Livret d`accueil usager du Pôle Sensoriel des Landes
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Livret d`accueil usager du Pôle Sensoriel des Landes
Institution Régionale des Sourds et des Aveugles PÔLE SENSORIEL DES LANDES pour adultes et enfants déficients sensoriels Livrets d’Accueil de l’usager 76 Allée des Caroubiers - 40000 MONT DE MARSAN Tél : 05 58 06 93 31 - Fax : 05.58.79.64.95 Etablissement géré par l’IRSA - Institution Régionale des Sourds et des Aveugles www.irsa.fr Septembre 2014 Page 1 Institution Régionale des Sourds et Aveugles de Bordeaux (IRSA) Présentation de l’I.R.S.A L’Institution Régionale des Sourds et des Aveugles est une association implantée à Bordeaux depuis 1870, reconnue d’utilité publique le 26 mai 1924. Elle a pour but de subvenir aux besoins spécifiques des personnes déficientes visuelles ou auditives, avec ou sans handicap associé, de les accompagner et de les aider à tout âge, dans tous les actes de leur vie. L’association gère 7 établissements et plusieurs services qui accueillent des enfants, adultes ou personnes âgées déficients sensoriels, avec ou sans handicap associé. Sa mission est multiple : le soin, l’éducation, la formation, l’orientation, l’hébergement, l’insertion professionnelle, le travail protégé, la compensation ou encore l’insertion sociale. L’IRSA accompagne ainsi plus de 800 personnes déficientes sensorielles et compte 350 salariés. L’association a réactualisé son projet associatif en 2012 et rappelle les valeurs qui sont le socle de l’action des professionnels : La dignité de la personne, La pleine participation, La solidarité, L’engagement. Septembre 2014 Page 2 ORGANIGRAMME DU PÔLE SENSORIEL DES LANDES Eddie BALAGI Directeur Général Christel CHABOCHE Assistante Service Enfants et SAMSAH Olivier ADAM Delphine MARQUE Assistante SAMSAH Florine RASSENEUR Responsable qualité Directeur Coordinatrice pédagogique SSEFS SAMSAH (30 places) V. LAVIGNOLLE-LARRUE Médecin Généraliste Marie-Anne DEVILLE Locomotion / AVJ Benjamin NAGEL Technicien en compensation / ICACS A.- S. CHARLES-DELSAUT Ortoptiste Orthophoniste SSEFS (30 Places) Marina De VILLENEUVE Psychologue Marina De VILLENEUVE Psychologue Myriam RAMBAUT Assistante de Service Social Fanny SAUVAITRE Educatrice spécialisée Myriam CHARRIE Conseillère en Economie Sociale et Familiale Myriam RAMBAUT Assistante de Service Social Cécile LANUQUE LANNE Professeur CAPEJS Gaëlle PHILIPPO Psychologue Christelle ANGUELU Professeur CAPEJS Stéphane FAUTHOUX Professeur CAPEJS Elise BERTHOME Interface de communication et conseiller technique DA Amandine FAUTHOUX Professeur CAPEJS Fanny BACABARA Professeur CAPEJS Olivia RAPHANELLE Professeur CAPA-SH SAAAS (15 places) Marina De VILLENEUVE Psychologue A.- S. CHARLES-DELSAUT Ortoptiste Mathilde COSTE Educatrice spécialisée Benjamin NAGEL Technicien en compensation / ICACS Christel CHABOCHE Transcriptrice Simone GERINI-JAMAIN Médecin ophtalmologue Myriam RAMBAUT Assistante de Service Social Marie-Anne DEVILLE Locomotion / AVJ David PELLETIER Professeur CAEGA-DV Hélène BEAUMATIN Professeur CAPA-SH Pédo-psychiatre Septembre 2014 Page 3 Septembre 2014 Page 4 PÔLE SENSORIEL DES LANDES pour adultes et enfants déficients sensoriels Livret d’Accueil SAMSAH Service d’Accompagnement Médico-Social pour Adultes Handicapés Sensoriels PÔLE SENSORIEL DES LANDES 76 Allée des Caroubiers 40000 MONT DE MARSAN Tél : 05 58 06 93 31 Etablissement géré par l’IRSA - Institution Régionale des Sourds et des Aveugles www.irsa.fr Septembre 2014 Page 5 1] Les bénéficiaires Le Service d’Accompagnement Médico-Social pour Adultes Handicapés (S.A.M.S.A.H) s’adresse aux adultes déficients visuels et/ou auditifs âgés de 20 à 65 ans, domiciliés dans le département des Landes 2] L’orientation vers le SAMSAH L’orientation vers le SAMSAH est soumise à la décision de la CDAPH (Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées). 3] L’admission au SAMSAH L’admission pour un accompagnement par le SAMSAH est soumise à la décision du directeur du Pôle Sensoriel des Landes. Elle est tributaire des capacités d’accompagnement du SAMSAH (agrément pour 30 personnes). 4] Philosophie d’accompagnement du SAMSAH La philosophie d’intervention de l’association et du Pôle Sensoriel des Landes est inspirée par la loi de 2005, qui définit la notion de handicap comme le fruit d’une construction sociale. La loi considère, en effet, que le handicap n’est plus une caractéristique de l’individu, mais plutôt le résultat de l’interaction entre des personnes qui ont des différences avec un environnement. Le SAMSAH va donc s’attacher à mettre en œuvre un accompagnement axé sur l’identification et l’analyse des capacités sensorielles fonctionnelles de la personne en les confrontant à la réalité de leurs différents environnements de vie (logement, quartier, village…). Cette vision globale et interdisciplinaire postule que l’on ne mesure la qualité d’un service pas uniquement sur les progrès d’une personne mais aussi sur les changements qui ont été faits au niveau des variables environnementales (accessibilité du logement et de l’environnement de proximité, relation avec la famille et les acteurs du premier cercle comme les aidants, les proches, les voisins…). La philosophie d’intervention du SAMSAH repose sur une vision globale qui offre aux professionnels du service un cadre conceptuel partagé porteur de sens et de cohérence. Septembre 2014 Page 6 Facteurs de risques Facteurs Personnels Facteurs Environnementaux Systèmes organiques / Aptitude Facilitateur / Obstacle Intégrité Déficience / Capacité Incapacité Interaction Identification des Habitudes de vie et rôles sociaux pour favoriser la participation Sociale et intervenir sur les situations d’handicap 5] Finalité et objectif de l’accompagnement « Le SAMSAH a pour vocation de contribuer à la réalisation du projet de vie par un accompagnement adapté favorisant le maintien ou la restauration des liens familiaux, sociaux, scolaires, universitaires ou professionnels et facilitant l’accès à l’ensemble des services offerts par la collectivité » (Décret du 11 mars 2005) Les principes intangibles. Le SAMSAH propose une offre de soins et d’accompagnement social à destination des personnes accompagnées en respectant les points suivants : Respect de la dignité, de l’intégrité, de l’intimité et de la sécurité Libre choix entre les prestations proposées Droit à un accompagnement individualisé de qualité Respect de la confidentialité des informations L’accès à toutes les informations relatives à l’accompagnement Une information sur les droits fondamentaux et sur les voies de recours Participation directe à la conception et à la mise en œuvre du projet d’accompagnement Septembre 2014 Page 7 7] Compétences du plateau technique Coordonner pour assurer la continuité des soins : Le médecin coordonnateur Le médecin coordonnateur du service a pour mission de favoriser la continuité des soins au sein du service mais aussi avec l’accord de la personne accompagnée à l’extérieur à destination des professionnels de santé « La continuité des soins est le fait qu’un patient, une personne accompagnée par un service ressent les soins dans la durée comme cohérents et liés, c’est le résultat d’une bonne circulation de l’information, de bonnes relations interpersonnelles et d’une bonne coordination et de la coopération et les bonnes relations interpersonnelles sont un des composantes de la coopération ». La continuité des soins est l’un des éléments clés de la qualité des services. La continuité désigne la façon selon laquelle un patient, une personne perçoit la série de services qu’il reçoit, comme une succession d’événements connexes, cohérents et compatibles avec ses besoins et sa situation personnelle. La fragmentation des services de santé ainsi que le manque de coordination entre professionnels entraînent régulièrement une rupture de ce continuum des soins. Pour éviter cette fragmentation, les services sous la responsabilité du médecin coordonnateur du SAMSAH, ophtalmologiste du SAAAS et ORL du SSEFS s’engagent à communiquer systématiquement aux familles ou représentant légaux, aux professionnels de santé (Médecin spécialiste, médecin généraliste, para-médicaux….), avec l’accord des personnes, les comptes rendus, bilans (évaluation, réadaptation….) concernant des adultes accompagnés. Le parcours de soins va alors se construire dans la fluidité et non comme une succession d’évènements sans cohérence. Accéder à la compensation : Le conseiller technique en aides techniques Auditives La technicienne en aides techniques auditives du SAMSAH va intervenir dans le cadre des Prestations de Compensation du Handicap (PCH) en Aides Techniques et aménagement du logement (accessibilité) en : -Créant un réseau par convention avec les audioprothésistes locaux pour une mise à disposition des aides techniques (Sonnette flash lumineux, boucle magnétique portable, réveil, système vibrant...). -Rencontrant les personnes à leur domicile pour établir un diagnostic -Prêtant le matériel au domicile des personnes (période de prêt de 15 jours) -Rédigeant un argumentaire à destination de la Maison Landaise des Personnes Handicapées -Recueillant les devis correspondants aux aides techniques choisies par les personnes -Participant aux commissions d’attribution pour présenter le dossier -S’assurant de la prise en main du matériel au domicile Septembre 2014 Page 8 Permettre la communication des personnes sourdes signantes- l’interface ou aide à la communication « Etre sourd c’est avoir un autre mode de communication, une culture et une vision des choses qui est différente » Le rôle de l’interface de communication est avant tour de faire le lien entre la personne entendante et la personne sourde. Elle s’assure que le message entre les deux personnes est bien compris et se doit de l’adapter en fonction des acquis de la personne sourde. L’interface utilise le cas échéant des outils comme le dessin, les pictogrammes, le mime, la langue des signes…). L’idée n’est pas de traduire simplement l’entretien, mais de faire en sorte que la personne sourde et la personne entendante rentrent en contact direct. Accéder aux droits- Assistante de service social et Conseillère en Economie Social et Familiale L’assistante de service social et le CESF proposent un accompagnement « administratif » aux personnes déficientes sensorielles afin de faciliter l’ensemble des démarches pour l’accès à leurs droits. Elles font le point sur la situation et parfois accompagnent physiquement les adultes dans leurs démarches auprès des services d’Etat et territoriaux. L’assistante de service social et la conseillère en économie interviennent également pour toutes les situations en lien avec la gestion d’un budget familial. Evaluer et optimiser les capacités visuelles fonctionnelles- 0rthoptiste Basse Vision A partir des éléments médicaux du bilan ophtalmologique, l’orthoptiste évalue les capacités visuelles fonctionnelles et de rééducation. Cette professionnelle de la basse vision réalise lors du bilan annuel une évaluation des capacités visuelles fonctionnelles. Elle propose le cas échéant une rééducation, en fonction des besoins identifiés afin qu’il puisse prendre conscience de ses capacités visuelles, stimuler et optimiser le potentiel visuel, utiliser la vision « autrement », organiser son geste en fonction de la vision et manipuler une aide optique lorsqu’elle est nécessaire. Elle informe l’équipe de la vision fonctionnelle de l’adulte. L’évaluation des capacités visuelles fonctionnelles permet également d’identifier les besoins de rééducation, d’adaptation et d’aides techniques. Elle est dimensionnée en fonction des éléments de connaissance, de situation et de l’âge du bénéficiaire, et peut comprendre les bilans. Septembre 2014 Page 9 Se déplacer en sécurité -Instructrice en locomotion et le technicien en compensation L’instructrice en locomotion propose chaque année une évaluation des capacités de déplacement en terme d’autonomie, de sécurité et de confort. Si nécessaire, elle propose une rééducation en lieux connus ou inconnus, qui auront pour but de développer l’utilisation des possibilités visuelles de l’adulte pour ses déplacements dans son environnement de vie. L’instructrice va, mobiliser les autres sens de compensation, conseiller et apprendre à utiliser des aides techniques visuelles et non visuelles, faire découvrir et analyser l’environnement, mettre en place des stratégies de repérage, d’orientation, de traversées de rues. Le technicien en compensation sensoriel assure une déclinaison « ciblée » de la locomotion en étroite collaboration avec l’instructrice du Pôle principalement pour l’utilisation des techniques de guide, de protection et pour un « entraînement » des trajets travaillés initialement avec l’instructrice en locomotion. Compenser par le geste pour la réalisation des activités de la vie couranteRééducatrice en Activité de la Vie Journalière et le technicien en compensation sensoriel La compensation par le geste pour réaliser les actes de la vie courante est assurée par un rééducateur en Autonomie de la Vie Journalière. Son intervention s’inscrit dans une démarche globale en permettant de développer les compétences sensorielles (vision, toucher, audition…), d’aider à l’appropriation des techniques gestuelles et comportementales spécifiques en proposant d'utiliser des matériels palliatifs adaptés (repères tactiles, éclairage, organiseurs, rangements, téléphonie, …). Il s’agit : - de la réadaptation du geste : par exemple, se servir à boire, il est indiqué comment faire reposer légèrement la bouteille sur le verre pour ne pas verser à côté - de l’utilisation des sens compensatoires : comme le toucher afin d’identifier les pièces de monnaie ou la baresthésie (sens du poids) pour apprécier par exemple le niveau de remplissage d’un récipient ; - de conseils en aides techniques : utilisation de matériel facilitant ou permettant la réalisation d’une activité, comme par exemple remplir un chèque à l’aide d’un guide chèque ; - de l’adaptation de l’environnement : comme la mise en place de repères visuels et tactiles facilitant de nouveau l’utilisation d’un matériel (cf. : figure cidessous) ; exemple : des butées tactiles sur fer à repasser, four lave-linge, … - des informations et conseils d’utilisation : sur des revues en gros caractères, des jeux adaptés, des bibliothèques sonores, … Septembre 2014 Page 10 La réassurance psychologique - La psychologue « La mission fondamentale du psychologue est de faire reconnaître et respecter la dimension psychique de la personne considérée individuellement ou collectivement » Les diverses missions de la psychologue s'articulent autour de la notion d'aide et de soutien à la personne déficiente sensorielle et à son entourage, dans le cadre d'entretien individuel, de groupe de parole, de groupe à médiation thérapeutique… Elle propose : Un entretien clinique individuel : Cet entretien se déroule de préférence dans les locaux du service mais également au domicile des personnes. Les rencontres peuvent être ponctuelles ou à la demande, selon les besoins identifiés. Des groupes de paroles : Le groupe de parole offre la possibilité d'un partage d'expériences, autour d'échanges et de thématiques libres et établies par les adultes eux-mêmes. Accéder aux informations écrites et informatisées : Technicien en compensation sensorielle Le technicien a pour objectif d’évaluer les outils compensatoires adaptés à la vision fonctionnelle de l’adulte et d’entreprendre le cas échéant une formation à leur utilisation et de faire le point sur l’utilisation des aides techniques à la maison. Il propose une formation individualisée pour l’apprentissage de l’environnement informatique et l’utilisation des logiciels de compensation. Développer de nouvelles postures de communication : Orthophoniste L’orthophoniste va proposer une rééducation pour développer la lecture labiale, le positionnement par rapport à l’interlocuteur et l’adaptation du discours. Corriger les défauts installés liés aux carences auditives (positionnement de la voix, l’articulation, etc…), développer les stratégies de compensation liées à la suppléance mentale, l’attention, la concentration et la mémorisation. Dans le cas de surdité profonde installée ne permettant pas le recours à l’aspect oral de la communication, il s’agit d’améliorer le rapport à l’écrit sur le versant expression ou réception. Le SAMSAH n’a pas réussi à recruter une orthophoniste spécialisée dans la surdité. Le service propose donc le financement des séances en orthophonie directement auprès des Orthophonistes libéraux des personnes accompagnées. Septembre 2014 Page 11 8] La Co-construction du Projet de Soins et d’Accompagnement Social « Le projet personnalisé d’accompagnement synthétise et cadre l’ensemble de l’accompagnement » Le Projet Individualisé de Soins et d’Accompagnement Social (PISAS) est le document de référence qui va rendre lisible et compréhensible les modalités d’accompagnement définies en collaboration avec l’adulte accompagné par le SAMSAH. Les étapes pour la construction du projet individualisé sont les suivantes : 1- Le recueil des attentes de la personne 2- Identifications des besoins par le service (la phase d’évaluation des capacités sensorielles) 3- Analyse pluridisciplinaire et organisation de la réponse 4- Formalisation du Projet (la co-construction du projet) 5- Intervention pour la mise en œuvre du projet 6- Evaluation du projet Septembre 2014 Page 12 La démarche projet du Pôle Sensoriel des Landes pour la co-construction du projet individualisé Identifications des besoins (Phase d’évaluation) Recueil des attentes de la personne Analyse pluridisciplinaire et organisation de la réponse Dans le cadre de la Co-construction du Projet Individualisé Formalisation du projet Interventions Dans l’environnement de vie Evaluation du Projet Réactualisation du Projet Renouvellement de la notification auprès de la MLPH Sortie du service Septembre 2014 Page 13 9] La bientraitance La notion de bientraitance Comprendre la bientraitance, c’est avant tout essayer d’en circonscrire un périmètre. La bientraitance est à la fois une valeur et une question éthique. Tout d’abord, la bientraitance est une culture fondée sur des valeurs communes visant à faire reconnaître sans condition l’humanité d’autrui en tant que sujet conscient, libre et acteur de ses actes. Dans ce cadre, l’IRSA place la bientraitance au centre de sa structure et de son organisation. La bientraitance se comprend également comme une exigence éthique renvoyant à une démarche permanente, une vigilance constante, afin de promouvoir sans cesse le bien-être et l’épanouissement de la personne à chaque étape de l’accompagnement comme à tous les niveaux de l’organisation. Cette démarche nous concerne tous dans nos pratiques professionnelles, nos rapports avec les usagers et notre engagement dans le milieu du handicap sensoriel. La bientraitance en pratique La bientraitance est une exigence quotidienne, tant personnelle que collective. Voici quelques exemples de bientraitance : Au niveau individuel: - J’évite la familiarité, je reste chaleureux (se) et poli(e). Je suis le garant d’un environnement rassurant. - Je respecte et fais respecter l’intimité de la personne tout en veillant à sa sécurité. - Je valorise la personne dans ce qu’elle peut faire. Je l’encourage au quotidien. Au niveau professionnel : - Je m’assure que mon action est en cohérence avec le projet global de la personne en garantissant l’adaptabilité et accessibilité à chacun. - J’œuvre pour rendre claires et accessibles les informations transmises à l’usager ou à sa famille. - Je suis à l’écoute de la personne, de ses besoins et attentes. Je sollicite et recherche sa participation et son assentiment éclairé. Au niveau du service : - Le règlement de fonctionnement est clair et accessible à tous, professionnels, usagers et familles. - L’établissement met en place des procédures d’enregistrement et de traitement des réclamations. - J’applique les procédures institutionnelles et fais en sorte qu’elles soient respectées. En pratique, la bientraitance c’est avant tout penser en permanence au sens de l’action que l’on conduit, c’est se montrer capable d’interroger ses pratiques afin d’être toujours en conformité avec l’exigence inconditionnelle du respect de la personne. Septembre 2014 Page 14 Les cas de maltraitance. Les privations ou violations de droits : limitation de la liberté de la personne, privation de l’exercice de ses droits civiques... Les violences physiques, psychiques ou morales : coups, abus d’autorité, comportement d’infantilisation... Les violences médicales ou médicamenteuses : manque de soins, abus de traitement, non prise en compte de la douleur... Les violences matérielles et financières : vols, locaux inadaptés, manque d’accessibilité... Les négligences actives : toutes formes de sévices, abus, manquements pratiqués avec intention de nuire... Les négligences passives : relevant de l’ignorance, de l’inattention de l’entourage. Elles sont sans intention de nuire. Comment faire face aux cas de maltraitance Je dois agir... Le fait d’être témoin d’un fait de maltraitance ou d’entendre des plaintes oblige le professionnel à agir. Tout d’abord en raison de l’obligation morale qui s’impose à chacun sur le plan de la responsabilité individuelle et la conscience du comportement juste. Ensuite, le code pénal condamne le fait de ne pas révéler les faits de maltraitance dans son article 432-3 : « Le fait, pour quiconque ayant eu connaissance de privations, de mauvais traitements ou d’atteintes sexuelles infligés à [...] une personne qui n’est pas en pleine mesure de se protéger en raison de son âge, d’une maladie, d’une infirmité, d’une déficience physique ou psychique [...]de ne pas en informer les autorités judiciaires ou administratives est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende. » ... et j’ose agir Le code de l’action sociale et des familles, par son article L.313-24, protège les témoins de faits de maltraitance de toute sanction professionnelle. Extrait de l’article L.313-24 : « le fait qu'un salarié ou un agent a témoigné de mauvais traitements ou privations infligés à une personne accueillie ou relaté de tels agissements ne peut être pris en considération pour décider de mesures défavorables le concernant en matière d'embauche, de rémunération, de formation, d'affectation, de qualification, de classification, de promotion professionnelle, de mutation ou de renouvellement du contrat de travail, ou pour décider la résiliation du contrat de travail ou une sanction disciplinaire. » Septembre 2014 Page 15 10] L’offre de soins et d’accompagnement social Locomotion et déplacements : Apprendre à mobiliser les sens compensatoires pour se déplacer en sécurité par : Apprentissage pour mobiliser mes sens compensatoires pour analyser et comprendre mon environnement Apprentissage des techniques de protection Apprentissage des techniques de canne Apprentissage des techniques de guide pour mon entourage Utilisation des aides optiques (monoculaire, loupe électronique…) pour faciliter mes déplacements en accédant aux informations écrites (panneau indicateurs….) Accessibilité du logement et de mon environnement Conseils pour l’accessibilité du logement (éclairage, contrastes…) et prévention des risques de chutes Intervention pour l’accessibilité de mon environnement de vie (immeuble, quartier, village….) Informer et sensibiliser Sensibilisation à la déficience visuelle ou auditive de mon entourage (famille, aidants…) Sensibilisation à la déficience visuelle ou auditive dans mon environnement de vie (voisinage, quartier, commerçant….) Activité de la Vie journalière Apprentissage des techniques pour la préparation et la prise d’un repas simple Apprentissage pour reconnaitre les pièces et les billets Apprentissage pour reconnaitre ses vêtements Apprentissage pour le repassage Apprentissage pour les travaux de couture Apprentissage des techniques pour l’entretien de la maison (tâches ménagères) Apprentissage des techniques pour l’entretien du linge (repassage, rangement….) Adaptation de l’électro-ménager Organisation de la maison et rangement Adaptation des jeux de société Septembre 2014 Page 16 Orthoptie Evaluation des capacités visuelles fonctionnelles Séances de rééducation Conseil en aides optiques et aides techniques Coordination et continuité des soins avec mes professionnels de santé Technicien en compensation pour accéder aux informations informatisées Identification de l’environnement compensatoire en informatique adaptée Adaptation des paramétrages d’écran Formation à l’utilisation de l’environnement informatique Formation à l’utilisation du clavier Formation à l’utilisation des logiciels de compensation (vocalisation, agrandissement…) Coordination avec les partenaires associatifs pour compléter ma formation initiale (UNAFEV, AVH, AMV …) Assistante de Service Social et Conseillère en Economie Sociale et Familiale Accompagnement administratif Coordination avec les partenaires sociaux Coordination du projet d’accompagnement Etayage Psychologue Mobilisation d’un espace de parole individuel Participation à des groupes de paroles Participation aux journées de rencontre entre les bénéficiaires du SAMSAH Mise en relation avec un professionnel de proximité dans le cas d’un passage de relais en libéral Continuité des soins par le Médecin Coordinateur Assurer la coordination avec les professionnels de santé (médecin généraliste, médecin spécialiste) avec mon accord (communication des bilans) Interface de communication en LSF Intervention à la demande pour faciliter la communication des personnes sourdes signantes avec des personnes physiques ou morales Conseil en aides techniques auditives Septembre 2014 Page 17 Informations pratiques Horaires d’ouverture du SAMSAH Lundi au jeudi de 9h à 12h30 et 13h30 à 19h Vendredi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h30 Samedi de 9h à 12h 30 Contact secrétariat : Téléphone : 05.58.06.93.31 Courriel : [email protected] Contact Directeur Téléphone : 05.58.05.62.50 Courriel : [email protected] Réunion de l’Equipe Jeudi de 9h à 12 h tous les quinze jours. En cas de litiges : Toute personne accompagnée par le service ou son représentant légal peut faire appel (dans la mesure où le directeur n'aurait pas réussi à régler le litige) - Soit à un médiateur choisi sur la liste disponible à l’A.R.S. des Landes. (www.ars.aquitaine.sante.fr) - Soit auprès de la responsable qualité de l’IRSA. Florine RASSENEUR I.R.S.A. 156 Boulevard du Président Wilson 33 000 Bordeaux Septembre 2014 Page 18 Septembre 2014 Page 19 ANNEXE 1 « Le Projet de Soins et d’Accompagnement Social » Septembre 2014 Page 20 Pôle Sensoriel des Landes Modèle du Projet Individualisé de Soins et d’Accompagnement Social Le Programme Individuel de Soins et d’Accompagnement Social (PISAS) permet de formaliser les objectifs et les moyens mis en œuvre par la personne et le plateau technique du service dans le respect des droits et des libertés de la personne accompagnée. Le service est mobilisable et à votre écoute. N’hésitez pas à nous solliciter. Septembre 2014 Page 21 Etape 1- Document préparatoire à la co-construction Nom : Prénom : Attentes de la personne Besoins identifiés par le service Objectifs Généraux Objectifs opérationnels Objectifs retenus par la personne Objectif 1 : OUI NON NON NON NON Objectif 3 : OUI Objectif 4 : OUI Objectif 5: OUI Vos remarques : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………. Septembre 2014 Page 22 Etape 2 – La mise en œuvre du Projet Individualisé d’Accompagnement Nom : Prénom : Objectifs Généraux proposés Objectifs opérationnels retenus par la personne Moyens mise œuvre par le service Moyens mis en œuvre par les partenaires Indicateurs Vos remarques : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………. Septembre 2014 Page 23 Etape 3- Evaluation du Projet d’Individualisé d’Accompagnement Nom : Prénom : Objectifs opérationnels retenus par la personne Evaluation des indicateurs par le service Evaluation des Indicateurs par le partenaire Evaluation des indicateurs par la personne Evaluation des indicateurs par la famille, les proches, Vos remarques : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………. Septembre 2014 Page 24 ANNEXE 2 Questionnaire de satisfaction Septembre 2014 Page 25 Enquête de satisfaction SAMSAH des Landes 1- Prise de contact Nos interrogations Votre avis Lors du premier entretien, la présentation du service a été : Très satisfaisante Satisfaisante inintéressante Les documents Administratifs étaient-ils adaptés ? Non Lors de cet entretien avez-vous eu le sentiment d’avoir été écouté ? Oui tout à fait Oui Pas vraiment Non pas du tout Au terme de l’entretien, avezvous une connaissance suffisante des prestations et de l’organisation du service pour votre futur accompagnement ? Oui tout à fait Pas vraiment Non pas du tout Septembre 2014 Page 26 Vos remarques 2-L’accompagnement De façon générale, la disponibilité et l’écoute des professionnels vous semblent : Insatisfaisante Plutôt insatisfaisante Plutôt satisfaisante Très satisfaisante Avez-vous été associés à l’élaboration de votre projet individualisé de soins et d’accompagnement social ? Pas du tout Plutôt non Plutôt oui Tout à fait Pensez-vous avoir eu la possibilité d’exprimer votre opinion et votre avis sur l’accompagnement ? Pas du tout Plutôt non Plutôt oui Tout à fait Trouvez-vous le service et les professionnels joignables ? Pas du tout Plutôt non Plutôt oui Tout à fait Trouvez-vous que les professionnels sont à votre écoute ? Pas du tout Peu Plutôt Tout à fait Septembre 2014 Page 27 Trouvez-vous que les professionnels sont disponibles ? Pas du tout Peu Plutôt Tout à fait Trouvez-vous que les professionnels sont respectueux de vos avis et opinions ? Pas du tout Plutôt non Plutôt oui Tout à fait Avez-vous le sentiment que votre avis a contribué à modifier l’organisation et le fonctionnement du service ? Pas du tout Plutôt non Plutôt oui Tout à fait Comment qualifiez-vous les relations que vous avez eues cette année avec les professionnels du service ? Insatisfaisante Plutôt insatisfaisante Plutôt satisfaisante Très satisfaisante Pensez-vous que l’accompagnement proposé vous a permis d’améliorer votre autonomie ? Pas du tout Plutôt non Plutôt oui Tout à fait Septembre 2014 Page 28 Pouvez-vous nous indiquer les points d’amélioration du service : 1--……………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2-…………………………………………………………………………………………………………………………………………… 3-…………………………………………………………………………………………………………………………………………… Sur une échelle de 1 à 10 (1 étant le minimum et 10 le maximum), qu’elle appréciation donneriez-vous au service ? Observations :……………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Septembre 2014 Page 29 ANNEXE 3 « Le Questionnaire des Habitudes de vie » Septembre 2014 Page 30 RECUEIL DES HABITUDES DE VIE A) Niveau de réalisation (1 réponse seulement) Non réalisée Ne s’applique pas Prénom : Réalisée par substitution Avec difficulté Sans difficulté NOM : Date : Vie domestique et Vie courante Vivre seul dans un logement indépendant Gérer son budget et faire les démarches administratives Gérer son argent au quotidien Gérer son compte bancaire Faire les démarches administratives Faire son ménage Entretenir son linge et ses vêtements Septembre 2014 Page 31 Observations Choisir les aliments appropriés pour vos repas, selon vos goûts et vos besoins particuliers (quantité, type d’aliments) Préparer vos repas (incluant l’utilisation des appareils électroménagers) Prendre vos repas (incluant l’utilisation de la vaisselle et des ustensiles, le respect des convenances, …) Utiliser les services de restauration (services à table et restauration rapide) Faire ses courses dans une grande surface Condition corporelle Dormir (confort, durée, continuité, …) Pratiquer des activités physiques pour maintenir ou améliorer votre santé ou votre condition physique (marche, exercices individuels ou en groupe, …) Réaliser des activités relaxantes, de détente ou d’attention pour assurer votre bien-être psychologique ou mental (yoga, méditation, jeux d’échecs, mots croisés, …) Vous mettre au lit et sortir de son lit Soins personnels Vous occupez de votre hygiène corporelle (se laver, se coiffer, prendre un bain ou une douche, …) Utiliser les équipements sanitaires de votre domicile (toilettes et autres matériels nécessaires à l’élimination) Septembre 2014 Page 32 Utiliser les équipements sanitaires autres que ceux de votre domicile (toilettes et autres matériels nécessaires à l’élimination) Vous habiller et vous déshabiller (vêtements, accessoires, incluant le choix des vêtements) Mettre, enlever et entretenir vos aides techniques (orthèses, prothèses, lentilles et lunettes, …) Prendre soin de votre santé (premiers oins, médication, consignes thérapeutiques, …) Utiliser les services dispenses par une clinique médicale, un centre hospitalier ou de réadaptation Communication Entendre des sons Comprendre la parole dans un environnement bruyant Comprendre la parole dans un groupe Comprendre la parole en face à face Communiquer avec une autre personne à la maison ou dans la communauté (exprimer ses besoins, tenir une conversation, …) Communiquer avec un groupe personnes à la maison ou dans la communauté (exprimer ses idées, tenir une conversation, …) Communiquer par écrit (écrire une lettre, un message, …) Lire et comprendre des informations écrites (journaux, livres, lettres, signalisation, …) Si vous lisez avec des lunettes, cochez « aides techniques » Utiliser un téléphone fixe, à votre domicile ou au travail Septembre 2014 Page 33 Utiliser un téléphone un téléphone cellulaire Utiliser un ordinateur ou une tablette Utiliser une radio, un téléviseur ou un système de son Habitation Entretenir votre résidence (ménage, lavage, réparations mineures, …) Entretenir l’extérieur de votre résidence (gazon, jardin, neige, …) Pouvoir se déplacer en sécurité dans son logement Utiliser l’ameublement et les équipements de votre résidence (bureau, rangement, chauffage, …) Vous déplacer sur le terrain de votre résidence (cour, parterre, etc.) Effectuer des travaux lourds (grand ménage, peinture, réparation majeures, …) Entrer et sortir de votre résidence Vous déplacer à l’intérieur de votre quartier Déplacements Vous déplacer dans la rue ou sur le trottoir (incluant traverser) dans votre quartier Vous déplacer dans la rue ou sur le trottoir dans un environnent inconnu Vous déplacer sur une surface glissante ou inégale (neige, glace, herbe, gravier…) Septembre 2014 Page 34 Utiliser les escaliers Vous déplacer à bicyclette (pour vos transports, vos loisirs, …) Utiliser des moyens de transport comme passager (auto, autobus, taxi, …) Responsabilités Reconnaître la valeur habituelle de l’argent et utiliser les différentes pièces et papier monnaye. Faire des achats (choix de la marchandise, mode de paiement, achat par téléphone, …) Planifier votre budget et respecter vos obligations financières (répartition des dépenses et des économies, paiement des comptes) Assumer vos responsabilités envers autrui et la société (respect des droits et biens d’autrui, vote, respect des lois et règlements) Utiliser les cartes bancaires et le guichet automatique Assumer vos responsabilités personnelles ou familiales Assurer l’éducation de vos enfants Prendre soin de vos enfants (santé, alimentation, habillement, …) Relations interpersonnelles Maintenir des relations affectives ou sociales avec d’autres membres de votre famille (frère, sœur, oncle, …) Maintenir des liens avec des amis Maintenir des liens sociaux avec ses voisins Septembre 2014 Page 35 Maintenir des liens sociaux avec ses collègues de travail Maintenir des liens sociaux dans le cadre de ses études ou de ses loisirs Réagir de façon adaptée face à une situation risquée Maîtriser son comportement dans ses relations avec autrui Vie communautaire Vous rendre dans les établissements de services de votre milieu (gouvernementaux, bancaires, juridiques, postaux, …) Vous rendre dans les établissements de services (gouvernementaux, bancaires, juridiques, postaux, …) Utiliser les services de votre milieu (gouvernementaux, bancaires, juridiques, postaux, …) Vous rendre dans les commerces de votre milieu (supermarché, centre d’achats, dépanneur, …) Entrer et vous déplacer dans les commerces de votre milieu (supermarché, centre d’achats, dépanneur, …) Utiliser les commerces de votre milieu (supermarché, centre d’achats, nettoyeur, …) Participer à des organisations sociocommunautaire (clubs sociaux, groupes d’entraide, …) Participer à des activités reliées à des pratiques religieuses ou spirituelles Education Réaliser des activités d’apprentissage liées à la formation professionnelle (école de métier, université, collège, …) Septembre 2014 Page 36 Travail ou associatif Etre ponctuel Rechercher un emploi Occuper un travail rémunérer Note : si vous ne travaillez pas actuellement et que vous désirez travailler, cocher « ne s’applique pas » Vous rendre à votre lieu d’occupation principale (travail, étude, bénévolat, …) Entrer et vous déplacer dans votre lieu d’occupation principale (travail, étude, bénévolat, …) Utiliser les services de votre milieu principal (travail, études incluant cafétéria, services au personnel, …) Réaliser des activités non-rémunérées (bénévolat) Loisirs Pratiquer des activités sportives ou récréatives (marche, sports et jeux) Pratiquer des activités artistiques, culturelles ou artisanales (musique, danse, bricolage, …) Assister à des événements sportifs Assister à des événements artistiques ou culturels (spectacles, cinéma, théâtre…) Réaliser des activités de plein air (randonnée, camping, …) Utiliser les services de loisirs de votre milieu (bibliothèque, centre de loisirs municipal, …) Septembre 2014 Page 37 Connaissances Avez-vous déjà bénéficié d'apprentissages en : Braille Bureautique Adaptée Instruction en Activité de la Vie Journalière Instruction en locomotion Ergothérapie Psychomotricité Orthoptie (basse-vision) Autres ? oui non Septembre 2014 Page 38 Lieux et périodes ANNEXE 4 Liste des Médiateurs de l’ARS Septembre 2014 Page 39 Septembre 2014 Page 40 Septembre 2014 Page 41 Septembre 2014 Page 42 Institution Régionale des Sourds et des Aveugles Livret d’Accueil SAAAS 40 Service d’Aide à l’Acquisition de l’Autonomie et à la Scolarisation des Landes Septembre 2014 Page 43 Votre enfant est accueilli au sein du Service d’Aide à l’Acquisition de l’Autonomie et à la Scolarisation des Landes (SAAAS 40). Sur le plan administratif, c’est un Service d’Education et de Soins Spécialisées A Domicile (SESSAD), géré par l’Institut Régionale des Sourds et Aveugles (IRSA). Le service est affilié à la Fédération Nationale pour l’Insertion des Personnes Sourdes et Aveugles en France (FISAF). Nous vous proposons de découvrir au travers de ce livret les éléments permettant de mieux cerner l’offre de soins et le fonctionnement du service. Septembre 2014 Page 44 1] Les bénéficiaires Le Service d’Aide à l’Acquisition de l’Autonomie et à la Scolarisation s’adresse aux enfants et adolescents déficients visuels âgés de 3 à 20 ans, domiciliés dans le département des Landes, scolarisés dans les établissements scolaires privés et publics (écoles, collèges, lycées) en proximité du domicile familial. 2] L’admission L’admission dans ce service est soumise à la décision de la CDAPH (Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées). Après la notification et chaque année, la famille et l’équipe du SAAAS (avec l’accord d’accompagnement par le consentement éclairé) procède à une phase d’évaluation des capacités visuelles fonctionnelles dans différents domaines (orthoptique, aides techniques, AJV, locomotion, …). Ces évaluations vont nous permettre de comprendre et de faire comprendre à nos partenaires institutionnels (inspection académique, enseignants de l’éducation nationale, MLPH, associations…) comment votre enfant utilise ses capacités sensorielles fonctionnelles pour la réalisation des actes de la vie de tous les jours, à l’école et à la maison. A partir de ces éléments, la famille, avec le soutien de l’équipe pluridisciplinaire va élaborer un Projet Individualisé d’Accompagnement (PIA). Ce projet déterminant les axes de travail et moyens d’intervention des professionnels tout au long de l’année. 3] Concept d’intervention La loi du 11 février 2005 considère que le handicap n’est plus une caractéristique de l’individu, mais plutôt le résultat de l’interaction entre des personnes qui ont des différences avec un environnement. Le SAAAS va donc s’attacher à mettre en œuvre un accompagnement axé sur l’identification et l’analyse des capacités visuelles fonctionnelles en les confrontant à la réalité de leurs différents environnements (Logement, école, quartier, centre de loisirs ….). Le service va intervenir directement auprès de l’enfant, mais aussi mesurer les effets de l’interaction entre ses capacités et son environnement de vie. Il s’agit de rendre l’environnement de vie accessible et s’assurer qu’il ne constitue pas un frein à l’acquisition de l’autonomie et au développement de sa participation sociale. Facteurs de risques Facteurs Personnels Facteurs Environnementaux Systèmes organiques / Aptitude Facilitateur / Obstacle Intégrité Déficience / Capacité Incapacité Interaction Identification des Habitudes de vie et rôles sociaux pour favoriser la participation Sociale et intervenir sur les situations d’handicap Septembre 2014 Page 45 5] Les objectifs L’ensemble des professionnels a pour objectif de donner à l’enfant ou l’adolescent tous les moyens d’accéder à une autonomie maximale dans les situations qu’il rencontre au quotidien : à l’école, dans sa famille, dans ses relations avec les autres, dans ses activités sportives ou de loisirs. Les interventions proposées se déroulent dans des lieux différents, en fonction des attentes et des besoins de l’enfant et de sa famille. La durée de l’accompagnement par le service est forcément liée à l’acquisition de l’autonomie de l’enfant. - - à l’école : implication dans les réunions de suivi de la scolarité, soutien individualisé par les enseignants spécialisés, adaptation des documents scolaires, sensibilisation de l’équipe enseignante, sensibilisation des camarades de classe, intervention des rééducateurs (temps du repas, déplacements, …), observations en classe, étude de l’accessibilité, ergonomie… au service : rééducation orthoptique, soutien psychologique, formation à l’apprentissage des aides techniques, activités adaptées en groupe, groupe de parole, … à domicile : séances de rééducation en AVJ, conseils d’adaptation de l’environnement… dans l’environnement proche : séances de locomotion, intervention dans les clubs sportifs ou de loisirs… Septembre 2014 Page 46 6] Projet individualisé d’accompagnement Le Projet Individualisé d’Accompagnement (PIA) est co-construit avec l’enfant et sa famille. Il est formalisé à partir d’une méthodologie projet construite selon les étapes suivantes : 1- Recueil des attentes de l’enfant et de la famille 2- Identification des besoins par le service 3- Analyse pluridisciplinaire et organisation de la réponse dans le cadre du PIA 4-Evaluation régulière du Projet Le Projet Individualisé d’Accompagnement doit : Rappeler la situation de l’enfant : nature et incidences fonctionnelles de la déficience sur son autonomie et sa participation sociale Fixer les objectifs de la scolarisation et de l’acquisition de l’autonomie de l’enfant Indiquer les aménagements apportés : aides techniques, aides optiques, apprentissages spécifiques (locomotion, AVJ) Spécifier les modalités des interventions auprès de l’enfant : mode et rythme d’intervention de l’équipe éducative, rééducative ou paramédicale lors du temps de classe et/ou à la maison Déterminer les modalités de la concertation : rythme des concertations entre l’équipe du SAAAS et la famille afin de donner des informations détaillées sur l’évolution de l’enfant Le PIA est composé de 3 feuillets correspondant aux 3 étapes de son élaboration, de sa mise en œuvre et de son évaluation 1ére Etape : Le recueil des attentes des enfants et des familles Cette phase initiale permet de recueillir les attentes de l’enfant et de sa famille, d’identifier les besoins et de proposer une réponse dans le cadre du Projet d’Accompagnement. Cette étape est surtout l’occasion pour l’enfant et sa famille d’indiquer le choix des prestations proposées par le service. Attentes de la personne Accompagnée Besoins identifiés par le service (phase d’évaluation) Objectifs Généraux proposés par le service Septembre 2014 Page 47 Objectifs opérationnels Objectif opérationnels retenus par l’enfant et sa famille 2éme Etape: La mise en œuvre du projet A partir du choix des objectifs par les enfants et les familles, le service indique quels sont les moyens et les compétences du plateau technique qui vont être mobilisés. Le service définit des indicateurs. Ce sont ces indicateurs qui vont être évalués au cours de l’année. Les objectifs opérationnels pouvant se développer sur plusieurs années. Objectifs généraux Objectif opérationnels retenus par la personne Moyens par le service ou les partenaires Indicateurs pertinents retenus 3ème Etape : L’évaluation du projet L’évaluation du projet est régulière. Elle est réalisée avec l’enfant et la famille et par le référent du projet individualisé au sein du service (éducatrice spécialisée et l’assistante de service social). Objectifs opérationnels Indicateurs pertinents retenus Evaluation par l’enfant Evaluation par la famille Evaluation par le service L’évaluation du projet est régulière. Elle est réalisée avec l’enfant et la famille et par le référent du projet individualisé au sein du service (éducatrice spécialisée et l’assistante de service social). Calendrier de mise en œuvre du Projet Individualisé Calendrier Dès l’admission (souvent en Recueil des attentes identifications des besoins septembre) et analyse pluridisciplinaire pour organiser la réponse Vacances de la Toussaint Formalisation du projet et présentation à la famille A partir des Vacances de la Mise en œuvre du projet Toussaint Mai-Juin-juillet Evaluation des indicateurs et redéfinition le cas échéant des objectifs opérationnels La démarche projet Septembre 2014 Page 48 Identifications des besoins (Phase d’évaluation) Recueil des attentes de l’enfant et de sa famille Analyse pluridisciplinaire et organisation de la réponse dans le cadre de la co-construction du projet individualisé d’accompagnement (PIA) Formalisation du projet Accompagnement et soins interventions dans l’environnement de vie Evaluation du projet Réactualisation du projet Sortie du service Renouvellement de la notification auprès de la MLPH Septembre 2014 Page 49 7] les interventions des professionnels du SAAAS 7.1- : La scolarisation : Les enseignants spécialisés La scolarisation à l’école maternelle et primaire La scolarité doit être adaptée à chaque situation pédagogique rencontrée par l’enfant. L’association des techniques de compensation et d’une pédagogie adaptée doit rendre possible la poursuite de la scolarité en milieu ordinaire sans discrimination, en tenant compte des capacités et des incapacités particulières de l’enfant. La scolarisation au collège et au lycée L’accès à la scolarité en secondaire se caractérise par une modification profonde des habitudes scolaires et de vie des jeunes déficients visuels. Il s’agit en effet de comprendre les approches pédagogiques variées. Au collège, le nombre d’enseignants est important. Le service doit alors permettre de faciliter la compréhension par le jeune déficient visuel des approches pédagogiques différentes selon les enseignants et de bien faire comprendre les attentes de chaque discipline. Définir des outils compensatoires adaptés à la situation de l’élève : la proposition d’outils compensatoires (optique ou technique) doit se faire au regard des contraintes scolaires. Il faut donc étudier et mettre en relation les demandes des enseignants, les attentes du jeune et de sa famille ainsi que les contraintes du milieu scolaire. Septembre 2014 Page 50 L’intervention des professionnels Professionnels du SAAAS Aspect Institutionnel -Fonctionnement et organisation du service… -Participation aux réunions -Coordination interne et externe (partenaires) Aspect compensation -Adapte les supports de cours (images, textes, cartographie….) -S’assure de l’accès aux sens en utilisant les supports pédagogiques adaptés -Apprentissage du braille -Apprentissage à l’utilisation de l’environnement informatique adapté -Sensibilisation, informations à la déficience Visuelle -Aspect social et relationnel -Aspect psychologique -Accessibilité de l’environnement de vie et de scolarisation Septembre 2014 Page 51 Aspect relationnel -Relation régulière avec les familles, les enseignants de la classe d’accueil, les équipes pédagogiques, les AVS -Conseils aux familles dans le domaine de la compensation pédagogique -Relation avec les Enseignants référents Le cadre d’intervention des enseignants spécialisés SAAAS Les enseignants spécialisés interviennent dans le domaine de la compensation lorsqu’une difficulté est identifiée par l’équipe éducative de l’école Les attendus de l’école Les capacités de l’enfant Le socle commun de l’Education Nationale La progression pédagogique de l’enseignante de la classe d’accueil Notions abordées et pédagogie utilisée par l’enseignant de la classe d’accueil Capacités cognitives de l’enfant Incidences fonctionnelles de la déficience visuelle et auditive dans le cadre scolaire Incidences psychologiques en lien avec la déficience Difficultés identifiées Mobilisation et utilisation des outils compensatoires l’enseignante de la classe par Evaluation des besoins et définition des modalités de compensation à mettre en œuvre La compensation en déficience visuelle Aides techniques et Aides optiques Braille Informatique adapté Adaptation des supports de cours Accessibilité de la classe et de la structure scolaire Informations et conseils Septembre 2014 Page 52 7.2- La coordination et le fonctionnement du service : Un Directeur 7.3- La mise en place des stratégies de compensation dans les déplacements : Un Instructeur en locomotion L’apprentissage des techniques de locomotion vise à permettre aux enfants déficients auditifs et visuels de se déplacer avec sécurité, autonomie et aisance dans des environnements familiers ou non. Il permet : - De découvrir et d’acquérir un patrimoine de connaissances concernant son environnement - De faciliter l’inclusion sociale, scolaire et professionnelle - De contribuer à l’épanouissement de sa personnalité Lors de cet apprentissage, les différents sens vont être sollicités afin de venir étayer et/ou remplacer la fonction visuelle (olfactif, tactile, auditif…). Ainsi l’apprentissage des techniques de locomotion s’articule autour de plusieurs axes de travail que ce soit en extérieur ou en intérieur : - Analyse de l’environnement et stratégies d’orientation - Développement et entraînement des sens de compensation - Apprentissage des techniques d’utilisation d’outils de compensation (canne de détection, monoculaire, technique de guide, balayage visuel...) - Utilisation optimale des capacités visuelles fonctionnelles (en coordination avec les professionnels de la basse vision) 7.4- La mise en place des stratégies de compensation pour la réalisation des actes de la vie courante : Le rééducateur en Activité de la Vie Journalière Son intervention s’inscrit dans une démarche globale en permettant à l’enfant ou l’adolescent de développer ses compétences sensorielles (vision, toucher, audition…), de l’aider à s’approprier des techniques gestuelles et comportementales spécifiques et de lui proposer d'utiliser des matériels palliatifs adaptés (repères tactiles, éclairage, organiseurs, rangements, téléphonie, …). Il s’agit par exemple : o o o o o De la réadaptation du geste : par exemple se servir à boire, il est indiqué comment faire reposer légèrement la bouteille sur le verre pour ne pas verser à côté ; De l’utilisation des sens compensatoires : comme le toucher afin d’identifier les pièces de monnaie ou la baresthésie (sens du poids) pour apprécier par exemple le niveau de remplissage d’un récipient De conseils en aides techniques : utilisation de matériel facilitant ou permettant la réalisation d’une activité ; De l’adaptation de l’environnement : comme la mise en place de repères visuels et tactiles facilitant de nouveau l’utilisation d’un matériel ; exemple : des butées tactiles sur fer à repasser, four lavelinge, … Des informations et conseils d’utilisation : sur des revues en gros caractères, des jeux adaptés, des bibliothèques sonores, … Septembre 2014 Page 53 7.5- L’accès aux droits : Une Assistante de service social L’assistante de service social de par sa position dans le dispositif doit être en capacité de faire le lien entre la famille et les différentes structures et les professionnels du service. Elle va être le garant auprès de la famille de la cohérence du projet. Elle est chargée d’établir une relation de soutien axée sur l’écoute, la compréhension des difficultés rencontrées par la famille. Elle accompagne les familles dans leurs démarches, les informent de leurs droits et des possibilités d’accès aux aides techniques et financières. Mais son rôle s’inscrit dans une démarche globale en rapport avec les habitudes de vie et aux rôles sociaux au sein d’une communauté : Besoins d’informations des familles Ressources à mobiliser pour favoriser la participation sociale Rendre accessible les ressources de la collectivité. En lien avec les autres membres de l’équipe (psychologue, éducateur, rééducateurs, …) elle va également contribuer à la mobilisation des compétences individuelles et sociales de l’enfant pour favoriser, le développement de son autonomie et à son inclusion dans son environnement. 7.6- Favoriser la participation sociale : Une éducatrice spécialisée L’éducatrice spécialisée du SAAAS intervient pour venir répondre à des besoins clairement identifiés dans le domaine de la compensation pour favoriser l’acquisition d’une autonomie pleine et entière. Elle va mobiliser des médiations éducatives pour favoriser la sociabilité qui est la capacité d'un individu ou d'un groupe d'individus à évoluer en société, et à pénétrer au sein de nouveaux réseaux sociaux (tenir une conversation, respecter la norme sociale …). Elle se développe notamment par la socialisation qui est le processus au cours duquel un enfant apprend et intériorise les normes et les valeurs tout au long de sa vie, dans la société à laquelle il appartient, et construit son identité sociale. Pour atteindre cet objectif de sociabilité, l’éducateur spécialisé va proposer un accompagnement en mobilisant des médiations autour des axes principaux suivants : 1- Le développement des compétences individuelles : Le savoir-faire pour comprendre et s’adapter aux codes et normes de l’environnement de vie en mobilisant des stratégies adaptées pour, communiquer, réaliser les gestes de la vie courante dans un environnement connu et inconnu. 2- Le développement des compétences sociales : le savoir-être au sein d’un groupe restreint à partir de valeurs comme l’entraide, altruisme, la solidarité… 3- La découverte et l’accès aux biens communautaires (médiathèque, mairie, centre social, centre de vacances ….) 4- La médiation familiale L’éducateur spécialisé en lien avec l’équipe pluridisciplinaire participe à la construction, la coordination pour la mise en œuvre et l’évaluation des projets personnalisés d’accompagnement des enfants accompagnés par les services. Septembre 2014 Page 54 7.7- La réassurance psychologique : Un Psychologue La psychologue du service a pour mission de proposer un lieu de parole pour les enfants et adolescents, mais aussi pour les parents. Il peut être individuel ou sous forme d’entretiens en petits groupes de paroles qui vont venir mutualiser le vécu et les expériences acquises par les familles autour de la déficience visuelle. En effet, même si le principe de l’intégration scolaire semble la solution la plus adaptée au bien être, à l’apprentissage et à l’acquisition de l’enfant présentant une déficience visuelle, l’expérience de professionnels œuvrant dans ce domaine met en lumière la nécessité pour ces enfant, notamment pour les adolescents, de se retrouver pour échanger sur leur spécificité de malvoyants ou non-voyants et les difficultés qui en découlent. 7.8- la mobilisation des capacités visuelles fonctionnelles : L’orthoptiste Basse Vision : A partir des éléments médicaux du bilan ophtalmologique, l’orthoptiste évalue les capacités visuelles fonctionnelles et de rééducation. Cette professionnelle de la basse vision réalise lors du bilan annuel une évaluation des capacités visuelles fonctionnelles. Elle propose le cas échéant une rééducation, en fonction des besoins de l’enfant afin qu’il puisse prendre conscience de ses capacités visuelles, stimuler et optimiser son potentiel visuel, utiliser sa vision autrement, organiser son geste en fonction de sa vision et manipuler une aide optique lorsqu’elle est nécessaire. Elle informe l’équipe de la vision fonctionnelle de l’enfant et peut être amenée à se déplacer dans la classe de l’enfant et à participer aux sensibilisations proposées dans l’établissement scolaire. L’évaluation des capacités visuelles fonctionnelles permet également d’identifier les besoins de rééducation, d’adaptation et d’aides techniques. Elle est dimensionnée en fonction des éléments de connaissance, de situation et de l’âge de l’enfant, et peut comprendre les bilans suivants. Cette évaluation doit permettre à tout enfant ou adolescent qui a besoin de rééducation de trouver au service, dans la mesure de ses moyens, les réponses adaptées à ses capacités. 7.8- L’adaptation des documents écrits : Un transcripteur des documents - Le service de transcription du SAAAS va adapter les textes, les images des documents pédagogiques à partir des capacités visuelles fonctionnelles de chaque enfant. Le positionnement du SAAAS est volontairement orienté vers une utilisation de l’informatique comme outil d’accès aux documents pédagogiques. Le recours au format PDF est donc privilégié dans la mesure des capacités visuelles fonctionnelles des enfants. L’apprentissage à l’utilisation de l’ordinateur est proposé à partir du CM1 avec l’objectif d’une autonomie d’utilisation pour l’entrée en 6 ème. - La transcriptrice du SAAAS va venir épauler les enseignants spécialisés pour répondre à la demande massive d’adaptation de documents. Dans un premier temps, les enseignants spécialisés vont compenser en adaptant les documents notamment pour les cartes et pour le braille et solliciter dans un deuxième temps la transcriptrice pour répondre en temps et en heure à la demande. Septembre 2014 Page 55 Demande des enseignants de la classe d’accueil - Adaptation ponctuelle (Carte, texte court..) Adaptation Braille Adaptation (manuels scolaires, romans..) Enseignants spécialisés SAAAS Adaptation Format PDF Transcriptrice SAAAS Retour enseignant de la classe d’accueil Septembre 2014 Page 56 8] L’offre de soins et d’accompagnement social Accès aux droits Accompagnement administratif des familles (renouvellement dossier orientation…) Coordination avec les partenaires sociaux Coordination et évaluation des projets individualisés d’Accompagnement Réassurance Psychologue Proposer un espace de parole individuel Animer des groupes de parole Assurer l’orientation vers des professionnels de proximité Accueil et communication Envoi aux familles des comptes rendus, des bilans (évaluation, réadaptation) Accueil téléphonique et renseignements Accessibilité des documents écrits Adaptation des contenus pédagogiques pour les rendre accessibles et compréhensibles Soutien à la scolarisation Adaptation de la pédagogie proposée par l’enseignant ou les enseignants de la classe d’accueil pour la rendre accessible (identification des zones de dépendances de l’enfant pour accéder, comprendre et appliquer les contenus scolaires…) Accompagnement individualisé pour la reprise des notions non acquises et accompagnement dans la classe (primaire) Participation aux réunions de suivi de la scolarité Conseils et coordination avec l’enseignant ou l’équipe pédagogique Information des parents sur les aspects pédagogiques spécialisés Sensibilisation des enseignants et sensibilisation de la classe Travail en collaboration avec AVS ou EVS Adaptation des documents pédagogiques Regroupement pédagogique Accéder aux documents écrits Septembre 2014 Page 57 Sociabilité et Soutien à l’éducation familiale Développement et entrainement des compétences sociales Développement et entrainement des compétences individuelles : -Pour la découverte de l’environnement et l’accès aux biens communautaires -Pour développer l’autonomie dans un environnement connu et inconnu Soutenir un projet professionnel Information et sensibilisation à la déficience sensorielle Accompagnement de la famille dans la construction d’un projet pour leur enfant Information sur les situations de handicap liées à la déficience auditive Renforcement et valorisation les compétences éducatives familiales Optimisation des relations et de la communication de l’enfant avec sa famille Accéder aux documents écrits Développer son autonomie en compensant par le geste Déplacement en sécurité : Apprendre à mobiliser les sens compensatoires pour se déplacer en sécurité Repérage des lieux inconnus Apprentissage des techniques de guide Apprentissage des techniques de canne Conseils auprès des familles pour l’accessibilité du logement Conseils pour l’accessibilité de l’environnement de vie (immeuble, quartier….) Sensibilisation à la déficience visuelle (famille, aidants, au sein du quartier, …) Sensibilisation des enseignants et de la classe d’accueil Mobilisation des capacités visuelles fonctionnelles Evaluation des capacités visuelles fonctionnelles Séances de Rééducation Conseil en aides optiques et éclairage Observation en classe Coordination avec les partenaires médicaux (continuité des soins, …) Accéder aux nouvelles technologies et aux aides techniques Identification de l’environnement compensatoire en aides techniques Formation à l’utilisation des aides techniques en lien avec l’orthoptiste Adaptation des paramétrages d’écran Formation à l’utilisation de l’environnement informatique adapté Formation à l’utilisation du clavier Formation à l’utilisation des logiciels de compensation (vocalisation, agrandissement…) Coordination avec les partenaires 9] La bientraitance Septembre 2014 Page 58 La notion de bientraitance Comprendre la bientraitance, c’est avant tout essayer d’en circonscrire un périmètre. La bientraitance est à la fois une valeur et une question éthique. Tout d’abord, la bientraitance est une culture fondée sur des valeurs communes visant à faire reconnaître sans condition l’humanité d’autrui en tant que sujet conscient, libre et acteur de ses actes. Dans ce cadre, l’IRSA place la bientraitance au centre de sa structure et de son organisation. La bientraitance se comprend également comme une exigence éthique renvoyant à une démarche permanente, une vigilance constante, afin de promouvoir sans cesse le bien-être et l’épanouissement de la personne à chaque étape de l’accompagnement comme à tous les niveaux de l’organisation. Cette démarche nous concerne tous dans nos pratiques professionnelles, nos rapports avec les usagers et notre engagement dans le milieu du handicap sensoriel. La bientraitance en pratique La bientraitance est une exigence quotidienne, tant personnelle que collective. Voici quelques exemples de bientraitance : Au niveau individuel: - J’évite la familiarité, je reste chaleureux (se) et poli(e). Je suis le garant d’un environnement rassurant. - Je respecte et fais respecter l’intimité de la personne tout en veillant à sa sécurité. - Je valorise la personne dans ce qu’elle peut faire. Je l’encourage au quotidien. Au niveau professionnel : - Je m’assure que mon action est en cohérence avec le projet global de la personne en garantissant l’adaptabilité et accessibilité à chacun. - J’œuvre pour rendre claires et accessibles les informations transmises à l’usager ou à sa famille. - Je suis à l’écoute de la personne, de ses besoins et attentes. Je sollicite et recherche sa participation et son assentiment éclairé. Au niveau du service : - Le règlement de fonctionnement est clair et accessible à tous, professionnels, usagers et familles. - L’établissement met en place des procédures d’enregistrement et de traitement des réclamations. - J’applique les procédures institutionnelles et fais en sorte qu’elles soient respectées. En pratique, la bientraitance c’est avant tout penser en permanence au sens de l’action que l’on conduit, c’est se montrer capable d’interroger ses pratiques afin d’être toujours en conformité avec l’exigence inconditionnelle du respect de la personne. Septembre 2014 Page 59 Les cas de maltraitance. Les privations ou violations de droits : limitation de la liberté de la personne, privation de l’exercice de ses droits civiques ... Les violences physiques, psychiques ou morales : coups, abus d’autorité, comportement d’infantilisation... Les violences médicales ou médicamenteuses : manque de soins, abus de traitement, non prise en compte de la douleur... Les violences matérielles et financières : vols, locaux inadaptés, manque d’accessibilité... Les négligences actives : toutes formes de sévices, abus, manquements pratiqués avec intention de nuire... Les négligences passives : relevant de l’ignorance, de l’inattention de l’entourage. Elles sont sans intention de nuire. Comment faire face aux cas de maltraitance Je dois agir... Le fait d’être témoin d’un fait de maltraitance ou d’entendre des plaintes oblige le professionnel à agir. Tout d’abord en raison de l’obligation morale qui s’impose à chacun sur le plan de la responsabilité individuelle et la conscience du comportement juste. Ensuite, le code pénal condamne le fait de ne pas révéler les faits de maltraitance dans son article 432-3 : « Le fait, pour quiconque ayant eu connaissance de privations, de mauvais traitements ou d’atteintes sexuelles infligés à [...] une personne qui n’est pas en pleine mesure de se protéger en raison de son âge, d’une maladie, d’une infirmité, d’une déficience physique ou psychique [...]de ne pas en informer les autorités judiciaires ou administratives est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende. » ... et j’ose agir Le code de l’action sociale et des familles, par son article L.313-24, protège les témoins de faits de maltraitance de toute sanction professionnelle. Extrait de l’article L.313-24 : « le fait qu'un salarié ou un agent a témoigné de mauvais traitements ou privations infligés à une personne accueillie ou relaté de tels agissements ne peut être pris en considération pour décider de mesures défavorables le concernant en matière d'embauche, de rémunération, de formation, d'affectation, de qualification, de classification, de promotion professionnelle, de mutation ou de renouvellement du contrat de travail, ou pour décider la résiliation du contrat de travail ou une sanction disciplinaire. » Septembre 2014 Page 60 10] Informations pratiques Horaires d’ouverture du SAAAS Lundi au jeudi de 9h à 12h30 et 13h30 à 19h Vendredi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h30 Samedi de 9h à 12h 30 Le service est ouvert 36 semaines (pédagogiques) et 40 semaines (éducatif & thérapeutique) par an. Réunion de l’Equipe Mardi de 13h30 à 16 h30 tous les quinze jours. Contact secrétariat Téléphone : 05.58.05.62.57 Courriel : [email protected] Contact Directeur Contact en cas d’urgence Téléphone : 05.58.05.62.50 Téléphone : 06.43.39.72.25 Courriel : [email protected] PÔLE SENSORIEL DES LANDES Septembre 2014 Page 61 11] La sortie du service : Le projet de sortie La famille peut, à tout moment, décider la fin de l’accompagnement par le service. Le service en accord avec la famille peut proposer un arrêt de l’accompagnement si les objectifs d’autonomie et de participation sociale sont atteints (évaluation du projet individualisé d’accompagnement). Dans le cas d’un arrêt de l’accompagnement, le service propose à la famille un projet de sortie. Celui-ci mentionne les modalités de passage de relais éventuel et le suivi du service dans le cadre du service de suite (le service reste mobilisable ponctuellement pour répondre aux besoins de l’enfant) 12] Le recueil du niveau de satisfaction des enfants et de la famille : La démarche qualité Le service va proposer chaque année aux familles un questionnaire « Qualité » pour recueillir leurs avis sur le fonctionnement du SAAAS A titre individuel, les familles ont toute liberté d’adresser une plainte auprès de la responsable qualité de l’IRSA. Florine RASSENEUR I.R.S.A. 156 boulevard du Président Wilson 33 000 Bordeaux - auprès des médiateurs de l’ARS (voir arrêté et liste annexée ci-après). 13] le Partenariat Le service travaille en étroite collaboration avec : - l’Inspection Académique - Le CAMSP (Centre d’Action Médico-Sociale Précoce) de DAX et le CSES Alfred Peyrelongue, la Maison Landaise des Personnes Handicapées (MLPH) - Les services et établissements médicosociaux du département (APF, ADAPEI….) -Coordination avec les professionnels libéraux - Les associations du département Septembre 2014 Page 62 ANNEXES Modèle de Projet d’Accompagnement Individualisé Septembre 2014 Page 63 Pôle Sensoriel des Landes Modèle du Projet Individualise D’Accompagnement SAAAS L’objectif du service est de permettre aux enfants et aux adolescents déficients sensoriels de poursuivre une scolarité de proximité et de construire les compétences indispensables à une participation sociale active. Le Projet Individualisé d’Accompagnement (PIA) formalise les attentes des usagers, les besoins identifiés par le service et les objectifs et moyens mis en œuvre au cours de l’année. Septembre 2014 Page 64 Etape 1- Consentement éclairé Nom : Prénom : Date de naissance : Attentes de l’enfant Attentes de la famille Besoins identifiés par le service Objectifs opérationnels Objectifs retenus par l’enfant et la famille Objectif 1 : 1- 2- OUI NON NON NON NON Objectif 2 : OUI Objectif 3 : 3- OUI Objectif 4 : 4- OUI Vos remarques : ………………………………….…………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………….……………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………. Septembre 2014 Page 65 Etape 2 – PIA Nom : Prénom : Date de naissance : Objectifs opérationnels retenus par l’enfant et la famille Moyens mise œuvre par le service Indicateurs pertinents retenus 1234- Septembre 2014 Page 66 Moyens mis en œuvre par les partenaires (le cas échéant ) Etape 3 – Evaluation du PIA Nom : Prénom : Date de naissance : Objectifs opérationnels retenus par l’enfant et la famille Objectifs à poursuivre Evaluation par le service réalisé Non réalisé En cours Niveau de satisfaction par l’enfant satisfait Pas satisfait Niveau de satisfaction par les parents satisfait Pas satisfait 1Observation : ………………………………………… ………………………………………… ………………………………………… Observation : .………………..…………………… ……………………………………… …………………………………….. réalisé Non réalisé En cours 2- satisfait Pas satisfait Observation : ………………………………………… ………………………………………… ………………………………… satisfait Pas satisfait . Observation : ………………………………………… ………………………………………… ………………………………………… Observation : …………………………………..… ……………………………………… ……………………………………. Septembre 2014 Page 67 Observation : ………………………………………… ………………………………………… ………………………………… Objectifs opérationnels retenus par l’enfant et la famille Objectifs à poursuivre Evaluation par le service réalisé Non réalisé En cours Niveau de satisfaction par l’enfant satisfait Pas satisfait Niveau de satisfaction par les parents satisfait Pas satisfait 3Observation : ………………………………………… ………………………………………… ………………………………………… Observation : ………………………………………. .……………………………………… ………………………………………. réalisé Non réalisé En cours satisfait Pas satisfait Observation : ………………………………………… ………………………………………… ………………………………… satisfait Pas satisfait 4Observation : ………………………………………… ………………………………………… ………………………………………… Observation : ………………………………………. .……………………………………… ………………………………………. Observation : ………………………………………… ………………………………………… ………………………………… Remarque générale : ………………………………….…………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………….……………………………………………………………………………………………………………………………… Vos souhaits : …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… .………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Septembre 2014 Page 68 ANNEXES Questionnaire de satisfaction Septembre 2014 Page 69 ENQUÊTE DE SATISFACTION S3AS TRES SATISFAISANT SATISFAISANT OUI NON Les documents de présentation du service (livret d’accueil) vous semblent : Les conditions d’accueil dans les locaux du service vous semblent : La possibilité de contacter les professionnels du service est : ORGANISATION DU SERVICE Les informations, les courriers qui vous sont adressés par le service vous semblent : L’accueil qui vous est habituellement réservé par les professionnels du service vous semble : Pour vous, l’identification du rôle de chacun des intervenants du service (qui fait quoi ?) vous semble : Le niveau d’information proposé par le service sur vos droits (chartes des droits, règlement de fonctionnement…) est : Avez-vous le sentiment d’être écouté : Avez-vous le sentiment de pouvoir influencer et participer au fonctionnement du service : Avez-vous le sentiment que le service est en capacité de s’adapter à vos demandes et à votre situation : Sur une échelle de 1 à 10, quelle est votre niveau de satisfaction dans votre sentiment d’être au cœur du dispositif et de pouvoir l’influencer l’organisation et le fonctionnement du service (1 aucune satisfaction / 10 entièrement satisfaction) Septembre 2014 Page 70 INSATISFAISANT TRES INSATISFAISANT TRES SATISFAISANT SATISFAISANT OUI NON Le positionnement du service (rôle, mission, philosophie d’intervention), vous semble : PROJET PERSONNALISE L’organisation proposée pour le suivi de projet de votre enfant (coordination, point d’étape…) vous semble : Avez-vous le sentiment d’être associé à la construction du Projet Individualisé de votre enfant (PIA) : Avez-vous le sentiment que le Projet est modifiable et ajustable en cours d’année Avez-vous le sentiment que le projet de votre enfant est le résultat d’une construction commune Avez-vous le sentiment que le Projet correspond bien à vos attentes Sur une échelle de 1 à 10, quelle est votre niveau de satisfaction dans la construction du projet de votre enfant (1 aucune satisfaction / 10 entièrement satisfaction) Septembre 2014 Page 71 INSATISFAISANT TRES INSATISFAISANT TRES SATISFAISANT L’accompagnement à la scolarisation de votre enfant vous semble : INTERVENTION DU SERVICE La proposition du service pour l’acquisition d’une autonomie globale de votre enfant, vous semble : Le niveau de professionnalisme (compétence) des intervenants du service (discrétion, respect, technicité…) vous semble : La réactivité du service (réponse, prise en compte de vos remarques…), vous semble : La fréquence des interventions du service vous semble : Selon vous le niveau de coordination entre les professionnels du service est : L’adaptabilité du service aux contraintes que vous pouvez rencontrer (déplacements, disponibilité…) vous semble : Sur une échelle de 1 à 10, quelle est votre niveau de satisfaction vis-à-vis du service (1 aucune satisfaction / 10 entièrement satisfaction) Septembre 2014 Page 72 SATISFAISANT INSATISFAISANT TRES INSATISFAISANT Les 3 points forts du service Les 3 points à travailler par le service Suggestions éventuelles ………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………… Septembre 2014 Page 73 ANNEXES Liste des Médiateurs de l’ARS Septembre 2014 Page 74 Septembre 2014 Page 75 Septembre 2014 Page 76 Institution Régionale des Sourds et des Aveugles Livret d’Accueil SSEFS 40 Service de Soutien à l’Education Familiale et à la Scolarisation des Landes Septembre 2014 Page 77 Votre enfant est accueilli au sein du Service de Soutien à l’Education Familiale et à la Scolarisation des Landes (SSEFS). Sur le plan administratif, c’est un Service d’Education et de Soins Spécialisés A Domicile (SESSAD), géré par l’Institut Régional des Sourds et Aveugles (IRSA). Le service est affilié à la Fédération Nationale pour l’Insertion des Personnes Sourdes et Aveugles en France (FISAF). Nous vous proposons de découvrir au travers de ce livret les éléments permettant de mieux cerner l’offre de soins et le fonctionnement du service. Septembre 2014 Page 78 1] Les bénéficiaires Le Service de Soutien à l’Education Familiale et à la Scolarisation s’adresse aux enfants et adolescents déficients auditifs âgés de 3 à 20 ans, domiciliés dans le département des Landes, scolarisés dans les établissements scolaires privés et publics (écoles, collèges, lycées) en proximité du domicile familial. 2] Positionnement du service : Le SSEFS du Pôle Sensoriel des Landes est avant tout un service oraliste. En effet, Les compétences du plateau technique mobilisables par le service et les moyens de l’Education Nationale dans le département pour une scolarisation des enfants sourds signants ne nous permettent pas d’accompagner les enfants utilisant la LSF comme mode de communication. Toutefois, les professionnels du service sont en capacités de proposer un complément de communication en utilisant le geste et le signe pour favoriser la compréhension et l’accès au sens pour les enfants et adolescents accompagnés. Le SSEFS va alors proposer le Langage Parlé Complété (LPC) dès le plus jeune âge pour favoriser un accès au sens pour les enfants qui sont en mesure de mobiliser ces techniques. Le LPC sera également proposé aux familles, aux enseignants des classes d’accueil par l’intermédiaire de la codeuse et des enseignants spécialisés du service. Le service souhaite également développer son partenariat avec l’ensemble des partenaires scolaires proposant des formations par alternances (Maison Familiale Rurale, CFA …) pour proposer aux enfants et aux familles qui le souhaitent, des formations professionnelles plus accessibles aux capacités des enfants déficients auditifs. 3] L’admission L’admission dans ce service est soumise à la décision de la CDAPH (Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées). Après la notification et chaque année, la famille et l’équipe du SSEFS (avec l’accord d’accompagnement par le consentement éclairé) procède à une phase d’évaluation des capacités fonctionnelles auditives et communicationnelles. Ces évaluations vont nous permettre de comprendre et de faire comprendre à nos partenaires institutionnels (inspection académique, enseignants de l’éducation nationale, MLPH, associations…) comment votre enfant utilise ses capacités sensorielles fonctionnelles pour la réalisation des actes de la vie de tous les jours, à l’école et à la maison. A partir de ces éléments, la famille, avec le soutien de l’équipe pluridisciplinaire va élaborer un Projet Individualisé d’Accompagnement (PIA). Ce projet déterminant les axes de travail et moyens d’intervention des professionnels tout au long de l’année. Septembre 2014 Page 79 4] Concept d’intervention La loi du 11 février 2005 considère que le handicap n’est plus une caractéristique de l’individu, mais plutôt le résultat de l’interaction entre des personnes qui ont des différences avec un environnement. Le SSEFS va donc s’attacher à mettre en œuvre un accompagnement axé sur l’identification et l’analyse des capacités auditives et fonctionnelles et communicationnelle en les confrontant à la réalité de leurs différents environnements (logement, école, quartier, centre de loisirs ….). Le service va intervenir directement auprès de l’enfant, mais aussi mesurer les effets de l’interaction entre ses capacités et son environnement de vie. Il s’agit de rendre l’environnement de vie accessible et s’assurer qu’il ne constitue pas un frein à l’acquisition de l’autonomie et au développement de sa participation sociale. Facteurs de risques Facteurs Personnels Facteurs Environnementaux Systèmes organiques / Aptitude Facilitateur / Obstacle Intégrité Déficience / Capacité Incapacité Interaction Identification des Habitudes de vie et rôles sociaux pour favoriser la participation Sociale et intervenir sur les situations d’handicap 5] Les objectifs L’ensemble des professionnels a pour objectif de donner à l’enfant ou l’adolescent tous les moyens d’accéder à une autonomie maximale dans les situations qu’il rencontre au quotidien : à l’école, dans sa famille, dans ses relations avec les autres, dans ses activités sportives ou de loisirs. Les interventions proposées se déroulent dans des lieux différents, en fonction des attentes et des besoins de l’enfant et de sa famille. La durée de l’accompagnement par le service est forcément liée à l’acquisition de l’autonomie de l’enfant. - - à l’école : implication dans les réunions de suivi de la scolarité, accompagnement en classe par le médiateur de communication, soutien individualisé par les enseignants spécialisés, apprentissage de la parole, perfectionnement et correction de la langue, éducation auditive, adaptation des documents scolaires, conseils auprès des enseignants de la classe , sensibilisation de l’équipe éducative (enseignants, AVS, personnel territorial…), sensibilisation des camarades de classe, accompagnement et/ou observations en classe, étude de l’accessibilité (adaptation de l’environnement). au service : Soutien psychologique, formation à l’apprentissage de l’environnement informatique activités pédagogiques ou éducatives en groupe, groupe de parole, … à domicile : conseils pour l’adaptation de l’environnement de vie dans l’environnement proche : Sensibilisation et conseil auprès des clubs sportifs ou de loisirs… Septembre 2014 Page 80 6] Projet individualisé d’accompagnement Le Projet Individualisé d’Accompagnement (PIA) est co-construit avec l’enfant et sa famille. Il est formalisé à partir d’une méthodologie projet construite selon les étapes suivantes : 1- Recueil des attentes de l’enfant et de la famille 2- Identification des besoins par le service 3- Analyse pluridisciplinaire et organisation de la réponse dans le cadre du PIA 4-Evaluation régulière du Projet Le Projet Individualisé d’Accompagnement doit : Rappeler la situation de l’enfant : nature et incidences fonctionnelles de la déficience sur son autonomie et sa participation sociale Fixer les objectifs de la scolarisation et de l’acquisition de l’autonomie de l’enfant Indiquer les aménagements apportés : aides techniques, aides auditives, apprentissages spécifiques (LPC) Spécifier les modalités des interventions auprès de l’enfant : mode et rythme d’intervention de l’équipe éducative, pédagogique, rééducative ou paramédicale lors du temps de classe et/ou à la maison Déterminer les modalités de la concertation : rythme des concertations entre l’équipe du SSEFS et la famille afin de donner des informations détaillées sur l’évolution de l’enfant Le PIA est composé de 3 feuillets correspondant aux 3 étapes de son élaboration, de sa mise en œuvre et de son évaluation 1ére Etape : Le recueil des attentes des enfants et des familles Cette phase initiale permet de recueillir les attentes de l’enfant et de sa famille, d’identifier les besoins et de proposer une réponse dans le cadre du Projet d’Accompagnement. Cette étape est surtout l’occasion pour l’enfant et sa famille d’indiquer le choix des prestations proposées par le service. Attentes de l’enfant et de sa famille Besoins identifiés par le service (phase d’évaluation) Objectifs Généraux proposés par le service Septembre 2014 Page 81 Objectifs opérationnels Objectif opérationnels retenus par l’enfant et sa famille 2éme Etape: La mise en œuvre du projet A partir du choix des objectifs par les enfants et les familles, le service indique quels sont les moyens et les compétences du plateau technique qui vont être mobilisés. Le service définit des indicateurs. Ce sont ces indicateurs qui vont être évalués au cours de l’année. Les objectifs opérationnels pouvant se développer sur plusieurs années. Objectifs généraux Objectif opérationnels retenus par la personne Moyens par le service ou les partenaires Indicateurs pertinents retenus 3ème Etape : L’évaluation du projet L’évaluation du projet est régulière. Elle est réalisée avec l’enfant et la famille et par le référent du projet individualisé au sein du service (éducatrice spécialisée et la coordinatrice sur le plan pédagogique). Objectifs opérationnels Indicateurs pertinents retenus Evaluation par l’enfant Evaluation par la famille Evaluation par le service Calendrier de mise en œuvre du Projet Individualisé Calendrier Dès l’admission (souvent en Recueil des attentes identifications des besoins septembre) et analyse pluridisciplinaire pour organiser la réponse Vacances de la Toussaint Formalisation du projet et présentation à la famille A partir des Vacances de la Mise en œuvre du projet Toussaint Mai-Juin-juillet Evaluation des indicateurs et redéfinition le cas échéant des objectifs opérationnels La démarche projet Septembre 2014 Page 82 Identifications des besoins (Phase d’évaluation) Recueil des attentes de l’enfant et de sa famille Analyse pluridisciplinaire et organisation de la réponse dans le cadre de la co-construction du projet individualisé d’accompagnement (PIA) Formalisation du Projet Accompagnement et soins Interventions dans L’environnement de vie Evaluation du Projet Réactualisation du projet Sortie du service Renouvellement de la notification auprès de la MLPH Septembre 2014 Page 83 7] les interventions des professionnels du SSEFS 7.1- : La scolarisation : Les enseignants spécialisés et le médiateur de communication La scolarisation à l’école maternelle et primaire La scolarité doit être adaptée à chaque situation pédagogique rencontrée par l’enfant. L’association des techniques de compensation et d’une pédagogie adaptée doit rendre possible la poursuite de la scolarité en milieu ordinaire sans discrimination, en tenant compte des capacités particulières, des besoins de l’enfant. La scolarisation au collège et au lycée L’accès à la scolarité en secondaire se caractérise par une modification profonde des habitudes scolaires et de vie des jeunes déficients auditifs Il s’agit en effet de comprendre les approches pédagogiques variées. Au collège, le nombre d’enseignants est important. Le service doit alors permettre de faciliter l’accès aux documents, message oraux et écrits et la compréhension par l’enfant des approches pédagogiques différentes selon les enseignants et des attentes de chaque discipline. Définir des outils compensatoires adaptés à la situation de l’élève : la proposition d’outils compensatoires (micro, aides technique…) doit se faire au regard des contraintes scolaires. Il faut donc étudier et mettre en relation les demandes des enseignants, les attentes du jeune et de sa famille ainsi que les contraintes du milieu scolaire. Septembre 2014 Page 84 Le cadre d’intervention des enseignants spécialisés Les enseignants spécialisés interviennent dans le domaine de la compensation lorsqu’une difficulté est identifiée par l’équipe éducative de l’école Les capacités de l’enfant Les attendus de l’école Capacités cognitives de l’enfant Le socle commun de l’Education Nationale Notions abordées et pédagogie utilisée par l’enseignant de la classe d’accueil Incidences fonctionnelles de la déficience auditive dans le cadre scolaire Incidences psychologiques en lien avec la déficience Difficultés identifiées Mobilisation et utilisation des outils compensatoires l’enseignante de la classe par Evaluation des besoins et définition des modalités de compensation à mettre en œuvre La compensation en déficience Auditive Aides techniques Adaptation et compréhension des supports de cours Reprise des notions non comprises en classe par une pédagogie spécialisée Informations et conseils Septembre 2014 Page 85 7-.2- La coordination et le fonctionnement du service : Un Directeur 7. 3- L’accès aux droits : Une Assistante de service social L’assistante de service social de par sa position dans le dispositif doit être en capacité de faire le lien entre la famille et les différentes structures et les professionnels du service. Elle va être le garant auprès de la famille de la cohérence du projet. Elle est chargée d’établir une relation de soutien axée sur l’écoute, la compréhension des difficultés rencontrées par la famille. Elle accompagne les familles dans leurs démarches, les informent de leurs droits et des possibilités d’accès aux aides techniques et financières. Mais son rôle s’inscrit dans une démarche globale en rapport avec les habitudes de vie et aux rôles sociaux au sein d’une communauté : Besoins d’informations des familles Ressources à mobiliser pour favoriser la participation sociale Rendre accessible les ressources de la collectivité. En lien avec les autres membres de l’équipe (psychologue, éducateur, rééducateurs, … ) elle va également contribuer à la mobilisation des compétences individuelles et sociales de l’enfant pour favoriser, le développement de son autonomie et à son inclusion dans son environnement. 7.4- Favoriser la participation sociale : Une éducatrice spécialisée L’éducatrice spécialisée du SSEFS intervient pour venir répondre à des besoins clairement identifiés par le service dans le domaine de la compensation pour favoriser l’acquisition d’une autonomie pleine et entière. Elle va mobiliser des médiations éducatives pour favoriser la sociabilité qui est la capacité d'un individu ou d'un groupe d'individus à évoluer en société, et à pénétrer au sein de nouveaux réseaux sociaux (tenir une conversation, respecter la norme sociale …). Elle se développe notamment par la socialisation qui est le processus au cours duquel un enfant apprend et intériorise les normes et les valeurs tout au long de sa vie, dans la société à laquelle il appartient, et construit son identité sociale. Pour atteindre cet objectif de sociabilité, l’éducateur spécialisé va proposer un accompagnement en mobilisant des médiations autour des axes principaux suivants : 1- Le développement et entraînement des compétences individuelles : Le savoir-faire pour comprendre et s’adapter aux codes et normes de l’environnement de vie en mobilisant des stratégies adaptées pour, communiquer, réaliser les gestes de la vie courante dans un environnement connu et inconnu. 2- Le développement et entraînement des compétences sociales : le savoir-être au sein d’un groupe restreint à partir de valeurs comme l’entraide, altruisme, la solidarité… 3- La découverte et l’accès aux biens communautaires (médiathèque, mairie, centre social, centre de vacances ….) Septembre 2014 Page 86 4- La médiation familiale L’éducateur spécialisé en lien avec l’équipe pluridisciplinaire participe à la construction, la coordination pour la mise en œuvre et l’évaluation des projets personnalisés d’accompagnement des enfants accompagnés par les services. 7.5- La réassurance psychologique: Un Psychologue La psychologue du service a pour mission de proposer un lieu de parole pour les enfants et adolescents, mais aussi pour les parents. Il peut être individuel ou sous forme d’entretiens en petits groupes de paroles qui vont venir mutualiser le vécu et les expériences acquises par les familles autour de la déficience auditive. En effet, même si le principe de l’intégration scolaire semble la solution la plus adaptée au bien être, à l’apprentissage et à l’acquisition de l’enfant présentant une déficience auditive, l’expérience de professionnels œuvrant dans ce domaine met en lumière la nécessité pour ces enfant, notamment pour les adolescents, de se retrouver pour échanger sur leur spécificité en lien avec leur déficience auditive et les difficultés qui en découlent. 7.6- Médiateur de communication : Le codeur LPC (Langue française Parlée Complétée) En respect du choix de mode de communication de la famille, ce professionnel de la surdité accompagne les enfants sourds, plus particulièrement en classe, pour favoriser la réception et la compréhension des messages oraux. Il adapte ses modes d’interventions aux besoins spécifiques des enfants et contribue au développement de leur autonomie. Il travaille en partenariat avec les différents acteurs de la vie de l’enfant. L’interface de communication en LSF Le médiateur de communication va s’appuyer pour le signe pour renforcer l’accès au sens Le conseil en aides techniques auditives Le médiateur de communication va établir une collaboration étroite avec les audioprothésistes, les orthophonistes des enfants pour permettre un investissement optimal de l’audition. 7.7- L’adaptation des supports de cours écrits : Enseignants spécialisés Les enseignants spécialisés du service vont adapter les supports de cours écrits utilisés par les enseignants de la classe d’accueil, pour les rendre accessible et compréhensible par l’enfant. A la suite d’une concertation étroite avec les enseignants de la classe d’accueils, Ils vont essentiellement adapter les informations principales qui vont être abordées dans le cours ou en classe. Septembre 2014 Page 87 Demande des enseignants de la classe d’accueil Relation /Concertation Définir les informations pédagogiques qu’il va être nécessaire d’adapter pour les rendre accessibles et compréhensibles par l’enfant Adaptation des informations principales A l’aide, d’images, de pictogrammes, ou de simplification des contenus pédagogiques en complément de l’enseignant de la classe Service de transcription Mise à disposition de l’enseignant de la classe d’accueil - Compréhension en cours, en classe Oui Non Famille Enseignant spécialisés SSEFS Septembre 2014 Page 88 7.8- La rééducation auditive : Enseignants spécialisés titulaires du CAPEJS En étroite collaboration avec les orthophonistes des enfants et des adolescents les enseignants spécialisés du SSEFS propose dans le cadre scolaire ou au service. L’éducation auditive L’éducation Auditive va proposer les objectifs suivants : - S’approprier le mode sonore - Stimuler le décodage phonologique - développer l’analyse des éléments pertinents de la parole et la compréhension du langage La rééducation auditive réalisée par les enseignants spécialisés occupe une place importante dans la pédagogie spécialisée. En effet, l’enfant sourd ne reconnaît pas les bruits ni les sons qu’il perçoit et la surdité diminue sa vigilance auditive ainsi que ses capacités de localisation sonore. L’enseignant spécialisé va alors proposer un entraînement auditif qui va permettre de retrouver la signification du monde sonore, de rétablir et/ou maintenir la communication et de développer la compréhension à partir de ce qui est perçu avec l’appareillage ou l’implant. Apprentissage de la parole Objectifs : Discrimination auditive et production des différents phonèmes de la langue Française dans des situations de communication variées. - Appui sur les perceptions corporelles - Utilisation des phonèmes dans les mots ou courtes phrases évocatrices pour l’ensemble Le perfectionnement de la parole - L’objectif principal est de produire des discours de plus en plus élaboré dans des situations de communications mise en scène ou vécues en lien avec la vie quotidienne (faire ses courses, acheter du pain, demander des renseignements…) Septembre 2014 Page 89 7.9- la mobilisation des capacités visuelles fonctionnelles pour les enfants présentant une double déficience : L’orthoptiste Basse Vision : A partir des éléments médicaux du bilan ophtalmologique, l’orthoptiste évalue les capacités visuelles fonctionnelles et de rééducation. Cette professionnelle de la basse vision réalise lors du bilan annuel une évaluation des capacités visuelles fonctionnelles. Elle propose le cas échéant une rééducation, en fonction des besoins de l’enfant afin qu’il puisse prendre conscience de ses capacités visuelles, stimuler et optimiser son potentiel visuel, utiliser sa vision autrement, organiser son geste en fonction de sa vision et manipuler une aide optique lorsqu’elle est nécessaire. Elle informe l’équipe de la vision fonctionnelle de l’enfant et peut être amenée à se déplacer dans la classe de l’enfant et à participer aux sensibilisations proposées dans l’établissement scolaire. L’évaluation des capacités visuelles fonctionnelles permet également d’identifier les besoins de rééducation, d’adaptation et d’aides techniques. Elle est dimensionnée en fonction des éléments de connaissance, de situation et de l’âge de l’enfant, et peut comprendre les bilans suivants. Cette évaluation doit permettre à tout enfant ou adolescent qui a besoin de rééducation de trouver au service, dans la mesure de ses moyens, les réponses adaptées à ses capacités. 7.10- La mise en place des stratégies de compensation dans les déplacements pour les enfants présentant une double déficience : Un Instructeur en locomotion L’apprentissage des techniques de locomotion vise à permettre aux enfants déficients auditifs et visuels de se déplacer avec sécurité, autonomie et aisance dans des environnements familiers ou non. Il permet : - De découvrir et d’acquérir un patrimoine de connaissances concernant son environnement - De faciliter l’inclusion sociale, scolaire et professionnelle - De contribuer à l’épanouissement de sa personnalité Lors de cet apprentissage, les différents sens vont être sollicités afin de venir étayer et/ou remplacer la fonction visuelle (olfactif, tactile, auditif…). Ainsi l’apprentissage des techniques de locomotion s’articule autour de plusieurs axes de travail que ce soit en extérieur ou en intérieur : - Analyse de l’environnement et stratégies d’orientation - Développement et entraînement des sens de compensation - Apprentissage des techniques d’utilisation d’outils de compensation (canne de détection, monoculaire, technique de guide, balayage visuel...) - Utilisation optimale des capacités visuelles fonctionnelles (en coordination avec les professionnels de la basse vision) Septembre 2014 Page 90 L’intervention des professionnels Professionnels du service Aspect Institutionnel Aspect compensation Aspect relationnel -Fonctionnement et organisation du service… -Adapte les supports de cours (images, pictogrammes….) -Participation aux réunions -S’assure de l’accès aux sens en utilisant les supports pédagogiques adaptés -Relation régulière avec les familles, les enseignants de la classe d’accueil, les équipes pédagogiques, les AVS -Coordination interne et externe (partenaires) -Apprentissage à l’utilisation de l’environnement informatique -Sensibilisation, informations à la déficience Auditive -Education Auditive -Perfectionnement de la Parole -Aspect Social et relationnel -Aspect psychologique -Accessibilité de l’environnement de vie et de scolarisation Septembre 2014 Page 91 -Conseils aux familles -Relation avec les Enseignants référents 8] L’offre de soins et d’accompagnement social Accès aux droits Accompagnement administratif des familles (renouvellement dossier orientation…) Coordination avec les partenaires sociaux Coordination et évaluation des projets individualisés d’Accompagnement Réassurance Psychologue Proposer un espace de parole individuel Animer des groupes de parole Assurer l’orientation vers des professionnels de proximité Accueil et communication Envoi aux familles des comptes rendus, des bilans (évaluation, réadaptation) Accueil téléphonique et renseignements Accessibilité des documents écrits Adaptation des contenus pédagogiques pour les rendre accessibles et compréhensibles Soutien à la scolarisation Adaptation de la pédagogie proposée par l’enseignant ou les enseignants de la classe d’accueil pour la rendre accessible (identification des zones de dépendances de l’enfant pour accéder, comprendre et appliquer les contenus scolaires…) Accompagnement individualisé pour la reprise des notions non acquises et accompagnement dans la classe (primaire) Participation aux réunions de suivi de la scolarité Conseils et coordination avec l’enseignant ou l’équipe pédagogique Information des parents sur les aspects pédagogiques spécialisés Sensibilisation des enseignants et sensibilisation de la classe Travail en collaboration avec AVS ou EVS Adaptation des documents pédagogiques Regroupement pédagogique Septembre 2014 Page 92 Médiation à la communication Utilisation du code (LPC) Utilisation du signe (LSF) Conseil en aides techniques Utilisation optimale de l’appareillage dans différents environnement sonores Sociabilité et Soutien à l’éducation familiale Développement et entrainement des compétences sociales Développement et entrainement des compétences individuelles : -Pour la découverte de l’environnement et l’accès aux biens communautaires -Pour développer l’autonomie dans un environnement connu et inconnu Soutenir un projet professionnel Information et sensibilisation à la déficience sensorielle Accompagnement de la famille dans la construction d’un projet pour leur enfant Information sur les situations de handicap liées à la déficience auditive Renforcement et valorisation les compétences éducatives familiales Optimisation des relations et de la communication de l’enfant avec sa famille Déplacement en sécurité : (déficience auditive et visuelle) Apprendre à mobiliser les sens compensatoires pour se déplacer en sécurité Repérage des lieux inconnus Apprentissage des techniques de guide Apprentissage des techniques de canne Conseils auprès des familles pour l’accessibilité du logement Conseils pour l’accessibilité de l’environnement de vie (immeuble, quartier….) Sensibilisation à la déficience visuelle (famille, aidants, au sein du quartier, …) Sensibilisation des enseignants et de la classe d’accueil Mobilisation des capacités visuelles fonctionnelles (déficience auditive et visuelle) Evaluation des capacités visuelles fonctionnelles Séances de Rééducation Conseil en aides optiques et éclairage Observation en classe Coordination avec les partenaires médicaux (continuité des soins, …) Septembre 2014 Page 93 10] La bientraitance La notion de bientraitance Comprendre la bientraitance, c’est avant tout essayer d’en circonscrire un périmètre. La bientraitance est à la fois une valeur et une question éthique. Tout d’abord, la bientraitance est une culture fondée sur des valeurs communes visant à faire reconnaître sans condition l’humanité d’autrui en tant que sujet conscient, libre et acteur de ses actes. Dans ce cadre, l’IRSA place la bientraitance au centre de sa structure et de son organisation. La bientraitance se comprend également comme une exigence éthique renvoyant à une démarche permanente, une vigilance constante, afin de promouvoir sans cesse le bien-être et l’épanouissement de la personne à chaque étape de l’accompagnement comme à tous les niveaux de l’organisation. Cette démarche nous concerne tous dans nos pratiques professionnelles, nos rapports avec les usagers et notre engagement dans le milieu du handicap sensoriel. La bientraitance en pratique La bientraitance est une exigence quotidienne, tant personnelle que collective. Voici quelques exemples de bientraitance : Au niveau individuel: - J’évite la familiarité, je reste chaleureux (se) et poli(e). Je suis le garant d’un environnement rassurant. - Je respecte et fais respecter l’intimité de la personne tout en veillant à sa sécurité. - Je valorise la personne dans ce qu’elle peut faire. Je l’encourage au quotidien. Au niveau professionnel : - Je m’assure que mon action est en cohérence avec le projet global de la personne en garantissant l’adaptabilité et accessibilité à chacun. - J’œuvre pour rendre claires et accessibles les informations transmises à l’usager ou à sa famille. - Je suis à l’écoute de la personne, de ses besoins et attentes. Je sollicite et recherche sa participation et son assentiment éclairé. Au niveau du service : - Le règlement de fonctionnement est clair et accessible à tous, professionnels, usagers et familles. - L’établissement met en place des procédures d’enregistrement et de traitement des réclamations. - J’applique les procédures institutionnelles et fais en sorte qu’elles soient respectées. En pratique, la bientraitance c’est avant tout penser en permanence au sens de l’action que l’on conduit, c’est se montrer capable d’interroger ses pratiques afin d’être toujours en conformité avec l’exigence inconditionnelle du respect de la personne. Septembre 2014 Page 94 Les cas de maltraitance. Les privations ou violations de droits : limitation de la liberté de la personne, privation de l’exercice de ses droits civiques ... Les violences physiques, psychiques ou morales : coups, abus d’autorité, comportement d’infantilisation... Les violences médicales ou médicamenteuses : manque de soins, abus de traitement, non prise en compte de la douleur... Les violences matérielles et financières : vols, locaux inadaptés, manque d’accessibilité... Les négligences actives : toutes formes de sévices, abus, manquements pratiqués avec intention de nuire... Les négligences passives : relevant de l’ignorance, de l’inattention de l’entourage. Elles sont sans intention de nuire. Comment faire face aux cas de maltraitance Je dois agir... Le fait d’être témoin d’un fait de maltraitance ou d’entendre des plaintes oblige le professionnel à agir. Tout d’abord en raison de l’obligation morale qui s’impose à chacun sur le plan de la responsabilité individuelle et la conscience du comportement juste. Ensuite, le code pénal condamne le fait de ne pas révéler les faits de maltraitance dans son article 432-3 : « Le fait, pour quiconque ayant eu connaissance de privations, de mauvais traitements ou d’atteintes sexuelles infligés à [...] une personne qui n’est pas en pleine mesure de se protéger en raison de son âge, d’une maladie, d’une infirmité, d’une déficience physique ou psychique [...]de ne pas en informer les autorités judiciaires ou administratives est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende. » ... et j’ose agir Le code de l’action sociale et des familles, par son article L.313-24, protège les témoins de faits de maltraitance de toute sanction professionnelle. Extrait de l’article L.313-24 : « le fait qu'un salarié ou un agent a témoigné de mauvais traitements ou privations infligés à une personne accueillie ou relaté de tels agissements ne peut être pris en considération pour décider de mesures défavorables le concernant en matière d'embauche, de rémunération, de formation, d'affectation, de qualification, de classification, de promotion professionnelle, de mutation ou de renouvellement du contrat de travail, ou pour décider la résiliation du contrat de travail ou une sanction disciplinaire. » 11] La sortie du service : Le projet de sortie La famille peut, à tout moment, décider la fin de l’accompagnement par le service. Le service en accord avec la famille peut proposer un arrêt de l’accompagnement si les objectifs d’autonomie et participation sociale sont atteints (évaluation du projet individualisé d’accompagnement). Dans le cas d’un arrêt de l’accompagnement, le service propose à la famille un projet de sortie. Celui-ci mentionne les modalités de passage de relais éventuel et le suivi du service dans le cadre du service de suite (le service reste mobilisable ponctuellement pour répondre aux besoins de l’enfant) Septembre 2014 Page 95 12] Informations pratiques Horaires d’ouverture du SSEFS Lundi au jeudi de 9h à 12h30 et 13h30 à 19h Vendredi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h30 Samedi de 9h à 12h 30 Le service est ouvert 36 semaines (pédagogiques) et 40 semaines (éducatif & thérapeutique) par an. Réunion de l’Equipe Lundi de 9h à 12 h tous les quinze jours. Contact secrétariat Téléphone : 05.58.05.62.57 Courriel : [email protected] Contact Directeur Téléphone : 05.58.05.62.50 Contact en cas d’urgence Téléphone : 06.43.39.72.25 Courriel : [email protected] PÔLE SENSORIEL DES LANDES Septembre 2014 Page 96 13] Le recueil du niveau de satisfaction des enfants et de la famille : La démarche qualité Le service va proposer chaque année aux familles un questionnaire « Qualité » pour recueillir leurs avis sur le fonctionnement du SSEFS A titre individuel, les familles ont toute liberté d’adresser une plainte auprès de la responsable qualité de l’IRSA. Florine RASSENEUR I.R.S.A. 156 boulevard du Président Wilson 33 000 Bordeaux - auprès des médiateurs de l’ARS (voir arrêté et liste annexée ci-après). 14] le Partenariat Le service travaille en étroite collaboration avec : - l’Inspection Académique - Le CAMSP Audiologie de Bordeaux la Maison Landaise des Personnes Handicapées (MLPH) -Les professionnels exerçant en libéral - Les services et établissements médicosociaux du département (APF, ADAPEI….) - Les associations du département Septembre 2014 Page 97 ANNEXES Modèle de Projet d’Accompagnement Individualisé Septembre 2014 Page 98 Pôle Sensoriel des Landes Modèle du Projet Individualise D’Accompagnement SSEFS L’objectif du service est de permettre aux enfants et aux adolescents déficients sensoriels de poursuivre une scolarité de proximité et de construire les compétences indispensables à une participation sociale active. Le Projet Individualisé d’Accompagnement (PIA) formalise les attentes des usagers, les besoins identifiés par le service et les objectifs et moyens mis en œuvre au cours de l’année. Septembre 2014 Page 99 Etape 1- Consentement éclairé Nom : Prénom : Date de naissance : Attentes de l’enfant Attentes de la famille Besoins identifiés par le service Objectifs opérationnels Objectifs retenus par l’enfant et la famille Objectif 1 : 1- 2- OUI NON NON NON NON Objectif 2 : OUI Objectif 3 : 3- OUI Objectif 4 : 4- OUI Vos remarques : ………………………………….…………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………….……………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………. Septembre 2014 Page 100 Etape 2 – PIA Nom : Prénom : Date de naissance : Objectifs opérationnels retenus par l’enfant et la famille Moyens mise œuvre par le service Indicateurs pertinents retenus 1234- Septembre 2014 Page 101 Moyens mis en œuvre par les partenaires (le cas échéant ) Etape 3 – Evaluation du PIA Nom : Prénom : Date de naissance : Objectifs opérationnels retenus par l’enfant et la famille Objectifs à poursuivre Evaluation par le service réalisé Non réalisé En cours Niveau de satisfaction par l’enfant satisfait Pas satisfait Niveau de satisfaction par les parents satisfait Pas satisfait 1Observation : ………………………………………… ………………………………………… ………………………………………… Observation : .………………..…………………… ……………………………………… …………………………………….. réalisé Non réalisé En cours 2- satisfait Pas satisfait Observation : ………………………………………… ………………………………………… ………………………………… satisfait Pas satisfait . Observation : ………………………………………… ………………………………………… ………………………………………… Observation : …………………………………..… ……………………………………… ……………………………………. Septembre 2014 Page 102 Observation : ………………………………………… ………………………………………… ………………………………… Objectifs opérationnels retenus par l’enfant et la famille Objectifs à poursuivre Evaluation par le service réalisé Non réalisé En cours Niveau de satisfaction par l’enfant satisfait Pas satisfait Niveau de satisfaction par les parents satisfait Pas satisfait 3Observation : ………………………………………… ………………………………………… ………………………………………… Observation : ………………………………………. .……………………………………… ………………………………………. réalisé Non réalisé En cours satisfait Pas satisfait Observation : ………………………………………… ………………………………………… ………………………………… satisfait Pas satisfait 4Observation : ………………………………………… ………………………………………… ………………………………………… Observation : ………………………………………. .……………………………………… ………………………………………. Observation : ………………………………………… ………………………………………… ………………………………… Remarque générale : ………………………………….…………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………….……………………………………………………………………………………………………………………………… Vos souhaits : …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Septembre 2014 Page 103 ANNEXES Questionnaire de satisfaction Septembre 2014 Page 104 ENQUÊTE DE SATISFACTION SSEFS TRES SATISFAISANT SATISFAISANT Les documents de présentation du service (livret d’accueil) vous semblent : Les conditions d’accueil dans les locaux du service vous semblent : La possibilité de contacter les professionnels du service est : ORGANISATION DU SERVICE Les informations, les courriers qui vous sont adressés par le service vous semblent : L’accueil qui vous est habituellement réservé par les professionnels du service vous semble : Pour vous, l’identification du rôle de chacun des intervenants du service (qui fait quoi ?) vous semble : Le niveau d’information proposé par le service sur vos droits (chartes des droits, règlement de fonctionnement…) est : OUI NON Avez-vous le sentiment d’être écouté : Avez-vous le sentiment de pouvoir influencer et participer au fonctionnement du service : Avez-vous le sentiment que le service est en capacité de s’adapter à vos demandes et à votre situation : Sur une échelle de 1 à 10, quelle est votre niveau de satisfaction dans votre sentiment d’être au cœur du dispositif et de pouvoir l’influencer l’organisation et le fonctionnement du service (1 aucune satisfaction / 10 entièrement satisfaction) Septembre 2014 Page 105 INSATISFAISANT TRES INSATISFAISANT TRES SATISFAISANT SATISFAISANT OUI NON Le positionnement du service (rôle, mission, philosophie d’intervention), vous semble : PROJET PERSONNALISE L’organisation proposée pour le suivi de projet de votre enfant (coordination, point d’étape…) vous semble : Avez-vous le sentiment d’être associé à la construction du Projet Individualisé de votre enfant (PIA) : Avez-vous le sentiment que le Projet est modifiable et ajustable en cours d’année Avez-vous le sentiment que le projet de votre enfant est le résultat d’une construction commune Avez-vous le sentiment que le Projet correspond bien à vos attentes Sur une échelle de 1 à 10, quelle est votre niveau de satisfaction dans la construction du projet de votre enfant (1 aucune satisfaction / 10 entièrement satisfaction) Septembre 2014 Page 106 INSATISFAISANT TRES INSATISFAISANT TRES SATISFAISANT L’accompagnement à la scolarisation de votre enfant vous semble : INTERVENTION DU SERVICE La proposition du service pour l’acquisition d’une autonomie globale de votre enfant, vous semble : Le niveau de professionnalisme (compétence) des intervenants du service (discrétion, respect, technicité…) vous semble : La réactivité du service (réponse, prise en compte de vos remarques…), vous semble : La fréquence des interventions du service vous semble : Selon vous le niveau de coordination entre les professionnels du service est : L’adaptabilité du service aux contraintes que vous pouvez rencontrer (déplacements, disponibilité…) vous semble : Sur une échelle de 1 à 10, quelle est votre niveau de satisfaction vis-à-vis du service (1 aucune satisfaction / 10 entièrement satisfaction) Septembre 2014 Page 107 SATISFAISANT INSATISFAISANT TRES INSATISFAISANT Les 3 points forts du service Les 3 points à travailler par le service Suggestions éventuelles ………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………… Septembre 2014 Page 108 ANNEXES Liste des Médiateurs de l’ARS Septembre 2014 Page 109 Septembre 2014 Page 110 Septembre 2014 Page 111