Livret d`accueil usager du Pôle Sensoriel des Landes

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Livret d`accueil usager du Pôle Sensoriel des Landes
Institution
Régionale des
Sourds et des
Aveugles
PÔLE SENSORIEL DES LANDES
pour adultes et enfants déficients sensoriels
Livrets d’Accueil de l’usager
76 Allée des Caroubiers - 40000 MONT DE MARSAN
Tél : 05 58 06 93 31 - Fax : 05.58.79.64.95
Etablissement géré par l’IRSA - Institution Régionale des Sourds et des Aveugles
www.irsa.fr
Septembre 2014
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Institution Régionale des Sourds et Aveugles de Bordeaux
(IRSA)
Présentation de l’I.R.S.A
L’Institution Régionale des Sourds et des Aveugles est une association implantée à Bordeaux depuis 1870,
reconnue d’utilité publique le 26 mai 1924.
Elle a pour but de subvenir aux besoins spécifiques des personnes déficientes visuelles ou auditives, avec
ou sans handicap associé, de les accompagner et de les aider à tout âge, dans tous les actes de leur vie.
L’association gère 7 établissements et plusieurs services qui accueillent des enfants, adultes ou personnes
âgées déficients sensoriels, avec ou sans handicap associé. Sa mission est multiple : le soin, l’éducation, la
formation, l’orientation, l’hébergement, l’insertion professionnelle, le travail protégé, la compensation ou
encore l’insertion sociale.
L’IRSA accompagne ainsi plus de 800 personnes déficientes sensorielles et compte 350 salariés.
L’association a réactualisé son projet associatif en 2012 et rappelle les valeurs qui sont le socle de l’action
des professionnels :
 La dignité de la personne,
 La pleine participation,
 La solidarité,
 L’engagement.
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ORGANIGRAMME DU PÔLE SENSORIEL DES LANDES
Eddie BALAGI
Directeur Général
Christel CHABOCHE
Assistante Service Enfants et SAMSAH
Olivier ADAM
Delphine MARQUE
Assistante SAMSAH
Florine RASSENEUR
Responsable qualité
Directeur
Coordinatrice pédagogique SSEFS
SAMSAH (30 places)
V. LAVIGNOLLE-LARRUE
Médecin Généraliste
Marie-Anne DEVILLE
Locomotion / AVJ
Benjamin NAGEL
Technicien en
compensation / ICACS
A.- S. CHARLES-DELSAUT
Ortoptiste
Orthophoniste
SSEFS (30 Places)
Marina De VILLENEUVE
Psychologue
Marina De VILLENEUVE
Psychologue
Myriam RAMBAUT
Assistante de Service
Social
Fanny SAUVAITRE
Educatrice spécialisée
Myriam CHARRIE
Conseillère en Economie
Sociale et Familiale
Myriam RAMBAUT
Assistante de Service
Social
Cécile LANUQUE LANNE
Professeur CAPEJS
Gaëlle PHILIPPO
Psychologue
Christelle ANGUELU
Professeur CAPEJS
Stéphane FAUTHOUX
Professeur CAPEJS
Elise BERTHOME
Interface de communication
et conseiller technique DA
Amandine FAUTHOUX
Professeur CAPEJS
Fanny BACABARA
Professeur CAPEJS
Olivia RAPHANELLE
Professeur CAPA-SH
SAAAS (15 places)
Marina De VILLENEUVE
Psychologue
A.- S. CHARLES-DELSAUT
Ortoptiste
Mathilde COSTE
Educatrice spécialisée
Benjamin NAGEL
Technicien en
compensation / ICACS
Christel CHABOCHE
Transcriptrice
Simone GERINI-JAMAIN
Médecin ophtalmologue
Myriam RAMBAUT
Assistante de Service
Social
Marie-Anne DEVILLE
Locomotion / AVJ
David PELLETIER
Professeur CAEGA-DV
Hélène BEAUMATIN
Professeur CAPA-SH
Pédo-psychiatre
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PÔLE SENSORIEL DES LANDES
pour adultes et enfants déficients sensoriels
Livret d’Accueil
SAMSAH
Service d’Accompagnement Médico-Social pour Adultes Handicapés Sensoriels
PÔLE SENSORIEL DES LANDES
76 Allée des Caroubiers
40000 MONT DE MARSAN
Tél : 05 58 06 93 31
Etablissement géré par l’IRSA - Institution Régionale des Sourds et des Aveugles
www.irsa.fr
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1] Les bénéficiaires
Le Service d’Accompagnement Médico-Social pour Adultes Handicapés (S.A.M.S.A.H)
s’adresse aux adultes déficients visuels et/ou auditifs âgés de 20 à 65 ans, domiciliés dans le
département des Landes
2] L’orientation vers le SAMSAH
L’orientation vers le SAMSAH est soumise à la décision de la CDAPH (Commission des Droits
et de l’Autonomie des Personnes Handicapées).
3] L’admission au SAMSAH
L’admission pour un accompagnement par le SAMSAH est soumise à la décision du directeur
du Pôle Sensoriel des Landes. Elle est tributaire des capacités d’accompagnement du
SAMSAH (agrément pour 30 personnes).
4] Philosophie d’accompagnement du SAMSAH
La philosophie d’intervention de l’association et du Pôle Sensoriel des Landes est inspirée
par la loi de 2005, qui définit la notion de handicap comme le fruit d’une construction
sociale. La loi considère, en effet, que le handicap n’est plus une caractéristique de
l’individu, mais plutôt le résultat de l’interaction entre des personnes qui ont des
différences avec un environnement. Le SAMSAH va donc s’attacher à mettre en œuvre un
accompagnement axé sur l’identification et l’analyse des capacités sensorielles
fonctionnelles de la personne en les confrontant à la réalité de leurs différents
environnements de vie (logement, quartier, village…).
Cette vision globale et interdisciplinaire postule que l’on ne mesure la qualité d’un service
pas uniquement sur les progrès d’une personne mais aussi sur les changements qui ont été
faits au niveau des variables environnementales (accessibilité du logement et de
l’environnement de proximité, relation avec la famille et les acteurs du premier cercle
comme les aidants, les proches, les voisins…). La philosophie d’intervention du SAMSAH
repose sur une vision globale qui offre aux professionnels du service un cadre conceptuel
partagé porteur de sens et de cohérence.
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Facteurs de risques
Facteurs Personnels
Facteurs Environnementaux
Systèmes organiques / Aptitude
Facilitateur / Obstacle
Intégrité Déficience / Capacité Incapacité
Interaction
Identification des Habitudes de vie et rôles sociaux pour favoriser la participation
Sociale et intervenir sur les situations d’handicap
5] Finalité et objectif de l’accompagnement
« Le SAMSAH a pour vocation de contribuer à la réalisation du projet de vie par un
accompagnement adapté favorisant le maintien ou la restauration des liens familiaux,
sociaux, scolaires, universitaires ou professionnels et facilitant l’accès à l’ensemble des
services offerts par la collectivité » (Décret du 11 mars 2005)
Les principes intangibles.
Le SAMSAH propose une offre de soins et d’accompagnement social à destination des
personnes accompagnées en respectant les points suivants :
 Respect de la dignité, de l’intégrité, de l’intimité et de la sécurité
 Libre choix entre les prestations proposées
 Droit à un accompagnement individualisé de qualité
 Respect de la confidentialité des informations
 L’accès à toutes les informations relatives à l’accompagnement
 Une information sur les droits fondamentaux et sur les voies de recours
 Participation
directe à la conception et à la mise en œuvre du projet
d’accompagnement
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7] Compétences du plateau technique

Coordonner pour assurer la continuité des soins : Le médecin coordonnateur
Le médecin coordonnateur du service a pour mission de favoriser la continuité des soins au
sein du service mais aussi avec l’accord de la personne accompagnée à l’extérieur à
destination des professionnels de santé
« La continuité des soins est le fait qu’un patient, une personne accompagnée par un service ressent les soins
dans la durée comme cohérents et liés, c’est le résultat d’une bonne circulation de l’information, de bonnes
relations interpersonnelles et d’une bonne coordination et de la coopération et les bonnes relations
interpersonnelles sont un des composantes de la coopération ».
La continuité des soins est l’un des éléments clés de la qualité des services. La continuité
désigne la façon selon laquelle un patient, une personne perçoit la série de services qu’il
reçoit, comme une succession d’événements connexes, cohérents et compatibles avec ses
besoins et sa situation personnelle. La fragmentation des services de santé ainsi que le
manque de coordination entre professionnels entraînent régulièrement une rupture de ce
continuum des soins. Pour éviter cette fragmentation, les services sous la responsabilité du
médecin coordonnateur du SAMSAH, ophtalmologiste du SAAAS et ORL du SSEFS s’engagent
à communiquer systématiquement aux familles ou représentant légaux, aux professionnels
de santé (Médecin spécialiste, médecin généraliste, para-médicaux….), avec l’accord des
personnes, les comptes rendus, bilans (évaluation, réadaptation….) concernant des adultes
accompagnés.
Le parcours de soins va alors se construire dans la fluidité et non comme une succession
d’évènements sans cohérence.

Accéder à la compensation : Le conseiller technique en aides techniques Auditives
La technicienne en aides techniques auditives du SAMSAH va intervenir dans le cadre des
Prestations de Compensation du Handicap (PCH) en Aides Techniques et aménagement du
logement (accessibilité) en :
-Créant un réseau par convention avec les audioprothésistes locaux pour une mise à
disposition des aides techniques (Sonnette flash lumineux, boucle magnétique portable,
réveil, système vibrant...).
-Rencontrant les personnes à leur domicile pour établir un diagnostic
-Prêtant le matériel au domicile des personnes (période de prêt de 15 jours)
-Rédigeant un argumentaire à destination de la Maison Landaise des Personnes Handicapées
-Recueillant les devis correspondants aux aides techniques choisies par les personnes
-Participant aux commissions d’attribution pour présenter le dossier
-S’assurant de la prise en main du matériel au domicile
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
Permettre la communication des personnes sourdes signantes- l’interface ou aide à
la communication
« Etre sourd c’est avoir un autre mode de communication, une culture et une vision
des choses qui est différente »
Le rôle de l’interface de communication est avant tour de faire le lien entre la personne
entendante et la personne sourde. Elle s’assure que le message entre les deux personnes est
bien compris et se doit de l’adapter en fonction des acquis de la personne sourde. L’interface
utilise le cas échéant des outils comme le dessin, les pictogrammes, le mime, la langue des
signes…). L’idée n’est pas de traduire simplement l’entretien, mais de faire en sorte que la
personne sourde et la personne entendante rentrent en contact direct.

Accéder aux droits- Assistante de service social et Conseillère en Economie Social et
Familiale
L’assistante de service social et le CESF proposent un accompagnement « administratif » aux
personnes déficientes sensorielles afin de faciliter l’ensemble des démarches pour l’accès à
leurs droits. Elles font le point sur la situation et parfois accompagnent physiquement les
adultes dans leurs démarches auprès des services d’Etat et territoriaux. L’assistante de
service social et la conseillère en économie interviennent également pour toutes les
situations en lien avec la gestion d’un budget familial.

Evaluer et optimiser les capacités visuelles fonctionnelles- 0rthoptiste Basse Vision
A partir des éléments médicaux du bilan ophtalmologique, l’orthoptiste évalue les capacités
visuelles fonctionnelles et de rééducation. Cette professionnelle de la basse vision réalise
lors du bilan annuel une évaluation des capacités visuelles fonctionnelles. Elle propose le cas
échéant une rééducation, en fonction des besoins identifiés afin qu’il puisse prendre
conscience de ses capacités visuelles, stimuler et optimiser le potentiel visuel, utiliser la
vision « autrement », organiser son geste en fonction de la vision et manipuler une aide
optique lorsqu’elle est nécessaire. Elle informe l’équipe de la vision fonctionnelle de l’adulte.
L’évaluation des capacités visuelles fonctionnelles permet également d’identifier les besoins
de rééducation, d’adaptation et d’aides techniques. Elle est dimensionnée en fonction des
éléments de connaissance, de situation et de l’âge du bénéficiaire, et peut comprendre les
bilans.
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
Se déplacer en sécurité -Instructrice en locomotion et le technicien en
compensation
L’instructrice en locomotion propose chaque année une évaluation des capacités de
déplacement en terme d’autonomie, de sécurité et de confort. Si nécessaire, elle propose
une rééducation en lieux connus ou inconnus, qui auront pour but de développer l’utilisation
des possibilités visuelles de l’adulte pour ses déplacements dans son environnement de vie.
L’instructrice va, mobiliser les autres sens de compensation, conseiller et apprendre à utiliser
des aides techniques visuelles et non visuelles, faire découvrir et analyser l’environnement,
mettre en place des stratégies de repérage, d’orientation, de traversées de rues.
Le technicien en compensation sensoriel assure une déclinaison « ciblée » de la locomotion
en étroite collaboration avec l’instructrice du Pôle principalement pour l’utilisation des
techniques de guide, de protection et pour un « entraînement » des trajets travaillés
initialement avec l’instructrice en locomotion.

Compenser par le geste pour la réalisation des activités de la vie couranteRééducatrice en Activité de la Vie Journalière et le technicien en compensation
sensoriel
La compensation par le geste pour réaliser les actes de la vie courante est assurée par un
rééducateur en Autonomie de la Vie Journalière. Son intervention s’inscrit dans une
démarche globale en permettant de développer les compétences sensorielles (vision,
toucher, audition…), d’aider à l’appropriation des techniques gestuelles et
comportementales spécifiques en proposant d'utiliser des matériels palliatifs adaptés
(repères tactiles, éclairage, organiseurs, rangements, téléphonie, …).
Il s’agit :
- de la réadaptation du geste : par exemple, se servir à boire, il est indiqué
comment faire reposer légèrement la bouteille sur le verre pour ne pas verser à côté
- de l’utilisation des sens compensatoires : comme le toucher afin d’identifier
les pièces de monnaie ou la baresthésie (sens du poids) pour apprécier par exemple
le niveau de remplissage d’un récipient ;
- de conseils en aides techniques : utilisation de matériel facilitant ou
permettant la réalisation d’une activité, comme par exemple remplir un chèque à
l’aide d’un guide chèque ;
- de l’adaptation de l’environnement : comme la mise en place de repères
visuels et tactiles facilitant de nouveau l’utilisation d’un matériel (cf. : figure cidessous) ; exemple : des butées tactiles sur fer à repasser, four lave-linge, …
- des informations et conseils d’utilisation : sur des revues en gros caractères,
des jeux adaptés, des bibliothèques sonores, …
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
La réassurance psychologique - La psychologue
« La mission fondamentale du psychologue est de faire reconnaître et respecter la
dimension psychique de la personne considérée individuellement ou collectivement »
Les diverses missions de la psychologue s'articulent autour de la notion d'aide et de soutien
à la personne déficiente sensorielle et à son entourage, dans le cadre d'entretien individuel,
de groupe de parole, de groupe à médiation thérapeutique…
Elle propose :
Un entretien clinique individuel : Cet entretien se déroule de préférence dans les locaux du
service mais également au domicile des personnes. Les rencontres peuvent être ponctuelles
ou à la demande, selon les besoins identifiés.
Des groupes de paroles : Le groupe de parole offre la possibilité d'un partage d'expériences,
autour d'échanges et de thématiques libres et établies par les adultes eux-mêmes.
Accéder aux informations écrites et informatisées : Technicien en compensation sensorielle
Le technicien a pour objectif d’évaluer les outils compensatoires adaptés à la vision
fonctionnelle de l’adulte et d’entreprendre le cas échéant une formation à leur utilisation et
de faire le point sur l’utilisation des aides techniques à la maison. Il propose une formation
individualisée pour l’apprentissage de l’environnement informatique et l’utilisation des
logiciels de compensation.

Développer de nouvelles postures de communication : Orthophoniste
L’orthophoniste va proposer une rééducation pour développer la lecture labiale, le
positionnement par rapport à l’interlocuteur et l’adaptation du discours. Corriger les défauts
installés liés aux carences auditives (positionnement de la voix, l’articulation, etc…),
développer les stratégies de compensation liées à la suppléance mentale, l’attention, la
concentration et la mémorisation. Dans le cas de surdité profonde installée ne permettant
pas le recours à l’aspect oral de la communication, il s’agit d’améliorer le rapport à l’écrit sur
le versant expression ou réception. Le SAMSAH n’a pas réussi à recruter une orthophoniste
spécialisée dans la surdité. Le service propose donc le financement des séances en
orthophonie directement auprès des Orthophonistes libéraux des personnes
accompagnées.
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8] La Co-construction du Projet de Soins et d’Accompagnement Social
« Le projet personnalisé d’accompagnement synthétise et cadre l’ensemble de
l’accompagnement »
Le Projet Individualisé de Soins et d’Accompagnement Social (PISAS) est le document de
référence qui va rendre lisible et compréhensible les modalités d’accompagnement définies en
collaboration avec l’adulte accompagné par le SAMSAH.
Les étapes pour la construction du projet individualisé sont les suivantes :
1- Le recueil des attentes de la personne
2- Identifications des besoins par le service (la phase d’évaluation des capacités sensorielles)
3- Analyse pluridisciplinaire et organisation de la réponse
4- Formalisation du Projet (la co-construction du projet)
5- Intervention pour la mise en œuvre du projet
6- Evaluation du projet
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La démarche projet du Pôle Sensoriel des Landes pour la co-construction du
projet individualisé
Identifications des
besoins
(Phase d’évaluation)
Recueil des attentes de la
personne
Analyse pluridisciplinaire et organisation de la réponse
Dans le cadre de la Co-construction du Projet Individualisé
Formalisation du projet
Interventions
Dans l’environnement de vie
Evaluation du Projet
Réactualisation du Projet
Renouvellement de la
notification auprès de la MLPH
Sortie du service
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9] La bientraitance
La notion de bientraitance
Comprendre la bientraitance, c’est avant tout essayer d’en circonscrire un périmètre. La
bientraitance est à la fois une valeur et une question éthique.
Tout d’abord, la bientraitance est une culture fondée sur des valeurs communes visant à
faire reconnaître sans condition l’humanité d’autrui en tant que sujet conscient, libre et
acteur de ses actes. Dans ce cadre, l’IRSA place la bientraitance au centre de sa structure et
de son organisation.
La bientraitance se comprend également comme une exigence éthique renvoyant à une
démarche permanente, une vigilance constante, afin de promouvoir sans cesse le bien-être
et l’épanouissement de la personne à chaque étape de l’accompagnement comme à tous les
niveaux de l’organisation.
Cette démarche nous concerne tous dans nos pratiques professionnelles, nos rapports avec
les usagers et notre engagement dans le milieu du handicap sensoriel.
La bientraitance en pratique
La bientraitance est une exigence quotidienne, tant personnelle que collective. Voici
quelques exemples de bientraitance :
Au niveau individuel:
- J’évite la familiarité, je reste chaleureux (se) et poli(e). Je suis le garant d’un
environnement rassurant.
- Je respecte et fais respecter l’intimité de la personne tout en veillant à sa sécurité.
- Je valorise la personne dans ce qu’elle peut faire. Je l’encourage au quotidien.
Au niveau professionnel :
- Je m’assure que mon action est en cohérence avec le projet global de la personne en
garantissant l’adaptabilité et accessibilité à chacun.
- J’œuvre pour rendre claires et accessibles les informations transmises à l’usager ou à sa
famille.
- Je suis à l’écoute de la personne, de ses besoins et attentes. Je sollicite et recherche sa
participation et son assentiment éclairé.
Au niveau du service :
- Le règlement de fonctionnement est clair et accessible à tous, professionnels, usagers et
familles.
- L’établissement met en place des procédures d’enregistrement et de traitement des
réclamations.
- J’applique les procédures institutionnelles et fais en sorte qu’elles soient respectées.
En pratique, la bientraitance c’est avant tout penser en permanence au sens de l’action que
l’on conduit, c’est se montrer capable d’interroger ses pratiques afin d’être toujours en
conformité avec l’exigence inconditionnelle du respect de la personne.
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Les cas de maltraitance.
 Les privations ou violations de droits : limitation de la liberté de la personne, privation
de l’exercice de ses droits civiques...
 Les violences physiques, psychiques ou morales : coups, abus d’autorité,
comportement d’infantilisation...
 Les violences médicales ou médicamenteuses : manque de soins, abus de traitement,
non prise en compte de la douleur...
 Les violences matérielles et financières : vols, locaux inadaptés, manque
d’accessibilité...
 Les négligences actives : toutes formes de sévices, abus, manquements pratiqués avec
intention de nuire...
 Les négligences passives : relevant de l’ignorance, de l’inattention de l’entourage. Elles
sont sans intention de nuire.
Comment faire face aux cas de maltraitance
Je dois agir...
Le fait d’être témoin d’un fait de maltraitance ou d’entendre des plaintes oblige le
professionnel à agir.
Tout d’abord en raison de l’obligation morale qui s’impose à chacun sur le plan de la
responsabilité individuelle et la conscience du comportement juste.
Ensuite, le code pénal condamne le fait de ne pas révéler les faits de maltraitance dans son
article 432-3 :
« Le fait, pour quiconque ayant eu connaissance de privations, de mauvais traitements ou
d’atteintes sexuelles infligés à [...] une personne qui n’est pas en pleine mesure de se
protéger en raison de son âge, d’une maladie, d’une infirmité, d’une déficience physique ou
psychique [...]de ne pas en informer les autorités judiciaires ou administratives est puni de
trois ans d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende. »
... et j’ose agir
Le code de l’action sociale et des familles, par son article L.313-24, protège les témoins de
faits de maltraitance de toute sanction professionnelle. Extrait de l’article L.313-24 :
« le fait qu'un salarié ou un agent a témoigné de mauvais traitements ou privations infligés à
une personne accueillie ou relaté de tels agissements ne peut être pris en considération
pour décider de mesures défavorables le concernant en matière d'embauche, de
rémunération, de formation, d'affectation, de qualification, de classification, de promotion
professionnelle, de mutation ou de renouvellement du contrat de travail, ou pour décider la
résiliation du contrat de travail ou une sanction disciplinaire. »
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10] L’offre de soins et d’accompagnement social
Locomotion et déplacements : Apprendre à mobiliser les sens compensatoires pour se
déplacer en sécurité par :
 Apprentissage pour mobiliser mes sens compensatoires pour analyser et
comprendre mon environnement
 Apprentissage des techniques de protection
 Apprentissage des techniques de canne
 Apprentissage des techniques de guide pour mon entourage
 Utilisation des aides optiques (monoculaire, loupe électronique…) pour faciliter
mes déplacements en accédant aux informations écrites (panneau indicateurs….)
Accessibilité du logement et de mon environnement
 Conseils pour l’accessibilité du logement (éclairage, contrastes…) et prévention
des risques de chutes
 Intervention pour l’accessibilité de mon environnement de vie (immeuble,
quartier, village….)
Informer et sensibiliser
 Sensibilisation à la déficience visuelle ou auditive de mon entourage (famille,
aidants…)
 Sensibilisation à la déficience visuelle ou auditive dans mon environnement de vie
(voisinage, quartier, commerçant….)
Activité de la Vie journalière
 Apprentissage des techniques pour la préparation et la prise d’un repas simple
 Apprentissage pour reconnaitre les pièces et les billets
 Apprentissage pour reconnaitre ses vêtements
 Apprentissage pour le repassage
 Apprentissage pour les travaux de couture
 Apprentissage des techniques pour l’entretien de la maison (tâches ménagères)
 Apprentissage des techniques pour l’entretien du linge (repassage, rangement….)
 Adaptation de l’électro-ménager
 Organisation de la maison et rangement
 Adaptation des jeux de société
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Orthoptie
 Evaluation des capacités visuelles fonctionnelles
 Séances de rééducation
 Conseil en aides optiques et aides techniques
 Coordination et continuité des soins avec mes professionnels de santé
Technicien en compensation pour accéder aux informations informatisées
 Identification de l’environnement compensatoire en informatique adaptée
 Adaptation des paramétrages d’écran
 Formation à l’utilisation de l’environnement informatique
 Formation à l’utilisation du clavier
 Formation à l’utilisation des logiciels de compensation (vocalisation,
agrandissement…)
 Coordination avec les partenaires associatifs pour compléter ma formation initiale
(UNAFEV, AVH, AMV …)
Assistante de Service Social et Conseillère en Economie Sociale et Familiale
 Accompagnement administratif
 Coordination avec les partenaires sociaux
 Coordination du projet d’accompagnement
Etayage Psychologue
 Mobilisation d’un espace de parole individuel
 Participation à des groupes de paroles
 Participation aux journées de rencontre entre les bénéficiaires du SAMSAH
 Mise en relation avec un professionnel de proximité dans le cas d’un passage de
relais en libéral
Continuité des soins par le Médecin Coordinateur
 Assurer la coordination avec les professionnels de santé (médecin généraliste,
médecin spécialiste) avec mon accord (communication des bilans)
Interface de communication en LSF
 Intervention à la demande pour faciliter la communication des personnes sourdes
signantes avec des personnes physiques ou morales
 Conseil en aides techniques auditives
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Informations pratiques
Horaires d’ouverture du SAMSAH

Lundi au jeudi de 9h à 12h30 et 13h30 à 19h

Vendredi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h30

Samedi de 9h à 12h 30
Contact secrétariat :
Téléphone : 05.58.06.93.31
Courriel : [email protected]
Contact Directeur
Téléphone : 05.58.05.62.50
Courriel : [email protected]
Réunion de l’Equipe
Jeudi de 9h à 12 h tous les quinze jours.
En cas de litiges :
Toute personne accompagnée par le service ou son représentant légal peut faire appel
(dans la mesure où le directeur n'aurait pas réussi à régler le litige)
- Soit à un médiateur choisi sur la liste disponible à l’A.R.S. des Landes.
(www.ars.aquitaine.sante.fr)
- Soit auprès de la responsable qualité de l’IRSA.
Florine RASSENEUR
I.R.S.A.
156 Boulevard du Président Wilson
33 000 Bordeaux
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ANNEXE 1
« Le Projet de Soins et d’Accompagnement Social »
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Pôle Sensoriel des Landes
Modèle du Projet Individualisé de Soins et
d’Accompagnement Social
Le Programme Individuel de Soins et d’Accompagnement Social (PISAS) permet de formaliser les objectifs et les moyens mis en
œuvre par la personne et le plateau technique du service dans le respect des droits et des libertés de la personne accompagnée.
Le service est mobilisable et à votre écoute. N’hésitez pas à nous solliciter.
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Etape 1- Document préparatoire à la co-construction
Nom :
Prénom :
Attentes de la
personne
Besoins identifiés par le
service
Objectifs Généraux
Objectifs opérationnels
Objectifs retenus par la
personne
Objectif 1 :

OUI

NON

NON

NON

NON
Objectif 3 :

OUI
Objectif 4 :

OUI
Objectif 5:

OUI
Vos remarques :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
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Etape 2 – La mise en œuvre du Projet Individualisé d’Accompagnement
Nom :
Prénom :
Objectifs Généraux
proposés
Objectifs opérationnels
retenus par la personne
Moyens mise œuvre par
le service
Moyens mis en œuvre par
les partenaires
Indicateurs
Vos remarques :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
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Etape 3- Evaluation du Projet d’Individualisé d’Accompagnement
Nom :
Prénom :
Objectifs opérationnels
retenus par la personne
Evaluation des indicateurs
par le service
Evaluation des
Indicateurs par le
partenaire
Evaluation des indicateurs par
la personne
Evaluation des indicateurs par la
famille, les proches,
Vos remarques :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
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ANNEXE 2
Questionnaire de satisfaction
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Enquête de satisfaction SAMSAH des Landes
1- Prise de contact
Nos interrogations
Votre avis
Lors du premier entretien, la
présentation du service a été :
Très satisfaisante
Satisfaisante
inintéressante
Les documents Administratifs
étaient-ils adaptés ?
Non
Lors de cet entretien avez-vous eu
le sentiment d’avoir été écouté ?
Oui tout à fait
Oui
Pas vraiment
Non pas du tout
Au terme de l’entretien, avezvous une connaissance suffisante
des prestations et de
l’organisation du service pour
votre futur accompagnement ?
Oui tout à fait
Pas vraiment
Non pas du tout
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Vos remarques
2-L’accompagnement
De façon générale, la disponibilité
et l’écoute des professionnels
vous semblent :
Insatisfaisante
Plutôt insatisfaisante
Plutôt satisfaisante
Très satisfaisante
Avez-vous été associés à
l’élaboration de votre projet
individualisé de soins et
d’accompagnement social ?
Pas du tout
Plutôt non
Plutôt oui
Tout à fait
Pensez-vous avoir eu la possibilité
d’exprimer votre opinion et votre
avis sur l’accompagnement ?
Pas du tout
Plutôt non
Plutôt oui
Tout à fait
Trouvez-vous le service et les
professionnels joignables ?
Pas du tout
Plutôt non
Plutôt oui
Tout à fait
Trouvez-vous que les
professionnels sont à votre
écoute ?
Pas du tout
Peu
Plutôt
Tout à fait
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Trouvez-vous que les
professionnels sont disponibles ?
Pas du tout
Peu
Plutôt
Tout à fait
Trouvez-vous que les
professionnels sont respectueux
de vos avis et opinions ?
Pas du tout
Plutôt non
Plutôt oui
Tout à fait
Avez-vous le sentiment que votre
avis a contribué à modifier
l’organisation et le
fonctionnement du service ?
Pas du tout
Plutôt non
Plutôt oui
Tout à fait
Comment qualifiez-vous les
relations que vous avez eues cette
année avec les professionnels du
service ?
Insatisfaisante
Plutôt insatisfaisante
Plutôt satisfaisante
Très satisfaisante
Pensez-vous que
l’accompagnement proposé vous
a permis d’améliorer votre
autonomie ?
Pas du tout
Plutôt non
Plutôt oui
Tout à fait
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Pouvez-vous nous indiquer les points d’amélioration du service :
1--………………………………………………………………………………………………………………………………………………
2-……………………………………………………………………………………………………………………………………………
3-……………………………………………………………………………………………………………………………………………
Sur une échelle de 1 à 10 (1 étant le minimum et 10 le maximum), qu’elle appréciation donneriez-vous au
service ?
Observations :………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
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ANNEXE 3
« Le Questionnaire des Habitudes de vie »
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RECUEIL DES HABITUDES DE VIE
A) Niveau de réalisation
(1 réponse seulement)
Non réalisée
Ne s’applique pas
Prénom :
Réalisée par substitution
Avec difficulté
Sans difficulté
NOM :
Date :
Vie domestique et Vie courante
Vivre seul dans un logement indépendant
Gérer son budget et faire les démarches administratives
Gérer son argent au quotidien
Gérer son compte bancaire
Faire les démarches administratives
Faire son ménage
Entretenir son linge et ses vêtements







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Observations
Choisir les aliments appropriés pour vos repas, selon vos goûts et vos besoins
particuliers (quantité, type d’aliments)
    


Préparer vos repas (incluant l’utilisation des appareils électroménagers)

Prendre vos repas (incluant l’utilisation de la vaisselle et des ustensiles, le
respect des convenances, …)

Utiliser les services de restauration (services à table et restauration rapide)

Faire ses courses dans une grande surface
Condition corporelle
Dormir (confort, durée, continuité, …)


Pratiquer des activités physiques pour maintenir ou améliorer votre santé ou
votre condition physique (marche, exercices individuels ou en groupe, …)

Réaliser des activités relaxantes, de détente ou d’attention pour assurer votre
bien-être psychologique ou mental (yoga, méditation, jeux d’échecs, mots
croisés, …)

Vous mettre au lit et sortir de son lit
Soins personnels
Vous occupez de votre hygiène corporelle (se laver, se coiffer, prendre un bain
ou une douche, …)

Utiliser les équipements sanitaires de votre domicile (toilettes et autres
matériels nécessaires à l’élimination)

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Utiliser les équipements sanitaires autres que ceux de votre domicile (toilettes
et autres matériels nécessaires à l’élimination)

Vous habiller et vous déshabiller (vêtements, accessoires, incluant le choix des
vêtements)

Mettre, enlever et entretenir vos aides techniques (orthèses, prothèses,
lentilles et lunettes, …)

Prendre soin de votre santé (premiers oins, médication, consignes
thérapeutiques, …)

Utiliser les services dispenses par une clinique médicale, un centre hospitalier
ou de réadaptation

Communication
Entendre des sons
Comprendre la parole dans un environnement bruyant
Comprendre la parole dans un groupe
Comprendre la parole en face à face
Communiquer avec une autre personne à la maison ou dans la communauté
(exprimer ses besoins, tenir une conversation, …)
Communiquer avec un groupe personnes à la maison ou dans la communauté
(exprimer ses idées, tenir une conversation, …)





Communiquer par écrit (écrire une lettre, un message, …)


Lire et comprendre des informations écrites (journaux, livres, lettres,
signalisation, …) Si vous lisez avec des lunettes, cochez « aides techniques »

Utiliser un téléphone fixe, à votre domicile ou au travail

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


Utiliser un téléphone un téléphone cellulaire
Utiliser un ordinateur ou une tablette
Utiliser une radio, un téléviseur ou un système de son
Habitation
Entretenir votre résidence (ménage, lavage, réparations mineures, …)


Entretenir l’extérieur de votre résidence (gazon, jardin, neige, …)

Pouvoir se déplacer en sécurité dans son logement
Utiliser l’ameublement et les équipements de votre résidence (bureau,
rangement, chauffage, …)




Vous déplacer sur le terrain de votre résidence (cour, parterre, etc.)

Effectuer des travaux lourds (grand ménage, peinture, réparation majeures, …)
Entrer et sortir de votre résidence
Vous déplacer à l’intérieur de votre quartier
Déplacements
Vous déplacer dans la rue ou sur le trottoir (incluant traverser) dans votre
quartier

Vous déplacer dans la rue ou sur le trottoir dans un environnent inconnu

Vous déplacer sur une surface glissante ou inégale (neige, glace, herbe,
gravier…)

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


Utiliser les escaliers
Vous déplacer à bicyclette (pour vos transports, vos loisirs, …)
Utiliser des moyens de transport comme passager (auto, autobus, taxi, …)
Responsabilités
Reconnaître la valeur habituelle de l’argent et utiliser les différentes pièces et
papier monnaye.
Faire des achats (choix de la marchandise, mode de paiement, achat par
téléphone, …)



Planifier votre budget et respecter vos obligations financières (répartition des
dépenses et des économies, paiement des comptes)

Assumer vos responsabilités envers autrui et la société (respect des droits et
biens d’autrui, vote, respect des lois et règlements)

Utiliser les cartes bancaires et le guichet automatique



Assumer vos responsabilités personnelles ou familiales
Assurer l’éducation de vos enfants
Prendre soin de vos enfants (santé, alimentation, habillement, …)
Relations interpersonnelles
Maintenir des relations affectives ou sociales avec d’autres membres de votre
famille (frère, sœur, oncle, …)
Maintenir des liens avec des amis
Maintenir des liens sociaux avec ses voisins



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



Maintenir des liens sociaux avec ses collègues de travail
Maintenir des liens sociaux dans le cadre de ses études ou de ses loisirs
Réagir de façon adaptée face à une situation risquée
Maîtriser son comportement dans ses relations avec autrui
Vie communautaire
Vous rendre dans les établissements de services de votre milieu
(gouvernementaux, bancaires, juridiques, postaux, …)

Vous rendre dans les établissements de services (gouvernementaux, bancaires,
juridiques, postaux, …)

Utiliser les services de votre milieu (gouvernementaux, bancaires, juridiques,
postaux, …)

Vous rendre dans les commerces de votre milieu (supermarché, centre
d’achats, dépanneur, …)

Entrer et vous déplacer dans les commerces de votre milieu (supermarché,
centre d’achats, dépanneur, …)

Utiliser les commerces de votre milieu (supermarché, centre d’achats,
nettoyeur, …)

Participer à des organisations sociocommunautaire (clubs sociaux, groupes
d’entraide, …)

Participer à des activités reliées à des pratiques religieuses ou spirituelles

Education
Réaliser des activités d’apprentissage liées à la formation professionnelle (école
de métier, université, collège, …)

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Travail ou associatif


Etre ponctuel
Rechercher un emploi
Occuper un travail rémunérer
Note : si vous ne travaillez pas actuellement et que vous désirez travailler,
cocher « ne s’applique pas »
Vous rendre à votre lieu d’occupation principale (travail, étude, bénévolat, …)



Entrer et vous déplacer dans votre lieu d’occupation principale (travail, étude,
bénévolat, …)

Utiliser les services de votre milieu principal (travail, études incluant cafétéria,
services au personnel, …)

Réaliser des activités non-rémunérées (bénévolat)
Loisirs

Pratiquer des activités sportives ou récréatives (marche, sports et jeux)
Pratiquer des activités artistiques, culturelles ou artisanales (musique, danse,
bricolage, …)
Assister à des événements sportifs
Assister à des événements artistiques ou culturels (spectacles, cinéma,
théâtre…)
Réaliser des activités de plein air (randonnée, camping, …)
Utiliser les services de loisirs de votre milieu (bibliothèque, centre de loisirs
municipal, …)





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Connaissances
Avez-vous déjà bénéficié d'apprentissages en :
Braille
Bureautique Adaptée
Instruction en Activité de la Vie Journalière
Instruction en locomotion
Ergothérapie
Psychomotricité
Orthoptie (basse-vision)
Autres ?
oui
non
 








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Lieux et périodes
ANNEXE 4
Liste des Médiateurs de l’ARS
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Septembre 2014
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Institution
Régionale des
Sourds et des
Aveugles
Livret d’Accueil
SAAAS 40
Service d’Aide à l’Acquisition de
l’Autonomie et à la Scolarisation
des Landes
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Votre enfant est accueilli au sein du Service d’Aide à
l’Acquisition de l’Autonomie et à la Scolarisation des Landes
(SAAAS 40). Sur le plan administratif, c’est un Service
d’Education et de Soins Spécialisées A Domicile (SESSAD), géré
par l’Institut Régionale des Sourds et Aveugles (IRSA). Le
service est affilié à la Fédération Nationale pour l’Insertion des
Personnes Sourdes et Aveugles en France (FISAF).
Nous vous proposons de découvrir au travers de ce livret les
éléments permettant de mieux cerner l’offre de soins et le
fonctionnement du service.
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1] Les bénéficiaires
Le Service d’Aide à l’Acquisition de l’Autonomie et à la Scolarisation s’adresse aux enfants et adolescents
déficients visuels âgés de 3 à 20 ans, domiciliés dans le département des Landes, scolarisés dans les
établissements scolaires privés et publics (écoles, collèges, lycées) en proximité du domicile familial.
2] L’admission
L’admission dans ce service est soumise à la décision de la CDAPH (Commission des Droits et de
l’Autonomie des Personnes Handicapées). Après la notification et chaque année, la famille et l’équipe du
SAAAS (avec l’accord d’accompagnement par le consentement éclairé) procède à une phase d’évaluation
des capacités visuelles fonctionnelles dans différents domaines (orthoptique, aides techniques, AJV,
locomotion, …). Ces évaluations vont nous permettre de comprendre et de faire comprendre à nos
partenaires institutionnels (inspection académique, enseignants de l’éducation nationale, MLPH,
associations…) comment votre enfant utilise ses capacités sensorielles fonctionnelles pour la réalisation
des actes de la vie de tous les jours, à l’école et à la maison. A partir de ces éléments, la famille, avec le
soutien de l’équipe pluridisciplinaire va élaborer un Projet Individualisé d’Accompagnement (PIA). Ce
projet déterminant les axes de travail et moyens d’intervention des professionnels tout au long de l’année.
3] Concept d’intervention
La loi du 11 février 2005 considère que le handicap n’est plus une caractéristique de l’individu, mais
plutôt le résultat de l’interaction entre des personnes qui ont des différences avec un environnement. Le
SAAAS va donc s’attacher à mettre en œuvre un accompagnement axé sur l’identification et l’analyse des
capacités visuelles fonctionnelles en les confrontant à la réalité de leurs différents environnements
(Logement, école, quartier, centre de loisirs ….). Le service va intervenir directement auprès de l’enfant,
mais aussi mesurer les effets de l’interaction entre ses capacités et son environnement de vie. Il s’agit de
rendre l’environnement de vie accessible et s’assurer qu’il ne constitue pas un frein à l’acquisition de
l’autonomie et au développement de sa participation sociale.
Facteurs de risques
Facteurs Personnels
Facteurs Environnementaux
Systèmes organiques / Aptitude
Facilitateur / Obstacle
Intégrité Déficience / Capacité Incapacité
Interaction
Identification des Habitudes de vie et rôles sociaux pour favoriser la participation
Sociale et intervenir sur les situations d’handicap
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5] Les objectifs
L’ensemble des professionnels a pour objectif de donner à l’enfant ou l’adolescent tous les moyens
d’accéder à une autonomie maximale dans les situations qu’il rencontre au quotidien : à l’école, dans sa
famille, dans ses relations avec les autres, dans ses activités sportives ou de loisirs.
Les interventions proposées se déroulent dans des lieux différents, en fonction des attentes et des besoins
de l’enfant et de sa famille. La durée de l’accompagnement par le service est forcément liée à l’acquisition
de l’autonomie de l’enfant.
-
-
à l’école : implication dans les réunions de suivi de la scolarité, soutien individualisé par les
enseignants spécialisés, adaptation des documents scolaires, sensibilisation de l’équipe
enseignante, sensibilisation des camarades de classe, intervention des rééducateurs (temps du
repas, déplacements, …), observations en classe, étude de l’accessibilité, ergonomie…
au service : rééducation orthoptique, soutien psychologique, formation à l’apprentissage des aides
techniques, activités adaptées en groupe, groupe de parole, …
à domicile : séances de rééducation en AVJ, conseils d’adaptation de l’environnement…
dans l’environnement proche : séances de locomotion, intervention dans les clubs sportifs ou de
loisirs…
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6] Projet individualisé d’accompagnement
Le Projet Individualisé d’Accompagnement (PIA) est co-construit avec l’enfant et sa famille. Il est formalisé
à partir d’une méthodologie projet construite selon les étapes suivantes :
1- Recueil des attentes de l’enfant et de la famille
2- Identification des besoins par le service
3- Analyse pluridisciplinaire et organisation de la réponse dans le cadre du PIA
4-Evaluation régulière du Projet
Le Projet Individualisé d’Accompagnement doit :
Rappeler la situation de l’enfant : nature et incidences fonctionnelles de la déficience sur son
autonomie et sa participation sociale
Fixer les objectifs de la scolarisation et de l’acquisition de l’autonomie de l’enfant
Indiquer les aménagements apportés : aides techniques, aides optiques, apprentissages spécifiques
(locomotion, AVJ)
Spécifier les modalités des interventions auprès de l’enfant : mode et rythme d’intervention de l’équipe
éducative, rééducative ou paramédicale lors du temps de classe et/ou à la maison
Déterminer les modalités de la concertation : rythme des concertations entre l’équipe du SAAAS et la
famille afin de donner des informations détaillées sur l’évolution de l’enfant
Le PIA est composé de 3 feuillets correspondant aux 3 étapes de son élaboration, de sa mise en œuvre et
de son évaluation
1ére Etape : Le recueil des attentes des enfants et des familles
Cette phase initiale permet de recueillir les attentes de l’enfant et de sa famille, d’identifier les besoins et
de proposer une réponse dans le cadre du Projet d’Accompagnement. Cette étape est surtout l’occasion
pour l’enfant et sa famille d’indiquer le choix des prestations proposées par le service.
Attentes de la personne
Accompagnée
Besoins identifiés par
le service
(phase d’évaluation)
Objectifs Généraux
proposés par le service
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Objectifs
opérationnels
Objectif opérationnels
retenus par l’enfant et sa
famille
2éme Etape: La mise en œuvre du projet
A partir du choix des objectifs par les enfants et les familles, le service indique quels sont les moyens et les
compétences du plateau technique qui vont être mobilisés. Le service définit des indicateurs. Ce sont ces
indicateurs qui vont être évalués au cours de l’année. Les objectifs opérationnels pouvant se développer
sur plusieurs années.
Objectifs généraux
Objectif opérationnels
retenus par la personne
Moyens par le service ou les
partenaires
Indicateurs pertinents retenus
3ème Etape : L’évaluation du projet
L’évaluation du projet est régulière. Elle est réalisée avec l’enfant et la famille et par le référent du
projet individualisé au sein du service (éducatrice spécialisée et l’assistante de service social).
Objectifs opérationnels
Indicateurs pertinents
retenus
Evaluation par
l’enfant
Evaluation par la
famille
Evaluation par le service
L’évaluation du projet est régulière. Elle est réalisée avec l’enfant et la famille et par le référent du
projet individualisé au sein du service (éducatrice spécialisée et l’assistante de service social).
Calendrier de mise en œuvre du Projet Individualisé




Calendrier
Dès l’admission (souvent en Recueil des attentes identifications des besoins
septembre)
et analyse pluridisciplinaire pour organiser la
réponse
Vacances de la Toussaint
Formalisation du projet et présentation à la
famille
A partir des Vacances de la Mise en œuvre du projet
Toussaint
Mai-Juin-juillet
Evaluation des indicateurs et redéfinition le cas
échéant des objectifs opérationnels
La démarche projet
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Identifications des
besoins
(Phase d’évaluation)
Recueil des attentes de l’enfant
et de sa famille
Analyse pluridisciplinaire et organisation de la réponse
dans le cadre de la co-construction du projet individualisé
d’accompagnement (PIA)
Formalisation du projet
Accompagnement et soins
interventions dans
l’environnement de vie
Evaluation du projet
Réactualisation du projet
Sortie du service
Renouvellement de la
notification auprès de la MLPH
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7] les interventions des professionnels du SAAAS
7.1- : La scolarisation : Les enseignants spécialisés
La scolarisation à l’école maternelle et primaire
La scolarité doit être adaptée à chaque situation pédagogique rencontrée par l’enfant. L’association des
techniques de compensation et d’une pédagogie adaptée doit rendre possible la poursuite de la scolarité
en milieu ordinaire sans discrimination, en tenant compte des capacités et des incapacités particulières de
l’enfant.
La scolarisation au collège et au lycée
L’accès à la scolarité en secondaire se caractérise par une modification profonde des habitudes scolaires et
de vie des jeunes déficients visuels.
Il s’agit en effet de comprendre les approches pédagogiques variées. Au collège, le nombre d’enseignants
est important. Le service doit alors permettre de faciliter la compréhension par le jeune déficient visuel des
approches pédagogiques différentes selon les enseignants et de bien faire comprendre les attentes de
chaque discipline.
Définir des outils compensatoires adaptés à la situation de l’élève : la proposition d’outils compensatoires
(optique ou technique) doit se faire au regard des contraintes scolaires. Il faut donc étudier et mettre en
relation les demandes des enseignants, les attentes du jeune et de sa famille ainsi que les contraintes du
milieu scolaire.
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L’intervention des professionnels
Professionnels du SAAAS
Aspect Institutionnel
-Fonctionnement et
organisation du service…
-Participation aux
réunions
-Coordination interne et
externe (partenaires)
Aspect compensation
-Adapte les supports de cours
(images, textes, cartographie….)
-S’assure de l’accès aux sens en
utilisant les supports pédagogiques
adaptés
-Apprentissage du braille
-Apprentissage à l’utilisation de
l’environnement informatique adapté
-Sensibilisation, informations à la
déficience Visuelle
-Aspect social et relationnel
-Aspect psychologique
-Accessibilité de l’environnement de
vie et de scolarisation
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Aspect relationnel
-Relation régulière avec
les familles, les
enseignants de la classe
d’accueil, les équipes
pédagogiques, les AVS
-Conseils aux familles
dans le domaine de la
compensation
pédagogique
-Relation avec les
Enseignants référents
Le cadre d’intervention des enseignants spécialisés SAAAS
Les enseignants spécialisés interviennent dans le domaine de la compensation lorsqu’une difficulté
est identifiée par l’équipe éducative de l’école
Les attendus de l’école


Les capacités de l’enfant
Le socle commun de l’Education Nationale

La progression pédagogique de l’enseignante de
la classe d’accueil

Notions abordées et pédagogie utilisée par
l’enseignant de la classe d’accueil
Capacités cognitives de l’enfant


Incidences fonctionnelles de la
déficience visuelle et auditive
dans le cadre scolaire
Incidences psychologiques en lien avec
la déficience
Difficultés identifiées
Mobilisation et utilisation des outils compensatoires
l’enseignante de la classe
par
Evaluation des besoins et définition
des modalités de compensation à
mettre en œuvre
La compensation en déficience visuelle






Aides techniques et Aides optiques
Braille
Informatique adapté
Adaptation des supports de cours
Accessibilité de la classe et de la structure scolaire
Informations et conseils
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7.2- La coordination et le fonctionnement du service : Un Directeur
7.3- La mise en place des stratégies de compensation dans les déplacements : Un Instructeur en
locomotion
L’apprentissage des techniques de locomotion vise à permettre aux enfants déficients auditifs et visuels de
se déplacer avec sécurité, autonomie et aisance dans des environnements familiers ou non. Il permet :
- De découvrir et d’acquérir un patrimoine de connaissances concernant son environnement
- De faciliter l’inclusion sociale, scolaire et professionnelle
- De contribuer à l’épanouissement de sa personnalité
Lors de cet apprentissage, les différents sens vont être sollicités afin de venir étayer et/ou remplacer la
fonction visuelle (olfactif, tactile, auditif…). Ainsi l’apprentissage des techniques de locomotion s’articule
autour de plusieurs axes de travail que ce soit en extérieur ou en intérieur :
- Analyse de l’environnement et stratégies d’orientation
- Développement et entraînement des sens de compensation
- Apprentissage des techniques d’utilisation d’outils de compensation (canne de détection, monoculaire,
technique de guide, balayage visuel...)
- Utilisation optimale des capacités visuelles fonctionnelles (en coordination avec les professionnels de
la basse vision)
7.4- La mise en place des stratégies de compensation pour la réalisation des actes de la vie courante : Le
rééducateur en Activité de la Vie Journalière
Son intervention s’inscrit dans une démarche globale en permettant à l’enfant ou l’adolescent de développer ses
compétences sensorielles (vision, toucher, audition…), de l’aider à s’approprier des techniques gestuelles et
comportementales spécifiques et de lui proposer d'utiliser des matériels palliatifs adaptés (repères tactiles,
éclairage, organiseurs, rangements, téléphonie, …). Il s’agit par exemple :
o
o
o
o
o
De la réadaptation du geste : par exemple se servir à boire, il est indiqué comment faire reposer
légèrement la bouteille sur le verre pour ne pas verser à côté ;
De l’utilisation des sens compensatoires : comme le toucher afin d’identifier les pièces de monnaie
ou la baresthésie (sens du poids) pour apprécier par exemple le niveau de remplissage d’un récipient
De conseils en aides techniques : utilisation de matériel facilitant ou permettant la réalisation d’une
activité ;
De l’adaptation de l’environnement : comme la mise en place de repères visuels et tactiles facilitant
de nouveau l’utilisation d’un matériel ; exemple : des butées tactiles sur fer à repasser, four lavelinge, …
Des informations et conseils d’utilisation : sur des revues en gros caractères, des jeux adaptés, des
bibliothèques sonores, …
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Page 53
7.5- L’accès aux droits : Une Assistante de service social
L’assistante de service social de par sa position dans le dispositif doit être en capacité de faire le lien entre
la famille et les différentes structures et les professionnels du service. Elle va être le garant auprès de la
famille de la cohérence du projet.
Elle est chargée d’établir une relation de soutien axée sur l’écoute, la compréhension des difficultés
rencontrées par la famille. Elle accompagne les familles dans leurs démarches, les informent de leurs droits
et des possibilités d’accès aux aides techniques et financières. Mais son rôle s’inscrit dans une démarche
globale en rapport avec les habitudes de vie et aux rôles sociaux au sein d’une communauté :



Besoins d’informations des familles
Ressources à mobiliser pour favoriser la participation sociale
Rendre accessible les ressources de la collectivité.
En lien avec les autres membres de l’équipe (psychologue, éducateur, rééducateurs, …) elle va également
contribuer à la mobilisation des compétences individuelles et sociales de l’enfant pour favoriser, le
développement de son autonomie et à son inclusion dans son environnement.
7.6- Favoriser la participation sociale : Une éducatrice spécialisée
L’éducatrice spécialisée du SAAAS intervient pour venir répondre à des besoins clairement identifiés dans
le domaine de la compensation pour favoriser l’acquisition d’une autonomie pleine et entière. Elle va
mobiliser des médiations éducatives pour favoriser la sociabilité qui est la capacité d'un individu ou d'un
groupe d'individus à évoluer en société, et à pénétrer au sein de nouveaux réseaux sociaux (tenir
une conversation, respecter la norme sociale …). Elle se développe notamment par la socialisation qui est
le processus au cours duquel un enfant apprend et intériorise les normes et les valeurs tout au long de sa
vie, dans la société à laquelle il appartient, et construit son identité sociale.
Pour atteindre cet objectif de sociabilité, l’éducateur spécialisé va proposer un accompagnement en
mobilisant des médiations autour des axes principaux suivants :
1- Le développement des compétences individuelles : Le savoir-faire pour comprendre et
s’adapter aux codes et normes de l’environnement de vie en mobilisant des stratégies adaptées
pour, communiquer, réaliser les gestes de la vie courante dans un environnement connu et inconnu.
2- Le développement des compétences sociales : le savoir-être au sein d’un groupe restreint à
partir de valeurs comme l’entraide, altruisme, la solidarité…
3- La découverte et l’accès aux biens communautaires (médiathèque, mairie, centre social,
centre de vacances ….)
4- La médiation familiale
L’éducateur spécialisé en lien avec l’équipe pluridisciplinaire participe à la construction, la coordination
pour la mise en œuvre et l’évaluation des projets personnalisés d’accompagnement des enfants
accompagnés par les services.
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7.7- La réassurance psychologique : Un Psychologue
La psychologue du service a pour mission de proposer un lieu de parole pour les enfants et adolescents,
mais aussi pour les parents. Il peut être individuel ou sous forme d’entretiens en petits groupes de paroles
qui vont venir mutualiser le vécu et les expériences acquises par les familles autour de la déficience
visuelle. En effet, même si le principe de l’intégration scolaire semble la solution la plus adaptée au bien
être, à l’apprentissage et à l’acquisition de l’enfant présentant une déficience visuelle, l’expérience de
professionnels œuvrant dans ce domaine met en lumière la nécessité pour ces enfant, notamment pour les
adolescents, de se retrouver pour échanger sur leur spécificité de malvoyants ou non-voyants et les
difficultés qui en découlent.
7.8- la mobilisation des capacités visuelles fonctionnelles : L’orthoptiste Basse Vision :
A partir des éléments médicaux du bilan ophtalmologique, l’orthoptiste évalue les capacités visuelles
fonctionnelles et de rééducation. Cette professionnelle de la basse vision réalise lors du bilan annuel une
évaluation des capacités visuelles fonctionnelles. Elle propose le cas échéant une rééducation, en fonction
des besoins de l’enfant afin qu’il puisse prendre conscience de ses capacités visuelles, stimuler et optimiser
son potentiel visuel, utiliser sa vision autrement, organiser son geste en fonction de sa vision et manipuler
une aide optique lorsqu’elle est nécessaire. Elle informe l’équipe de la vision fonctionnelle de l’enfant et
peut être amenée à se déplacer dans la classe de l’enfant et à participer aux sensibilisations proposées
dans l’établissement scolaire. L’évaluation des capacités visuelles fonctionnelles permet également
d’identifier les besoins de rééducation, d’adaptation et d’aides techniques. Elle est dimensionnée en
fonction des éléments de connaissance, de situation et de l’âge de l’enfant, et peut comprendre les bilans
suivants. Cette évaluation doit permettre à tout enfant ou adolescent qui a besoin de rééducation de
trouver au service, dans la mesure de ses moyens, les réponses adaptées à ses capacités.
7.8- L’adaptation des documents écrits : Un transcripteur des documents
- Le service de transcription du SAAAS va adapter les textes, les images des documents pédagogiques à
partir des capacités visuelles fonctionnelles de chaque enfant. Le positionnement du SAAAS est
volontairement orienté vers une utilisation de l’informatique comme outil d’accès aux documents
pédagogiques. Le recours au format PDF est donc privilégié dans la mesure des capacités visuelles
fonctionnelles des enfants. L’apprentissage à l’utilisation de l’ordinateur est proposé à partir du CM1 avec
l’objectif d’une autonomie d’utilisation pour l’entrée en 6 ème.
- La transcriptrice du SAAAS va venir épauler les enseignants spécialisés pour répondre à la demande
massive d’adaptation de documents. Dans un premier temps, les enseignants spécialisés vont compenser
en adaptant les documents notamment pour les cartes et pour le braille et solliciter dans un deuxième
temps la transcriptrice pour répondre en temps et en heure à la demande.
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Demande des enseignants de la classe d’accueil
-
Adaptation
ponctuelle
(Carte, texte court..)
Adaptation
Braille
Adaptation (manuels
scolaires, romans..)
Enseignants spécialisés
SAAAS
Adaptation Format
PDF
Transcriptrice SAAAS
Retour enseignant de la classe
d’accueil
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8] L’offre de soins et d’accompagnement social
Accès aux droits
 Accompagnement administratif des familles (renouvellement dossier orientation…)
 Coordination avec les partenaires sociaux
 Coordination et évaluation des projets individualisés d’Accompagnement
Réassurance Psychologue
 Proposer un espace de parole individuel
 Animer des groupes de parole
 Assurer l’orientation vers des professionnels de proximité
Accueil et communication
 Envoi aux familles des comptes rendus, des bilans (évaluation, réadaptation)
 Accueil téléphonique et renseignements
Accessibilité des documents écrits
 Adaptation des contenus pédagogiques pour les rendre accessibles et compréhensibles
Soutien à la scolarisation
 Adaptation de la pédagogie proposée par l’enseignant ou les enseignants de la classe
d’accueil pour la rendre accessible (identification des zones de dépendances de l’enfant pour
accéder, comprendre et appliquer les contenus scolaires…)
 Accompagnement individualisé pour la reprise des notions non acquises et accompagnement
dans la classe (primaire)
 Participation aux réunions de suivi de la scolarité
 Conseils et coordination avec l’enseignant ou l’équipe pédagogique
 Information des parents sur les aspects pédagogiques spécialisés
 Sensibilisation des enseignants et sensibilisation de la classe
 Travail en collaboration avec AVS ou EVS
 Adaptation des documents pédagogiques
 Regroupement pédagogique
 Accéder aux documents écrits
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Sociabilité et Soutien à l’éducation familiale
 Développement et entrainement des compétences sociales
 Développement et entrainement des compétences individuelles :
-Pour la découverte de l’environnement et l’accès aux biens communautaires
-Pour développer l’autonomie dans un environnement connu et inconnu
 Soutenir un projet professionnel
 Information et sensibilisation à la déficience sensorielle
 Accompagnement de la famille dans la construction d’un projet pour leur enfant
 Information sur les situations de handicap liées à la déficience auditive
 Renforcement et valorisation les compétences éducatives familiales
 Optimisation des relations et de la communication de l’enfant avec sa famille
 Accéder aux documents écrits
 Développer son autonomie en compensant par le geste
Déplacement en sécurité :
 Apprendre à mobiliser les sens compensatoires pour se déplacer en sécurité
 Repérage des lieux inconnus
 Apprentissage des techniques de guide
 Apprentissage des techniques de canne
 Conseils auprès des familles pour l’accessibilité du logement
 Conseils pour l’accessibilité de l’environnement de vie (immeuble, quartier….)
 Sensibilisation à la déficience visuelle (famille, aidants, au sein du quartier, …)
 Sensibilisation des enseignants et de la classe d’accueil
Mobilisation des capacités visuelles fonctionnelles
 Evaluation des capacités visuelles fonctionnelles
 Séances de Rééducation
 Conseil en aides optiques et éclairage
 Observation en classe
 Coordination avec les partenaires médicaux (continuité des soins, …)
Accéder aux nouvelles technologies et aux aides techniques
 Identification de l’environnement compensatoire en aides techniques
 Formation à l’utilisation des aides techniques en lien avec l’orthoptiste
 Adaptation des paramétrages d’écran
 Formation à l’utilisation de l’environnement informatique adapté
 Formation à l’utilisation du clavier
 Formation à l’utilisation des logiciels de compensation (vocalisation, agrandissement…)
 Coordination avec les partenaires
9] La bientraitance
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La notion de bientraitance
Comprendre la bientraitance, c’est avant tout essayer d’en circonscrire un périmètre. La bientraitance est à
la fois une valeur et une question éthique.
Tout d’abord, la bientraitance est une culture fondée sur des valeurs communes visant à faire reconnaître
sans condition l’humanité d’autrui en tant que sujet conscient, libre et acteur de ses actes. Dans ce cadre,
l’IRSA place la bientraitance au centre de sa structure et de son organisation.
La bientraitance se comprend également comme une exigence éthique renvoyant à une démarche
permanente, une vigilance constante, afin de promouvoir sans cesse le bien-être et l’épanouissement de la
personne à chaque étape de l’accompagnement comme à tous les niveaux de l’organisation.
Cette démarche nous concerne tous dans nos pratiques professionnelles, nos rapports avec les usagers et
notre engagement dans le milieu du handicap sensoriel.
La bientraitance en pratique
La bientraitance est une exigence quotidienne, tant personnelle que collective. Voici quelques exemples de
bientraitance :
Au niveau individuel:
- J’évite la familiarité, je reste chaleureux (se) et poli(e). Je suis le garant d’un environnement rassurant.
- Je respecte et fais respecter l’intimité de la personne tout en veillant à sa sécurité.
- Je valorise la personne dans ce qu’elle peut faire. Je l’encourage au quotidien.
Au niveau professionnel :
- Je m’assure que mon action est en cohérence avec le projet global de la personne en garantissant
l’adaptabilité et accessibilité à chacun.
- J’œuvre pour rendre claires et accessibles les informations transmises à l’usager ou à sa famille.
- Je suis à l’écoute de la personne, de ses besoins et attentes. Je sollicite et recherche sa participation et
son assentiment éclairé.
Au niveau du service :
- Le règlement de fonctionnement est clair et accessible à tous, professionnels, usagers et familles.
- L’établissement met en place des procédures d’enregistrement et de traitement des réclamations.
- J’applique les procédures institutionnelles et fais en sorte qu’elles soient respectées.
En pratique, la bientraitance c’est avant tout penser en permanence au sens de l’action que l’on conduit,
c’est se montrer capable d’interroger ses pratiques afin d’être toujours en conformité avec l’exigence
inconditionnelle du respect de la personne.
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Les cas de maltraitance.
 Les privations ou violations de droits : limitation de la liberté de la personne, privation de l’exercice
de ses droits civiques ...
 Les violences physiques, psychiques ou morales : coups, abus d’autorité, comportement
d’infantilisation...
 Les violences médicales ou médicamenteuses : manque de soins, abus de traitement, non prise en
compte de la douleur...
 Les violences matérielles et financières : vols, locaux inadaptés, manque d’accessibilité...
 Les négligences actives : toutes formes de sévices, abus, manquements pratiqués avec intention de
nuire...
 Les négligences passives : relevant de l’ignorance, de l’inattention de l’entourage. Elles sont sans
intention de nuire.
Comment faire face aux cas de maltraitance
Je dois agir...
Le fait d’être témoin d’un fait de maltraitance ou d’entendre des plaintes oblige le professionnel à agir.
Tout d’abord en raison de l’obligation morale qui s’impose à chacun sur le plan de la responsabilité
individuelle et la conscience du comportement juste.
Ensuite, le code pénal condamne le fait de ne pas révéler les faits de maltraitance dans son article 432-3 :
« Le fait, pour quiconque ayant eu connaissance de privations, de mauvais traitements ou d’atteintes
sexuelles infligés à [...] une personne qui n’est pas en pleine mesure de se protéger en raison de son âge,
d’une maladie, d’une infirmité, d’une déficience physique ou psychique [...]de ne pas en informer les
autorités judiciaires ou administratives est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45000 euros
d'amende. »
... et j’ose agir
Le code de l’action sociale et des familles, par son article L.313-24, protège les témoins de faits de
maltraitance de toute sanction professionnelle. Extrait de l’article L.313-24 :
« le fait qu'un salarié ou un agent a témoigné de mauvais traitements ou privations infligés à une personne
accueillie ou relaté de tels agissements ne peut être pris en considération pour décider de mesures
défavorables le concernant en matière d'embauche, de rémunération, de formation, d'affectation, de
qualification, de classification, de promotion professionnelle, de mutation ou de renouvellement du
contrat de travail, ou pour décider la résiliation du contrat de travail ou une sanction disciplinaire. »
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10] Informations pratiques
Horaires d’ouverture du SAAAS

Lundi au jeudi de 9h à 12h30 et 13h30 à 19h

Vendredi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h30

Samedi de 9h à 12h 30
Le service est ouvert 36 semaines (pédagogiques) et 40 semaines (éducatif & thérapeutique) par an.
Réunion de l’Equipe
Mardi de 13h30 à 16 h30 tous les quinze jours.
Contact secrétariat
Téléphone : 05.58.05.62.57
Courriel :
[email protected]
Contact Directeur
Contact en cas d’urgence
Téléphone : 05.58.05.62.50
Téléphone : 06.43.39.72.25
Courriel : [email protected]
PÔLE SENSORIEL
DES LANDES
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11] La sortie du service : Le projet de sortie
La famille peut, à tout moment, décider la fin de l’accompagnement par le service.
Le service en accord avec la famille peut proposer un arrêt de l’accompagnement si les objectifs
d’autonomie et de participation sociale sont atteints (évaluation du projet individualisé
d’accompagnement). Dans le cas d’un arrêt de l’accompagnement, le service propose à la famille un projet
de sortie. Celui-ci mentionne les modalités de passage de relais éventuel et le suivi du service dans le cadre
du service de suite (le service reste mobilisable ponctuellement pour répondre aux besoins de l’enfant)
12] Le recueil du niveau de satisfaction des enfants et de la famille : La démarche qualité
Le service va proposer chaque année aux familles un questionnaire « Qualité » pour recueillir leurs avis sur
le fonctionnement du SAAAS
A titre individuel, les familles ont toute liberté d’adresser une plainte auprès de la responsable qualité de
l’IRSA.
Florine RASSENEUR
I.R.S.A.
156 boulevard du Président Wilson
33 000 Bordeaux
- auprès des médiateurs de l’ARS (voir arrêté et liste annexée ci-après).
13] le Partenariat
Le service travaille en étroite collaboration avec :
- l’Inspection Académique
- Le CAMSP (Centre d’Action Médico-Sociale Précoce) de DAX et le CSES Alfred Peyrelongue, la Maison
Landaise des Personnes Handicapées (MLPH)
- Les services et établissements médicosociaux du département (APF, ADAPEI….)
-Coordination avec les professionnels libéraux
- Les associations du département
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ANNEXES
Modèle de Projet d’Accompagnement Individualisé
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Pôle Sensoriel des Landes
Modèle du Projet Individualise
D’Accompagnement SAAAS
L’objectif du service est de permettre aux enfants et aux adolescents déficients sensoriels de poursuivre une scolarité de proximité et de
construire les compétences indispensables à une participation sociale active.
Le Projet Individualisé d’Accompagnement (PIA) formalise les attentes des usagers, les besoins identifiés par le service et les objectifs et
moyens mis en œuvre au cours de l’année.
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Etape 1- Consentement éclairé
Nom :
Prénom :
Date de naissance :
Attentes de l’enfant
Attentes de la famille
Besoins identifiés par le
service
Objectifs opérationnels
Objectifs retenus par
l’enfant et la famille
Objectif 1 :
1-
2-

OUI

NON

NON

NON

NON
Objectif 2 :

OUI
Objectif 3 :
3-

OUI
Objectif 4 :
4-

OUI
Vos remarques :
………………………………….……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………….………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
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Etape 2 – PIA
Nom :
Prénom :
Date de naissance :
Objectifs opérationnels retenus
par l’enfant et la famille
Moyens mise œuvre par le
service
Indicateurs pertinents retenus
1234-
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Moyens mis en œuvre par
les partenaires (le cas
échéant )
Etape 3 – Evaluation du PIA
Nom :
Prénom :
Date de naissance :
Objectifs opérationnels
retenus par l’enfant et la
famille
Objectifs à poursuivre
Evaluation par le service
réalisé
Non
réalisé
En
cours
Niveau de satisfaction par
l’enfant
satisfait
Pas satisfait
Niveau de satisfaction par les
parents
satisfait
Pas satisfait
1Observation :
…………………………………………
…………………………………………
…………………………………………
Observation :
.………………..……………………
………………………………………
……………………………………..
réalisé
Non
réalisé
En
cours
2-
satisfait
Pas satisfait
Observation :
…………………………………………
…………………………………………
…………………………………
satisfait
Pas satisfait
.
Observation :
…………………………………………
…………………………………………
…………………………………………
Observation :
…………………………………..…
………………………………………
…………………………………….
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Observation :
…………………………………………
…………………………………………
…………………………………
Objectifs opérationnels
retenus par l’enfant et la
famille
Objectifs à poursuivre
Evaluation par le service
réalisé
Non
réalisé
En
cours
Niveau de satisfaction par
l’enfant
satisfait
Pas satisfait
Niveau de satisfaction par les
parents
satisfait
Pas satisfait
3Observation :
…………………………………………
…………………………………………
…………………………………………
Observation :
……………………………………….
.………………………………………
……………………………………….
réalisé
Non
réalisé
En
cours
satisfait
Pas satisfait
Observation :
…………………………………………
…………………………………………
…………………………………
satisfait
Pas satisfait
4Observation :
…………………………………………
…………………………………………
…………………………………………
Observation :
……………………………………….
.………………………………………
……………………………………….
Observation :
…………………………………………
…………………………………………
…………………………………
Remarque générale :
………………………………….……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………….………………………………………………………………………………………………………………………………
Vos souhaits :
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
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ANNEXES
Questionnaire de satisfaction
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ENQUÊTE DE SATISFACTION S3AS
TRES SATISFAISANT
SATISFAISANT
OUI
NON
Les documents de présentation du service (livret d’accueil) vous semblent :
Les conditions d’accueil dans les locaux du service vous semblent :
La possibilité de contacter les professionnels du service est :
ORGANISATION DU SERVICE
Les informations, les courriers qui vous sont adressés par le service vous semblent :
L’accueil qui vous est habituellement réservé par les professionnels du service vous
semble :
Pour vous, l’identification du rôle de chacun des intervenants du service (qui fait quoi ?)
vous semble :
Le niveau d’information proposé par le service sur vos droits (chartes des droits,
règlement de fonctionnement…) est :
Avez-vous le sentiment d’être écouté :
Avez-vous le sentiment de pouvoir influencer et participer au fonctionnement du service :
Avez-vous le sentiment que le service est en capacité de s’adapter à vos demandes et à
votre situation :
Sur une échelle de 1 à 10, quelle est votre niveau de satisfaction dans votre sentiment d’être au cœur du dispositif
et de pouvoir l’influencer l’organisation et le fonctionnement du service (1 aucune satisfaction / 10 entièrement satisfaction)
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INSATISFAISANT
TRES INSATISFAISANT
TRES
SATISFAISANT
SATISFAISANT
OUI
NON
Le positionnement du service (rôle, mission, philosophie d’intervention), vous semble :
PROJET PERSONNALISE
L’organisation proposée pour le suivi de projet de votre enfant (coordination, point
d’étape…) vous semble :
Avez-vous le sentiment d’être associé à la construction du Projet Individualisé de votre
enfant (PIA) :
Avez-vous le sentiment que le Projet est modifiable et ajustable en cours d’année
Avez-vous le sentiment que le projet de votre enfant est le résultat d’une construction
commune
Avez-vous le sentiment que le Projet correspond bien à vos attentes
Sur une échelle de 1 à 10, quelle est votre niveau de satisfaction dans la construction du projet
de votre enfant (1 aucune satisfaction / 10 entièrement satisfaction)
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INSATISFAISANT
TRES
INSATISFAISANT
TRES
SATISFAISANT
L’accompagnement à la scolarisation de votre enfant vous semble :
INTERVENTION DU SERVICE
La proposition du service pour l’acquisition d’une autonomie globale de votre enfant, vous
semble :
Le niveau de professionnalisme (compétence) des intervenants du service (discrétion,
respect, technicité…) vous semble :
La réactivité du service (réponse, prise en compte de vos remarques…), vous semble :
La fréquence des interventions du service vous semble :
Selon vous le niveau de coordination entre les professionnels du service est :
L’adaptabilité du service aux contraintes que vous pouvez rencontrer (déplacements,
disponibilité…) vous semble :
Sur une échelle de 1 à 10, quelle est votre niveau de satisfaction vis-à-vis du service
(1 aucune satisfaction / 10 entièrement satisfaction)
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SATISFAISANT
INSATISFAISANT
TRES
INSATISFAISANT
Les 3 points forts du service
Les 3 points à travailler par le service
Suggestions éventuelles
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
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ANNEXES
Liste des Médiateurs de l’ARS
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Institution
Régionale des
Sourds et des
Aveugles
Livret d’Accueil
SSEFS 40
Service de Soutien à l’Education
Familiale et à la Scolarisation des
Landes
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Votre enfant est accueilli au sein du Service de Soutien à
l’Education Familiale et à la Scolarisation des Landes (SSEFS).
Sur le plan administratif, c’est un Service d’Education et de
Soins Spécialisés A Domicile (SESSAD), géré par l’Institut
Régional des Sourds et Aveugles (IRSA). Le service est affilié à
la Fédération Nationale pour l’Insertion des Personnes Sourdes
et Aveugles en France (FISAF).
Nous vous proposons de découvrir au travers de ce livret les
éléments permettant de mieux cerner l’offre de soins et le
fonctionnement du service.
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1] Les bénéficiaires
Le Service de Soutien à l’Education Familiale et à la Scolarisation s’adresse aux enfants et adolescents
déficients auditifs âgés de 3 à 20 ans, domiciliés dans le département des Landes, scolarisés dans les
établissements scolaires privés et publics (écoles, collèges, lycées) en proximité du domicile familial.
2] Positionnement du service :
Le SSEFS du Pôle Sensoriel des Landes est avant tout un service oraliste. En effet, Les compétences du
plateau technique mobilisables par le service et les moyens de l’Education Nationale dans le département
pour une scolarisation des enfants sourds signants ne nous permettent pas d’accompagner les enfants
utilisant la LSF comme mode de communication. Toutefois, les professionnels du service sont en capacités
de proposer un complément de communication en utilisant le geste et le signe pour favoriser la
compréhension et l’accès au sens pour les enfants et adolescents accompagnés.
Le SSEFS va alors proposer le Langage Parlé Complété (LPC) dès le plus jeune âge pour favoriser un accès
au sens pour les enfants qui sont en mesure de mobiliser ces techniques. Le LPC sera également proposé
aux familles, aux enseignants des classes d’accueil par l’intermédiaire de la codeuse et des enseignants
spécialisés du service.
Le service souhaite également développer son partenariat avec l’ensemble des partenaires scolaires
proposant des formations par alternances (Maison Familiale Rurale, CFA …) pour proposer aux enfants et
aux familles qui le souhaitent, des formations professionnelles plus accessibles aux capacités des enfants
déficients auditifs.
3] L’admission
L’admission dans ce service est soumise à la décision de la CDAPH (Commission des Droits et de
l’Autonomie des Personnes Handicapées). Après la notification et chaque année, la famille et l’équipe du
SSEFS (avec l’accord d’accompagnement par le consentement éclairé) procède à une phase d’évaluation
des capacités fonctionnelles auditives et communicationnelles. Ces évaluations vont nous permettre de
comprendre et de faire comprendre à nos partenaires institutionnels (inspection académique, enseignants
de l’éducation nationale, MLPH, associations…) comment votre enfant utilise ses capacités sensorielles
fonctionnelles pour la réalisation des actes de la vie de tous les jours, à l’école et à la maison. A partir de
ces éléments, la famille, avec le soutien de l’équipe pluridisciplinaire va élaborer un Projet Individualisé
d’Accompagnement (PIA). Ce projet déterminant les axes de travail et moyens d’intervention des
professionnels tout au long de l’année.
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4] Concept d’intervention
La loi du 11 février 2005 considère que le handicap n’est plus une caractéristique de l’individu, mais
plutôt le résultat de l’interaction entre des personnes qui ont des différences avec un environnement. Le
SSEFS va donc s’attacher à mettre en œuvre un accompagnement axé sur l’identification et l’analyse des
capacités auditives et fonctionnelles et communicationnelle en les confrontant à la réalité de leurs
différents environnements (logement, école, quartier, centre de loisirs ….). Le service va intervenir
directement auprès de l’enfant, mais aussi mesurer les effets de l’interaction entre ses capacités et son
environnement de vie. Il s’agit de rendre l’environnement de vie accessible et s’assurer qu’il ne constitue
pas un frein à l’acquisition de l’autonomie et au développement de sa participation sociale.
Facteurs de risques
Facteurs Personnels
Facteurs Environnementaux
Systèmes organiques / Aptitude
Facilitateur / Obstacle
Intégrité Déficience / Capacité Incapacité
Interaction
Identification des Habitudes de vie et rôles sociaux pour favoriser la participation
Sociale et intervenir sur les situations d’handicap
5] Les objectifs
L’ensemble des professionnels a pour objectif de donner à l’enfant ou l’adolescent tous les moyens
d’accéder à une autonomie maximale dans les situations qu’il rencontre au quotidien : à l’école, dans sa
famille, dans ses relations avec les autres, dans ses activités sportives ou de loisirs.
Les interventions proposées se déroulent dans des lieux différents, en fonction des attentes et des besoins
de l’enfant et de sa famille. La durée de l’accompagnement par le service est forcément liée à l’acquisition
de l’autonomie de l’enfant.
-
-
à l’école : implication dans les réunions de suivi de la scolarité, accompagnement en classe par le
médiateur de communication, soutien individualisé par les enseignants spécialisés, apprentissage
de la parole, perfectionnement et correction de la langue, éducation auditive, adaptation des
documents scolaires, conseils auprès des enseignants de la classe , sensibilisation de l’équipe
éducative (enseignants, AVS, personnel territorial…), sensibilisation des camarades de classe,
accompagnement et/ou observations en classe, étude de l’accessibilité (adaptation de
l’environnement).
au service : Soutien psychologique, formation à l’apprentissage de l’environnement informatique
activités pédagogiques ou éducatives en groupe, groupe de parole, …
à domicile : conseils pour l’adaptation de l’environnement de vie
dans l’environnement proche : Sensibilisation et conseil auprès des clubs sportifs ou de loisirs…
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6] Projet individualisé d’accompagnement
Le Projet Individualisé d’Accompagnement (PIA) est co-construit avec l’enfant et sa famille. Il est formalisé
à partir d’une méthodologie projet construite selon les étapes suivantes :
1- Recueil des attentes de l’enfant et de la famille
2- Identification des besoins par le service
3- Analyse pluridisciplinaire et organisation de la réponse dans le cadre du PIA
4-Evaluation régulière du Projet
Le Projet Individualisé d’Accompagnement doit :
Rappeler la situation de l’enfant : nature et incidences fonctionnelles de la déficience sur son
autonomie et sa participation sociale
Fixer les objectifs de la scolarisation et de l’acquisition de l’autonomie de l’enfant
Indiquer les aménagements apportés : aides techniques, aides auditives, apprentissages spécifiques
(LPC)
Spécifier les modalités des interventions auprès de l’enfant : mode et rythme d’intervention de l’équipe
éducative, pédagogique, rééducative ou paramédicale lors du temps de classe et/ou à la maison
Déterminer les modalités de la concertation : rythme des concertations entre l’équipe du SSEFS et la
famille afin de donner des informations détaillées sur l’évolution de l’enfant
Le PIA est composé de 3 feuillets correspondant aux 3 étapes de son élaboration, de sa mise en œuvre et
de son évaluation
1ére Etape : Le recueil des attentes des enfants et des familles
Cette phase initiale permet de recueillir les attentes de l’enfant et de sa famille, d’identifier les besoins et
de proposer une réponse dans le cadre du Projet d’Accompagnement. Cette étape est surtout l’occasion
pour l’enfant et sa famille d’indiquer le choix des prestations proposées par le service.
Attentes de l’enfant et
de sa famille
Besoins identifiés par
le service
(phase d’évaluation)
Objectifs Généraux
proposés par le service
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Objectifs
opérationnels
Objectif opérationnels
retenus par l’enfant et sa
famille
2éme Etape: La mise en œuvre du projet
A partir du choix des objectifs par les enfants et les familles, le service indique quels sont les moyens et les
compétences du plateau technique qui vont être mobilisés. Le service définit des indicateurs. Ce sont ces
indicateurs qui vont être évalués au cours de l’année. Les objectifs opérationnels pouvant se développer
sur plusieurs années.
Objectifs généraux
Objectif opérationnels
retenus par la personne
Moyens par le service ou les
partenaires
Indicateurs pertinents retenus
3ème Etape : L’évaluation du projet
L’évaluation du projet est régulière. Elle est réalisée avec l’enfant et la famille et par le référent du
projet individualisé au sein du service (éducatrice spécialisée et la coordinatrice sur le plan
pédagogique).
Objectifs opérationnels
Indicateurs pertinents
retenus
Evaluation par
l’enfant
Evaluation par la
famille
Evaluation par le service
Calendrier de mise en œuvre du Projet Individualisé




Calendrier
Dès l’admission (souvent en Recueil des attentes identifications des besoins
septembre)
et analyse pluridisciplinaire pour organiser la
réponse
Vacances de la Toussaint
Formalisation du projet et présentation à la
famille
A partir des Vacances de la Mise en œuvre du projet
Toussaint
Mai-Juin-juillet
Evaluation des indicateurs et redéfinition le cas
échéant des objectifs opérationnels
La démarche projet
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Identifications des
besoins
(Phase d’évaluation)
Recueil des attentes de l’enfant
et de sa famille
Analyse pluridisciplinaire et organisation de la réponse
dans le cadre de la co-construction du projet individualisé
d’accompagnement (PIA)
Formalisation du Projet
Accompagnement et soins
Interventions dans
L’environnement de vie
Evaluation du Projet
Réactualisation du projet
Sortie du service
Renouvellement de la
notification auprès de la MLPH
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7] les interventions des professionnels du SSEFS
7.1- : La scolarisation : Les enseignants spécialisés et le médiateur de communication
La scolarisation à l’école maternelle et primaire
La scolarité doit être adaptée à chaque situation pédagogique rencontrée par l’enfant. L’association des
techniques de compensation et d’une pédagogie adaptée doit rendre possible la poursuite de la scolarité
en milieu ordinaire sans discrimination, en tenant compte des capacités particulières, des besoins de
l’enfant.
La scolarisation au collège et au lycée
L’accès à la scolarité en secondaire se caractérise par une modification profonde des habitudes scolaires et
de vie des jeunes déficients auditifs
Il s’agit en effet de comprendre les approches pédagogiques variées. Au collège, le nombre d’enseignants
est important. Le service doit alors permettre de faciliter l’accès aux documents, message oraux et
écrits et la compréhension par l’enfant des approches pédagogiques différentes selon les enseignants et
des attentes de chaque discipline.
Définir des outils compensatoires adaptés à la situation de l’élève : la proposition d’outils compensatoires
(micro, aides technique…) doit se faire au regard des contraintes scolaires. Il faut donc étudier et mettre en
relation les demandes des enseignants, les attentes du jeune et de sa famille ainsi que les contraintes du
milieu scolaire.
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Le cadre d’intervention des enseignants spécialisés
Les enseignants spécialisés interviennent dans le domaine de la compensation lorsqu’une difficulté est
identifiée par l’équipe éducative de l’école
Les capacités de l’enfant
Les attendus de l’école


Capacités cognitives de l’enfant
Le socle commun de l’Education Nationale



Notions abordées et pédagogie utilisée par
l’enseignant de la classe d’accueil
Incidences fonctionnelles de la
déficience auditive
dans le cadre scolaire
Incidences psychologiques en lien
avec la déficience
Difficultés identifiées
Mobilisation et utilisation des outils compensatoires
l’enseignante de la classe
par
Evaluation des besoins et définition
des modalités de compensation à
mettre en œuvre
La compensation en déficience Auditive




Aides techniques
Adaptation et compréhension des supports de cours
Reprise des notions non comprises en classe par une pédagogie
spécialisée
Informations et conseils
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7-.2- La coordination et le fonctionnement du service : Un Directeur
7. 3- L’accès aux droits : Une Assistante de service social
L’assistante de service social de par sa position dans le dispositif doit être en capacité de faire le lien entre
la famille et les différentes structures et les professionnels du service. Elle va être le garant auprès de la
famille de la cohérence du projet.
Elle est chargée d’établir une relation de soutien axée sur l’écoute, la compréhension des difficultés
rencontrées par la famille. Elle accompagne les familles dans leurs démarches, les informent de leurs droits
et des possibilités d’accès aux aides techniques et financières. Mais son rôle s’inscrit dans une démarche
globale en rapport avec les habitudes de vie et aux rôles sociaux au sein d’une communauté :



Besoins d’informations des familles
Ressources à mobiliser pour favoriser la participation sociale
Rendre accessible les ressources de la collectivité.
En lien avec les autres membres de l’équipe (psychologue, éducateur, rééducateurs, … ) elle va également
contribuer à la mobilisation des compétences individuelles et sociales de l’enfant pour favoriser, le
développement de son autonomie et à son inclusion dans son environnement.
7.4- Favoriser la participation sociale : Une éducatrice spécialisée
L’éducatrice spécialisée du SSEFS intervient pour venir répondre à des besoins clairement identifiés par le
service dans le domaine de la compensation pour favoriser l’acquisition d’une autonomie pleine et entière.
Elle va mobiliser des médiations éducatives pour favoriser la sociabilité qui est la capacité d'un individu ou
d'un groupe d'individus à évoluer en société, et à pénétrer au sein de nouveaux réseaux sociaux (tenir
une conversation, respecter la norme sociale …). Elle se développe notamment par la socialisation qui est
le processus au cours duquel un enfant apprend et intériorise les normes et les valeurs tout au long de sa
vie, dans la société à laquelle il appartient, et construit son identité sociale.
Pour atteindre cet objectif de sociabilité, l’éducateur spécialisé va proposer un accompagnement en
mobilisant des médiations autour des axes principaux suivants :
1- Le développement et entraînement des compétences individuelles : Le savoir-faire pour
comprendre et s’adapter aux codes et normes de l’environnement de vie en mobilisant des
stratégies adaptées pour, communiquer, réaliser les gestes de la vie courante dans un
environnement connu et inconnu.
2- Le développement et entraînement des compétences sociales : le savoir-être au sein d’un
groupe restreint à partir de valeurs comme l’entraide, altruisme, la solidarité…
3- La découverte et l’accès aux biens communautaires (médiathèque, mairie, centre social,
centre de vacances ….)
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4- La médiation familiale
L’éducateur spécialisé en lien avec l’équipe pluridisciplinaire participe à la construction, la coordination
pour la mise en œuvre et l’évaluation des projets personnalisés d’accompagnement des enfants
accompagnés par les services.
7.5- La réassurance psychologique: Un Psychologue
La psychologue du service a pour mission de proposer un lieu de parole pour les enfants et adolescents,
mais aussi pour les parents. Il peut être individuel ou sous forme d’entretiens en petits groupes de paroles
qui vont venir mutualiser le vécu et les expériences acquises par les familles autour de la déficience
auditive. En effet, même si le principe de l’intégration scolaire semble la solution la plus adaptée au bien
être, à l’apprentissage et à l’acquisition de l’enfant présentant une déficience auditive, l’expérience de
professionnels œuvrant dans ce domaine met en lumière la nécessité pour ces enfant, notamment pour les
adolescents, de se retrouver pour échanger sur leur spécificité en lien avec leur déficience auditive et les
difficultés qui en découlent.
7.6- Médiateur de communication :
Le codeur LPC (Langue française Parlée Complétée)
En respect du choix de mode de communication de la famille, ce professionnel de la surdité accompagne
les enfants sourds, plus particulièrement en classe, pour favoriser la réception et la compréhension des
messages oraux. Il adapte ses modes d’interventions aux besoins spécifiques des enfants et contribue au
développement de leur autonomie. Il travaille en partenariat avec les différents acteurs de la vie de
l’enfant.
L’interface de communication en LSF
Le médiateur de communication va s’appuyer pour le signe pour renforcer l’accès au sens
Le conseil en aides techniques auditives
Le médiateur de communication va établir une collaboration étroite avec les audioprothésistes, les
orthophonistes des enfants pour permettre un investissement optimal de l’audition.
7.7- L’adaptation des supports de cours écrits : Enseignants spécialisés
Les enseignants spécialisés du service vont adapter les supports de cours écrits utilisés par les enseignants
de la classe d’accueil, pour les rendre accessible et compréhensible par l’enfant. A la suite d’une
concertation étroite avec les enseignants de la classe d’accueils, Ils vont essentiellement adapter les
informations principales qui vont être abordées dans le cours ou en classe.
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Demande des enseignants de la classe d’accueil
Relation /Concertation
Définir les informations pédagogiques qu’il va être nécessaire d’adapter pour
les rendre accessibles et compréhensibles par l’enfant
Adaptation des informations principales
A l’aide, d’images, de pictogrammes, ou de
simplification des contenus pédagogiques en
complément de l’enseignant de la classe
Service de
transcription
Mise à disposition de l’enseignant de la classe d’accueil
-
Compréhension en cours, en classe
Oui
Non
Famille
Enseignant spécialisés
SSEFS
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7.8- La rééducation auditive : Enseignants spécialisés titulaires du CAPEJS
En étroite collaboration avec les orthophonistes des enfants et des adolescents les enseignants spécialisés
du SSEFS propose dans le cadre scolaire ou au service.
L’éducation auditive
L’éducation Auditive va proposer les objectifs suivants :
- S’approprier le mode sonore
- Stimuler le décodage phonologique
- développer l’analyse des éléments pertinents de la parole et la compréhension du langage
La rééducation auditive réalisée par les enseignants spécialisés occupe une place importante dans la
pédagogie spécialisée. En effet, l’enfant sourd ne reconnaît pas les bruits ni les sons qu’il perçoit et la
surdité diminue sa vigilance auditive ainsi que ses capacités de localisation sonore. L’enseignant spécialisé
va alors proposer un entraînement auditif qui va permettre de retrouver la signification du monde sonore,
de rétablir et/ou maintenir la communication et de développer la compréhension à partir de ce qui est
perçu avec l’appareillage ou l’implant.
Apprentissage de la parole
Objectifs :
Discrimination auditive et production des différents phonèmes de la langue Française dans des
situations de communication variées.
- Appui sur les perceptions corporelles
- Utilisation des phonèmes dans les mots ou courtes phrases évocatrices pour l’ensemble
Le perfectionnement de la parole
-
L’objectif principal est de produire des discours de plus en plus élaboré dans des situations de
communications mise en scène ou vécues en lien avec la vie quotidienne (faire ses courses, acheter du
pain, demander des renseignements…)
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7.9- la mobilisation des capacités visuelles fonctionnelles pour les enfants présentant une double
déficience : L’orthoptiste Basse Vision :
A partir des éléments médicaux du bilan ophtalmologique, l’orthoptiste évalue les capacités visuelles
fonctionnelles et de rééducation. Cette professionnelle de la basse vision réalise lors du bilan annuel une
évaluation des capacités visuelles fonctionnelles. Elle propose le cas échéant une rééducation, en fonction
des besoins de l’enfant afin qu’il puisse prendre conscience de ses capacités visuelles, stimuler et optimiser
son potentiel visuel, utiliser sa vision autrement, organiser son geste en fonction de sa vision et manipuler
une aide optique lorsqu’elle est nécessaire. Elle informe l’équipe de la vision fonctionnelle de l’enfant et
peut être amenée à se déplacer dans la classe de l’enfant et à participer aux sensibilisations proposées
dans l’établissement scolaire. L’évaluation des capacités visuelles fonctionnelles permet également
d’identifier les besoins de rééducation, d’adaptation et d’aides techniques. Elle est dimensionnée en
fonction des éléments de connaissance, de situation et de l’âge de l’enfant, et peut comprendre les bilans
suivants. Cette évaluation doit permettre à tout enfant ou adolescent qui a besoin de rééducation de
trouver au service, dans la mesure de ses moyens, les réponses adaptées à ses capacités.
7.10- La mise en place des stratégies de compensation dans les déplacements pour les enfants
présentant une double déficience : Un Instructeur en locomotion
L’apprentissage des techniques de locomotion vise à permettre aux enfants déficients auditifs et visuels de
se déplacer avec sécurité, autonomie et aisance dans des environnements familiers ou non. Il permet :
- De découvrir et d’acquérir un patrimoine de connaissances concernant son environnement
- De faciliter l’inclusion sociale, scolaire et professionnelle
- De contribuer à l’épanouissement de sa personnalité
Lors de cet apprentissage, les différents sens vont être sollicités afin de venir étayer et/ou remplacer la
fonction visuelle (olfactif, tactile, auditif…). Ainsi l’apprentissage des techniques de locomotion s’articule
autour de plusieurs axes de travail que ce soit en extérieur ou en intérieur :
- Analyse de l’environnement et stratégies d’orientation
- Développement et entraînement des sens de compensation
- Apprentissage des techniques d’utilisation d’outils de compensation (canne de détection, monoculaire,
technique de guide, balayage visuel...)
- Utilisation optimale des capacités visuelles fonctionnelles (en coordination avec les professionnels de
la basse vision)
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L’intervention des professionnels
Professionnels du service
Aspect Institutionnel
Aspect compensation
Aspect relationnel
-Fonctionnement et
organisation du service…
-Adapte les supports de cours
(images, pictogrammes….)
-Participation aux
réunions
-S’assure de l’accès aux sens en
utilisant les supports pédagogiques
adaptés
-Relation régulière avec
les familles, les
enseignants de la classe
d’accueil, les équipes
pédagogiques, les AVS
-Coordination interne et
externe (partenaires)
-Apprentissage à l’utilisation de
l’environnement informatique
-Sensibilisation, informations à la
déficience Auditive
-Education Auditive
-Perfectionnement de la Parole
-Aspect Social et relationnel
-Aspect psychologique
-Accessibilité de l’environnement de
vie et de scolarisation
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-Conseils aux familles
-Relation avec les
Enseignants référents
8] L’offre de soins et d’accompagnement social
Accès aux droits
 Accompagnement administratif des familles (renouvellement dossier orientation…)
 Coordination avec les partenaires sociaux
 Coordination et évaluation des projets individualisés d’Accompagnement
Réassurance Psychologue
 Proposer un espace de parole individuel
 Animer des groupes de parole
 Assurer l’orientation vers des professionnels de proximité
Accueil et communication
 Envoi aux familles des comptes rendus, des bilans (évaluation, réadaptation)
 Accueil téléphonique et renseignements
Accessibilité des documents écrits
 Adaptation des contenus pédagogiques pour les rendre accessibles et compréhensibles
Soutien à la scolarisation
 Adaptation de la pédagogie proposée par l’enseignant ou les enseignants de la classe
d’accueil pour la rendre accessible (identification des zones de dépendances de l’enfant pour
accéder, comprendre et appliquer les contenus scolaires…)
 Accompagnement individualisé pour la reprise des notions non acquises et accompagnement
dans la classe (primaire)
 Participation aux réunions de suivi de la scolarité
 Conseils et coordination avec l’enseignant ou l’équipe pédagogique
 Information des parents sur les aspects pédagogiques spécialisés
 Sensibilisation des enseignants et sensibilisation de la classe
 Travail en collaboration avec AVS ou EVS
 Adaptation des documents pédagogiques
 Regroupement pédagogique
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Médiation à la communication
 Utilisation du code (LPC)
 Utilisation du signe (LSF)
Conseil en aides techniques
 Utilisation optimale de l’appareillage dans différents environnement sonores
Sociabilité et Soutien à l’éducation familiale
 Développement et entrainement des compétences sociales
 Développement et entrainement des compétences individuelles :
-Pour la découverte de l’environnement et l’accès aux biens communautaires
-Pour développer l’autonomie dans un environnement connu et inconnu
 Soutenir un projet professionnel
 Information et sensibilisation à la déficience sensorielle
 Accompagnement de la famille dans la construction d’un projet pour leur enfant
 Information sur les situations de handicap liées à la déficience auditive
 Renforcement et valorisation les compétences éducatives familiales
 Optimisation des relations et de la communication de l’enfant avec sa famille
Déplacement en sécurité : (déficience auditive et visuelle)
 Apprendre à mobiliser les sens compensatoires pour se déplacer en sécurité
 Repérage des lieux inconnus
 Apprentissage des techniques de guide
 Apprentissage des techniques de canne
 Conseils auprès des familles pour l’accessibilité du logement
 Conseils pour l’accessibilité de l’environnement de vie (immeuble, quartier….)
 Sensibilisation à la déficience visuelle (famille, aidants, au sein du quartier, …)
 Sensibilisation des enseignants et de la classe d’accueil
Mobilisation des capacités visuelles fonctionnelles (déficience auditive et visuelle)
 Evaluation des capacités visuelles fonctionnelles
 Séances de Rééducation
 Conseil en aides optiques et éclairage
 Observation en classe
 Coordination avec les partenaires médicaux (continuité des soins, …)
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10] La bientraitance
La notion de bientraitance
Comprendre la bientraitance, c’est avant tout essayer d’en circonscrire un périmètre. La bientraitance est à
la fois une valeur et une question éthique.
Tout d’abord, la bientraitance est une culture fondée sur des valeurs communes visant à faire reconnaître
sans condition l’humanité d’autrui en tant que sujet conscient, libre et acteur de ses actes. Dans ce cadre,
l’IRSA place la bientraitance au centre de sa structure et de son organisation.
La bientraitance se comprend également comme une exigence éthique renvoyant à une démarche
permanente, une vigilance constante, afin de promouvoir sans cesse le bien-être et l’épanouissement de la
personne à chaque étape de l’accompagnement comme à tous les niveaux de l’organisation.
Cette démarche nous concerne tous dans nos pratiques professionnelles, nos rapports avec les usagers et
notre engagement dans le milieu du handicap sensoriel.
La bientraitance en pratique
La bientraitance est une exigence quotidienne, tant personnelle que collective. Voici quelques exemples de
bientraitance :
Au niveau individuel:
- J’évite la familiarité, je reste chaleureux (se) et poli(e). Je suis le garant d’un environnement rassurant.
- Je respecte et fais respecter l’intimité de la personne tout en veillant à sa sécurité.
- Je valorise la personne dans ce qu’elle peut faire. Je l’encourage au quotidien.
Au niveau professionnel :
- Je m’assure que mon action est en cohérence avec le projet global de la personne en garantissant
l’adaptabilité et accessibilité à chacun.
- J’œuvre pour rendre claires et accessibles les informations transmises à l’usager ou à sa famille.
- Je suis à l’écoute de la personne, de ses besoins et attentes. Je sollicite et recherche sa participation et
son assentiment éclairé.
Au niveau du service :
- Le règlement de fonctionnement est clair et accessible à tous, professionnels, usagers et familles.
- L’établissement met en place des procédures d’enregistrement et de traitement des réclamations.
- J’applique les procédures institutionnelles et fais en sorte qu’elles soient respectées.
En pratique, la bientraitance c’est avant tout penser en permanence au sens de l’action que l’on conduit,
c’est se montrer capable d’interroger ses pratiques afin d’être toujours en conformité avec l’exigence
inconditionnelle du respect de la personne.
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Les cas de maltraitance.
 Les privations ou violations de droits : limitation de la liberté de la personne, privation de l’exercice
de ses droits civiques ...
 Les violences physiques, psychiques ou morales : coups, abus d’autorité, comportement
d’infantilisation...
 Les violences médicales ou médicamenteuses : manque de soins, abus de traitement, non prise en
compte de la douleur...
 Les violences matérielles et financières : vols, locaux inadaptés, manque d’accessibilité...
 Les négligences actives : toutes formes de sévices, abus, manquements pratiqués avec intention de
nuire...
 Les négligences passives : relevant de l’ignorance, de l’inattention de l’entourage. Elles sont sans
intention de nuire.
Comment faire face aux cas de maltraitance
Je dois agir...
Le fait d’être témoin d’un fait de maltraitance ou d’entendre des plaintes oblige le professionnel à agir.
Tout d’abord en raison de l’obligation morale qui s’impose à chacun sur le plan de la responsabilité
individuelle et la conscience du comportement juste.
Ensuite, le code pénal condamne le fait de ne pas révéler les faits de maltraitance dans son article 432-3 :
« Le fait, pour quiconque ayant eu connaissance de privations, de mauvais traitements ou d’atteintes
sexuelles infligés à [...] une personne qui n’est pas en pleine mesure de se protéger en raison de son âge,
d’une maladie, d’une infirmité, d’une déficience physique ou psychique [...]de ne pas en informer les
autorités judiciaires ou administratives est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45000 euros
d'amende. »
... et j’ose agir
Le code de l’action sociale et des familles, par son article L.313-24, protège les témoins de faits de
maltraitance de toute sanction professionnelle. Extrait de l’article L.313-24 :
« le fait qu'un salarié ou un agent a témoigné de mauvais traitements ou privations infligés à une personne
accueillie ou relaté de tels agissements ne peut être pris en considération pour décider de mesures
défavorables le concernant en matière d'embauche, de rémunération, de formation, d'affectation, de
qualification, de classification, de promotion professionnelle, de mutation ou de renouvellement du
contrat de travail, ou pour décider la résiliation du contrat de travail ou une sanction disciplinaire. »
11] La sortie du service : Le projet de sortie
La famille peut, à tout moment, décider la fin de l’accompagnement par le service.
Le service en accord avec la famille peut proposer un arrêt de l’accompagnement si les objectifs
d’autonomie et participation sociale sont atteints (évaluation du projet individualisé d’accompagnement).
Dans le cas d’un arrêt de l’accompagnement, le service propose à la famille un projet de sortie. Celui-ci
mentionne les modalités de passage de relais éventuel et le suivi du service dans le cadre du service de
suite (le service reste mobilisable ponctuellement pour répondre aux besoins de l’enfant)
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12] Informations pratiques
Horaires d’ouverture du SSEFS

Lundi au jeudi de 9h à 12h30 et 13h30 à 19h

Vendredi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h30

Samedi de 9h à 12h 30
Le service est ouvert 36 semaines (pédagogiques) et 40 semaines (éducatif & thérapeutique) par an.
Réunion de l’Equipe
Lundi de 9h à 12 h tous les quinze jours.
Contact secrétariat
Téléphone : 05.58.05.62.57
Courriel :
[email protected]
Contact Directeur
Téléphone : 05.58.05.62.50
Contact en cas d’urgence
Téléphone : 06.43.39.72.25
Courriel : [email protected]
PÔLE SENSORIEL
DES LANDES
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13] Le recueil du niveau de satisfaction des enfants et de la famille : La démarche qualité
Le service va proposer chaque année aux familles un questionnaire « Qualité » pour recueillir leurs avis sur
le fonctionnement du SSEFS
A titre individuel, les familles ont toute liberté d’adresser une plainte auprès de la responsable qualité de
l’IRSA.
Florine RASSENEUR
I.R.S.A.
156 boulevard du Président Wilson
33 000 Bordeaux
- auprès des médiateurs de l’ARS (voir arrêté et liste annexée ci-après).
14] le Partenariat
Le service travaille en étroite collaboration avec :
- l’Inspection Académique
- Le CAMSP Audiologie de Bordeaux la Maison Landaise des Personnes Handicapées (MLPH)
-Les professionnels exerçant en libéral
- Les services et établissements médicosociaux du département (APF, ADAPEI….)
- Les associations du département
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ANNEXES
Modèle de Projet d’Accompagnement Individualisé
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Pôle Sensoriel des Landes
Modèle du Projet Individualise
D’Accompagnement SSEFS
L’objectif du service est de permettre aux enfants et aux adolescents déficients sensoriels de poursuivre une scolarité de proximité et de
construire les compétences indispensables à une participation sociale active.
Le Projet Individualisé d’Accompagnement (PIA) formalise les attentes des usagers, les besoins identifiés par le service et les objectifs et
moyens mis en œuvre au cours de l’année.
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Etape 1- Consentement éclairé
Nom :
Prénom :
Date de naissance :
Attentes de l’enfant
Attentes de la famille
Besoins identifiés par le
service
Objectifs opérationnels
Objectifs retenus par
l’enfant et la famille
Objectif 1 :
1-
2-

OUI

NON

NON

NON

NON
Objectif 2 :

OUI
Objectif 3 :
3-

OUI
Objectif 4 :
4-

OUI
Vos remarques :
………………………………….……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………….………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
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Page
100
Etape 2 – PIA
Nom :
Prénom :
Date de naissance :
Objectifs opérationnels retenus
par l’enfant et la famille
Moyens mise œuvre par le
service
Indicateurs pertinents retenus
1234-
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101
Moyens mis en œuvre par
les partenaires (le cas
échéant )
Etape 3 – Evaluation du PIA
Nom :
Prénom :
Date de naissance :
Objectifs opérationnels
retenus par l’enfant et la
famille
Objectifs à poursuivre
Evaluation par le service
réalisé
Non
réalisé
En
cours
Niveau de satisfaction par
l’enfant
satisfait
Pas satisfait
Niveau de satisfaction par les
parents
satisfait
Pas satisfait
1Observation :
…………………………………………
…………………………………………
…………………………………………
Observation :
.………………..……………………
………………………………………
……………………………………..
réalisé
Non
réalisé
En
cours
2-
satisfait
Pas satisfait
Observation :
…………………………………………
…………………………………………
…………………………………
satisfait
Pas satisfait
.
Observation :
…………………………………………
…………………………………………
…………………………………………
Observation :
…………………………………..…
………………………………………
…………………………………….
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Page
102
Observation :
…………………………………………
…………………………………………
…………………………………
Objectifs opérationnels
retenus par l’enfant et la
famille
Objectifs à poursuivre
Evaluation par le service
réalisé
Non
réalisé
En
cours
Niveau de satisfaction par
l’enfant
satisfait
Pas satisfait
Niveau de satisfaction par les
parents
satisfait
Pas satisfait
3Observation :
…………………………………………
…………………………………………
…………………………………………
Observation :
……………………………………….
.………………………………………
……………………………………….
réalisé
Non
réalisé
En
cours
satisfait
Pas satisfait
Observation :
…………………………………………
…………………………………………
…………………………………
satisfait
Pas satisfait
4Observation :
…………………………………………
…………………………………………
…………………………………………
Observation :
……………………………………….
.………………………………………
……………………………………….
Observation :
…………………………………………
…………………………………………
…………………………………
Remarque générale :
………………………………….……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………….………………………………………………………………………………………………………………………………
Vos souhaits :
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
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103
ANNEXES
Questionnaire de satisfaction
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ENQUÊTE DE SATISFACTION SSEFS
TRES SATISFAISANT
SATISFAISANT
Les documents de présentation du service (livret d’accueil) vous semblent :
Les conditions d’accueil dans les locaux du service vous semblent :
La possibilité de contacter les professionnels du service est :
ORGANISATION DU SERVICE
Les informations, les courriers qui vous sont adressés par le service vous semblent :
L’accueil qui vous est habituellement réservé par les professionnels du service vous
semble :
Pour vous, l’identification du rôle de chacun des intervenants du service (qui fait quoi ?)
vous semble :
Le niveau d’information proposé par le service sur vos droits (chartes des droits,
règlement de fonctionnement…) est :
OUI
NON
Avez-vous le sentiment d’être écouté :
Avez-vous le sentiment de pouvoir influencer et participer au fonctionnement du service :
Avez-vous le sentiment que le service est en capacité de s’adapter à vos demandes et à
votre situation :
Sur une échelle de 1 à 10, quelle est votre niveau de satisfaction dans votre sentiment d’être au cœur du dispositif
et de pouvoir l’influencer l’organisation et le fonctionnement du service (1 aucune satisfaction / 10 entièrement satisfaction)
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INSATISFAISANT
TRES INSATISFAISANT
TRES
SATISFAISANT
SATISFAISANT
OUI
NON
Le positionnement du service (rôle, mission, philosophie d’intervention), vous semble :
PROJET PERSONNALISE
L’organisation proposée pour le suivi de projet de votre enfant (coordination, point
d’étape…) vous semble :
Avez-vous le sentiment d’être associé à la construction du Projet Individualisé de votre
enfant (PIA) :
Avez-vous le sentiment que le Projet est modifiable et ajustable en cours d’année
Avez-vous le sentiment que le projet de votre enfant est le résultat d’une construction
commune
Avez-vous le sentiment que le Projet correspond bien à vos attentes
Sur une échelle de 1 à 10, quelle est votre niveau de satisfaction dans la construction du projet
de votre enfant (1 aucune satisfaction / 10 entièrement satisfaction)
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INSATISFAISANT
TRES
INSATISFAISANT
TRES SATISFAISANT
L’accompagnement à la scolarisation de votre enfant vous semble :
INTERVENTION DU SERVICE
La proposition du service pour l’acquisition d’une autonomie globale de votre enfant, vous
semble :
Le niveau de professionnalisme (compétence) des intervenants du service (discrétion,
respect, technicité…) vous semble :
La réactivité du service (réponse, prise en compte de vos remarques…), vous semble :
La fréquence des interventions du service vous semble :
Selon vous le niveau de coordination entre les professionnels du service est :
L’adaptabilité du service aux contraintes que vous pouvez rencontrer (déplacements,
disponibilité…) vous semble :
Sur une échelle de 1 à 10, quelle est votre niveau de satisfaction vis-à-vis du service
(1 aucune satisfaction / 10 entièrement satisfaction)
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SATISFAISANT
INSATISFAISANT
TRES INSATISFAISANT
Les 3 points forts du service
Les 3 points à travailler par le service
Suggestions éventuelles
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
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ANNEXES
Liste des Médiateurs de l’ARS
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109
Septembre 2014
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110
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