CIBL N°4 - Ligue Régionale du Lyonnais de Basketball

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CIBL N°4 - Ligue Régionale du Lyonnais de Basketball
CIBL NEWSLETTER N°4
L A
N E W S L E T T E R
D EC EMBR E
C.I.B.L
SOMMAIRE
2010
N °4
Pierre CROIZAT
C.I.B.L
Pierre CROIZAT
Après quelques mois de sommeil ou Ce discours volontariste traduit no‐
CTR de la Ligue du
Lyonnais
ce 4ème Numéro. de gestation, CIBL refait surface pour tre volonté d’accompagner les jeu‐
Responsable Formation des
Cadres
Les 3 éditions précédentes ayant été et dans leur évolution pour assurer favorablement acceptées par les en‐ la pérennité de notre basket… traîneurs, nous espérons que cette Entraîner c’est former des joueurs 4ème version sera dans la même li‐
mais aussi susciter ou accompagner gnée. de jeunes vocations d’entraîneurs. Pour cela nous avons fait appel à la DANS CE
NUMÉRO
Le Jeu Rapide
Laurent LECLERC
nes entraîneurs dans leur parcours fois à de jeunes entraîneurs émérites évoluant sur des équipes de notre li‐
2
gue et un Cadre Technique dévelop‐
pant de nouvelles compétences. Adresse et Préparation
Physique
Philipe COURBON 12
Ainsi notre ligue se doit de voir émer‐
ger de jeunes entraîneurs compétents et en recherche d’évolution pour bo‐
Le jeu Intérieur
Jeremy LASCHAB 18
nifier, dans l’intérêt général de tous, notre basket régional. Etre jeune n’est pas rédhibitoire pour être entraîneur et n’est sûrement pas incompatible avec le développement de compétences et assurer la lourde responsabilité d’encadrer avec brio des équipes. [email protected]
Les Principes de jeu et l’organisation du Jeu rapide de
la RF1 au S.G.O.S.F.F
Introduction De nombreux paramètres, comme l’évolution des règles des 8 et 24 se‐
LAURENT
LECLERC
BE1
Entraîneur au Club
de Saint Genis Oullins Sainte Foy Féminin
condes, mais aussi l’évolution physique des joueurs et joueuses avec des athlètes qui courent plus vite et sautent plus haut, ont fait que le basket s’est nettement accéléré ces dernières années. Le Jeu rapide peut trouver des inté‐
rêts à tous les niveaux. A haut niveau, son côté spectaculaire peut plaire, tout le monde se souvient de la Dream Team de 1992 et le « Basket Spectacle » ou encore le Dunk de Vince Carter en fin de contre attaque sur Frédéric Weis. A des niveaux inter‐
Responsable
Technique
médiaires ou chez les jeunes, le jeu rapide est synonyme de paniers faciles. Le En charge de
l’équipe 1 en NF3
Pour réussir à produire du jeu rapide, il faut arriver à l’organiser en termes : jeu rapide s’avère donc une priorité à développer dans le basket d’aujourd’hui. ♦
d’actions de jeu, ♦
de temps de jeu, ♦
d’espaces de jeu. Je vais tenter de vous proposer les principes et l’organisation du jeu rapide de notre équipe de NF3 au SGOSFF. [email protected]
Page 2 Les Principes et l’Organisation du Jeu rapide
La recherche du jeu rapide est pour moi une priorité et doit être une volonté de la part de mes joueuses. Au SGOSFF, le profil des joueuses de la NF3 est un groupe de joueuses pas très grandes et plutôt rapides, c’est pourquoi nous avons fait du jeu rapide et de la vitesse, une priorité. Les principes et l’organisation que je vais vous proposer proviennent de certaines choses en lesquelles je crois mais aussi d’un vécu, de différentes choses testées sur le terrain ou encore de rencontres et d’é‐
changes avec des coachs. Nous découperons le jeu rapide en quatre phases importantes : ♦
La conquête du ballon ♦
La sortie de balle ♦
La contre attaque ♦
Le jeu de transition 1) La Conquête du Ballon Cette conquête du ballon est la phase où les joueuses passent du statut de défenseurs à celui d’atta‐
quants. On peut répertorier quatre situations dans cette conquête de balle. A) Lorsque l’on prend un rebond B) Lorsque l’on intercepte un ballon C) Lorsque l’on encaisse un panier D) Lorsque l’adversaire commet une faute ou une violation Sur cette dernière situation, il est difficile d’organiser du jeu rapide car le ballon est arrêté le temps que l’arbitre annonce la faute ou fasse la gestuelle de la violation. Sur les trois autres situations, pour organiser du jeu rapide performant, il faut que la transition entre le statut de défenseur à celui d’attaquant soit la plus courte possible. C’est souvent là que la différence se fait. Savoir repérer, changer de statut le plus vite possible, voir même réussir à l’anticiper. [email protected]
Page 3 2) La Sortie de Balle Le principe de base est : Toutes les sorties de balle se font sur la Meneuse de Jeu (poste 1). Le seul cas particulier est sur interception : Si l’interception se fait sur le demi terrain défensif, la sortie de balle se fera obligatoirement sur la joueuses post 1. Si l’interception se fait sur le demi terrain offensif, la joueuse a le choix entre jouer directement ou donner la balle à la meneuse. Au niveau de l’organisation de la sortie de balle, sur remise en jeu après panier, l’intérieure la plus proche du ballon fait la remise en jeu. La meneuse a pour consigne de prendre la balle en mouvement donc de travailler sur une course. Sur interception et rebond, il n’y a pas de sortie dans des espaces définis. Les espaces de sortie de balle sont dictés par le positionnement du rebondeur ou de la joueuse qui intercepte. La sortie de balle se fait dans les « yeux » du rebondeur. C’est la meneuse qui doit s’organiser pour gérer des espaces de passes. [email protected]
Page 4 Cas Particulier : Si le rebondeur ou la joueuse qui a fait l’interception a trop de pression défensive, alors la meneuse peut aller chercher la balle sur du main à main. 3) La Contre Attaque Elle démarre dès la conquête du ballon et dès la sortie de balle. L’ORGANISATION DES ESPACES Nous allons délimiter 5 espaces de course sur le terrain. L’espace 3 et 4 que l’on nommera couloirs latéraux L’espace 1 et 2 que l’on nommera couloir intermédiaire L’espace 5 que l’on nommera couloir central Les couloirs latéraux sont réservés aux ailières Les couloirs intermédiaires sont réservés aux intérieurs et à la meneuse Le couloir central est réservé à une intérieure L’ORGANISATION COLLECTIVE Dans toutes les phases de transition « défense/attaque », deux joueuses sont concernées par la sortie de balle (joueuse faisant la remise en jeu + la meneuse, intercepteur + meneuse, rebondeur + meneuse). Les trois autres joueuses sont concernées par des courses. Chaque joueuse a des objectifs. Objectif pour le rebondeur / intercepteur / remise en jeu : Sortir le ballon dans de bonnes conditions Objectif pour la meneuse : être disponible dans les bons espaces pour sortir le ballon et ensuite le faire avancer le plus vite possible vers l’avant par du dribble ou par de la passe. Objectifs pour les coureurs : Gérer les couloirs de course et se rendre disponible vers l’avant [email protected]
Page 5 Exemple d’Organisation à partir d’un rebond
5 prend le rebond, sort le ballon sur 1 et cours dans le couloirs central. 1 s’organise pour la sortie de balle et prend un des deux couloirs intermédiaires. 2 et 3 (ailières) gèrent les deux couloirs latéraux 4 gère un couloir intermédiaire à l’opposé de la meneuse La Première Passe La meneuse doit amener le ballon le plus vite possible dans l’aile. Il y a aussi la longue passe à une joueuse seule devant. Si la meneuse doit dribbler et que le ballon ne peut pas arriver directement dans le couloir latéral, les ai‐
lières doivent travailler sur différents rythmes de course, soit jouer dans la profondeur, soit faire ce que l’on appelle « revenir au ballon ». Revenir au ballon sur un ou deux appuis peut paraitre étrange étant donné que l’on veut faire du jeu rapide mais cette action permet quand même au ballon d’avancer. L’ailière en possession de la balle devra reprendre de la vitesse en dribble. [email protected]
Page 6 La Gestion du Surnombre Le principe de jeu est simple pour cela. Toute situation de duel dans la vitesse ou de surnombre se joue. SITUATION de 1/1 : Les joueuses jouent leur situation de 1/1 dans la vitesse si elles sentent qu’il y a un avantage à le jouer. 2 prend de la vitesse et déborde par le milieu. 3 peut descendre dans le corner ou remonter et plonger quand le ballon arrive sur elle. 2 prend de la vitesse et déborde par la ligne de fond 3 descend dans le corner Situation de 2/1: Le principe est que tant que le défenseur n’empêche pas le ballon d’aller au cercle, le dribbleur avance. Il faut donc fixer avant de lâcher la balle ou jouer dans la profondeur Si le défenseur est intercalé entre les deux attaquantes, alors jouer sur la passe en profondeur [email protected]
Page 7 Si le défenseur est sur sa joueuse alors la porteuse de balle joue pour aller au panier. Soit elle va au tir s’il n’y a pas d’aide, soit elle fixe et passe la balle s’il y a une aide. Situation de 3 contre 2 Le principe est de fixer une intervalle pour créer de l’incertitude entre deux défenseurs Situation où les deux défenseurs sont l’un à côté de l’autre Situation où les deux défenseurs sont l’un de‐
vant l’autre [email protected]
Page 8 Sur la fin de la contre attaque, si l’ailière n’a pas joué, elle se replace dans l’aile et les intérieures ainsi que la meneuse restent en soutient de passe côté ballon. L’intérieure dans le couloir intermédiaire vient poste bas du côté du ballon. La deuxième intérieure s’arrête poste haut à l’opposé de la première intérieure LA TRANSITION Ce n’est pas une transition au sens propre du terme. Ceci est plutôt un enchaînement d’actions qui a pour but de créer du jeu pour lancer l’attaque placée. Schéma a : Volonté de 2 pour jouer avec l’intérieure. Si 5 a la balle, volonté de jouer son 1/1 ou de renver‐
ser à l’opposé sur 3 ou 4 Schéma b : Si la passe à 5 n’est pas possible, alors 2 donne à 1 qui est en soutien de passe. 1 peut renver‐
ser directement sur 4 ou jouer son 1/1 Schéma c : 1 renverse sur 4 qui a la possibilité de jouer poste haut ou de ressortir à 3 points. 4 doit regar‐
der s’il y a une relation de passe avec 5. 4 peut jouer son 1/1 ou tirer à 3 points. Schéma d : 4 renverse sur 3. 4 peut descendre pour aller poster, 5 remonte poste haut et 1 équilibre. 4 peut jouer pick and roll avec 3. CECI EST UN ENCHAINEMENT BASE SUR LA LECTURE DE JEU. ON PEUT INSISTER PLUS SUR UN TEMPS PLU‐
TÔT QU’UN AUTRE EN FONCTION DES FAITS DE MATCHS OU DE L’ADVERSAIRE. [email protected]
Page 9 Conclusion
Pour conclure, je dirais que le jeu rapide est pour moi une priorité. C’est aussi une volonté de la part de toutes les catégories du club. Le profil des joueuses de la NF3 au SGOSFF nous pousse à développer ce jeu rapide et à jouer sur la vitesse. Etant notre priorité, il doit être aussi notre point fort et pour cela, même si les joueuses ont une liberté de jeu, elles doivent respecter les principes et l’organisation mise en place par le coach. On peut trouver dans cette phase de jeu de multiples intérêts. Donner l’envie aux joueuses d’aller vite et de jouer sur une haute intensité. Le jeu rapide implique que nous jouions dans de grands espaces (toute la longueur et largeur du terrain) apportant donc aux joueuses une plus grande possibilité de s’exprimer (ce qui n’est pas négligeable avec des joueuses de NF3 et un niveau intermédiaire où tech‐
niquement les joueuses n’ont pas toutes eu un parcours de formation « complet »). Le jeu rapide impli‐
que aussi une bonne lecture de jeu pour prendre les décisions rapidement. Cette lecture de jeu doit repo‐
ser sur une maîtrise technique individuelle (passe/dribble/tir) et permet ainsi de pouvoir sanctionner la défense à tout moment. Le jeu rapide impose aux joueuses d’être « actrices » sur le terrain car elles au‐
ront le ballon à tout moment et doivent donc prendre des risques et prendre des initiatives. Je dis sou‐
vent à mes joueuses de « s’essayer » et cela induit obligatoirement le droit à l’erreur. Je le répète nous sommes à un niveau intermédiaire avec des joueuses qui ne s’entraînent pas tous les jours. Positiver la prise d’initiative pour que toutes les joueuses soient dangereuses mais être intransigeant sur le respect des principes et travailler à l’entraînement pour se rapprocher de cette perfection tant souhaitée ! Ce document ne reste qu’un exposé sur l’organisation et les principes de jeu dans l’équipe de NF3 au SGOSFF sur le jeu rapide. Il ne donne pas lieu de vérité absolue mais donne plutôt une idée sur les choix d’un coach par rapport à des convictions, un vécu et d’échanges avec d’autres entraîneurs. En espérant que l’on puisse en discuter avec d’autres entraîneurs au coin d’un terrain.
[email protected]
Page 10 [email protected]
Page 11 Adresse et Préparation Physique
Introduction : PHILLIPE
COURBON
BE2
Cadre Technique
Fédéral
Ligue du Lyonnais
de Basket Ball
L’importance de l’Adresse en Basket n’est plus à démontrer ; De nombreux Entraîneurs ont analysé cet aspect de la performance . Mais il me semblait important et intéressant de rappeler que la dimension Physique avait une influence importante sur l’Adresse au‐même titre que la dimension Technique (prise d’appui, équilibre, mécanique), la dimension Psy‐
chologique (stress, concentration, résistance à l’échec) etc… Ensuite de détail‐
ler et de définir les différents éléments de cette dimension physique. Enfin, nous verrons comment les améliorer. Dans les contraintes physiques, nous entendons : qualité de pied et force des ceintures abdominales et scapulaires prioritairement. Qu’est‐ce que la qualité de pied ? Cela va être l’efficacité dans les courses, les changements de direction, les arrêts, les impulsions, c'est‐à‐dire la capacité d’agir et de réagir vite avec un maximum d’économie dans l’action. Ainsi moins la motricité nécessite d’énergie, moins les perturbations exercées par celle‐ci sur l’Adresse sont importantes. La coordination va jouer un rôle non négligeable, elles est en quelque sorte le pilote des qualités physi‐
ques, elle va garantir une efficience dans l’exécution des gestes. « L’économie réalisée par la coordination motrice est inhérente à la grande précision du contrôle moteur et se traduit par la possibilité de répéter des mouvements identiques avec une moindre dépense de force et d’énergie » (Weineck J. 1997). On peut distinguer la coordination générale qui est le résultat d’un apprentissage moteur polyvalent com‐
mun à différentes disciplines ; Et la coordination spécifique qui se développe plutôt dans l’activité (dribbler et tirer est un exemple de coordination spécifique). Parlant de la coordination générale, on peut envisager la coordination sous deux angles : le travail en as‐
sociation et le travail en dissociation. Dans le 1er cas, il s’agit d’optimiser au‐maximum l’utilisation de ses ressources au service d’un geste mo‐
teur : par exemple, prendre une impulsion et sauter pour capter un rebond nécessite une coordination entre les différentes parties du corps (prise d’avance des appuis, exploitation du contre‐mouvement, utili‐
sation des bras etc…). Dans le second cas, on dissocie deux actions motrices apparemment différentes mais qui contribuent à la réussite du geste final. Cette dissociation se retrouve par exemple dans les feintes de dribbles en pleine course (type hockey‐
dribble) où les appuis et/ou les épaules donnent une certaine information au défenseur tandis que le bras qui tient le ballon exécute autre chose. Le saut à la corde est un bon exemple de test de coordination car il faut dissocier le travail des appuis et des membres supérieurs avec la rotation de la corde et resynchroniser le tout dans une réalisation glo‐
bale. Pour développer la coordination, il faut donc intervenir sur les deux aspects : le travail de coordination « type athlétique » est une base intéressante, que ce soit en association : Ecole de course : déplacements / appuis sur toutes les surfaces du pied Courses avec différentes structures d’appuis et différentes modalités d’exécution dans toutes les directions (talons‐fesses, jambes tendues, foulées enfantines, cloche‐pieds…) ou en rotation Combinaison de déplacements Avec ou sans engins (cordes, bancs, ballons…) etc… Ou en dissociation : entre membres supérieurs ou inférieurs entre membre supérieurs et inférieurs avec des engins, etc… [email protected]
Page 13 On peut cependant très vite enrichir ces exercices en les combinant avec l’entraînement basket, par‐
exemple : dribbler en course arrière (dérouler le pied, faire le moins de bruit possible dans la course puis pivoter, dribbler puis arrêt 1 et 2 temps + tir extérieur). En conséquence, plus le répertoire moteur est étendu, plus le niveau de coordination sera potentiellement élevé. On pourra consacrer un macrocycle (3 mois) à l’école de course en association avec du travail de pied et du sauts à la corde : Exemple de séance d’échauffement : école de course (15’) (sur des allers‐retours) Travail de talons fesses : jambes tendues sur le rebond, pied de la jambe fléchie en fonction, bras joint (pour équilibrer les jambes) Travail du pied : déroulé talons ‐ pointes avec finition sur la pointe des pieds + même chose les yeux fer‐
més Course avant en slalom avec en « déroulant » sa foulée (talons‐pointe), en faisant le moins de bruit possi‐
ble, puis course arrière en slalom sur le retour Course avant (« pas de l’oie ») : jambe tendue levée devant puis course arrière sur le retour Course croisé, décroisé : varier sur la fréquence… Rappel : les bras doivent longer le corps, jambe + genou gauche levé : bras droit relevé avec pouce à la bouche et l’autre pouce dans la poche gauche… travail de pied (vivacité) (15’) voir exercice de Vivacité (Grosgeorges) BASKETFRANCE.COM – DTBN – Documents Techniques Travail de lattes : distance de 6 pieds entre chaque latte (2 appuis/lattes – corps redressé/pas de bruit) . Mettre 7.8 lattes + course arrière dynamique (petits appuis, haute fréquence) Idem avec 2 plots : faire un 8 autour des plots (petits appuis dynamiques) + travail de lattes (on peut tra‐
vailler latéralement) [email protected]
Page 14 travail de saut à la corde (15’) Dans un match de Basket, il est prouvé qu’il y a autant de sauts à 2 pieds qu’à 1 pied (c’est 50/50), donc on fera un « va et vient » avec les 2 types de sauts. 1’30’’ : sauts à deux pieds normal (vitesse de réalisation) ‐ 30’’ récup. 1’30’’ : sauts alternés (4x sur un pied, 4x sur l’autre, 2x sur un pied, 2x sur l’autre, 1x sur un pied, 1x sur l’autre etc…) – 30’’ récup. 1’30’’ : sauts à deux pieds latérales, avant/arrière…(pieds joints, vitesse de réalisation) 1’30’’ : sauts cloche pied 5x avant/arrière, à droite, à gauche, varier sur l’espacement des sauts… Course sur l’aller en sautant à la corde, sur le retour course latérale en pas chassés en sautant à la corde, etc Pour ce qui est de la Force des ceintures abdominales et scapulaires, on peut dire qu’une faiblesse de la ceinture abdominale ne permet pas la transmission efficiente de la force des jambes au ballon et le main‐
tien d’un équilibre dynamique au cours de réalisation. Donc on va s’atteler à faire un travail autour du gainage : Le gainage est constitué d’un travail analytique sur le tronc, véritable charnière entre les membres infé‐
rieurs et le haut du corps. En plus donc de favoriser la transmission des forces, les abdominaux (obliques, droits et transverses), les dorsaux, les lombaires créent une stabilité et un équilibre dans les chaînes mus‐
culaires. Le gainage va constituer la « charpente » sur laquelle va s’appuyer la travail de musculation. Travail autour du gainage : . Ressentir son bassin (rétroaction ou antéversion) : sur le dos les pieds à plats, creuser le dos (antéversion), puis plaquer les reins au sol (rétroversion) . Travail autour de la posture en rétroversion : soulever une jambe tendue à quelques cm du sol en gar‐
dant l’autre comme au début ; puis faire le même exercice (jambe droite tendue) mais en ramenant si‐
multanément la jambe gauche genou vers la poitrine : garder le bassin en rétroversion . Assis sur les talons, serrer les fesses et descendre le buste en arrière jusqu’au moment ou le bassin ris‐
que de lâcher alors remonter. . Gainage facial et latéral en isométrique (15’’ à 20’’) : contrôler en poussant doucement le buste durant 6’’ et en provoquant des secousses (le gainage doit être respecté et maintenu), on peut aussi faire la même chose en plaçant des ballons sous les mains. [email protected]
Page 15 . Gainage facial en reculant le corps sur les talons et en l’avançant sur les pointes . Gainage dorsal, bras tendu, dos au sol, jambes semi‐fléchies, être sur les talons (garder la position 20’’ puis « durcir » la position en ayant une jambe tendue, rétroversion du bassin, le corps bien aligné) Il est important de travailler aussi bien la face antérieur abdominale (le grand droit), que la face latérale (les obliques) et que la face postérieure (muscles dorsaux, lombaires) et même d’intensifier le travail obli‐
que et dorsal puisque le « grand droit » est plus sollicité naturellement ! Ex. : position statique 30’’ (5 fois) Après avoir bien « calé » les bases en amont (voir ci‐dessus), on peut travailler le gainage en milieu insta‐
ble : swiss ball ou la notion d’équilibre va être présente (se rapproche donc du basket) et ou le recrute‐
ment des fibres musculaires va être optimal (supérieur au travail d’avant) pour permettre la mise en ten‐
sion musculaire et le travail d’équilibre ! On peut affirmer qu’une ceinture scapulaire forte permet de garder tout au long du match une régularité dans l’armé du tir et ainsi de conserver une « plateforme de lancement » stable à partir de laquelle peut s’exprimer la qualité de main nécessaire à la finition. On peut dire que la ceinture scapulaire ou ceinture pectorale est le dispositif osseux qui permet de ratta‐
cher les membres antérieurs à la colonne vertébrale. Elle est constituée de l’omoplate et de la clavicule. On s’orientera vers un travail de renforcement musculaire du haut du corps (muscles pectoraux, des bras : biceps, triceps ...). Travail de pompes et de dips (pompes à l’envers : dos au sol, mains + bras placés sur un banc surélevé) . série de 15 pompes (écartement des mains au niveau des épaules, les mains à hauteur des yeux, le corps aligné : rétro‐verser le bassin, menton relevé, poitrine doit toucher le sol) + série de 10 dips puis 30’’ re‐
pos, 5 séries Faire ce travail à raison de 3 fois par semaine minimum ! [email protected]
Page 16 Conclusion :
Cet exposé a pour but de ne pas négliger cette contrainte surtout chez les jeunes mais aussi chez les sé‐
niors, en rappelant qu’il n’est pas le seul facteur influençant l’adresse. En aucun cas, on doit négliger l’as‐
pect technique (mécanique de tir, prise d’appui, équilibre), l’aspect mental (stress, concentration…), l’as‐
pect traitant la variabilité des conditions de réalisation (distance, angles de tirs, sélection…) etc… Mettre des ateliers physiques avec du travail de tirs me semble le plus pertinent, par exemple faire 4.5 séries de gainage puis faire des séries de tirs, puis faire un travail de pieds (saut à la corde, travail de lat‐
tes) puis tirs etc… L’idéal est de travailler sur ce large panel « d’éléments » du tir, en rappelant à titre d’anecdote qu’un joueur comme Dirk NOWITZKI (Star des DALLAS MAVERICKS) travaille ses gammes athlétiques tous les étés pour améliorer son adresse dans le tir. [email protected]
Page 17 Le Jeu Intérieur
Prise de position préférentielle
(Sans l’aide de partenaires)
JEREMY
LASCHAB
BE1
Le joueur intérieur oublie souvent que la première option en attaque pour lui est de recevoir la balle le plus proche du cercle. Le poste médian représente souvent l’unique repère du joueur intérieur. Entraîneur CASE
BASKET
La chose la plus importante est d’aller prendre le contact avec le défenseur pour augmenter les espaces, il faut se déplacer dans le sens inverse de la cir‐
culation de balle. Situation type d’entraînement :
5 ne doit pas attendre la balle mais aller chercher le défenseur ce qui facilitera la réception. Dans cet exercice le coach (au centre) fait la passe où il le sou‐
haite. Après réception du ballon, jeu de 1 contre 1. cibl.newsletter
Page 18 Situation type dans le jeu :
5 doit anticiper le renversement de balle et donc se créer une zone de réception proche du cercle. Même chose après écran Situation type d’entraînement :
Selon la situation défensive, 4 doit réagir au plus vite et anticiper sur ses ouvertures : demander la balle au coach ou contacter son défenseur et attendre la passe de 2. [email protected]
Page 19 Situations types de jeu :
Au moment où le joueur 2 passe l’écran, le joueur 4 doit pouvoir analyser la défense du joueur 2. La recherche de position proche du cercle correspond à une vraie volonté du joueur comme du coach d’obtenir des tirs à haut pourcentage ou de provoquer des fautes. Cette lutte permet aussi de rassurer les extérieurs car ils bénéficient de réels espaces pour faire leur passe. [email protected]
Page 20 [email protected]
Page 21