, il accompagne l’aventure du Théâtre de Gennevilliers, aux côtés de Bernard Sobel,
de 1969 à 1990. Il joue également dans nombre de films et dans des mises en scène d’Yvon Davis, Jacques Lassalle,
Georges Wilson, Roger Blin, Marcel Maréchal, Antoine Vitez, Hans Peter Cloos, Bruno Bayen, Michel Didym, Michel
Dubois, Anne-Marie Lazarini, Jean-Yves Lazennec…
production Théâtre de l’Aquarium, La Comédie de Saint-Étienne - CDN
CAFÉ-CONCERT du Quatuor Leonis > samedi 30 mars à 18h, en prélude aux deux spectacles.
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L’homme qui rit
cycle « Bourreaux d’enfants ! » : 2 spectacles courts par soirée - Chap. I
19 mars > 5 avril 2013
du mardi au samedi en soirée, le dimanche en matinée, à la suite de Modeste
proposition…
d’après le roman de Victor Hugo
conception, adaptation et jeu Christine Guênon
lumière Dominique Fortin
« Cela se passait il y a trois cents ans, du temps que les hommes étaient un peu plus des loups qu’ils
ne le sont aujourd’hui, pas beaucoup plus. » Par une terrible nuit d’hiver, le misanthrope Ursus
recueille dans sa roulotte deux enfants abandonnés au froid et la faim : une petite fille aux yeux
gelés, et un garçon horriblement défiguré par des trafiquants d’enfants : Gwynplaine, au visage
tailladé d’un rictus monstrueux et pétrifié, magistral et irrésistible, deviendra rapidement le célèbre
« Homme qui rit », vedette incontestée des foires de la vieille Angleterre… jusqu’au jour où la
Chambre des Lords le réclame !
Christine Guênon, magnifique comédienne s’il en est, s’est faufilée au cœur des huit cents pages
de L’homme qui rit, immense roman d’aventure politico-philosophique, pour suivre à la trace nos
héros au fil de leurs pérégrinations. Elle a avec elle une chaise, un banc, une table de maquillage,
et la plume inoxydable du grand Victor, génial conteur de la geste humaine, infatigable militant
d’une démocratie réelle qui considèrerait enfin les plus démunis (l’étranger, le pauvre, le bagnard
et les enfants) comme la pierre de touche de nos sociétés : « Ce qu’on m’a fait, on l’a fait au genre
humain. On lui a déformé le droit, la justice, la vérité, la raison, comme à moi les yeux, les narines
et les oreilles. Comme à moi, on lui a mis au coeur un cloaque de colère et de douleur, et sur la face
un masque de contentement », confie Gwynplaine, l’homme qui rit et qui fait rire. Mais qu’est-ce
que rire d’un rire ? Est-ce la seule réponse possible à la violence cynique du pouvoir ?
Formée aux Ateliers des Quartiers d’Ivry et à l’Espace Acteur, Christine Guênon a joué sous la direction, entre autres,
de Michel Cerda, Daniel Soulier, Jean-Christian Grinevald, Thierry Atlan, Manuel Rebjock, Jacques Falguières,
Guy Delamotte… Elle a régulièrement collaboré avec François Rancillac (Le pays lointain et Retour à la citadelle de
Jean- Luc Lagarce, La Folle de Chaillot de Jean Giraudoux, Détours d’après Sophie Calle) et joue dans Roi Lear 4/87
d’après Shakespeare, mis en scène par Antoine Caubet.
production Cie Chaos vaincu, avec le soutien du Théâtre de l’Aquarium
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La pluie d’été
cycle « Bourreaux d’enfants ! » : 2 spectacles courts par soirée - Chap. II
9 > 28 avril 2013
du mardi au samedi à 20h30, le dimanche à 16h, suivi de Notre Avare
relâche exceptionnelle le jeudi 11 avril
d’après le roman de Marguerite Duras - Ed. Folio
adaptation et mise en scène Lucas Bonnifait
lumière Karl-Ludwig Francisco assisté de Alice Versieux
création sonore Morgan Roux, vidéo Jean-Baptiste Saurel
avec Jean-Claude Bonnifait, Ava Hervier, Raouf Raïs
Après un long silence dû à la maladie, Marguerite Duras publie en 1990 La pluie d’été, roman
étonnant d’humour et de lumière, où elle raconte l’histoire d’une famille de Vitry-sur-Seine.
Des parents immigrés et leur sept enfants : Ernesto, Jeanne, les brothers et les sisters. Un jour,
Ernesto réalise qu’il sait lire alors qu’il n’a jamais appris. Il décide alors de ne plus aller en classe
puisque « à l’école, on m’apprend des choses que je sais pas. »
À force de comprendre sans apprendre, le petit garçon sait beaucoup : la physique, les mathématiques,
la philosophie… Mais il sait aussi que le monde, « ce n’est pas la peine ». Il croit bien en quelque
chose, mais il ne peut pas le nommer. Qu’importe : sa sœur Jeanne croit en Ernesto, ses parents
croient en leurs enfants, les brothers et les sisters croient en leur jeu. Même si cela ne convient guère
à ceux qui les entourent. Ainsi Monsieur l’Instituteur est-il fort perplexe…
Devant ce miracle d’écriture, aussi troublant que le regard d’un enfant, les acteurs du « Club de la
vie inimitable » avancent d’abord sur la pointe des pieds, se passant le livre, s’échangeant les rôles,
comme s’ils n’en savaient pas plus que nous, spectateurs… Et peu à peu le théâtre a lieu, et c’est
d’une délicatesse rare, tant dans le sourire que dans l’énigme. Un vrai moment de grâce.
Comédien, Lucas Bonnifait a été formé aux Conservatoires des Xe et XVIe arrondissements de Paris.
Il joue au théâtre sous la direction de Pipo Delbono, Christophe Lemaître, David Ayala, Candy Chevalier et dans sa
propre mise en scène (en collaboration avec Natalie Beder) de 20 ans et alors ! Comment faut-il se rebeller ou faut-il
encore se rebeller ? de Don Duyns, ainsi que dans la série théâtrale Cabaret Martyr. Il fonde en 2008 avec quatre
autres acteurs la compagnie « Le Club de la vie inimitable » et codirige avec Alice Vivier le Théâtre La Loge, dans le
XIe arrondissement.
production : Cie Le club de la vie inimitable, avec l’ aide à la reprise Arcadi / co-réalisation La Loge
CAFÉ-CONCERT du Quatuor Leonis > samedi 20 avril à 18h, en prélude aux deux spectacles.
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Notre Avare
cycle « Bourreaux d’enfants ! » : 2 spectacles courts par soirée - Chap. II
9 > 28 avril 2013
du mardi au samedi en soirée, le dimanche en matinée, à la suite de
La pluie d’été
relâche exceptionnelle le jeudi 11 avril
d’après L’Avare de Molière
recomposition et mise en scène Jean Boillot
dramaturgie Christophe Triau, scénographie et costumes Laurence Villerot
avec Serge Brincat, Philippe Lardaud, Isabelle Ronayette, Stéphanie
Schwartzbrod
On connaît L’Avare : le vieil Harpagon et sa phobie de la dépense, son refus délirant de transmettre
son avoir à ses enfants, leur retirant du coup toute possibilité de s’émanciper, de se construire
ailleurs en adultes. Notre Avare, ce sont les mots même de Molière, mais comme recomposés des
années plus tard : Élise, Cléante, Valère et Marianne ont maintenant la quarantaine et se retrouvent
à l’occasion d’un anniversaire (auquel sont conviés les spectateurs).
On se retrouve, on boit, on danse, on se lance des piques, on évoque les souvenirs d’antan, et peu
à peu, le fantôme d’Harpagon envahit la fête et les esprits. Il a beau être mort depuis longtemps, il
est là, il les hante...
De souvenirs en évocations, de rigolades en psychodrames, les quatre « héritiers » font revivre ce
père (ou beau-père) tyrannique jusqu’à le rejouer devant les autres - quitte à découvrir qu’ils n’ont
pas toujours les mêmes points de vue (la mémoire est une grande bricoleuse !) ; et surtout, qu’ils sont
tous marqués à vie, blessés au plus profond d’eux-mêmes par la violence mortifère d’Harpagon…
Sans autre décor que les mots écrits au scalpel par le génial Molière, sans autre expédient que le
plaisir du jeu épique au plus près du spectateur, Jean Boillot et son quatuor d’interprètes survoltés
vous invitent à fêter en famille a contrario les vertus de l’héritage et de la transmission. Et ça
déménage !
Formé comme comédien à l’Academy of Music and Dramatic Art de Londres puis au CNSAD de Paris, Jean Boillot
étudie la mise en scène à l’INSAS de Bruxelles et auprès de Lev Dodine et Manfred Karge. Il fonde en 1995 sa
compagnie « La Spirale », associée au TGP de Saint-Denis puis à la Scène nationale de Poitiers. Il dirige depuis
janvier 2010 le NEST, CDN de Thionville-Lorraine. Il a déjà présenté à l’Aquarium en mai 2010 Le sang des amis de
Jean-Marie Piemme.
coproduction NEST – CDN de Thionville-Lorraine, La Spirale - Compagnie Jean Boillot, le TAP – Scène Nationale de Poitiers
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Les tentations d’AliochA
10 > 24 mai 2013
du mardi au samedi à 20h30, le dimanche à 16h
d’après Les Frères Karamazov de Fiodor Dostoïevski
traduction André Markowicz, Ed. Actes Sud
adaptation Véro Dahuron et Guy Delamotte
mise en scène Guy Delamotte
décor Jean Haas, costumes Cidalia Da Costa, lumière Fabrice Fontal,
vidéo Laurent Rojol, son Jean-Noël Françoise, régie générale Kévin Paniez
avec Véro Dahuron, David Jeanne-Comello, Anthony Laignel, Gilles
Masson, Timo Torikka, Catherine Vinatier
et la participation de Piotr Semak du Théâtre Maly de Saint-Petersbourg et
de Laura Malmivaara du Théâtre Kom d’Helsinki
Il y a ce père impossible, à la fois tyran et bouffon, travaillé par l’amour des femmes et de Dieu, et que
l’on retrouve mystérieusement assassiné… Il y a ses quatre fils qui se soupçonnent mutuellement,
tandis que leurs amantes tentent malgré eux de les sauver... Il y a aussi ce saint moine, père spirituel
adoré des Karamazov, mais dont le cadavre se mettra à puer : preuve scandaleuse que le prêtre avait
en fait gravement péché !... Alors la foi chancelle, la justice s’effondre et c’est un cri de désespoir
jeté à la face du ciel, avec le silence pour toute réponse.
Dernier chef-d’oeuvre de Dostoïevski, Les Frères Karamazov imbrique magistralement histoires
d’amour, intrigue policière et réflexion métaphysique : quel est ce dieu qui nous fit libres et donc
sujets à la tentation et donc potentiellement criminels ? Fascinés par le grand maître russe (ils en
sont à leur quatrième adaptation !), Véro Dahuron et Guy Delamotte ont rêvé ce qu’aurait pu être le
projet annoncé par Dostoïevski d’écrire une suite aux Karamazov à travers la figure du plus jeune
frère, Aliocha : Aliocha le pur, promis à la prêtrise et qui, de tentations en désillusions, reniera tout
pour virer terroriste ! Ils ont donc retraversé le roman à cette aune pour en extraire la matière de ce
spectacle flamboyant, à la poursuite d’Aliocha et de ses frères, pieds nus dans la neige devant la
fosse mortuaire du père, sous un ciel insupportablement vide…
Depuis 1991, Guy Delamotte co-dirige avec Véro Dahuron le Panta-Théâtre, espace de recherche et de création
théâtrale et centre de ressources des écritures contemporaines implanté à Caen, où il met en scène Koltès,
Cormann, Le Clézio, Durif, Genet, Tchekhov, Dostoïevski, Kermann, Duras, Shakespeare… Et plus récemment
Zinnie Harris (Plus loin que loin), Philippe Malone (BLAST), Phlippe Ducros (L’Affiche), Ça déchire ! (commande à 5
auteurs), Frédéric Sonntag (Soudaine timidité des crépuscules), et des projets conçus avec Véro Dahuron : Frida Kahlo
et Corpus_Tina. M (d’après Tina Modotti). Le Panta-Théâtre a déjà présenté à l’Aquarium Palais Mascotte d’Enzo
Cormann (1993) et Les Démons d’après Dostoïevski (1998).
Le Panta-Théâtre est conventionné par le Ministère de la Culture et de la communication – DRAC de Basse- Normandie,
le Conseil Régional de Basse-Normandie, le Conseil Général du Calvados – ODACC, la Ville de Caen. Avec le soutien de
l’ONDA et de l’ODIA-Normandie.
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SODA
Saga théâtrale de 11 heures, avec 14 comédiens et 4 musiciens
samedi 1er, dimanche 2, samedi 8 et dimanche 9 juin 2013 de 12h à 23h
Intégrale en trois parties :
à 12h > épisodes 1, 2, 3 / à 15h45 > épisodes 4, 5, 6 / à 20h30 > épisodes
7 et 8 (fin à 23h), avec entractes et pauses dînatoires entre chaque épisode.
de Nicolas Kerszenbaum, Denis Baronnet et Ismaël Jude
mise en scène Nicolas Kerszenbaum
scénographie Thibaut Fack, musique Denis Baronnet, Jérôme Castel,
Benoit Prisset, Ronan Yvon, paroles des chansons Denis Baronnet, Nicolas
Kerszenbaum
avec Bertrand Barré, Magali Caillol, Laurent Charpentier, Françoise
Cousin, Elsa Hourcade, Isabelle Juanpera, Cyrille Labbé, Catherine
Morlot, Clotilde Moynot, Céline Pérot, Ludovic Pouzerate, Xavier Tchili,
Jean-Baptiste Verquin, Clément Victor et les musiciens Denis Baronnet,
Jérôme Castel, Benoit Prisset, Ronan Yvon
SODA (Soyons oublieux des désirs d’autrui), c’est un véritable feuilleton théâtral de 11 heures que
vous ne pourrez pas lâcher ! C’est un pur concentré de la polyphonie du monde dans une profusion
d’histoires racontées en dialogues, chansons et poésie, mais aussi en blogs et en chat. C’est un
texte jubilatoire écrit à trois mains pour un aréopage de comédiens et de musiciens, qui interprètent
une foultitude de personnages, récurrents ou non, qui s’aiment, se cherchent et se fuient dans un
Paris pré-apocalyptique, où sévit une épidémie de fausses couches et où les morts n’arrivent plus
à mourir…
Tout SODA gravite autour de deux femmes enceintes : Leyla Peznec, employée précaire dans un
call-center, devenue mère malgré l’absence de tout rapport sexuel depuis des mois… Elle cherche
à vendre son enfant à qui lui assurera un avenir meilleur. Et Catherine Delmotte, Secrétaire d’État à
la Parité, qui communique à outrance sur son ventre rebondi avant de faire une fausse-couche ! La
voilà obligée, pour ne pas se désavouer, de se procurer un nourrisson à tout prix…
Auteur et metteur en scène, Nicolas Kerszenbaum fonde la compagnie « franchement, tu » en 2005 pour créer des
spectacles documentaires (Tout droit, à partir de sa marche le long du méridien de Paris ; À l’intérieur et sous la peau,
après avoir arpenté les mêmes sentiers que Jean-Jacques Rousseau ; Le lait et le miel, après un séjour en kibboutz),
et des adaptations de textes littéraires (Le respect s’étendra devant nous… d’après Grisélidis Réal, Wonderful life
d’après Bret Easton Ellis, L’outrage aux mots de Bernard Noël, Sous la falaise d’après Ovide, Les sonnets de Luc
Boltanski). Après des résidences à Mains d’Oeuvres (Saint-Ouen) et à la Maison des Arts de Laon, il est actuellement
associé à la Faïencerie de Creil et à la Scène Nationale de Niort.
production Cie « franchement, tu », La Générale, Le Collectif 12, avec l’aide à la production de la DRAC Île-de-France, d’Arcadi
et de la SPEDIDAM, avec le soutien du Théâtre Gérard Philipe de St-Denis et de La Faïencerie - Scène conventionnée de Creil.
Vous pourrez découvrir SODA en amont et par épisodes > 8 septembre au Collectif 12 (Mantes-la-Jolie),
> du 14 au 16 septembre au TGP de Saint-Denis > les 16, 18 et 20 octobre à La Faïencerie (Creil).
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Deux Labiche de moins
L’Aquarium accueille Paroles
création
d’acteurs / Festival d’Automne - ADAMI
23 > 27 octobre 2012
du mardi au samedi à 20h30
d’après Le mystère de la rue Rousselet et Un mouton à l’entresol d’Eugène
Labiche
mise en scène Nicolas Bouchaud, assisté de Margaux Eskenazi
collaboration artistique Lucie Valon
scénographie et costumes Élise Capdenat
lumière Ronan Cahoreau-Gallier
avec Andrés Acevedo, Lucie Chabaudie, Guillaume Clerice, Laure Duchet,
Guillaume Ducreux, Yann-Gaël Elléouet, Alice Pehlivanyan, Clémentine
Pons, Yan Tassin
Selon Nicolas Bouchaud, comédien familier de Didier-Georges Gabily et de Jean-François Sivadier,
le vaudeville est certainement un des laboratoires les plus éprouvants pour l’acteur, qui oblige
à savoir saisir, au travers d’archétypes et d’une codification rigoureuse, une liberté suprême, un
lâcher-prise sans lesquels le rire n’advient jamais. Ne jamais chercher la parodie ni la satire sociale,
ni même une quelconque catharsis chez les vaudevillistes du XIXe siècle, puisqu’ils inventent une
forme plus abstraite et plus inquiétante de comique.
Aussi, pour cette nouvelle édition de « Paroles d’acteurs » (dispositif de transmission soutenu
par l’Adami, qui propose à de jeunes acteurs de travailler avec un « maître » de théâtre), Nicolas
Bouchaud n’a pas hésité longtemps. Les jeunes acteurs sélectionnés pour Talents Cannes / Adami
travailleront sur deux courtes pièces de Labiche, à partir d’un travail de clown encadré par Lucie
Valon. Histoire de retrouver l’intelligence « animale » des situations et de traquer, dans un genre
littéraire réputé mineur, ces perles de poésie qui transgressent toute morale.
coproduction Association Artistique de l’Adami et Festival d’Automne à Paris, en collaboration avec le Théâtre de l’Aquarium
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Le Livre de Damas et des prophéties
L’Aquarium accueille
création
6 > 20 décembre 2012
du mardi au samedi à 20h30, dimanche à 16h
représentations exceptionnelles :
les samedis 8 et 15 décembre à 16h et le jeudi 13 décembre à 14h30
d’après Un jour de notre temps et Le viol de Saadallah Wannous
(traduction collective)
mise en scène et scénographie Fida Mohissen assisté de Gersende Michel
chorégraphie Alain Louafi, musique Michel Thouseau,
maquillage et accessoires Colette Kramer
avec David Ayala, Ramzi Choukair, Khadija el Mahdi, Malik Faraoun,
Stéphane Godefroy, Corinne Jaber, Benoît Lahoz, Bruce Myers et
Michel Thouseau (contrebassiste)
Grand dramaturge syrien, Saadallah Wannous (1941-1997) est un des rares intellectuels arabes à
avoir dénoncé l’instrumentalisation politique du soi-disant éternel conflit israélo-palestinien, pour
asservir et aveugler autant les peuples arabes que celui d’Israël. Dans Le Livre de Damas et des
prophéties se croisent Farouk, Fadwa, Maïr, Isaac, Rachel…, syriens et israéliens en butte à la
corruption, à la compromission, à l’asservissement de l’individu pour mieux démembrer la société :
un conte flamboyant pour tenter, une fois encore, de construire sa propre humanité en reconnaissant
celle de l’autre, pour imaginer une histoire commune là où la force et la « politique du bras tordu »
ont lamentablement échoué.
La création du Livre de Damas et des prophéties est un projet salvateur, sans hypocrisie et sans
concession, porté par un penseur intègre, visionnaire et courageux. Une parole essentielle, à l’heure
où le peuple syrien est massacré par ses propres gouvernants.
Né en 1941 en Syrie, Saadallah Wannous a écrit une dizaine de pièces (dont Fête pour le 5 juin,
Tête du mamelouk Jâbbir, Le roi est le roi, L’éléphant O Roi du temps…), dirigé une revue de théâtre et une
collection d’ouvrages collectifs, pour la plupart encore inconnus en France. Profondément marqué par la guerre
israélo-libanaise de 1982, il signe après dix ans de silence une série de pièces politiquement engagées, dont
Miniatures, Rituel pour une métamorphose, Un jour de notre temps, Le viol…
Après une enfance au Liban et en Syrie, Fida Mohissen complète sa formation à Paris. Il met en scène Le roi, c’est le
roi de S. Wannous à l’École Florent, puis se consacre à la création de Rituels pour des signes et des métamorphoses
du même auteur (à Vitry-sur-Seine et à Avignon, 2009). Il dirige la Cie Gilgamesh, co-dirige le Théâtre GiraSole à
Avignon et est co-directeur artistique de Al Wassl, Plateformes arts en Méditerranée.
production Les Déchargeurs / Le Pôle diffusion en accord avec la Compagnie Gilgamesh. Coproduction Théâtre Jean- Vilar
de Vitry-sur-Seine (dans le cadre d’un compagnonnage soutenu par le Conseil Régional d’Île-de-France), Théâtrales Charles
Dullin et l’Heure bleue ; avec le soutien d’Al Wassl, Plateformes arts en Méditerranée, du Théâtre de l’Agora - Scène nationale
d’Évry et de l’Essonne et avec le soutien (dans le cadre d’une résidence) du Grand R - Scène nationale La Roche-sur-Yon.
Le spectacle bénéficie de l’aide à la création du Conseil Général du Val-de-Marne et du soutien de la SPEDIDAM.
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La Cartoucherie
en festivals
Assises du conte à la Cartoucherie :
> dimanche 28 octobre 2012 de 11h à 20h aux théâtres de l’Aquarium et de l’Épée de bois
« Pourquoi faut-il raconter des histoires ? »
Si l’Homme est un animal capable de mettre le monde en mots, les histoires qu’il raconte
sont au cœur même de son existence intime et collective. Durant tout un dimanche, conteurs
et conteuses s’interrogeront donc, au côté de philosophes, ethnologues, journalistes
et écrivains sur le pouvoir des histoires et leur utilité profonde dans nos sociétés - qui
prétendent parfois s’en passer… Contes de résistance, contes merveilleux, récits interdits et
histoires du monde : ce sera une journée pleine d’histoires et de réflexions (et de réflexions
sous forme d’histoires), joyeuse et vivante, à partager avec le plus grand nombre.
Cette journée est organisée par MONDORAL (qui réunit le Conservatoire contemporain de Littérature Orale à Vendôme, La
Maison du Conte à Chevilly-Larue, le Centre des Arts du Récit en Isère et l’association Paroles Traverses à Rennes), avec le
soutien du Ministère de la Culture / Direction Générale de la Création Artistique, en complicité avec le Théâtre de l’Aquarium,
le Théâtre de l’Épée de Bois et le Réseau National du Conte et des Arts de la Parole.
Programme détaillé auprès de tous les partenaires
Tarif unique 10€ (5€ pour les enfants). Réservations au 02 54 72 26 76
Festival JUNE EVENTS 2013 - 7e édition
4 > 16 juin
En juin, l’Atelier de Paris-Carolyn Carlson, centre international de formation et lieu de
résidence, vit au rythme (désormais annuel) de JUNE EVENTS : un temps fort qui propose
au public une programmation de danse dans plusieurs théâtres de la Cartoucherie et, pour
la première fois, sur les berges de la Seine.
Depuis ses débuts, JUNE EVENTS favorise la création et la découverte de jeunes talents,
tout en affirmant son ouverture à l’international. Dans une ambiance invitant à la rencontre,
JUNE EVENTS marque ainsi le début de l’été et des rendez-vous festivaliers.
Lieux partenaires : Théâtre de l’Aquarium, Théâtre du Soleil et CDC Paris Réseau.
Plus d’informations sur le festival www.junevents.fr et sur les autres rendez-vous de l’Atelier de Paris
www.atelierdeparis.org / 01 417 417 10
Festival des Écoles du Théâtre public à la Cartoucherie – 4e édition
20 > 30 juin
Tout juste sortis, après trois années intenses de formation, des écoles nationales
supérieures d’acteurs de France et d’Europe, ils vont prendre leur envol de comédiens
professionnels dans des spectacles dits « de sortie », mais spectacles à part entière,
conçus pour l’occasion par des metteur(e)s en scène reconnues autant pour leur talent que
pour leur fibre pédagogique. Venez les découvrir, les encourager. Et l’entrée est libre !
30
(programmation en cours)
la cartoucherie à découvrir
> dimanche 16 septembre, Journée « Portes ouvertes » à la Cartoucherie
De 11h à 17h, toute la Cartoucherie sera ouverte aux curieux ! Cette Journée du Patrimoine
sera l’occasion de découvrir la diversité des lieux, de leurs projets, de visiter leurs salles,
leurs coulisses... À l’Aquarium, François Rancillac et Antoine Caubet liront des histoires de
filiation. Le maître Erhard Stiefel présentera ses derniers masques dans son atelier. Joël
Cramesnil, auteur du livre La Cartoucherie, une aventure théâtrale (Ed. de l’Amandier), vous
racontera l’histoire de ce lieu unique en Europe.
Renseignements sur notre site. Entrée libre !
> samedi 22 et dimanche 23 septembre, salon Spectaculaire
Avec l’Atelier de Paris-Carolyn Carlson, l’Aquarium participera au grand salon des sorties
culturelles « Spectaculaire », pour vous renseigner et vous aider à organiser vos sorties.
Rendez-vous sur les quais de la Loire et de la Seine, bassin de la Villette – Paris 19e, de 11h
à 19h non stop. Entrée libre !
Programme à consulter sur evenement.spectaculaire.com
> samedi 20 octobre : Journée « Faites du théâtre !», ateliers d’initiation au théâtre et
à la danse
Tous les lieux de la Cartoucherie s’associent à l’évènement national « Faites du théâtre ! »
impulsé par Laurent Bénichou (Cie Plume d’Éléphant à Strasbourg), pour vous proposer
une initiation aux arts de la scène grâce à des ateliers de 2h (échelonnés entre 11h et 19h).
Ainsi, à l’Aquarium, François Rancillac encadrera un atelier de lecture dramaturgique du
théâtre contemporain : comment rêve-t-on un spectacle à partir des mots sur la page ?...
Inscriptions, tarifs et renseignements : www.faitesdutheatre.eu / 06 81 21 64 73
> Les Pass’Culturels : Mairie du 12e, Vincennes et Val-de-Marne
Pour preuve du dynamisme de nos collectivités, des Pass’Culture sont lancés à la fois par
la Mairie du 12e arrondissement de Paris, la ville de Vincennes et le Conseil Général du
Val-de-Marne : à la clef, des tarifs réduits dans les lieux culturels respectifs (dont
l’Aquarium !), des visites guidées, des ateliers de pratique, des informations privilégiées, etc.
Et tous ces « Pass’ » sont gratuits !
> L’Aquarium au Parc Floral
Le Théâtre de l’Aquarium sera présent au Parc Floral, lors du salon Bio Marjolaine
(du 2 au 11 novembre 2012), où sera joué notre spectacle itinérant (le 11 novembre à 13h) ;
et au Salon d’Art abstrait contemporain / Réalités nouvelles en septembre 2013.
Tarifs réduits aux salons pour nos spectateurs et aux visiteurs des salons pour nos spectacles.
Chantiers publics
> Répétitions ouvertes
À l’Aquarium, il est possible d’assister à une répétition des créations-maison, quand le
spectacle est encore en cours de construction : une belle façon de pénétrer l’univers d’une
œuvre, d’approcher concrètement cet étrange dialogue entre comédiens et metteur(e) en
scène.
À noter > mardi 11 décembre à 18 h et lundi 17 décembre à 20h :
répétitions ouvertes de Ma mère qui chantait sur un phare de Gilles Granouillet,
mise en scène François Rancillac
> Visites commentées du théâtre
Une heure avant la représentation, l’équipe du théâtre invite les spectateurs en groupe à
visiter le lieu, à s’imprégner de son histoire et à aborder le spectacle qu’ils vont voir. Si la
scénographie le permet, ils pourront aussi monter sur le plateau qu’investiront bientôt les
comédiens…
> Rencontres avec l’équipe artistique des spectacles
Le premier vendredi de chaque programmation est l’occasion d’une « rencontre en bord
de scène » pour vous permettre d’échanger « à chaud » avec l’équipe artistique, à l’issue
de la représentation. Certains samedis, des rencontres publiques seront aussi proposées
sur des problématiques à l’œuvre dans les spectacles, avec des spécialistes invités pour
l’occasion.
Par ailleurs, nous pouvons aussi organiser sur demande d’autres rencontres avec les
artistes, en amont ou en aval de la représentation, à l’Aquarium comme à l’extérieur.
> Des films au Cinéma Le Vincennes
Le Cinéma d’art et essai Le Vincennes propose, avec la complicité de l’Aquarium, des films
en résonance directe avec les spectacles de la saison. Laura Bradane ou Jean-Fabrice
Janaudy, tous deux cinéphiles érudits, invitent à la discussion avec le metteur en scène du
spectacle, à l’issue de la projection.
Tarifs réduits pour nos spectateurs respectifs dans l’un et l’autre lieu !
1er rendez-vous > vendredi 16 novembre à 20h30 :
projection d’Affreux, sales et méchants d’Ettore Scola, en regard de la création de Laurent Gutmann,
La putain de l’Ohio de Hanokh Levin.
> theatredelaquarium.tumblr.com : le blog des coulisses du Théâtre de l’Aquarium
Suivez l’activité du théâtre au fil de la saison en visionnant des photos et des extraits vidéo
des répétitions et des ateliers, les interviews des équipes artistiques, le journal de bord des
créations, les discussions entre spectateurs et artistes... Vous pouvez également y apporter
vos appréciations, y déclarer vos coups de cœur, ainsi que sur Facebook et Twitter !
> Renseignements : 01 43 74 72 74
Ou sur notre site www.theatredelaquarium.com
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Le public à l’oeuvre
> Les « Acolytes », pour découvrir toutes les étapes d’une création
Professeur ou élève, membre d’une association ou simple spectateur curieux, intégrez le
groupe des « Acolytes » et suivez ainsi, en privilégié(e), les différentes étapes de création de
Ma mère qui chantait sur un phare de Gilles Granouillet, depuis ses premiers balbutiements
jusqu’aux représentations publiques. Discussions autour du texte et de la mise en scène,
accès aux répétitions et à la construction du spectacle (décor, costumes, lumière, son) :
vous serez plongé(e) dans le chaudron de la création, qui deviendra ainsi un peu… la vôtre.
Inscription dès la rentrée ! Être « Acolyte » est gratuit sous condition d’être de nos abonnés (4 spectacles pour 48€).
Vous bénéficierez aussi d’un tarif à 12€ pour toute place supplémentaire. Et la personne qui vous accompagne
bénéficiera d’une place à tarif réduit. Des rendez-vous privilégiés avec les équipes artistiques seront organisés pour
les Acolytes tout au long de la saison.
> L’atelier de théâtre amateur du lundi soir
Chaque lundi de septembre à juin (de 20h à 23h, hors vacances scolaires), une quinzaine
d’amateurs de théâtre se retrouvera pour un atelier d’interprétation animé par Antoine
Caubet, metteur en scène associé au Théâtre de l’Aquarium. Après une première étape
d’approche, Antoine vous proposera de travailler sur un grand texte théâtral, avec
présentation de l’état des lieux en fin de saison. Car il ne s’agit pas de monter un spectacle,
mais « juste » de s’essayer ensemble aux plaisirs et aux exigences de l’art du comédien.
> Le brunch d’écriture de Gilles Granouillet
Le dimanche 13 janvier 2013 de 11h à 15h, avant la représentation de Ma mère qui chantait
sur un phare, son auteur, Gilles Granouillet, proposera un atelier d’écriture théâtrale
ouvert à tous, novices ou amateurs éclairés. À partir de simples exercices de plume, il
vous entraînera peu à peu à toucher du doigt les règles du jeu de l’écriture dramatique,
telle qu’il l’affectionne.
Conditions d’inscription : 15 €, en supplément du billet du spectacle.
> Stage de formation professionnelle
Tout le mois de septembre, François Rancillac dirigera un stage conventionné par l’AFDAS
pour une quinzaine de comédiens professionnels, sur les comédies de Pierre Corneille.
l’aquarium et l’école
> Des outils de transmission
Pour préparer les élèves à la venue au théâtre, l’Aquarium met à disposition des enseignants
des dossiers pédagogiques et les textes des pièces programmées. Le blog du Théâtre
regorge par ailleurs de photos, d’extraits des spectacles et d’interviews des artistes au
travail.
> Dans les coulisses de la création : répétitions publiques, visites du théâtre…
Rien de tel que de voir répéter des acteurs pour comprendre de l’intérieur « comment ça
marche » ! Mais dans l’ombre des coulisses, il y a également une pluralité de métiers, de
talents qui concourent à la réalisation du spectacle. Aussi l’Aquarium offre-t-il aux élèves
la possibilité de visiter les coulisses du théâtre et de découvrir les arcanes de la création :
mise en place de la scénographie, de la lumière, du son, fabrication des costumes,
administration…
> Les parcours de l’Aquarium
• De nombreux ateliers de pratique artistique sont menés tout au long de la saison, dans
le cadre de projets construits avec les enseignants : résidences, classes à PAC, projets
fédérateurs, options théâtre… Ainsi, pendant plusieurs mois, les élèves sont conviés à
voir des spectacles, rencontrer des artistes, des techniciens, et à se frotter eux-mêmes au
jeu théâtral, avec présentation en fin de parcours à l’Aquarium, devant leurs pairs, parents
et amis.
• Le Théâtre de l’Aquarium sera de nouveau du projet Transvers’Arts, initié et mis
en œuvre par l’ANRAT (Association Nationale de Recherche et d’Action Théâtrale -
www.anrat.asso.fr), pour aider les enseignants à imaginer des parcours culturels pour
leurs élèves parmi une multitude de lieux partenaires, à Paris et en banlieue. L’Aquarium,
la Ferme du Buisson et le Centquatre se sont ainsi associés pour faire découvrir tout au
long de l’année 3 spectacles qui se feront écho.
> À la découverte de l’écriture théâtrale contemporaine
Le Théâtre de l’Aquarium, l’association Postures (www.postures.fr) et Lansman Éditeur
proposent à une dizaine de classes de participer à l’InédiThéâtre, prix lycéen de pièces
inédites. Chaque classe se constitue en comité de lecture et choisit, après analyse et
discussion, un texte parmi les trois qui lui sont proposés. Puis tous les comités de lecture
se retrouvent en fin d’année à l’Aquarium, pour élire parmi tous les textes retenus la pièce
favorite, qui sera éditée chez Lansman Éditeur, et donnée en lecture publique à l’Aquarium
par les lycéens eux-mêmes et les comédiens qui les auront accompagnés durant toute
l’année.
> Renseignement : 01 43 74 72 74
Ou sur notre site www.theatredelaquarium.com
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L’Aquarium et les écritures
Au-delà de la programmation, en plus du brunch d’écriture et des comités de lecture en
milieu scolaire (avec l’InédiThéâtre), toute une part du « travail invisible » de l’Aquarium est
dévolue aux auteur(e)s contemporains, d’ici et d’ailleurs. Par goût et par goût d’accomplir
son devoir.
> « À mots découverts », un collectif au service des auteurs
Rassemblant une quarantaine de comédiens et metteurs en scène, À mots découverts,
plus qu’un simple comité de lecture, s’est spécialisé dans l’accompagnement d’auteurs
en processus d’écriture : par des séances de travail dramaturgique « à la table », et/ou en
mettant le texte à l’épreuve du plateau (chantiers « Encre fraîche »).
Partenaire fort de l’Aquarium, À mots découverts accompagne également nos auteurs en
résidence.
Informations sur a.mots.decouverts.free.fr
> Résidence d’auteurs, d’Afrique et d’ailleurs
Grâce au soutien de l’Association Beaumarchais/SACD et de Monique Blin et avec l’aide
de l’Institut Français, un auteur dramatique francophone africain (sélection en cours)
viendra achever l’écriture d’une pièce lors d’une résidence de deux mois à l’Aquarium
même. À mots découverts l’accompagnera tout au long de son séjour et proposera in fine
une lecture publique du texte achevé.
> Les lundis en coulisse : lectures sans filet du théâtre contemporain
Un lundi par mois, comédiens et metteurs en scène sont conviés à partager une grande
après-midi de découverte de pièces inédites proposées par « l’hôte du jour » (un artiste, un
comité de lecture, de traducteurs, un éditeur…). Il y a sur la table autant de copies du texte
qu’il y a de personnages dans la pièce. Autant de comédiens viendront le lire « à chaud »,
avec le plaisir et le trac de se jeter sans filet dans une écriture inconnue… Cette saison, les
hôtes seront À mots découverts, l’Association Beaumarchais/SACD, le Pôle auteurs du
Centre National du Théâtre, le Comité de lecture du Jeune Théâtre National…
Entrée libre (programmation en cours).
> La rentrée littéraire de Librest
Cette année, l’équipe de la Générale Librest, premier réseau mutualiste du livre de l’est
parisien, présentera la rentrée littéraire à l’Aquarium ! Ce rendez-vous annuel s’adresse à
l’ensemble des partenaires des bibliothèques d’Île-de-France : une occasion de retrouver
des auteurs, des éditeurs et les neuf librairies du réseau Librest.
jeudi 13 septembre de 9h à 13h / www.lageneraledulivre.com
> Renseignement : 01 43 74 72 74
Ou sur notre site www.theatredelaquarium.com
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l’équipe du théâtre
de l’aquarium
François Rancillac
directeur, metteur en scène
Thibaut Garcia
chargé des réservations
Antoine Caubet
metteur en scène associé
Dominique Fortin
directeur technique
Catherine Faggiano
administratrice
Mireille Francart et Paulina Mimouni
entretien
Delphine Pressiat
assistante à l’administration
Fred Sharré
chauffeur de la navette Cartoucherie
Philippe Dubois
comptable
COLLABORATIONS
Christelle Cassard
responsable de la communication
01 43 74 25 90
[email protected]
assistée de Flora Berger*
Pascal Colrat
photos et design de la couverture, des
visuels intérieurs du programme et des
affiches du théâtre
Mélina Faget,
assistante mise en page du programme
Bienvenue
à l’Aquarium
Au zinc de l’Aquarium
Une heure avant et après la représentation, le bar de l’Aquarium est à votre disposition
pour étancher agréablement soif et faim. C’est aussi le rendez-vous idoine pour retrouver
ses amis avant et après le spectacle, pour rencontrer l’équipe artistique et celle de
l’Aquarium…
Une librairie pour les spectateurs
Dans le hall de l’Aquarium, la librairie Atout Livre (sise 203 bis av. Daumesnil, 12e) vous
propose 1200 titres de livres et de revues, en lien avec la programmation de l’Aquarium
ou avec l’actualité théâtrale du moment, ainsi qu’un fonds de pièces et de romans
contemporains et classiques, de livres pour enfants et de CD des grandes œuvres de la
littérature.
Vous pouvez commander sur place un titre et être livré(e) en quelques jours dans une des
librairies du premier réseau mutualiste du livre de l’est parisien : Librest (informations
sur librest.com).
Jessica Pinhomme
Tada machine
responsable des relations avec les publics
conception du site
01 43 74 67 36
[email protected]
Jack Salom, La Gestion des spectacles
assistée de Camille Boudié*
chargé de diffusion
Catherine Guizard, attachée de presse
La Strada et cies
06 60 43 21 13 / 01 48 40 97 88
[email protected]
et les comédiens, scénographes, éclairagistes, techniciens, habilleuses…, tous intermittents du
spectacle, qui œuvrent avec nous à l’activité artistique du Théâtre de l’Aquarium.
Merci à Delphine Colin, Elena Korshunova* et à Floriane Legrand, qui ont contribué à la saison
2011/2012, ainsi qu’à tous les professeurs et leurs élèves, aux artistes et aux spectateurs qui ont
accepté d’être photographiés lors de leurs ateliers.
* Étudiantes du Master 2 professionnel «Métiers de la production théâtrale» de l’Université Sorbonne Nouvelle - Paris III, 38
en apprentissage à l’Aquarium
Photos : Quatuor Leonis © DR, Nicolas Bouchaud © Jean-Louis Fernandez
Le Théâtre de l’Aquarium est subventionné par le Ministère de la Culture et de la Communication/Direction Générale de la
Création Artistique, avec le soutien de la Ville de Paris et du Conseil Régional d’Île-de-France / licences
1033612 - 1033613 – 1033614
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Aller à l’Aquarium,
c’est simple !
EN MÉTRO :
> ligne 1, arrêt « Château de Vincennes » (à 4 stations de Nation !).
EN BUS :
> les bus 46, 56, 112, 114, 115, 118, 124, 210, 318, 325 et 328 mènent à la station
« Château de Vincennes ».
Puis vous avez le choix :
> navette Cartoucherie
Gratuite, elle vous attend à la sortie n°6 « Bois de Vincennes » (en tête de rame), en face
de la station de bus, juste après la station de taxi.
Premier départ : 1h avant le spectacle. Elle tourne ensuite régulièrement jusqu’à son
dernier passage, 10mn avant le début du spectacle. Durée du trajet 6mn.
Retour assuré au métro à la fin du spectacle, 1 heure durant.
> bus 112
Il circule toutes les 20mn environ. Descendre à l’arrêt « Cartoucherie »
(attention, en semaine : zone 3 !).
> à pied
20mn par la route de la Pyramide, en direction du Parc Floral.
> en Vélib’
Prenez votre Vélib’ à la station du métro Château de Vincennes, déposez-le en face de
l’entrée principale du Parc Floral, route de la Pyramide. Puis 9mn à pied pour rejoindre
la Cartoucherie.
EN VOITURE :
Voir accès sur www.theatredelaquarium.com
> Parking gratuit sur le site.
> Attention : le dimanche, l’avenue du Tremblay est fermée aux voitures ! Passez alors par
la route de la Pyramide.
Infos pratiques
TARIFS
20€ plein tarif / 14€ moins de 30 ans, collectivités / 12€ adhérents Ticket-Théâtre(s)*,
demandeurs d’emploi / 10€ étudiants et scolaires
ABONNEMENT 4 spectacles 48€, soit 12€ le spectacle (hors Soda et Deux Labiche de moins
et les café-concerts)
OFFRES PRIVILÉGIÉES
10€ sur la 1e semaine des représentations (hors Deux Labiche de moins et Soda)
15€ la soirée sur la 1e semaine des cycles « Bourreaux d’enfants ! »
14€ par personne pour un duo de spectateurs, soit 28€ au lieu de 40€
TARIFS SPÉCIAUX
> Deux Labiche de moins : 15€ / 12€ adhérents Ticket-Théâtre(s)* / 10€ moins de 30 ans,
collectivités, étudiants et scolaires, demandeurs d’emploi
Réservations au Festival d’Automne 01 53 45 17 17 ou festivaldautomne.com
et au Théâtre de l’Aquarium 01 43 74 99 61
> Chaque soirée du cycle « Bourreaux d’enfants ! » (2 spectacles courts enchaînés)
25€ plein tarif / 40€ en duo / 20€ moins de 30 ans, collectivités, demandeurs d’emploi /
2 Tickets-Théâtre(s)* / 15€ étudiants et scolaires et 1e semaine des représentations
> Soda : tarif unique à 30€ pour l’intégrale (11h) / 14€ pour chacune des trois parties
(environ 3h de spectacle)
> Café-concerts du Quatuor Leonis : 15€ / 12€ Ticket-Théâtre(s)*, moins de 30 ans,
demandeurs d’emploi, collectivités / 10€ étudiants et scolaires
Avantage : La place de concert donne droit au tarif réduit à 14€ pour le spectacle qui suit
le concert !
RÉSERVATIONS
- par téléphone au 01 43 74 99 61 (service gratuit), du mardi au samedi de 14h à 19h
Paiement par carte bleue (sécurisé) ou par chèque (sous 4 jours pour confirmer votre
réservation)
- en ligne sur www.theatreonline.com, fnac.com, ticketnet.fr
- dans les magasins Fnac
Les contremarques et les justificatifs des tarifs réduits sont à présenter à l’accueil, le jour
de votre venue.
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* Le Ticket-Théâtre(s) permet aux salariés d’entreprises ou membres d’associations adhérentes à
Ticket-Théâtre(s) de bénéficier d’un tarif unique à 12€ dans 25 théâtres adhérents de Paris et de banlieue.
Renseignements et adhésion sur le site www.ticket-theatre.com
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Calendrier
contacts
> dimanche 16 septembre 2012 Journée « Portes ouvertes » à la Cartoucherie
p. 32
> samedi 22 septembre à 19h Présentation de saison
p. 3
> samedi 20 octobre 2012 p. 32
« Faites du Théâtre ! » à la Cartoucherie, ateliers d’initiation à la danse et au théâtre
> du 23 au 27 octobre 2012 p. 26
Deux Labiche de moins / Eugène Labiche - N. Bouchaud / Festival d’Automne - Adami
> dimanche 28 octobre 2012 Les assises du conte : «Pourquoi faut-il raconter des histoires ?»
p. 30
> de novembre 2012 à avril 2013, spectacle itinérant p. 6
Mon père qui fonctionnait par périodes culinaires et autres / Elizabeth Mazev
François Rancillac
> du 8 au 30 novembre 2012 La putain de l’Ohio / Hanokh Levin - Laurent Gutmann
p. 8
> samedi 17 novembre 2012 Café-concert / Quatuor Leonis
p. 8
> du 6 au 20 décembre 2012 Le Livre de Damas et des prophéties / Saadallah Wannous - Fida Mohissen
p. 28
> du 4 janvier au 3 février 2013 Ma mère qui chantait sur un phare / Gilles Granouillet - François Rancillac
p. 10
> samedi 26 janvier 2013 Café-concert / Quatuor Leonis
p. 10
> du 12 février au 3 mars 2013 Eyolf [Quelque chose en moi me ronge] / Henrik Ibsen - Hélène Soulié
p. 12
> samedi 23 février 2013
Café-concert / Quatuor Leonis
p. 12
> du 19 mars au 5 avril 2013 : cycle « Bourreaux d’enfants ! » / Chap.I
Modeste proposition… / Jonathan Swift - François Rancillac suivi de L’homme qui rit / Victor Hugo - Christine Guênon p. 14
p. 16
> samedi 30 mars 2013
Café-concert / Quatuor Leonis
p.14
> du 9 au 28 avril 2013 : cycle « Bourreaux d’enfants ! » / Chap.II
La pluie d’été / Marguerite Duras - Lucas Bonnifait
suivi de Notre Avare / Molière - Jean Boillot p. 18
p. 20
> samedi 20 avril 2013 Café-concert / Quatuor Leonis
p. 18
p. 22
> du 10 au 24 mai 2013 Les tentations d’Aliocha / Fiodor Dostoïevski - Guy Delamotte
> les 1er, 2, 8 et 9 juin 2013 p. 24
SODA / Denis Baronnet, Ismaël Jude et Nicolas Kerszenbaum - Nicolas Kerszenbaum
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> du 4 au 16 juin 2013 June Events - Festival de danse de l’Atelier de Paris-Carolyn Carlson
p. 30
> du 20 au 30 juin 2013 Festival des écoles du théâtre public à la Cartoucherie - 4e édition
p. 30
theatredelaquarium.com
le blog > theatredelaquarium.tumblr.com
Facebook, Twitter
Théâtre de l’Aquarium > La Cartoucherie / route du champ de manoeuvre 75012 Paris
01 42 74 72 74
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MANIFESTE DU MOUVEMENT H/F
Démocratisons la culture par la parité hommes/femmes
Au pays des Droits de l’Homme et des Lumières, on oublie trop souvent que l’Homme
est aussi une femme et que la domination masculine est encore bien tenace…
jusque dans le domaine des arts et de la culture, qu’on pourrait croire pourtant
enclin à interroger la société et à en dénoncer les injustices. Les chiffres* disent
malheureusement le contraire. Par exemple, pour le seul milieu de l’art dramatique :
- 84% des théâtres co-financés par l’État sont dirigés par des hommes
- 85% des textes que nous entendons ont été écrits par des hommes
- 78% des spectacles que nous voyons ont été mis en scène par des hommes
- 86% des établissements d’enseignement artistique sont dirigés par des hommes
- 70% des compagnies dramatiques subventionnées par l’État sont dirigées par des hommes
- Les scènes nationales dirigées par des femmes sont en moyenne bien moins subventionnées que celles dirigées par des hommes
- Une production d’un CDN ou CDR dirigé par une femme sera en moyenne bien moins financée que celle d’un centre dramatique dirigé par un homme, etc.
Il s’agit là d’un vrai problème de démocratie : quelles représentations les arts et la
culture offrent-ils à notre société ? Respectent-ils les principes de partage et de libre
accès voulus par le dispositif public ? Comment les œuvres produites peuvent-elles
parler du monde, si les femmes, qui sont plus de la moitié de la population française,
n’y prennent qu’une part aussi minime ?
Depuis 2008, plusieurs collectifs H/F se sont créés partout en France pour informer le
public, mobiliser et interpeller les professionnels et les politiques, pour inciter à une
plus grande vigilance au sein du milieu artistique, depuis la plus petite compagnie
jusqu’à la plus grosse institution.
Pour une première « Saison Égalité » en 2013/2014
Á l’exemple de ce qui est déjà en cours en Rhône-Alpes, une « saison Égalité
Hommes/Femmes » se met en place en Île-de-France à partir de 2013 / 2014. Les
théâtres qui s’y engagent** viseront à l’équilibre hommes/femmes tant du côté de
la programmation (attention accrue envers les metteures en scène, les auteures,
etc.), que de la répartition des moyens de production, du recrutement des équipes
techniques et administratives, de l’équilibre des responsabilités et des salaires, etc.
C’est l’engagement pris notamment par le Théâtre de l’Aquarium.
Pour tout renseignement : [email protected] ou http://hf-idf.org/
* Chiffres tirés des rapports de Reine Prat de 2006 et 2009, « Missions pour l’égalité et contre les exclusions »,
commandés par le Ministère de la Culture
** Ce sont (liste non exhaustive) l’Athénée-Théâtre Louis Jouvet (Paris), La Ferme du Bel Ebat (Guyancourt), Le
Lucernaire (Paris), Le Monfort Théâtre (Paris), Le Tarmac (Paris), le Nouveau Théâtre de Montreuil/CDN, le
Théâtre 95 (Cergy-Pontoise), le Théâtre Artistic-Athévains (Paris), le Théâtre de l’Aquarium (Paris), le Théâtre de
la Cité internationale (Paris), le Théâtre de la Tête noire (Saran), le Théâtre des Quartiers d’Ivry/CDN, le Théâtre
des Sources/Fontenay-aux-Roses, le Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis/CDN, le Théâtre Paris-Villette, avec le
soutien de l’ARCADI, de la DRAC Île-de-France.
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