TD : LES TECHNIQUES DE PRISE EN CHARGE DES RISQUES

TD : LES TECHNIQUES DE PRISE EN CHARGE DES RISQUES SOCIAUX
Objectifs :
Définir les différentes techniques de prise en charge des risques sociaux
Faire le lien entre les risques, les techniques et les organismes de protection
sociale en France
Travail à faire :
Activité 1
A partir des documents et de vos connaissances :
1- Citez et classez les différents risques sociaux
2- Définissez les différentes techniques de prise en charge présentées : prévoyance,
d’assurance, de solidarité et assistance puis précisez quels risques sont pris en charge par
ces techniques
3- Quelles sont les techniques qui relèvent de la protection individuelle et celles qui
relèvent de la protection collective
Présentez ces trois questions sous la forme la mieux adaptée afin de faciliter la mise en commun
4- Expliquez la phrase soulignée de Serge Paugam ,
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Document 1
« La prévoyance repose sur la constitution d’un patrimoine fondé sur l’épargne, mobilisable en
cas de besoin. L’assistance permet de fournir aux plus démunis des prestations relatives à la
couverture de leurs besoins. L’assurance garantit l’indemnisation du risque lorsqu’il se réalise en
échange du paiement d’une prime relative au risque encouru. »
La Sécurité sociale, N. RICHEZ-BATTESTI, Armand Colin
Document 2
« Responsabilité : obligation légale, pour toute personne, de réparer les dommages causés à autrui
par sa négligence, son imprudence, ou par action d’autrui »
Article 1382 du Code civil
Document 3
« L’assurance sociale protège les ménages contre la perte de salaire qui résulterait d’une situation
de chômage, de maladie ou d’une cessation d’activité. Les prestations d’assurances sociales
(chômage, retraite, prestations maladie et maternité) sont contingentes au statut d’actif et leur
montant dépend des contributions versées. La logique est celle de l’assurance. »
Emploi et protection sociale, Cahiers français n° 292
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Document 3
« La question de la solidarité est souvent appréhendée comme une démarche individuelle sous la
forme d’ engagement volontaire pour venir en aide à ceux qui souffrent .[…] La vie en société
place tout être humain, dès sa naissance, dans une relation d’interdépendance aux autres et
la solidarité constitue à tous les stades de la socialisation, le socle de ce que l'on pourrait
appeler l' homo sociologicus, l'homme lié aux autres et à la société, non seulement pour
assurer sa protection face aux aléas de la vie, mais aussi pour satisfaire son besoin vital de
reconnaissance, source de son identité et de son existence en tant qu'homme. .[…] Puisque
chaque individu dépend des autres, la solidarité doit correspondre à une morale partagée par tous.
[…] La solidarité correspond à une responsabilité à la fois individuelle et sociale»
Solidarité n’est pas charité, Serge PAUGAM, Libération, mardi 23 janvier 2007
Document 5
« La logique de l’assistance : La protection sociale est un système redistributif visant à assurer
une plus grande égalité entre tous en couvrant les besoins considérés comme « de base ». Dans ce
type de système, tous les individus sont couverts quelle que soit leur situation professionnelle
(c’est le principe d’universalité) ; les prestations dépendent des besoins et non du montant des
cotisations, elles sont même parfois « sous condition de ressources », c’est-à-dire que la
prestation décroît avec le niveau de revenu, ce qui accroît l’effet redistributif du système (les
plus riches cotisent plus et perçoivent moins). Le système est géré par le service public et financé
par l’impôt : la participation au système doit être obligatoire pour qu’il y ait redistribution des
revenus, sinon les plus riches, qui sont en quelque sorte les « perdants » dans cette logique,
refuseraient d’y participer. On parle parfois de système béveridgien, du nom de Lord Beveridge
qui publia pendant la seconde guerre mondiale à Londres un rapport célèbre sur le « Welfare
State » (Etat providence), et qui inspira notamment le système de protection sociale britannique
d’après guerre. »
Protection sociale et solidarités collectives
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